Barbie, tes talents doivent être miens. (PV)

**Slade Wilson** Mar 4 Nov 2014 - 4:51

ft. Deathstroke & Oracle

Soit ma Prophète ou meurs

Certains héros prennent peut-être leur retraite, d’autres se cachent dans les ténèbres, mais moi je continue à errer, à prévoir, à calculer… Une de mes enquêtes concerne la Bat Inc., pas uniquement car je désire apporter une forme de Paranoïa chez Batman, voulant le faire sortir de son trou, pas non plus seulement parce qu’il est mon ennemi et que sa tête ferait un excellent trophée sur mon mur, mais aussi parce que j’ai besoin de certains membres de cette famille. Alors oui j’ai un projet, retrouver chacun d’eux, leur rendre visite que ce soit pour laisser un message, effrayer ou attaquer, faire comprendre à ma chère Chauve Souris sur pattes que je ne l’ai pas oublié et que tous ses proches sont des cibles potentiels. Mais cette enquête m’a apporté plus que je ne pensais, les calcules, les dates, les évènements, tout correspond. Batgirl, Barbara Gordon, Oracle, la Tour… Les départs, les retours, sa chevelure rousse, le langage de son corps… Non il n’y a pas d’erreurs possibles, les probabilités sont claires et favorables, Barbara Gordon est ma première cible, mais aussi elle est ce dont j’ai besoin en ce moment. Bien sur avec ceux que j’ai à mon service, avec mes partenaires, l’enquête a été intensifiée, la tour a été découverte, fouillée, l’équipement identifié… Il est temps que j’aille voir la fille du Commissaire envers qui j’ai une attention toute particulière, une attention qui ne va point la ravir. Je mets sur pieds une équipe, quelques hommes de terrain pour me couvrir, prévenant d’autres de préparer un avion pour un voyage dont le départ et la destination sont identiques… Oui, les airs sont un bon refuge pour éviter une intervention imprévue pendant un face à face pouvant être agité.

Je ne suis point idiot, je me doute que la jeune Gordon a posé quelques sécurités, ne fusse que des alarmes, mais je compte agir vite, ne pas faire de pitié pour obtenir ce qu’il me faut, sa capture. J’envoie plusieurs de mes hommes roder dans le quartier, certains déjà infiltrer l’environnement, armés ou non, se préparant juste à intervenir au moindre signe, à combattre touts ennemis qui oseraient s’approcher de trop de ma cible. C’est dans mon armure, équipé et armé, que je me pose sur le toit en face de la demeure de ma proie, attendant le meilleur instant, ce moment où enfin une personne souffle chez elle, l’instant de paix qui permet aux personnes de se sentir en sécurité, où la proie abaisse sa garde, les quelques secondes de répit où un être croit que rien ne va plus lui arriver en repensant à sa journée. Mon œil fixe les lueurs de cette demeure, les déplacements de la silhouette, et d’un coup je sors une sorte de pistolet, plus gros, tirant vers le mur extérieur, un grappin se déployant, agrippant la roche. D’un geste je fais signe à mes hommes que c’est le moment. Je me lance, les pieds en avant, et d’un coup violent je passe à travers la fenêtre, faisant résonner le son du verre se fracassant, tombant dans la pièce en position accroupie, me redressant directement en déployant mon bâton énergétique. « Barbara… Nous devons parler… » Ma voix modifiée par le masque se répand en ces lieux alors que j’avance lentement, marchant à l’intérieur de cette demeure, me rapprochant de la porte menant à la pièce où logiquement se trouve la damoiselle bientôt en détresse.

La main se pose sur la poignée, mes hommes se place autour des lieux, certains cibles les fenêtres par les toits, d’autres surveillent que personne n’arrive par les toits au cas où la jeune femme donne l’alerte. Je ne compte pas la blesser, enfin pas de suite, au contraire j’ai besoin d’elle, autant pour le message à Batman, autant pour son lien avec le commissaire et autant pour ses talents d’Oracle. Enfin, il faut être réaliste, elle refusera de m’aider pour cela que je vais surement être obligé de la contraindre, mais n’est ce pas mieux qu’une visite ayant pour bute de la blesser, de lui retirer son dernier souffle de vie ? Ma main presse alors la poignée, ouvrant la porte, l’autre posant une mine contre le mur à coté. Je pousse la porte avançant, cherchant directement Barbie du regard, mes sens affutés, prêt à prévoir chaque attaque, à ressentir la présence. Après tout, me surprendre est complexe vu mes capacités naturelles à ressentir les choses avec quelques secondes d’avances, d’ailleurs ma posture est surtout défensive car je considère que actuellement, vu son état, Barbie est une ennemie amoindrie et la combattre à plein potentiel n’aurait rien de glorieux, ce serait au contraire abuser de sa faiblesse. Allez Barbie, ne te défend pas, évites la confrontation ce sera meilleure pour toi. « J’accepte ta reddition, évite de te faire du mal ma petite rouquine. » Ma voix trahit ma détermination, montrant déjà que je suis prêt à tout pour arriver à mes fins.

