Une nouvelle [Sin Tzu]
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Une nouvelle [Sin Tzu]
Heung Sye Lun 25 Mai 2015 - 0:37
Les changements sont souvent trop rapides dans la vie d’un être humaine, ils notent une habitude changeante avec des suggestions différentes, nous laissant plusieurs prémisses pour répondre à nos origines ou à notre futur. Tout change beaucoup quand dans un régime, on mentionne l’importance de certains comportements tout en le référant à une idée obscure dangereuse. Cette source peut s’appuyer sur d’autres sources, mais on ne peut jamais en faire réellement référence. Je sais que la littérature historique est plus fiable dans ces livres que je commande à la bibliothèque que les livres que le Régime nous livrait, mais je me pose toujours des questions. La Corée a beaucoup écrit son Histoire dans la violence, dans la dictature et dans la reformulation des idées sur l’être humain. La considération de se voir comme un surhomme devant les êtres humains des autres nations, c’est devenu une référence dans la plupart des pays qui ont une once de patriotisme et de nationalisme.
Le Japon et cette Corée le font beaucoup, mais beaucoup moins que la Corée du Nord. Je me documente doucement dans les livres des sciences humaines de la bibliothèque de la Corée du Sud, mais j’ai du mal à retracer cette Histoire. L’Histoire a tellement été réécrite que même les règlements les plus importants sont modifiés par l’époque ou par les narrateurs de ces histoires. Un jour, dans une école à Pyongyang, je pensais réellement que mon nom pouvait se trouver dans l’Histoire de la Gloire et de la Liberté du Régime, mais aujourd’hui, je prenais un recul. L’enfant de la Corée n’est pas destiné à une grande gloire comme prédit dans les livres des grands penseurs du Régime.
Je ne suis pas vraiment condamnée par cette pensée, par ce fatalisme, je découvre des nouvelles façons de vivre ou de penser. Je ne suis pas encore prête à développer une pensée par moi-même, mais dans un futur proche, je crois être capable de trouver cette voie. Quand on m’a approché pour être dans l’équipe des Last Sons, j’ai longtemps été réticent croyant retrouver juste une autre force d’oppression, mais de l’autre coté de la frontière. C’est avec le temps que j’ai accepté de venir dans les Last Sons. Je ne me sentais pas obligée, mais jeune fille, j’avais un modèle en intégrant la super équipe de la Corée du Nord.
C’était d’unir le Monde, les Last Sons unissaient le monde à leur manière. Ils n’obligent pas le monde à changer, ils n’obligent pas la population à les craindre ou à les respecter, ils unissent le monde par l’idée qu’ils n’incarnent pas une force de sécurité, mais une force de vie. Je suis naturellement méfiante envers tous messagers qui livrent les plus beaux discours, mais après avoir vu les changements qu’ils ont faits en chassent des vieux démons et en participant directement au sauvetage de plusieurs vies durant des catastrophes, j’ai choisi mon chemin.
Je donne une date pour ma rentrée du groupe et eux me donnent un lieu. J’arrive vers midi devant la base où on ouvre doucement la grande barrière de sécurité pour me prendre avec un camion militaire et nous diriger rapidement vers la base principale. Ils m’adressent quelques mots pour me dire d’attendre à cette place et qu’un Last Son va venir m’accueillir pour faire le tour de la fameuse base. Habillée en civil, j’attends patiemment la fameuse Last Sons.
Le Japon et cette Corée le font beaucoup, mais beaucoup moins que la Corée du Nord. Je me documente doucement dans les livres des sciences humaines de la bibliothèque de la Corée du Sud, mais j’ai du mal à retracer cette Histoire. L’Histoire a tellement été réécrite que même les règlements les plus importants sont modifiés par l’époque ou par les narrateurs de ces histoires. Un jour, dans une école à Pyongyang, je pensais réellement que mon nom pouvait se trouver dans l’Histoire de la Gloire et de la Liberté du Régime, mais aujourd’hui, je prenais un recul. L’enfant de la Corée n’est pas destiné à une grande gloire comme prédit dans les livres des grands penseurs du Régime.
Je ne suis pas vraiment condamnée par cette pensée, par ce fatalisme, je découvre des nouvelles façons de vivre ou de penser. Je ne suis pas encore prête à développer une pensée par moi-même, mais dans un futur proche, je crois être capable de trouver cette voie. Quand on m’a approché pour être dans l’équipe des Last Sons, j’ai longtemps été réticent croyant retrouver juste une autre force d’oppression, mais de l’autre coté de la frontière. C’est avec le temps que j’ai accepté de venir dans les Last Sons. Je ne me sentais pas obligée, mais jeune fille, j’avais un modèle en intégrant la super équipe de la Corée du Nord.
C’était d’unir le Monde, les Last Sons unissaient le monde à leur manière. Ils n’obligent pas le monde à changer, ils n’obligent pas la population à les craindre ou à les respecter, ils unissent le monde par l’idée qu’ils n’incarnent pas une force de sécurité, mais une force de vie. Je suis naturellement méfiante envers tous messagers qui livrent les plus beaux discours, mais après avoir vu les changements qu’ils ont faits en chassent des vieux démons et en participant directement au sauvetage de plusieurs vies durant des catastrophes, j’ai choisi mon chemin.
