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Les ennuis peuvent-ils être bénéfiques ? PV Nathaniel Wade & Max Corey

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Les ennuis peuvent-ils être bénéfiques ? PV Nathaniel Wade & Max Corey - Page 3 Empty Re: Les ennuis peuvent-ils être bénéfiques ? PV Nathaniel Wade & Max Corey

Message  Nathaniel Wade Sam 4 Avr 2015 - 11:34





L’épreuve


Je suis dans le noir total, et j’ai froid. Enfin je suis mort. Cette histoire se termine avec une saveur de quelque chose d’inachevé. Ai-je réussi à sauver Max ? Je l’espère de tout mon cœur pour pouvoir reposer en paix. Paix ? Pourquoi ai-je donc si mal ? Mon corps est raide et engourdi, ma tête digne un périphérique aux heures de pointe. Je ramène ma main sur mon front. J’ai froid mais je suis brûlant, brûlant de fièvre. Qu’est-ce… On ne souffre pas lorsqu’on est mort… Mais où suis-je ? Je bouge un peu, la terre semble tanguer, j’ai l’impression d’être sur un bateau en pleine tempête. J’ai juste le temps de basculer la tête par-dessus ce qui ressemble à un lit de camp et de me retrousser l’estomac. Le gout amer de la bile m’envahit la bouche. Je me recale sur le dos épuisé. Le sol a arrêté de bouger. J’ai l’impression d’avoir une méchante gueule de bois, une lueur de lucidité me fait comprendre que je ne suis pas mort. Je ne peux plus raisonner, la fatigue me submerge et je replonge au pays des songes.

Je suis coincé dans cette impasse, fait comme un rat. Mon cœur bat à la chamade, j’essaye de disparaitre dans le mur. L’arme se lève sur moi, le cran de sécurité levé.

(…)

L’arrivée est brutale sur ce sol jonché de débris. Je rentre les épaules en me prenant un nuage de poussière. Des bombes tombent.

(…)

Deux yeux d’un vert parfaitement limpide… l’espoir, la sécurité… Ces mains sur ma peau…


Je sens une fraicheur sur mon front, le goulot d’une bouteille contre mes lèvres. Je bois avidement, j’ai si soif. Je sens une présence mais mes paupières sont trop lourdes, je replonge dans les songes.

Je cherche ce regard clair, ces lèvres qui cherchent les miennes. Je murmure des mots, je ne suis même pas conscient de la langue que j’utilise. Je n’ai conscience que de ce corps qui écrase le mien, de mes mains qui caressent ce dos, appréciant la cambrure de ses reins qui se projettent vers moi, du galbe de ses fesses.

J’ai la tête qui tourne, on me secoue sans ménagement, de l’eau coule sur mon visage. Quand j’ouvre enfin les yeux, une lumière m’aveugle.

« Er wieder zu sich. »
« Sie sprechen !»
« Da ! »

Je sens qu’on me redresse et me calle en position assise. Une cuillère force le passage de mes lèvres. Je vais pour protester, mais je me rends compte que je suis littéralement affamé. Je mange donc ce bouillon qu’on me donne. Je veux prendre le bol, mais mes bras ne m’obéissent pas. Je suis si faible. Mon mal de tête s’est réduit, mais j’ai toujours les tempes qui battent. De l’eau claire suit la soupe. Je dois bien boire un litre d’une traite. Je suis déshydraté par la fièvre. Mon bras me lance, ma blessure par balle a dû s’infecter. J’essaye de réfléchir, d’aligner des pensées cohérentes, mais je ne peux que murmurer un prénom et m’affaler de nouveau sur le lit entre sommeil et évanouissement.