made by © .bizzle

Invité Mar 11 Nov 2014 - 13:12

Prophets and Killers

I won't bend, I won't break

Barbara adorait regarder le jour baisser depuis Clocktower. Au dernier étage où elle s'était installée, elle dominait une partie de Gotham et pouvait en voir la plupart s'étaler sous les pieds. C'était l'heure qui précédait le rush, l'heure où après avoir préparé la nuit, elle attendait. Les patrouilles des différents membres de Batman Inc, les demandes de certains autres héros qui avaient rejoint son réseau. Pendant quelques instants tout devenait calme, silencieux. Il n'y avait que le sourd vrombissement des ordinateurs, douce mélodie à ses oreille. C'était comme entendre les propres battements de son coeur sur un moniteur. Comme lorsqu'elle s'était réveillée après l'opération, encore engourdie, pourtant consciente qu'elle ne sentait rien au dessous de sa taille. Mais les battements de coeur étaient là. Elle avait pensé sa vie finie, mais ils ne voulaient pas s'arrêter, et avait écrit un nouveau tempo pour une nouvelle vie. Meilleure ou pire, cela restait encore à voir. Certains matins, ramper hors de son lit semblait la chose la plus terrible à faire. Parfois, elle en oubliait encore qu'elle ne se lèverait jamais plus, et une partie de son cerveau oubliait qu'il n'était plus aux commandes. Ces jours là se faisaient de plus en plus rares, et laissaient place à des matins où c'était la fierté d'avoir passé la nuit qui lui donnait le courage de continuer. La fierté de ce qu'elle accomplissait, malgré tout. Malgré la douleur d'être laissée derrière, la culpabilité de devoir laisser la place en première ligne, la terreur que lui inspirait l'instant de silence entre deux respirations de ses protégés. Barbara avait perdu beaucoup et parfois ce qu'elle avait gagné semblait être plus de douleurs et d'inquiétudes, encore plus de nuits blanches que quand elle patrouillait. Et puis, il y avait ces soirs où elle se couchait avec la fierté d'avoir aidé malgré tout, et d'avoir apporté sa pierre à l'édifice.

Qu'allait-être cette nuit ? C'était l'instant où elle retenait son souffle, où tout était encore possible, le pire oui mais aussi le meilleur.

Les premiers temps, elle avait été à la limite de la paranoia par rapport à sa sécurité. Elle avait beau avoir appris à se battre dans l'état où elle était, elle était terrifiée à l'idée que l'on découvre son identité. En plus des mesures anti-intrusions, elle avait réfléchit au meilleur moyen de protéger ses données si jamais on découvrait son identité. Rien ne devait la lier à Bruce ou à tout autre membre de Batman Inc. Elle devait les protéger dans ce qu'ils avaient de plus précieux, leur identité. Elle avait mis au point un système de protection, relié directement à son fauteuil, une pression et tous ses disques durs étaient effacés et les données irrécupérables. pas pour Barbara bien sûr, l'avantage de travailler avec Bruce, elle avait accès à un satellite Wayne Ent. pour y stocker toutes ses données. Le transfert était indétectable, les données impossibles à récupérer, et l'alerte donnée dans la Batcave permettrait à Bruce de les récupérer en toute sécurité au cas où. Et Bruce avait insisté pour que chaque membre de Batman Inc. aux alentours de Gotham recoive une alerte prioritaire pour rappliquer au plus vite. C'est comme ça qu'elle s'était retrouvé lors de la première semaine avec Bruce qui avait fait interruption dans sa salle de bain parce qu'elle avait malencontreusement appuyé sur le bouton. Depuis, le système était bien plus performant et le bouton moins évident à appuyer par maladresse.

Pas un instant ce soir là elle n'imagina qu'elle était en danger. Ces dernières années elle les avait passé à l'abri. Bruce avait su conserver son secret si longtemps, pourquoi pas elle ? Rien ne les reliait, personne pas même son père ne se doutait de quoi que ce soit. Comment imaginer que soudainement, venu de nulle part, l'un de ses ennemis saurait faire le lien ? Les alarmes se déclenchèrent une seconde avant que Deathstroke ne passe à travers la vitre de son salon. Barbara entendit le bruit, et n'hésita pas une seule seconde appuyant sur son bouton, analysant immédiatement la situation. Personne n'aurait osé entrer ainsi chez elle, ce n'était pas une farce, et la voix qu'elle entendit s'élever lui glaca le sang. De tous, il fallait que ce soit Deathstroke. Elle aurait peut-être pu se cacher, attendre les renforts. Mais cela n'aurait servit à rien. Barbara reposa sur la table de la cuisine la théière qu'elle préparait, et inspira profondément. Elle ne lui ferait pas le plaisir de lui laisser voir quoi que ce soit. Lentement, jusqu'à voir sa main cesser de trembler, elle versa le thé dans sa tasse, et posa son regard sur la Tour Wayne qu'elle pouvait apercevoir depuisla large fenêtre. Bruce saurait quoi faire lorsqu'ils finiraient par découvrir ce qui s'était passé, ils sauraient que Deathstroke avait découvert son identité et finirait par deviner le reste. Elle l'espérait du moins, et elle espérait que rien ne l'orienterai vers Bruce, Tim, Dick... Peut-être si elle réussissait à gagner du temps, l'un d'eux arriverait à temps...
Elle redressa la tête, sans laisser une seule seconde paraître son inquiétude alors qu'il entrait dans la pièce. Elle ne lui ferait pas ce plaisir. Pendant un instant alors que la porte se rouvrait, elle la sentit pourtant. Cette terreur à chaque fois qu'elle se retrouvait face à une porte qui s'ouvrait devant elle. Elle était pétrifié, même si elle faisait tout pour le cacher. La dernière fois que l'un de ses ennemis s'était retrouvé dans cette situation, elle avait bien faillit en mourir. Et parfois, lorsqu'elle se réveillait en sueur, prise de panique et de terreur, rongée par les souvenirs terribles de cette nuit là, elle le souhaitait. Qu'il ait visé plus haut encore. Le coeur, la tête. Que les secours ne soient jamais arrivés. Qu'elle soit morte sur le coup. Ces nuits là, elle se retrouvait seule et sans défense à nouveau, comme la petite fille qu'elle était alors. Seule, perdue, sa vie défilant devant ses yeux. Elle avait été belle, avant tout cela. Malgré les douleurs, les pertes, les coeurs blessés. La noirceur de Gotham. Elle avait réussit à l'avoir ce soir là. Et ce soir encore elle frappait à sa porte, de nouveau alors qu'elle se sentait vivante, comme à l'époque. De nouveau, alors qu'elle était chez elle, en sécurité. De nouveau, alors qu'elle avait tout à perdre.

- Slade.

