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The City of Light [PV : Lucy Prissy]

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The City of Light [PV : Lucy Prissy] - Page 2 Empty Re: The City of Light [PV : Lucy Prissy]

Message  Donna Troy Jeu 12 Juil 2018 - 0:30


Il avait parfois beaucoup d’incompréhensions dans ce monde, c’est parfois un peu mélangeant de découvrir des mondes où les valeurs et les couleurs varient énormément selon chaque région. Ce Monde est chanceux malgré lui, des problèmes sont encore dans des importances élevées, mais ils évitent au moins un sujet, qui a détruit mon monde. J’ai une idée fixe sur le problème qui a façonné mon monde, où les politiques s’étaient immiscés dans tous les maux de la société. Pensant pouvoir arranger les problèmes par la force, ils sont devenus le principal problème de leur propre évolution. Les Nouveaux Vengeurs ont souvent tout utilisé pour gagner de l’influence, oubliant ainsi l’importance de comment des hommes de la politique ou des entreprises peuvent aussi présenter des notions de paix sans eux. Je suis sceptique de voir des scientifiques se mêler des affaires des héros, mais cette transition s’était aussi établie dans la Ligue des Justiciers. Ainsi, je peux comprendre pourquoi les scientifiques ont besoin de la fameuse équipe pour étudier les nouvelles découvertes scientifiques.

J’espérais uniquement que les tyrans n’avaient pas vu d’opportunités dans les groupes d’héros pour installer leurs menaces. Chaque milieu doit craindre ces valeurs dangereuses, même ici dans ce monde, où des hommes prêtent serment à pire pour arriver à leurs buts. Ils sont même prêts à faire serment à la guerre et à la violence devant une foule ébahie par ces sinistres projets. L’univers d’Eddie Brock était au centre d’un leader violent où les opportunités et les gloires se faisaient par la violence. Plusieurs Europes de chacun des mondes s’étaient développés par la peur, par la guerre et surtout par la colère. Au moins, ma nouvelle et jeune amie est assez enthousiaste pour répondre à mes questions. J’avoue parfois être confuse par les nombreuses idées de Lucy, surtout elle-même tente de représenter son esprit par une métaphore. Au moins, après cette mystérieuse énigme, la jeune Lucy Prissy me donne une information nécessaire pour rencontrer la nouvelle incarnation de Jeanne d’Arc.
« J’irai voir Irène Curie moi-même si Jeanne est désireuse de me rencontrer par une demande de courtoisie. » Avec le sourire, je découvre enfin la fameuse porte de ma future chambre. Le mobilier et l’apparence semblent être similaires aux immeubles de luxes, restant ainsi très éloignées de l’aspect métallique et uniforme des chambres de l’Héliporteur. Souriant de nouveau devant l’apparence de la chambre, je sors uniquement deux petits mots… « Parfait, merci! » Je dépose ensuite mon sac de sport proche de mon lit.

Pour la suite, la jeune française commence à me résumer l’Histoire de la France dans ce monde. Lucy fait un petit tour dans la linguistique de la rue. Elle m’apprend malheureusement que les hommes barbares, comme dirait les Amazones les plus radicales, avaient décidé de brûler une femme ayant portée l’Union de tout un Peuple derrière elle. Et en plus malheureusement, une partie des politiciens de mauvaise foi instrumentalisent ce crime pour leur idéologie politique. Elle m’avoue cependant que je l’avais complètement larguée lorsque j’avais parlé de la Reine de mon monde.
« Excusez-moi de vous avoir apporter cette confusion… » Ayant réglée ce problème de confusion de régler sur l’Histoire Française, Lucy me présente ensuite l’Excalibur. Brian est un nom plutôt connu pour les Vengeurs, mais aussi pour le monde Européen où cette personnalité semble prendre une grande importance même dans le monde entier. Le cas d’Elizabeth Braddock m’intrigue un peu plus, connaissant son existence, je ne sais pas pourquoi elle suit le rôle d’enseignante alors qu’elle devrait être une combattante exceptionnelle pour aider Excalibur. « Elle enseigne où la première Elizabeth Braddock? Je croyais que c’était au Royaume-Uni, mais il me semble que les magazines et que les revues parlent plutôt de sa présence à New York City. » Je trouve cela intriguant de mon coté. Parce que selon la revue sur les Héros Britanniques, ils parlaient au début des rumeurs d’une éventuelle intégration de celle-ci dans les Vengeurs. Après des années d’attentes, les rumeurs parlaient plutôt de participer aux organisations où ils donnaient du temps d’antenne pour les combats méta-humains. Lucy me parla d’enseignement, mais encore que là les questions pouvaient rester en suspens.

Continuant sur les Braddocks, elle me présenta ensuite deux femmes spéciales Aislinn et Valerie. Deux jeunes femmes inconnues dans mon radar, qui me hâtent cependant de les rencontrer. D’autres noms arrivent peu après, mais ils me sont encore inconnus comme les deux précédentes Braddocks.
« Excalibur semble une famille extrêmement riche. Je suis enthousiaste de connaître ces personnalités encore anonymes pour moi. » Ils sont peut-être l’une des incarnations les plus proches des X-Men que j’ai connu. Même après les nombreux Braddocks, le nom de Megan Gwynn ne m’est pas inconnu. Puis encore une fois, je me retrouve devant certaines zones d’obscurités. D’autres Braddocks s’ajoutent : William Braddock est un membre des Last Sons, Ashley est bien sûre dans les Vengeurs et une certaine Abigail est dans les Luchadores. « Cette famille est aussi nombreuse qu’intéressante, on sent bien leur expérience et leur histoire dans l’Histoire de la Haute-Bretagne. » Je le dis avec un certain enthousiasme vivant. Ma dernière expression est plutôt étrange, je le conviens, mais il est sorti par un certain automatisme. Silencieuse après cette grande présentation orale, je commence à frotter avec mes doigts sur le lit pendant quelques secondes.

Il est peut-être le temps d’aller vers le sujet qui m’intéresse vraiment :
« Et, est-ce que vous connaissez des informations sur les Amazones? Je sais qu’Atalante, guerrière Amazone, se promène proche de la Grèce, mais vous vous habitez très proche de l’Île de Themyscira. Cela doit être quelque chose de spécial… » J’ai des yeux plutôt rêveurs à cette dernière interrogation, pendant que je me place devant la porte, prête à partir vers des nouvelles découvertes de ce fameux manoir. Désireuse d’en découvrir plus sur la culture des Amazones, son développement est devenu immense par la Ligue de la Justice. Je sais éperdument que plusieurs amazones sont dans l’avis de ne pas suivre la présente Wonder Woman sur cette question. Mais, celles-ci ont pu se trouver des multiples places au Brésil, en Europe ou au Wakanda, elles interviennent dans la société pour affronter des maux et des ennemis qui dépassent largement nos pires cauchemars.
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Message  Lucy "Lucky" Prissy Mer 18 Juil 2018 - 13:52


Donna fera une demande de courtoisie pour rencontrer Jeanne, cela me fait d’abord sourir puis ensuite bugger ; est-ce ça mon problème ? J’oublie la courtoisie dans mes demandes ? D’un autre côté, je suis déjà assez courte sur pattes donc on saura me pardonner. Ou pas. Qu’importe, c’est Irène qui gère. Les demandes, pas ma taille ; cette dernière est une bataille terminée, je le crains. Et elle est pas gagnée, comme les possibilités de rencontrer des super-héros que je n’ai moi-même pas encore rencontré alors que je squatte leur quartier général et que je suis une collègue. Mais à cœur vaillant rien d’impossible alors haut les cœurs ! Et en parlant de haut-le-cœur, y’en a aucun pour la chambre de bourge. Parfait, comme dit Donna ! Moins parfait lorsqu’elle tente de parler en même temps que moi pour s’excuser, ne m’interrompant pas vraiment puisque je suis habituée à ce qu’on veuille me couper la parole pour parler plus fort que moi et que je considère qu’il n’y a pas besoin de s’excuser pour la confusion tant qu’on la dissipe. Bon, faut bien avouer qu’on est plutôt dans en créer mais c’est pas grave : si on n’en crée pas, comment on la dissiperait ?

La question sur Elizabeth Braddock et son enseignement me perturbe moins même si je me perturbe toute seule à me rendre compte que j’ai manqué des gens dans la présentation de l’Excalibur qui ne m’était pas demandé et du coup l’information qui me l’est, demandée, passe aussi un peu à la trappe. Enfin, j’ajoute bien un rapide truc avant de parler de Megan :

« Dans une institution privée américaine. »

Je balance ça sans vraiment craindre de balancer les X-Men ; outre que l’Initiative, si elle s’est renseignée un minimum sur les personnes qu’elle voulait recruter, doit déjà savoir que Betsy bosse à l’Institution et bien les X-Men ont réussi à se dissimuler au sein de leur école donc ils devraient le rester. Pas comme si le moindre de leur élève connaissait leur existence et pouvait la révéler à un Vengeur ; sinon, je vois vraiment pas pourquoi ils se méfieraient de moi. Mais on ne parle pas de moi donc on en revient à la reine des papillons et à la vraie question de Donna.