Je donne une date pour ma rentrée du groupe et eux me donnent un lieu. J’arrive vers midi devant la base où on ouvre doucement la grande barrière de sécurité pour me prendre avec un camion militaire et nous diriger rapidement vers la base principale. Ils m’adressent quelques mots pour me dire d’attendre à cette place et qu’un Last Son va venir m’accueillir pour faire le tour de la fameuse base. Habillée en civil, j’attends patiemment la fameuse Last Sons.
Heung Sye- Messages : 21
Date d'inscription : 08/05/2015
Re: Une nouvelle [Sin Tzu]
Invité Lun 25 Mai 2015 - 9:17
Quelques semaines s’étaient passées depuis que Sin Tzu était sorti de son coma. Elle avait tranquillement reprit un rythme de vie plus normal, entreprenant l’imposante tâche de se reconstituer une force d’élite pour occuper son île et la tâche toute aussi importante de rendre cette dernière à nouveau pleinement opérationnelle. Elle n’avait pas survécu et échappé à une mort déshonorable pour abandonner si facilement. Elle était Sin Tzu. Elle était un maitre stratège et une spécialiste de magies oubliées. Il faudrait plus que l’arrogance d’un régime pour la mettre à genoux. Petit à petit, elle avait recommencé à côtoyer ses collègues Last Sons et avait repris un certain nombre de tâches plus administratives. La vie continuait. Et avait encore beaucoup à faire pour laisser un vrai legs aux Last Sons. Un héritage.
Quand elle apprit par les bruits de couloirs qu’une nouvelle addition allait bientôt arriver, une jeune femme nord-coréenne, rien de moins, elle avait décidé de se porter volontaire pour l’accueillir. Une intuition, comme ça, sur les choses à faire. Elle portait encore son uniforme, par principe mais désormais plus aucune insigne de la Chine. Tout cela avait été remplacé soit par les sigles qu’on voyait dans sa lignée ou sur son île ou ceux des Last Sons. Beaucoup pourraient dire que c’était un changement purement cosmétique mais il n’en était rien. Il y avait toute une transformation idéologique et psychologique. Accueillir la petite dernière dans la famille lui permettrait de revivre de façon différente cette rencontre presque fatidique avec Kaidan, rencontre qui avait lancé toute une chaine d’événements… En y repensant, les signes avant-coureurs étaient là depuis longtemps.
Elle se présenta donc à l’avance avec son proxy qui ne la quittait jamais, cette créature magique qui était tellement plus qu’un simple golem. Elle avait hâte de rencontrer cette nouvelle alliée dans la cause des Last Sons et si plusieurs mauvaises langues auraient dit qu’elle ne l’accueillait qu’à cause des tendances répressives qu’avaient la Chine et la Corée du Nord, il n’en était rien. Depuis la perte de la quasi-totalité de ses forces, Sin Tzu était beaucoup plus impliquée dans la relève des Last Sons qu’auparavant, son discours parlant souvent d’un legs, d’un héritage, du futur de générations. Plusieurs avaient remarqué également qu’elle semblait encore plus déterminée qu’avant et que son attitude parfois calme et distante s’était radicalement transformée depuis son drame personnel. D’une bonne façon, si tant et si bien qu’on puisse parler de positif dans la radicalisation.
Quand enfin on l’avise que la jeune femme est arrivée, Sin Tzu vient tout simplement la rejoindre en sortant à l’extérieur. Elle a lu le dossier de cette nouvelle coéquipière mais elle sait pertinemment qu’un dossier seul est inutile. C’est par le dialogue qu’elle apprendra à la connaitre et très certainement pas en une journée. Cependant, cela lui donnera une bonne idée de son interlocutrice, ce qui ne peut qu’être positif après tout. Préférant délaisser le salut militaire pour une franche poignée de main et un sourire, c’est ainsi que l’officier engage un premier contact. On peut en apprendre énormément sur une personne par une simple poignée de main et le geste, principalement par politesse, cache un autre objectif, celui de commencer à cerner l’interlocutrice en face. Il y a des réflexes et des habitudes qui ne se perdent pas avec le temps, quoi qu’on y fasse.
