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Le monde est souvent en danger, que cela soit des ennemis extraterrestres ou des démons. Venez représenter l'un de vos personnages favoris dans ce combat crucial.
Bonjour ou bonsoir, mon p’tit nom à moi c'est Darryl Maywin ! Mais on me connait aussi sous le nom de Random Je suis né(e) le 12 Août 1990 à San Francisco. J’ai 24 ans, plus ou moins. Un petit secret pour la route ; je suis mutant et sévissant aux USA. On me dit souvent que je ressemble à Liam Hemsworth.. Je fais partie du groupe Young Force,
pouvoirs
Darryl possède le pouvoir de se transformer en diverses créatures possédant toutes des pouvoirs différents. Néanmoins, ces transformations sont soumises à de nombreuses règles. Première règle : il ne peut pas choisir. Le choix de la transformation est totalement aléatoire. Seconde règle : elles sont limitées dans le temps, 15 minutes, ni plus ni moins, pendant lesquelles il doit se débrouiller avec ce que le hasard lui a donné. Dernière règle : après avoir repris sa forme humaine, il doit attendre 1 minutes pour pouvoir retenter sa chance.
HRP : le choix des formes est réellement aléatoire, effectué avec ce site > http://www.random.org/integers/?num=1&min=1&max=6&col=1&base=10&format=html&rnd=new Si besoin est, je peux poster un screenshot pour prouver ma bonne foi, contenant la date et l’heure du tirage. Évidemment ça ne prouve pas tout, mais vous pouvez me faire confiance : je ne choisirais pas mes transformations sinon je perdrais tout le challenge du personnage. Pour le temps limite : dans un RP sans ellipse la durée de la transformation équivaut à 3 post, et le temps d’attente avant une autre transformation équivaut à la moitié au moins un post.
Pour le moment, Darryl n’a accès qu’à six formes différentes, mais un total de 24 l’attend dans le futur… et peut-être plus. Il découvrira ses nouvelles formes au hasard des situations et évènements.
Voici la liste des transformations :
1 - Gluttonbeam : son corps se recouvre d’une peau écailleuse, prenant une forme s’apparentant à un lézard se tenant sur ses quatre membres. Sa bouche prend désormais 50% de son corps et ses dents deviennent pointues. Il devient capable de manger tout ce qui est inorganique (métal, pierre, etc) en dehors des éléments particulier comme les métaux rares que sont l’adamantium, le vibranium, l’urdu, l’orichalque, etc… Il ne doit pas manger d’élément organique frais, sous risque d’intoxication (en gros, aucun être vivant, aucune nourriture humaine). En digérant ces matériaux, il produit une énergie qu’il peut émettre par sa bouche sous la forme d’un laser à large rayon, avec une force similaire à l’impact d’une voiture. La quantité « d’aliment » ingurgité détermine la quantité d’énergie, il faut donc qu’il économise si on considère qu’une voiture entière lui permet de tirer son laser pendant seulement 10 secondes de manière continue.
2 - Jetpack : sous cette forme son corps devient aérodynamique, et ses bras sont connectés à ses jambes par une membrane.. Ses poumons s’ouvrent sur une dimension de poche dans laquelle il peut emmagasiner une quantité d’air immense en quelques secondes. Il peut ensuite expulser cet air sous forme d’onde de choc par des cavités qui surgissent de son dos, le propulsant à grande vitesse (jusqu’à 200 km/h). Néanmoins, son corps possède des os creux, ce qui lui permet de planer mais le rend fragile. Ses réflexes sont accrues, lui permettant de naviguer à grande vitesse dans des espaces réduits.
3 - Gremlins : cette forme rétrécit son corps (1m de haut) mais augmente la taille de son crâne, lui donnant l’air d’un champignon-humain. Il est alors doté d’une intelligence supérieure qui augmente ses capacités de déduction, d’apprentissage et d’imagination. Elles ne comblent pas en revanche ses connaissances. Quand il redevient humain, il oubli tout ce qu’il a appris de complexe lors de sa transformation, mais pas les événements.
