On ne se connait pas, mais je vais secouer ta vie (Korra)

**Slade Wilson** Lun 24 Nov 2014 - 18:45

ft. Korra & Deathstroke

Montres moi ce que tu as dans le ventre

Les jours étaient passés depuis mon premier contact avec Boldarev et comme promis j’avais sa liste, un ensemble de noms de candidats pouvant servir la cause des Last Sons. Des hommes puissants, d’autres loyaux, des intellectuels, des professionnels de l’infiltration, des héros reconnus et aimés, des êtres plus particuliers, un beau petit mélange de professionnels pouvant apporter une nouvelle force à ce groupe naissant. Tout comme il me l’avait annoncé, il entra en contact, me redonnant rendez vous pour finalement me guider respecter la part de son marché, dont l’accès à sa base. Heureusement qu’en l’attendait j’avais su me trouver un bon hôtel, accueillant, et surtout confortable car j’avoue personnellement ne pas avoir d’attache avec la Corée, mais bon la mission m’y oblige et puis les intérêts en jeu ne sont pas moindre. Une fois donc cette dernière affaire conclue, je reçois les coordonnées et de quoi accéder à la base des Last Sons, la où je vais pouvoir rencontrer ceux qui sont liés à ce contrat, me demandant sur l’instant si ils sont d’ailleurs au courant de qui je suis, de pourquoi je viendrai vers eux ? Ou alors il me laisse le plaisir de la surprise. Je n’attends point un jour de plus pour me rendre sur place, comptant prendre un peu de temps pour me faire un quartier, mais aussi pour identifier les lieux, avant de rencontrer les membres de cette équipe. Je n’ai point besoin de beaucoup de place, juste un coin ou déposer mon armure, de l’équipement de base, mes armes et mon armure. Pour le reste je laisse mes hommes s’occuper de l’avion et de mes affaires plus massives.

Les premiers jours dans cette nouvelle base, la découverte du projet de Boldarev, de quoi me laisser encore méfiant et perplexe. Je n’arrive pas à imaginer celui qui m’a nommé « Mon ami » prévoir quelque chose de si grand sans avoir une arrière pensée, non il est trop doué dans le jeu des mots, dans la manipulation des pions sur un échiquier que pour prévoir une chose aussi généreusement sans avoir prévu d’obtenir un pouvoir, une puissance, une ressource… Mais ma méfiance est toujours une bonne chose, c’est ce qui permet aux hommes de survivre. Mais la visite de cette base est passionnante, équipement moderne, technologie de pointe, des soldats à chaque poste, hum oui cela aurait demandé beaucoup d’efforts pour l’infiltrer, mais vraiment beaucoup d’efforts. Il faudra que je pense à noter d’ailleurs les failles du système ne fusse que pour informer Boldarev de ces dernières car si je m’engage la dedans, je compte bien m’assurer que ce soit un vrai fort et pas un gruyère comme le SHIELD. En tout cas il a déjà pensé à gérer les différentes fréquences de réception et d’émission pouvant partir d’ici, je remarque facilement que je ne sais plus contacter Elektra d’ici, ce qui signifie qu’il n’y aura surement pas de micros. Mais je ne suis pas la pour cela, enfin si bien entendu que la visite des lieux est utile, mais je suis surtout la pour voir ceux que je vais devoir protéger et entrainer, ceux qui sont sous contrat. Et un des cas qui m’intéresse le plus à voir, c’est la gamine, une certaine fille nommée Korra venant droit des montagnes. Je me demande comment Boldarev les a recruté, où il a été cherché ces membres inconnus, enfin quasi inconnus. J’ai entendu parler de celui qui est un héro pour le Japon, tout comme j’ai entendu parler de l’Archer qui a travaillé avec la Justice League, mais Anna tout comme Korra, je n’ai aucun dossier sur eux, aucune information.

J’abandonne donc cette visite pour chercher la salle d’entrainement, lisant au passage un peu plus le dossier que l’on m’a confié sur le cas Korra. Elle paraît vraiment jeune, 21 ans… Si c’était une recrue de quelqu’un d’autre que Boldarev, j’aurai surement prit cela pour de la folie, ou un intérêt purement… Pervers… Mais si lui l’a recruté, c’est qu’elle doit vraiment avoir un quelque chose d’unique, un talent hors du commun. Je m’arrête un peu avant la salle d’entrainement pour finir de lire le dossier, tournant quelques pages encore, trouvant des détails intéressants. Fermant le dossier, le confiant au garde qui m’accompagnait, je libère un petit sourire. « Allez prévenir mes hommes de préparer l’avion… » Le garde me fixe étrangement, semblant ne pas comprendre ce que je prépare, mais je garde un léger sourire sur les lèvres avant de tapoter son épaule. « Ce serait trop compliqué à t’expliquer. » Je le laisse la pour pousser la porte menant à la salle d’entrainement et admirer un spectacle totalement inattendu. La jeune femme en question, une gamine d’apparence, elle était occupée à massacrer de pauvres gardes, les massacrants comme si ce n’étaient que des clochards… 20 soldats, sur une pauvre jeune fille, et ils se prennent la branlée de leur vie. Alors soit Boldarev les recrute dans un Kinder Surprise, soit elle est pas normale. Certes le document parle du niveau des membres, mais sur écrit c’est tellement vague, voir par contre une personne se battre indique beaucoup de choses. Ici mon cerveau analyse déjà les techniques de la jeune femme, les mémorisant, voyant ses forces, sa souplesse, ses appuis, son équilibre. Je ne reconnais ni une technique de l’Arme X, ni de la Main, ni de la Ligue des Assassins, ni militaire, d’où sort elle son enseignement ? Je me mets soudainement à applaudir, comme pour la féliciter de ses efforts mais aussi voir si sur le coup cela va la déconcentrer où si elle restera plongée dans son combat.

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**Korra du Mont Kailash** Lun 24 Nov 2014 - 20:25

Ils me laissaient peut-être beaucoup trop de chances. C’était le troisièmement entrainement du genre, Sergei de Boldarev voulait que je montre mon talent une première fois au diplomate indien. La deuxième fois était pour remettre à place un jeune militaire qui doutait beaucoup de mes capacités à cause de mon âge et ma culture. La troisième fois était pratiquement pour la même raison que la première fois. Je devrais le faire pour impressionner une personne en particulier. On m’avait prévenu aujourd’hui, que les militaires voulaient m’entrainer au gymnase. Sergei de Boldarev m’avait parlé d’un expert dans les arts martiaux pour m’aider à améliorer mes techniques, cela faisait quelques jours. Souvent les gens pensaient que les arts martiaux étaient des techniques de défenses ou de combats, étaient pour amuser des gens dans les foules, mais ils ne comprenaient même plus les mots autour de cela. C’était une pensée, une idée et surtout un équilibre. Les militaires se vantaient de posséder une force, mais sans technique, sans calcul des actions, sans savoir où frapper. Tu ne pouvais pas faire étranglement aussi simple que dans les films, je calculais le pas, les mouvements et les positions de chaque. Qui avançait en premier? Qui se lançait quand j’avais le dos tourné? Et qui se lançait en dernier? Je prenais tout en compte. Pas de pouvoirs pour le moment. J’en n’avais pas besoin. L’important n’était pas la force musculaire qui pouvait te toucher, c’était savoir où frapper. C’était un art, une compréhension et une interprétation de chacun des mouvements. Je respirais à chaque coup. Certains d’entre eux étaient à la même école, ils avaient souvent les mêmes techniques. Ils essayaient de frapper de toutes leurs forces avec leurs poings pour oublier leurs pieds. J’aimais parfois les faire tomber, ils se relevaient souvent sans réfléchir pour faire des attaques complètement absurdes. Personne ne devrait combattre en colère. Mon but n’était pas des les humilier, mais de pointer leurs faiblesses physiques et d’équilibres. Parfois, ils essayaient de m’attaquer en même temps, mais c’était encore plus facile. Ils pensaient avoir un avantage physique dans une attaque en équipe, mais ils étaient encore plus faciles de les faire tomber. Quand tu attaquais une personne en équipe, c’était souvent pour être sûr que la personne soit contrôlée, en moment, je contrôlais totalement la situation. Ils savaient peut-être se battre dans un combat de lutte, mais ils ne connaissaient certainement pas les arts martiaux.