« Salutations, honorable collègue. Bienvenue à Séoul, bienvenue chez les Last Sons. Je suis Sin Tzu, votre guide pour cette visite d’introduction et en retrait derrière moi, mon fidèle proxy. Nous avons tous nos spécialités et j’ai la conviction profonde que vos talents particuliers ne seront pas de trop pour aider cette noble cause qui est la nôtre. Si vous avez des questions, n’hésitez pas. Je suis là pour ça. »
Quand elle apprit par les bruits de couloirs qu’une nouvelle addition allait bientôt arriver, une jeune femme nord-coréenne, rien de moins, elle avait décidé de se porter volontaire pour l’accueillir. Une intuition, comme ça, sur les choses à faire. Elle portait encore son uniforme, par principe mais désormais plus aucune insigne de la Chine. Tout cela avait été remplacé soit par les sigles qu’on voyait dans sa lignée ou sur son île ou ceux des Last Sons. Beaucoup pourraient dire que c’était un changement purement cosmétique mais il n’en était rien. Il y avait toute une transformation idéologique et psychologique. Accueillir la petite dernière dans la famille lui permettrait de revivre de façon différente cette rencontre presque fatidique avec Kaidan, rencontre qui avait lancé toute une chaine d’événements… En y repensant, les signes avant-coureurs étaient là depuis longtemps.
Elle se présenta donc à l’avance avec son proxy qui ne la quittait jamais, cette créature magique qui était tellement plus qu’un simple golem. Elle avait hâte de rencontrer cette nouvelle alliée dans la cause des Last Sons et si plusieurs mauvaises langues auraient dit qu’elle ne l’accueillait qu’à cause des tendances répressives qu’avaient la Chine et la Corée du Nord, il n’en était rien. Depuis la perte de la quasi-totalité de ses forces, Sin Tzu était beaucoup plus impliquée dans la relève des Last Sons qu’auparavant, son discours parlant souvent d’un legs, d’un héritage, du futur de générations. Plusieurs avaient remarqué également qu’elle semblait encore plus déterminée qu’avant et que son attitude parfois calme et distante s’était radicalement transformée depuis son drame personnel. D’une bonne façon, si tant et si bien qu’on puisse parler de positif dans la radicalisation.
Quand enfin on l’avise que la jeune femme est arrivée, Sin Tzu vient tout simplement la rejoindre en sortant à l’extérieur. Elle a lu le dossier de cette nouvelle coéquipière mais elle sait pertinemment qu’un dossier seul est inutile. C’est par le dialogue qu’elle apprendra à la connaitre et très certainement pas en une journée. Cependant, cela lui donnera une bonne idée de son interlocutrice, ce qui ne peut qu’être positif après tout. Préférant délaisser le salut militaire pour une franche poignée de main et un sourire, c’est ainsi que l’officier engage un premier contact. On peut en apprendre énormément sur une personne par une simple poignée de main et le geste, principalement par politesse, cache un autre objectif, celui de commencer à cerner l’interlocutrice en face. Il y a des réflexes et des habitudes qui ne se perdent pas avec le temps, quoi qu’on y fasse.
« Salutations, honorable collègue. Bienvenue à Séoul, bienvenue chez les Last Sons. Je suis Sin Tzu, votre guide pour cette visite d’introduction et en retrait derrière moi, mon fidèle proxy. Nous avons tous nos spécialités et j’ai la conviction profonde que vos talents particuliers ne seront pas de trop pour aider cette noble cause qui est la nôtre. Si vous avez des questions, n’hésitez pas. Je suis là pour ça. »
Invité- Invité
Re: Une nouvelle [Sin Tzu]
Heung Sye Mer 27 Mai 2015 - 1:11
Je reconnais que j’ai quelques problèmes encore à m’habituer aux modes actuels. Tant dans les mouvements que les gens font, que dans la politesse qu’ils utilisent. Dans mon Régime, ils nous ont toujours appris que le contact physique est quelque chose des plus intimes possibles. Je n’ai jamais eu l’habitude de toucher à une personne pour une première rencontre, sinon cela tombe facilement dans l’un des plus grands malaises. J’ai travaillé un moment dans les petites épiceries locales avant que le Gouvernement Sud-Coréen commence à me donner de l’argent. Durant le travail dans l’épicerie, je me suis quand même aperçue que le contact physique était plutôt rare. Je suis donc surprise de la première initiative de celle qui m’accueille.
Je reste hésitante à voir le colosse de pierre qui se tient à coté d’elle, mais je reste encore plus hésitante à cette main tendue. Je lui fais un sourire devant le message de bienvenues, mais je reste silencieuse devant la main tendue. Je regarde sa main quelques secondes avant de lui adresser un petit regard de confusion. J’ai déjà vu à la télévision quelques politiciens qui se serraient la main, mais c’est tout un défi pour moi de le faire. Je lève doucement la main juste pour serrer moyennement ses doigts. C’est fragile, cela ressemble vraiment à rien de très connu, mais je fais quand même l’effort en particulier.
Dans les mêmes temps, je baisse délicatement la tête pour une politesse traditionnelle plus asiatique. Ce n’est pas le plus convaincant possible, mais je fais l’effort pour suivre une mode peut-être plus installée que dans les habitudes du groupe. Je ressens quand même un petit malaise à cette politesse, mais on doit tous faire des efforts particuliers pour être dans un groupe.
- C’est un honneur de pouvoir participer à ce projet. J’ai vu beaucoup de vos exploits à la télévision, et je suis honorée de pouvoir renforcer votre équipe dans le but de sauver des vies et d’unir tous Peuples contre le mal.