4 - Symbiote : sous cette forme il devient minuscule (15 cm de haut), quasi-inoffensif et très fragile, mais garde son agilité. Il ressemble à un genre d’araignée-humaine. Il peut s’accrocher à un être vivant grâce à une bouche sur son estomac. Il gagne alors le contrôle de son hôte si celui-ci ne possède pas une grande force d’esprit, et décuple la force de ce dernier. Il ne peut en revanche pas lire l’esprit de son hôte, il n’est pas connecté à ses pensées mais court-circuite le contrôle du corps. L’hôte n’est pas conscient de ce qu’il fait.
5 - Goo : cette forme transforme son corps en une gélatine volante qui ne peut causer aucun dégâts direct à ses cibles mais est indestructible : elle absorbe les chocs, rectifie les températures et philtre les éléments nocifs, radiations ou gaz. Elle ne peut pas provoquer de dégâts cinétique, ni asphyxier. Elle peut cependant restreindre les mouvements ou renvoyer les projectiles. Il perçoit le monde sans yeux et continue à penser, mais il ne peut communiquer. Sa polymorphie peut cependant lui permettre de transmettre des idées. Goo possède la même résistance qu’importe l’épaisseur qu’il prend, ce qui lui permet, sous la forme d’une fine membrane, de créer une bulle creuse allant jusqu’à 50m de diamètre. Il est cependant insécable et ne peut se diviser. Il ne ressent pas la douleur.
6 - Scaleblade : cette forme le dote d’une carapace d’écailles acérées sur le dos, les bras et l’arrière des jambes. Il peut les propulser avec suffisamment de force pour percer du béton. Ces écailles peuvent le protéger des coups donnés avec une force humaine, mais pas des armes à feu. Elles repoussent environ 1 minute après avoir été projeté. Sous cette forme, son agilité et sa force son techniquement les mêmes que sous forme humaine, mais le poids des écailles le ralentis quelque peu.
7 - Trickster : il prend la forme d’un petit être (80cm) avec une apparence de petit démon. Son pouvoir est une altération localisée de la réalité, qui lui permet de changer les propriétés d’un objet ou d’une surface en le touchant : le rendre explosif, électrique, glissant, collant, friable, invisible, etc… et décider de la façon dont il s’active (proximité, contact, en permanence). Il ne peut placer qu’un seul effet sur un objet, et cet objet ou surface doit bien sûr être inanimé et tangible. Ces « pièges » sont détectables par une odeur de souffre. En contrepartie, le corps du Trickster est doté d’une particularité : il s’évanouit si il entre en contact avec un être vivant. Au delà de ça, le Trickster est très agile et assez rapide si il court à 4 pattes, mais son corps possède une force et une résistance proportionnelle à son gabarit.
8 - Gravitroll : cette forme est une sphère de matière solide qui flotte dans l’air, avec des cavités dans lesquelles se trouve la vrai forme de Random, un petit être de pur plasma qui nécessite sa sphère pour ne pas s’évaporer. Il voit et communique au travers des trous qui s’y trouve. Il peut faire entrer en orbite tout ce qui l’approche et fait moins de 1 tonne. Il peut ensuite relâcher l’orbite pour l’envoyer dans n’importe quelle direction avec force. La sphère est aussi résistante que des os, mais dévie la plupart des projectiles et s’avère très épaisse. Il ressent la douleur si la sphère est frappée. L’inconvénient majeur de Gravitroll est son absence de membre, qui le rend incapable de manipuler des objets, ainsi que sa taille, qui le rend peu manoeuvrable. Il se déplace à la vitesse normale d’un humain en provoquant un glissement entre son centre gravitationnel et celui de la terre. Il ne peut pas voler plus haut que 5m.
