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The City of Light [PV : Lucy Prissy]

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The City of Light [PV : Lucy Prissy] Empty The City of Light [PV : Lucy Prissy]

Message  Donna Troy Dim 22 Avr 2018 - 2:58


Paris est fascinant dans ce monde, tout ce qu’il existe autour de ce monde, est extrêmement fascinant. Habituée à un monde où j’étais une criminelle recherchée et de l’autre à combattre éternellement dans des conflits meurtriers, et violents. Lorsque je suis arrivée dans ce monde la première fois, Steven Rogers voulait que je prenne un temps pour moi afin d’éviter de créer des séances de paniques, surtout avec l’armure que je traîne depuis une éternité. Alors oui, il avait raison de se méfier de mon comportement, surtout que je me suis habituée à un monde sous des tensions plutôt violentes. Je comprenais comment ces sociétés fonctionnaient, malgré toutes les différences qu’on peut retrouver dans la politique et du milieu des Héros, je m’étais même habituée à suivre ce modèle durant ma jeunesse. Il est juste difficile après quelques décennies de se retrouver dans ce monde. Je ne suis pas étonnée de ces similarités et d’un regard neutre, tout est très différent de ce que je pouvais retrouver à mon époque. Les vêtements ont changé, les voitures ont changé et même leurs habitudes ont changé. Je n’ai jamais eu de grandes difficultés à trouver des vêtements à mon gout durant cette ère, mais à voir les citoyens du monde toujours proche de leurs « téléphones ». Je croyais même au début que ce n’était pas des téléphones, mais bien des appareils pour aider les sourds, mais franchement, cela serait très étrange de voir autant de sourds, sauf si c’est bien plus répandu dans cet univers.

Après avoir prouvé aux Vengeurs de ce monde que le Captain Hydra était leur faux Rogers, ils existaient un temps de réadaptation dans ce monde. Curieuse, ce monde m’était étrange et même j’ai eu beaucoup de difficulté à accepter de faire parti d’un groupe du nom d’Avengers. Dans ma mémoire, cela sonne comme un groupe tyrannique, ayant détruit plusieurs univers, uniquement par l’aspect de survivre à tout prix. Chagrin était un mot assez imposant pour cette vie actuellement, parce que oui, peut-être que la justice n’a jamais eu le droit d’exister dans mon monde, alors que tout devrait l’être. En me décrivant l’Histoire de ce monde, je me suis rendue compte du défi imposant qui va m’être exigé dans le futur afin de vraiment comprendre les différences de ce monde.

Parce que oui, ce monde est plus beau. Il est magnifique, comparativement à ce que j’ai connu, parce qu’à place de trouver des égoïstes chez les héros du passé, on dirait qu’ils ont tout fait pour éviter de devenir des monstres et des Dieux méprisants, regardant la vie humaine ou la vie tout court comme des calculs mécaniques et utilitaires. Devenus les produits politiques de mon monde, je me demande parfois s’ils se prenaient pour les Dieux d’Olympe à vouloir se prononcer sur comment la vie devrait exister selon eux. Au fil des reculs, au fil des incompréhensions et surtout au fil des discussions, je crois encore que ce monde est magnifique. Il l’est bien plus que tous nos mondes, parce que nous ne retrouvons pas dans l’idée de se battre pour la survie, pour des idéologies ou la folie de certains êtres.

On ne se retrouve pas dans un monde où un dictateur en puissance fait une Guerre en Afrique, on ne se retrouve pas dans un monde où un collectionneur cosmique détruit l’univers entier, on ne se retrouve pas dans un monde où les Héros sont devenus des monstres. On se retrouve dans un monde où les humains n’ont pas besoin de se soucier de ces problèmes, on se retrouve dans un monde où il est possible encore de promener son chien sans se poser de questions de combien de temps il leur reste à vivre avant que Brainiac ou que les Nouveaux Vengeurs interviennent dans leur quotidien. Comme à New York City, Paris est surtout entourée d’êtres qui peuvent profiter de leurs vies à fond au lieu de s’inquiéter sur une date de décès possible. J’envie parfois ce monde, elle semble tellement importante et efficace à ne pas rentrer dans une zone panique, qu’ils semblent vraiment vivre leurs existences à place de se laisser commander leurs avenirs par d’êtres malfaisants. Steven m’a peut-être dit que les humains ne se voyaient pas ainsi, ils avaient peurs des politiciens, de l’économie ou même de nous, mais non, ce monde est beau. Parce que malgré toutes ses pensées étranges, ils peuvent encore croire à ces valeurs sans être chasser ou être rejeter. J’ai connu Paris dans mon monde, il était différent par son époque, mais aussi par sa peur de la guerre. L’Europe avait connu une guerre monstrueuse entre deux groupes d’héros se voulant être les représentants de deux idéologies politiques dans le mien, alors que leur guerre à Paris date de bien plus longtemps. En plus, ils sont, selon Steven, dans une période de paix où une chose du nom de l’Union Européenne existait pour unir les différents pays dans la même coalition.

J’ai peut-être eu du temps à tenter de connaître les dates, les actions et les acteurs présents sur cette scène, mais encore une fois, cette richesse dans son savoir et dans sa diversité me font penser que le temps devrait m’aider à mieux comprendre certains angles de ce monde. Ma demande pour visiter l’Europe a été faite, pratiquement au début de notre voyage, parce que Steven a démontré beaucoup en me parlant uniquement dans son monde. Si les Curies ou si les Braddocks étaient des ennemis dans mon monde, eux sont les pièces fondamentales aux changements possibles dans leur monde. Ayant fait une demande spéciale de savoir si une « Helena Braddock » existait, leur réponse était dans la négative. Mais, ce qui m’intéresse le plus dans les changements possibles, c’est bien que les Amazones vivent toujours dans ce monde et font même partis des différents groupes pouvant interagir avec cette fameuse défense planétaire. Je ne sais pas exactement comment m’y rendre ou même demander de rencontrer des amazones, mais s’approcher de l’Europe, cela serait déjà un bon début. Durant que le SHIELD vérifiait des informations sur ma personne, j’ai fait une requête au groupe appelé « L’Alliance Des Champions » pour une visite et pour un logement. Le temps avait passé et j’étais enfin rendue sur place.

À regarder des immeubles, les gens et les voitures, je suis une anonyme dans cette ville, surtout que j’ai négligé mon armure et mes armes pour qu’ils se tiennent dans un grand sac de sport où le cordon est soutenu sur mon épaule. Ma veste de cuivre a été retrouvée par Steven, me disant que je lui rappelle un peu la mode des « motards », qu’elle que soit que c’est. En dessous, je porte un chandail blanc, accompagné par un pantalon noir, tous donnés ou achetés par Samantha Parrington, une guerrière assez gentille pour s’ouvrir à moi durant mes entraînements dans son gymnase. Je connaissais un peu les rues de Paris, ils sont proches de ma réalité, mais certaines constructions me sont complètement inconnues. En demandant mon chemin avec un français correct, sans plus, aux passants, l’un d’eux me dit le parcours à suivre afin de trouver le manoir des Curies.
« Après avoir passer cette rue, vous n’allez pas le manquer. » Il avait raison. Je ne l’ai pas manqué, le manoir de cette famille est gigantesque, me laissant penser à un héritage imposant de cette famille dans ce grand système. Tentant de trouver la porte d’ouverture, cela me rappelle vaguement le souvenir de l’Institut Xavier dans mon monde. Déçue que cette équipe n’existe pas dans ce monde, au moins, d’autres groupes protègent cette planète.

Trouvant le communicateur proche de la grille, je m’identifie encore en français :
« Bonjour, je suis Donna Troy, celle qui vous a demandé de visiter votre groupe et votre pays, par une demande officielle des Vengeurs. » Selon Steven, plusieurs êtres n’aiment pas les Vengeurs à cause de certains membres, mais il pensait sincèrement que la majorité faisait des efforts particuliers pour accepter la diversité du groupe. Je vais tenter de mieux comprendre ce qu’il voulait dire quand je vais être pleinement acceptée dans son fameux groupe. La réponse du communicateur m’invite à poursuivre mon chemin, je traverse le petit sentier afin de me rendre au bâtiment principal. Ouvrant enfin les portes du manoir, un homme me demande de patienter pour recevoir mon guide. M’invitant poliment de m’asseoir pour attendre, je le remercie avec sourire  pour aller me trouver une petite place. Je regarde un peu distraitement les lieux, vérifiant ce que cette famille voulait transmettre comme première impression matérielle.
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Message  Lucy "Lucky" Prissy Dim 20 Mai 2018 - 10:38