- Max…

***

Un jour faiblard perce dans la pièce où je suis retenu. Cela fait une heure que j’ai vraiment repris conscience. J’ai peur, Max est-il mort ? J’enrage de ce qui s’est passé. Tout semblait se dérouler à la perfection. Je me souviens de ses mains sur moi, de son souffle sur ma peau et de son cœur qui bat au même rythme que le mien comme si c’était hier. Quel jour sommes-nous ? Ma main caresse mes joues rappeuses. Plusieurs jours ont passé. Je suis encore en vie, j’espère que c’est bon signe et que Max l’est aussi. Je suis seul dans cette pièce. J’ai bien essayé de me lever, mais mes jambes sont en coton, incapable de me porter. Utiliser de nouveau mon don m’a épuisé. Ma situation ne semble pas bien brillante, mais j’ai pu de nouveau sentir les lignes du temps. C’était infime et ténu mais c’était là. J’étais rassuré sur ce point, même si je ne savais pas si un jour je récupérais mon niveau d’avant. L’énergie que m’avait demandée le déplacement de quatre petits percuteurs et ses conséquences me laissaient penser que je devrais me forcer à ne plus tenter de recommencer pendant une longue période. J’ai l’impression qu’il me faut recharger mes batteries. Mon retour dans le passé n’a pas été sans conséquences et ce mal de tête lancinant, ne laisse rien présager de bon.

***

Je somnole sur mon lit de camp. Je pense à Max et tente de comprendre ce qui lui arrive. Il avait vraiment pris ces mecs pour ses hommes. Manipulation psychique ? Drogue ? Je ne savais rien des intentions de ces gars, mais ils étaient clairement là pour une infiltration et leur point d’entrée était Max. Je m’endors sur ces interrogation, il me semble entendre un cri, mais je sombre dans le sommeil, je suis encore si fatigué.

***

On me secoue violemment. J’émerge, ma vue a dû mal à focaliser sur le type qui me beugle des ordres. Je comprends qu’on veut m’interroger. On me demande de me lever, j’esquisse le geste, mais m’affale au sol. Ce constat m’alarme. Cet état de faiblesse, j’ai puisé dans mon énergie vitale. La prochaine fois j’y passe !

Deux gars me trainent hors de la pièce, je crois que nous sommes dans une maison en ruine. On m’installe sur une chaise. J’ai du mal à m’y tenir assis. Un grand type avec un uniforme allemand vient se mettre devant moi. Je le trouve particulièrement gonflé d’arborer la croix nazie en plein territoire ennemi. Il prend une chaise et s’assoit face à moi.

- Nate ist dein Name vien? Dit-il en allemand pour me demander mon prénom.

Mon cœur se sert, où est mon portefeuille et mon portable. Je réfléchis et me souviens de les avoir laissé dans la salle de bain de Max sur mes affaires du 21ème siècle. Je porte les affaires de Max, et si ces types n’ont pas fouillé l’étage, j’ai une chance de pouvoir leur masquer la vérité…

… Une partie de la vérité. L’officier allemand vient de laisser tomber un à un sur la table à côté, les percuteurs que j’ai déplacé. Son regard exprime clairement son besoin d’explications. Je hausse les épaules, sa main vient caresser ma joue avec force. Mauvaise réponse… La scène a un côté de « déjà-vu » que je trouve déprimant.

- Comment fais-tu cela ? Reprend-il dans un anglais entaché d’un accent de Bavière.

- Que je fais quoi ?

Nouvelle claque.

- Nous avons les moyens de te faire parler !

J’ai presque envie de rire ! Tellement de parodies ont été faites avec cette phrase… Mais là il ne s’agit pas d’un jeu et je le crois parfaitement capable de me faire cracher le morceau. Je dois doser le niveau d’information que je lui donne et en masquer l’essentiel. Mais pour le convaincre que je n’ai plus rien à dire… je sais que je vais devoir souffrir.

***

Les coups ont plu comme la grêle en avril. J’ai la lèvre fendue et un œil au beurre noir. Mon corps qui a déjà encaissé ce traitement, il y a quelques jours à peine, n’est plus en état de résister, puis je ne tiens même pas debout tout seul. Je finis pas lâcher l’information.

- J’escamote dis-je faiblement en crachant le sang qui m’inonde la bouche.

- Comment ?

- J’en sais rien ! Je le fais c’est tout !

Les coups pleuvent de nouveau, je m’évanouis. Une vague d’eau qui arrive sur moi, me ramène à la conscience.

- Montre-moi !