Cela sonne très manichéen comme discours, mais c’est beaucoup de mon interprétation individuelle du groupe de sa publicité à travers les médias et les gouvernements. Je laisse quelques regards de curiosité vers son fameux proxy me posant quelques questions sur ces origines et sur ces capacités. Elle peut me dire que je peux poser les questions que je désire, mais j’ai appris avec le temps que trop de questions pouvaient poser de nombreux problèmes à la personne, au groupe ou au Régime.
- Je suis prête à découvrir votre base et vos membres. Je suis enthousiaste à ces découvertes qui pourraient mieux faire comprendre vos enjeux et vos idées. La télévision prétende beaucoup et les messages sont tous très diversifiés, alors si vous me résumez déjà les Last Sons, les membres et vos actions, cela pourrait beaucoup m’aider à mieux vous comprendre.
Je reste hésitante à voir le colosse de pierre qui se tient à coté d’elle, mais je reste encore plus hésitante à cette main tendue. Je lui fais un sourire devant le message de bienvenues, mais je reste silencieuse devant la main tendue. Je regarde sa main quelques secondes avant de lui adresser un petit regard de confusion. J’ai déjà vu à la télévision quelques politiciens qui se serraient la main, mais c’est tout un défi pour moi de le faire. Je lève doucement la main juste pour serrer moyennement ses doigts. C’est fragile, cela ressemble vraiment à rien de très connu, mais je fais quand même l’effort en particulier.
Dans les mêmes temps, je baisse délicatement la tête pour une politesse traditionnelle plus asiatique. Ce n’est pas le plus convaincant possible, mais je fais l’effort pour suivre une mode peut-être plus installée que dans les habitudes du groupe. Je ressens quand même un petit malaise à cette politesse, mais on doit tous faire des efforts particuliers pour être dans un groupe.
- C’est un honneur de pouvoir participer à ce projet. J’ai vu beaucoup de vos exploits à la télévision, et je suis honorée de pouvoir renforcer votre équipe dans le but de sauver des vies et d’unir tous Peuples contre le mal.
Cela sonne très manichéen comme discours, mais c’est beaucoup de mon interprétation individuelle du groupe de sa publicité à travers les médias et les gouvernements. Je laisse quelques regards de curiosité vers son fameux proxy me posant quelques questions sur ces origines et sur ces capacités. Elle peut me dire que je peux poser les questions que je désire, mais j’ai appris avec le temps que trop de questions pouvaient poser de nombreux problèmes à la personne, au groupe ou au Régime.
- Je suis prête à découvrir votre base et vos membres. Je suis enthousiaste à ces découvertes qui pourraient mieux faire comprendre vos enjeux et vos idées. La télévision prétende beaucoup et les messages sont tous très diversifiés, alors si vous me résumez déjà les Last Sons, les membres et vos actions, cela pourrait beaucoup m’aider à mieux vous comprendre.
Heung Sye- Messages : 21
Date d'inscription : 08/05/2015
Re: Une nouvelle [Sin Tzu]
Invité Mer 27 Mai 2015 - 11:55
Sin Tzu remarqua que la poignée de indisposer le petite dernière dans l’équipe. Elle se fit une note mentale d’éviter tout geste pouvant mener à un contact physique pour ne pas indisposer la jeune femme. Elle ne voulait en rien la mettre mal à l’aise, l’objectif étant de faciliter son intégration dans l’équipe. Oui, bien sûr, elle avait lu le dossier de sa nouvelle équipière. Cependant, il y avait des détails qui n’étaient pas très clairs ou qui n’étaient pas détaillés ou carrément omis. À ce juste titre, il devenait alors beaucoup plus difficile de se faire une idée précise sans se retrouver en face de la personne directement. Qu’importe : ce n’était pas une gaffe catastrophique ou une colossale erreur de jugement. Au plus, on pourrait dire qu’elle avait voulu trop bien faire en adoptant de suite une attitude plus détendue, plus cordiale, plus amicale.
Son golem, une construction de métal ou d’argile, regarda l’ex officier chinois l’air de dire « je dérange : je ferais mieux de vous laisser seul ». Évidemment, lire quoi que ce soit dans le regard d’une création animée n’est pas à la portée de tous mais Sin Tzu savait y faire. Portant la main à son oreillette pour une conversation fictive, histoire de ne pas incommoder Heung Sye (je congédie mon plus fidèle ami et garde du corps parce qu’il t’indispose), elle demanda à son proxy d’aller s’occuper d’un certain nombre de tâches. Ce n’était pas exactement un mensonge car elle avait prévu de lui demander ces choses. Par contre, le malaise posé par la construction magique la forçait à changer un quelque peu ses plans. Le but, c’était que la jeune femme se sente bien accueillie. À l’aise. Chez elle. Petit à petit, elle finirait par s’adapter aux éléments plus… Étranges.