J’entendais applaudir à la porte d’entrée, mais je ne faisais pas attention. En politesse, je voulais les terminer les plus rapidement possibles, non pour les mettre inconscients, mais qu’ils restent un peu sonnés au sol. Je n’aimais pas faire mal à ces gens, la plupart restait toujours très gentil avec moi. Surtout que cela faisait dix mois que j’habite ici, j’avais l’habitude avec eux. Eux, ils avaient des maisons et des familles, moi j’avais cette base. J’avais une famille, mais c’était trop loin de chez moi pour les voir à chaque soir. Je considérais certains comme des membres de ma famille. Quand aucun ennemi n’était autour de moi. Je tournais mon regard vers Slade de Wilson, celui qui avait applaudi. « Je vous… » Je donnais juste un petit coup sur le pied de l’un des hommes, qui voulaient se relever pour le faire tomber de nouveaux «… salue Slade de Wilson. Laissez-moi juste terminer cet entrainement et je suis à vous. » Il m’en restait que cinq hommes qui se tenaient encore debout. Cela avait pris quelques secondes, avec des mouvements basiques, je faisais toujours attention pour éviter les blessures importants. En prenant ma serviette pour essuyer un peu ma sueur au visage, je me dirigeais vers ce Slade de Wilson.

Quand je m’approchais de cet homme. Chacun des esprits avait une vision différente de l’homme. Cela variait entre « Faire attention » à « Fuit! », je ne devrais pas lui faire confiance. Il semblait avoir les mêmes réactions de doutes et de craintes que Sergei de Boldarev. Quand j’arrivais devant lui, mon visage ne montrait pas un si grand enthousiasme qu’à mes premières rencontres avec Anna ou Sun Wukong. C’était un petit regard de doute qui s’illustrait le plus. Je n’avais pas confiance du tout, mais je restais du Mont Kailash. Baissant la tête en signe de respect, je commençais à parler : « Je suis honorée de vous rencontrer Slade de Wilson. Sergei de Boldarev m’a beaucoup parlé de vos talents de combats et de stratégies. Je suis Korra du Mont Kailash, je suis juste déçue de ne pas avoir préparé un cadeau pour montrer ma bonne foi envers vous. » Ma dernière phrase sentait le faux, mes Dieux m’avaient averti du danger, mais je ne faisais cela que par politesse. « Puis-je vous aider à un service quelconque? »

**Slade Wilson** Mar 25 Nov 2014 - 7:15

ft. Korra & Deathstroke

Montres moi ce que tu as dans le ventre

Quelques secondes suffisent pour me faire comprendre qu’avec elle un entrainement de base est déjà inutile, elle a une réelle maitrise de ses mouvements, de son art. Mon cerveau analyse chaque mouvement rapidement, chaque réaction par rapport à l’action ennemie. Je me demande aussi intérieurement comment Sergei a pu accepté si facilement que je vienne ici et rencontre ses recrues en sachant très bien que juste à les regarder se battre je connaitrais leurs faiblesses, je saurai me souvenir de chaque faille, tout comme de celles de sa base, pourquoi m’accorde t’il une si grande confiance ? Je constate rapidement qu’elle se retient dans ses coups, qu’elle évite de blesser réellement ses adversaires et cela je ne comprends pas, ce sont des soldats, qu’elle n’hésite pas, ils ne lui en voudront pas. L’entrainement nécessite aussi de se surpasser, non de se contenir. La voir la si jeune me rappelle quand j’étais encore un ado, quand Jessica Drew me formait pour la ligue des Assassins, des images émouvantes. Slade de Wilson ? C’est quoi cela ? Ne me dites pas qu’elle ne sait point s’exprimer convenablement, j’ai vraiment la tête d’un bourge à qui on rajoute un « de » à son nom ? Pitié dites moi que non ou je me tire une balle dans la tête sur place… Je la laisse terminer, attendant qu’elle ait ce temps à m’offrir et quand enfin elle a terminé ce massacre pour se diriger vers moi, je me mets soudainement à rire en voyant son regard, son langage corporel, l’expression de son visage. « Bon vu ton air, tu sais déjà qui je suis… » Slade a cette malheureuse tendance à analyser chaque langage, même celui inconscient, de décrypter les signaux du corps, du visage d’un être pour analyser sa franchise, son niveau de stress, et ici ce que je vois chez cette jeune femme, c’est un doute sur notre rencontre, sur ma personne, peut-être que d’ailleurs cette entrevue pour elle commence déjà comme une obligation et non un plaisir. Houla, la suite de ses mots sont un mélange d’étrange et de formules qui ne me correspondent pas.

« Bon bon, reprenons déjà depuis le début… Slade, juste Slade, pas besoin de – Wilson - ni de – de – cela permettrait déjà de rendre tout cela plus familier. » J’arbore un simple sourire, peut être en espérant détendre l’atmosphère, d’ailleurs je vais un peu jouer avec ses paroles pour briser ce coté bien trop formel à mon gout. Mon œil passe sur elle, de haut en bas. « Ensuite, je suis le genre d’homme envers qui on ne baisse pas la tête, que ce soit pour saluer, pour respecter, ou même par humilité… Gardes cela pour des êtres méritant. » Boldarev m’a pas demandé de paraître pour ce que je ne suis pas, je vais certes l’entrainer, la pousser à se dépasser, à combattre divers sortes d’ennemis, mais je ne suis ni un Senseï, ni une personne respectable, je suis un meurtrier, un mercenaire qui agit non pas par conviction pour leur petite affaire, mais parce que mon client paye réellement bien. « Surtout ne sois pas honorée de me rencontrer, il n’y a aucun honneur la dedans… Tout comme je te conseil d’avance de ne jamais me faire confiance. La seule chose qui fait que je ne ferai rien contre toi est le respect d’un contrat. » Autant faire comprendre que ma moralité est très très basse. Bon j’avoue j’exagère un peu, j’ai un code mais cela elle n’a pas besoin de le savoir, je préfère qu’elle se fasse la pire image possible sur ma personne, cela facilitera le travail. Surtout vu sa tendance à se retenir avec les gardes. « Et pour la bonne foi, Sergei s’est déjà chargé de la prouver pour toute sa petite bande, donc la aussi tu n’as point à avoir de déception. » Je prends donc du coup ce temps à tout décortiquer et mettre sur le tapis pour changer la donne, ne me souciant pas réellement de comment elle va prendre tout cela, peut-être choquée, peut-être offensée, mais il va falloir qu’elle s’habitue, elle croisera bien plus de monstres comme moi que de héros dans la vie.

« Donc pour résumer, juste Slade, pas besoin de politesse avec moi, sois juste… Normale… et si tu veux me cracher à la gueule, dis toi que c’est naturel. Beaucoup ont rapidement ce désir. » Bon maintenant on va pouvoir passer aux choses sérieuses, j’espère juste que après ce petit démarrage, elle pensera à me sous estimer. Surtout que je parais bien vieux du coup à coté d’elle alors que je suis encore en pleine forme, une forme digne d’un être de son âge. Je pousse la porte de mon bras, celle menant sur le couloir et lui fait signe de passer devant. « Non, tu ne vas pas m’aider, nous allons nous balader, discuter… J’ai besoin d’apprendre à te connaître un peu plus pour t’entrainer. » Je ne passe point la porte, attendant de voir si elle le fera ou non, comptant seulement la suivre pour démarrer cette journée que je sens déjà palpitante. En même temps je pourrai voir si la jeune femme a une bonne maitrise d’elle. « D’ailleurs t’entrainer au combat simple dans ce genre de lieu serait une perte de temps, ta maitrise est digne des grands maitres… » Ce n’est point une flatterie, mais une constatation, pas besoin d’en voir plus pour savoir qu’elle connaît cet art parfaitement, la fluidité des gestes, la rapidité, la précision, ce n’est point une débutante, et j’avoue que cela me surprend car à son âge je ne vois pas comment elle a eut le temps d’atteindre un tel niveau. Où alors elle est une sorte d’Arme Immortelle venant de K’Un L’Un.