9 - Seducer : cette forme androgyne, troublante, dégage des phéromones qui le rende sympathique aux personnes proches, voir même désirable. Sa bouche exhale des spores qui lui permettent, à très courte distance, de réduire une personne à l’obéissance, et sa peau est dotée de cellules qui provoquent le plaisir d’un simple toucher. Seducer est conçu pour provoquer dévouement et addiction chez ses victimes. Ses capacités physiques sont similaires à sa forme humaine.
10 - Medic : la forme Medic ressemble à un ourson (80cm de haut) qui transporte avec lui une sorte de ruche étrange. Cette ruche produit une matière semblable à du miel qui, étalée sur les blessures ou ingurgitée, augmente la régénération cellulaire et soigne les maladies et empoisonnement. L’ourson possède les capacités physiques normales de Darryl, mais qui cumulées à son poids lui donnent plus d’agilité.
11 - Sneakfrog : cette forme, de petite taille, ressemble à un batracien avec un troisième oeil sur le front, au bout d’une tige et 4 appendices sur le dos. Ces appendices créent une bulle psionique qui le rend invisible, absorbe les sons et empêche les détections télépathiques. Néanmoins, deux de ses yeux ne peuvent voir que ce qui se trouve dans la bulle, tout comme il n’entend pas ce qui se trouve à l’extérieur. Son troisième oeil lui sert de périscope pour voir et entendre hors de la bulle, au risque d’être vu. Ses doigts sont dotés de ventouses. Cette forme est assez fragile, mais agile.
12 - Goliath : sous cette forme il atteint une taille de 4 mètres, avec une force de 20 tonnes et une résistance aux balles de gros calibre. Il ressemble à un gorille dont la tête est renforcé par une carapace et dont les bras et jambes sont comme des massues. Il est incapable de manipuler ou de saisir des objets, et ses capacités mentales sont réduites au stricte minimum (il aurait du mal à faire une multiplication).
13 - Haunter : il se transforme en brume intangible qui lui permet de posséder les objets inanimés et de les rendre semi-organique, les dotants d’organes sensorielles et de membres pour se déplacer. Il ressent la douleur « infligée » à ces objets. Il est cependant capable de prendre contrôle des capacités de ces derniers, comme l’émission de chaleur pour un four ou le tir de balle pour les armes à feu. Il ne peut prendre possession que d’objets solides et inertes (pas de nourriture par exemple). Il est obligé de fusionner avec un objet pour se déplacer, et d’en toucher un autre pour en changer. Il peut alors fusionner avec des portions de murs ou de sol.
14 - Swarm : il se transforme en un essaim de centaines de créatures ressemblant à des fées (10 cm) fragiles, mais rapides et dotés d’ailes. Ces fées peuvent exploser, leur détonation ayant l’impact d’un coup de poing. La distance qu’il peut couvrir avec cet essaim est limité car plus ils s’éloignent les uns des autres, plus il perd le contrôle. Sa distance maximale est de 200 mètres, au delà de quoi elles exposent d’elles-même. Une seule « fée » lui suffit pour reprendre sa forme d’origine.
15 - Airfish : il se dote de palmes et d’une peau écailleuse, comme un homme-poisson. Tout ce qui se trouve autour de lui dans un rayon de 100 mètres est soumis aux lois de densité aquatique, se mettant à flotter, obligeant les êtres vivants à « nager » dans l’air pour se déplacer. Ils peuvent respirer normalement, mais son corps lui donne l’avantage pour se déplacer. Il peut atteindre la vitesse de 70 km/h en nageant à pleine puissance. La zone se déplace avec lui à la même vitesse, ce qui crée l’effet d’une vague si il fonce à pleine vitesse sur une personne, et entraine avec lui les objets. Il peut aussi créer un tourbillon en nageant en rond à grande vitesse. Il n’a pas de force ou de résistance particulière.
