Two girls, one plug (PV Tessa)
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Emma Frost- Messages : 378
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Re: Two girls, one plug (PV Tessa)
Emma Grace Frost…
Il n’y a que peu de personnes au monde qui peuvent me faire hésiter quand à la tenue que je dois porter lors d’une rencontre et elle en est. C’est tout autant flatteur pour elle que pour moi : pour elle car cela témoigne d’une appréhension que je n’ai que pour une élite extrêmement restreinte et pour moi car le fait que cette élite reconnaisse le besoin d’employer mes compétences prouve d’une reconnaissance dépassant le cadre des X-Men. Aider X-Team, X-Force voir les Protocoles Xavier ainsi que concevoir des programmes d’entrainement pour X-Gardiens est une preuve plus que suffisante à mon égo, indiscutablement, mais tous leurs membres restent de la famille. Les Hélions n’en sont pas, qu’importe les diverses collaborations entre nos organisations.
Je me suis plus d’une fois montrée traitresse envers les organisations « alliées » des X-Men, étant prête à espionner et renseigner sur des factions sans qu’un réel besoin s’en fasse sentir, mais si Young Force mérite d’être surveillée, on me l’a confirmé considérant la nécessité d’analyse de leur fonctionnement financier, l’Académie du Massachussetts n’avait jamais attirée mon attention outre mesure dans cette équation. Une erreur ? S’en serait fort déplaisant.
Rien d’irréparable cependant puisque, même si elle connait mon existence, c’est par l’intermédiaire de Charles Xavier que nous allons être introduites. J’ignore depuis combien de temps ils discutent mais, en bon visionnaire, il m’a surement faite venir bien avant que l’on ne réclame ma présence. Tout autant l’ancienne Reine Blanche du Club des Damnés que le Professeur X ne sont pas des personnes que l’on fait attendre ; pas même moi, même si j’apprécierai beaucoup. Question de rapport de force. Qu’on me convoque est une chose qui me déplait. Ce point passé, qu’on me convoque rapidement n’arrange rien. Hors donc, quand c’est pour rencontrer une collaboratrice à la tête de sa propre organisation… On en revient à la présentabilité par la tenue.
Le son des new-rocks intervient moins d’une seconde après que la communication mentale ait effleurée mon esprit et ait été acceptée par mon pare-feu mental, témoignant de mon avance qui reprend alors que je cesse de faire le pet dans le couloir. Ma main, gantée de noir, s’en va abaisser la poignée de la double-porte afin d’offrir l’occasion à son opposée, toute aussi gantée, de pousser de son plat. Alors que l’ouverture s’agrandit, mes pupilles s’élargissent afin d’analyser l’entièreté du décor puis se contractent sur les deux personnes présentes, balais parfaitement caché par les verres teintés en rouge de mes Cyberlunettes. Mon visage reste impassible et seules les mèches de mon carré court s’agitent légèrement à mon avance.
Ramenant mes mains contre moi, je chasse le bas de mon trench-coat gris afin de les ranger dans les poches de mon jeans slim noir. Un débardeur n’est peut-être pas la bonne tenue pour rencontrer une personne de la qualité sociale d’Emma Frost mais elle devra tant s’en contenter que du reste ; une pensée n’empêchant pas mon tour-de-cou, noir également, de s’agiter d’une déglutition.
Je pense être intimidée même si je n’identifie pas encore ce que je ressens, avantage me permettant de rester impassible alors que je me trouve dans la même pièce que deux poids lourds, tant aux niveaux de leurs influences que de leurs maitrises télépathiques. Je fais face calmement, m’arrêtant à distance convenable du bureau du professeur.
Professeur Xavier. Madame Frost.
Ses salutations s’accompagnent d’un simple signe de tête alors que je continue d’user de mes Cyberlunettes, n’éprouvant même pas l’intérêt de les délaisser pour venir jouer à mon tour sur le domaine de la télépathie. Emma Frost fait peut-être partie des rares personnes qui pourraient tromper mon pare-feu mais ce n’est pas dans son intérêt sous la surveillance de Xavier et si elle s’amuse à fleureter du côté des strates supérieures de mon esprit, elle s’heurtera au pare-feu suscité qui, non content de ne rien laisser entrer sans mon accord, ne laisse rien sortir non plus.
Je suis convaincue qu’Emma Frost est aussi dangereuse qu’une collaboration entre nous. Les X-Men me feront plus confiance que moi-même concernant ma moralité mais puisqu’ils restent mes exemples dans le domaine, me faire collaborer avec une personne bien plus en accord avec ma nature amorale est prendre le risque de voir celle-ci revenir au galop. Le Club des Damnés m’a toujours attirée par cette possibilité d’exprimer des parts de moi que je sais nocives dans un environnement comme celui des X-Men et si je n’ai jamais pu l’infiltrer, ma formation ayant prise trop de temps, Emma Frost est un reste non négligeable de cette organisation. Les Hélions et les X-Men n’ont pas les mêmes méthodes hors, toute X-Men que je sois, j’ai tendance à prendre nombre de liberté avec nos codes moraux et méthodologiques.
Physiquement, nombre de choses m’opposent à Emma Frost : malgré le gris de ma veste, le noir du reste de ma tenue s’oppose au blanc de la sienne tout autant que le noir de mes cheveux contraste avec le faux-blond des siens. Mais nous avons similaires yeux bleus, quand bien même les miens sont cachés derrières des verres teintés, et je fixe ceux de mon interlocutrice sans rien manifester de plus.
En quoi puis-je être utile ?
Tessa- Messages : 500
Date d'inscription : 14/07/2015
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Re: Two girls, one plug (PV Tessa)
Two girls, one plug
feat Lady Tessa
Emma orienta son siège vers la nouvelle venue, genoux croisés, puis de la pointe du pied, se fît lentement osciller de droite à gauche. Son index porté à sa bouche, elle scruta Sage, satisfaite de la voir plus ou moins comme elle l'avait imaginée.
Tenue sombre et sobre, simple et pratique, il était difficile de savoir si cette tenue devait cacher quelque chose ou en mettre en avant une autre. Les verres-écrans renvoyaient la lumière environnante, empêchant la Reine Blanche de sonder les yeux de la jeune femme comme elle pouvait sonder le reste de son corps. Elle décroisa ses jambes et s'avança sur son fauteuil pour montrer qu'elle allait prendre la parole, interrogeant rapidement le professeur.
« Charles, tu me permets de lui expliquer ? »
Après un rapide hochement de tête du père des Xmen, Emma prit une inspiration et croisa les mains devant elle.
« Lady Tessa, avant toute chose, c'est un plaisir de vous voir, j'espère que tous vos projets se voient aboutir. J'ai, pour ma part, un sujet de préoccupation que j'aimerais partager avec vous. Vous n'êtes pas sans savoir que j'ai eu quelques liens par le passé avec le Club des Damnés. »
Elle attendit de voir la réaction de Sage avant de reprendre.
« J'ai pris mes distances avant que ce groupe de dépasse les limites de l'acceptable, à mes yeux en tout cas. »
Un rapide coup d'oeil au Professeur Xavier indiqua qu'il y avait une information implicite dans cette phrase, mais Emma enchaîna sans consacrer plus à ce sujet qu'un bref instant de silence.