« Si tu as des questions sur mes intentions, sur ma personne, ne te prives pas… Soit je répondrais honnêtement, soit je viendrai juste te dire que ce ne sont pas tes affaires… » Je me montre un peu brusque et c’est totalement intentionnel, toute cette entrevue depuis qu’elle est arrivée face à moi est un teste, un moyen de mieux la cerner, la découvrir. Honnêtement je n’ai aucune sombre intention envers cette jeune femme, déjà premièrement c’est un contrat, un être que je dois protéger. Deuxièmement, mes cibles sont soit des ennemis, soit des êtres corrompus et totalement pourris. Elle n’est ni l’un, ni l’autre, mais j’aimerai que elle me voit comme un ennemi potentiel, comme un être qui n’a point de foi et saurait se montrer malsain. J’ai besoin qu’avec moi elle se lâche, que ce soit en bien ou en mal, je ne veux aucune politesse, aucun respect.

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**Korra du Mont Kailash** Mar 25 Nov 2014 - 10:13

Il croyait peut-être m’impressionner sur ce coup-là, mais sa franchise me donnait une nouvelle idée de cette personne. Son impatience et son occidentalisation étaient beaucoup trop présentes pour que je lui donne un crédit particulier. Il craquait déjà par la manière que je parle, il ne risquait pas d’être un bon mentor ou même conseiller. Comment il voulait me donner des leçons quand il cherchait depuis le début de déconstruire ma personnalité ou de me changer? On ne pouvait pas me changer, on ne pouvait pas me lancer dans une nouvelle mode de pensée, ma maitrise des arts martiaux viennent de mes idées, de mon respect envers ma culture et de mes habitudes de vie. Il était très loin de ce que j’étais en réalité et je ne voulais certainement pas une personne pour me faire régresser. Si celui-ci voulait de ma franchise, il risquait d’être servi : « Alors Slade. Avant que j’accepte de vous suivre, j’ai quelques questions pour vous. Mon niveau actuel vient de ma culture et vous êtes en train de demander de changer mes habitudes, juste pour vous sentir confortable avec moi. Ce que je refuse. Comment je peux donner confiance à un homme qui agit juste par contrat? Tous mes mentors étaient des gens qui agissaient selon un code moral défini et vous avez prouvé à ce moment, que vous n’êtes pas de cette pensée. Comment un esprit aussi tordu que la votre pense être capable de m’entrainer sans briser ce que je suis devenue maintenant? Je ne suis pas sûr que Sergei va apprécier une régression de mon coté, parce que je dois m’adapter à vous et non le contraire. » Je lui laissais un petit sourire après ces questions, c’était la première personne que je parlais avec un ton aussi sec et méchant. Il avait commencé ce débat par son ton supérieur et arrogant. Je n’avais pas choisi mes professeurs dans le passé, mais je connaissais leurs noblesses et leurs sincérités. Aujourd’hui, je me retrouvais une personne qui était complètement incompatible à mes valeurs.

Il avait fait plusieurs commentaires après sur ma maitrise des arts martiaux ou juste pour me soutirer des informations sur ma vie. Je commençai à douter sérieusement des Last Sons, il me dérangeait beaucoup, Sergei de Boldarev me donnait la même impression, mais lui, il le cachait très bien. Il acceptait une certaine différence avec Slade de Wilson, j’avais l’impression qu’ils voulaient complètement me remodeler par d’autres systèmes d’idées. « Non. » Je lui laissais terminer tout son long discours, mais je ne le voulais pas comme professeur. Je pouvais paraitre aussi brusque que lui, mais on ne m’avait jamais donné d’obligations de travailler avec tous les étranges qui venaient essayer de me faire la morale. « Pourquoi je vous donnerais des informations sur moi qui ne sont pas certainement de vos affaires, comme vous le dites si bien? Je ne veux pas me faire entrainer par vous, si vous faites cela par contrat, ce n’est pas certainement dans mes intérêts. Je risque aussi de perdre l’appui des Dieux en m’alliant avec des gens comme vous. Je ne suis pas sous vos ordres, alors je me réserve le droit de refuser de m’entrainer avec vous. Peut-être que d’autres gens vont apprécier votre savoir, mais sans bonne raison, je ne vois pas en quoi vous pouvez m’aider. » Je refusais de le suivre, je restais au encore au gymnase avec les bras croisés. C’était la première fois que je parlais à un être de cette façon dans cette base, j’attendais quand même sa réponse, si celui-ci était capable d’avoir autant de réponses convenables que de malaises à donner.

**Slade Wilson** Mar 25 Nov 2014 - 11:00

ft. Korra & Deathstroke

Montres moi ce que tu as dans le ventre

Dès qu’elle commence à s’adresser à moi, je l’interrompe un instant par un simple mot, « Tu », n’ayant pas besoin de me faire vouvoyer. Oui je sais, je suis agaçant, mais tout cela a un but précis et je suis ravi car vu ses questions elle rentre directement dans celui ci. Tout ce qu’elle dit est correct, et justement c’est pour cela que je dois l’entrainer, car elle voit ce qu’il se passe ici, voit au travers de ses mentors, mais elle oublie une chose par rapport à ceux ci. Je ne suis pas la pour lui apprendre la méditation, l’osmose avec la nature ou avec les entités de ce monde, et encore moins l’équilibre de ses points d’énergie. Je connais plus d’une philosophie et méthode de méditation comme de relaxation, et heureusement sinon mon cerveau aurait grillé depuis bien longtemps. Au moins maintenant nous allons pouvoir parler sans manières détournées, et je ne peux contenir mon sourire. « Parfait. » Voilà ma première réaction à ses questions, la regardant droit dans les yeux… Enfin dans l’œil plutôt. « Ce n’est pas une question de confort de ma personne envers la tienne, mais une question d’inconfort de la tienne envers la mienne. » Dis je pour commencer, mettre un peu les choses aux clairs. Après tout, il ne faut pas croire que la Ligue des Assassins apprend juste le meurtre, non il y a toute une éducation, toute une maitrise de soi, de son corps, de ses émotions, de son environnement. « Le soucis du genre d’éducation que tu énonces, c’est que justement tout a été fait dans un climat adapté à toi, mais les gens que tu vas affronter ou risque de croiser, eux s’en foutent totalement de ce que tu es, de qui tu es, d’où tu viens… » Je reste très calme et serein, pouvant exposer certains faits sur le pourquoi je vais l’entrainer, mais surtout pourquoi cela lui apporterait quelque chose. « Les gens comme moi, ce sont ceux que tu trouveras en face de toi… Briser ce que tu es, c’est la première chose qu’un ennemi rusé tentera de faire, que ce soit en te mettant dans une situation d’inconfort, ou en s’attaquant simplement à ce qui peut te paraître cher. » Je le sais bien, c’est ce que j’aurai fais, m’arranger pour attirer la cible dans un terrain qui me serait favorable, briser la concentration en créant avant une situation qui la déstabiliserait comme le meurtre d’un proche ou la destruction d’un bien qui lui semblerait sacré. « Pour survivre à notre temps, aux êtres que tu risques de devoir affronter pour tes convictions, pour aider ou pour sauver des vies, tu devras t’adapter. Cette capacité est une des plus grandes maitrises, c’est celle qui permet de ne jamais être au dépourvu qui te permettra de ne pas donner l’avantage à tes ennemis. »