16 - Hunter : Sous cette forme il se divise en deux, une forme ressemblant à un gros chien, avec des sens accrues, crocs et griffes; et une forme plus petite (1m), humanoïde et faiblarde, qui peut tirer des dards depuis ses bras. La forme canine obéis aux ordres mentaux de la forme humanoïde, mais ils ne partagent pas leur pensée ni leurs sens. Ils sont cependant capable de sentir la présence l’un de l’autre n’importe où. Quand il reprend sa forme humaine il cumule les blessures des deux.
17 - Tyrant : sous cette forme il se voit doté d’une peau de cuir noir et d’une couronne de cornes, mais ses capacités physiques restent les mêmes. Ses cornes émettent un champ psionique à courte portée, dans lequel il peut édicter une interdiction. Quiconque dans le champ psionique enfreint l’interdiction subira une douleur puissante. Cette règle est portée sur un choix, elle ne peut être une règle allant à l’encontre de la nature d’une personne (par exemple « il est interdit de penser » ou « il est interdit d’avoir des bras » qui ne sont pas des choix) et elle ne peut pas non plus être étendu dans le temps (par exemple « il est interdit de me frapper pour toujours »). Les télépathes et résiliants à la télépathie peuvent se prémunir contre ce pouvoir. Il est lui-même soumis à sa règle. Le contact avec sa peau provoque la douleur.
18 - Brainbot : cette forme n’est qu’une grosse tête avec des bras et jambes. Dans sa tête se trouve un cerveau de métal qui fonctionne comme un ordinateur, lui permet de prendre le contrôle des machines, d’effectuer plusieurs tâche à la fois et d’accéder à internet. Il perd en revanche toute capacité d’imagination et de créativité, et est sensible aux autres technopathes et aux virus informatiques.
19 - Voodoo : il devient une espèce de zombie de petite taille (1m20) couvert de pustules et doté de 10 bouches sur tout son corps. Si il ingurgite une partie de quelqu’un (sang, cheveu, etc) tout ce qui lui sera infligé sera transmis à la ou les autres personnes, peu importe la résistance de ce(s) dernier(s). Il ne peut avoir que 10 cibles, une pour chaque bouche. Si il est blessé et n’a pas de cible, il gardera la blessure. Ce pouvoir ne marche que sur les créatures organiques.
20 - Warpmole : sous cette apparence, il ressemble à un genre de rongeur humanoïde d’1m50, doté de griffes vibrant à une fréquence particulière qui lui permet de « creuser » le tissus de la réalité, créant un tunnel à travers l’espace. Il possède 2 pairs d’yeux, l’une lui permettant de voir notre dimension, et la seconde l’autre dimension. Il peut se servir de cette dimension pour voyager sur de courtes distance (100m maximum) ou pour y stocker des objets ou des êtres vivants, qui seront mis en stase hors du temps. Warpmole n’est pas très rapide, mais il est tenace et endurant.
21 - Cube : cette forme est un cube de métal de 2m carrés qui peut se séparer à volonté en plus petit cubes de métal, tous liés par un chant magnétique. Sous cette forme, Random perçoit le monde à travers le champ magnétique et électrique ambiant. Ces cubes peuvent se séparer et s’associer à l’infini dans diverses formes. Ils peuvent utiliser leur liaison magnétique pour créer une forme humanoïde à même de bouger, propulser des cubes à très haute vitesse ou simuler une force permettant de soutenir le poids d’une camionnette. Ces cubes sont fait d’un alliage unique extrêmement résistant aux chocs, mais ils craignent les attaques électriques, le froid et les très hautes chaleurs. Leur champ magnétique ne fonctionnent pas sur d’autres métaux.
22 - Diamirror : il se transforme en un prisme ressemblant à un diamant (30 cm), à l’intérieur duquel scintille une lumière. Il lévite à 1m50 du sol et se déplace à la vitesse normale d'un être humain, y compris vitesse de course. Diamirror peut produire de la lumière et la contrôler, pour créer des flash ou des hologrammes. Il peut ainsi prendre l’apparence de n’importe qui ou quoi. L’inconvénient est que ces hologrammes ne peuvent pas parler et ne sont pas tangible. Il communique en créant des images holographiques. Il peut aussi absorber la lumière ambiante pour produire des lasers, mais ne peut pas en créer dans l’obscurité. Il ne peut pas non plus maintenir un hologramme en tirant un laser. Il absorbe les attaques lumineuses. Diamirror ne peut pas se rendre invisible en manipulant la lumière, il ne peut que créer des objets visibles.