Ma première mission en tant que membre de l’Alliance des Champions de l’Europe, cette idée me fait sourire. J’ai surement l’air bête du coup, vu qu’aucune raison extérieure ne peut justifier que mes lèvres se plissent comme elles le font, m’enfin je pense que les Curie m’ont suffisamment observée pour savoir que le bordel que j’ai dans la tête est à l’image que celui que j’ai dessus, la tête ; aka la broussailleuse chevelure châtaine qui m’encadre le visage. La fête organisée par Kimberly au Manoir Braddock pour ma passation était inénarrable et c’est bien dommage vu que ma mémoire s’est couchée avec le soleil, soit une heure environ après le début de la soirée. Ayant l’âge légal de boire et la raison de le faire positivement, j’ai déclaré haut et fort que je le ferais et je l’ai fait avec force et intelligence ; tellement d’intelligence que j’ai dû en paraitre encore plus conne qu’actuellement. Oui, c’était volontaire d’arriver à jeun depuis la vieille et de goûter un verre non dilué de chaque alcool disponible. Je sais pas si c’était tellement volontaire que me tirer avec la bouteille de vodka dans laquelle Amy avait fait se dissoudre des bonbons arlequin mais je l’ai fait et je me la suis faite ; la bouteille, pas Amy. C’était aussi volontaire d’avoir ramené des éthylotests récupérés au commissariat de Papa, c’était pour faire le jeu du ballon ; un jeu à boire bien connu de la police française. Mais je me souviens pas des scores, ni même des participants, mais je suis sure que personne n’aurait pu battre Atalante. Niveau défi comme se faire quelqu’un, Megan m’a dit que j’ai défié Aislinn au combat avec pour principal argument que j’étais pas bourrée car je tenais encore debout ; merci à la première, sans qui j’aurai jamais réussi à rester sur mes deux jambes seul, et sans doute à la seconde, pour m’avoir supportée malgré l’état. Elle doit avoir l’habitude des petits défis à la future chef, vu que Valerie fait beaucoup ça et de façon moins amicale que moi ; Valerie que, même bourrée, je vais pas emmerder parce que je pense qu’elle m’aurait allongée, elle. Après j’ai fini par le faire toute seule, m’allonger, et apparemment je l’ai fait en plein milieu de la salle ; on m’a dit que j’ai assuré à Franklin que le carrelage était d’une très bonne compagnie, juste avant que je commence à le repeindre, le carrelage. Voire Franklin d’ailleurs, s’il avait les chaussures trop près. Après, c’est Tom qui c’est porté volontaire pour "me tenir les cheveux" ; apparemment il l’a pris au pied de la lettre et a pris le mien, de pied, dans le nez, parce "je voulais pas avoir mal aux cheveux en avance". Après, il m’a dit que je lui ai tenue la jambe, aucune idée de si c’est au sens propre ou au figuré voire les deux, durant le trajet jusqu’aux toilettes ; le pire étant que j’étais tellement ivre que réfléchir à haute voix à quel type de toilettes devaient être les meilleurs pour vomir dedans me préoccupait plus que de me faire porter par le mec le plus sexy physiquement qui m’ait été donné de voir. De toute façon, qu’importe les toilettes : ce sont les couloirs qui ont bien pris. Presqu’autant que ma crédibilité je pense ; je dirais bien qu’elle est enterrée mais vu le niveau on va plutôt parler de crémation. Brian va tellement plus vouloir que je remette les pattes chez lui… m’enfin au moins on sait que je tiens l’alcool. Non, c’est pas de la mauvaise foi quand je dis que j’ai un bon foie : si c’était pas le cas, j’aurais fait un coma éthylique. Là, à une heure du matin j’étais de nouveau capable de marcher, pas droit ni en sachant où j’allais mais quand même. Heureusement qu’on était pas dans un champ à 35 minutes à pattes de la route la plus proche… Surtout que, 24h après, je vomissais encore. Le retour sur Paris c’était comme la construction du véhicule d’intervention : merci ma Chance et Liara, j’aurai jamais réussi seule. J’en étais au point d’avoir le mal de mer dans le Tunnel sous la Manche, une chose qui aurait fait un très beau Succès de Section Junior ! Mais bon, désormais je suis dans la cour des grands et ça commence avec une mission qui me fait tout autant sourire que les souvenirs que mon esprit a associé avec alors que je marche vers le hall d’entrée du Manoir des Curie.

Comme toujours entre l’automne et le printemps, je suis vêtue d’une veste de tailleur sur un sous-pull et un legging ainsi que de mitaines sur les mains et de baskets sur les pieds, le tout dans des tons allant du noir au marron foncé. J’ai hésité à me ramener dans une tenue plus professionnelle, soit la tenue super-héroïque que j’ai postée sur mon twitter pour montrer où j’en suis rendue, mais il n’est pas tant question d’héroïsme dans ma mission et puis j’ai déjà eu beaucoup à expliquer quant à mon manque de professionnalisme et de gestion d’alcool alors on verra plus tard pour mon professionnalisme et ma gestion des technologies. De toute façon, c’était pas tellement de façon professionnelle que j’avais abordé le stage de Paige lorsque je l’avais invitée à venir et qu’elle l’avait fait, et ça a du laisser une suffisamment bonne impression pour qu’on me demande de faire l’accueil d’une autre Vengeresse. Donna Troy, je dois avouer que je connais pas mais, même si on a un dossier sur celle, je préfère aller à sa rencontre et l’observer par moi-même plutôt que me faire un préjugé dessus en lisant des informations. Je suis toujours plus dans l’improvisation que dans l’étude, à défaut de ne pas être préparée. Mon mètre cinquante-sept se porte aussi bien que mes cinquante-quatre kilogrammes, me laissant plus athlétique que grande et pas qu’un peu, et ma démarche mêle agilité et flegmatisme même si elle est plus pressée que de norme.

Difficile de voir dans le patchwork que je forme ma véritable condition sociale d’origine, on pourrait même croire que j’appartiens à la haute société qui imprègne les murs du manoir versaillais. Le hall est grand et mitoyen à un séjour d’accueil dont je connais bien les sièges et le distributeur d’eau pour y avoir attendu plus de fois que je n’y ai cassé de trucs en jouant avec ma balle rebondissante histoire d’occuper l’attente ; et de squatter des rencontres. Cette fois, la rencontre est officiellement même si j’ignore si on a averti Donna Troy qu’on lui refilait la fouineuse de service ; tout comme j’ignore si je suis encore la fouineuse de service ou si on tolèrera mieux ma volonté de rencontrer les membres de l’Alliance, avec en priorité Ahsoka Tano et Vanya Hargreeves. Autre point que j’ignore, c’est si Donna va attendre devant la porte comme je l’ai fait la première fois que je suis venue ici, avant de rencontre Marie Curie. D’où que je me dépêche, d’ailleurs.

« Elle est là, demande-je au majordome en charge de l’accueil lorsque j’arrive au hall avant d’obtenir une confirmation et la précision qu’elle parle le français. Okay, cool. Enfin pour elle, j’sais pas. »

M’en allant vers la petite pièce, je ralentis mon rythme de marche vers quelque chose de plus habituel. Enfin, la curiosité me pousse tout de même à aller un peu plus vite et mes yeux dragons, dont les iris vertes ayant une auréole brune autour de la pupille, témoignent tout autant de mon intérêt. Si on n’identifie pas forcément mon origine lorsqu’on me voit, c’est assez dur de ne pas le faire lorsque je parle ma langue maternelle ; le français, oui, mais pas le même que celui des Curie. Et généralement, pas un apprécié par la bonne société ou les gens qui l’ont étudié en langue étrangère. A moi de faire les efforts nécessaires mais ils sont franchement plus faciles en anglais, quand bien même je sonne irlandaise. Vaut-il mieux sonner irlandaise ou banlieusarde ? Le débat n’est pas ouvert, pas le temps. J’entre dans le séjour où m’attend une personne assise. Ses vêtements portent vers la classe moyenne, avec une mention pour sa veste que j’apprécie bien, et je tache de me concentrer sur son visage ; front large, yeux bruns assez grand, mâchoire fine et bouche petite. Cérébro-émotionnelle, comme moi ; je devrais m’en sortir, il serait bête de mettre les pieds dans le plat trop vite. Les mettant l’un à côté de l’autre, mes pieds, je m’arrête face à celle que je suppose être Donna Troy pour apprécier le charisme qu’elle dégage. Sourire aux lèvres, toujours, je prends la parole.

« Bonjour, je m’appelle Lucky. Vous devez être Donna Troy. Bienvenue en France, j’suis là pour vous accueillir.

Après ce discourt basique mais correct, je tends la main avec politesse tout en laissant l’espace à mon interlocutrice de se relever. A vue de nez, ce qui est un synonyme d’un pifomètre accompagné d’une lentille, la personne qui m’attend me met bien vingt centimètres dans les dents et quelques kilogrammes de plus. Le code de la route théorique dit qu’il faut laisser la priorité à droite mais en pratique on sait bien que c’est le plus imposant qui passe d’abord et c’est pour cela que je laisse l’initiative de la suite à Donna Troy, moyennant une petite précision.

« Si c’est plus facile pour vous, j’peux causer anglais. »
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Message  Donna Troy Mer 23 Mai 2018 - 0:47


Malgré toutes les étrangetés des difformités de l’univers, je retrouve le plaisir de la curiosité de découvrir tous les différents détails de chaque histoire. Certains univers ont eu des changements radicaux, ne lui donnant aucune possibilité de se reconnaître en son sien, mais d’autres ont des modifications bien plus subtiles. Aux discussions avec mes compagnons de voyage où on s’est tous retrouvé la première fois par les anomalies des dérèglements de certaines règles scientifiques, plusieurs idées sont récurrentes : La Formation des Avengers ou de la Ligue des Justiciers semble suivre une logique importante dans plusieurs univers. Puis après, ces groupes se transforment devant le danger ou le non-danger présent dans certains esprits. Avec Venom, les Vengeurs s’étaient divisés et une grande guerre s’était profilée sur plusieurs transformations de leur groupe original. Avec la jeune Power Girl, la Ligue des Justiciers existait malgré tous ses échecs et tous les malheureux morts à leur premier Âge d’Or. Dans mon univers, les Vengeurs sont devenus la définition de la Tyrannie et des génocides, croyant se battre pour bien un commun. Certaines exceptions sont possibles : Dans l’univers de William Youls, les Avengers existaient, mais ils étaient trop actuels et peu nombreux pour avoir leur importance. Il existait cependant un autre groupe du nom des Prodigies qui avaient recruté des membres du Quatre Fantastiques, de la Ligue des Justiciers, des Vengeurs Originaux ou même des X-Men pour former quelque chose de plutôt unique. J’apporte ainsi un regard de curiosité, imaginez comment ce monde doit avoir des détails anodins ou importants qu’on peut découvrir.