« Après son démentellement, j'ai fait en sorte de garder une surveillance de ses anciens membres. Etant anciennement au coeur du groupe, j'étais la plus à même de discerner les éléments potentiellement encore dangereux. Je soupçonne l'un d'eux de préparer son grand retour, hélas, mes sources seraient compromises par leur propre témoignage et je me retrouve sans preuve pour agir. »
Elle se pencha sur la malette à ses pieds et en sortit un protège document qu'elle ouvrit sur le bureau, révélant ce qui semblait être des plans architecturaux, ainsi que des photos de façades et des mails imprimés.
« Il y a cependant un moyen d'en obtenir. Ma, disons, cible utilise un serveur d'une de ses filiales pour stocker des informations confidentielles. Le problème est double : d'une, il n'existe aucun moyen de se connecter, directement, ou indirectement au serveur, qui est branché sur un réseau local séparé du réseau externe. De deux, les fichiers sont soumis à un système de cryptage qui se renouvelle toutes les minutes, et seul le portable du directeur possède le programme de décryptage correspondant. J'ai déjà essayé d'envoyer quelqu'un le récupérer, mais on parle ici d'une technologie de pointe : le programme se base sur des particules appariées entre le serveur et le portable. Pour décrypter les fichiers, il aurait fallu emporter une des deux particules, ce qui aurait été tout de suite remarqué. Ou alors, il aurait fallu rester sur place le temps de faire le téléchargement intégral des fichiers. »
Elle pointa du doigt le bureau du directeur sur le plan.
« Ce qui est quasiment impossible car le directeur a la consigne de garder son ordinateur toujours avec lui, si ce n'est pour s'absenter quelques minutes pour aller aux toilettes, ce qui nous a d'ailleurs permis de faire les observations qui ont mené aux conclusions que je suis en train de vous partager. »
Emma souleva le plan et en tira deux tickets en carton sur lesquels on pouvait clairement voir le drapeau du Wakanda, avec sa célèbre panthère noire sur fond jaune.
« Exception faite des événements prestigieux où il serait contraint de le laisser dans des vestiaires auxquels il n'a aucune confiance. Pour le premier de l'an, l'ambassade du Wakanda organise une soirée dont les fonds récoltés doivent être reversés aux associations d'aide aux orphelins de guerre. Tout le gratin newyorkais y sera. Il y aura donc un créneau de trois heures environ pour arriver sur les lieux, infiltrer le bâtiment, atteindre à la fois le portable du directeur et le serveur, créer une connexion, lancer le téléchargement des fichiers, les récupérer, puis revenir pour le feux d'artifice à minuit, et la série de photos qui nous servirons d'alibi en cas de suspicion. Il serait embarrassant que l'on prétende être à une soirée sans apparaître sur aucune image. »
La Reine Blanche esquissa un petit sourire en regardant Lady Tessa. Elle espérait avoir suscité sa curiosité et que sa motivation serait un argument supplémentaire pour faire fléchir le professeur Xavier.
« Autant je pourrais me débrouiller pour passer inaperçue auprès des gardes, autant les caméras de surveillance vont me poser un problème plus important. C'est pour cela que j'ai besoin de vos compétences, pour les caméras, et probablement pour accélérer l'infiltration sur le réseau informatique. Est-ce que vous vous en sentez capable ? »
Même si elle était persuadé d'avoir fait tout son possible pour apâter Sage, Emma eût quelques instant des doutes. Peut-être la jeune femme ne recherchait pas le défi. Peut-être qu'elle ne serait pas convaincue par la nécessité d'intervenir. Ou peut-être tout simplement ne faisait-elle pas confiance à la Reine Blanche. Qui lui en voudrait ? Emma avait un passé plus ou moins obscur et était bien consciente qu'elle ne pourrait pas laver totalement cette tâche. Elle se mordit légèrement la lèvre inférieure à cette idée, le regard figé sur la seule qui, à sa connaissance, pouvait l'aider?
Tenue sombre et sobre, simple et pratique, il était difficile de savoir si cette tenue devait cacher quelque chose ou en mettre en avant une autre. Les verres-écrans renvoyaient la lumière environnante, empêchant la Reine Blanche de sonder les yeux de la jeune femme comme elle pouvait sonder le reste de son corps. Elle décroisa ses jambes et s'avança sur son fauteuil pour montrer qu'elle allait prendre la parole, interrogeant rapidement le professeur.
« Charles, tu me permets de lui expliquer ? »
Après un rapide hochement de tête du père des Xmen, Emma prit une inspiration et croisa les mains devant elle.
« Lady Tessa, avant toute chose, c'est un plaisir de vous voir, j'espère que tous vos projets se voient aboutir. J'ai, pour ma part, un sujet de préoccupation que j'aimerais partager avec vous. Vous n'êtes pas sans savoir que j'ai eu quelques liens par le passé avec le Club des Damnés. »
Elle attendit de voir la réaction de Sage avant de reprendre.
« J'ai pris mes distances avant que ce groupe de dépasse les limites de l'acceptable, à mes yeux en tout cas. »
Un rapide coup d'oeil au Professeur Xavier indiqua qu'il y avait une information implicite dans cette phrase, mais Emma enchaîna sans consacrer plus à ce sujet qu'un bref instant de silence.
« Après son démentellement, j'ai fait en sorte de garder une surveillance de ses anciens membres. Etant anciennement au coeur du groupe, j'étais la plus à même de discerner les éléments potentiellement encore dangereux. Je soupçonne l'un d'eux de préparer son grand retour, hélas, mes sources seraient compromises par leur propre témoignage et je me retrouve sans preuve pour agir. »
Elle se pencha sur la malette à ses pieds et en sortit un protège document qu'elle ouvrit sur le bureau, révélant ce qui semblait être des plans architecturaux, ainsi que des photos de façades et des mails imprimés.
« Il y a cependant un moyen d'en obtenir. Ma, disons, cible utilise un serveur d'une de ses filiales pour stocker des informations confidentielles. Le problème est double : d'une, il n'existe aucun moyen de se connecter, directement, ou indirectement au serveur, qui est branché sur un réseau local séparé du réseau externe. De deux, les fichiers sont soumis à un système de cryptage qui se renouvelle toutes les minutes, et seul le portable du directeur possède le programme de décryptage correspondant. J'ai déjà essayé d'envoyer quelqu'un le récupérer, mais on parle ici d'une technologie de pointe : le programme se base sur des particules appariées entre le serveur et le portable. Pour décrypter les fichiers, il aurait fallu emporter une des deux particules, ce qui aurait été tout de suite remarqué. Ou alors, il aurait fallu rester sur place le temps de faire le téléchargement intégral des fichiers. »
Elle pointa du doigt le bureau du directeur sur le plan.
« Ce qui est quasiment impossible car le directeur a la consigne de garder son ordinateur toujours avec lui, si ce n'est pour s'absenter quelques minutes pour aller aux toilettes, ce qui nous a d'ailleurs permis de faire les observations qui ont mené aux conclusions que je suis en train de vous partager. »
Emma souleva le plan et en tira deux tickets en carton sur lesquels on pouvait clairement voir le drapeau du Wakanda, avec sa célèbre panthère noire sur fond jaune.