Bien sûr, Barbara savait qui il était. Elle porta son mug à ses lèvres. Comble de l'ironie, c'était un mug frappé du symbole de Batman. Cela faisait sourire Barbara de voir ce genre de choses. Régulièrement elle allait voir Bruce avec un de ces teeshirts. Il détestait cela, mais cela faisait rire Alfred, oh comme cela le faisait rire. Et Dick, qui ne s'en remettait pas. Bruce lui jetait toujours un de ses regards de désapprobations, mais ne disait rien, et ceux-ci se faisaient de moins en moins véhéments. Il s'était fait à la jeune fille insupportable qui s'était accroché à ses bottes avec son costume de carnaval. Et quoi qu'il en dise, dès qu'il retrouvait un éclat de cette jeune fille en cette Barbara adulte, cela lui réchauffait le coeur, elle pouvait le voir.
Son esprit sautait d'une pensée à une autre pour écarter ce qui la blessait, ce qui la terrifiait. Se raccrocher à ce qui la faisait sourire, s'en faire une barrière pour garder la peur à l'intérieur.

- Ma reddition ? Certainement pas, si tu es là c'est que tu sais qui je suis, et qui m'a entrainé. Ce n'est pas dans nos habitudes de renoncer. Que veux-tu ?

Gagner du temps, il ne lui restait que cela. Au plus elle lui en volait, au plus augmentaient ses chances de voir quelqu'un de Batman Inc. arriver en trombe. Elle était consciente qu'elle ne pouvait réellement lutter contre Slade dans son état mais si cela devait en arriver là, elle n'hésiterait pas. Cette fois, elle ne se laisserait pas abattre sans lever les poings, sans se battre. Il n'obtiendrait rien d'elle, et s'il devait la laisser pour morte, au moins ce serait en sachant qu'elle ne lui avait rien livré et qu'il ne tirerait rien d'elle.

**Slade Wilson** Mer 12 Nov 2014 - 7:23

ft. Deathstroke & Oracle

Soit ma Prophète ou meurs

Aucun doute, elle n’appréciera point ma venue et encore moins mes idées de départ, mais je ne suis pas ici pour mettre fin à ses jours où ses actions, en tout cas pas encore. Certes si elle était une combattante forte, tenant sur ses deux jambes, cela aurait été un plaisir de la défier, l’attaquer, la battre et l’embarquer, mais ici ce n’est plus la même chose. Je suis un tueur, un mercenaire mais pas un lâche qui s’attaque directement à quelqu’un de blessé et dont le potentiel a grandement chuté. Si je peux éviter de devoir la frapper pour l’emmener, je le ferai, si elle ne me donne point le choix, ce sera à contre cœur que je la mettrais à mes pieds. Ce n’est point pour rien que je lui propose d’ailleurs de se rendre directement et d’éviter ainsi un moment fort désagréable. Mais voilà, je sais au fond de moi que la petite n’acceptera pas ainsi, surement trop influencée par Batman et sa clique, voulant se montrer fière, digne, montrer qu’elle n’est point une faible petite poupée Barbie. D’ailleurs dès mes premiers pas en ces lieux, face à elle, je voyais une femme semblant sur d’elle, retenant frayeur pour faire face. Quel courage, je l’avoue oui, elle est courageuse mais attention, le moindre geste pourrait trahir sa peur, chaque mouvement, chaque souffle étant directement analysé par mon cerveau, étudié pour identifier son état mental, pour savoir si elle agira ou restera sur la défensive. Je m’approche un peu d’elle, lentement, sans être à porté pour éviter d’effrayer ma proie, la regardant de mon œil alors que je compte intérieurement les petits « bips » dans mon casque, signaux de mes hommes dehors pour savoir si l’un tombe ou si quelque chose se trame.

« Barbie… ma Chère Barbie, ou Bat Oracle si tu préfères » Jouant un peu avec les noms, cherchant peut-être à mettre une pointe d’humour pour déjà faire comprendre que ceci n’est point une exécution. « Je ne veux qu’une chose… Toi. » Au moins pour être clair c’est clair, je suis ici pour elle, pour la posséder d’une certaine façon comme si elle était un bien. En faite c’est plus précis que cela, je ne m’intéresse qu’à ses talents, ses liens familiaux, ses liens en général, mais aussi tout ce qu’elle pourrait faire pour m’aider dans mes différentes tâches, que ce soit par rapport à la Justice League, par rapport à Batman ou encore à l’Arme X. Qu’elle sache se battre, je n’en doute pas, elle serait surement se protéger de bien des voyous ou des criminels, les surprendre, mais je ne suis pas un simple voyou, je suis Deathstroke, un combattant qui n’abandonne pas, un homme sans « foi » qui a déjà affronté bien des guerriers possédant toutes leurs capacités. « Et je te veux intact… Enfin… De ce qu’il te reste d’intact. » Ajoutais-je avec une petite pique pour bien montrer que ma raison ici n’est pas de la casser encore plus ou de lui briser des membres… Oh Barbie, rends toi, ce serait tellement plus facile, plus simple, ne me force pas à prendre les armes et de combattre car je serai impitoyable envers toi. En marchant dans la pièce, je commence à poser un disque sur le mur, un système mécanique que je remonte d’un mouvement du poignet et dont le cercle intérieur commence à tourner telle une montre, laissant résonner un cliquetis léger.

