Nouvelle Négociation ( Lilian & Nikolai )
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Nouvelle Négociation ( Lilian & Nikolai )
L’un des éléments les plus importants dans les fondements des différentes civilisations était surtout dirigé vers la recherche de nouveautés après avoir user d’un système après un moment. Quel que soit le domaine, la population ou les élites cherchait souvent des alternatives en voyant un modèle, des régimes politiques et des modes devenir désuets. Sergei avait compris ce fondement depuis plusieurs siècles. Dès ses premières actions dans le Gouvernement anglais, les nouvelles règles s’écrivaient bien avant que les élites politiques ou intellectuelles s’y attardent. À chaque jour, il était possible de voir un nouveau facteur apparaitre dans des actions aussi importantes que la scène politique, sécuritaire, militaire ou économique. Ainsi, malgré que certains cherchent à conserver des valeurs passéistes, ils ne pouvaient pas écarter aussi facilement la réalité et les nouvelles modes sur le long-terme. Aujourd’hui, Sergei travaillait dans un autre projet et dans plusieurs nouvelles ambitions. Certains pouvaient prétendre que le vieux soviétique était spécialisé dans les agences de défenses par sa capacité d’adaptation à son milieu.
Amanda Walker avait cette réputation par ce talent peu facile à apprendre dans le domaine de la défense américaine d’aujourd’hui. Peu d’individus sur cette planète s’étaient adapté aux changements de l’arrivé de la Justice League. Même Sergei avait eu de la difficulté à s’habituer devant une puissance aussi considérable que cette ancienne équipe. Avant cette époque, Sergei avait surtout créé la Ligue des extraordinaires Gentlemans pour un temps provisoire, pour affronter Grigori Raspoutine. Aujourd’hui, les équipes de sécurité n’étaient plus pour des menaces provisoires, mais bien un produit politique, sécuritaire, militaire et même économiques qui touchaient tant les sphères privées que publiques.
La recherche de nouveauté était importante dans cette nouvelle défense. La Justice League avait beaucoup de défauts hier, les critiques pouvaient porter sur plusieurs de leurs principes ou de leurs anciennes missions. Il était ainsi difficile de recopier directement ce modèle pour cette nouvelle ère. Dans le bas monde où vivaient les Vengeurs, ils avaient au moins compris quelque chose; ils ne pouvaient pas reprendre le même modèle de l’ancienne équipe occidentale. Les Last Sons suivaient une logique similaire, mais bien moins dérangée par la gloire du moment et ainsi que sa décadence.
L’équipe orientale ne pouvait pas suivre un modèle similaire de la Justice League pour de nombreuses raisons. Les Gouvernements et la population de l’Asie ont toujours de la difficulté avec la Justice League et leurs principes. Quand ceux-ci ont décidé de ne pas s’impliquer dans des guerres internes, l’ancienne équipe s’était déconnectée à l’environnement politique asiatique. Il était ainsi primordial de reconnecter des liens entre les méta-humains et l’Asie entier. Certainement, ils étaient obligés de partir dans les premières bases de l’éducation de la société pour regagner une confiance des institutions.
Les Défenseurs des Last Sons étaient aussi obligés de prendre des visages autres que les anciens membres de la Justice League. Sergei ne pouvait pas et ne voulait pas faire réapparaitre T’Challa ou Hawkgirl pour une reconnaissance des actions des Last Sons. Les nouveaux visages étaient ainsi obligatoires devant les nouvelles demandes du Gouvernement, de la population et des différentes administrations autour de la scène héroïque. Korra, Sun, Nezhno et ainsi que plusieurs autres pouvaient devenir ces nouveaux visages de confiances.
La Défense ne pouvait pas se concentrer uniquement sur le combat contre des organisations criminelles. Il était aussi obligé de travailler sur d’autres fonctions que le combat, l’armement et la technologie. Les médias et la politique pouvaient devenir des facteurs primordiaux dans la stabilité d’un groupe. Les Vengeurs n’échouaient pas parce qu’ils n’avaient pas la puissance, mais bien parce que les messages politiques et médiatiques étaient trop mal gérer pour vivre dans une stabilité désirée.