23 - Trio : il se divise en trois petits êtres (60cm). L’un est capable de cracher du feu mais craint l’électricité, le second est capable de produire de l’électricité mais craint le froid, le troisième est capable de créer de la glace mais craint la chaleur. Chacun d’entre eux étant la faiblesse de l’autre, ils doivent cohabiter et faire un travail d’équipe millimétré pour ne pas se saboter. Si l’un d’eux est blessé, les autres aussi.
24 - Awesoman : cette forme lui offre un corps parfait, un esprit parfait, une coordination parfaite. Il peut voler, ses pensées vont plus vite, et toutes ses capacités physiques sont triplées. De plus, il possède une chance accrue. Sa confiance en lui et son succès sont assurés, il réussit presque tout ce qu’il entreprend si cela fait partie des possibilités physiques et logiques. Cependant, quand il redevient lui-même, il souffre immanquablement d’une dépression nerveuse qui le rend complètement apathique pour une période allant d’une heure à plusieurs jours en fonction du nombre de chose qu’il a réussie, à cause du choc de redevenir « imparfait ».
caractère
Darryl est un garçon gentil. Un garçon sympa, et qui, sincèrement, au fond de lui, ne souhaite que le bien être d’autrui. Il faut bien garder ça à l’esprit, parce qu’en apparence, Darryl est un emmerdeur de première classe… Pour Darryl, le monde, et la vie, sont des lieux que l’on se doit de transformer en aire de jeux. Car ils ne le sont pas, il ne le sait que trop bien. Ce sont les repaires permanent de souffrances et d’épreuves, de retour karmique non justifiés et d’injustices irrationnelles. Le pouvoir humain est bien faible comparé à la déferlante de bouse métaphysique que nous déverse la vie, si ce n’est quand il s’agit d’espoir et de volonté. Et ces deux forces sont les choses auxquelles Darryl tient le plus, et qui lui permettent de soutenir sa joie de vivre. Et cette dernière s’exprime dans une aptitude permanente à vouloir faire rire, à tourner en dérision le dérisoire même de l’existence, à lui donner sens en se jouant de son absence de sens. Et pour pouvoir faire cela de manière efficace, il est essentiel d’avoir des amis, de ne pas être seul, de donner soi-même de l’importance aux humains vu que le monde ne leur en donne pas. Très sociable, ouvert aux nouveautés, Darryl traite n’importe qui comme si il le connaissait depuis toujours, avec de rares exceptions, et si il se moque de vous c’est qu’au fond il vous aime bien. Un troll est toujours un idéaliste déçu, sauf que Darryl est un troll non-déçu, car pour le lui le troll est une manière de perdurer son idéal : rire des embuches, rire de tout, « rigoler avant que le ciel nous tombe sur la tête ». C’est cet amour général de l’humanité qui créa en lui cet étincelle qui l’amena à devenir héros. Darryl, en amoureux de la vie, est aussi un hédoniste patenté. Les plaisirs charnels sont pour lui essentiels au bien-être, et il estime qu’ils ne devraient en aucun cas être méprisés, timorés ou réduits. Seulement qu’ils doivent être appréciés avec respect et raison, pour ne pas en perdre la saveur. Darryl est un homme de la nuit, et ce qu’il y préfère ce sont les fêtes. Les lueurs et les lampions construites par l’Homme pour repousser, dans la joie factice de ces étoiles artificielles, les terreurs de l’obscurité. Enfin, il est aussi un amoureux des arts, avec un goût particulier pour le graffiti. Côté défaut, outre sa capacité trollistique prononcée, Darryl peut parfois semblé irresponsable, ou tout du moins trop jemenfoutiste. Il est peu susceptible, peu rancunier, mais une fois en colère il est difficile de le calmer et il peut perdre tout contrôle si on ne le raisonne pas. Il est aussi sujet à des crises d’angoisses et est affublé d’une hypocondrie légère qu’il essaye de tourner en dérision.