Ouais, l’Excalibur est une famille extrêmement riche ; surtout les Braddock, j’acquiesce. Les dires de Donna me font également sourire, l’enthousiasme à rencontrer l’inconnu et la nouveauté trouvant beaucoup d’écho chez moi-même si cela me renvoie à une partie de ce qui fait qu’on me considère comme une chieuse. La super-héroïne en face de moi est-elle de cette catégorie également ? En tout cas, elle est confusante aussi donc c’est pas impossible. Et elle en remet une couche avec la Haute-Bretagne.

« Haute-Bretagne… ça lui va bien. Elle est haute sur la carte après tout ; plus haute que grande. Pourtant, on l’appelle la Grande-Bretagne. »

C’est dit simplement sans que j’y fasse vraiment attention, typiquement le genre de réplique "je dis ça je dis rien, mais je le dis quand même". Et pendant que je dis ça, je pense à autre chose : en corrélation avec ce que je dis, évidemment. C’est beau, "Haute-Bretagne", et la confusion s’expliquerait facilement si Donna a perdue l’habitude de parler français. En plus de ses problèmes de mémoire ; après, mes propres problèmes de mémoire me conduisent surtout à apprendre des trucs que j’ai fait et oublié ou à oublier des trucs qu’on m’a dit et appris. Ce que je sais, je le sais. Le cas de la Vengeresse qui me fait face est donc peut-être plus grave que le mien ou alors elle mitonne. Après, elle questionne surtout et sa nouvelle interrogation me laisse un peu béate… qu’est-ce que je vais pouvoir lui dire ?

« Si tu l’dis, est une bonne base, je trouve. Atalante est la représentante de la Grèce au sein du Champion Express, si j’me trompe pas, et une membre importante de l’Alliance en plus d’être une invitée VIP du Manoir Braddock. Après Themyscira et les Amazones, elle vous en parlera mieux que moi ; sauf pour le salut traditionnel, ça j’l’ai interrogée dessus et elle savait pas. »

Je suis un peu désolée de casser le regard rêveur de Donna, surtout que c’est enchainé avec le naturel dont je fais preuve quand je mets les pieds dans le plat, mais je suis vraiment pas la bonne personne à qui demander des trucs sur les amazones. Je crois que Kimberly a eu droit d’aller sur leur île, tout comme Cassandra Sandmarks et possiblement d’autres anciens membres de la Justice League ou des disciples de ceux-ci, mais je fais tellement pas parti des élus à de tels honneurs. Je cracherai pas sur un séjour là-bas, et pas le genre touriste de base car mince si je dois me pointer chez une espèce divine je vais me contenter de regarder la beauté du paysage mais je vais vraiment potasser la culture pour apprendre un max de trucs, après je suis lucide sur le fait que je suis une banlieusarde qui devrait déjà s’estimer extrêmement chanceuse d’être là où elle est ; ici. I’m the Lucky One !

« Voyez vraiment avec Atalante pour Themyscira, moi on m’en a pas tellement parlé. J’suppose bien que c’est en méditerranée… après les Panthéons on n’a pas tellement de contacts avec eux. Pas autant que les mouvements néopaïens ou les squatteurs d’mon genre l’voudraient. C’est là-bas qu’vous vous rendez ? »

Plus curieuse, je me décolle de l’armoire pour entreprendre de suivre Donna hors de sa chambre. Sans doute faudrait-il que je lui remette la clé de celle-ci mais comme je l’ai pas on va sauter cette étape. Tant qu’elle sera capable de s’y retrouver et bien elle saura s’y retrouver. Logique. Tout autant logique que craindre qu’un des micro-états les plus isolés du monde refuse le droit de séjour à une membre d’une organisation avec un lourd passif d’impérialisme. Je suis peut-être perchée mais être perchée a l’avantage d’offrir un meilleur point de vue sur les choses et donc je les perçois assez bien. Je me mêle peut-être de ce qui ne me regarde pas mais c’est passé sous mon regard ; regard qui n’est pas seulement bizarre avec son hétérochromie interne, il est aussi affuté. J’ai de bons sens en plus d’avoir du bon sens. Même si je conçois que ça soit difficile à croire vu une certaine inconstance ; comme celle de tutoyer ou de vouvoyer fonction de mon aise et de mon malaise. Et du rappel que Donna me vouvoies, possiblement selon cette même logique d’ailleurs ; un point commun de plus ?

« Oh, et je m’excuse du changement de personne ; vous préférez que je vous tutoie ou tu préfères que je te vouvoie ? Perso, j’aime quand c’est réciproque. Et, à défaut d’être utile pour les Amazones, je peux encore l’être pour une visite du manoir. »

Je reviens plus en confiance, ou sans gène pour être exacte, car je retombe sur mes pattes comme je le fais toujours. Enfin, de mon point de vue ; or mon point de vue, c’est comme le vouvoiement : il faut savoir s’il est partagé. Et, à y réfléchir, je ne suis pas sûre de le partager moi-même. En effet, je peux peut-être être utile pour les Amazones, juste pas de la manière à laquelle Donna s’attend.

« S’il faut un porte-bonheur pour aller à Themyscira, je peux m’en charger. »

I’m the Lucky One.
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Message  Donna Troy Dim 22 Juil 2018 - 9:07


L’enthousiasme ne peut pas être partagé par tout le monde, je le conçois parfaitement. Les moments de calme que je peux trouver ou encore ce que je trouve passionnant est quelque chose qui peut paraître anodin dans n’importe quelle situation sur cette planète. Uniquement le calme qui se transporte dans ce monde est une exception. Voyageant à travers deux mondes hostiles, un par totalitarisme et l’autre par son anarchie, retrouver un semblant de cohésion mondiale sans guerre ou contrôle politique est réellement soulageant. Je crains parfois que ce monde ne voit pas sa chance, parce que malgré tous ses défis, ils sont dans un monde que beaucoup d’êtres désiraient au plus profond de leurs âmes. Alors que ce monde tourne autour des bases conflictuelles et non guerrières, la réalisation des tâches est bien moins décourageante que combattre un ordre mondial qui s’empreigne dans le contrôle, de survivre à une intelligence artificielle prête à tout absorber pour combattre une menace ou encore d’affronter une anarchie violente qui peut détruire une grande partie du monde. Comme dirait Mark Twain : Difficile est de voir la beauté de la proximité, alors que nous rêvons de la beauté loin de nous. Je me suis rapprochée de ce monde pour voir sa beauté, mais encore une fois…

L’enthousiasme ne peut pas être répéter pour tous, je garde mon idéal et mon sourire, parce que ce monde mérite d’être défendu bien plus que les deux précédents mondes. Non que je renie mon passé, mais la tentation de l’autoritaire ou du totalitaire sont souvent charmants même pour la société. Se sentir protéger par un être sage et fort, émettant des consignes et des ordres aveugles pour que la réflexion et que le libre-arbitre disparaissent, c’est aussi des éléments qu’on retrouve actuellement dans des Régimes Politiques Sanglants où les partisans sont au cœur de la société. Au moins, nous ne sommes plus dans ces craintes, je me compte même chanceuse de pouvoir poser ces questions et de recevoir des réponses sur chacune de mes interrogations. La question d’Elizabeth Braddock m’envoie sur une autre interrogation individuelle : C’est quoi cette fameuse institution privée américaine que la britannique faisait partie?

Ces mystères ont son importance et je dois encore trouver des réponses. Même si je ne trouve pas toutes les réponses aujourd’hui, peut-être que demain dans une nouvelle rencontre, je vais pouvoir trouver d’autres réponses. Même dans les Vengeurs, je n’ai pas pu lire tous les différents dossiers ou rapports, pouvant m’aider à me retrouver pour comprendre comment les mutants ont décidé de s’organiser dans ce monde sans la présence des braves X-Men. L’Excalibur de ce monde est peut-être une dérive des X-Men, comme les autres groupes nationaux comme l’Alpha Flight ou les Luchadores peuvent suivre cette logique. Les mutants peuvent devenir aussi des héros considérables pour leurs pays ou pour leurs causes, malgré que certains dossiers aient décidé de se battre pour la cause mutante d’une autre façon. Katherine Anne Pryde, alias Shadowcat, est une femme d’Université qui est surtout dans le mouvement des améliorations des droits mutants. Alison Blaire est une vedette internationale où la radio américaine passe ses morceaux une ou deux fois par jour, où son exemple peut être pris pour être fière de sa mutation sans être critiquer.