Aux premières années des Last Sons, les interventions dans les médias étaient rares parce que peu de journaux ou de caméras se souciaient d’eux. Depuis l’année dernière, les médias en demandaient bien plus par la défaite du démon majeur par les quatre Last Sons originaux. Sergei savait très bien qu’il fallait de nouvelles peaux pour éviter d’échecs similaires aux Vengeurs dans les médias et dans les politiques. Il voulait donc éviter de suivre uniquement ses connaissances et ses méthodes comme représentations dans le futur dans les médias et sur la scène politique. Il était ainsi normal que Sergei fasse appel à certains jeunes pour trouver des alternatives pour une meilleure représentation et surtout plus actuelle. Aucun membre des Last Sons n’était officiellement connu, mais un jour, il était certain de retrouver l’un deux devant une caméra et il fallait ainsi la meilleure représentation possible à ce moment.
Sa première rencontre avec le jeune Kolyokov était fructueuse. Les deux hommes avaient surtout négocié sur une éventuelle fin de la Main sur le territoire japonais. Sergei avait suggéré de faire bien plus dans l’avenir, mais le vieux administrateur voulait en voir bien plus avant de lui donner des responsabilités. Aux dernières communications avec Nikolaï, le jeune russe voulait impliquer un jeune businessman anglais dans les affaires des Last Sons.
Comme Nikolaï, Sergei cherchait à comprendre bien plus et dans le cas de succès pour les deux hommes dans cette entrevue, ceux-ci allaient recevoir un essai dans les premiers temps pour ensuite passer aux affaires sérieuses. Nikolaï avait donné une semaine de leurs visites en Corée du Sud et Sergei avait retourné une date de rencontre dans un bâtiment militaire secondaire pour les effectifs militaires de l’ASF. Ce bâtiment était plutôt bien protégé, mais les deux invités avaient reçu une petite permission du leader pour rentrer dans cette base juste par une petite carte à présenter aux militaires qui gardaient l’entrée.
La salle pour l’entrevue restait basique dans son ensemble. Les murs étaient gris, un bureau et des chaises étaient placés et quelques dossiers étaient aussi déposer sur la table. Habillé en civil, Sergei attendait depuis quelques minutes. Le rendez-vous allait se passer dans les trente prochaines minutes, mais le tout était déjà installé pour la petite entrevue. Sergei avait lancé quand même quelques enquêtes autour des deux familles des jeunes individus pour éviter des problèmes. Le vieil administrateur avait découvert quelques secrets autour des familles, mais il savait très bien que cela ne définissait pas les deux jeunes.
Les militaires l’avaient prévenus aux arrivés des deux invités. Conduits par un jeune militaire sud-coréen, Nikolaï et Lilian pouvaient finalement retrouver Sergei, debout pour les accueillir. Leur donnant une main de bienvenue pour la politesse ; « Monsieur Kolyokov, c’est un plaisir de vous revoir. J’espère que vous profitez bien de la ville. » Se tournant ensuite, Sergei pour présenter sa main au jeune Lilian. « Bienvenue à Séoul, Monsieur Enycourt. C’est aussi un plaisir de vous rencontrer. Vous pouvez vous asseoir, je me suis pris un petit congé pour profiter de cette rencontre avec vous deux. » Sergei assigna rapidement les deux places disponibles devant le bureau d’une main aux deux jeunes avant de retrouver sa place originale sur la chaise placée devant les deux jeunes mafieux derrière le bureau.