Déjà dans ce Monde, nous ne sommes pas dans le dilemme des Vengeurs ou de la Ligue des Justiciers qui vient au monde pour créer un monde où Superman ou où Steven Rogers commandent leurs équipes respectives. Chacun leur tour, les deux groupes se sont passés le relai pour devenir une force de défense contre des menaces destructrices et violentes. Par la suite, les évolutions ont donné le ton vers de nouvelles forces, laissant au public de découvrir des groupes ou des idées différentes. Malheureusement pour moi, je crains que les X-Men n’existent pas dans cet univers par la présence de ces multiples groupes. J’ai toujours énormément respecté ce groupe dans mon univers pour son combat acharné contre les élites meurtrières des Vengeurs, mais ils ont perdu cette guerre comme j’ai perdu la mienne. Dans ce monde, peut-être que les X-Men ont été remplacés par les Héllions, mais je trouve cela mystérieux de retrouver aucun X-Men que je pouvais connaître dans leurs forces. Je sais que Hank McCoy, qu’Elizabeth Braddock, que Katherine Pryde et ainsi que plusieurs autres existent, mais rien ne semble les attirer dans un groupe comme les X-Men.

C’est curieux, vraiment. Il m’est impossible de calculer sincèrement ce qu’on retrouve vraiment dans cet univers par ces étrangetés. Dans ma nouvelle équipe, je découvre des visages familiers et des visages qui m’y sont inconnus. Le groupe peut être parfois divisé sur plusieurs questions, mais au lieu de se faire une guerre pour des choix politiques ou des recensements, ils se divisent souvent en sous-groupe pour éviter la confrontation. Au moins, pour eux, certaines questions sont plus importantes que rentrer dans un immobilisme croissant. Juste mon arrivée dans ce monde alarme Janet Van Dyne et Henry Pym, donc nous sommes réellement dans une époque plutôt étrange. Malheureusement pour eux, je ne peux pas vraiment les aider à comprendre ces anomalies, je les ai peut-être subies, mais les comprendre relève d’un autre défi.

L’Alliance des Champions Européens me demande aussi une attention particulière pour comprendre leur groupe. Officiellement, c’est un groupe récent qui est devenu une référence pour la défense de ce continent en particulier. Brian Braddock m’est un nom plutôt connu, alors que Marie Curie ou que Vanya Hargreeves me sont assez inconnues. Je sais cependant que ce sont des personnalités considérables de leur organisation respective où ils ont évolué sur une époque difficile à ce que j’ai pu comprendre. Regardant parfois maladroitement la structure lorsque je suis invitée de rentrer, je n’ose pas déranger l’accueil par des questions saugrenues. En évidence, ils vont me donner une possibilité de retrouver peut-être des réponses à mes questions plus tard avec une membre officielle de leur groupe.

Me faisant accueillir par une jeune femme, son allure et sa démarche me font poser certaines questions sur ces capacités de combat. Sur sa taille ou sur ses muscles, elle doit être une combattante plutôt originale, hormis si elle se sert surtout de pouvoirs, ne lui obligeant pas de se battre à mains nues. Cette « Lucky » ne me dit rien du tout, malheureusement. Me relevant doucement à sa présentation et à son message de bienvenue, je réponds d’abord avec le sourire. Lui donnant ma main pour répondre à sa réciprocité :
« Ravie de vous rencontrer, Lucky. Je suis heureuse de pouvoir me retrouver ici avec vous. » En français, c’était plus naturel, même si je ne reconnais jamais trop les accents par le nombre de langage que je connais. À sa remarque sur ma préférence linguistique, j’ajoute par la langue de Robespierre : « Anglais, Français, Espagnol, Allemand, Portugais, Grec ou Arabe, j’ai quelques aisances dans les langues. De plus, j’ai même vécu un petit moment en France dans une autre vie. Mais merci de me l’avoir demandé. » Un talent naturel ou une capacité découverte par les artefacts de Wonder Woman? Je ne pourrais pas vraiment l’indiquer aujourd’hui par le temps passé.

Gardant mon sourire, j’espère qu’elle ne va pas se poser trop de questions sur l’autre vie passée en France, parce que les repères vont être largement différents de ce qu’elle connaît. Souvent le nom des quartiers change par les figures historiques, alors déjà cité Robespierre pour la langue française, parce qu’il a été le « Grand Président » pendant vingt ans de tyrannie dans un autre siècle, je crains ainsi légèrement les historiens de ce Monde.
« Je ne veux pas vous déranger longtemps. Avant de partir vers la Grèce, j’étais curieuse d’en découvrir plus sur la Brigade Chimérique, sur l’Alliance des Champions Européens et sur leurs membres. J’espère que vous n’allez pas voir cette action comme intrusive… » Sans la radicalisation des Vengeurs de mon Monde, l’organisation actuel a une réputation assez basse pour les autres agences de sécurité. Je ne connais pas ainsi tous les détails de cette animosité entre les différents groupes, le temps m’a manqué pour connaître ces discours. Peut-être que je vais avoir le temps d’en découvrir plus sur le sujet par cette demande sincère, mais malheureusement maladroite.
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Message  Lucy "Lucky" Prissy Ven 8 Juin 2018 - 12:35


Un face à face, à vingt centimètres près, un sourire et une main tendue répondent à mon accueil ainsi, comme il me manque la troisième étape, j’avance ma mitaine à mon tour en reconnaissance. Les poignées de mains sont pratiques pour déterminer les intentions de nos interlocuteurs, c’est à ça qu’elles servent de toute façon même si on n’en est pas forcément conscient, et aussi pour tester d’éventuelles résistances surhumaines ; et supputer la force qui va avec. En l’occurrence, je pourrais broyer la main de Donna Troy que sa peau ne se plierait guère j’ai l’impression. Je n’ai pas la moindre idée de sa force ou de son invulnérabilité mais je suppose qu’elle en a, ce qui reste une base. J’acquiesce à ses mots, la croyant volontiers sur son contentement et le partageant. Mon propre sourire s’agrandit à l’énoncé des langues parlées par mon interlocutrice ; principalement parce que malgré qu’elle en parle deux fois et un tiers plus que moi, j’ai un tiers qu’elle ne parle pas. Troller dessus fait bien envie mais la suite de sa parole m’en empêche, m’expliquant qu’elle a déjà vécue en France "dans une autre vie".

« On est bonnes alors, niveau du langage. »

Ramenant ma main dans la poche arrière de mon legging, j’écoute Donna Troy m’expliquer qu’elle ne veut pas rester longtemps avant de continuer son voyage vers la Grèce ; okay. En découvrir plus sur la Brigade Chimérique, je suis pas certaine d’être la mieux placée vu que j’ai largement plus squatté les Braddock, mais l’Alliance j’ai fermement l’intention d’y participer au mieux et j’ai déjà squatté pas mal de ses membres.

« Vous inquiétez pas pour l’intrusivité : d’une part les chefs ont accepté votre visite donc ils doivent pas l’voir ainsi, d’autre part ils vous ont mise avec moi qu’ils ont trouvée trop fouineuse durant ma formation et d’une troisième part vous poserez probablement pas de questions gênantes et j’ai aucun secret à balancer vu que j’suis trop nouvelle pour qu’on m’en ait confié. Là aussi on est bonnes. »

Mes paroles sont aussi ouvertes que moi car l’animosité je la réserve à des gens qui la déclenche et aux organisations directement plutôt qu’à des membres qui ne sont pas responsables de celle-ci. Après, mes paroles sont peut-être même plus ouverte que je ne le suis réellement même si je n’ai pas menti : je suis trop nouvelle pour qu’on m’ait confié des secrets, juste que ça signifie pas que je n’en ai pas. Trop fouineuse, ça rapporte pas que des emmerdes. On est bien sur du 80% d’emmerdes pour 20% de trucs bien mais, pour une optimiste comme moi, ça fait une chance sur cinq de réussir et c’est parfaitement valable. Qui ne tente rien n’a rien alors autant tenter sa chance, surtout vu comment la mienne est pétée. Mais avant de penser à des secrets que j’ai découvert, il faut que je m’assure d’un truc sinon je risque de mettre les pieds dans le plat de façon nuisible et je préférerais éviter.

« Juste pour l’info, z’êtes pas télépathe ? Pas que je vous soupçonne d’user de vos pouvoir pour espionner, j’ai suffisamment de bordel dans la tête pour être perturbante quand on est d’dans mais du coup j’fais du bruit autour. »

Encore une fois, c’est dit certes un peu rapidement mais dans un explicatif bienveillant. J’ai pas l’intention de discriminer les télépathes, on en a plusieurs dans l’Alliance et Emma Frost reste l’une des personnes que j’estime le plus mais celle-ci peut témoigner que c’est dur de me lire et encore plus dur de ne pas m’entendre, sur le plan psychique. Je vois pas pourquoi il y aurait que sur le plan physique que je suis bruyante même si j’arrive à m’y tenir, contrairement à mes pensées. Je connais le principe de l’éthique de la télépathie, à savoir beaucoup de bon sens dans le respect de la vie privée, mais je connais aussi l’aspect passif qu’il peut y avoir avec l’empathie et d’autres trucs. Enfin je connais… j’ai déjà emmerdé des télépathes quoi. Je me demande s’il est plus facile de m’ignorer physiquement ou mentalement mais j’aurai pas l’occasion de le demander si Donna Troy est pas télépathe. Et, histoire d’en revenir à l’invitée que je suis sensée guider, pas perdre.