on ne change pas le passé
Ennys Maywin et Liza Dice se rencontrèrent jeunes, dans un bar de San Francisco. Passionnés, fascinés, ils emménagèrent très vite ensemble. Un an après leur rencontre, Liza était enceinte de Darryl. Trois mois après, ils se séparaient. Bien que Liza obtint la garde, Darryl ne quitta jamais San Francisco et resta présent et actif, assumant son rôle de père. Liza Dice se maria 3 ans plus tard avec Robert Hudson, d’origine canadienne, sympathique et qui tint pour Darryl l’image d’un beau-père complice, bien que parfois conflictuel. Après trois autres années de vie commune, Liza donna naissance à Stella et Anthony Hudson, demi-soeur et demi-frère de Darryl pour qui il développa autant d’amour que de jalousie. À la fois protecteur et chamailleur, leur lien se forma cependant dans l’ombre de la maladie : alors que les jumeaux avait deux ans, leur mère développa une dégénération du système immunitaire qui l’affaiblissait d’année en année. Quand Darryl eut 10 ans, elle fit sa première greffe, précédé d’une chimiothérapie qui marqua beaucoup le jeune garçon. La maison devint un lieu qu’elle ne quittait plus, vivant protégé de ses propres enfants par un masque pendant l’hiver, son apparence changeant radicalement après chaque crise. Monter un escalier devenait une épreuve, dans laquelle ses enfants aimaient l’assister. Les nuits de fièvres se succédaient, où Darryl, âgé de 13 ans seulement, en venait à inverser les rôles et à prendre soin d’elle pour qu’elle s’endorme. Le beau-père, travaillant beaucoup, se rapprocha dans le malheur du père de Darryl, et ils tentèrent à eux deux de fournir une présence constante tant à Liza qu’aux enfants, et à alléger le poids de la maladie sur ces derniers. Liza n’était pas le genre à se plaindre, ni à se morfondre. Surtout pas devant ses enfants. Malgré son visage fatigué, on sentait dans ses yeux la joie d’être malgré tout encore en vie. Et il n’était de fatigue suffisante pour alléger son sourire tendre. Les cocktails de médicaments pouvaient la rendre insupportable dans certains moments, où elle n’était clairement plus elle-même et pouvait céder à la colère ou à l’angoisse, mais elle rattrapait toujours ces instants de crise par son habituel volonté à voir la vie du bon côté. Elle s’estimait chanceuse, et ne laissa jamais l’aigreur s’emparer d’elle : elle n’avait pas choisie sa vie, mais elle choisissait de l’aimer malgré tout pour tout ce qu’il y avait de bon dans cette dernière : ses enfants, l’amour que lui portait deux hommes, le temps qui lui était alloué, malgré le prix, pour s’adonner à ses passions. Elle pouvait exprimer ses regrets, le manque de la vie extérieur, le plaisir désormais lointain de se mêler à la foule ou de faire du sport au milieu des banalités de la ville. Mais elle n’en parlait que pour faire prendre conscience de ces trésors à ses enfants, afin qu’ils chérissent ce que beaucoup prennent pour acquis. Inutile de dire que pour Darryl et ses cadets elle était une figure plus qu’importante, un exemple qui les marqua pour toujours. Darryl avait 15 ans quand ils durent aller à l’hôpital où leur mère, atteinte d’une bronchite que ne pouvait combattre son corps, luttait pour garder un peu de vie en elle. Un par un ils passèrent du temps avec elle, et Darryl fut le dernier à lui parler. Il est inutile de raconter ce qu’on se dit dans ces instants là. Nous le savons tous. Les mains se tiennent fort, on essuie les larmes pour ne pas perdre une miette de ce visage que la vie va quitter, on murmure des promesses. Mais ce qui construisit Darryl pour le reste de sa vie dans ses instants était le sourire que sa mère, pourtant les yeux fermés et marmonnante, tenait sur ses lèvres sans en démordre. Ce sourire, certes mélancolique, certes marqué par la peur, mais vaillant, qui semblait dire « j’ai tout aimé ».