« Mes hommes sont partout autour des lieux, envoyant un signal régulier… Si Batman ou un membre de sa petite bande de joyeux lurons se pointe, j’en serai informé et mes hommes ont ordres de tirer pour tuer… Alors tentons de régler cela vite fait si tu veux éviter des dommages collatéraux… » Mes pas continuent à me faire avancer dans cette pièce sans trop m’approcher d’elle, espérant personnellement qu’elle a déjà gentiment envoyé un signal de secours à la chauve souris pour que celui ci soit informé que sa chère Oracle est en danger. D’où mes cadeaux, sortant un second disque que je pose sur une un autre mur de cette pièce, l’enclenchant aussi. Le choix du système rustique et mécanique a pour bute de justement éviter que Batman puisse simplement les désarmer avec un EMP. « Je veux que tu m’accompagnes, juste le temps d’une bonne conversation hors de portée des ceux qui pourraient nous déranger et en suite je te ramène. » Tout en parlant je retourne sur mes pas, m’éloignant de ce mur pour me diriger vers le troisième, proche des fenêtres sans approcher encore la petite rouquine. En moi, je le sais déjà, quoi que je dise cela ne suffira point pour la faire venir avec moi, je serai obligé de l’embarquer de force, mais dans un tel cas je crois que je peux donner une chance à Barbie que cela se passe proprement. « Plus tu prendras de temps pour réfléchir à la situation, plus tu risqueras d’être responsable de dommages collatéraux, car qui que ce soit venant à ta rescousse, Batman, Nightwing, une Chasseresse,… Cette personne la, je ferai tout pour l’abattre, voir son sang se déverser sur ton sol, et sa vie s’envoler… Réfléchis bien avant de vouloir tenter de prendre du temps. » Et voilà, maintenant la menace est posée, tout comme le troisième disque sur le bord de la fenêtre, m’adossant au mur à coté en faisant face à elle, croisant les bras sur mon torse comme si j’étais totalement à l’aise.

Non, détrompez vous, je ne fais point l’erreur de la sous-estimer car malgré son état la jeune femme fait preuve d’un grand courage, d’une grande force. Bien des personnes avec une vie aussi active que la sienne se seraient tiré une balle dans la tête au lieu d’affronter un tel handicape. Beaucoup de monde aurait surement fini dans l’alcool, la drogue ou les antidépresseurs au lieu de reprendre leur vie en mains et de trouver une façon de se rendre utile. Cette petite Barbie est forte intérieurement, elle serait surement prête à surprendre, à prendre tous les risques pour montrer qu’elle n’est point une victime, et comme la jungle m’a apprit, il faut surtout se méfier d’un animal blessé, une loi tout aussi valable pour les humains. « Donc pour la dernière fois, Barbie, j’accepte ta reddition. » Une voix plus autoritaire, telle une injonction, car la si elle refuse ce sera de force que je l’emmènerai, quitte à utiliser des méthodes peu recommandables. Mes doigts tapotes mes avant bras, attendant d’avoir sa réponse, mon oreille toujours aussi attentive au nombre de « bips ». Ce qu’elle ne sait pas, c’est que j’ai déjà une arme chargée pour elle, une arme non létale, un pistolet à fléchette possédant un relaxant musculaire qui viendrait la mettre hors d’état de se battre tout en la gardant consciente.

made by © .bizzle

Invité Sam 22 Nov 2014 - 17:49

Prophets and Killers

I won't bend, I won't break

Barbara resta de marbre, mais bouillait intérieurement. Si elle était encore Batgirl, si elle n'était pas coincée dans cette satanée chaise, elle n'aurait pas hésité à lui sauter à la gorge. Personne n'osait l'appeler ainsi, et personne ne l'aurait ne serait-ce qu'envisagé, pas même Dick a qui elle passait beaucoup de choses. Elle avait finit par se faire à Babs, mais certainement pas de la part de Deathstroke. Ses mains se crispèrent sur ses accoudoirs, faisant blanchir ses articulations.
Ainsi, il ne voulait qu'elle... Mais elle avait du mal à croire qu'il n'espérait pas se servir d'elle comme moyen de pression, ou d'obtenir d'elle l'identité du reste de Batman Inc. Elle avait beau, sans se lancer de leurs pusique c'était vrai, être une des meilleures hackeuses, elle avait du mal à croire qu'il avait mobilisé tant de ressources "juste" pour cela. Et quelle conversation souhaiterait-il avoir ? Il allait forcément soit tirer des renseignements soit tenter de la faire travailler pour lui, par persuasion et menaces ou en pensant qu'elle cèderait à l'appât du gain. Quoi qu'il n'était pas stupide, il en viendrait immédiatement à la menace. Elle avait été entraîné et avait combattu aux côtés de Batman, elle ne se laisserait pas corrompre. Surtout pas par un homme tel que lui.

Et en plus, il osait appuyer sur ce qui faisait mal, la rabaissant. Oh, si elle était quelques années auparavant... Il ne perdait rien pour attendre et venait de se faire une ennemie mortelle. Mais Barbara resta de marbre, elle ne pouvait pas lui montrer à quel point elle était blessé et furieuse, elle ne devait pas lui donner plus de leviers à utiliser. Elle ne devait pas lui donner l'impression d'avoir ce pouvoir sur elle.

Sa menace n'était absolument pas voilée et Barbara ne remis pas en doute ses paroles. Après tout, c'était tout à fait dans ses cordes et ses habitudes que de prévoir ce genre de choses. Si quelqu'un venait à tenter de les interrompre, aucun doute qu'il n'hésiterait pas à ordonner qu'ils tirent à vue. Barbara en avait peur, bien sûr, et ne pouvait s'empêcher d'imaginer Dick blessé ou pire. Elle en rêvait toutes les nuits, en cauchemardait sans arrêt, c'était aussi sa malédiction que ne pouvoir s'empêcher de penser à ce genre de choses.

- Une simple discussion... Bien sûr...