- Je ne peux pas… peux plus…

Je sens qu’on me tire la tête en arrière, la lame du poignard sur ma gorge me fait tressaillir. Mes larmes jaillissent quand le métal m’entaille la peau. Mais ils ne vont pas plus loin. Je suis ramené sur mon lit de camp. Je m’endors sitôt la porte fermée.

***

J’ai totalement perdu la notion du temps, quand on me réveille de nouveau. Je n’ai toujours pas la force de me mouvoir seul. Cette fois le trajet est plus long, je me laisse trainer, le menton qui tressaute sur ma poitrine, je suis aussi mou qu’un pantin.

La pièce où on entre est froide, le sol est en béton. On me lâche sur le sol. Je me prépare mentalement pour une autre séance de coups. Le shleu  s’accroupit devant moi. Je n’aime pas son sourire satisfait.

- Alors Nate, j’ai comme l’impression que j’aurai beau te frapper, tu ne feras pas ce que je veux.

- Je ne peux plus le faire, dis-je d’une voix faible.

Je ne mens pas, je suis trop faible. Et même si j’y arrive, je suis pratiquement certain d’y laisser la vie.

- Et même pour lui ? Dit l’officier avec une voix suave qui me fait gerber.

Comme je le regarde sans comprendre, il me prend le menton et fait pivoter ma tête. Max ! Bon dieu dans quel état ils l’ont mis ! Il est conscient et me regarde. A sa bouche qui tremble, je comprends qu’il veut parler mais qu’il n’en a pas la force. Ces salopards l’ont déshabillé entièrement. A l’installation métallique qui l’entoure, je comprends ce qu’il a subi. Ce corps si parfait… Je fixe son regard si clair, j’y lis la panique et la colère.

- Max…

Ma voix se casse. Il est en vie mais pour combien de temps. Le bruit d’un crépitement d’un arc électrique me fait tressaillir. Un type s’amuse avec une batterie de voiture, le message est clair. Je regarde Max. Je suis désespéré car là, je veux bien déplacer la terre entière mais j’en suis tout simplement incapable. Je regarde l’officier avec une supplique dans les yeux.

- Je suis trop faible…

- Fais-le ! Dit-il en mettant les percuteurs dans une boite de cigare.

L’autre type approche sa pince près de la grille sur laquelle Max est attaché.

- Arrêtez, je vais le faire !

Je  regarde Max et lui grimace un sourire. Ma lèvre fendue me fait mal, comme le reste de mon corps. Je me rapproche à quatre pattes de la caisse où est posée la boite de cigare et m’agrippe au montant en bois. Je lève les yeux et regarde Max. C’est la dernière fois que je vois ses yeux si magnifique. Je fais abstraction de ses blessures et vois le bel homme qu’il est.

Quatre bouts de métal, je regarde la boite de cigare comme si je pouvais la pulvériser du regard. Le mal de tête est immédiat, je flanche et ferme les yeux. Un gémissement de Max me ramène à la réalité, l’autre taré a effleuré le grillage avec sa pince. Je me focalise de nouveau, visualise les plans, les lignes du temps, la douleur me tire des larmes. Ce que je ne sais pas, c’est que ce sont des larmes de sang. J’entends vaguement Max qui me dit d’arrêter. Un liquide chaud coule de mes oreilles et de mon nez. La douleur est totale. Quatre bouts de métal, si petits, si lourds… J’ai l’impression que ma cervelle entre en ébullition. Quatre percuteurs… Je hurle mon mal, crie sous l’effort. Ma voix se casse quand enfin quelque chose apparait.

Un percuteur, j’ai réussi à déplacer un percuteur. Mon cœur cesse de battre en même temps que je m’écroule sur le sol. Les yeux mi-clos, je vois un type se ruer sur moi, il appuie sur ma poitrine en cadence. Persistance rétinienne, j’emporte cette image dans le néant.