« Exception faite des événements prestigieux où il serait contraint de le laisser dans des vestiaires auxquels il n'a aucune confiance. Pour le premier de l'an, l'ambassade du Wakanda organise une soirée dont les fonds récoltés doivent être reversés aux associations d'aide aux orphelins de guerre. Tout le gratin newyorkais y sera. Il y aura donc un créneau de trois heures environ pour arriver sur les lieux, infiltrer le bâtiment, atteindre à la fois le portable du directeur et le serveur, créer une connexion, lancer le téléchargement des fichiers, les récupérer, puis revenir pour le feux d'artifice à minuit, et la série de photos qui nous servirons d'alibi en cas de suspicion. Il serait embarrassant que l'on prétende être à une soirée sans apparaître sur aucune image. »
La Reine Blanche esquissa un petit sourire en regardant Lady Tessa. Elle espérait avoir suscité sa curiosité et que sa motivation serait un argument supplémentaire pour faire fléchir le professeur Xavier.
« Autant je pourrais me débrouiller pour passer inaperçue auprès des gardes, autant les caméras de surveillance vont me poser un problème plus important. C'est pour cela que j'ai besoin de vos compétences, pour les caméras, et probablement pour accélérer l'infiltration sur le réseau informatique. Est-ce que vous vous en sentez capable ? »
Même si elle était persuadé d'avoir fait tout son possible pour apâter Sage, Emma eût quelques instant des doutes. Peut-être la jeune femme ne recherchait pas le défi. Peut-être qu'elle ne serait pas convaincue par la nécessité d'intervenir. Ou peut-être tout simplement ne faisait-elle pas confiance à la Reine Blanche. Qui lui en voudrait ? Emma avait un passé plus ou moins obscur et était bien consciente qu'elle ne pourrait pas laver totalement cette tâche. Elle se mordit légèrement la lèvre inférieure à cette idée, le regard figé sur la seule qui, à sa connaissance, pouvait l'aider?
Emma Frost- Messages : 378
Date d'inscription : 10/09/2015
Localisation : Boston
Re: Two girls, one plug (PV Tessa)
L’intérêt joueur d’Emma Frost à mon égard ne m’échappe pas plus que cette interdiction de parler qu’elle s’impose seule d’un index en révolver. Son aise disparait lorsqu’elle s’apprête à prendre l’initiative mais elle n’en oublie pas qui est le maitre ici, demandant donc la permission. J’écoute en silence, pour ma part.
L’emploi du Lady est rare et tout sauf innocent, une ironie lorsqu’on en connait l’origine. Je le note tout de même comme la politesse, plus poussée encore que la mienne, qu’il est. Le souhait est réciproque et laisse une once d’interrogation quand à sa connaissance des éventuels projets dont elle parle mais tout ceci n’est qu’accessoire et elle le signifie la phrase suivante. Le fait de voir une personne de la qualité d’Emma Frost me prendre dans le sens du poil est satisfaisant mais je passe là l’orgueil bien sensible pour rester concentrée sur ce qui importe réellement.
Je sais pour son allégeance au Club des Damnés et laisse cette information filer sur moi sans y réagir, attendant simplement la véritable préoccupation évoquée l’instant précédent ; préoccupation liée au Club, visiblement, mais cela n’est pas une surprise. La prise de distance avant de dépasser les limites de l’acceptable est quelque chose d’important à considérer, confirmant nombre de théorie sur Emma Frost, mais c’est son coup d’œil qui est le plus important.
Charles Xavier prendra le sous-entendu avec son optimisme habituel, sans doute guidé par sa foi en l’Humanité, mais ce n’est pas m’ont cas et j’y perçois clairement l’information à double-tranchant. Ni les objectifs ni les méthodes d’Emma Frost n’ont changé depuis son départ du Club, simplement que celui-ci était devenu inadéquat. Et cet évènement pourrait se reproduire avec les X-Men, manifestement.
Les informations sont analysées plus vite qu’elles me sont fournies, me laissant loisir de poursuivre mes activités en simultanée. La surveillance en fait partie et, même si je ne suis pas particulièrement attachée aux survivants d’un groupe vaincu, le temps nécessaire à retrouver des traces comme celles évoquées par mon interlocutrice se compte en secondes. Et en hacking de données bancaires et sécuritaires de certains lieux stratégiques.
Le problème d’Emma Frost laisse un petit sourire déformer le coin de mes lèvres, disparaissant aussi vite qu’il est venu alors que je m’interroge un instant sur sa nature ; elle n’importe pas réellement, cependant. L’action de mon interlocutrice et les informations qu’elle est disposée à nous révéler le sont bien plus, me conduisant à avancer jusqu’au bureau d’un pas mesuré mais toujours martelé du même son.
Me servant dans le porte document, j’accorde une seconde d’attention à chaque feuille de papier ; c’est suffisant tant à la mémoriser qu’à la relayer, le tout ce faisant avec une fluidité parfaite et professionnelle. Les paroles sont écoutées simultanément à la mise au point d’une solution, l’équation intégrant les nouvelles données à chaque fois qu’elles lui sont entièrement données sans pour autant que j’en perde la solution. D’un autre côté, je pense être ladite solution.
Je laisse Emma Frost terminer en ramenant mes mains dans mes poches, en ayant fini bien avant elle. Et c’est parfaitement volontaire que, ceci fait, je m’en vais me placer un pas en retrait au côté de Charles Xavier. Mon allégeance reste marquée.
Mes yeux se baissent un instant vers les tickets d’invitation sans que mon visage ne suive le mouvement, tout reprenant sa place la seconde suivante alors que je considère l’ouverture que cela offre comme le raisonnement de celle qui escompte que nous l’exploitions. Le sourire qui suit son développement, tout mesuré qu’il soit, me laisse perplexe ; j’ai des probabilités concernant sa signification et en conclu que nous sommes simplement là où elle le souhaite. La conclusion s’en vient me le confirmer.
J’en suis capable.
Ma réponse est simple et directe, j’énonce un fait tel que je l’ai perçu. Et cela accompli, je marque un silence. Un silence pour le doute, pour que les pensées s’emballent et que mes invisibles yeux rouges continuent de percer Emma Frost afin de déduire des choses sur elle-même qu’assurément elle ignore. Prenant une grande inspiration, je m’apprête à faire un exposé impliquant une écoute de ma propre voix bien trop longue à mon gout ; c’est néanmoins nécessaire.
D’après mes estimations, votre opération peut s’accomplir en vingt minutes. Néanmoins il faut être certain que la particule d’identification se trouve bien dans l’ordinateur, s’ils la transportent dans un disque dur externe les choses deviendront impossibles. Ils utilisent un système de chiffrement asymétrique, la particule de cryptage du serveur ne permettra pas le décryptage des données qu’il contient et les deux particules ne sont mathématiquement pas liées ; impossible donc de déduire celle de décryptage à partir de celle de cryptage. Néanmoins, une fois la « clé » obtenue, je peux remplacer l’ordinateur tant pour la traduction que pour le transfert des données ; s’il m’est impossible de savoir avec certitude le nombre de secondes que prendra la première, le second devrait être instantané. De plus, je suis en mesure de me connecter au serveur sans laisser de trace informatique de l’opération sur leur réseau.
Lorsque l’on fait une ânerie sur un ordinateur, toujours effacer les commandes employées pour la faire afin de ne pas être découvert rétroactivement ; ou autrement dit, quand on va sur un site porno on efface non seulement l’historique mais également les cookies de son ordinateur. Malgré l’envie de croiser les bras à cette pensée, je m’en abstiens : ce serait une trop grande marque de ce qui se passe dans mon esprit.