Elle n'était pas dupe, ce ne serait pas le cas. Peut-être en effet ne lui ferait-il aucun mal mais elle ne pouvait croire qu'il avait juste envie de discuter. Il avait besoin de quelque chose qu'elle avait ou souhaitait l'utiliser, elle ne voyait que cela. Peut-être même une combinaison des deux. Ses mots la glacèrent, parce qu'elle savait que la menace n'était pas dans le vent. Dick, Helena, Tim... Non, elle ne pouvait permettre qu'ils soient blessés par sa faute, mais en même temps, tous savaient ce qu'ils risquaient chaque nuit, et ils l'acceptaient. Barbara aurait été la première à se jeter tête baissée dans un piège si l'un d'entre eux avait été en danger. Mais cela ne l'empêchait pas de réfléchir à tout cela, parce qu'elle avait changé, parce qu'elle était différente. Elle avait acquis la prudence qui vient à celui qui s'est brûlé les ailes. Aujourd'hui elle avait appris la peur, plus encore pour les autres que pour elle. Et elle ne se pardonnerait pas. Elle culpabilisait à la moindre blessure de l'un d'eux, parce qu'à chaque fois elle culpabilisait de devoir les envoyer en première ligne et de ne pouvoir y être. La menace était réelle. Si elle tardait, l'un d'eux finirait par arriver et pourrait être blessé par sa faute, si ce n'est pire... Et pourtant elle ne pouvai pas craquer. Elle devait conserver la force de ne pas craquer, pour elle, mais aussi pour tous ceux qui voudraient qu'elle ne se trahisse pas et qu'elle ne ploie pas face à la menace parce qu'ils ne l'avaient jamais fait.

- ... Non.

D'un geste, Barbara se saisit des batarangs qu'elle conservait toujours à portée de main, et les lança en direction de Deathstroke, sortant immédiatement les deux bâtons avec lesquels elle avait appris à se défendre. Elle y mettait tout son coeur, résolue à tenir si cela devait être la dernière fois, résolue à ne pas se laisser avoir sans se battre. Elle n'avait aucune chance, elle le savait. Mais cette fois, elle lèverait au moins ses poings. Cette fois, elle ne se laisserait pas se faire tirer dessus sans avoir eu le temps de quoi que ce soit.

**Slade Wilson** Sam 22 Nov 2014 - 19:18

ft. Deathstroke & Oracle

Soit ma Prophète ou meurs

Elle refusa bien entendu mon offre, comme si je ne m’y attendais pas, et en plus elle lança une arme vers moi… Sentant celle ci arriver avant qu’elle le lance, d’un geste je viens parer le Batarang qui se plante dans le brassard de mon armure, à l’avant bras droit. Au moins elle a gardé de bons réflexes, sans ma capacité à voir venir les attaques à l’avance, elle m’aurait touché sans difficultés. Mais bon cela ne suffira point à m’arrêter, et la voir prendre ses bâtons pour se battre dans son état m’aurait fait rire si j’étais sans moralité… Bon je suis presque sans moralité mais pas à ce point, je ne doute pas qu’elle peut se battre, se défendre, mais vraiment ? En intérieur avec des mouvements restreints contre moi ? C’était un suicide pour de la fierté. Décidé de la convaincre de me suivre sans devoir passer par le combat, n’aimant vraiment pas cette idée, je pose les doigts sur le coté gauche de mon masque. « Bien puisque tu veux jouer à cela Barbie… » Dis je avant d’exercer une pression pour ouvrir le micro, libérant une injonction à un de mes hommes. « Position 4… Trouvez un homme adulte dans votre viseur et abattez le… » Je le dis à voix haute, faire comprendre à Barbara que j’avais d’autres moyens de pression pour qu’elle me suive sans broncher et sans que je sois obligé de la cogner. L’homme confirme qu’il a acquit une cible… Qu’elle proteste ou non, cela ne changera rien sinon elle pourrait croire qu’il est facile de m’apitoyer. Elle doit bien comprendre que chaque refus se payera cher… Et dans les secondes qui suivent elle peut entendre le bruit dehors d’une détonation… Je toussote un peu, genre pour dire que je vais éclaircir ma voix et je reprends la parole en m’adressant à la belle petite Barbara.

« Bien ma chère… Je recommence… »

Dis je simplement, la regardant positionnée sur sa défensive, peut être rageuse de ce que je viens de faire. Je suis sur que si elle le pouvait, elle bondirait sur moi pour tenter de me maitriser, mais voilà si elle était capable d’agir ainsi, je me serai déjà battu contre elle sans passer par ce genre de procédé. Ne pensez pas que c’est une façon de la sous estimer, au contraire j’ai besoin de ses talents. C’est juste que je trouverai cela vraiment pas d’utiliser la force physique alors que j’ai bien d’autres moyens de pression contre elle, contre sa compassion pour autre, pour les autres. Je refais une pression sur le casque « Position 6, trouvez une cible, visez la colonne vertébrale… et Attendez mon ordre » Je donne un nouvel ordre, faire comprendre que le prochain, ce ne sera point la mort mais une chose qu’elle partage… Si il survit ce sera la paralysie. Je lâche à nouveau le point de pression pour continuer avec ma belle Barbie.

« Donc maintenant je te le redemande autrement… M’accompagneras tu, où j’ordonne de tirer ? Si tu veux être une héroïne, sauve des vies en acceptant juste de me suivre sagement. »

Aucune plaisanterie, je suis sérieux sur ce coup, si il faut que je demande à chacun de trouver une cible, je le ferai… Tant que ce ne sont pas des enfants ou des femmes enceintes, je ne ferai preuve d’aucune compassion. Mon œil se pose une nouvelle fois sur elle, me demandant maintenant si sa fierté, son besoin de résister sera au point de sacrifier des innocents, des inconnus qui tomberont les uns après les autres. J’ai tué bien des gens, j’ai tué mon propre frère, je ne respecte que trop peu de monde, alors maintenant les cartes sont dans ses mains. Je ne suis pas fier de cette manigance, non mais je suis dans un état où je n’hésite plus à abattre mes cartes, à utiliser tous les moyens, surtout que j’ai un projet, un but, et attendre trop longtemps va alarmer les secours. Je n’ai pas ce temps à perdre avec elle, pas le temps d’affronter Batman aujourd’hui, c’est trop tôt. J’ai des choses à faire avant, des têtes à faire tomber et d’autres à voir renaitre. Sans crainte je m’approche d’elle et je lui tends la main, comme pour l’inviter à me suivre. Oui bien sur si je veux l’emmener, ce sera sans sa chaise, je la porterai pour aller plus vite. Mais je sais aussi qu’elle pourrait profiter de cette nouvelle position pour m’attaquer.