« J’espère que vos affaires vont bien en Amérique du Nord et je suis heureux de voir une certaine motivation de votre part pour participer aux activités économiques et politiques en Asie. Alors, qu’est-ce que Monsieur Enycourt sait de moi? Et ce qu’il ne sait pas de moi? Vous lui avez fait un résumé, Monsieur Kolyokov? » Sergei voulait vérifier où le jeune russe avait décidé de mettre ses limites dans les informations fournis à son jeune ami. Dans la future réponse de Nikolaï, Sergei allait découvrir surtout son lien de confiance envers le jeune anglais, mais aussi le lien de confiance avec le vieil homme.
Amanda Walker avait cette réputation par ce talent peu facile à apprendre dans le domaine de la défense américaine d’aujourd’hui. Peu d’individus sur cette planète s’étaient adapté aux changements de l’arrivé de la Justice League. Même Sergei avait eu de la difficulté à s’habituer devant une puissance aussi considérable que cette ancienne équipe. Avant cette époque, Sergei avait surtout créé la Ligue des extraordinaires Gentlemans pour un temps provisoire, pour affronter Grigori Raspoutine. Aujourd’hui, les équipes de sécurité n’étaient plus pour des menaces provisoires, mais bien un produit politique, sécuritaire, militaire et même économiques qui touchaient tant les sphères privées que publiques.
La recherche de nouveauté était importante dans cette nouvelle défense. La Justice League avait beaucoup de défauts hier, les critiques pouvaient porter sur plusieurs de leurs principes ou de leurs anciennes missions. Il était ainsi difficile de recopier directement ce modèle pour cette nouvelle ère. Dans le bas monde où vivaient les Vengeurs, ils avaient au moins compris quelque chose; ils ne pouvaient pas reprendre le même modèle de l’ancienne équipe occidentale. Les Last Sons suivaient une logique similaire, mais bien moins dérangée par la gloire du moment et ainsi que sa décadence.
L’équipe orientale ne pouvait pas suivre un modèle similaire de la Justice League pour de nombreuses raisons. Les Gouvernements et la population de l’Asie ont toujours de la difficulté avec la Justice League et leurs principes. Quand ceux-ci ont décidé de ne pas s’impliquer dans des guerres internes, l’ancienne équipe s’était déconnectée à l’environnement politique asiatique. Il était ainsi primordial de reconnecter des liens entre les méta-humains et l’Asie entier. Certainement, ils étaient obligés de partir dans les premières bases de l’éducation de la société pour regagner une confiance des institutions.
Les Défenseurs des Last Sons étaient aussi obligés de prendre des visages autres que les anciens membres de la Justice League. Sergei ne pouvait pas et ne voulait pas faire réapparaitre T’Challa ou Hawkgirl pour une reconnaissance des actions des Last Sons. Les nouveaux visages étaient ainsi obligatoires devant les nouvelles demandes du Gouvernement, de la population et des différentes administrations autour de la scène héroïque. Korra, Sun, Nezhno et ainsi que plusieurs autres pouvaient devenir ces nouveaux visages de confiances.
La Défense ne pouvait pas se concentrer uniquement sur le combat contre des organisations criminelles. Il était aussi obligé de travailler sur d’autres fonctions que le combat, l’armement et la technologie. Les médias et la politique pouvaient devenir des facteurs primordiaux dans la stabilité d’un groupe. Les Vengeurs n’échouaient pas parce qu’ils n’avaient pas la puissance, mais bien parce que les messages politiques et médiatiques étaient trop mal gérer pour vivre dans une stabilité désirée.
Aux premières années des Last Sons, les interventions dans les médias étaient rares parce que peu de journaux ou de caméras se souciaient d’eux. Depuis l’année dernière, les médias en demandaient bien plus par la défaite du démon majeur par les quatre Last Sons originaux. Sergei savait très bien qu’il fallait de nouvelles peaux pour éviter d’échecs similaires aux Vengeurs dans les médias et dans les politiques. Il voulait donc éviter de suivre uniquement ses connaissances et ses méthodes comme représentations dans le futur dans les médias et sur la scène politique. Il était ainsi normal que Sergei fasse appel à certains jeunes pour trouver des alternatives pour une meilleure représentation et surtout plus actuelle. Aucun membre des Last Sons n’était officiellement connu, mais un jour, il était certain de retrouver l’un deux devant une caméra et il fallait ainsi la meilleure représentation possible à ce moment.