Je me permets un nouveau silence, ayant parlé 4,83fois plus qu’il ne m’est habituel dans le laps de temps donné. Prenant une inspiration nasale, je tourne un instant le visage vers celui de Charles Xavier. Ma question silencieuse est aussi simple qu’elle peut sembler incongrue pour toute personne ne me connaissant pas : est-il certain d’avoir bien placée sa confiance ?
Je ferme les yeux et retourne le visage vers Emma Frost, la fixant à nouveau.
Je n’appartiens pas au gratin newyorkais. Ma présence a vos cotés serait plus suspecte qu’autre chose et trop de personnes connaissent déjà mon existence.
Je ne peux cacher l’ambivalent sentiment que cela me procure. D’un côté, cette « célébrité » et la reconnaissance de mes compétences renforce mon estime de moi teintée d’arrogance. De l’autre, je sais très bien que je dois rester au mieux secrète pour être au plus efficace. Il suffit de regarder James Bond : être l’espion le plus connu au monde en fait plus un homme d’action qu’un homme de l’ombre ; hors l’espionne s’infiltrant à coup de séduction et de poings c’est RIP, pas moi. Ma définition de l’infiltration est plus discrète, à n’en point douter.
Vous vous assurerez qu’on vous voit afin de disposer de votre alibi, pour ma part je m’assurerai qu’on ne me voit pas.
Quittant la suite de Charles Xavier, je franchis à nouveau la frontière représentée par son bureau pour me placer au côté d’Emma Frost, face à celle-ci.
L’ouverture est de trois heures, ils en seront probablement aussi conscient que vous. Du fait, retrouvons-nous sur place vers 10 P.M. ; en une heure, leur attention aura eue le temps de redescendre et vous aurez pu profiter de la première partie de soirée.
Sortant les mains des poches, je place mes bras le long de mon corps en marquant une pause orale.
Ensuite, un entre par effraction et on récupère les données. On prend trois fois le temps à l’opération à cause des complications et vous êtes repartie vers 11 P.M. pour la soirée.
Ce qui, pour ma part, me permettra d’effectuer le projet du nouvel an déjà prévu avec le groupe geek d’Agnees. Cette réussite étant en lien avec l’espérance énoncée par Emma Frost quand à l’aboutissement de mes projets, cette dernière ne devrait pas y voir d’inconvénient ; pour peu qu’elle soit jamais au courant.
Enfin, je conserverai une copie de ces données pour alimenter notre base de données et vous demanderai de nous tenir au courant des suites de l’affaire même si notre présence n’y est pas requise.
Avançant ma main gantée à mi-chemin entre Emma Frost et moi-même, je conclus.
Sommes-nous en accord ?
Tessa- Messages : 500
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Re: Two girls, one plug (PV Tessa)
Two girls, one plug
feat Lady Tessa
Ce qui est déroutant quand on discute avec Sage, c'est cette constante impression d'être en communication avec un ordinateur tellement ses mots sont rationnels et structurés, presque vidés de toute poésie, au point qu'Emma ne s'étonnerait même pas d'obtenir pour réponse une erreur 404 ou un java.NullPointerException(). Ceci dit, il faut reconnaître que la petite a du talent et même si elle ne le ferait jamais publiquement, Emma devait admettre intérieurement que Lady Tessa avait effectué en quelques secondes les recherches et les déductions qui auraient pris plusieurs heures à la Reine Blanche. Elle esquissa un petit sourire de satisfaction, puisqu'indirectement ce succès était le sien, de par le fait que son choix d'allié s'était porté sur cette jeune prodige.
Emma ne put se retenir d'applaudir à la fin de l'analyse technique du problème. Il était évident que Sage venait de faire le tour complet de la question, et qu'un tel entrain dénotait d'un intérêt qui pèserait lourd sur la balance au moment où le Professeur Xavier devrait donner son accord.
« Cet arrangement me convient. La lumière pour moi et l'ombre pour vous. Chacune dans son élément. Je me fais voir et vous rejoins. Je passerai sur les photos, je saluerai les bonnes personnes, et avec un peu d'astuce, je pourrai convaincre certains de m'avoir aussi vue pendant mon absence. »
Le problème de l'excellence, c'est qu'elle peut aussi jouer contre soi. Emma était mal à l'aise du fait que sa collaboratrice tienne à ce que les données passent par elle, et à en conserver une copie. Tout ne serait pas forcément exploitable, mais il n'était pas à exclure que les Xmen mènent leurs propres actions de leur côté. De ce qu'elle savait, il n'y avait pas vraiment de risque puisque les infos principales seraient des mouvements financiers sur des comptes offshore. Après analyse, il serait possible d'en tirer une trace de financements d'activités dangereuses pour les mutants, ou pour l'humanité en général, mais peut-être aussi d'anticiper des actions boursières, qui pourraient se traduire à la fois comme des opportunités de porter un coup à ces investisseurs, mais aussi de faire l'acquisition de certaines de ces entreprises. Légalement, on aurait pu parler de délit d'initier, mais Sage venait de le dire : rien ne permettrait de savoir que ces informations auraient été détournées.
Emma s'approcha de Lady Tessa, en lui tendant la main.
« Cet arrangement me convient. »
Se tournant vers le Professeur Xavier, elle attendit un signe quelconque de sa part, et ce dernier, fidèle à lui-même, resta fermé, ne laissant rien paraître. Il allait probablement discuter avec Sage avant de se prononcer, et seulement à ce moment, ferait-il connaître sa décision à la Reine Blanche. Pour sa part, son action était terminée, son coup était joué.
« Charles, je présume que nous reprendrons contact bientôt. Je vous souhaite donc à tous les deux une bonne journée. »
Elle se dirigea vers la sortie, et franchit la porte avec de légèrement se retourner, pour déposer un dernier regard sur le Professeur.
« Il ne s'agit ne des Hellions, ni des Xmen, Charles, il s'agit de notre avenir à tous. »
Fermant la porte derrière elle, Emma s'engagea dans le couloir, laissant claquer ses talons sur les lattes du plancher. Leur télépathie pourrait le leur indiquer, mais elle tenait à ce qu'ils entendent qu'elle s'éloignait, afin qu'ils comprennent qu'ils avaient tout loisir de discuter entre eux, seul à seul.
Emma ne put se retenir d'applaudir à la fin de l'analyse technique du problème. Il était évident que Sage venait de faire le tour complet de la question, et qu'un tel entrain dénotait d'un intérêt qui pèserait lourd sur la balance au moment où le Professeur Xavier devrait donner son accord.
« Cet arrangement me convient. La lumière pour moi et l'ombre pour vous. Chacune dans son élément. Je me fais voir et vous rejoins. Je passerai sur les photos, je saluerai les bonnes personnes, et avec un peu d'astuce, je pourrai convaincre certains de m'avoir aussi vue pendant mon absence. »
Le problème de l'excellence, c'est qu'elle peut aussi jouer contre soi. Emma était mal à l'aise du fait que sa collaboratrice tienne à ce que les données passent par elle, et à en conserver une copie. Tout ne serait pas forcément exploitable, mais il n'était pas à exclure que les Xmen mènent leurs propres actions de leur côté. De ce qu'elle savait, il n'y avait pas vraiment de risque puisque les infos principales seraient des mouvements financiers sur des comptes offshore. Après analyse, il serait possible d'en tirer une trace de financements d'activités dangereuses pour les mutants, ou pour l'humanité en général, mais peut-être aussi d'anticiper des actions boursières, qui pourraient se traduire à la fois comme des opportunités de porter un coup à ces investisseurs, mais aussi de faire l'acquisition de certaines de ces entreprises. Légalement, on aurait pu parler de délit d'initier, mais Sage venait de le dire : rien ne permettrait de savoir que ces informations auraient été détournées.