« Bien. Si jamais vous éprouvez un besoin quelconque, n’hésitez pas à m’en faire part. Si vous voulez bien me suivre, nous allons commencer la visite des installations et je tâcherai de répondre à toutes vos questions. Soyez informée cependant que je ne connais pas tout des Last Sons. Nous avons tous nos obligations ce qui fait que parfois les dernières nouvelles ne nous sont pas encore parvenues. »
Invitant la jeune nord-coréenne à la suivre, Sin Tzu l’amena vers l’intérieur des installations tout en commençant à lui raconter l’histoire des Last Sons. Contrairement à la propagande que l’on aurait pu attendre d’elle, Sin Tzu travaillait uniquement avec les faits, refusant de romancer quoi que ce soit, encourageant la petite nouvelle à consulter un ensemble de documents qui pouvait approfondir tel ou tel sujet ou aspect concernant les Last Sons, de leur philosophie à leur historique plus général. Entrecoupant son exposé pour présenter divers lieux, dont les salles d’entrainement, les archives, la salle de conférence, l’infirmerie et bien d’autres, elle en était à parler des membres influents des Last Sons quand elles arrivèrent devant la cafétéria. Sin Tzu décida de marquer une pause et offrit à Heung Sye de venir prendre le thé avec elle.
Ce n’était pas une simple proposition anodine. Sin Tzu voulait voir si la jeune femme accepterait de son plein gré ou si quelque part, il restait un conditionnement de sa vie passée en Corée du Nord. Logiquement, si des réflexes subsistaient, le pouvoir de l’uniforme ferait le travail mais elle espérait que ce serait un choix personnel et non pas une simple réponse automatique qui l’amènerait à accepter. Chose certaine, Sin Tzu alla se trouver une table un peu en retrait et demanda au personnel de la cafétéria de lui amener son nécessaire à thé. Pour les chinois le thé est un art et Sin Tzu s’inscrivait dans ce stéréotype. Elle commença à faire les préparatifs pour un thé réussi, sans jamais quitter la nord-coréenne des yeux. Elle était si habituée à faire le thé que c’était devenu un automatisme pour elle. Elle savait exactement quoi faire et quand le faire.
« Vous savez, prendre le thé fait partie de ces petits rituels que je ne fais jamais pour le simple plaisir de le faire. C’est parce qu’il y a une raison, un but. Partager un moment avec des amis. Des gens en qui on peut avoir confiance. Ou alors profiter du moment, réfléchir voire méditer. Certains gestes sont gratuits, d’autres pensés, réfléchis, calculés ou encore purement instinctifs. Je me demande… Dans quel courant vous inscrivez-vous davantage, honorable collègue? »
Son golem, une construction de métal ou d’argile, regarda l’ex officier chinois l’air de dire « je dérange : je ferais mieux de vous laisser seul ». Évidemment, lire quoi que ce soit dans le regard d’une création animée n’est pas à la portée de tous mais Sin Tzu savait y faire. Portant la main à son oreillette pour une conversation fictive, histoire de ne pas incommoder Heung Sye (je congédie mon plus fidèle ami et garde du corps parce qu’il t’indispose), elle demanda à son proxy d’aller s’occuper d’un certain nombre de tâches. Ce n’était pas exactement un mensonge car elle avait prévu de lui demander ces choses. Par contre, le malaise posé par la construction magique la forçait à changer un quelque peu ses plans. Le but, c’était que la jeune femme se sente bien accueillie. À l’aise. Chez elle. Petit à petit, elle finirait par s’adapter aux éléments plus… Étranges.
« Bien. Si jamais vous éprouvez un besoin quelconque, n’hésitez pas à m’en faire part. Si vous voulez bien me suivre, nous allons commencer la visite des installations et je tâcherai de répondre à toutes vos questions. Soyez informée cependant que je ne connais pas tout des Last Sons. Nous avons tous nos obligations ce qui fait que parfois les dernières nouvelles ne nous sont pas encore parvenues. »
Invitant la jeune nord-coréenne à la suivre, Sin Tzu l’amena vers l’intérieur des installations tout en commençant à lui raconter l’histoire des Last Sons. Contrairement à la propagande que l’on aurait pu attendre d’elle, Sin Tzu travaillait uniquement avec les faits, refusant de romancer quoi que ce soit, encourageant la petite nouvelle à consulter un ensemble de documents qui pouvait approfondir tel ou tel sujet ou aspect concernant les Last Sons, de leur philosophie à leur historique plus général. Entrecoupant son exposé pour présenter divers lieux, dont les salles d’entrainement, les archives, la salle de conférence, l’infirmerie et bien d’autres, elle en était à parler des membres influents des Last Sons quand elles arrivèrent devant la cafétéria. Sin Tzu décida de marquer une pause et offrit à Heung Sye de venir prendre le thé avec elle.
Ce n’était pas une simple proposition anodine. Sin Tzu voulait voir si la jeune femme accepterait de son plein gré ou si quelque part, il restait un conditionnement de sa vie passée en Corée du Nord. Logiquement, si des réflexes subsistaient, le pouvoir de l’uniforme ferait le travail mais elle espérait que ce serait un choix personnel et non pas une simple réponse automatique qui l’amènerait à accepter. Chose certaine, Sin Tzu alla se trouver une table un peu en retrait et demanda au personnel de la cafétéria de lui amener son nécessaire à thé. Pour les chinois le thé est un art et Sin Tzu s’inscrivait dans ce stéréotype. Elle commença à faire les préparatifs pour un thé réussi, sans jamais quitter la nord-coréenne des yeux. Elle était si habituée à faire le thé que c’était devenu un automatisme pour elle. Elle savait exactement quoi faire et quand le faire.