« Vous restez ici pour la soirée ou c’est pas la peine de vous faire visiter les chambres d’amis ? »

Je m’interromps un instant à la fin de ma demande en réalisant que je n’ai jamais été dans une chambre d’ami des Curies, heureusement que j’ai suffisamment fureté pour savoir où elles sont. Sans surprise, c’est le bureau d’Irène que je connais le mieux même si le gymnase et le labo sont aussi bien familier. S’il y a une base secrète souterraine par contre, ben on sait que les secrets c’est pas le truc avec lequel on me fait le plus confiance ; je sais même pas si les X-Men me font vraiment confiance en fait ou s’ils composent avec mes 20% de chance de réussite contre leur gré. Amy et Pixie doivent se porter garantes de ma fiabilité de toute façon, peut-être même Aislinn et Valerie. A moi de leur prouver qu’elles ont raison, du coup. Et j’ai bien l’intention de le faire.

« Si vous avez faim ou soif du fait de votre voyage, dites-le ouam. Il s’est bien passé d’ailleurs ? »

Tendant la main vers l’entrée de la pièce tout en me décalant d’un pas sur le côté, j’invite Donna Troy à parler en marchant. Si elle est effectivement destinée à passer une nuit au moins ici, je l’emmènerai rapidement aux chambres pour qu’elle puisse y déposer son sac de sport. Si elle a besoin, on fera un détour par les cuisines pour faire les placards au passage. Si non, je suppose que la conduire au bureau d’Irène Curie est la première étape logique du voyage. La première fois que je lui ai ramené quelqu’un, c’était un ange à plumes et j’en ai pris pour le grade que je n’avais pas ; maintenant j’ai un grade, même si c’est celui du bas de l’échelle, mais je vois pas la raison d’en prendre pour lui. Je la voyais pas quand j’ai ramené Tom Degrace non plus mais je comprends, rétrospectivement. Je comprends pas comment j’aurai pu faire les choses bien mais je comprends comment je les ai mal faites ; même si c’est le moindre mal je trouve. Et en parlant de bien faire les choses.

« Comment dois-je vous appeler ? Mme Troy ? Mlle Troy ? »

La balade commence et je vais tacher de pas trop balader celle que je guide ni de lui donner des raisons de m’envoyer balader. Mais je suis optimiste. Une chance sur cinq ?
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Message  Donna Troy Lun 11 Juin 2018 - 0:22


Cette curiosité sincère ne me fait pas tromper sur les salutations des habitudes de vie : J’avais habituellement pratiqué certaines salutations en posant directement mon poing sur mon cœur afin de présenter une sincérité et aussi une politesse assez « universelle » dans mon monde. Le contact physique est rarement recherché durant un premier contact, se voulant surtout intrusif par ce type de communication. Cependant avec Steven Rogers, je me souviens de mon premier contact avec celui-ci pour voir clairement que serrer la « mitaine » est une politesse caduque pour une marque de confiance. Mon père adoptif, Franklin Scott, m’avait donné l’idée de faire des salutations personnalisées pour chaque nouvelle rencontre, mais je pense que cela prendrait beaucoup de temps pour tous les nouveaux visages rencontrés et amicaux. M’acclimatant à ce nouveau Monde, je m’offre volontiers des mots qui pourraient être éventuellement risqués. Avoir de nombreuses langues pratiquées peut être perçu comme une ouverture à la diversité, mais dans d’autres prairies que j’ai pu visiter dans le Monde du Gardien : Une région était contrôlée par un monstre tyrannique appelée Richard Nixon, qui voyait la pratique d’un autre langage comme un crime envers la véritable identité « américaine ». Au moins, ma jeune amie me réconforte sur ces connaissances, en définissant comme bonnes au niveau du langage. Lui laissant donc un autre sourire à cette remarque, elle me relâche doucement ma main pour ramener son bras vers elle.

La jeune Lucy me réconforte sur une autre parole aussi, tentant d’amoindrir l’intrusion dans cette intervention. Les fameux chefs ne sont donc pas déranger par cette visite et surtout, ils ont bien raison : Mon but n’est pas de les confronter sur leurs secrets, mais bien de découvrir les originalités qui ont uni les différents pays sur un continent autant divisé. Il n’était certainement pas aussi séparer que dans mon monde, où le groupe communiste avait affronté avec violence les Nouveaux Vengeurs.
« Vos dirigeants ont bien raison, mon but n’est pas d’établir encore des mauvaises relations avec vous de la part des Vengeurs. » Déjà à ce que Steve et ce que Stark m’avaient indiqué, les Vengeurs de ce monde ont établi de très mauvaises relations avec de nombreux continents. Comme dans mon monde, ils ont mêlé leurs actions avec les politiques de plusieurs pays afin de favoriser leur émergence. Enthousiaste par ces actions, les conséquences sont venues bien plus tard où que le temps a fait baisser la réputation des Vengeurs.

Trop renforcés dans l’idéologie du patriotisme américain pour certains, ils se faisaient bien trop discrets sur les autres continents. Elle me fait sortir un peu de mes pensées peu après en me demandant une information plutôt étrange. Je me retrouve aussi dans une expérience, très peu habituel, son lourd accent doit faire que je me concentre un peu plus sur quelques sujets. Cela m’a pris ainsi quelques secondes avant de bien comprendre le second propos de Lucy.
« Non. Je ne suis pas une télépathe, mais je ne crois pas que vous devriez autant vous inquiéter, on m’a dit que ce monde donnait une éthique à ce type de pouvoirs. » Autrefois, j’ai rencontré un groupe appelé les X-Men. Certains de leurs penseurs m’avaient dit que c’est dans un monde où les éthiques sont construites autour de leurs pouvoirs qu’ils espéraient pouvoir travailler. Ainsi, dans des petits détails, un monde idéalisé s’est construit. Ainsi dans monde où on tient à aller dans un idéal, beaucoup n’ont pas la chance de voir comment leur vie peut être désirée. Cela doit pour être cette raison que les X-Men n’ont pas besoin d’exister : Une partie de leur idéal s’est déjà réalisée.

La question suivante autour du temps est plus difficile à répondre. Je risque peut-être de faire perdre patience à l’Alliance des Champions sur cette question, parce que Themyscira, bienveillant aujourd’hui, pouvait être certainement d’un autre défi pour une demande à son ensemble. Commandée par une princesse qui se veut pacifique, de nombreuses amazones pouvaient avoir des opinions contraires aux dirigeantes actuelles. Mon père adoptif m’avait décrit cette tentative de la Wonder Woman dans notre monde de faire confiance aux autres comme dans celui-ci, mais au lieu de l’acceptation, il a eu des exterminations. Deux réponses différentes ont démarqué mon histoire à leur histoire, mais cela m’avait rendu tellement curieuse.
« J’ai quelques craintes que ma demande envers les gens en question prennent quelques jours à être discuter, alors il serait peut-être nécessaire de me faire visiter les chambres d’amis. En espérant que cela ne dérange pas votre horaire, bien sûr… » Le but était bien d’être la moins dérangeante possible pour l’Alliance des Champions, je sais au moins me faire assez discrète pour empêcher des hostilités envers ma personne. En espérant aussi que les Amazones permettent l’une des leurs d’un autre monde de visiter leur île.

Si ce scénario ne leur plaît pas, je suis prête aussi à pouvoir me trouver un autre logement. Je reviens à écouter les mots de la jeune fille devant moi, où la nourriture et les boissons au commande du « ouam ». Un mot qui n’avait pratiquement aucun sens ou aucune définition pour, alors je préférais cependant de baisser la tête doucement en respect.
« Oui, un excellent voyage, merci de demander. Je n’ai pas vraiment besoin de manger ou de boire beaucoup, donc, je ne vais pas voler vos réserves. » Dis-je avec un nouveau sourire. Me laissant guider par la main tendue de Lucy, elle me demande par politesse quelque chose de plutôt familier : « Simplement Donna est suffisant, nul besoin de complexifier avec un titre devant mon nom de famille. Et pour vous, est-ce que vous avez une préférence pour votre nom? » Vu la question, je me trouve polie de pouvoir de lui renvoyer cette question. Si dans ce monde, on donne une telle importance pour le nom, peut-être qu’il est important que je donne plus d’importances au nom. Cela va être les choses que je vais pouvoir observer plus tard.

Guidée par la marche de la jeune femme, je suis silencieuse pour trouver comment établir un dialogue conséquent, mais sans amener d’hostilités. Je connais un peu les limites de ne pas dépasser, et si on trouve des êtres extrêmement tolérants un peu partout : Cela peut-être plus problématique lorsque des facteurs inconnus peuvent se présenter…
« C’est curieux comment la France a développé sa propre culture d’héros après mon départ. Vous pouvez m’en parler ou c’est des informations trop confidentielles? » En amenant à ce sujet, j’espère pouvoir en savoir plus sur les Hargreeves et surtout  sur les Baddocks. Je connais les dynasties britanniques, même à mon époque où les Héros sont devenus des monstres, l’Europe avait une maison pour leur domination. Dans ce monde, Brian Braddock et sa sœur, Elizabeth, se composaient autour de certains traits d’ouvertures ou de sécurités au lieu de l’oppression ou de la domination. Il est donc normal d’avoir cette curiosité pour moi.
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Message  Lucy "Lucky" Prissy Sam 16 Juin 2018 - 6:00


Mon esprit est peut-être atypique mais ça me semble logique que des membres des Vengeurs n’essaient pas d’établir encore des mauvaises relations : c’est déjà fait. Je comprends que ce soit plus logique d’aller foutre la merde chez les autres que de la foutre chez soi, genre on pisse pas là où on dort, mais je crois sincèrement que la plupart des gens ne veulent pas foutre la merde de manière générale. De même, je ne m’inquiète pas des télépathes de la façon où Donna l’entend :

« Ouais, j’connais l’principe de l’éthique ; c’est du bon sens qui va dans l’bon, de sens. Mais j’sais aussi que certaines pensées raisonnent autour des gens quand on "pense trop fort" et j’suis douée pour ça. »

Affaire conclue avec un acquiescement convaincu, partageant de mes pensées avant qu’elles n’en reprennent le cours jusqu’à ce qu’elles aient de nouveau la nécessité d’être partagées volontairement. Ce qui est le cas dans une question, quand on veut trouver la réponse ; ou qu’on veut que l’autre donne ladite réponse en tout cas. Autre qui, dans le cas de Donna, semble avoir du mal à se décider ; une chose que je ne remarque qu’après mes propres perturbations mais elle reprend la parole avant que j’enchaine. Je ne comprends pas plus ses craintes que l’identité "des gens en question" mais l’itinéraire pour les chambres d’amis est validé et c’est probablement tout ce que j’ai besoin de savoir. Ce qui ne signifie pas que je m’y limiterai, évidemment, mais j’improviserai au fur et à mesure.