Emma s'approcha de Lady Tessa, en lui tendant la main.
« Cet arrangement me convient. »
Se tournant vers le Professeur Xavier, elle attendit un signe quelconque de sa part, et ce dernier, fidèle à lui-même, resta fermé, ne laissant rien paraître. Il allait probablement discuter avec Sage avant de se prononcer, et seulement à ce moment, ferait-il connaître sa décision à la Reine Blanche. Pour sa part, son action était terminée, son coup était joué.
« Charles, je présume que nous reprendrons contact bientôt. Je vous souhaite donc à tous les deux une bonne journée. »
Elle se dirigea vers la sortie, et franchit la porte avec de légèrement se retourner, pour déposer un dernier regard sur le Professeur.
« Il ne s'agit ne des Hellions, ni des Xmen, Charles, il s'agit de notre avenir à tous. »
Fermant la porte derrière elle, Emma s'engagea dans le couloir, laissant claquer ses talons sur les lattes du plancher. Leur télépathie pourrait le leur indiquer, mais elle tenait à ce qu'ils entendent qu'elle s'éloignait, afin qu'ils comprennent qu'ils avaient tout loisir de discuter entre eux, seul à seul.
Emma Frost- Messages : 378
Date d'inscription : 10/09/2015
Localisation : Boston
Re: Two girls, one plug (PV Tessa)
Si le sourire d’Emma Frost ne me surprend pas, son applaudissement est déjà plus incongru. Il y a un grand nombre d’interprétations possibles à ce geste et je ne m’arrête nullement à celle le limitant à féliciter mes capacités car les choses sont assurément plus complexes considérant l’esprit qui me fait face. Il n’est cependant pas question de s’arrêter sur ce geste-là, la Reine Blanche reprenant la parole pour me confirmer son accord à ma proposition tout autant que sous-entendre une utilisation non-éthique de la télépathie qui me plait autant qu’elle doit déplaire au Professeur ; et me conduit donc à alimenter ma supposition sur la dangerosité de me placer au côté de mon interlocutrice.
Je doute bien plus de moi que mes pairs ne le font mais tant que je leur reste loyale cela ira ; le problème étant que je me sais à la portée d’influences extérieures moins pures que celles des X-Men. Emma Frost en est une, même si elle semble éprouver de la difficulté face à mon intérêt pour l’ensemble de l’affaire et, conséquemment, la confiance limitée doublée d’intrusivité dont je fais preuve. Les informations sont ma spécialité et plus je peux en obtenir, mieux c’est.
La poignée de main entre la Reine Blanche et Sage conduit à une conclusion déjà eue d’avance par les deux partis, une chose amusante quand on sait que c’est un troisième qui a le dernier mot et ma vis-à-vis se tourne vers Charles Xavier pour signifier qu’elle ne l’oublie pas. Mais elle s’en retourne alors plutôt que de plaider de nouveau sa cause, une sortie stratégique prévisible mais tout aussi efficace : à quoi bon s’entêter puisqu’elle a conclue le marché avec moi ? Emma n’a pas à attendre la permission du Professeur X, simplement de savoir s’il s’oppose ou nous à notre opération. Car nous sommes dans le même camp et c’est là qu’elle s’est montrée brillante. Cela me plait, indiscutablement, et tout le problème est là.
La dernière précision avant qu’elle se retire trahi son appréhension et la résistance de Xavier face à son plan ; une résistance que je n’ai pas réussie à manifester pour ma part. Il me manque l’expérience, quand bien même j’ai la compréhension. Je ne considère cependant pas cela comme une erreur, simplement me suis-je prêté au jeu tout en y retirant plus que ce que notre partenaire, le notre désignant cette fois Xavier et moi, était prête à donner à son arrivée. Tout le monde a eu ce qu’il voulait, en somme, et nous considérerons tous cela comme une victoire.
J’écoute Emma Frost s’éloigner au son de ses pas sans regarder ni la porte par laquelle elle est partie ni le Professeur qui se trouve à son opposé. Mon visage fixe le vide alors que mes yeux accordent toute l’importance aux fenêtres informatiques de mes Cyberlunettes.
Vous m’avez toujours plus fait confiance que je ne me fais confiance moi-même.
Constatation simple épargnant toute évaluation de qui a raison et tord dans ce choix ; encore une fois, ce qui me font confiance le font à leurs risques et périls tandis que je garde une grande méfiance envers ce que je suis capable de faire. Mais c’est peut-être parce que j’ai cette méfiance que les autres se permettent de ne pas l’avoir. Le problème de la confiance est qu’on la donne sans savoir comment elle sera employée.
Mais vous n’avez jamais pris le risque de me faire côtoyer du HellFire, que cela soit le Club, le Culte ou les Hellions.
Pourtant, j’en avais l’envie durant ma formation : un milieu dans lequel ma nature aurait été un atout et non pas une faille, cela m’aurait permis de me laisser aller et de me sentir à ma place. D’où que cela fut évité, je le comprends parfaitement.
Je tourne mes verres rouges vers le Professeur X.
***
La décélération de la moto se termine par un léger bruit de frein afin d’en arrêter les roues sur la place de parking sans histoire. Le bruit des news rock se fait entendre de part et d’autre du véhicule puis le phare avant s’éteint, laissant les lumières de la ville continuer d’éclairer tout autour. Allongeant le buste sur la moto, je brise la position de califourchon pour descendre tout en retirant les clés du contact. Mes deux news rock sanglant mes mollets se retrouvent du même coté de l’engin, toutes deux possédant un étui d’un couteau de combat à poignée isolante, et ne tardent pas à être frôlées par mon cache-poussière long, lequel descends jusqu’aux chevilles. C’est dans l’une de ses poches intérieures que finissent les clés, une fois que je me suis ôtée du casque de moto et l’ai rangé dans le top-case, et d’une autre que sortent les Cyberlunettes qui s’en viennent recouvrir mes yeux comme de norme. Portant mes mains à mes hanches, je les pose un peu au-dessous des holster de flan du corset qui couvre ma combinaison de molécules instables noires, laquelle m’enserre la gorge en un tour de cou ceinturé et descend jusque sous mes bottes avec deux holsters de cuisse ; deux holster porteurs de Walther P99 modifiés, à l’inverse de ceux de flanc suscités qui contiennent des Beretta 92 modifiés également.Prenant une inspiration nasale, je romps ma pause pour entreprendre d’avancer alors même que mon esprit s’en va à l’encontre des pare-feux du NYPD protégeant l’accès au réseau de vidéosurveillance de New York City. Les écrans des Cyberlunettes ne tardent pas à m’afficher nombre de petites fenêtres vidéo aux alentours du bâtiment m’intéressant alors même que je me dirige vers lui de manière à y être à l’heure dite. A côté de cela, diverses fenêtres de chats s’ouvrent également, l’une d’elle me rappelant au bon souvenir d’une Agnees fortement contrariée que je l’ai laissée se démerder seule avec nos invités une heure à peine après le début de la soirée de nouvel an ; soirée à laquelle nombre d’X-Women étaient invitées d’ailleurs, qu’il s’agisse d’Anna, de Riley, de Laura ou de Caroline. Toutes m’excuseront de mon absence et ne s’interrogeront pas forcément sur la nature de celle-ci mais Agnees me fera sentir le roussi d’avoir ainsi proposé à des personnes m’étant proches et ne s’entendant pas forcément entre elles pour finalement lui laisser gérer cela. Mais comme elle devrait mettre cela sur le compte de mon incapacité à accepter la responsabilité personnelle, les choses iront.