Quelques heures après qu’il ait quitté son chevet, Liza Dice-Hudson cessa de vivre, laissant deux veufs et trois orphelins. Dans les mois d’abattement qui suivirent, Darryl décida qu’il ne voulait plus vivre dans cette maison semblant vide, où il ne voyait plus que le souvenir de la maladie depuis que le souvenir de sa mère était en lui. Il retourna donc vivre chez son père. Il voyait néanmoins régulièrement son beau-père et ses frère et soeur. Il fit aussi la rencontre à l’école de Joey, d’un an son ainé, et qui devint son premier amour non-réciproque, suivis de beaucoup d’autres, jusqu’à ses 16 ans où son chemin croisa celui de Sebastian à une soirée. Ils passèrent la nuit ensemble. Ce fut le second jour le plus marquant de Darryl. Non pas parce qu’il avait fait l’amour avec un garçon pour la première fois, bien que ce soit important, mais parce que sur le retour, pétris d’excitation il se sentit devenir différent. Réellement différent. Radicalement différent…
Il était 7h du matin, il était à vélo, et il se sentit se transformer. Avant même d’avoir réellement saisis ce qui lui arrivait, il avait pris la forme d’un étrange lézard géant. Outre la panique, une faim dévorante lui déchirait les entrailles, et ne comprenant pas il s’enfuit à travers les rues par peur d’être vue. Pendant 15 minutes, il fut persuadé que sa vie était finie, qu’il serait chassé et deviendrait monstre de foire pour des extraterrestres ou n’importe quel autre scénario absurde. Après ce quart d’heure, il fut surpris et soulagé de se voir redevenir lui-même. Ses vêtements étaient en lambeaux, son vélo détruit, mais il pouvait au moins rentrer chez son père. Il raconta qu’il avait chuté et ne s’était miraculeusement pas blessé, et l’événement fut oublié… sauf par lui. La sensation lui revint plusieurs fois, le poussant à se précipiter aux toilettes, dans des ruelles ou dans sa chambre et à s’y enfermer pour un quart d’heure. Il se rendit compte qu’il ne se transformait pas toujours en ce monstre affamé. Au fur et à mesure qu’il découvrait ses transformations, il apprenait à les connaître. Il se rendit compte à son grand regret que le lézard géant ne devait pas manger de nourriture fraiche, ni même organique. Il commença à nommer et numéroter ses transformations en fonction de l’ordre dans lequel il en faisait la découverte, et bien qu’effrayé aux débuts, le fait qu’il reprenne systématiquement forme humaine après 15 minutes le rassura bien vite. Il appris à connaître la sensation qui précédait les transformations. À 17 ans, il était capable de la réfréner. À 18 ans, il pouvait l’activer à volonté. Profitant de terrains vagues, il fit connaissance avec ses transformations hasardeuses, leurs capacités, les règles de son pouvoir. Il savait qu’il était mutant, mais n’avait jamais nourris de haine envers ces derniers. Il n’avait d’ailleurs jamais vraiment nourri d’intérêt vis à vis des super-héros, préférant les romanciers et les scientifiques, les danseurs et les inventeurs. Mais la découverte de ses pouvoirs le poussa à s’intéresser un peu plus à ces problèmes.