Je marque une pause en écoutant son second speech sur ma personne, appréciant ce jugement, en faite c’était facile de voir que je prenais même bien tout ce qu’elle disait, en dehors de cette histoire de Dieux… Bon faut dire que mes croyances sont mortes avec moi, trois fois dans ma vie j’ai été tué, et entre le moment de ma mort et de ma résurrection, il n’y avait rien, le néant. C’est d’ailleurs en partie pour cela que chaque retour parmi les vivants me laisse une douleur mentale forte, mon cerveau ne pouvant rien oublié, j’ai tous les détails gravés. « Pourquoi tu as intérêt à t’entrainer avec moi ? C’est simple… » Je m’approche d’un pas d’elle en lâchant la porte, lui faire face en gardant cet air souriant, presque joyeux de la conversation. Non ce n’est pas de la folie, juste que je pensais qu’elle mettrait beaucoup plus de temps à réagir ainsi, qu’elle serait se mordre le frein avant de craquer et de remettre en question la position. « Parce que je suis le genre d’être que tu devras combattre, parce que je connais les situations les plus complexes qui demandent non pas juste une grande capacité de maitrise, mais aussi de devoir faire des sacrifices, car je connais les pires secrets qui vivent sur ce monde… » Il faut dire que j’ai travaillé pour toutes sortes de monstres, contre ou avec, j’ai travaillé pour des Gouvernements, des Agences de l’Ombre, des créatures d’autres mondes… « Parce qu’opposé à toi, pour moi le respect n’est pas une chose qu’on donne à un inconnu, mais quelque chose qui se donne à ceux qui ont montré le mériter… Pas par des politesses, des honneurs dans les mots, mais par des faits, des actes… » Trois êtres ont su gagner mon respect en ce monde, même ma fille a du le gagner, et sans que je lui demande, elle l’a fait car elle avait compris mon fonctionnement ainsi elle avait su agir de façon à attirer toute mon attention. « Tu veux t’entrainer à la façon de chez toi ? Comme avec des maitres d’ordres ou de temples ? Très bien, mais vu ton niveau, tu n’apprendras plus rien qui t’aidera à survivre, ni à protéger autrui… Mais ce que tu es, qui tu es, ne concerne plus que ta vie privée… Dans le professionnel, tu dois être avant tout les autres, tu dois mettre de coté ta personne pour aider et renforcer tes coéquipiers, vous devez tous vous mettre sur une forme d’harmonie et vous tenir prêt au pire… C’est ainsi que vous allez former une véritable équipe soudée. » Je ne vais pas rentrer de suite dans les détails, me voyant mal lui expliquer ici et debout toutes les possibilités.

« Tu vois, si tu me combats, même en entrainement, ce que tu as fait avec ces gardes, te retenir… Pour moi ce serait la pire des insultes que tu pourrais me faire… tu ne sais pas encore avec qui tu pourrais travailler, mais toi comme les autres vous devrez être capable de cela, de vous adapter… Je ne veux pas que tu rejettes ce que tu es, tes croyances ou autre, mais que tu sois capable de les mettre de coté quand il le faut. » Je sais, je me répète, j’insiste, mais je tente de lui montrer différentes visions. Je reste toujours aussi proche d’elle, je pourrai lui dire que j’ai été formé par les meilleurs, par des immortels, je pourrai lui parler des temples que j’ai côtoyés, mais cela ferait trop Curriculum Vitae. Non je veux qu’elle ne me suive pas par obligation non plus, mais pas envie d’évoluer, d’apprendre, par curiosité car l’obligation n’apporte rien, cela referme la personne et empêche une parfaite assimilation. « Alors c’est juste à toi de voir ce que tu veux, le confort ou apprendre… Et si tu as d’autres questions, je suis toujours à ton écoute Korra du Mont Kailash. »

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**Korra du Mont Kailash** Mar 25 Nov 2014 - 17:42

Mon inconfort à sa personne? Il était important de lui rappeler que c’est lui qui venait me corriger sur les mots que je devrais utiliser envers son égard. Je plaçais toujours des mots de politesses envers n’importe qui, car je considérais une personne de la même manière quand je ne le connaissais ou pas, mais il voulait vraiment commencer notre relation de façon négative. Je n’aimais pas son attitude et je l’avais fais sentir durant ses premières remarques. J’avais l’impression qu’il venait faire la morale sur une certaine idée de sa supériorité de sa personne, quand il n’avait jamais rien fait pour la Chine. On dirait le modèle atypique de l’Occident contre l’Orient. Les héros et les vilains avaient toujours oublié une grande partie de notre Histoire que cela soit avant ou après la révolution communiste. J’avais même envie de lui donner un cours d’Histoire pour que celui-ci comprends plus l’idée de ma Tribu ou de son implication historique pendant les plus grands moments de la Chine. « Non, tu viens ici pour que je change mon vocabulaire et ma politesse, mais tu ne sembles même pas comprendre que cela ne vient pas l’idée de combats ou d’idéologie d’équipe, c’est comme cela que j’accueille chaque personne dans ma vie, même si les esprits disent que tu es l’un des pires êtres de la planète. Tu veux changer ce que je suis, quand tu ne sais même pas ce que je suis. » Je refusais encore de le suivre dans les couloirs de la base, il avait une nette différence entre Sergei de Boldarev et Slade de Wilson. Il voulait que je le suive, Boldarev ne m’obligeait rien de ces obligations. Son combat est commun au mien, c’était la raison pourquoi je le suivais. « De quels êtres vous parlez? De la Ligue des Assassins? De la main? De l’AIM? Je ne peux pas certainement tous les connaître, mais je suis capable de faire des choix pour les affronter. Je vais peut-être regretter ces choix plus tard, mais je ne suis pas innocente à ce point. On dirait que tu mesures très mal pourquoi je suis ici. Peut-être que tu ne lis pas assez les rapports de Sergei de Boldarev. Je suis ici, parce que je me suis adaptée pour être ici. Même dans les Temples, ils m’ont adapté pour que je vienne ici. Pour affronter des menaces de d’autres mondes et des menaces internes, j’ai appris à départager certaines de mes valeurs à chaque fois. Vos leçons ne sont pas aptes à m’aider, ils sont même désuets. » Je paraissais crue, mais je crois qu’il était important de lui faire comprendre qu’il avait juste un contrat et il ne participait au groupe.