Arrivée à une rue de l’immeuble m’intéressant, je réorganise mon esprit afin de faire appel à ma télépathie et use de mon sens psychique pour reconnaitre le terrain. Je perçois un nombre assez important de formes de vie à l’intérieur du bâtiment, mon esprit les classifiant fonction de leurs espèces et différences, et cherche également la présence d’Emma Frost même s’il est une probabilité pour que celle-ci ait déjà dissimulé son esprit. Qu’importe, je suis au lieu de rendez-vous à l’heure du rendez-vous et j’ai tôt fait d’alterner encore mes pouvoirs psychiques afin de repasser en Cyberpathie, me connectant à leur réseau afin d’en pirater les caméras de surveillance à nouveau.
Il y a une dizaine d’hommes du service de sécurité par étage, avec un contrôle centralisé au premier et un réseau de caméra couvrant la totalité des couloirs mais restant à l’extérieur de salles fermées.
En croisant les informations de mon sens psychique avec celels perçues par les caméras et les données du dossier que m’a montré Emma lors de notre briefing, je suis en mesure de déduire beaucoup d’informations et lui donne celle-ci dès que je la perçois approcher, passant outre la politesse.
Nous avons environ 90% d’humains et le reste réparti entre mutants et mutés. 20% du personnel doit pouvoir représenter une menace.
Les esprits doivent avoir commencés à se relâcher après l’heure de vulnérabilité passée sans incident. Nous n’avons donc qu’à continuer d’ébaucher les axes principaux de notre plan pour intervenir.
Les escaliers d’évacuation conduisent jusqu’au toit mais sont surveillés mécaniquement, ils sont une approche envisageable.
Les poches internes de mon cache-poussière contiennent plus que des rangements à clés et à lunettes, outre des chargeurs supplémentaires pour mes armes il s’y trouve un certain nombre d’objets utilitaires allant d’une petite gourde à des cachets d’antidouleurs et des compresses. Je suis prévoyante mais le grappin mécanique ne fait pas parti de ma panoplie et celle-ci est suffisante à ce que je sonne à chaque portique de sécurité que je franchirai.
Je laisse le dernier mot à Emma pour une simple raison : c’est sa mission. Elle doit s’occuper des esprits organiques, je m’occupe des esprits numériques, on se retrouve toutes les deux dans la merde quand on tombe sur des mélanges des deux ou des immunités à l’un ou à l’autre. J’ai déjà des contremesures de prêtes mais pas l’intention d’imposer quoi que ce soit. Considérons que je tente d’améliorer mon travail d’équipe.
Tessa- Messages : 500
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Re: Two girls, one plug (PV Tessa)
Two girls, one plug
feat Lady Tessa
« Oui, effectivement, c'est un réel plaisir, et c'est avec joie que j'apprécierais de reprendre cette discussion un autre jour autour d'un verre. »
Certainement pas. S'il y a bien une chose que la Reine Blanche n'aime pas, c'est discuter avec Damian Spronfield, un être d'une misogynie affligeante de stupidité. Dans son esprit, deux personnes de sexe différent sont forcément fondamentalement différents et donc pour respecter cette soit-disant différence naturelle, leurs droits et devoirs devraient être différents aussi. Son principal argument était le fait que les hommes étaient en moyenne plus forts physiquement que les femmes, et quand Emma avait voulu précisé que d'une part c'était une tendance générale et qu'elle ne pouvait être appliquée aux individus et que d'autre part, l'apparition des mutants remettait en cause ces hypothèses, puisque certaines mutantes avaient la force d'écraser deux cents hommes rien qu'avec l'index, il s'était contenté d'expliquer que l'on ne discutait plus de choses naturelles et donc, que les mutants n'étaient pas à comparer aux humains. En comité plus restreint, Emma aurait peut-être pris le temps de lui expliquer que rien n'était contre-nature chez les mutants, puisque justement, personne ne savait comment en fabriquer artificiellement. En comité encore plus restreint, elle lui aurait bien envoyé une série de coups dont elle avait le secret pour illustrer qu'une femme pouvait de toute façon battre un homme sans faire appel à aucun pouvoir mutant. Mais là, au milieu de l'ambassade du Wakanda, elle préférait sourire et laisser s'épandre la stupidité de cet homme sur le marbre. De toute façon les personnes suffisamment intelligente seraient tout aussi dépitées qu'elle, et celles moins intelligentes partageaient probablement sa malsaine opinion.
Il était de toute façon l'heure pour elle de s'éclipser discrètement par la porte arrière de l'ambassade. Elle se faufila dans les couloirs jusqu'à la cuisine où elle récupéra le sac qu'elle avait confié plus tôt dans la semaine à une employée de l'ambassade. Elle l'avait simplement convaincue télépathiquement de récupérer ce sac inconnu à côté d'elle dans le métro, et de le déposer ici avant de le confier aux objets trouvés. C'était la décision la plus logique puisque dans son esprit, sous l'influence télépathique d'Emma, elle n'arrivait plus à trouver la moindre seconde pour faire cela avant la réception du premier de l'an. Personne, parmi le personnel, ne prêtait attention à la présence de cette invitée ici, et pour cause : ils ne la considéraient, à cet instant, que comme un détail insignifiant de la scène, sans aucune importance, au point que leur raison l'évacuait avant même de lui offrir un concept pour penser cette présence.
Son sac à la main, elle sortit par derrière, et progressa dans une ruelle où elle arrêta un taxi. Pendant tout le trajet, le conducteur était persuadé d'avoir derrière lui un homme d'âge mûr, concentré sur son téléphone et répondant frénétiquement à des messages qui n'avaient pas l'air de lui plaire. De son côté, la Reine Blanche enlevait sa robe de soirée et la remplaçait par une tenue plus souple, plus légère mais toujours aussi blanche. On aurait pu penser qu'il était stupide de tenter une infiltration avec une couleur aussi voyante, mais dans l'esprit d'Emma, la situation était simple : soit elle rencontrait des non-télépathes ou des mauvais télépathes qui ne la verraient même pas, soit elle allait rencontrer de bons télépathes, auquel cas ils n'auraient même pas besoin de leur vue pour la repérer. Qu'importe donc la couleur de ses vêtements, et tant qu'à faire, autant être habillée avec style et distinction, on n'a qu'une seule occasion de faire un bonne première impression. Elle aurait voulu mettre des objets plus utiles dans sa ceinture, mais le sac aurait sonné lors du passage des contrôles de l'ambassade, il lui avait donc fallu opter pour de simples vêtements, et tant pis pour les armes et gadgets.