« Vous savez, prendre le thé fait partie de ces petits rituels que je ne fais jamais pour le simple plaisir de le faire. C’est parce qu’il y a une raison, un but. Partager un moment avec des amis. Des gens en qui on peut avoir confiance. Ou alors profiter du moment, réfléchir voire méditer. Certains gestes sont gratuits, d’autres pensés, réfléchis, calculés ou encore purement instinctifs. Je me demande… Dans quel courant vous inscrivez-vous davantage, honorable collègue? »
Invité- Invité
Re: Une nouvelle [Sin Tzu]
Heung Sye Sam 30 Mai 2015 - 23:31
Elle se rend rapidement compte de mes petits malaises au contact physique, mais je ne voulais pas vraiment les faire paraitre. Elle se débarrasse rapidement de son soldat de pierre avant de se re-concentrer sur moi. J’essaie de garder un bon esprit envers l’ancienne militaire chinoise, mais cela reste quand même très étrange de travailler dans un autre officier. Le projet des Surhommes dans ma Corée se concentre beaucoup sur l’abstrait d’une idéologie mégalomane qui réunit tous les Coréens autour de ce projet. Déjà que le concept du surhomme est bien enregistré chez plusieurs militaires nord-coréens, c’est difficile de faire la différence entre les philosophies qui touchent ce continent et les autres pays. Les surhommes, les mutants et autres possédaient un rôle fort différent d’une pensée de placement d’une hiérarchie sociale comme adressée dans mon ancien État.
Elle me fait des politesses de base, tout en me mentionnant quelques faits autour des Last Sons, elle ne connaissait pas tout du groupe. J’avais quelques craintes autour de ce sujet, surtout que le Gouvernement et les Directeurs gardaient beaucoup de secrets autour de mon ancien projet tout en faisant plusieurs pressions sur la personne en menaçant ses amis ou sa famille. Je dis juste quelques mots à ce sujet.
- Tant que vous ne menacez pas les familles des membres des Last Sons ou que vous ne leur demandez pas de subir des expériences pour une augmentation des capacités impossibles, tout va aller bien…
Juste j’avais vraiment besoin de m’assurer de cette condition, cela fait très bizarre de le dire de cette manière, j’en suis bien consciente, mais c’est plus une habitude de vie aujourd’hui. Il faut que j’expose plus mes idées, mes envies et mes questions. C’est ce que Sin me demande immédiatement, si je peux lui poser des questions, je suis libre de le faire. C’est rare qu’on m’offre l’opportunité de poser réellement des questions. Habituellement les scientifiques me posaient des questions sur mes pouvoirs ou les militaires m’exigeaient plus de répondre à l’affirmative à chaque fois. Je commence à essayer de trouver des questions potables à lui poser sans ressembler vraiment à une espionne.
Je sais que dans mon régime, on avait une peur incroyable des espions et quand on commençait à s’interroger sur quelque chose en particulier, il avait déjà des grands soupçons contre cette personne. Cependant Sin Tzu commence rapidement à faire le tour des sujets pour discuter de la plupart des Last Sons, venant de tous les pays, donc en assurant déjà l’idéologie que j’avais autour de ce groupe. Je voulais m’assurer de vraiment trouver un groupe réunificateur et selon juste les différents membres, cela l’était. Et même si Sin ne voulait pas romancée les actions du groupe, ils faisaient déjà plus que les forces de sécurité de force coréenne de mon ancien pays. Elle me fit aussi le tour des plus grandes salles et des plus importantes, mais je ne pense pas vraiment que je vais m’en souvenir. Je vais devoir faire le tour bâtiment seule pour mieux comprendre sa construction et ses différents emplacements.
Après le tour de la base où je suis restée assez silencieuse devant ses nombreuses présentations, elle m’invite pour boire un thé à la fameuse cafétéria commune. Je la suis doucement pour cette fameuse pause et je l’écoute après la préparation du thé. Elle donne une grande importance au thé, un symbolisme qui représente beaucoup pour elle. J’ai un peu de difficulté à comprendre tout ce symbolisme, mais cela semble vraiment important pour elle. Elle me pose une question assez longue autour du sujet, mais honnêtement je ne sais pas vraiment quoi répondre.
- Euh... je ne sais pas. C’est la première fois qu’on me pose une question de ce type. Alors pour le comportement que j’ai suivi pendant de nombreuses années, alors je ne sais pas vraiment, peut-être que je suis instinctive comme pour certaines missions dans ma Corée, mais certains de mes actes sont plus calculés comme ma fuite. C’est difficile pour le moment, il faudrait peut-être plus d’interactions et de missions pour me fixer. Et vous… vous êtes dans quel type de personnalité?