J’attendais mystérieusement que les gens quittent la salle d’entrainement pour continuer. Je savais très bien qu’il avait une magie appelée les micros dans cette salle, mais je ne faisais pas attention. Sergei de Boldarev aimait nous espionner, mais il ne se servait pas de ces renseignements contre nous. Il me donnait ensuite des arguments pour essayer de me convaincre de venir avec lui. J’avais du mal, je laissais un petit rire quand il me parlait de respect. Est-ce que je lui avais donné mon respect à notre première rencontre? Non, je l’avais juste salué de manière convenable. Il avait du mal à reconnaitre cela. Je n’avais même pas donné mon respect à Sergei encore. Après, il essayait d’analyser ce que j’étais, ce que les temples de Kailash étaient et ainsi que plusieurs autres informations sur ma vie personnelle. Il croyait que j’avais atteint mes limites? Peut-être que oui, ou peut-être que non. Certains Avatars avaient un niveau plus élevé que le mien encore. Je pensais encore que mon mentor me dépassait dans les arts martiaux. « Slade. Premièrement, je pense qu’il serait important de réviser l’Histoire de la Chine avant de parler. Mais, je vais le faire pour vous, en même temps, je vais parler de moi. Avant la déchéance de la Chine vers 1910 selon vos dates, les ancêtres de mon village ont combattu dans plusieurs guerres, prenant part d’une dynastie à une autre. Parfois, on était confronté entre nous, d’autres fois, on était allié. Quatre Forces armées différentes, chacun maitrisant un élément différent. Souvent notre destin restait lié, annonçant notre décimation pendant la guerre civile chinoise, nos noms ont été oublié, nos efforts aussi. L’Histoire a été réécrite, Thor, Captain America ou Tony De Stark ont peut-être eu des versions chinoises, mais jamais on va le savoir. Les gens nous ont oubliés, et ils ne se sont plus jamais intéressés à cette Histoire. Pourquoi je vous raconte cela? C’est que je viens de ses survivants, mais il reste une chose précieuse dans cette histoire, une mémoire qui reste. Pourquoi je connais tant d’arts martiaux? Pourquoi je parle de cette Histoire? C’est que je suis l’Avatar. Une réincarnation qui vient à une époque ou à une autre, souvent choisit par hasard. Chacun de ses réincarnations possèdent un talent particulier, chacune de ses mémoires des anciens Avatars reste dans l’Avatar actuel. J’ai vu des guerres que vous ne risquez jamais de connaitre et que peut-être que vous n’avez jamais entendu parler. J’ai vu la souffrance d’une autre époque, j’ai vu des adversaires incroyables et monstrueux à chaque fois. Je ne veux pas que tu reconnais ces antécédents, mais tu parles à une personne que tu ne connais pas. J’ai vu, j’ai compris et je vais prendre des décisions qui risquent de choquer, car c’est dans mes obligations. Je ne vais pas hésiter dans ces choix, mais je vais certainement les regretter plus tard. Tu ne connais certainement pas les Temples ou les enseignements que j’ai reçu. Alors je te prie de réfléchir avant de parler. » Je m’étirais un peu avant un bâton pendant ce temps, faisant quelques mouvements de droite à gauche pour tourner mon dos. « Deuxièmement, tu crois vraiment que je t’ai donné du respect? Comme tu le dis, le respect se gagne. Tu n’as pas mon respect et je ne le donne pas aussi facilement que cela. Les politesses restent des politesses et non du respect. De plus, de mon coté, tu ne m’as jamais prouvé en soit le talent de combattant que tu avais. Tu t’es présenté parce que tu avais un contrat à faire. Cela me donne vraiment une excellente représentation de ce que tu dois être. » Cela pouvait paraitre provocateur et même méchant, mais il l’avait cherché. « Finalement, les Last Sons sont formés depuis quelques mois. On a déjà travaillé ensemble et on est assez soudé. Tu comprends mal pourquoi je suis ici. Je me suis adaptée en vivant ici, en acceptant de rentrer dans ce groupe multiculturel. On a un but en commun et ce but en commun dépasse toutes les valeurs personnelles de chaque membre de ce groupe. Je serai prête à donner ma vie pour chacun d’entre eux, parce que je sais qu’ils sont sincères et je suis sûr qu’ils pourraient faire la même chose pour moi. » Je fermais cette discussion ainsi, tout en restant le plus paisible possible, je voulais lui faire comprendre que je ne suis pas bête comme un Vengeur. Je le laissais ensuite parler pour la deuxième partie de son discours.

« J’apprends à chaque jour. Je veux juste savoir ce que je vais apprendre de nouveaux avec toi. J’ai vu des monstres dans les autres vies, faire de la pire cruauté comme des exterminations ou des sacrifices sordides. Je suis ici parce que je dois combattre l’une des pires créatures d’un autre monde. En quoi vous pouvez m’aider sincèrement dans cette affaire? » Je lui laissais des chances, je ne fermais pas les portes, mais je voulais vraiment savoir ce qui allait m’offrir de particulier devant les autres contacts de Sergei de Boldarev.

**Slade Wilson** Mar 25 Nov 2014 - 19:47

ft. Korra & Deathstroke

Montres moi ce que tu as dans le ventre

Au moins elle réagit bien plus vite que je ne le pensais, j’aurai presque un record sur ce point. Mais je la laisse parler sans l’interrompre, écoutant celle ci faire son speech tout en restant souriant, serein. Je la laisse parler, faisant juste un signe affirmatif de la tête alors qu’elle me dit que je veux changer son vocabulaire, sa politesse, mais tout a fait je veux qu’elle réagisse comme elle fait maintenant, qu’elle s’énerve, devienne agressive, je crois même que j’ai presque un record quand je vois la facilité et la vitesse à laquelle elle s’est emportée. Mais en attendant, plus elle parle, plus elle me donne d’informations, me parlant de ses esprits. Ainsi elle communique avec une autre forme de vie, ou d’entité… C’est assez rare comme cas, ou alors elle est juste un peu perturbé comme Abby/Jess et ses autres copines. Cela malheureusement on ne peut pas réellement vérifié. Bon je ne vais pas rentrer dans cette réponse pour l’instant, la regardant simplement, toujours comme de marbre. J’hésite d’ailleurs presque à bailler un moment pour voir sa réaction, mais je ne le ferai pas… Enfin pas encore. Bon a la fin de ce premier speech, alors que les personnes quittaient ces lieux, je me permis de faire face et insister. « Non bien sur que non tu n’es pas apte, il suffit de voir avec quelle facilité je suis capable de te rendre agressive. Dis moi combien de sacrifice a déjà tu fais ? Combien de fois as tu laisser une part de toi dans tes actes, dans tes décisions ? » Aucune agressivité dans mes questions, de simples questions. Je prends une légère inspiration, hésitant un instant à lui expliquer le genre d’actes que certains pourraient faire. La Ligue des Assassins reste assez clean, mais la Main, Shishido n’hésiterait pas à trouver chaque personne liée à cette jeune femme devant moi, et un jour elle ouvrirait la porte pour voir ces têtes sur des piques… Tout comme il serait capable d’envoyer des hommes dans son village pour y ôter chaque vie si elle refuse de se soumettre. Je connais ce genre d’homme, enfin… Depuis qu’il s’est fait seppuku pour revenir d’entre les morts, Shishido n’est plus un homme. « Si mon simple comportement te fait réagir ainsi, que ce passerait-il dans des situations plus extrêmes entrainant la perte de proches, de choses qui te tiennent réellement à cœur ? Que ferais tu si un des êtres qui compte le plus pour toi vient à toi et que tu n’aies qu’un choix, le tuer ou le voir tuer ton équipe pour finir par toi ? » Qu’elle me dise pas que ce genre de chose n’existe pas, je pourrai lui en donner des noms de personnes ayant été dans ce genre de cas et sans difficulté. « Comment vas tu réagir si de futurs membres de ton équipe représentent tout ce que tu peux abhorrer ? Si maintenant la demain on te dit de travailler avec Carol Danvers tout en faisant de ton mieux pour ne pas l'offenser alors qu'elle va peut-être passer son temps à parler de ton peuple comme des sauvages qui auraient besoin de s'américaniser?».