* Déposez-moi là. Ensuite, vous allez faire un tour dans New York avec toujours la conviction d'avoir la même personne à l'arrière, et vous reviendrez à 11h précise, ici même. *
L'ordre était télépathique, car désormais, il faudrait faire preuve de prudence, tout pouvait s'entendre, du moins jusqu'à ce qu'elle ait rejoint Sage, qui, elle en était sûr, avait la capacité d'effacer leur présence de tout observateur électronique. Hésitant entre se protéger d'une détection télépathique, et rechercher sa collaboratrice, Emma finît par dissimuler sa présence du plan astral, par prudence. Elle a tout juste le temps de faire la distance qui la sépare du point de rendez-vous pour voir apparaître dans la nuit, la silhouette encore plus sombre de Sage. C'est avec un sourire non feint qu'elle accueille sa présence pour cette mission. Sage est intelligente et méthodique, elle ferait un psychopathe parfait, mais en l'occurrence, ses analyses sont précieuses.
« On pourrait repérer les télépathes par une très légère suggestion de lassitude et de fatigue, comme un baillement par exemple. Leurs protections devraient bloquer cet effleurement de leur psyché. Peut-être qu'en observant les images des caméras de sécurité, vous seriez à même de déterminer qui résiste à cette suggestion et qui ne résiste pas. Un baillement devrait être assez discret pour ne pas évoquer les soupçons. Qu'en pensez-vous ? »
Si Sage est d'accord, ce genre de test ne devrait prendre que quelques minutes, amputant certes leur marge de temps pour exécuter la mission, mais évitant de se retrouver des nues quand un télépathe repèrera leur présence. Pour ce qui est de l'approche, Emma reconnut l'idée de sa collaboratrice comme étant la meilleure.
« Le toit me semble le meilleur accès pour autant que vous pouvez neutraliser ou tromper les caméras de surveillance. Ces escaliers sont-ils hauts ? Peut-être que l'une de nous peut passer en grimpant sur l'autre puis libérer une échelle escamotable pour permettre à l'autre de la rejoindre. »
Alors qu'elle prononçait ces mots, Emma se dirigeait vers le bâtiment en question. Effectivement les escaliers d'évacuation étaient accessibles, mais hauts, puisqu'ils ne commençaient qu'au premier étage.
« Quelles sont vos préférences ? Dessus ou dessous ? »
Certainement pas. S'il y a bien une chose que la Reine Blanche n'aime pas, c'est discuter avec Damian Spronfield, un être d'une misogynie affligeante de stupidité. Dans son esprit, deux personnes de sexe différent sont forcément fondamentalement différents et donc pour respecter cette soit-disant différence naturelle, leurs droits et devoirs devraient être différents aussi. Son principal argument était le fait que les hommes étaient en moyenne plus forts physiquement que les femmes, et quand Emma avait voulu précisé que d'une part c'était une tendance générale et qu'elle ne pouvait être appliquée aux individus et que d'autre part, l'apparition des mutants remettait en cause ces hypothèses, puisque certaines mutantes avaient la force d'écraser deux cents hommes rien qu'avec l'index, il s'était contenté d'expliquer que l'on ne discutait plus de choses naturelles et donc, que les mutants n'étaient pas à comparer aux humains. En comité plus restreint, Emma aurait peut-être pris le temps de lui expliquer que rien n'était contre-nature chez les mutants, puisque justement, personne ne savait comment en fabriquer artificiellement. En comité encore plus restreint, elle lui aurait bien envoyé une série de coups dont elle avait le secret pour illustrer qu'une femme pouvait de toute façon battre un homme sans faire appel à aucun pouvoir mutant. Mais là, au milieu de l'ambassade du Wakanda, elle préférait sourire et laisser s'épandre la stupidité de cet homme sur le marbre. De toute façon les personnes suffisamment intelligente seraient tout aussi dépitées qu'elle, et celles moins intelligentes partageaient probablement sa malsaine opinion.
Il était de toute façon l'heure pour elle de s'éclipser discrètement par la porte arrière de l'ambassade. Elle se faufila dans les couloirs jusqu'à la cuisine où elle récupéra le sac qu'elle avait confié plus tôt dans la semaine à une employée de l'ambassade. Elle l'avait simplement convaincue télépathiquement de récupérer ce sac inconnu à côté d'elle dans le métro, et de le déposer ici avant de le confier aux objets trouvés. C'était la décision la plus logique puisque dans son esprit, sous l'influence télépathique d'Emma, elle n'arrivait plus à trouver la moindre seconde pour faire cela avant la réception du premier de l'an. Personne, parmi le personnel, ne prêtait attention à la présence de cette invitée ici, et pour cause : ils ne la considéraient, à cet instant, que comme un détail insignifiant de la scène, sans aucune importance, au point que leur raison l'évacuait avant même de lui offrir un concept pour penser cette présence.
Son sac à la main, elle sortit par derrière, et progressa dans une ruelle où elle arrêta un taxi. Pendant tout le trajet, le conducteur était persuadé d'avoir derrière lui un homme d'âge mûr, concentré sur son téléphone et répondant frénétiquement à des messages qui n'avaient pas l'air de lui plaire. De son côté, la Reine Blanche enlevait sa robe de soirée et la remplaçait par une tenue plus souple, plus légère mais toujours aussi blanche. On aurait pu penser qu'il était stupide de tenter une infiltration avec une couleur aussi voyante, mais dans l'esprit d'Emma, la situation était simple : soit elle rencontrait des non-télépathes ou des mauvais télépathes qui ne la verraient même pas, soit elle allait rencontrer de bons télépathes, auquel cas ils n'auraient même pas besoin de leur vue pour la repérer. Qu'importe donc la couleur de ses vêtements, et tant qu'à faire, autant être habillée avec style et distinction, on n'a qu'une seule occasion de faire un bonne première impression. Elle aurait voulu mettre des objets plus utiles dans sa ceinture, mais le sac aurait sonné lors du passage des contrôles de l'ambassade, il lui avait donc fallu opter pour de simples vêtements, et tant pis pour les armes et gadgets.
* Déposez-moi là. Ensuite, vous allez faire un tour dans New York avec toujours la conviction d'avoir la même personne à l'arrière, et vous reviendrez à 11h précise, ici même. *
L'ordre était télépathique, car désormais, il faudrait faire preuve de prudence, tout pouvait s'entendre, du moins jusqu'à ce qu'elle ait rejoint Sage, qui, elle en était sûr, avait la capacité d'effacer leur présence de tout observateur électronique. Hésitant entre se protéger d'une détection télépathique, et rechercher sa collaboratrice, Emma finît par dissimuler sa présence du plan astral, par prudence. Elle a tout juste le temps de faire la distance qui la sépare du point de rendez-vous pour voir apparaître dans la nuit, la silhouette encore plus sombre de Sage. C'est avec un sourire non feint qu'elle accueille sa présence pour cette mission. Sage est intelligente et méthodique, elle ferait un psychopathe parfait, mais en l'occurrence, ses analyses sont précieuses.
« On pourrait repérer les télépathes par une très légère suggestion de lassitude et de fatigue, comme un baillement par exemple. Leurs protections devraient bloquer cet effleurement de leur psyché. Peut-être qu'en observant les images des caméras de sécurité, vous seriez à même de déterminer qui résiste à cette suggestion et qui ne résiste pas. Un baillement devrait être assez discret pour ne pas évoquer les soupçons. Qu'en pensez-vous ? »
Si Sage est d'accord, ce genre de test ne devrait prendre que quelques minutes, amputant certes leur marge de temps pour exécuter la mission, mais évitant de se retrouver des nues quand un télépathe repèrera leur présence. Pour ce qui est de l'approche, Emma reconnut l'idée de sa collaboratrice comme étant la meilleure.