Au-delà de ces versions alternatives de guerrières remplies de noblesse, je me retrouve encore dans mes expressions plutôt étranges. La Haute-Bretagne est inconnue pour Lucy, alors qu’elle mentionne mon erreur, mais aussi la vision occidentale de la carte mondiale.
« Désolée, Lucy. C’est encore mon erreur. Je croyais que la Bretagne était indépendante, mais encore une fois, cela fait très longtemps que je ne suis pas venue ici. » Indépendante était un grand mot, parce que souvent la France ne voulait pas être au niveau de l’Union Soviétique à l’époque. Autonome aurait été un mot plus adéquat, mais il est encore incorrect à ma situation. Trop de petits détails dans l’Histoire annonce même des complications lourdes au niveau du linguistiques.

L’ambiance peut être donc plus lourde par ces erreurs. De plus, je crains qu’elle ne soit pas une grande fan des Amazones par la suite. Coupant court à cette discussion, je crains que ce soit normal que plusieurs êtres ne soient pas du tout intéressés par les amazones. Baissant la tête, je réponds uniquement par quelques mots :
« Excusez-moi de vous avoir gêner par ces questions, Themyscira et les Amazones m’ont toujours grandement intéressées. » Je restais donc sur l’idée de la grandeur et de la bienfaisance de cette nation, bien que je sache très bien que les artefacts de Wonder Woman ont souvent été utilisés par des amazones vicieuses. Aux mots d’Atalante, si on suit la mythologie traditionnelle… « Atalante n’a pas la même déesse que Themyscira : elle vient des amazones, mais elle se bats au nom d’une autre déesse qu’Héra. J’ai toujours trouvé cela assez surprenant qu’une amazone comme Atalante puisse vivre dans le même groupe que la Wonder Woman de Themyscira. » Cela doit être complètement du charabia pour la jeune Lucy, mais je voulais le préciser pour comprendre les différences entre les amazones. Souvent la généralisation est le meilleur moyen de reconnaître des particularités ou des détails chez chaque nation, mais certaines différences les rendaient souvent uniques comme chaque être humain de cette planète.

« Oui, je suis ici pour cela. J’aimerais voir Themyscira, parce que des circonstances particulières ne m’ont jamais donné la possibilité de voir le lieu de naissance de ma mère. Je dois d’abord leur demander la permission. Peut-être qu’elles ne vont pas aimer l’idée de me voir marcher sur leurs territoires. » Cela pouvait devenir ainsi ironique, car au niveau des amazones les plus identitaires, certaines pourraient me détester vu que je ne suis pas purement une amazone. De l’autre coté des amazones identitaires, on pourrait m’inviter de rester sur l’île et finalement, les amazones les plus isolationnistes voudraient juste brûler ma demande. Au moins, plusieurs clans sont à la recherche d’une ouverture à place de la fermeture. Quittant doucement ma chambre provisoire avec mon accompagnatrice, c’est au tour de Lucy de me poser une question assez intrigante. « Comme vous le désirez, je n’y vois aucune différence. » Je risque cependant de continuer le vouvoiement, comme je le fais même avec mes plus proches amis. Il m’est difficile de déroger à cette habitude.

« Merci de votre proposition, mais je dois d’abord essayer qu’ils acceptent ma venue sur leur territoire. Cela risque d’être compliquer pour moi, alors imaginez pour vous. Je peux peut-être leur envoyer éventuellement votre demande si vous le désirez. » Malheureusement, l’ouverture de Themyscira a une limite et si je pense que mon sang et que mon histoire puissent les intéresser, je sais que plusieurs hommes et femmes voudraient regarder cette civilisation sans pouvoir réellement y aller une fois dans leurs vies. Nombre d’anthropologues, d’historiens et ainsi que de sociologues voudraient éventuellement en apprendre plus sur la culture Amazones, mais cette civilisation préférait largement la discrétion que dévoiler leurs sagesses et leurs histoires.  
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Message  Lucy "Lucky" Prissy Mar 24 Juil 2018 - 12:28


Nouvelles excuses et nouveau What The Fuck, on ne change pas une équipe qui gagne ; peut-être qu’on devrait penser à changer la nôtre du coup ? Nan parce qu’avec Donna, on va de "hein ?" à deux en incompréhension là où il nous faudrait deux compréhensions. Je suis mauvaise en géographie mais je sus certaine que la Bretagne est une région et je crois même pas qu’elle se la joue Corse à se vouloir indépendante alors que ça lui servirait à rien. D’un autre côté, la Corse c’est comme le Royaume-Unis : y’a de la flotte pour justifier que ça veuille foutre le camp. Et, en parlant de foutre, je commence à me demander si Donna ne se fout pas un peu de ma tronche. Une chose qui ne m’aide pas à trouver quoi lui dire à propos d’Atalante et de l’îles des Amazones ; heureusement mon talent est là. Je comprends bien que Themyscira et ses guerrières divines intéressent Donna, elle est dans le style mine de rien et ça reste un panthéon donc ce n’est pas rien.  Après, mon interlocutrice semble en savoir plus que moi sur le sujet, précisant qu’Atalante n’a pas la même déesse que les Amazones de Themyscira ; ce qui signifie peut-être qu’elle ne vient pas de l’île et donc explique qu’elle ne connaisse pas le salut traditionnel. Logique. Moins logique, le fait que les Amazones aient des déesses mais après c’est un panthéon mineur de l’Olympien et, en effet, elles sont sous tutelle d’une divinité grecque. Ou de plusieurs. Quant à ce que ce soit surprenant que les Amazones n’aient pas de guerres de religion entre elles, je vais pas dire non vu que je connais pas ; juste qu’Atalante m’a pas parue belliciste quand je l’ai rencontrée, quoi.

J’acquiesce lorsque Donna me confirme être venue pour visiter Themyscira, "des circonstances particulières ne lui ayant jamais permis de voir le lieu de naissance de sa mère" ; si mes paupières étaient plissées de concentration à son écoute, je m’interromps de surprise et j’interromps ma surprise de lucidité, le tout très bien retranscrit par mon visage. Les pièces du puzzle commencent à s’emboiter tant au niveau de mon interlocutrice, qui est donc une demi-déesse au minimum, que d’Atalante, puisqu’il y a en effet des Amazones pour ne pas être de Themyscira. D’ailleurs, je capte que maintenant mais… comment on peut être une déesse entière tout en étant Amazone, vu qu’il n’y a que des femmes ? C’est comme dans Jurassic Park, elles se reproduisent sans hommes ? Ou alors toutes les Amazones sont des demi-déesses et ça explique qu’elles aient des déesses tutélaires. Et qu’elles n’aiment pas celles qui n’ont pas les mêmes déesses qu’elles, reste donc à voir qui tutelle Donna pour savoir si elle est admissible sur Themyscira ; même si l’absence de liberté de culte peut être considérée comme inadmissible. Une chose que certaines personnes considèrent du tutoiement d’ailleurs, après tout "on a pas gardé les chèvres ensembles". L’abord de cette question, la personne de politesse pas le fait de garder les chèvres, conduit Donna à y répondre mais pas de la manière qu’elle croit : "comme vous le désirez", j’ai déjà répondu avec un "j’aime quand c’est réciproque". On est donc bon pour le vouvoiement jusqu’à ce que j’oubli ! Chose qui arrivera surement plus vite que la réponse de Themyscira à Donna.

« Oh, moi j’ai tellement pas la foi qu’elles m’disent "oui" un jour, réponds-je avec une légèreté teintée d’un amusement amer. En toute bonne foi, j’dois ap avoir la bonne, de foi, et je suis ap une demi-déesse sous tutelle d’une entière, de déesse, donc si Atalante ou vous galérez à y crécher moi j’ai plus de chance de m’y crasher. Ce qui est comme ça que j’me suis découverte une foi d’ailleurs, quand j’me suis pris un ange multiversel à plumes sur la t… »

Je m’interromps dans mes paroles comme dans mon avance au sein du couloir, ne sachant pas où j’allais ni mentalement ni physiquement mais étant bien évidemment retombée sur mes pattes. Et l’expression qui va avec peut se résumer à "Oh la Conne", la personne éponyme étant évidemment moi-même d’où que cela m’en creuse le visage à m’en faire un deuxième trou de balle. Des fois, je me demande ce que j’ai dans la caboche à défaut d’avoir l’envie d’y faire un trou suscité pour le découvrir. Ce que j’ai découvert, en revanche, c’est une théorie Aislinnienne. Tout comme le Tom B. Degrace cité précédemment, Aislinn ne vient pas de cette réalité ; enfin si, elle en vient, elle a grandi dans une autre pour finir par atterrir de nouveau ici ; de jolis choses qui me faisaient bien bugger puisque n’appartenant littéralement pas à mon univers mais que j’ai fini par admettre, vu qu’au final ça n’importe pas tellement. Niveau de la relation avec Tom et Ais’, en tout cas. Ici, ça expliquerait pas mal de trucs.