Elle veut vraiment me donner un cours d’histoire à moi ? Sur l’histoire de la Chine, de son passé, de ses guerres, de ses croyances, rituels, coutumes ? Non, je ne vais pas réagir à cela, au moins je suis informé d’un nouveau détail, non plusieurs détails. Premièrement elle ne sait donc pas réellement qui je suis en dehors de mon nom, c’est une très bonne chose, cela me laisse beaucoup plus de cartes libres. Et enfin elle me donne des détails intéressants sur sa particularité, un avatar, une sorte d’entité mémorielle au travers du temps et des générations, ce qui explique mieux sa maitrise pour un si jeune âge. Comme quoi et comme d’habitude, il suffit d’énerver les gens pour en apprendre de plus en plus sur ceux ci. Je la laisse blablater encore un peu sur tout cela, me concentrant uniquement sur les points intéressants. « Hum… Tu as besoin de cela pour te rassurer, tu veux une petite preuve de mon niveau ? Si tu le souhaites, nous pouvons faire cela ici et maintenant si cela te convient mieux qu’un contrat… » Mais cela ne changera rien à l’être que je suis, je resterai un mercenaire qui n’a aucun clan, aucune patrie, en quelque sorte aucune famille, j’agis pour moi, je me vends aux plus offrant et cela restera surement toujours ainsi. De temps en temps j’agis gratuitement, ou je suis un désir personnel sur un cas ou un autre, mais plus jamais dans ma vie je ne me battrai pour quelqu’un d’autre sans une bonne raison. La dernière fois que j’ai combattu pour une cause, c’était la Confrérie, la Ligue des Assassins et je n’y étais que par respect pour un ancien mentor envers qui j’ai donné surement trop d’importance… Et la Confrérie je n’ai jamais eut aucune conviction dans leurs projets… Alors était ce mieux à suivre une idéologie vide à mon cœur que d’agir pour celui qui en a besoin ? Mais retournons à justement ces Last Sons… Elle pensait que toute l’équipe était la ? Non elle doit se douter que d’autres viendront, j’ai d’ailleurs apporté les noms des candidats à Sergei. Certains ne sont pas du tout comme ceux déjà présents ici, d’autres sont même des sortes de monstres nés d’expériences.

Finalement elle en revient à chercher ce qu’elle pourrait apprendre avec moi, savoir ce que je pourrai lui apporter face à ses ennemis. Et zut, elle ne s’est pas énervée plus, elle se maitrise, reste calme… J’aurai aimé un peu la pousser à bout, voir ce qu’elle avait dans le ventre. Bien il était peut-être temps de lui parler plus sérieusement de cela tout en m’adossant au mur, pliant un genoux pour poser la semelle aussi contre ce mur. « Parce que je suis un ordinateur… » Bon c’est une façon de parler mais c’est à peu prêt cela. « hum tu vois c’est exactement pour ce genre de discussion que j’aurai préféré qu’on ne soit pas ici… Car certains détails ne sont pas à connaître de tous… » Je ne sais pas exactement ce que Boldarev sait de mon passé, à quel point il peut connaître les détails sur ma vie, sur ma - création -. « Pour faire simple, parce que tout ce que tu fais en ma présence, je le vois, je l’analyse d’une façon plus mathématique, et je l’enregistre sans jamais l’oublier. Très rapidement je saurai déduire chacun de tes mouvements, savoir parfaitement maitriser toutes tes techniques et les assimiler à toutes les autres que j’ai déjà rencontré… Je connais tes alliés potentiels, tes ennemis potentiels… Je connais les esprits les plus sombres, plus manipulateurs, fanatiques, destructeurs… Je sais te préparer à toutes les situations, à toutes les formes de combat que cela concerne un combat physique ou mental, je sais te mettre dans les pires situations pour te pousser à te surpasser…Tout comme te préparer à te trouver dans les pires dilemmes… » Je regarde un instant ma main, repensant à certaines choses plus précises de ma vie, du passé, des combats déjà rencontrés. Je pense que Sergei a fait appel à moi non parce que j’étais un des meilleurs du milieu car il aurait pu demander aux al Ghul, mais parce que seul j’ai su m’opposer à une équipe comme la Justice League. « Comme je disais, ton niveau de maitrise est excellent, te battre ici ne te fera pas évoluer… Tu as besoin d’autres situations plus particulières dans un autre environnement. » Je marque une petite pause avant de passer mes doigts sur mon bouc. « Mais de nouveau, tu n’es pas obligée de me suivre, même si j’insiste, ton refus sera accepté et puis voilà… » Bien sur ce que je ne dis pas, c’est que pour moi, qu’elle accepte ou refuse de s’entrainer avec moi, je touche exactement la même chose de mon contrat. J’ai déjà l’assurance de deux de mes prix vu que le troisième était d’être ici, et que le second est un objet. Le premier de retrouver une personne. Mais je ne préfère pas qu’elle croit que j’ai aussi un intérêt à voir les Last Sons réussir, j’ai besoin qu’elle ne voit que le mauvais en moi et uniquement cela. « Et dehors nous pourrons parler plus… ouvertement. »

**Korra du Mont Kailash** Mer 26 Nov 2014 - 0:10

Je ne m’énervais pas, je ne l’aimais pas. C’était la différence, mes questions et mes paroles pouvaient être méchantes, mais c’était pour lui faire sentir que je ne l’appréciais pas. Son comportement était arrogant, mais il semblait vouloir que je le déteste. S’il continuait, je vais prendre un comportement complètement différent et essayer de faire semblant de l’aimer. Peut-être qu’il allait me lâcher plus facilement. Peut-être que lui-même s’énervait devant moi, je restais toujours aussi calme, plaçant le bâton derrière mon cou pour encore faire des mouvements d’étirements. Je laissai un petit rire devant la remarque de Slade. « Je ne suis pas en colère. Je te pose des questions, je fais aussi des remarques générales sur des faits que tu m'as annoncé et que tu étais dans le tort. Ce n’est pas ce que tu voulais faire? Corriger des erreurs au niveau des techniques de combats? Peut-être que c’est toi, qui est actuellement en colère. Je vis dans les plus hautes montagnes de la planète, l’un des environnements les plus rudes de la planète, j’ai eu des choix à faire durant certains évènements, mais est-ce que j’ai compté? Non pas vraiment. Cela a changé ma vision de ma vie, mais ce n’est pas le combien qui compte dans cette analyse, c’est le pourquoi et le comment. » Je ne voulais pas me faire la morale, je détestais cela, on pouvait critiquer beaucoup de mon mode de vie, mais me dire qu’il fallait corriger mes philosophies et ma vie, non. Je comprenais souvent mes erreurs seules, son influence ne pouvait qu’être néfaste pour tous. Sergei de Boldarev avait engagé une personne encore plus mauvaise que lui, c’était presque un record de son coté. Ensuite, il me parlait d’un autre sujet, d’une certaine Carol de Denver, je ne la connaissais pas du tout et j’étais vraiment chanceuse de ne pas la connaitre, mais son histoire de s’américaniser, j’avais l’impression qu’il essayait de se présenter comme l’option la moins terrible. « Je ne connais pas votre Carol de Denver. Mais au début, tu m’as donné l’impression que mon entrainement ou mon mode de vie étaient primaires et bestiaux, alors peut-être que je réagirais de la même façon qu’aujourd’hui avec toi. Pour ton autre question, je tuerais la personne la plus chère à mes yeux. Son comportement ne peut pas être rationnel, s’il décide d’attaquer cette équipe, c’est qu’il a perdu la tête. Ce sont des histoires alternatives, mais toi, tu ferais quoi? Si l’une des personnes les plus chères à tes yeux, celui ou celle qui t’a éduqué, deviendrait un psychopathe complet? Tu tuerais la personne en question, hein? Après de mon coté, je vais sentir des remords, mais je ne vais pas me bloquer pour ce choix crucial. Est-ce que tu auras des remords, toi? » Je vérifiais quelque chose, il pouvait bien me mentir, mais il avait le choix de répondre à cette question sincèrement ou non, et cela risquait d’être la question la plus importante que je lui pose. Voir s’il pouvait toujours faire des choix corrects, devant un monde aussi malsain. L’important était souvent dans l’abime, de toujours garder un code moral strict, de toujours faire le meilleur pour les gens. Je restai calme durant cette situation. Je ne savais pas s’il se rendait compte ce que je faisais, mais il pouvait me juger, c’était à mon tour de le juger. Une confiance ne se gagne pas, elle se mérite comme le respect.