« Le toit me semble le meilleur accès pour autant que vous pouvez neutraliser ou tromper les caméras de surveillance. Ces escaliers sont-ils hauts ? Peut-être que l'une de nous peut passer en grimpant sur l'autre puis libérer une échelle escamotable pour permettre à l'autre de la rejoindre. »
Alors qu'elle prononçait ces mots, Emma se dirigeait vers le bâtiment en question. Effectivement les escaliers d'évacuation étaient accessibles, mais hauts, puisqu'ils ne commençaient qu'au premier étage.
« Quelles sont vos préférences ? Dessus ou dessous ? »
Emma Frost- Messages : 378
Date d'inscription : 10/09/2015
Localisation : Boston
Re: Two girls, one plug (PV Tessa)
Il est intéressant de constater l’opposition esthétique que nous formons, Emma Frost et moi, tout comme les implications sous-jacentes considérant nos aptitudes à feindre et à mentir. Malgré les branches de mes Cyberlunettes, ma vision périphérique la voit approcher alors que mon esprit ne l’a nullement détectée et c’est mon ouïe qui la perçoit au mieux considérant qu’elle s’adresse à moi. Je considère sa suggestion de suggestion en simultanée au reste et lui répond sans la regarder plus qu’auparavant.
Si vous êtes capables de faire cela sans qu’ils détectent votre présence psychique, faites-le.
Son plan comporte le risque que les boucliers mentaux des télépathes ou bien leurs sens psychiques détectent l’onde mais Emma Frost est l’une des télépathes les plus douées de la planète ainsi il ne me surprend en rien qu’elle puisse accomplir des manœuvres aussi complexes. Les résistances mentales des télépathes sont différentes de mes pare-feux et l’illustration de cette différence me satisfait grandement du fait que tout élément cherchant à entrer dans ma tête soit soumis à acceptation ou refus, ne pouvant donc passer inaperçu si l’on ne cherche pas à contourner cette défense unique. Mon alliée du soir y arriverait probablement si elle bénéficie du temps nécessaire, son niveau ne devait pas être si éloigné de Charles Xavier ou du Roi d’Ombre qui sont tous deux aptes, mais ce qui se trouve derrière ma forteresse mentale est plus problématique encore.
Digression de méfiance mise à part, je m’occupe en effet de surveiller les caméras utiles à la tache tout en estimant la marge d’erreur impliquée par les personnes présentes dans les salles fermées, chose se faisant par simple comptage des êtres visibles sur les écrans, tout en exposant une possibilité d’approche, en continuant de truquer les enregistrements pouvant nous compromettre vis-à-vis du NYPD et de l’Initiative, en faisant la conversation à Agnees et en modifiant légèrement mon ADN afin que mes empruntes digitales soit différente et toute identification génétique impossible.
Il y a un télépathe de ce que j’ai perçu. Cependant, sept personnes sont invisibles sur leur réseau de surveillance ce qui laisse à penser à un à deux télépathes dans le building.
Cet aspect là est conclu et, Emma Frost s’étant rangée à ma possibilité d’approche, on s’en dirige vers le bâtiment nous intéressant même si je m’arrête à une dizaine de mètres de l’escalier. A l’instar des caméras de New York, celles couvrant l’extérieur et l’escalier de secours commencent à diffuser des images truquées afin que notre présence en soit exclue.
Je ne prends pas la peine de répondre à la Reine Blanche concernant les escaliers considérant qu’elle constate rapidement qu’ils sont standards et commencent donc au premier étage. Sa supposition quand à y accéder ne m’intéresse pas non plus et sa question sur mes préférences devient toute aussi accessoire du fait. Il est probable que mon alliée ne connaisse rien de mon passé ou de mes origines, c’est même ce que j’apprécierai le plus, mais celles-ci sont bien différentes de ce que le « Lady » ne laisse présager.
Non, aucunes.
Prenant de la vitesse, je saute une première fois pour retomber sur mon pied d’appel, une seconde fois sur l’autre pied et une troisième fois les deux contre le mur au-dessous de l’escalier de secours, me propulsant à son encontre pour le saisir de mes mains malgré la distance. Une traction me conduit à pouvoir accrocher l’une de mes mains à la balustrade de l’escalier et, une fois la seconde main rejointe, une seconde traction me permet de placer le garde-corps au niveau du bassin et de passer la jambe par-dessus. Cela fait, il ne me reste plus qu’à descendre l’échelle de la façon la plus naturelle du monde.
Je ne suis pas une grande adepte des activités physiques mais la formation d’X-Woman m’a permise de pousser celles développées durant l’enfance et je tâche de rester au mieux opérationnelle malgré mon appréciation du travail de bureau. Si ma présence n’avait été physiquement nécessaire, j’aurai été parfaitement apte à inverser la situation afin de participer physiquement à la soirée d’Agnees et d’aider mentalement Emma Frost. Néanmoins, le fait de devoir faire les choses ainsi ne m’affecte pas le moins du monde.
Grimpant les marches deux à deux sans prêter la moindre attention aux caméras, je dégaine en simultanée mes deux armes de flanc en anticipation d’une éventuelle présence sur le toit. Je ne prête guère plus d’attention aux fenêtres donnant sur l’escalier de secours, laissant le soin à mon alliée de me compléter en s’occupant des organes biologiques à l’instar de ma participation informatique, même si je m’assure d’un regard afin d’en capter l’image d’un éventuel être se trouvant à portée et d’ainsi en analyser ce qu’il y a à savoir de sa tenue, de son visage et de son génotype.
Arrivée sur le toit, je constate l’absence de tout organisme vivant de ce qui est une piste d’atterrissage pour hélicoptère et me dirige donc simplement vers la porte. Comme le veulent les conditions de sécurité, la porte de toit donne sur un escalier et non sur un ascenseur afin de permettre de se réfugier sur le toit pour faciliter l’évacuation même en cas de perte de courant, et nous avançons donc afin de redescendre dans la structure.
Je ne dis rien et avance un pas en avant d’Emma Frost afin de la guider en silence, maintenant un rythme de marche relativement rapide mais loin d’une marche forcée afin de limiter les bruits de mes talons ; mesure probablement inutile mais tout de même accomplie. Je ne doute pas que les imprévus mettront à mal notre infiltration et j’ai des possibilités quand à leurs natures comme leurs circonstances d’arrivée afin d’anticiper les réactions nécessaires mais pour l’heure notre avance est presque touristique.
Et en bonnes touristes nous nous en allons vers le second point le plus important de notre visite, à savoir le vestiaire où est conservé l’ordinateur contenant la particule de décryptage et qui est surement toujours gardé, afin de garder le meilleur pour la fin. De façon bien plus terre-à-terre, la nécessité de la particule se trouvant dans l’ordinateur implique que nous la récupérions d’abord mais la première version est plus aventureuse. Reste juste à espérer que la particule soit en effet contenue sur l’ordinateur et non un support externe, tel que je l’ai envisagé. Un aller-retour à l'ambassade du Wakanda serait fort dommageable à notre timing.
Tessa- Messages : 500
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