Après avoir hochée la tête horizontalement pour dire qu’il n’y a aucun souci avec mon horaire, je poursuis sur mon idée et elle s’en vient aux besoins primaires qui précèdent même le logement : la nourriture et l’eau. Donna "ne va pas voler nos réserves", c’est bon à savoir. Je crois pas qu’on peut réellement parler de "réserves" mais je ne vais pas m’étendre sur le sujet, tant mieux pour elle si elle n’a pas besoin de beaucoup de nutrition après les Curie ne sont pas en manque de ressources donc il n’y a aucun souci à faire partager ; pour ne pas dire que ça devra bien arriver à un moment ou un autre si Donna reste chez eux plusieurs jours.

A la troisième occurrence, c’est verticalement que je bouge la tête afin de confirmer le "simplement Donna" comme suffisant. Par contre, le "pas besoin d’un titre devant son nom de famille" me laisse perplexe un instant : est-ce Donna son nom de famille ? Ou est-ce qu’il y a un titre à mettre devant ? Ou, plus simplement, est-ce qu’elle est contre le "Mlle" ? Les pontes de l’Académie Française l’ont fait retirer du dictionnaire pour question d’égalité des sexes je crois ; après, pas de titre c’est donc pas de "Mme" non plus. Ça me semble plus logique, surtout si Donna est son prénom comme il me semble qu’il soit. Etant unanime avec moi-même, je poursuis la conversation.

« J’vous ai d’jà donné celui qu’je préfère, réponds-je avec un sourire quand à mon propre nom. Après, sachez qu’si on cause de "Mlle Prissy" ou de "l’autre chieuse", c’est aussi d’ouam qu’on parle. »

Marchant au côté de Donna, je laisse le silence se faire afin de ne pas être intrusive avant que ça ne soit vraiment utile. Je veux pas la brusquer, en quelque sorte. J’ai rien d’intéressant à dire aussi. Je ne suis pas certaine de la pertinence de mes pensées mais elles ne peuvent être tues, elles, et je me débrouille comme je peux avec. Trouver mon chemin dans le Manoir Curie n’est pas difficile et je m’écarte des pièces de réception pour m’en aller vers celles plus privées mais pas encore dédiées à la famille. Comme dans beaucoup de châteaux résidentiels du sud de Paris, et d’ailleurs en France aussi je suppose mais j’ai pas eu l’occasion de visiter, on a le rez-de-chaussée qui se concentre sur les réceptions et l’aspect social avec un parcours quasiment fléchés où le hall donne sur un séjour puis sur une salle à manger puis sur une salon s’articulant autour d’une grande table ou sur un autre centré autour d’une table basse, restes d’une époque où hommes et femmes se séparaient après le repas pour entreprendre des activités liées à leur genre ; une culture qui n’appartient pas à mon espace-temps en somme, dans le sens qu’elle est ni de mon époque ni des endroits où je me construis.

"C’est curieux comment la France se développe", j’acquiesce encore une fois : y’a pas que dans le domaine de la culture des héros, quand on voyage dans d’autres pays celui-ci semble toujours à l’ouest ; surtout par rapport aux anglosaxons, ce qui est quand même un comble vu nos positions géographiques !

« Je peux vous en parler, même si j’sais pas quand vous êtes partie. J’sais qu’on est bien en retard, comme sur beaucoup de choses, et que l’approche est assez différente fonction des milieux. Bien qu’ils aient poussés sur des projets technologiques et médicaux plutôt que militaires, les Curie sont au cœur du super-héroïsme historique français. La Brigade Chimérique des années 80 est partie en couille après qu’ils l’aient quittée et l’a fallu quinze piges pour en refaire une autre. Enfin, dix piges avant qu’le gouv’ dise qu’il y avait eu une Brigade dans les années soixante et qu’elle avait bien marché, puis encore une demi-douzaine pour qu’on en fasse un autre sous direction des Curie cette fois. Ça a pas suffi, elle s’est faite décimer dans l’année. »

C’est pas plaisant de parler de ce passage de l’histoire des super-héros français et je m’arrête un instant, la mine sombre. Liara a survécu à cette période mais le début des années 2.000 c’est vraiment la merde pour la super-sécurité, après vaut mieux une dissolution votée qu’un massacre comme celui qu’il y a eu. Certes, cette Brigade c’était "que" huit membres mais ça rappelle quand même que la retraite c’est pas la fin la plus probable pour les gens de la super-sécurité. Je me sens concernée, oui : il suffit d’un instant pour que tout se termine lorsque je suis en mission contre des surhumains, la plupart pouvant broyer mes os comme du papier. Je me sens concernée mais je sais aussi qu’un flic a encore moins de chance de survie que moi dans une telle situation, il n’a ni mon entrainement ni mes capacités quand bien même ma Chance et mon intelligence sont les principales à pouvoir me permettre de faire face à des surhumains invulnérables à mes actions standard. Mon équipement me seconde bien même si je ne mise pas uniquement sur lui comme assuré à Atalante, après faut bien avouer que l’électricité marche mieux que mes poings nus dès qu’on implique une résistance ; voire même sans, en fait. A part dans les combats de salle et de sport, on n’aura jamais un affrontement à la loyale dans la super-sécurité. Heureusement, dans la rue on apprend pas à se battre à la loyale. Enfin Bref.

« Pendant qu’Excalibur se charge de la protection, c’est l’APFM qui prend son temps pour se développer ; me demandez pas ce que ça veut dire, j’sais plus. C’est comme le SHIELD mais version française et plus discrète. En 2010, elle annonce faire une nouvelle Brigade mais c’était pour douiller tout le monde : l’Excalibur c’est fait chourave son contrat par les Vengeurs le temps que l’Alliance des Champions de l’Europe soit capable de leur mettre la carotte. Les contrats de sécurité c’est un peu comme les duels à l’arc : c’est le premier qui bande qui s’enfile l’autre. »

Eeeeep, dommage ! Je m’interromps un peu violemment tant dans les mots que dans les pas, me rendant compte que j’ai un peu trop pris la confiance niveau du vocabulaire et que, plus qu’en mettre de l’inapproprié culturel, j’en ai mis de l’inapproprié situationnel. Ce qui n’est peut-être pas du goût de Donna et je lui fais face en enchainant rapidement pour éviter la boulette.

« Excusez-moi, j’suis un peu… euh, fais-je durer le temps de chercher quoi dire, tournant mes yeux sur le côté en signe de réflexion, vous avez l’image. De c’que j’suis, pas du duel à l’arc. Enfin Bref, excusez-moi. »

Reprenant ma marche et ma visite touristique, j’en arrive au premier étage qui est constitué de chambres, de salles de bain et d’études ; chaque chambre ayant au moins une des deux autres raccordées. Historiquement, c’est ici que résident propriétaires et invités et les piaules dédiées aux premiers disposant de l’étude afin qu’ils puissent gérer leurs affaires, notamment dans le cas de rentiers et autres gestionnaires de patrimoine, alors que celles dédiées aux seconds ont "juste" la salle d’eau. Ce qui est pas mal, vu que l’étage suivant est généralement situé sous les toits et sert de logement au personnel de maison ; chose qui a donnée l’expression "chambre de bonnes". Après, celles-ci sont plutôt réservée aux stagiaires de la Section Junior qu’à des personnalités comme Donna donc on aura pas besoin d’aller visiter. Ça doit être surprenant qu’une gamine comme moi sache autant de trucs sur une culture qu’elle squatte que depuis quelques années mais faut rappeler que je suis trop fouineuse, donc forcément je sais des trucs que je suis pas sensée savoir. Après, on est sensées parler de ce que je suis sensée savoir donc faut que je me concentre un peu.

« Euh… on en était où ? »

Doublement perdue, j’avance dans l’étage des chambres en ralentissant le rythme tant du pas que du regard. D’une part, je cherche où j’en étais avec l’histoire et la culture des héros français, sachant que j’ai surtout faite la première partie actuellement. D’autre part, je cherche quelle chambre pourrait être libre parce qu’au final je sais pas tellement laquelle est à qui, par manque de repérage. Je suis l’animal de compagnie des Braddock après tout, normal que je sache pas où pieutent pas les Curie. Cependant, face à ce problème, je me contente de me diriger vers une porte imprécise et de miser sur ma Chance pour qu’elle soit vide. Et, comme bien souvent, ma Chance est plus fiable que mon intelligence quand j’y fais appel volontairement…
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Message  Donna Troy Ven 22 Juin 2018 - 1:15


Il existe une malheureuse malédiction chez les hommes et chez les femmes de pouvoirs. Cette malédiction se tourne autour d’un trait de notre devoir ou de notre regard humaniste sur les grands fléaux touchant chaque planète, parfois nous sommes souvent tentés à aller plus loin dans le pouvoir du protecteur, mais ce malheureux pouvoir se transforme souvent dans un impérialisme exigeant et presque autoritaire. Même si je répugne mon monde et son évolution, je comprends une malheureuse logique : C’est en voulant faire du bien que le malheur est arrivé. Contrôlant, moralisant et souvent abjecte, les Nouveaux Vengeurs (Et ainsi que les anciennes forces méta-humaines communistes) sont devenus les conséquences du bienveillant voulant à tout prix protéger, condamnant ainsi le libre-arbitre des Hommes et des Femmes. Dans une moindre mesure, j’ai cru comprendre pourquoi les Vengeurs de ce monde ont tenté de construire la sécurité par un contrôle négatif. J’ai cru comprendre aussi pourquoi les Vengeurs de Steve Rogers et d’Anthony Stark essayaient de donner un nouveau visage à leur groupe.  