Je repassais le bâton derrière mon dos pour faire encore quelques mouvements d’étirements. Je le regardais de la manière la plus méprisante du monde, quand il voulait tester ses capacités contre moi, juste par ma remarque sur le contrat. Peut-être que c’était le regard le plus méprisant que je pouvais lui faire. Je n’avais qu’ajouter quelques mots à son défi. « Vérifions si tu es capable de réfléchir avant de te combattre, ou même de réfléchir avant de parler. » Je lui faisais juste un petit sourire moqueur sur cette remarque. Pour les Last Sons, j’avais juste un petit signe de confiance pour Sergei de Boldarev, c’est que je savais très bien qu’il allait choisir des candidats intelligents et stables. L’idée n’était pas de faire une organisation de super-vilains, mais bien de solidifier le groupe et de les faire combattre ensemble. Il avait fait la promesse à l’équipe et les trois autres candidats étaient la preuve d’un choix méticuleux. Slade de Wilson pouvait très bien lui passer une liste des psychopathes d’un asile psychiatrique, je crains que les chances de les voir dans cette base soit dans la négative.

Je restais toujours calme devant Slade, variant mes mouvements pour les étirements à chaque fois. Pour une fois qu’il parlait de lui, il m’expliquait ses capacités, son système d’enregistrement VHS intégré dans son cerveau. Je le notais dans ma tête, il fallait juste improviser pour le défaire. Ne jamais sortir les mêmes techniques, c’était un art de diversifier les techniques, de ressortir des originalités, il fallait juste être plus ingénieux contre Slade de Wilson. « Intéressant. » C’était mes seuls mots pour son long monologue, mais je restais silencieuse sur le choix de le suivre ou non. Je réfléchissais encore.

« Je ne veux pas m’allier avec des gens sans scrupules, que cela soit juste pour un entrainement ou dans ma vie de tous les jours. Je sais qu’il reste du bon en Sergei de Boldarev, qu’il n’est pas entièrement mauvais, mais qu’il peut utiliser des moyens très mauvais pour arriver à un bon but. Soyez francs, tu lui ressembles ou tu es juste un psychopathe complet sorti d’un asile psychiatrique qui a rencontré trop souvent les Vengeurs ou les membres de la Justice League? » Je déposais un bout du bâton au sol et je le regardais pour cette fois-ci sérieusement. « Tu préfères qu’on en parle dehors? » Cela ne voulait pas dire que j’acceptais de le suivre dans ses activités, mais je voyais bien qu’il aimait autant les micros que moi.

**Slade Wilson** Mer 26 Nov 2014 - 9:12

ft. Korra & Deathstroke

Montres moi ce que tu as dans le ventre

Si elle pensait que je parlais d’environnement naturel comme lieu d’entrainement, elle se fourvoyait totalement, non je pensais justement à des environnements où elle pourrait se retrouver à des confrontations plus complexes, limitant beaucoup plus ses propres capacités. Elle me prend pour quoi ? Elle vient d’une montagne, de grandes hauteurs, froid et manque d’oxygène, pas besoin de la tester dans des environnements sauvages, surtout pour une folle qui s’est tapée sa montagne jusque Séoul à pieds. Non le style que je pensais était comme l’entrainement que mes hommes ont normalement mis en place en nous attendant, comment ferait elle pour se battre dans un milieu étroit tel un jet privé, se battre dans cet avion en plein vol tout en devant protéger des personnes assises face à un ennemi. Qu’elle ne pense pas que ce genre de condition ne peut pas arriver, j’ai moi même abattu quelqu’un dans un avion en plein vole, et réussit à sortir de la sans que personne n’arrive à m’arrêter. Je veux voir ce que celle ci peut donner dans un milieu réduisant considérablement ses mouvements, la poussant à devoir faire des choix rapides. Par contre qu’elle chanceuse de ne pas connaître Carol, tout comme du coup elle manque de connaissance sur ce monde… Après tout Korra pourrait se retrouver demain à devoir combattre Carol pour une raison ou une autre, surtout que le SHIELD risque de mal prendre l’histoire des Last Sons. Pourquoi Sergei ne leur a pas parlé des Avengers, du coté à la fois ridicule de leur propagande comme de la menace qu’ils peuvent représenter. Comment Sergei voulait il que je les prépare à devoir affronter certains ennemis potentiels si ils ne semblaient même pas les connaître ? Puis finalement la jeune femme me retourne mes propres questions, me demandant donc si je serai capable de tuer des êtres chers, de faire ce genre de sacrifice, et mon regard se reporte sur ma main, cette main couverte de sang, d’un sang qui ne partira jamais. « Moi je ferai quoi ? Mais j’ai fais ce choix plus d’une fois, la première fois j’ai justement hésité et cela a couté cher… » La première fois oui, j’ai hésité à tuer cet être proche, ce membre de ma famille, et mon fils en est mort. Je n’ai plus fais d’erreur ensuite. Mais ce n’était point le seul cas, ce genre de situation est arrivé plusieurs fois, pour cela que je reste éloigné de beaucoup de monde, que je n’aime pas avoir de vie « privée » avec des êtres, éviter toutes les attaches, tout comme pour cela que je préfère être détesté. Il ne reste que trois personnes en ce monde pour qui j’ai une attache personnelle, et deux sont des ennemis… L’une je la combats réellement, sans me retenir, sans montrer d’hésitation, je la combats comme je ferai contre n’importe quel ennemi. Tout comme j’ai été sacrifier ma propre vie pour d’autres, sans avoir la certitude de revenir, surtout la première fois. « Les remords…» Cette fois ci, c’est le genre de question où elle n’aura point de réponse. J’ai appris à faire abstraction des remords, à ne plus en avoir, mais je n’oublie pas, je suis incapable d’oublier tout comme je suis incapable de me souler pour nettoyer mon esprit. Mais justement je connais très bien la situation où un être proche devient une menace, celle où on perd ceux qui sont aimés… Et encore aujourd’hui, un de mes ennemis, celui que je veux faire tomber est l’homme que j’ai considéré comme une figure paternelle, envers qui j’ai été dévoué… C’est d’ailleurs pour cela que j’ai gardé un Code dans ma vie, 10 points que je ne dois jamais oublier, partager avec ceux que je forme ou avec mes partenaires. Certains savent déjà dans le milieu qu’il ne faut pas me demander de tuer un enfant ou une femme enceinte, plus d’un homme ayant tenté se sont retrouvés mort chez eux malgré le beau petit pactole proposé… Ce même code qui m’a poussé à des fois aider ou sauver un ennemi… 10 points qui font qui je suis et qui me poussent à abattre les concurrents sans moralités. Oh oui j’en ai formé des équipes, j’en ai abattu des hommes de mon milieu car ils étaient des monstres. Mais justement, ce genre de chose les personnes n’ont pas à le savoir, ils n’ont pas à connaître. Pourquoi ? Car justement ainsi je tombe sur ce genre d’homme pour y mettre fin, tout comme je garde secret le contrat pour Boldarev ainsi j’ai une chance de tomber sur ceux qui commanditeraient la mort d’un des membres pour l’arrêter.