« Au faite… si tu penses à brouiller d’un moyen ou autre mes communications, ils savent qu’après 2 minutes sans nouvelles après le dernier ordre, ils peuvent faire un carnage… Et je ne crois pas que tu désires ça… »

Autant la prévenir avant qu’elle sorte un autre petit gadget à la Batman and Compagnie pour tenter de m’arrêter en espérant m’empêcher de donner des ordres à mes alliés. Je connais bien les habitudes de mon ennemi, et je suis sur qu’il a passé ce genre d’enseignement à ces mini-lui. J’attends, simplement j’attends sa réaction… Et si elle accepte nous partirons directement, si elle refuse et bien… Je devrais agir, pour cela que mon autre main est dans mon dos, les doigts glissant sur le pistolet à fléchette, prêt à agir.

made by © .bizzle

Invité Dim 14 Déc 2014 - 8:28

[quote="Barbara Gordon"]

Prophets and Killers

I won't bend, I won't break

Pas un instant il ne semblait se sentir menacé par elle. Comment aurait-il pu en être autrement ? Il était un combattant redoutable contre qui Batman comme Nightwing peinaient à rivaliser. Que devait-il redouter d'une handicapée comme elle ? Elle avait beau s'être entrainée elle n'avait pas la moindre chance contre lui. Il l'ignora superbement, sans même chercher à engager le combat. Elle ne représentait pas la moindre menace pour lui et si ses batarangs avaient pu le surprendre parce qu'ils montraient qu'elle n'avait pas perdu toute combattivité, il les esquiva sans problème. Le terrain n'était pas en sa faveur, rien ne l'était. Elle était aussi innoffensive pour lui qu'une mouche.
L'ordre avait claqué, sans qu'elle puisse réagir, et l'injonction sortie de sa gorge, outrée. La vie avait-elle si peu de valeur à ses yeux ? Comment aurait-il pu en être autrement après tout... Elle baissa à peine ses bâtons, tentant d'arrêter Slade...

- Non !

Avant même qu'elle ait pu comprendre, Slade ordonna à un de ses hommes d'abattre une cible. Les alentours de Clocktower n'étaient guère fréquentés à cette heure-ci mais il y avait toujours les gens qui trainaient dans la rue. Peut-être n'était-ce qu'un drogué qui était passé au mauvais moment au mauvais endroit, mais la détonation confirmait que ses paroles n'étaient pas dans le vent. Elle n'avait pas le droit d'accepter qu'il exécute des innocents. Elle devait accepter de le suivre ou espérer que quelqu'un arrive... Ses mains se crispèrent sur ses bâtons, avalant difficilement sa salive. Le coup de feu n'avait peut être été que du bluff, mais elle se doutait que cela ne poserait pas problème aux hommes de Slade que d'abattre au hasard un passant. Elle n'imaginait même pas qu'ils hésitent un isntant si un membre de Batman Inc passait dans leur viseur...

Barbara sentait son coeur incapable de battre, sa respiration coupée, l'angoisse la submergeant, balayant tout sur son passage. Dans sa tête, une seule image tournait en boucle. Nightwing qui se précipitait vers la tour, si frêle dans son costume en kevlar allégé. Fauché au plein vol dans une détonation silencieuse qui déchirait la nuit, déchirait le bleu, puis le rouge et peut-être une chute, mortelle. Non, non, non. Elle ne pouvait pas penser à ça elle ne devait pas, ils étaient tous conscient de l'enjeu, conscient du risque et du danger. Elle ne pouvait pas laisser ça compromettre...

- Non, non je vous en prie....

Les mots avaient fusés seuls. Barbara en aurait pleuré. Pleuré de peur, de frustration. Pourtant, elle tentait de faire bonne figure, de ne rien laisser transparaitre. Elle ne pouvait pas risquer sa vie, elle ne pouvait pas laisser qui que ce soit d'autre en ligne de mire. Elle ne pouvait pas imaginer Dick à sa place. Il en mourrait, d'une manière ou d'une autre. Un peu comme une partie d'elle était restée étendue sans vie après la balle du Joker. Elle se sentait désemparée, incapable de prendre une décision, et pourtant, il n'y en avait qu'une à prendre si elle voulait prendre ses responsabilité et protéger ceux qu'elle aimait.

- Je vous accompagnerai. Mais n'espérez pas quoi que ce soit de moi.

Babs avait immédiatement pensé à brouiller ses communications, mais comme une idiote qui se croyait à l'abri, elle ne gardait pas le brouilleur sur elle... Elle aurait pu sauver deux minutes, mais si personne ne l'avait rejoint... Non, elle ne pouvait pas risquer qu'ils marchent dans un guet-appent pour elle. Elle devait se soumettre, elle avait été stupide de penser autre chose... Au moins, elle était décidée. Il pouvait l'amener où il voulait, il pouvait lui demander ce qu'il voulait, il ne lui arracherait rien. Même sous la torture, après tout elle savait ce qu'était la douleur et la pensée de mettre en danger ceux qu'elle aimait serait une motivation suffisante. Après tout, elle était un peu morte ce soir là... Il ne tirerait rien d'elle, et si quelqu'un devait mourir ce soir, ce serait elle et personne d'autre.

HRP : tu peux amener Oracle où tu veux, je te laisse gérer si tu veux lui injecter un tranquilisant pour le voyage et la faire se réveiller dans le jet, tu as carte blanche Wink

(de toute façon, c'est pas comme si elle pouvait vraiment lutter...)