« Deux questions, exclusives. D’une, en parlant de tronche, vous payez-vous de la mienne ? Pas au niveau de soutenir ma d’mande, ça j’vous en r’mercie et j’vous crois sur parole ; même si c’est justement un blème de parole qui m’fait cogiter suite aux vôtres, de paroles. Ce qui nous amène au deux : avez-vous un réel blème de mémoire ou les évènements de vos souvenirs sont-ils "juste" différents de ceux dont j’vous cause ? C’qui expliquerait nos blèmes de compréhension ; et vous rendrait blême également. »

Bras le long du corps, je penche légèrement la tête sur le côté tout en plissant les yeux avec une intensité égale à ma concentration sur le visage de Donna. Je ne suis pas Amanda, je ne suis pas capable de lire les émotions sur le visage des gens pour déterminer s’ils me mentent ou non avec un degré de réussite proche des 100% du fait que le vingt-cinquième de seconde que prend le visage suscité à manifester une micro-expression liée à l’émotion aussi suscitée afin de supposer s’il s’agit d’une réponse sincère ou non ; mais je m’entraine. Et puis taper un coup de pression, je fais ça mieux qu’Amy ! Je fais même ça sans trop y penser pour le coup ainsi quand je finis par le faire, y penser pas taper un coup de pression, je me dis que j’aurais peut-être mieux fait de ne pas le faire, taper un coup de pression pas y penser. Et du coup je me perturbe seule dans mon analyse faciale pour poursuivre.

« Ceci étant bien évidemment pensé avec moi d’agressivité passive que ça a pu être dit, désolée, dis-je en tachant de limiter l’éclaboussure de l’atterrissage au centre du plat que ma retombée sur mes pieds m’a permis avec le génie habituel. Et justifiant aussi pourquoi certaines personnes, ou civilisations, préfèrent m’éviter. »

Voici qui termine mon essai de limiter la casse. Fut une époque où je ne me rendais absolument pas compte de quand je mettais les pieds dans le plat et, si cela m’arrive toujours tant de mettre les pieds dans le plat que de ne pas m’en rendre compte, l’expérience m’aide à y voir plus clair. Tout comme avec le voyage multiversel sans contredire la loi de conservation de l’énergie, loi expliquant en partie la crise multiverselle actuelle puisque les univers transfèrent de l’énergie entre eux pour essayer de se rééquilibrer suite à… on sait pas trop je crois. Mais être membre de l’Alliance, et squatter les Curie, m’a permis d’être avertie de ce petit détail qui pourrait avoir toute son importance. Et foutre encore plus la merde qu’elle ne l’était déjà. Je suis Chanceuse, c’est vrai ; à un tel point que je me prends régulièrement des Retours de Chance. Et tout comme je peux transmettre ma Chance, je peux porter la poisse !
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Message  Donna Troy Lun 30 Juil 2018 - 1:48


Je dois faire attention à mes prochains mots, on dirait que j’ai mal calculé les différences qui font partis de mon monde et de celui de ce monde. En discutant avec Venom et avec William Youls, je me suis sentie pousser à voir nos ressemblances à place de nos différences. Durant chaque discussion, on avait pratiquement les mêmes dirigeants et les mêmes histoires, sauf quelques dérives qui pouvaient facilement se présenter quand nous étions plus dans les détails. Dans ces généralités proposées, les détails sont manquants et en s’incrustant dans ces exceptions, la confusion devient une situation parfois problématique. Mes problèmes historiques sont donc assez affligeants pour le reste de mes aventures dans le Manoir Curie. Je vais m’apprendre à me taire au lieu de me concentrer à raconter mes anecdotes plutôt ennuyantes. Je ne veux quand même pas insulter les Braddock ou les Curies en présentant des faits historiques faux. Surtout que je me souviens d’une discussion avec William Youls qui m’a mentionné la différence majeure de son univers durant la seconde guerre mondiale, où l’Allemagne a été totalement rayée de la carte par des multiples bombes atomiques, venant des Américains, la faisant comme un territoire protégé par l’Union Soviétique pour être ensuite donner à la Pologne.

Les différences sont importantes dans ces détails, parce que l’honorable Steve Rogers m’a plutôt parlé d’une séparation étatique de plusieurs pays de cet Allemagne dans ce monde, alors que dans mon monde, l’Union Soviétique avait presque atteint la France, pour avoir une influence communiste assez importante dans le pays francophone. Au moins pour toutes ces sources de confusion, je me permets d’être plus précise sur les raisons pourquoi je suis ici aujourd’hui. Pour la visite avec ma jeune compagnonne, j’ai des nombreuses craintes sur les raisons pourquoi je discute avec la jeune Lucy. Déjà elle est l’une des premières à m’avoir interposé sur ma communication orale, alors que son comportement me laisse plutôt mitiger. Son invitation à me rejoindre pour ensuite avoir une attitude plutôt amère sur les complexités de Themscira.
« Ne soyez pas autant négatives, Lucy. Déjà de voir des Amazones interagir dans ce monde, c’est déjà une chance exceptionnelle pour la défense planétaire. » Je ne sais pas si la défense planétaire l’intéresse vu son témoignage, mais elle devrait être encourager de voir des Amazones défendre ce monde, même si elle ne comprends pas pourquoi il était si exceptionnel de voir des amazones du culte de Bana, du culte d’Héra et du culte d’Artémis se battre pour le bien commun devraient être encourageants.

Pour la suite, je me sens encore perdue par ces mots et ces phrases, mais je comprends un peu le propos.
« Excusez-moi, mais est-il possible de faire attention avec vos phrases? Je n’ai pas vraiment compris votre première formulation quand vous avez utilisé les mystérieux ap pour compléter vos phrases. Et je crains que vous vous trompiez, le but d’Atalante ne doit pas être de revenir sur Themyscira, mais bien de prendre la place de Wonder Woman. C’est pour cette raison que son comportement m’étonne, plusieurs amazones avec des déesses différentes se disputent souvent ce titre, mais dans la Ligue des Justiciers ou même dans les groupes actuels, on retrouve des compromis pour vivre ensemble et même se battre ensemble… » Je crains que cela ne la touche pas vraiment, mes derniers propos envers les amazones ne semblaient pas réellement l’intéresser, donc je ne vois pas comment cela peut l’intéresser. Je pense ainsi lui donner une très mauvaise impression en allant par des sujets uchroniques ou en parlant des amazones. En plus, après tout cela, le regard de la jeune combattante française change.

La question qui me bondit directement est légèrement changeante de l’idée, mais cela pouvait se reconvertir en : Est-ce que vous vous foutez de ma gueule? Grattant mon cou par cette question, est-ce que la discussion devenait bien plus difficile par ce que j’espérais retrouver? Est-ce que finalement le sujet des amazones était aussi tabou que les autres sujets polémiques? À cette première réponse, je ne me rends pas compte immédiatement des autres questions proposées. Peut-être que les immigrants dimensionnels et amazones étaient réellement le plus grand problème de la France…
« Excusez-moi donc encore pour la confusion, je ne savais pas que le sujet des amazones est aussi frustrant dans la société actuelle. Et je ne me fous pas de votre gueule, sincèrement. Mais, avant de répondre à votre deuxième question, est-ce que finalement ces différences sont tellement importantes pour votre société actuelle? Est-ce que vous voyez menacer par ce déménagement entre deux ou plusieurs univers? » Dans mon univers, on instrumentalisait la peur et les craintes de l’étranger. On les inscrivait même dans des menaces guerrières où seule la violence était le moyen de se régler de ce problème. Peut-être que dans ce monde, il avait aussi cette méthode, mais moins meurtrière que les Nouveaux Vengeurs dans mon monde.

Restant surtout dans la crainte d’être insultante, la deuxième question m’avait laissé sur ce visage plutôt confus à cette situation bien précise. Ne comprenant pas la suite de ces propos, je m’interroge doucement :
« Est-ce que vous voulez que je vous évite? » Je ne comprends pas son propos original, il m’est tellement étrange que plusieurs questions restent en tête. Qu’est-ce que les Amazones ont fait de mal pour avoir un tel mépris? Je me demande même si elle ne veut pas m’ignorer pour me laisser à un Curie afin de discuter avec moi. Je m’alarme déjà par les répercussions que j’ai causées entre les Vengeurs et l’Alliance des Champions pour des futures discussions diplomatiques…
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Message  Lucy "Lucky" Prissy Sam 4 Aoû 2018 - 13:10