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Les ennuis peuvent-ils être bénéfiques ? PV Nathaniel Wade & Max Corey - Page 3 Empty Re: Les ennuis peuvent-ils être bénéfiques ? PV Nathaniel Wade & Max Corey

Message  Max Corey Dim 5 Avr 2015 - 11:43



Je suis furieux contre ce qui m’arrive, et j’enrage de devoir me justifier alors que je n’ai rien fait. Je cache mon impuissance et mes larmes sous mon oreiller, comme si cet artefact de bouclier peut me protéger de ce qui me tombe dessus. J’ai envie de me rouler en boule, de m’endormir et de faire l’autruche. Mais mon mal de crane lancinant et ma colère ne sont pas prêts à me lâcher pour un sommeil réparateur et amnésique. Alors que je serre les mâchoires à m’en faire mal, une main dégage une de mes mèches rebelles qui me cache les yeux. Le geste est doux et affectueux. Dans ma grotte à l’abri de mon oreiller, je vois le visage de Max qui s’encadre dans mon horizon restreint. J’essaye de ravaler mes larmes, je ne veux pas qu’il pense que je suis faible ou bien lâche. Je ne veux pas qu’il croit que je suis un type mélancolique et pleurnichard. J’aimerai tant qu’il me voit sous ma vraie facette. Mais l’homme que je suis, appartient au XXIème siècle. Ma façon d’être ne peut cadrer avec cette époque.

- Nate. Je te laisserai pas.. Je vais leur parler. Et s’ils t’envoient loin de moi, alors nous partirons tous les deux. On marchera, on ira aussi loin qu’on peut. Si tu peux plus marcher, je te porterai. Je te porterai toujours, Nate… Et… Je regrette rien.

- Max…

Je murmure son prénom, j’écoute la douce musique de sa voix. Il se fait canot de sauvetage dans cette tempête qui se déchaine autour de moi. Je le scrute, regarde ses yeux et ses lèvres qui prononcent ces mots si rassurants. Il ne me laisse pas le temps de comprendre ce à quoi il fait référence, quand il dit ne rien regretter. Sa main a saisi la mienne, je la serre doucement. D’un coup, Max se penche vers moi et ses lèvres effleurent mes paupières, puis mes lèvres. Il réitère son geste de l’autre fois. Je réponds à son baiser, si tendre au milieu de ce monde de violence. Une chaleur intense coule dans mes veines. Il est mon assurance de ne pas être seul. Avec regret, je sens qu’il s’écarte. Son souffle me manque déjà, il est mon oxygène, et actuellement ma seule raison de me battre pour survivre. Max… Je plante mes yeux dans son regard si clair. Je n’y vois aucun doute.

- Je ne regrette rien, Nate…

Encore ces mots. Ils effacent cette stupeur et horreur que j’avais lues dans son regard quand il s’était réveillé et avait constaté ses gestes intimes sur moi. Ces quelques mots sont la promesse qu’il restera près de moi, pour moi. Je lui offre mon sourire et la certitude qu’il est important à mes yeux.

Max s’éloigne vers le MP qui s’était rapproché. Je sors la tête de mon refuge précaire et assiste ébahi à une joute entre Max et l’autorité militaire. Il s’est redressé, le menton volontaire et affirme toute son autorité. Ce qu’il dit me parvient étouffé par mes tympans malmenés, mais je comprends parfaitement ce qu’il dit et le risque qu’il prend. Et quand il envoie une beigne dans la mâchoire de l’autre, je ne peux m’empêcher de sourire et dois me retenir de pousser un cri de victoire.

- Provoque-moi encore, petite raclure…

Max rayonne, là il n’est pas un simple lieutenant mais général des armées. Il s’impose par la force et la volonté. Dieu qu’il est beau. Autour de nous, tout le monde s’est tût. Le MP fléchit rapidement et calme le jeu.

- Ce n’est rien, ce n’est rien… Dit celui qui vient de se manger le poing de Max.

Les tests que Max a dû passer doivent être concluants, car le MP semble se ranger à l’idée que je peux les aider. Il demande au médecin de me garder le temps nécessaire pour que je sois vraiment autonome pour marcher seul. Mon futur immédiat et à moyen terme semblent être assurés et cela grâce à l’intervention fracassante de Max. Je le regarde avec reconnaissance quand il revient vers moi.