Elle me fait des politesses de base, tout en me mentionnant quelques faits autour des Last Sons, elle ne connaissait pas tout du groupe. J’avais quelques craintes autour de ce sujet, surtout que le Gouvernement et les Directeurs gardaient beaucoup de secrets autour de mon ancien projet tout en faisant plusieurs pressions sur la personne en menaçant ses amis ou sa famille. Je dis juste quelques mots à ce sujet.
- Tant que vous ne menacez pas les familles des membres des Last Sons ou que vous ne leur demandez pas de subir des expériences pour une augmentation des capacités impossibles, tout va aller bien…
Juste j’avais vraiment besoin de m’assurer de cette condition, cela fait très bizarre de le dire de cette manière, j’en suis bien consciente, mais c’est plus une habitude de vie aujourd’hui. Il faut que j’expose plus mes idées, mes envies et mes questions. C’est ce que Sin me demande immédiatement, si je peux lui poser des questions, je suis libre de le faire. C’est rare qu’on m’offre l’opportunité de poser réellement des questions. Habituellement les scientifiques me posaient des questions sur mes pouvoirs ou les militaires m’exigeaient plus de répondre à l’affirmative à chaque fois. Je commence à essayer de trouver des questions potables à lui poser sans ressembler vraiment à une espionne.
Je sais que dans mon régime, on avait une peur incroyable des espions et quand on commençait à s’interroger sur quelque chose en particulier, il avait déjà des grands soupçons contre cette personne. Cependant Sin Tzu commence rapidement à faire le tour des sujets pour discuter de la plupart des Last Sons, venant de tous les pays, donc en assurant déjà l’idéologie que j’avais autour de ce groupe. Je voulais m’assurer de vraiment trouver un groupe réunificateur et selon juste les différents membres, cela l’était. Et même si Sin ne voulait pas romancée les actions du groupe, ils faisaient déjà plus que les forces de sécurité de force coréenne de mon ancien pays. Elle me fit aussi le tour des plus grandes salles et des plus importantes, mais je ne pense pas vraiment que je vais m’en souvenir. Je vais devoir faire le tour bâtiment seule pour mieux comprendre sa construction et ses différents emplacements.
Après le tour de la base où je suis restée assez silencieuse devant ses nombreuses présentations, elle m’invite pour boire un thé à la fameuse cafétéria commune. Je la suis doucement pour cette fameuse pause et je l’écoute après la préparation du thé. Elle donne une grande importance au thé, un symbolisme qui représente beaucoup pour elle. J’ai un peu de difficulté à comprendre tout ce symbolisme, mais cela semble vraiment important pour elle. Elle me pose une question assez longue autour du sujet, mais honnêtement je ne sais pas vraiment quoi répondre.
- Euh... je ne sais pas. C’est la première fois qu’on me pose une question de ce type. Alors pour le comportement que j’ai suivi pendant de nombreuses années, alors je ne sais pas vraiment, peut-être que je suis instinctive comme pour certaines missions dans ma Corée, mais certains de mes actes sont plus calculés comme ma fuite. C’est difficile pour le moment, il faudrait peut-être plus d’interactions et de missions pour me fixer. Et vous… vous êtes dans quel type de personnalité?
Heung Sye- Messages : 21
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Re: Une nouvelle [Sin Tzu]
Invité Dim 31 Mai 2015 - 15:38
« Moi? Oh c’est une excellente question. Tout dépend de quelle partie de ma vie on sélectionne, à dire vrai. Essentiellement je suis plus du type à réfléchir. Si vous lisez mon dossier, je suis classifiée comme maitre stratège. Je peux être impulsive malgré tout. Mais de façon générale, c’est moi qui garde la tête froide et les autres qui s’énervent. Je n’ai pas toujours été comme ça par contre. »
Buvant une gorgée de thé, Sin Tzu essayait de se faire une meilleure idée de la jeune femme assise en face d’elle. Elle pouvait comprendre les effets d’un conditionnement sur quelqu’un mais… C’était comme si, en même temps, son interlocutrice n’avait pas cherché plus que cela à se faire sa propre idée des choses, à se poser des questions, à chercher des réponses. C’était encore tôt pour se faire une idée définitive mais quand même : c’était un quelque peu inquiétant. Y avait-il des risques pour qu’un conditionnement antérieur vienne changer la donne en mission et retourne contre les Last Sons leur nouvelle recrue? Instinctivement, elle était plus du genre à penser que non. Malgré tous les problèmes ou particularités de tous et chacun, les Last Sons restaient beaucoup plus soudés que bien des équipes. Ce n’était pas prêt de changer.