Si les souvenirs que j’ai de mes cours de mathématiques sont bons, ce qui fait quand même un gros "si", les propositions inclusives signifient que si l’une est vraie l’autre aussi et les propositions exclusives que si l’une est vraie l’autre non. Lorsque je pense deux questions exclusives, répondre à l’une conduit à répondre à l’autre et répondre la même chose aux deux revient à confirmer qu’on se moque de moi, donc que mes questions sont bien exclusives. Tout est logique. D’une logique implacable qui me conduit un peu à plaquer les paroles de Donna d’ailleurs, le temps que ce soit elle qui se fasse plaquer. J’ai pas particulièrement eue l’impression d’être négative avec mes dires, plutôt lucide, et je comprends bien que ce soit positif de voir des communautés aussi fermées que les Amazones s’ouvrir par bon sens, vu qu’elles ne survivraient pas à la destruction de la planète alors elles peuvent bien la défendre ; à noter que je considère des gens comme Atalante et Wonder Woman comme faisant beaucoup plus que la défense planétaire, tout en en faisant aussi. Quant à faire attention à mes phrases, voici qui ne saurait m’interrompre mais mérite d’être énoncé pour que je le fasse, attention à mes phrases. Plus que le "ap", cette histoire de me tromper sur le but d’Atalante est vraie mais aussi une incompréhension : je ne pensais pas qu’elle voulait rejoindre Themyscyra, juste qu’elle galérerait moins que moi si elle voulait le faire. Cela dit, je me trompais quand même puisque je ne savais pas qu’elle voulait le titre de Wonder Woman. Pour ne pas dire que je ne savais pas que c’était un titre, le pensant juste pseudonyme héroïque. Après, que la Justice League réussisse à faire des choses étonnantes voir sensément impossible, ça n’a rien d’étonnant pour ne pas dire que c’est normal : c’est la Justice League. Je veux pas paraitre évacuer le sujet, bien que je n’ai effectivement rien à ajouter de constructif et sois bien plus alertée par mes associations d’idées, mais la Justice League a réussit tellement de trucs que d’un côté personne ne doit les connaitre tous, d’un autre ce n’est plus vraiment étonnant de les voir réussir et d’un troisième c’était le point d’orgue de leur œuvre que de travailler ensemble malgré les différences ; au-delà des différences, même.

Niveau similarités, cependant, se gratter le cou est un geste de gêne assez facile à identifier et j’ai tout loisir de regarder Donna pour constater que ma tentative de limiter mes pieds dans le plat porte bien son nom : c’est une tentative. Je ne comprends pas pourquoi elle parle des amazones et de la frustration de la société actuelle, même si j’ai effectivement digressé sur celles-ci pour assurer que je croyais en la parole de Donna les concernant, mais je comprends bien la réponse qu’elle me fournit. Non, elle ne se fout pas de ma gueule ; et oui, elle a des souvenirs différents. Plus que la gêner, je l’effraie. J’effraie Donna Troy vis-à-vis de ses différences. Je trouverais bien cela indigne mais entre nos incompréhensions et le racisme qu’on voit pointer en France ces dernières années, je comprends sa peur. Les différences sont considérées par certains comme insurmontable mais, à ce niveau-là, mon interlocutrice n’a rien à craindre : je ne fais pas partie de ces gens et elle est très loin de rivaliser avec les grandes différences que j’ai pu rencontrer. Je m’apprête donc à lui répondre pour la calmer quand elle acène un coup de grâce de haut niveau.

« Est-ce que vous voulez que je vous évite ? »

Ça me coupe le sifflet, une chose difficile à faire sans me menotter et encore ça ne marche pas toujours, ainsi je reste là éberluée pendant une seconde, faisant face à Donna avec interdiction. Oh Tom’s God… on est dans des sables mouvants. Plus on se débat pour se comprendre et moins on se comprend, s’enfonçant dans l’incompréhension d’une manière quasiment biblique ; car oui, pour avoir essayé de lire le truc, c’est incompréhensible comme pavé. Mais pour en revenir au paganisme, puisque la mythologie grecque à laquelle appartient à moitié Donna est païenne et que sa tutelle d’une divinité entière venue de celle-ci fait d’elle une païenne aussi, mon interdiction se transforme en amusement. Pas un amusement méchant, je suis bien loin de rigoler de Donna, mais plutôt un amusement dépité, tant je ne parviens pas à en revenir qu’on en soit arrivées là ; ce qui me fait penser que l’objectif principal c’est dans revenir, maintenant. Enjoy !

« J’vais avoir encore plus d’mal à faire la guide touristique que maintenant si j’dois l’faire alors que j’veux qu’vous m’évitiez, dis-je pour faire partager mon amusement et, espérons-le, détendre l’atmosphère. Du coup non merci, m’évitez ap. J’fais pas parti des gens que sa dérange l’immigration, qu’importe le lieu d’origine ; au contraire même, c’est cool de pouvoir rencontrer d’nouvelles cultures. Ce qui me fait penser que le "ap" c’est "pas" en verlan, un truc culturelle d’une partie de la France d’ici que certains français d’ici considèrent comme amenés par des français d’origine étrangère. "Verlan" pour "l’envers" d’ailleurs, ça résume l’idée. »

Et je marque une pause histoire de me limiter à un résumé moi aussi et de garder Donna pas trop loin niveau compréhension. Je suis pas contre l’idée de devenir riche en trouvant du pétrole à force de creuser mais devenir riche m’intéresse pas forcément et le pétrole c’est pas ce qu’il y a de mieux pour la planète donc on va éviter. Voilà, éviter de trop perdre Donna niveau de la compréhension c’est écologique, quelle grande âme je suis ! Quelle grande gueule aussi mais ça c’est pas nouveau et c’est pour ça que je recommence assez vite à parler.

« Vous savez, l’une de mes mentors vient d’un monde alternatif et l’un de mes potes ne vient d’aucun univers en particulier, étant entité multiverselle à la base avant de finir mannequin homme et pigeon. J’ai aussi le numéro d’un chimpanzé à très très… très ? Haut potentiel intellectuel. Je sais plus combien il a d’échelons de QI de plus que la moyenne. Humaine, pas Chimpanzé. Grosso-modo, il est plus intelligent que 98% des humains. Et je connais aussi la plus puissante patate de cet univers, une amatrice de borne de métro au petit déjeuner, ainsi qu’un mutant dont le corps est fait de bandelettes indestructibles, mais qui se traumatise si on lui propose un free hug. Ça plus être une autodidacte blanche ayant grandie dans la banlieue nord… la différence, c’est quand même une grosse partie de ma vie. Même sans ça, vous parliez des avancées positives faites par la JL, la Justice League, au niveau de l’acceptation des différences ; sur ce monde, l’organisation et ses valeurs sont la base de la plupart des groupes de Super-Sécurité et ont eu une grande influence sur l’évolution des mentalités. J’vais pas vous mentir, le groupe est pas tellement de ma génération vu qu’il s’est dissout avant que j’ai des souvenirs et que l’école en parle pas encore super-bien ; j’suis plutôt Excalibur mais là encore on a une belle influence, sans parler des membres en commun. Du coup, pas de souci pour la différence, d’accord ? »

J’immobilise mes mains entre Donna et moi, paumes présentées vers elle en geste d’ouverture et d’invitation. Si je l’ai pas perdue, ce qui est un gros "si" là aussi mais aussi là si j’arrive à faire pire qu’auparavant c’est une grosse réussite. Même moi je dois pas avoir le talent… ou si ? Après, ce qui me scie reste sa proposition qui a suivi sa peur…

« Est-ce que vous voulez que je vous évite… on me l’avait tellement jamais faite celle-là. D’ordinaire, on m’évite juste mais pas parce que j’le d’mande. Puis avec mon esprit de contradiction, c’est un encouragement à ce que j’vous colle aux bask pire qu’un chewing-gum, vous savez ? »

Ça aussi c’est une proposition, pas dit qu’elle soit réussie si moi aussi je la scie ; Donna, pas la proposition. Au pire du pire, je lui ferais les présentations de chantier.
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Message  Donna Troy Mar 7 Aoû 2018 - 0:01


La peur se nourrit souvent par elle-même, elle se nourrit par des aspects terribles que plusieurs craignent et que plusieurs se perdent avec le temps. Souvent, j’ai remarqué que les pires êtres rencontrés se composent souvent avec la peur. Ils ont peur de perdre leurs places, ils ont peur des étrangers, ils ont peur des nouvelles technologies, ils ont peur des sorties de tabou et ils ont encore peurs de simplement vivre dans les rues en voyant soit une diversité entière ou un bloc monolithique. Ils ont peur de ce monde, parce qu’on leur apprend à avoir peur. Dans mon monde, c’était Namor qui avait participé le plus à ce mouvement de peur. Par peur que les amazones sortent son virilisme et son machisme primaire, il a décidé de les exterminer. Par peur de perdre leurs supériorités physiques et psychologiques, les Atalantes ont suivi le génocide inhumain de toutes menaces selon le Roi Namor. Et par peur de cesser d’exister, ils ont commis les pires vices pour s’en sortir. Ils ont commis des actes tellement monstrueux que l’Histoire pourrait se souvenir des Héros de mon monde, comme les plus grands meurtriers du Multivers. Et pour moi, même si on craint Apocalypse, Thanos, Darkseid, Brainiac et maintenant le Terrible Gardien, la vocation des héros d’exterminer vies après vies, uniquement pour satisfaire leurs folies, restera quelque chose d’unique et de totalement monstrueux. Ici dans ce monde, quelques héros ont des tendances à se mêler de la politique pour indiquer d’avoir peur de qui ou de quoi, mais c’est surtout dans le domaine des présidents, des sénats et des partis que la peur se propage contre des héros, contre des mutants ou contre des minorités.