**Slade Wilson** Jeu 18 Déc 2014 - 11:02

ft. Deathstroke & Oracle

Soit ma Prophète ou meurs

Menacé ? Oh non je ne la sous estime pas, je sais qu’elle pourrait me faire perdre beaucoup de temps, me faire reculer, voir m’empêcher de l’avoir et ce n’est pas pour rien que j’ai prévu tout ce petit cirque avec mes hommes abattant des personnes dans la rue si il le faut pour la pousser à se rendre car je sais qu’elle pourrait gagner bien trop de temps dans une lute ou un affrontement. Il faut que j’arrive donc à ce qu’elle se rende car c’est le seul moyen de m’assurer la victoire. Tous les alliés de Batman sont une menace à mes yeux, même elle malgré qu’elle soit diminuée à cause d’une blessure, et d’ailleurs je dois dire que mon plan fonctionne, après le premier tir elle baisse déjà les bâtons, elle me demande d’arrêter. Je pouvais voir l’angoisse sur elle, je me doutais bien qu’elle ne pourrait pas laisser d’innocents mourir juste pour continuer à se battre contre moi et refuser de me suivre. J’aurai presque envie d’être triste en l’entendant me prier d’arrêter, montrant d’un coup un peu trop de faiblesse mais c’est surement le défaut de son coté plus humain, de son surplus de compassion pour autrui, pour des gens qu’elle ne connaît même pas. Qui sait qui était mort dans cette rue, peut-être un dealer, un voyou, un membre de la Maggia, allez savoir… Mais malgré cela elle préférait éviter de prendre tout risque. Du coup elle accepte de m’accompagner, donnant sa réédition en précisant que je ne devais rien attendre d’elle.

« Oh tu accepteras de m’aider… Mais nous avons tout le temps d’en parler ma chère Barbie. »

Dis je un peu froidement, mais me calmant assez vite. J’ai plus d’une carte en mains pour pouvoir la convaincre, la pousser à travailler aussi pour moi, que ce soit par une forme de chantage, la menace ou encore simplement car elle y trouvera aussi un certain intérêt personnel à travailler avec moi. Mais en attendant je me dois de l’embarquer le plus vite possible hors de ces lieux, l’emmener avec moi et vu qu’elle s’est rendue, je m’approche d’elle en sortant mon arme, une arme non létale mais qui sera me permettre de l’emmener avec moi sans qu’elle change d’avis et se rebelle. Du coup je change la munition de mon arme avant de la poser contre son cou, à la hauteur de la jugulaire et tirer d’un coup pour envoyer la dose de décontractant musculaire. Oui ainsi je m’assure qu’elle ne pourra pas se défendre tout en restant consciente de ce qu’il va se passer, de où je l’emmène et de ce que je lui dirai. Mais avant tout, maintenant que je la sais maitrisée, je viens faire pression sur mon casque pour donner un nouvel ordre.

« Repliez vous, code Beta-Epsilon-2.2.1. »

Juste un message pour dire que la mission était accomplie et que maintenant il ne restait que l’extraction de ma cible, venant lentement me pencher pour glisser une main sous ses genoux et une autre dans son dos, la soulever et la porter vers la fenêtre. « Désolé pour ce moyen de transport… Peu confortable » Dis je presque amusé avant de la mettre sur mon épaule, tel un sac à patate. Certes j’ai assez de force pour la porter facilement, mais me faut une main pour sortir d’ici. Je sors cette fois le grappin pour tirer sur la bâtisse d’en face, me faire tirer avec elle la bas et passer sur le toit, passant d’un toit à l’autre rapidement avant de descendre vers une échelle d’urgence menant à ma camionnette qui sans attendre démarre dès que je suis dedans avec la cible en direction de l’Aéroport. Ne voulant pas être dérangé par la Chauve Souris, je n’avais qu’un lieu où être tranquille, le Ciel… Je la garde assise pendant le trajet, ayant déjà corrompu ceux qu’il fallait pour accéder directement à l’avion sans les contrôles et une fois la bas, je la reporte convenablement dans mes bras pour la faire monter à bord, l’installer sur un des fauteuil et la laisser un peu seul, juste le temps de passer à l’arrière pour virer mon armure, me débarrasser de ce poids devenu inutile avant de la rejoindre dans une tenue plus classique et confortable, un simple jeans avec une chemise blanche. Je m’installe alors en face d’elle, regardant ma montre un instant alors que l’avion se prépare au décollage.

« Bien, je dirai que d’ici une demi heure tu pourras commencer à retrouver tes libertés de mouvement… Cela doit être une sensation particulièrement horrible pour toi, une vraie torture… »

Oui, déjà qu’elle avait une paralysie à cause d’une blessure passée, devoir se sentir totalement molle au point de ne plus rien pouvoir bouger comme muscle, cela doit être une image bien lourde à son esprit, une sensation rappelant que cela pourrait être pire, se sentir à ce point démunie et faible. Je prends un cigare en regardant un instant par le hublot, l’allumant, prenant mon temps comme si l’avenir était propre et tranquille, que tout était organisé pour me donner un temps bien libre avec elle.

« J’ai besoin de toi, autant de la fille du Commissaire Gordon que le L’Oracle. Non je ne vais pas te demander de dénoncer la famille Batman, je n’ai pas besoin de toi pour cela, mais j’ai besoin d’un œil sur Gotham, qui surveille les actions criminelles, les actes de certains – monstres – ainsi que de l’évolution probable du SHIELD par rapport à cette ville. J'ai besoin que tu puisses alourdir certains dossiers criminels comme d'en alléger pour en faire libérer... Mais j'ai surtout besoin de quelqu'un avec ton talent et qui verrait tout ce qu'il se passe... Pour finir, je veux que tu ramènes Batman sous les projecteurs...»

Bien voila, je lui ai déjà exposé mes premières demandes, maintenant il me faut attendre de recevoir ses refus, ses crises, ses insultes...