Ainsi, ce monde est plus positif pour ces raisons, nous ne sommes pas à un monde rationnellement dépourvu de critiques envers leurs propres actions pour commettre des actes aussi horribles que monstrueusement inhumains. Avec des Vengeurs pouvant avoir une seconde chance, des génocides n’ont pas défini encore ce groupe dans sa valeur donnée. Même dans les paroles de la jeune Lucy, je suis réconfortée par ses mots : Elle connaissait cette éthique autour de la télépathie, confirmant d’abord mon idée du pourquoi les X-Men ne sont pas obligés d’exister. C’est encore énormément positif pour la suite, on établit ainsi des idées positives à place de l’engendrer par la peur et par les craintes. Souriant encore à son fort accent pour tenter de m’expliquer son raisonnement, je ne peux pas me dire que ma compréhension était parfaitement établie. Penser trop fort est une drôle d’expression pour parler de liens psychiques, mais cela doit faire parti de la culture encore. De plus, loin de cette idée de me décrire comme une être comprenant parfaitement les logiques autour des pouvoirs psychiques.

Continuant donc le chemin vers les couloirs de ce Manoir, je reste pensive aux mots de Lucy, surtout que durant la deuxième partie où elle explique ces préférences pour son nom, elle met de l’humour, mais aussi des mots qui me sont plutôt obscures. Je répète mécaniquement :
« Ouam… chieuse? » Ce sont des mots inconnus dans mes langages et peut-être que cela vient d’un problème où mon français vient d’un autre univers. Perplexe, je reste sur son idée de l’appeler Lucy afin de ne pas complexifier le tout. Silencieuse sur la suite laissant au choix à la jeune française d’expliquer ou non ces mots, je regarde parfois la place, guidée par les salles ou les possibilités offertes au bâtiment. Au moins, je rentre dans des sujets un peu plus facile pour moi, qui indique parfois de quelques obscurités dans comment je peux comprendre les différences de cultures entre chaque monde. La France, dans mon univers original, c’était une question de diplomatie et de politique, où toutes les armées et les forces voulaient Paris afin d’être le plus puissant et le plus influent possible.  

Préférant éviter de donner une date de départ pour éviter d’accumuler les mensonges et la confusion, je commence à l’écouter. Elle me parle de retard, quand je crois plutôt aux originalités et aux exceptions de leur histoire. La France de ce Monde avec les Brigades Chimériques est déjà une observation intéressante pour affirmer ma curiosité encore plus. Comme la Dynastie Drew de mon monde, les Curies ont commandé les différents projets autour des Brigade Chimériques. Les incarnations semblaient ainsi nombreuses pour le super-héroïsme français. N’allant pas dans la continuité et dans la stabilité, la mode des Héros français semblait aussi se tourner vers les dangers à confronter au lieu d’une tradition sécuritaire et au long-terme qui étaient universelles dans chaque États-Unis que j’ai rencontré.
« Intéressante adaptation sur cette culture. Je peux comprendre que la Dynastie des Curie n’est pas attirée par la sécurité nationale comme plusieurs hommes et femmes de la défense qu’on peut retrouver aux États-Unis. Cela peut même devenir dangereux de voir une certaine névrose dans le domaine sécuritaire états-unien. Est-ce que c’est toujours les Curies qui commandent ce projet? » Si la réponse est oui, on peut se poser des questions sur leurs motivations. J’admire énormément l’humanisme établi par des scientifiques qui ont le cœur sur la main pour améliorer la vie de tous les peuples, mais on ne peut pas les obliger de se développer dans des domaines qui ne leur sont pas destinés. Peut-être malheureusement que ce sont les Vengeurs qui ont obligé ce tempérament chez les Curies…

Durant un court moment, Lucy semblait inquiète alors que mes pensées allaient plus vers les Braddock. Ces derniers mots étaient surtout concentrés vers le massacre d’une incarnation, alors que mon insouciance s’est concentrée sur des éléments plutôt optionnels. Je me suis peut-être trop habituée à ce type de massacre, alors que des supposés héros sont devenus ainsi les bourreaux des peuples et même d’univers alternatifs. Avant que je puisse intervenir, la jeune française continue sur une autre histoire que les Héros Français. L’Excalibur, la principale force de l’Europe, avant rival avec la Ligue des Justiciers, pour ensuite devenir pratiquement leurs enfants spirituels. Un nouveau groupe apparaît dans les phrases de Lucy, appelé l’APFM, qui prends de l’importance. Étant similaire au SHIELD, ils se voulaient ainsi plus discrète. Quelques années plus tard, une nouvelle incarnation de la Brigade Chimérique se concrétise pendant que l’apparition des contrats de sécurité devient le fléau de la diplomatie entre les différents groupes de sécurité. Il faut attendre à l’établissement de l’Alliance des Champions pour reprendre leurs places respectives comme principale sécurité européenne.

Inquiète à ces mots, Lucy démontre une certaine crainte, mais elle n’a rien à regretter de ses mots. À la métaphore de l’arc, je ne peux pas m’empêcher de répondre quelques mots qui a inspiré la culture française :
« Je comprends bien votre métaphore, c’est comme la métaphore de l’Arc des Cieux écrit par Albert Camus, inspiré par le Conte de la Première Reine de la France : Jeanne d’Arc contre Morganne la Fey. » Je me souviens même d’avoir vue des pièces de théâtre sur ce grand comte, réadapté par un classique de la littérature française selon mon père. Après cette métaphore plutôt curieuse, je me permet de poser de nouvelles questions : « Mais, est-ce que l’Excalibur avait encore la possibilité d’intervenir dans sa sécurité nationale malgré les contrats autour des Vengeurs? Et est-ce toujours les Braddock ont contrôle de cette organisation ou d’autres familles risquent de prendre leurs places? » Je sais que Brian Braddock est le principal dirigeant de l’organisation, mais je comprends aussi par principes que les dynasties d’Héros britanniques sont extrêmement changeantes. Comme la France, ils avaient leurs propres cultures et héroïsmes qui s’incarnaient par des traditions qui pouvaient prendre un moment à comprendre.

S’aventurant doucement au premier étage, Lucy me relance doucement par une question, un peu perdu par les contes historiques racontées à ma personne.
« La naissance de l’Alliance des Champions… je suis curieuse d’en entendre un peu plus aussi de la curieuse histoire des héros allemands, elle semble aussi intrigante que celle de la Brigade ou D’Excalibur. » Oui, parce que contrairement aux Braddock, les Hargreeves me sont complètement inconnues. De plus, ce ne sont pas simplement des mutants, des mutés ou des expériences, ils sont une famille réunie par leurs origines qui sont encore obscures pour les Vengeurs.
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Message  Lucy "Lucky" Prissy Dim 1 Juil 2018 - 6:40


A parler un français dissimulant tant bien que mal ma condition sociale d’origine, je laisse quelques perplexités à mon interlocutrice ; sans doute par sa propre condition sociale d’origine. "Ouam", okay, c’est un terme de la zone mais "chieuse", sérieusement ? Donna doit être tellement plus vieille qu’elle en a l’air et avoir quitté la France il y a bien longtemps, toute proportion gardée, pour ne pas connaitre. Quelque part, heureusement que les membres de la Brigade se limitent à chieuse là où je prône le "chanchieuse" pour me définir. Après, impossible de tenir rigueur à qui que ce soit de ne pas comprendre les Luckylogismes, mes néologismes, puisqu’il faut toujours un peu de réflexion pour comprendre le résultat de mon esprit créatif. Esprit créatif dont les associations d’idées et la tentative de restitution des connaissances qui m’ont été demandées m’éloignent complètement des incompréhensions de Donna, pour l’instant du moins. Je suis un chat, je retomberais sur mes pattes à un moment ou un autre ; juste qu’il faut éviter de les mettre dans le plat, mes pattes, et ça aussi c’est une spécialité. Une spécialité qui arrivera à un moment ou un autre elle aussi mais, pour une fois, ce n’est pas moi qui le fait en première. Avec mon malaise face au massacre de la Troisième Brigade, je dois avouer que le "intéressante adaptation" de Donna me fait grimacer fasse à son insensibilité.

Sans la regarder, je continue mon avance physique comme mentale et répond donc rapidement sur ce qui est l’un de mes désaccords avec la culture française même si elle n’en a pas le monopole ; surtout en Europe.

« Les français sont très attachés aux familles et à l’héritage. Les Brigades Chimériques sont synonymes des Curie et je pense pas qu’elles prendront en indépendance un jour. Les britanniques ont aussi cette culture mais les familles "royales" de l’Excalibur se sont succédées et sont bien plus prompts à s’entraider et à agir en commun que les françaises ; pas parce que les françaises ne veulent pas, aux vues de leur histoire je pense que les Curie accepteraient de déléguer la Super-Sécurité sans trop de problème, mais parce qu’il n’y a pas de pluralité de familles en France et que cela convient très bien à une certaine classe sociale sur l’image donnée. D’où que je préfère l’Excalibur. »

Je dis cela avec plus de renfrognement que jusqu’ici, non à cause du manque de pluralité mais de l’insensibilité de Donna, heureusement que parler de l’Excalibur et des jeux de Contrats de Sécurité me conduit à faire une gaffe possiblement salvatrice. Merci ma Chance, l’invitée n’est pas outrée par l’image qu’elle comprend très bien. Je ne suis pas outrée non plus mais elle me paume à un niveau bien supérieur au précédent, non pas vis-à-vis de mots mais de personnages historiques cette fois. Je vais pas faire genre j’ai lu du Albert Camus, ou juste je sais ce qu’il a écrit, par contre je suis certaine que Jeanne d’Arc à fini en méchoui à Orléans pour avoir fait monter sur le trône de France un roi local plutôt qu’un d’outre-manche ; elle n’a jamais eu le pouvoir pour elle-même, surtout pour avoir foutu sur la gueule à une fée. Et, si Donna continue sur sa lancée, c’est à mon tour de m’arrêter avec perplexité ; une chose que j’exprime différemment d’elle.