Les différences entre mon monde et celui-ci pourraient peut-être expliquer ces différences où plusieurs hommes d’États s’instrumentalisent dans la peur des citoyens de ce qui est nouveau. Comme dirait William Youls sur l’incarnation de la religion ou du conservatisme américain : « Si une personne est amèrement conne, c’est soit qu’elle le fait exprès ou soit qu’elle le fait parce qu’elle est née dans une culture merdique. » L’idée est peut-être vulgaire, mais elle est logique en retrouvant des oppositions populaires aux propositions positives laissées par plusieurs penseurs. Loin de moi de critiquer le milieu où Lucy a vécu, je suis plutôt résignée à vivre dans ces différences. Malheureusement, je peux comprendre la raison pourquoi les X-Men n’existent pas. Si les progrès ont été faits aux États-Unis, peut-être que l’Europe n’a pas voulu suivre l’exemple et malheureusement, je vois mal les X-Men vivre en dehors de leur manoir américain. Je me retrouve devant une situation plutôt confuse avec Lucy où je me fais peut-être de mauvaises idées sur son compte.

Uniquement cette impression laissée est similaire de ce que j’ai déjà vu par des planètes régies par les craintes et par la violence symbolique. À ma fameuse question, le silence est éloquent, peut-être trouvant la fameuse solution enfin de régler le problème de nos mutuelles confusions. J’attends donc la réponse suivante pour continuer mon chemin, pensant peut-être trouver une autre guide avant d’éviter les différents malaises. Et dans cette alternative, je devrais laisser le sujet des amazones ou de l’histoire dans un placard pour ne pas la faire fuir aussi. Par cet aspect négatif, je reste surprise sur la suite. Lucy ne m’en voulait pas? Et même qu’elle ne veut pas changer notre duo de guide-touriste. J’ai même une légère confusion lorsqu’elle continue de me parler. Cela ne lui dérange pas de rencontrer des nouvelles cultures, m’expliquant aussi ce que le Verlan est et ce que cela peut indiquer dans la vie en général.
« Donc, un grand désolé pour ce moment de confusion. Je croyais que vous étiez dérangée par ma présence. » Je comprends peut-être mal de ce qu’elle voulait dire au début ou encore de son désintéressement, mais mes réinterprétations sont donc trompeuses.

Marquant une nouvelle pause pour éviter de me perdre encore dans les détails, elle m’explique aussi pourquoi je ne dois pas la craindre en général. Plusieurs de ses compagnons, dont sa mentor et son « pote », viennent aussi d’anomalies dimensionnelles selon Lucy. Elle m’avance plusieurs étrangetés différentes où je me demande à mon tour, si elle ne fait pas exprès pour se foutre de ma gueule. Elle revient finalement sur le sujet de la Ligue des Justiciers et elle m’avoue ne pas s’être intéressée au sujet parce que cela ne fait pas partie de sa génération. Étrange. Je croyais que la Young Force et que les Young Avengers étaient pratiquement des enfants spirituels de cette organisation. Je croyais aussi que de nombreux jeunes de ces organisations avaient un âge similaire à celui de Lucy, mais peut-être que c’est le facteur de ne pas l’avoir étudié à l’école. Mes hypothèses vont plus être demandé à Steve Rogers lors de mon entré, ne voulant pas déranger ou provoquer encore des nouveaux malaises. Le choix de Lucy me laisse sceptique pour Excalibur, non pour le critiquer, mais pour faire un clivage désiré des groupes d’héros. Mais comme elle l’indique, les différences ne la dérangent pas :
« J’ai bien compris, c’est encore le problème de communication que je possédais autour de ce que vous vouliez dire. La prochaine fois, je serai plus prudente à mes mots et à mes réflexions. Veuillez m’excusez de nouveau pour ce problème. » C’était la moindre des choses de m’excuser pour la mauvaise communication et surtout par mes anecdotes plutôt inintéressants pour une jeune de son âge. Retrouver de l’espoir dans une organisation aussi immense de la Ligue des Justiciers, c’était pour moi la preuve que la bonté pouvait toujours exister chez des êtres possédant des pouvoirs immenses.

Au moins, cela devient plus léger après posant des nouvelles bases et en donnant des indications sur les baskets et sur le chewing-gum.
« Je pense comprendre votre métaphore et je suis encore désolée pour le problème de communication. Je comprends votre désintérêt envers les groupes du passé, mais pour moi, c’est une véritable curiosité. Dans mon monde, l’unique facteur de voir un groupe qui ne réagit pas selon ses intérêts économiques et politiques, c’est quelque chose d’encourageant. Dans mon univers, le discours dominant des héros était dans l’obligation de faire le pire, parce que l’être humain était ainsi fait. Alors oui, je suis enthousiaste de rencontrer ces personnalités qui ont encouragé un autre ressort que les discours visant à déprécier la positivité. J’ai vécu longtemps dans un univers où seule la perversité de l’homme était devenue une réalité acceptée par tous pour accepter les pires crimes, même chez ceux qui devraient être des héros. Je m’excuse d’un tel enthousiasme et je ferais attention la prochaine fois. » Je me montrais plus explicative et rationnelle autour de ce plaisir dans ce monde, même pour fouiller dans les plus grands tréfonds de leurs histoires. L’arrogance du pouvoir n’a pas contaminé les hommes et les femmes du bien, où tant d’individus se perdent souvent dans cette facilité.
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Message  Lucy "Lucky" Prissy Mer 22 Aoû 2018 - 10:28


Donna est prête à s’en aller mais je l’en empêche avec mes paroles et mon amusement. A l’écoute des premières, mon interlocutrice ne partage pas franchement le second mais au fait-elle du sur-place ; quand bien même cela signifie un peu d’incompréhension. Et des excuses de celle-ci, évidemment. Faudrait que je l’accompagne dans un ascenseur blindé de gens pour voir combien d’excuses elle arrive à y faire mais je pense qu’elle peut atteindre un très bon score vu combien elle m’en fait. Croire que j’étais dérangée par sa présence, cela me fait secouer la tête à la négative : je suis dérangée tout court, pas besoin de sa présence. On évitera de faire la blague par contre, histoire de ne pas être contreproductif dans les tentatives de ne pas la faire fuir.

A mon explication sur pourquoi je suis familière de la différence, je vois bien Donna tiquer et, à la réflexion, elle n’a pas tort : mon top 4 des trucs les plus improbables porte bien son nom, c’est pas forcément le mieux pour convaincre quelqu’un de ma sincérité sans plus amples explications. Mais je suis franche et ces trucs-là me sont arrivés ; si j’avais à inventer, j’irais sur des trucs plus vraissemblables. Plus c’est gros plus ça passe, certes, m’enfin Doop est à peine plus énorme que l’égo de Chimp et la casse de Tom comme la personne qu’est Nils arrivent un peu après. Je perds aussi Donna à mon histoire de génération mais je ne m’en formalise pas vraiment ; le mot est peut-être mal choisi et nécessiterait sans doute une définition vu que c’est l’un des trucs qui doit varier le plus d’un monde à l’autre, le temps d’une génération, et que je ne l’emplois même pas comme repère temporel mais plutôt culturel… donc une variante d’une variante. Après, je fais peut-être plus vieille que je ne suis mais je ne me considère pas de la même génération, selon ma définition du mot, que les Jeunes Vengeurs et la Young Force ; une chose qui m’a très bien été confirmée quand j’ai rencontré des membres de la seconde.

La seconde excuse en moins de vingt mots et pour le même sujet me laisse un amusement plus dirigé vers Donna cette fois ; elle fait bien une tête de plus que moi mais je la lui prends tellement, la tête de plus, qu’elle a peur que je la lui fasse, la tête toujours. J’espère que c’est que moi qui l’impressionne autant et qu’elle n’a pas ce manque de confiance en elle tout le temps sinon ça doit être dur sa vie, surtout dans un nouveau monde où pas mal de gens ne lui feront pas de cadeaux. Okay, à s’excuser tout le temps elle se fera rarement rentrer dedans directement mais elle pourra se faire marcher dessus et, si elle se laisse faire, elle va risquer de finir paillasson. M’enfin bon, on passe vite à autre chose et je dirais même qu’on progresse !

"Je pense comprendre votre métaphore", voici qui commence à me donner espoir même si celui-ci se prend les pieds dans le tapis d’une troisième désolation au point que mon sourire vacille un instant vers l’atterrement. Donna comprend mon absence d’intérêt vers les groupes du passé, ce qui n’est pas exact mais c’est une compréhension donc on s’améliore, et je comprends sa fascination pour la découverte d’une histoire qui n’est pas la sienne. Une fascination que je partage un peu, mine de rien, lorsqu’elle en fait de même avec son propre monde : les groupes y réagissaient selon les intérêts politico-économiques. Tellement de chefs d’état devaient se triturer la nouille en se constatant au sommet de l’échelle sociale s’il n’y avait pas les super-héros pour les remettre en place. Quand au discourt dominant allant à l’obligation de faire le pire, c’est comme l’obligation de faire le meilleur à mes yeux : nocif car les gens ne feront jamais ce qu’on leur dit. Montrer le meilleur en espérant que la majorité suive le mouvement est plus productif, la Justice League l’a montré.