Sa première rencontre avec le jeune Kolyokov était fructueuse. Les deux hommes avaient surtout négocié sur une éventuelle fin de la Main sur le territoire japonais. Sergei avait suggéré de faire bien plus dans l’avenir, mais le vieux administrateur voulait en voir bien plus avant de lui donner des responsabilités. Aux dernières communications avec Nikolaï, le jeune russe voulait impliquer un jeune businessman anglais dans les affaires des Last Sons.
Comme Nikolaï, Sergei cherchait à comprendre bien plus et dans le cas de succès pour les deux hommes dans cette entrevue, ceux-ci allaient recevoir un essai dans les premiers temps pour ensuite passer aux affaires sérieuses. Nikolaï avait donné une semaine de leurs visites en Corée du Sud et Sergei avait retourné une date de rencontre dans un bâtiment militaire secondaire pour les effectifs militaires de l’ASF. Ce bâtiment était plutôt bien protégé, mais les deux invités avaient reçu une petite permission du leader pour rentrer dans cette base juste par une petite carte à présenter aux militaires qui gardaient l’entrée.
La salle pour l’entrevue restait basique dans son ensemble. Les murs étaient gris, un bureau et des chaises étaient placés et quelques dossiers étaient aussi déposer sur la table. Habillé en civil, Sergei attendait depuis quelques minutes. Le rendez-vous allait se passer dans les trente prochaines minutes, mais le tout était déjà installé pour la petite entrevue. Sergei avait lancé quand même quelques enquêtes autour des deux familles des jeunes individus pour éviter des problèmes. Le vieil administrateur avait découvert quelques secrets autour des familles, mais il savait très bien que cela ne définissait pas les deux jeunes.
Les militaires l’avaient prévenus aux arrivés des deux invités. Conduits par un jeune militaire sud-coréen, Nikolaï et Lilian pouvaient finalement retrouver Sergei, debout pour les accueillir. Leur donnant une main de bienvenue pour la politesse ; « Monsieur Kolyokov, c’est un plaisir de vous revoir. J’espère que vous profitez bien de la ville. » Se tournant ensuite, Sergei pour présenter sa main au jeune Lilian. « Bienvenue à Séoul, Monsieur Enycourt. C’est aussi un plaisir de vous rencontrer. Vous pouvez vous asseoir, je me suis pris un petit congé pour profiter de cette rencontre avec vous deux. » Sergei assigna rapidement les deux places disponibles devant le bureau d’une main aux deux jeunes avant de retrouver sa place originale sur la chaise placée devant les deux jeunes mafieux derrière le bureau.
« J’espère que vos affaires vont bien en Amérique du Nord et je suis heureux de voir une certaine motivation de votre part pour participer aux activités économiques et politiques en Asie. Alors, qu’est-ce que Monsieur Enycourt sait de moi? Et ce qu’il ne sait pas de moi? Vous lui avez fait un résumé, Monsieur Kolyokov? » Sergei voulait vérifier où le jeune russe avait décidé de mettre ses limites dans les informations fournis à son jeune ami. Dans la future réponse de Nikolaï, Sergei allait découvrir surtout son lien de confiance envers le jeune anglais, mais aussi le lien de confiance avec le vieil homme.
Sergei Boldarev- Messages : 230
Date d'inscription : 23/10/2014
Re: Nouvelle Négociation ( Lilian & Nikolai )
Qu’il est loin le temps où Vengeurs, Last Sons et autres Excalibur n’évoquaient pour moi que des acteurs quelconques de la géopolitique mondiale qu’il convenait d’éviter soigneusement pour faire fructifier ses affaires en toute tranquillité. Moi qui me croyait foncièrement apolitique, me voilà engagé dans une entreprise de rapprochement médiatique entre un des principaux empires journalistiques mondiaux et le groupe méta-humain le plus en vogue à l’est de l’Oural. Et, si la gravité de la situation ne m’était pas encore apparue dans toute sa splendeur, le regard impressionné que me lance le chauffeur de taxi lorsque je lui annonce l’adresse à laquelle il doit nous déposer finit de me convaincre. Direction la base militaire Gyun Hung Pak mon coco.