Quand il eut acquis la maîtrise de son don, il revint à la vie sociale et festive qu’il avait esquivé (ce qui était passé pour une crise d’adolescence). Entrant dans une université de moyenne importance, il profita de ses années de campus pour multiplier les partenaires et les expériences de couples, sa connaissance de l’alcool et son carnet d’adresse, et tout ce qui se rapporte aux plaisirs de la vie en général. Il multiplia les activités, s’adonnant surtout à l’apprentissage de la cuisine et à la natation, et orienta ses études vers le journalisme, où il approfondi ses capacités d’enquête, d’informatique et de raisonnement.
À 22 ans, sortant d’une boîte de nuit avec son petit copain et ses amis, ils furent agressés par une bande de jeunes homophobes. N’osant pas se transformer, par peur d’être découvert, il tenta de se battre mais se fit casser un bras, et finit à l’hôpital avec ses amis. Devant le visage tuméfié de son ami, il décida qu’il était peut-être temps de laisser une chance à ses pouvoirs de faire un peu le « bien ». Il devint ainsi un vigilant protégeant les sorties des boites gays, puis suivant de loin les jeunes femmes dans les quartiers malfamés pour s’assurer qu’elles rentrent en paix. Quand la situation se présentait de se battre cependant, tout était basé sur la chance. Gluttonbeam, Jetpack et Scaleblade était suffisamment effrayants pour les malfrats s’enfuient sans demander leur reste, mais il mit du temps à découvrir le vrai pouvoir de Symbiote (dont le premier nom était Spidercreep). Gremlins se fit passer à tabac plusieurs fois, et Goo restait la forme la plus utile pour protéger quelqu’un, mais elle ne pouvait pas mettre en déroute avec son apparence ridicule, si ce n’est les victimes elles-mêmes qui s’enfuyaient. À force d’essais il commença à accumuler les succès, et bien que son pouvoir lui coûter un certains budget en vêtements (il devait les abandonner avant sa transformation pour que Gluttonbeam ou Scaleblade ne les déchire pas, et se les faisaient parfois voler) il prit goût à cette activité.
Il devint l’un des héros de San Francisco, bien que l’opinion publique pensait qu’il s’agissait de 6 mutants différents. Il commença alors à publier des articles en tant que journaliste démontrant qu’il ne s’agissait que d’une seule et même personne, et profita de ce moment pour se nommer : Random. Alors que sa petite notoriété commençait à monter dans certains milieux, il s’attira des ennemis plus dangereux. Des braqueurs mutants, des malfrats cyborg, et il revint vainqueur de plus en plus d’affrontement (et quand il ne pouvait vaincre, il arrivait toujours à fuir). Il affronta alors sa première nemesis : le Pr Evolve. Ce dernier, soucieux de capturer le mystérieux Random pour découvrir son secret, créa un robot qui à même de s’adapter à chacune des 6 formes de Darryl. Après un âpre combat en plein centre-ville, Random fut pour la première fois sous les feux des projecteurs. Et après sa victoire, c’est nu qu’il se transforma de nouveau, sous les yeux des journalistes (certains ses collègues) qui avait filmé l’affrontement. Bonjour le buzz !
Les réactions de son entourage furent diverses. Sa meilleure amie fut excité comme jamais, étant fan de super-héros. Son copain le largua, dégouté et ayant perdu confiance. Son beau-père interdit à ses frères et soeurs de le revoir, malgré que ces derniers soient devenus d’autant plus admiratif de leur grand frère. Son père, inquiet mais confiant, lui demanda de faire attention à lui. Peu de temps après son apparition remarqué, il reçu d'un mécéne inconnu et mystérieux un costume s'adaptant à ses transformations, et fut approché par de nombreux "fans" pour intégrer la Young Force, dont il n'avait même pas entendu parler. Cependant, soucieux de se confronter à d'autres apprentis héros, il part en quête de ce qui pourrait s'avérer sa "carrière" la plus prometteuse...
derrière l'écran
Luca Mosqa - J’ai été appâté par Tata par un stratagème sataniste nommé une Gaëlle.
Darryl Maywin Lun 3 Nov 2014 - 13:14
ça fait vraiment super plaisir. Les visuels sont en cours de production.