« Vous excusez pas d’l’enthousiasme, reprends-je bien vite à une énième excuse ayant cependant une pointe d’originalité choquante. Pour moi, mieux vaut trop qu’pas assez. Evitez juste d’vous flipper et tout ira bien, on f’ra le flippeur toutes les deux pour se comprendre. »

Reprenant ma marche au côté de Donna, je me dirige de nouveau vers les escaliers pour s’en retourner au rez-de-chaussée. Idéalement, faudrait aller récupérer les clés de sa chambre mais comme on ferme pas c’est pas une obligation ; pas comme si elle risquait de se faire piquer des trucs ici. Après, y’a aussi toutes les structures annexes au manoir qui peuvent être intéressantes à visiter, comme le gymnase ou les laboratoires, et puis ça sera cool de tomber sur Jean Curie si elle veut causer Justice League avec un mec qu’en était.

« J’comprends qu’la diversité de discours d’ici soit plus intéressante que des connards nihilistes ; on en a une minorité, mine de rien, tout comme on en a qui veulent forcer à faire l’mieux. D’ailleurs, les gens qui font l’pire parlent souvent d’faire l’mieux, surement un problème de définition dans le potage. Après, généralement il s’agit d’encourager, pas d’obliger, d’chercher à comprendre, pas d’stigmatiser, et d’agir, pas d’condamner. Encourager la positivité et décourager la négativité, ce que cette dernière commence toute seule d’ailleurs, en somme. »

Les escaliers atteints et descendus, je poursuis selon mon idée et continue donc de revenir sur nos pas jusqu’à trouver l’employé chargé des accueils, que Donna a pu rencontrer puisqu’il joue aussi les portiers. Une description approximative mais plus détaillée que "on a pris la première chambre ouverte qu’on a trouvée" nous permets de savoir qu’il déposera les clés sur le lit une fois qu’il aura identifié le lieu, moyennant que Mlle Troy ait la volonté de les avoir évidemment. Ensuite, j’entreprends de tracer en suivant le tracé originel du manoir, faisant la Lucky de compagnie touristique.

« Là c’est l’séjour, où commencent les réceptions traditionnellement mais où on peut juste glandouiller si on veut, dis-je quand on traverse la pièce à l’intention de passer à la suivante. Là c’est la salle à manger, d’où qu’elle soit encore plus grande et ordonnée. Derrière, vous voyez les jardins et les dépendances. C’est là qu’on va. »

Les grandes doubles fenêtres en arche maximisant l’éclairage naturel peuvent également servir de portes-fenêtres, intentionnellement ou non j’en ai pas la moindre idée, ainsi on arrive vite sur une terrasse qui longe l’arrière du manoir avant de donner sur les chemins entretenus au sein d’un jardin que l’on pourrait qualifier de parc sans trop de problème, vu les dimensions.

« J’me d’mande, et j’vous d’mande aussi du coup, c’est la première fois que vous v’nez dans cette France ? Celle de c’monde j’veux dire. Et celle du vôtre, de monde, elle était dans la moyenne de connerie ou elle se distinguait ? »
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Message  Donna Troy Jeu 3 Jan 2019 - 1:03


Ironiquement dans mon monde, je pense avoir remarquée quelques détails différents et effrayants qui pourraient le différencier largement de ce monde. La dictature des Vengeurs était un cauchemar, souvent écrit par les auteurs de ce monde, les avertissant du danger du totalitarisme. Dans un monde continu de conflits, lorsque les élites héroïques ont commencé à se mettre d’accord sur ce qu’ils considéraient comme dangereux, le terrain de jeu n’était plus la guerre, mais le contrôle. Ainsi pendant des années, les critiques pouvaient se faire contre le Régime en place, mais le contrôle des mouvements populaires et des combats d’anticipations étaient courants chez les Héros. Ces dérives pourraient se retrouver chez certains Héros ; Une coéquipière étrange de mon équipe, Carol Danvers, semblait avoir des tendances similaires. Heureusement, comme on retrouvait dans le discours des Héros de mon monde, ils étaient minoritaires – mais dans mon malheureux monde, certains étaient plus puissants que la majorité des Héros -. Restant dans mon caractère ou dans mes pensées, je suis encore perplexe dans le discours de Lucy. Ne faisant pas attention à mon enthousiasme, cela ne semble pas vraiment la déranger mes questions ou mon intérêt de se tourner vers le positif que les discours encourageants négativités sur négativités. Durant un moment, je croyais qu’elle me parlait de Paige, dût à son fameux surnom. Malgré le réconfort de ces mots, ma compréhension se limite par ces expressions.

Consciente des changements linguistiques de chaque monde, toutes les régions de chacun de ces mondes se peaufinaient dans des détails et des cultures différentes. Je ne montre aucun signe de frustration devant mon incompréhension, je sais comment il est important de se retirer de nos traditions ou de nos sentiments. La suivant dans les escaliers, mon sourire apparaît pour au moins apporter une certaine compassion au lieu de l’incompréhension ou de la fermeture. Dans la suite, j’étais capable de me retrouver un peu, capable de distinguer dans les mots ces principales idées. Retournant ainsi sur mes idées des gens qui font souvent le pire, parlent de faire le meilleur. Encore une fois, je crois que ma nouvelle amie se sent concernée par des discours de son vécu, alors que dans mon vécu, ceux qui encourageaient à faire le pire, faisaient souvent le pire pour tous, et non uniquement ceux qui acceptaient de les suivre. Peut-être que les différences venaient d’ailleurs :
« À mon humble avis, les problèmes de définitions sont légères, lorsque nous nous retrouvons en faces de tyrans en position de forces. Dans la vie personnelle, plusieurs individus cherchent à contrôler la vie des autres, comme dans la vie politique ou dans la vie héroïque, parce qu’ils pensent ainsi pouvoir délivrer le monde d’un mal ou juste de le sauver. Votre monde est unique, parce que lorsque des Héros avaient la possibilité de contrôle ou de pouvoir : Ils ne sont pas allé les chercher. Tant d’individus vont les chercher, tant d’individus tentent de trouver les faiblesses des autres au lieu de les aider à se sortir de ces faiblesses, alors que même dans le passé ou dans le présent, vos traditions héroïques n’encouragent pas ceci, mais un comportement respectueux et digne. » Parfois, il était d’une telle facilité de chercher le pire, il était d’une telle facilité de briser une nuque au lieu de voir des options différentes que des hommes et que des femmes critiquaient l’espoir ou le coté positif pour l’écriture d’un réalisme idéologique selon leurs propres politiques internes.

Consciente de ne pas avoir les avis les plus populaires, je continue doucement le voyage touristique en silence. La réception, la salle à manger et enfin les jardins, tout est extrêmement rapide pour au moins me souvenir de chaque lieu, sans me rappeler de tous les détails. Au moins, nous commençons à trouver enfin le jardin. Le Manoir des Curie s’occupait ainsi de son apparence et faisait attention pour le décor. Longtemps durant ma jeunesse, je trouvais cela non-pertinent, mais quand mon père adoptif commença à me parler de l’importance de l’asclépiade, du thym menthe et de d’autres plantes qui avaient aidé au niveau médical, je me retrouvais ainsi vaguement dans ma jeunesse. Une autre question viendra peu après, celle de ma France. « Je suis déjà venue dans cette France, elle était assez curieuse comme la votre. Dans mon monde, l’Europe a été longtemps sur le terrain de jeu des tyrans vengeurs. Je dois encore vérifier des informations avant d’aller plus loin, mais nos deux histoires sont différentes. Notre Révolution Française est différente, comme l’évolution de la Troisième Guerre Mondiale. Les Forces Communistes et Socialistes avaient conquis la totalité de l’Allemagne et les pays voisins cherchaient souvent à convaincre la France dans leur milieu politique. L’influence Rouge avait ainsi pris plus d’importances dans ma France. Red Son avait souvent ces forces proches de la frontière de la France, pendant que les Vengeurs de Namor étaient souvent sur le territoire français. Son histoire et sa culture ont ainsi bougé par ce conflit, mais aussi par la future union des tyrans. C’était un pays souvent privilégié par les Forces, mais comme plusieurs pays plus riches, ils aimaient beaucoup se plaindre pour toujours avoir plus d’améliorations. Par sa culture affectée par le conflit entre capitalistes et communistes, son importance doit être plus vaste, mais les alliés du Régime étaient nombreux. Je ne peux pas vous dire les ressemblances ou les différences les plus marquantes de nos deux Frances, mais la situation mondiale a largement influencé la mienne. » Nous marchons dans cette différence, les Curies sont devenus le synonyme de l’Héroïsme Français. Il me reste tant de choses et d’évènements à découvrir, ce monde est tellement dans les différences qu’il me manque ce qui est le plus intéressant : les divertissements autour de la musique, du cinéma ou même de la cuisine. C’est ainsi pour cette raison que je suis enthousiaste d’en découvrir plus avec Lucy.
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Message  Lucy "Lucky" Prissy Dim 13 Jan 2019 - 15:53