« Hein ? »

Court et concis avec la tête qui va bien, lèvres et narines retroussées tandis que les sourcils s’en vont vers le haut aussi, je fixe Donna alors qu’elle pose de nouvelles questions. Non, ça ne va pas trop vite pour moi ; #mauvaisefoi. Par contre ça me perd et les questions se bousculent dans une même direction donc ce n’est pas facile ; je m’en sors mieux quand c’est le bordel, même si les associations d’idées de Donna sont clairement perceptibles. La pensée séquentielle est tellement plus facile à suivre, quand des faits n’y foutent pas le bordel.

« Si on veut, dis-je, rattrapant mon retard en donnant une réponse qui s’applique pour les deux questions. Elle avait un représentant chez les Vengeurs et j’pense pas qu’on puisse carrer les Dynasties au chômage technique ; Dynasties dont la principale est la Braddock mais elle reste ouverte aux autres et à leur investissement. C’est l’plus compétent qui passe, pas question que d’héritage. »

Je suis perdue au carré, me perdant dans le fait que Donna m’ait perdue. Cette histoire de Jeanne d’Arc VS Morgane la Fée en guise de conte de la Première Reine de France me turlupine un brin mais ça risque d’être encore plus le bordel si je demande des explications alors que je sais déjà pas où j’en suis ; okay, le bordel c’est dans ma nature mais là on va arriver à du haut niveau et si je perds Donna alors qu’elle m’a perdue et que je me suis perdue on va finir par se regarder comme si on venait pas du même monde ; ce qui est possiblement le cas, vu la différence de culture. Si ça se trouve, Donna a quitté la France il y a un siècle ou plus… même si ça n’expliquerait pas son histoire de Pucelle sur le Trône. Mais avant, l’Alliance des Champions et celle des héros allemands.

« Pour les Hargreeves, vous irez leur demander moi j’en ai jamais vu un. Pour l’Alliance, il s’agissait d’envoyer des représentants dans un groupe lié à l’UE et non aux US ; c’qui fait un supergroupe dont les historiques sont partis prenants mais théoriquement comme des "sous-équipes". En pratique, l’Excalibur fait la majeure partie du taff comme avant. Après, ça poursuit le mouvement d’ouverture de la Super-Sécurité vers la diversité. Niveau de la Brigade, l’actuelle a recruté des héros de rue comme Nightrunner, Katakomb ou la nouvelle Jeanne d’Arc ; au grand damne de Neuneuil, pour qui "l’Excalibur, c’est comme le Royaume-Uni, ils ont brûlé Jeanne d’Arc" ; la première, pas la nouvelle. La votre c’est laquelle ? Parce qu’à ma connaissance, aucune des deux n’a été reine de France ; la première, de reine de France, devant être la femme de Cloclo. Enfin, le premier Cloclo, pas celui qu’était tellement branché qu’il en est mort. Branché pour son époque ; ce qui me fait penser que je ne sais pas à laquelle vous êtes partie. Ça change rien aux histoires de Jeanne d’Arc mais ça explique votre perplexité à certains termes : "ouam", "moi" en verlan, "chieuse", féminin de "chieur" pour dire qu’on facilite le transit intestinal, ou "Neuneuil", pour Jean-Marie Le Pen. Voire même Cloclo, et pour Clovis et pour Claude François. Et je vais m’arrêter là car mon but c’est d’m’y r’trouver pas d’vous paumer. Inch’Allah. »

Je dis ça sans réelle déférence parce que même si Tom m’a spoilé sur Allah, Dieu, Yahvé, Elohim, la Présence, Celui-au-Dessus-des-Autres ou quelque soit son nom, c’est surtout une expression plus qu’un truc religieux. "Amen" aurait peut-être été plus approprié pour Donna mais là on essaie de récupérer. Je suis confiante en ma Chance et mon talent pour retomber sur mes pattes mais encore une fois c’est pas sans risques. Enfin Bref.
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Message  Donna Troy Mar 3 Juil 2018 - 0:18


Comme tous êtres, ma jeune compagnonne de chambre semble imprégnée d’une certaine fierté. Une fierté similaire à celle de Luke Cage, où même dans la pauvreté et dans les cruautés, une communauté se retrouve avec une certaine familiarité. Au niveau de la culture musicale, au niveau du code linguistique ou encore au niveau du développement de leurs propres sports, je pense comprendre cette fierté. En portant le costume de Wonder Woman, je me suis peut-être énormément développée dans la culture britannique et française, mais j’ai adopté une culture que je ne pouvais que retrouver dans des rares livres ou dans des témoignages encore plus rares. Malheureusement, je ne connais pas ainsi toutes les grandes différences linguistiques d’une région à une autre. Les langages peuvent être ainsi difficiles et je préfère ne pas continuer sur ces sujets. Je ne prétends pas connaître l’ensemble du langage, je connais uniquement quelques états de faits sur comment parler en français.

Par ces différences culturelles et historiques, je suis peut-être déplacée sur quelques mots. Mes mots autour des adaptations intéressantes sont même malsains, mais je dois m’avouer à moi-même difficiles de me détacher de ma propre histoire. Il avait ainsi une telle oppression, génocide et destruction que même les ennemis de ce monde sont devenus mes alliés. Arès, Black Manta et Black Adam sont devenus les principaux opposants du Régime des Nouveaux Vengeurs. Ainsi, cela peut me paraître anodin le massacre d’une équipe, mais c’est moins anodin pour ma personne de découvrir une nouvelle incarnation après un tel échec. Je m’étais souvent habituée de voir des opposants devenir inertes à reprendre le combat contre des ennemis souvent assez méthodiques pour éteindre leurs lumières.  

Après ces vagues réflexions, je reçois une réponse sur la perception des familles et des héritages de la culture française selon ma nouvelle amie. Elle me confirme une idée que j’avais aussi perçu dans ma France : La culture n’était pas portée beaucoup sur les héros. Les Curies ne sont pas ainsi les plus grands adeptes de cette culture, laissant une préférence assez importante à la jeune Lucy pour l’Excalibur.
« Tous ont des passions différentes, on ne peut pas obliger des scientifiques à devenir des héros, ils peuvent changer le monde de leurs manières aussi. Je comprends cependant votre préférence, je suis aussi plus proche des combats faits par la fameuse Excalibur. » Je crois que la plupart des Braddock connus de mon monde, sont similaires à ceux de mon monde. Malgré nos préférences similaires, j’amène un peu de confusions dans mes propos en ressortant des classiques littéraires de mon monde.

Pendant quelques secondes, je fixe doucement la jeune fille à son « Hein », ne comprenant pas parfaitement pourquoi ces moments de confusion. Je croyais que nos deux mondes avaient beaucoup de ressemblances au niveau de la culture, mais je dois faire attention. Peut-être qu’Albert Camus n’existait même pas dans ce monde. Au moins, je la noie sous plusieurs questions, ne pouvant pas permettre de poser des questions sur ce fameux Albert Camus. Répondant à l’une de mes interrogations, elle vante encore les nombreux talents et compétences de la Dynastie Braddock, confirmant mon idée que même sans les X-Men, cette talentueuse famille se voulait toujours aussi noble. Cette admiration envoutante de la Famille Braddock me fait poser une autre question :
« Sans vouloir être indiscrète, qui sont les membres de cette Dynastie? Brian? Elizabeth? Il en a d’autres? » Brian Braddock est le plus connu d’entre eux, mais Elizabeth était aussi l’une des X-Woman les plus respectables dans mon monde. Son combat doit continuer même aujourd’hui…

Changeant de sujets, Lucy passa en revers de la main sur les Hargreeves, peut-être non-intéressée par cette histoire. Malheureusement, je ne pense pas pouvoir voyager en Allemagne pour en découvrir plus sur le sujet. Je devrais peut-être demander à Steve ou à d’autres Vengeurs sur ce sujet. Se posant ensuite les questions sur l’Alliance des Champions, elle me fait un résumé assez rapide de cette discussion. Vantant encore le travail d’Excalibur, je commence à me perdre très facilement par ses paroles. Je comprends l’idée de recrutement de la Brigade, mais après rien ne passe convenablement. Revenant sur les thèmes de Jeanne d’Arc et les reines de France, elle me parle de Cloclo. Après un moment, j’ai des yeux grands ouverts sur les noms ou sur les définitions qu’elle engendre.
« Excusez-moi, mais vous m’avez un peu perdu. Je n’ai absolument rien compris dès que vous avez parlé de Cloclo. Mais je pense comprendre votre confusion autour de Jeanne d’Arc, ma mémoire doit me faire défaut, je dois me mélanger avec un autre conte. Excusez-moi. » Dis-je en baissant doucement la tête pour m’excuser de mes erreurs. Avec le sourire, je me permets de rebondir sur un autre sujet. « Vous avez vraiment Jeanne d’Arc dans vos rangs? Sa réincarnation? C’est intéressant… »