Invité Ven 30 Jan 2015 - 15:09

Prophets and Killers

I won't bend, I won't break

Dans le coeur de Barbara, la colère et l’écœurement se disputait pour la première place. Deathstroke semblait avoir remporté ce premier tour haut la main, la forçant à se soumettre. Par pure faiblesse. Et cela, Barbara ne l'oublierait jamais. Elle avait du reculer elle qui avait juré ne plus céder un seul centimètre. Elle avait cédé pour protéger ceux qu'elle aimait, mais cela n'adoucissait pas le gout amer de la défaite et de la honte. Dick aurait-il cédé ? Sans doute, il portait trop son coeur en bandoulière, mais pas sans s'être réellement battu. Quand à Bruce, qui savait comment il aurait agit ? Et ce qui la mettait plus encore en colère était que si elle avait été menacée comme on avait menacée Dick, elle aurait refusé que l'on cède un pouce pour elle. Elle aurait enjoint à se battre sans se préoccuper d'elle. Les grands principes marchaient malheureusement bien mieux sur le papier. Elle ne supportait l'idée qu'il s'attaque à ses proches, et l'idée qu'un innocent gisait déjà abattu dans la rue comme un chien la hanterai pendant bien des nuits. Si elle avait réellement pu se battre, les choses auraient pu être différentes. Mais elle n'avait pas le choix. Elle avait été folle de ne pas imaginer ce genre de scénario, mais ce serait la dernière fois qu'elle se ferait ainsi surprendre.

D'un regard déjà éteint, elle vit Deathstroke dégainer une nouvelle arme. S'il avait voulu l'abattre il l'aurait déjà fait et Barbara comprit qu'il ne la laisserait pas s'en tirer si facilement et en profiterai pour écraser plus encore son égo. Qu'avait-il à craindre, n'était-elle pas déjà suffisamment incapable de lutter, incapable de s'enfuir ? Elle reçut pourtant la morsure d'un anesthésique sans rechigner, son égo et le peu d'estime qu'elle avait réussit à recoller était de nouveau brisé, et rien ne pourrait plus l'enfoncer. Elle sentit son corps s'engourdir plus encore alors qu'il la prenait en poids. Elle ferma les yeux, si elle avait renoncé à sa fierté, elle ne se ferait tout de même pas plus mal encore à regarder le spectacle. Les larmes qui pointaient devenaient invisible, larmes de colère, de dégout, d'impuissance.

Barbara essaya comme on lui avait appris de dissocier son corps et son esprit, laissant ce dernier vagabonder librement, retracant la soirée dans sa tête, toutes les implications possible, tentant de rassembler ce que Deathstroke pouvait vouloir lui soutirer. Elle nota qu'ils arrivèrent à l'aéroport sans heurts, que faisait donc les autres ? Pourtant, Barbara ne savait si elle souhaitait vraiment que quiconque intervienne...

La sensation de ne plus sentir son corps était terrifiante pour Barbara. Elle avait toujours eu peur de vivre en cage, et quelle était pire cage que son propre corps ? C'était le genre de pensées qui la réveillaient en pleine nuit, en sueur. Mais personne ne pouvait seulement imaginer cela. Parce que quand elle se réveillait de son cauchemar, cette sensation ne disparaissait jamais de dessous de ses hanches. Elle y était condamnée. Mais ses années d'entraînement l'avait rendue plus forte face à cela, elle avait appris à dissocier son corps et son esprit, à ne pas laisser l'entrave que son corps représentait la définir ni la restreindre.

- Je ne pensais pas être là pour que l'on parle de mes états d'âmes. Crache le morceau, Slade, je suis pas la pour des discussions vides.

Enfin, il exposa ce qu'il attendait d'elle, et la rousse aurait presque eut du mal à retenir un éclat de rire. Comme si elle avait la moindre influence sur Bruce... Quand à donner à Slade ce qu'il voulait ? Des informations, cela pouvait se négocier, après tout elle pourrait peut-être réussir à les manipuler suffisamment pour qu'elle le rende utile pour leur cause. Et lui en donner des sans importances, ou après la bataille, cela permettrait peut-être de récolter quelque chose en échange. Surveiller le Shield ? Elle n'avait aucune idée de ce qu'il leur voulait, mais Barbara ne les voyait pas d'un très bon oeil. Quand à condamner plus lourdement ou participer à la relâche d'un criminel ? Jamais. Elle ne ferait jamais une telle chose. C'était bien plus que facile pour elle, mais cela franchissait une limite qu'elle avait juré ne jamais dépasser sauf pour des cas bien précis. Ils n'étaient pas là pour rendre la justice, seulement pour l'épauler. Et jamais elle ne trafiquerait de preuve pour la favoriser ou la gêner. Elle était fille de flic, c'était le genre de choses qui était même inscrit dans son ADN.

- Wow, c'est tout ? Sérieusement Slade, vous pensez vraiment que je lèverai le petit doigt pour vous aider avec de telles choses ? Que voulez-vous au SHIELD de toute façon ?

Barbara savait que sa marge de manoeuvre était réduite et qu'elle serait sans doute obligée de céder du terrain, au moins en apparence. S'il voulait vraiment l'obliger à remplir sa part, il devrait s'attaquer directement aux personnes chères à son coeur, et elle aurait alors le temps de prendre ses dispositions pour les protéger. Accepter trop vite aurait été se trahir.

Contenu sponsorisé

Barbie, tes talents doivent être miens. (PV)

Barbie, tes talents doivent être miens. (PV)

Re: Barbie, tes talents doivent être miens. (PV)

Re: Barbie, tes talents doivent être miens. (PV)

Re: Barbie, tes talents doivent être miens. (PV)

Re: Barbie, tes talents doivent être miens. (PV)

Re: Barbie, tes talents doivent être miens. (PV)

Re: Barbie, tes talents doivent être miens. (PV)

Re: Barbie, tes talents doivent être miens. (PV)

Re: Barbie, tes talents doivent être miens. (PV)