Donna sourit également et le sourire est toujours positif ; même celui en coin, quand bien même cela peut être débattu. Histoire d’éviter plus d’incompréhensions encore, on ne le fera pas cependant. Pour le sourire en coin comme les problèmes de définitions. C’est sûr que mis en comparaison avec une situation comme la tyrannie, beaucoup de choses semblent ridicules. Le contrôle a toujours été une question importante et si notre époque s’est émancipée des grands leaders bellicistes des précédentes, on continue de frôler leurs retours. Néofascistes comme manichéistes peuvent dicter aux gens comment se comporter, définissant les valeurs et la morale selon leur envie. Ce qui, au final, est un problème de définition ! Du coup, les problèmes de tyrannies sont liés à ceux de définition et peut-être ceux-ci ne sont pas si légers. Après, peu peuvent enfler jusqu’à un tel niveau, ça dépend donc de l’importance qu’on leur donne. Sur notre monde, l’importance est assez faible ; Donna l’a bien compris. Tant dans la Justice League que dans les organisations actuelles, les membres cherchant à définir les valeurs et à les imposer sont rares ; ils existent mais ils sont rares. Aucun groupe ne prétend au contrôle d’aucune zone, même si certains ont des frontières bien définies, et la majorité essaient d’œuvrer en accord avec les gouvernements malgré des désaccord parfois profonds entre leurs membres et les politiciens. Politiciens qui tendent plus à exploiter les faiblesses des autres, leurs camarades inclus comme l’ont prouvé les deux dernières élections françaises, plutôt qu’à agir avec bienveillance. Tout à fait. Quand aux traditions héroïques, en effet elles n’encouragent pas l’exploitation des faiblesses mais, on va pas se mentir, ça peut être utile pour neutraliser un criminel. Cela étant, ceux cherchant réellement à se sortir de leurs travers sont encouragés et aidés, oui. Les autres sont lattés, pas forcément dans le respect et la dignité mais ils ne sont jamais maltraités plus que de raison. Le monde c’est comme l’éducation : faut des tartes dans la gueule et des coups de pied au cul pour que ça aille droit. Tant qu’on ne définit pas ce qui est droit ou non, ça ira. On en revient à l’histoire du contrôle.

La France est assez douée pour remettre en cause celui-ci, d’ailleurs. Enfin, la France d’ici. Entre la culture de la révolution des "français de souche" et la différence culturelle mal intégrée des "immigrés", tout aussi français que les premiers même si ça fait chier les racistes, s’il y a bien une chose qu’un partage tous dans ce pays c’est le caractère manifestants ; quelle que soit la forme qu’il prend. Je me demande ce qu’il en est dans les autres Frances et interroge d’ailleurs sur celle de Donna. Première chose à arriver, cela ne surprendra personne : l’incompréhension ! Je demande à l’amazone si elle est déjà venue dans cette France et elle me répond "oui" en précisant qu’elle était curieuse comme la nôtre. C’est logique, puisque c’est de la nôtre dont il s’agissait, mais c’est d’une logique où il me manque un élément. La sienne, de France, faisait parti d’un territoire tyrannique. Nos histoires sont différentes, je m’en doute bien mais je suis preneuse de toute information qui m’aidera à conclure sur autre chose qu’un "c’est pas faux" ; qui est une référence culturelle que je dois absolument montrer à Donna ! ça passera après le gymnase et les labos, par contre. Eux-mêmes passant après son discourt, qui continue alors qu’on passe les portes-fenêtres pour aller dans les jardins.

Avançant, j’écoute Donna d’une oreille curieuse quand bien même les yeux restent sur notre direction. Or donc, la Révolution Française est différente et ils ont fait la Troisième Guerre mondiale. Pour la première, d’accord. Pour la seconde, oh putain. Nan parce qu’entre des changements à une époque avec une technologie limitée et un foutage sur la gueule à la nucléaire, ou à la surhumaine, c’est pas la même. Un peu comme les problèmes de définition et ceux de tyrannie ; est-ce s’est lié, cela aussi ? Surement. Les soviets se sont fait l’Allemagne à eux seuls et leur parti était donc fort en France ; pour le second point, je crois que c’était aussi le cas ici mais c’est sans doute parce qu’Auber n’a connue qu’une exception socialiste à tous les maires communistes depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Après, pas de Red Son pour nous, juste un "petit père des peuples" ; reste à savoir si le premier a un quelconque lien avec les Last Sons. Ce sont ceux qui sont pas rouges ? Quoi qu’il en soit, c’est plus vendeur que Namor à la tête des Vengeurs ; le mec est une épine dans le cul des Hellions alors j’imagine pas ce qu’il serait capable de faire en remontant plus haut. Difficile de savoir ce que la moi du monde de Donna a choisi, pour peu qu’il y ait eu une moi d’une quelconque importance. Quand à être un pays privilégié dont la population se plant toujours pour avoir des améliorations… ben ici aussi c’est le cas et tant mieux ! On peut toujours faire mieux, donc autant pousser au cul pour le lever de sa chaise.

« Okay, conclus-je une fois que Donna a fini son explication, incertaine de savoir quoi ajouter d’autre ; ce qui ne m’empêche évidemment pas de le faire. Ici aussi râler c’est un sport national. Sinon pour le cours d'histoire, faudra voir avec les Curies ; moi je suis pas tellement à jour. Mon gros souvenir d’Histoire-G c’est quand la prof m’a d’mandé pourquoi j’lisais la dernière page du manuel et qu’j’lui ai répondu que j’voulais m’spoiler la fin. Je sais plus quel âge j’avais. »

Je m’interromps oralement pour chercher mais je sais que je trouverais pas. Je retrouve parfaitement la logique du raisonnement par contre, tout libre ayant un début et une fin donc celui d’histoire aussi devant en avoir une et, si ce que la prof nous disait était vrai, la fin devait être la bonne. Bon, depuis j’ai appris que le manuel n’est qu’un résumé francocentré et survolé du bordel qu’est notre monde et, franchement, ça m’a pas aidé à accrocher à la matière. Wikipédia est pas francocentré lui. Survolé, c’est plus discutable. Et il n’a pas de fin, je sais j’ai cherché. Ce que je n’ai pas à chercher, en revanche, c’est le gymnase. Sans être aussi grand que le manoir, le bâtiment est bien imposant quand même ; en fait, il lui manque les étages pour être à l’égal de la demeure Curie. Après, vu de l’extérieur, il est beaucoup moins identifiable : les fenêtres sont situées à plusieurs mètres du sol et les murs au-dessous sont neutres et sobres. C’est d’eux qu’on s’approche, ainsi que de la double-porte principale tournée vers le Manoir par laquelle on rentrera.

« Les cocos ont été assez là ici aussi, y m’semble. Après j’viens d’une ville qu’a eu qu’une exception socialiste au sein d’ses mairies communistes depuis la fin de la S’conde Guerre mondiale. Niveau dictatures, en plus des Soviets on a eu Victor von Doom qui l’a mise à la Latvérie mais y s’l’ai faite mettre en… République Tchèque ? Tchécoslovaquie ? Je suis sûre que c’est en Europe Centrale, côté coco, mais après je sais plus. Encore une fois, l’Histoire et moi… je lui fais coucou d’la main quand j’la croise. C’est pas souvent, vous pourrez d’mander à Aislinn. »

Je me fais rire toute seule : je suis tout autant curieuse de ce qui est arrivé à la moi de chez Donna qu’à celle de chez Aislinn. Par contre, je sais que chez Aislinn je saurais pas car elle ne savait pas non plus. Chez Donna, je pense que ça sera la même mais y’a qu’un moyen de le savoir.

« Je lui ai fait coucou sur votre monde ou j’tais cachée ? »

Après être arrivées à l’entrée du gymnase, nous la franchissons pour nous retrouver dans une salle métallique guère moins sobre que l’extérieur mais clairement plus technologique. Sans pouvoir matérialisé tout et n’importe quoi à l’instar d’une technologie holographique, cet espace d’apparence vide possède un panneau de contrôle afin de programmer les mobiliers et obstacles que l’on souhaite ; depuis le ring jusqu’au terrain de manœuvres urbaines en passant par la piscine et la presse hydraulique servant de banc de muscu pour super-force. Pleins de gadgets bien sympas made by Curie.

« Voilà le gymnase ; ou salle de simulation, comme vous préférez. Z’aviez ça sur votre monde ? »
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