Sin Tzu décida plutôt d’essayer de mettre la jeune femme à l’aise. Pour commencer, elle fit signe à un soldat de s’approcher et elle lui donna sa veste d’uniforme. En dessous, pas de galons, pas d’insignes, rien. Si elle voyait Sin Tzu comme une autre femme et non comme un officier, peut-être que cela aiderait pour la discussion. Maintenant, si on la regardait, elle avait l’air d’une personne ordinaire avec des vêtements propres. Même son attitude se fit plus décontractée. S’il y avait bien quelque chose qu’elle avait appris au contact de ses soldats, avant leur mort tragique, c’est que pour faciliter le contact avec autrui, il faut être une chose : soi-même. Aucun uniforme, aucune décoration, aucun titre ne vous enlève qui vous êtes, au final. Si sa nouvelle alliée n’appréciait pas trop l’uniforme, elle pouvait au moins faire l’effort de ne pas le porter trop souvent.
« Voilà. Beaucoup mieux. Un peu plus informel sans le haut d’uniforme. De toute façon, nous sommes loin de la base que je commande alors… Dites-moi, chère collègue, qu’est-ce qui vous motive dans le fait de vous joindre à nous, aux Last Sons? Vous devez bien avoir des aspirations, un but à poursuivre, quelque chose du genre, non? Je serais bien curieuse de savoir, si, bien sûr, cela ne vous gênes pas. »
Si elle donnait la chance à son homologue de s’exprimer plus librement, de raconter ce que bon lui semblait, peut-être que cela aiderait à briser la glace davantage. Elle avait un intérêt sincère pour ce qu’allait dire la nord-coréenne car c’est en connaissant bien ses alliés qu’on forge les plus belles amitiés. Ce n’était pas nécessairement facile d’amener les autres à s’ouvrir mais cela ne l’empêchait pas d’essayer de mettre Heung Sye à l’aise. Quand même, ce serait une faute de sa part d’être en charge de l’accueil d’une nouvelle et de se la mettre à dos. Continuant à boire, elle offrit un sourire bienveillant à la jeune femme pour l’encourager à se lancer. Peut-être qu’au fond c’est de cela dont elle avait besoin : quelques menus encouragements. C’est parfois tout ce qu’il faut pour amorcer un long et riche échange.
Buvant une gorgée de thé, Sin Tzu essayait de se faire une meilleure idée de la jeune femme assise en face d’elle. Elle pouvait comprendre les effets d’un conditionnement sur quelqu’un mais… C’était comme si, en même temps, son interlocutrice n’avait pas cherché plus que cela à se faire sa propre idée des choses, à se poser des questions, à chercher des réponses. C’était encore tôt pour se faire une idée définitive mais quand même : c’était un quelque peu inquiétant. Y avait-il des risques pour qu’un conditionnement antérieur vienne changer la donne en mission et retourne contre les Last Sons leur nouvelle recrue? Instinctivement, elle était plus du genre à penser que non. Malgré tous les problèmes ou particularités de tous et chacun, les Last Sons restaient beaucoup plus soudés que bien des équipes. Ce n’était pas prêt de changer.
Sin Tzu décida plutôt d’essayer de mettre la jeune femme à l’aise. Pour commencer, elle fit signe à un soldat de s’approcher et elle lui donna sa veste d’uniforme. En dessous, pas de galons, pas d’insignes, rien. Si elle voyait Sin Tzu comme une autre femme et non comme un officier, peut-être que cela aiderait pour la discussion. Maintenant, si on la regardait, elle avait l’air d’une personne ordinaire avec des vêtements propres. Même son attitude se fit plus décontractée. S’il y avait bien quelque chose qu’elle avait appris au contact de ses soldats, avant leur mort tragique, c’est que pour faciliter le contact avec autrui, il faut être une chose : soi-même. Aucun uniforme, aucune décoration, aucun titre ne vous enlève qui vous êtes, au final. Si sa nouvelle alliée n’appréciait pas trop l’uniforme, elle pouvait au moins faire l’effort de ne pas le porter trop souvent.
« Voilà. Beaucoup mieux. Un peu plus informel sans le haut d’uniforme. De toute façon, nous sommes loin de la base que je commande alors… Dites-moi, chère collègue, qu’est-ce qui vous motive dans le fait de vous joindre à nous, aux Last Sons? Vous devez bien avoir des aspirations, un but à poursuivre, quelque chose du genre, non? Je serais bien curieuse de savoir, si, bien sûr, cela ne vous gênes pas. »
Si elle donnait la chance à son homologue de s’exprimer plus librement, de raconter ce que bon lui semblait, peut-être que cela aiderait à briser la glace davantage. Elle avait un intérêt sincère pour ce qu’allait dire la nord-coréenne car c’est en connaissant bien ses alliés qu’on forge les plus belles amitiés. Ce n’était pas nécessairement facile d’amener les autres à s’ouvrir mais cela ne l’empêchait pas d’essayer de mettre Heung Sye à l’aise. Quand même, ce serait une faute de sa part d’être en charge de l’accueil d’une nouvelle et de se la mettre à dos. Continuant à boire, elle offrit un sourire bienveillant à la jeune femme pour l’encourager à se lancer. Peut-être qu’au fond c’est de cela dont elle avait besoin : quelques menus encouragements. C’est parfois tout ce qu’il faut pour amorcer un long et riche échange.
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