Après cette question, j’essaie de comprendre ce qu’elle a tenté de me dire plus tôt. Elle semble avoir amené une piste de mes origines, me parlant de mon départ du continent Européen. Au moins, ma réponse ne devrait pas lui faire poser plus de questions. Souvent la réponse la plus simple et la plus logique deviennent la réponse la plus adéquate. On m’avait parlé comment William Stryker, un politicien anti-mutant, se servait souvent des théories les plus complexes pour hurler que tout est lié dans un gigantesque complot. Cet élan toxique a été rejeté en général par la vision des Vengeurs, et j’espère ainsi éviter de complexifier des vies qui doivent l’être déjà par l’Alliance des Champions.
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Message  Lucy "Lucky" Prissy Ven 6 Juil 2018 - 5:44


Les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas ; ils sont tous dans la nature. Je suis à moitié d’accord avec Donna : on a obligé des scientifiques à devenir des héros même si, en effet, ils peuvent changer le monde autrement. Et oui, les goûts et les couleurs ça ne se discute pas mais comme ils sont tous dans la nature ça se partage. Comme l’incompréhension qui s’en revient au galop après cet aparté. On va pas se mentir, sa complexifie un peu les réponses que je tente de donner quand même et comme elles entrainent de nouvelles questions c’est d’une complexité croissante s’autoentretenant, heureusement que je suis douée pour jongler avec les idées ; à chaque chose malheur et bon, faut bien que le bordel soit utile de temps en temps. Après, comme j’ai beaucoup plus à dire sur les Braddock que sur les Hargreeves, je saute la question sur les premiers pour sauter la réponse sur les seconds : ah c’est expédié, parfaitement, mais c’est pas aussi violent que ça peut paraitre. J’ai pas perdu espoir de rencontrer des Hargreeves, surtout Vanya, mais on m’a dit clairement "non" quand j’étais en Section Junior et maintenant que je le suis plus les demandes tiennent toujours. Je vais pas aller faire le pet devant leur manoir en espérant qu’il y ait quelqu’un pour m’ouvrir la porte, j’ai tenté avec les Curie la première et ça m’a fait un beau bronzage alors qu’ils sont ouvert. Repensé de façon moins Luckyiste, on peut dire que je ne cherche simplement pas à forcer les rencontres ; j’ai fait les demandes, si les Hargreeves et autres ne sont pas disposés je l’accepte. Dans l’Alliance, j’ai trouvé pleins de gens intéressés ; Liara, Aislinn, Kimberly, Megan, Tom et Valerie pour citer les principaux. Brian, Marie et Irène m’ont accueillie au besoin tandis qu’Atalante m’a supportée et je pense que c’est aussi le cas de Franklin mais peut-être qu’il est intéressé, faudra que je retourne le voir. Enfin, mon petit doigt me dit que je vais pas tarder à croiser Ahsoka mais il parle beaucoup, comme moi. Surtout quand il s’agit de parler de l’Alliance et de l’ouverture de la Brigade Chimérique aux héros de rue, autrement peu apprécié par une culture institutionnalisée comme celle de la France. Un discourt que je fais en le terminant par un espoir qui, vraisemblablement, n’est pas de la volonté divine. Oh Tom’s God…

Je fixe Donna alors qu’elle s’excuse et s’avoue "un peu perdue" ; y’a pas le "Hein" mais y’a la tête et, pour l’avoir faite à l’instant, je la comprends très bien. Et comprendre qu’on a rien compris c’est le premier pas vers la compréhension, puisqu’on a compris un truc : qu’on a rien compris. Ou presque rien en l’occurrence. Or donc, j’ai parlé de Cloclo ; lequel ? Quand aux défauts de la mémoire, voici qui me fait sourire avec familiarité ; pour le meilleur et pour le pire, cela dit.

« J’comprends l’truc avec la mémoire. La mienne aussi suit l’théorème du gruyère : plus il y a de gruyère et plus il y a de trous, or plus il y a de trous et moins il y a de gruyères, donc plus il y a de gruyère et moins il y a de gruyère. Plus y’a de souvenirs et moins on s’en rappelle. Mais sinon si vous voulez rencontrer Jeanne d’Arc, demandez à Irène Curie ; elle vous arrangera ça. »

Arrêtant de faire le pet pour finalement ouvrir la porte de la chambre choisie aléatoirement, je m’accorde un petit temps pour réfléchir en mouvement à comment arranger les choses aussi de mon côté. Et à vérifier que cette chambre de soit pas déjà occupée ; c’est plus difficile à dire qu’il n’y parait, ils ont l’habitude de ranger leurs affaires et de faire les lits ici. C’est donc sans la moindre gêne que j’entre en première dans ce qui a inspiré les hôtels de luxe, avec mobilier ouvragé et dorures, et ouvre l’une des armures pour y constater que le vide va des vêtements jusqu’à la poussière ; y’a rien, c’est donc libre.

« V’là ta chambre, confirme-je donc, à Donna comme à moi-même, avant de me retourner pour la regarder en apportant une attention particulière à son maigre sac de sport. Du coup… Cloclo ça peut désigner Clovis, le premier roi de France si mon gruyère d’Histoire-G est exact, ou Claude François, un chanteur électrocuté si mon gruyère général suit l’exemple du précédent. Y’avait les mots… "Ouam", qui signifie "moi" en verlan, et "Chieuse", qui signifie que je fais chier ; pas tout le monde apprécie ma manière de m’exprimer ou d’agir, qui sont ce qu’tu peux constater. Quoi d’autre… Jeanne d’Arc. Oui alors la "Première" Jeanne d’Arc a fini en méch… brûlée vive sur la place publique. Ça a valu à un politoc d’extrême droite de pester contre l’Excalibur puisqu’elle est britannique et que ce sont les britanniques qui ont cramée Jeanne ; la première, toujours. Pas la moindre idée du nombre de réincarnations qu’il y a eu depuis, juste qu’on a pas tarder à faire perdre la tête à nos rois après donc ça m’larguait qu’tu parles d’une Jeanne reine de France. A côté de cela, les principaux membres de l’Excalibur sont Brian et Elizabeth Braddock oui, même si celle à laquelle tu penses est plutôt prise par un taff d’enseignante et que l’autre rame pour intégrer la Section Junior, puis y’a aussi Aislinn et Valerie, Braddock toujours ; la nouvelle génération, la fille rêvée et la fille rebelle. Enfin elles sont pas vraiment filles, c’est le dawa l’arbre généalogique. T’as aussi Kimberly Hart qu’est importante, et Robert Gruff, et Joseph Chapman, et surement d’autres dont j’graille les noms. »

Appuyée contre l’armoire ouverte précédemment, je conclus mon propre discourt en me disant que même si les Braddock sont ouverts aux autres Dynasties, y’en a aucune qui vient vraiment réclamer une place plus grande. Old Man n’a pas ce nom de code pour rien, il fait parti des anciennes générations au même titre que Franklin Scott et niveau des Gruff plus jeune la seule à me venir en tête c’est Alexandra qu’est avec les Hellions, même si elle fait peut-être parti des membres de réserve de l’Excalibur comme Betsy et pas mal d’autres X-Men. Les Williams, c’est parti en couilles avec l’Excalibur et entre eux, Rachel devrait rester chez les Hellions à vie et Heather me semble plus attirée par la réserve des X-Gardiens que celle de l’Excalibur même si le mot le plus important de cette pensée est "semble" ; les X-Men sont tellement opaques que, tant que j’aurais pas réussi à les rencontrer sur leur terrain, j’ai que Megan Gwynn, Jubilation Lee et Amanda di Lauro pour en parler ; sachant qu’elles ont toutes quitté le groupe il y a longtemps à l’échelle de ma vie. Ce qui me fait penser :

« Y’a Megan Gwynn aussi dans l’Excalibur, même génération qu’Ais’ et Val’. Mais à avoir un éclair de lucidité y’en a un qui suit… c’est pas juste les Braddock que tu m’as demandé ? Parce que si oui il y a William Braddock aussi, représentant chez les Last Sons, et… Ashley je crois ; elle est représentante dans les Vengeurs, donc corrige-moi si j’me trouve et qu’tu la remets mieux qu’ouam… qu’moi. Euh… après y’a Abigail Braddock aussi, qu’est représentante dans les Luchadores ; sauf si c’est l’inverse et qu’Ashley est chez les Lucha et Abi chez les tiens. Je crois qu’j’ai fait l’tour mais j’fais p’t’être fausse route, encore une fois l’arbre généalogique est assez dur à grimper. »

Je souris avec un mélange de gêne et de contentement, le second s’accroissant à mesure d’une réalisation. L’Alliance des Champions de l’Europe, même si c’est encore l’Excalibur qui fait tout le taff pour ne pas dire les Braddock qui font tout le taff de l’Excalibur qui fait tout le taff de l’Alliance, est plutôt bien positionnée parmi les groupes de Super-Sécurité. Les Vengeurs voulaient un représentant, ils en ont eu plusieurs mais plutôt que ça soit comme une vassalisation on a appliqué ça aux autres groupes et on est très bien connectés avec quasi-tout le monde. En plus de ceux que j’ai cité y’a tous les membres des X-Men à être aussi dans Excalibur, y’a les échanges faits avec les Hellions, les collaborations avec le BPRD. A part la Young Force, qu’a rejetée la candidature d’Elizabeth 2 comme la mienne, et la X-Force, vu que l’Alliance est plutôt coté Wakanda dans leur guerre froide des tropiques, on a de bons contacts avec tous les groupes. Sauf s’il reste des groupes secrets dont j’ignore l’existence, évidemment, mais ça je le découvrirais plus tard.

Ne sachant plus quoi dire, j’ai le bon sens de rester silencieuse alors que j’observe Donna s’installer. Je dirais bien que mon utilité se termine ici mais ça signifie que c’est ici que mon manège commence. Irène m’a pas mise là pour que je fasse bêtement le minimum syndical et, à défaut de savoir ce qu’elle s’attendait à ce que je fasse, je vais faire à ma sauce : une idée de base et de l’improvisation autour.
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