- Pas d’église, pas de prière, pas d’attente… Tu es mon espoir, je n’ai pas besoin d’en savoir plus… Me dit-il en souriant.

- Tu viens de m’offrir un futur, lui réponds-je, reconnaissant.

Max s’est assis sur mon lit, je me suis redressé. Je me gratte la tête, le bandage me démange. Je dois avoir une tête de Caliméro. Je passe mes doigts sur ma barbe d’une semaine. Il faudrait que je me rase, puis je me souviens du coupe-chou posé sur la tablette de la salle de bain de Max. C’est encore un coup pour que je m’égorge avec ce truc ! Un problème à la fois. Il faut déjà que l’on sorte de cet hôpital. Une boule d’énergie poilue vient s’insérer entre nous. Frakir ! Le chien tient mon portefeuille dans sa gueule. La scène nous fait rire. Que c’est bon de retrouver un moment d’insouciance, comme la soirée passée à déguster le repas que j’avais préparé et l’alcool qui avait réchauffé nos réticences.

Mon cœur fait un bond quand j’aperçois mon téléphone portable glissé dans le portefeuille. Je prends rapidement les objets et les mets à l’abri dans ma poche. J’aimerai être honnête avec Max, mais au mieux il me prendra pour un fou, au pire je crée un paradoxe et peut-être change le cours de l’histoire…

Le lendemain, le MP revient et me donne une feuille d’affectation. Je suis étonné qu’avec si peu d’information fournie on me colle aux services de renseignement si facilement. J’avais lu une lueur d’intérêt quand j’avais affirmé parler le russe. Avec mon affectation, il y a aussi un papier pour un accès à un dortoir militaire. Max qui lit en même temps que moi, prend la feuille et la rend au MP disant que j’ai déjà un logement. Je le regarde, la bouche jouant au poisson rouge. Je balbutie un merci. Il tient sa promesse jusqu’au bout. Je ne le verrai pas dans la journée, mais savoir que je pourrai le retrouver le soir, lui qui est la seule chose de bien qui me soit arrivée depuis mon enlèvement.

Nous quittons l’hôpital l’après-midi même. Le médecin m’a confirmé que les poches de sang se sont résorbées après une nouvelle radio. En effet, j’ai moins mal à la tête. Pour mes tympans, c’est une question d’une ou deux semaines. Max a reçu aussi sa feuille de mission réactualisée. Il doit sécuriser le périmètre de la ville. L’infiltration des allemands a inquiété en haut lieu.

Nous prenons un bus pour rejoindre la maison de Max. Je pose ma joue contre la vitre et regarde la Tamise charrier des eaux d’un gris sombre. Je demande à Max où était passé Frakir. Il hausse les épaules, me disant qu’on le retrouvera certainement en rentrant. Je ne le questionne pas sur ce chien étrange, car poser des questions, en amènerait d’autres sur moi. Le chien nous attend effectivement sur le pas de la porte. Je m’écroule fatigué sur une chaise de la cuisine et pose ma feuille de mission sur la table.

- Bien je commence demain, j’espère que je vais assurer, dis-je. Et je ne sais pas comment te remercier pour ce que tu fais pour moi.

Max nous sert à boire après avoir rallumé le poêle à bois. Pendant qu’il s’affaire à ranger le désordre mis dans le salon lors de la bagarre avec les allemands, je jette les restes de notre repas qui a moisi. Le courant a été coupé, débranchant le frigo. J’en profite pour mettre de l’eau à chauffer pour le bain, je ne me ferais pas avoir une deuxième fois. Je regarde ma tête dans la glace qui est dans le hall… affreux ! J’enlève le bandage qui m’enserre la tête. J’ai du sang séché dans les oreilles. Le médecin m’a conseillé de garder la bouche ouverte lors des bombardements, pour éviter les dépressions brutales. Il nous a donné quelques médicaments, pour Max aussi.

- Tu veux te laver le premier ? Demandé-je à Max.

Je me gratte les joues, j’aimerai bien voir comment il s’y prend avec son coupe gorge. Je rêve soudain de mon quatre lames et sa grille de protection.




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Message  Max Corey Jeu 16 Avr 2015 - 12:49