En faite du coup dans tout cela je me souviens pourquoi je n’aimais pas les orientaux, ce coté d’avoir toujours bonne face, de paraître clean, de paraître tout court… Une culture très vite hypocrite car ce qui comptait n’était pas la personne qu’on est réellement mais la personne qu’on semble être. C’est surement pour cela aussi que j’aime bousculer les autres, car au moins ceux qui me supportent et m’apprécient, le font pour ce qu’il y a réellement en moi. D’ailleurs c’est assez amusant et ironique car c’est une leçon que j’ai eut d’un ancien maitre Chinois qui me contait la grandeur morale de Liu Bei lors de la guerre des trois royaumes face à la grandeur de pouvoir de Cao Cao. La guerre d’anciens amis, des frères cotes à cotes contre des alliés, tout cela car un homme, un homme aimant n’a pas eut le cran de dire une vérité face à celui qu’il voyait comme un père, tout cela car ce besoin de bien paraître la poussé à tuer un homme par amour au lieu de simplement faire aveu… Oui c’est une des guerres les plus précieuses aux croyances Chinoises qui m’ont poussé à ne pas aimer cette mentalité. Pourtant j’en garde un certain enseignement, tout comme j’ai tenu personnellement à récupérer une pièce rare qui allait disparaître dans les néants du marché noir, une statuette liée à cette culture, celle du Général Tigre devenu Dieu… Pourquoi je pense à cela maintenant ? Et bien car cette femme m’y fait penser, cette différence culturelle… Elle pense que je la vois comme cela aussi, comme une culture primitive ou bestiale mais c’est faux, à mes yeux la culture la plus primitive qui soit n’est point en Asie, ni en Afrique, elle est en Amérique, la on parle d’une culture sauvage… La Chine, le Japon, la Corée, Vietnam, Inde, Thaïlande,… Eux ont une culture, un passé, des histoires, des leçons, des héros de toutes les époques alors que la nation qui m’a créé n’a aucune histoire, aucun passé, la vie des USA commence dans la mort et le sang d’une peuplade. Je ne cherche pas en faite à la changer, mais à secouer ses habitudes, déstabiliser sa position culturelle tout comme je ferai avec n’importe quelle personne de n’importe quelle culture. Mais en attendant j’ai obtenu ce que je voulais, elle se montre plus franche, moins polie, ne mâche pas ses mots. Je pourrai presque dire que j’apprécie sa façon de réagir, encore plus les piques et le coté moqueur.

Si j’avais fais cette remarque sur les Last Sons, c’est parce que je connais la réputations de ceux que j’ai présenté à Sergei, certaines sont des Russes bien trempés dans leur caractère, très Soviétique dans leur cœur et qui sont fiables, mais verraient tout a fait le comportement de Korra comme une forme de faiblesse… Tout comme certains agiront surement aussi dans le sens de celle ci. Les psychopathes je les garde pour moi… Finalement du coup nous parlions de ce que je pouvais lui apporter, tout en cachant certaines informations, surtout en ce lieu emplit de micros. Je considère que mes ennemis tout comme mes amis n’ont pas besoin de connaître certains de mes secrets ou mystères, ils n’ont pas besoin par exemple de connaître ma capacité précognitive ce qui fait d’ailleurs ma réputation de celui qu’il est impossible à surprendre vu que j’ai toujours quelques secondes d’avance sur l’ennemi, sur les attaques. C’est cette combinaison de capacités qui me permet de facilement m’adapter à chaque ennemi, alors que ce dernier n’a pas encore porté son attaque j’ai déjà eut le temps d’analyser celle ci et trouver comment parer, contrer ou réagir. Peut être aussi pour cela que j’aime garder Batman en ennemi, car il a comprit exactement comment je fonctionne et tente toujours de développer de nouvelles idées pour me contrer, qu’il réagit plus intelligemment que la majorité des ennemis. Cela rendait cette adversité passionnante et ils sont rares ceux à savoir se montrer si innovant et astucieux… Comme quoi pas besoin de pouvoirs pour avoir du talent, Batman en est la preuve. Bon revenons à nos affaires, je pourrai aussi lui parler de certains hommes… Pardon, monstres que j’ai côtoyé et qui pourraient devenir une menace aussi pour ces Last Sons… mais je considère que ce que j’ai dis pour la convaincre de me suivre est totalement suffisant. Mais la jeune femme elle a besoin de plus, elle a besoin de savoir si il reste du bon en moi. Et pourquoi a t’elle besoin d’une telle chose ? En quoi cela change sa vie, son entrainement, son évolution de savoir que je suis un psychopathe meurtrier sans foi ni loi ou un être qui garde une parcelle d’humanité et de conscience ? « Qu’est ce que cela change ? Le résultat sera le même qui que je sois. » Dis je premièrement, regardant un instant les lieux et non elle, surveillant certains détails. « Entre nous j’aurai préféré que tu découvres cela par toi même, c’est plus passionnant… » J’ajoute ce petit commentaire avec le sourire en coin. Mais il est vrai que si elle avait acceptée déjà de suivre mon entrainement, elle aurait vu un autre visage vu que la première leçon aurait été une partie du code, de la moralité que je garde chaque instant. « Mais si tu y tiens… Si tu ne veux pas la surprise, alors d’accord, allons en discuter dehors… car on va dire que je suis ambiguë.» Je me détache lentement de ce mur, mon pied revenant à terre, ma main glissant dans ma poche pour sortir un cigare tranquillement. Je reste posé même si j’avoue que j’aurai aimé éviter ce genre de question, cela facilite la vie que l’on me croit totalement sociopathe, que le monde pense que je n’aurai aucune pitié, que je vendrai n’importe qui pour quelques dollars. « Je vous laisse choisir le chemin alors Korra du Mont Kailash et vous aurez réponse à vos questions… »

**Korra du Mont Kailash** Mer 26 Nov 2014 - 16:23

Il se fermait un peu à mes nombreuses questions, je le voyais très bien. Il semblait avoir de la difficulté à répondre à ma question sur les remords, peut-être à cause des micros ou de mon agissement personnel. Peut-être qu’il était un peu plus humain que la perception des Dieux. Il avait raison sur le point que je ne connaissais pas encore beaucoup les Vengeurs. Beaucoup de gens dans la base se plaignaient de ceux-ci, mais on dirait que c’était rendu un sport national de se plaindre d’eux. Je restais silencieuse devant les paroles du vieux mercenaire. Je ne faisais pas attention, mais j’écoutais toujours. Quand il avait prononcé les mots remords, ils semblaient être dans sa bulle. J’avais décidé de ne pas intervenir du tout, je devrais calculer un peu la différence entre nous deux. J’étais peut-être allée trop fort, mais la perception des Dieux me disait de ne pas lui faire confiance. Il ne comprenait pas l’importance des dieux sur ce que j’étais. Je savais très bien qu’ils pouvaient enlever mes capacités en cas d’alliances bien trop immorales, ils l’avaient déjà fait avec un Avatar dans le passé. Je gardais un long silence sur ses réponses, un long silence qui pouvait être malsain pour le futur, mais il me revenait sur ce sujet en particulier. Qu’est-ce que cela change?

« Tout. » Je prenais une petite respiration, je n’aimais pas parler de cette faiblesse, mais il devrait comprendre pourquoi j’étais si hésitante envers lui. « Mes pouvoirs viennent de mes Dieux, en cas d’immoralités majeures ou d’alliances totalement contre leurs principes, ils peuvent m’enlever mes pouvoirs, ce qui va extrêmement m’affaiblir. Ils me disent de ne pas te faire confiance, de laisser tomber dans la majorité d’entre eux. » J’espérais qu’il ne voyait pas un prosélytisme religieux, qu’il ne croyait pas que c’était juste des superstitions. C’était la difficulté des occidentales de comprendre cette idée que ce n’était pas juste une religion, mais un sens différent, un code moral écrit que je ne pouvais pas dépasser, surtout pour une personne comme moi. Ils me laissaient beaucoup de libertés dans les Last Sons, mais je devrais faire vraiment attention avec eux. Sergei de Boldarev était toujours un homme très douteux, ils pouvaient faire des actions douteuses. Il ne semblait pas vouloir en parler ici, sa confiance envers Boldarev était bien plus limitée que la mienne. Je notais aussi la difficulté qu’il avait vers la fin, il avait changé le tutoiement pour le vouvoiement en dernière partie. « Je te suis, mais je n’accepte pas encore un entrainement avec toi. »

Je voulais lui faire comprendre cela dans un premier regard. Je ne pouvais pas lui donner un crédit par des réponses aussi vides. Le suivant par derrière, je regardais un peu sa démarche. Il semblait à l’aise pour son âge. Prenant l’ascenseur avec lui et marchant jusqu’à la sortie de la base, on était maintenant loin des micros, ils pouvaient me parler librement. « Alors… »

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