Il est toujours étrange de se déplacer dans un pays qui, d’un côté, parait aussi calme et sûr que n’importe quelle puissance occidentale internationale mais, de l’autre, n’en reste pas moins sur le pied de guerre constant, craignant à tout instant le déclenchement d’un conflit avec son voisin du Nord. Pour ne citer qu’un exemple parmi d’autres, le service militaire obligatoire crée des soldats à peine sortis de l’enfance dont le regard plein de fierté ne cache en rien les dernières traces d’acné, tels les deux jeunots qui nous accueillent à l’entrée de la base. Et, si leur sérieux n’est nullement à remettre en cause – ils examinent nos laisser-passer avec une immense minutie plus teintée cependant de volonté de bienfaire que de réelle inquiétude sur notre dangerosité – leur professionnalisme, quant à lui, laisse à désirer. N’importe quel soldat expérimenté saurait qu’au moment de déterminer la menace posée par quelqu’un, il est tout aussi essentiel de le regarder dans les yeux que d’observer un quelconque sésame qu’il pourrait avoir sur lui. Pour leur défense, je doute néanmoins grandement qu’il leur soit demandé de donner leur avis les invités de leur hôte. Boldarev doit très certainement pouvoir faire entrer et sortir de la base à peu près n’importe qui.
Malgré tout, je suis un peu plus rassuré lorsque je constate que notre guide pour la journée est un soldat d’une trentaine d’années à la démarche saccadée et au port altier. Tout chez lui crie homme d’action et je ne résiste pas à l’envie de farfouiller un instant ses pensées de surface pour savoir ce qui peut bien occuper un homme pareil. Mais, c’était sans compter la barrière de la langue. Le bonhomme a en effet la mauvaise idée de penser en coréen sans images et, jusqu’à nouvel ordre, il s’agit encore d’une langue dont je ne maîtrise ni les subtilités, ni même les fondements. Je ressors donc et échange un regard avec Lilian, avant de m’adresser à lui télépathiquement – notre seule langue commune est trop répandue pour bénéficier du degré d’intimité qui me convient.
*Prêt à rencontrer l’éminence grise ?*
La question est purement rhétorique car, prêt ou pas, nous voilà arrivés. Notre guide frappe à la porte et, après avoir reçu l’autorisation de l’ouvrir, nous fait signe d’entrer. Je passe le premier et ne suis pas surpris de trouver Boldarev debout, la main déjà tendue dans le signe international de bienvenue. Me conformant aux usages de circonstance, je la lui serre donc, tout en me décalant pour laisser entrer Lilian.
-Le plaisir est réciproque, Mr Boldarev. Je crains cependant que nous n’ayons pas encore eu l’occasion de profiter des plaisirs de Séoul. Nous sommes arrivés avant-hier soir et, avec le décalage horaire, nous avons passé l’essentiel de la journée d’hier à l’hôtel. Mais, nous aurons tout le temps de remédier à cela une fois nos affaires réglées.
Après tout, si la Corée du Sud n’est pas nécessairement le premier endroit qui me serait venu à l’esprit pour une escapade détente avec Lilian, puisque nous y sommes, j’espère bien que nous en profiterons. Les occasions de jouer réellement au couple normal se font si rares à New-York, il serait idiot de ne pas en profiter à l’étranger, lorsque personne n’est là pour juger.
Prenant place, j’écoute Boldarev reprendre la parole et ne suis pas déçu lorsqu’il va droit au but, comme toujours. Sauf que plutôt que de partir dans de grands discours sur ce que Lilian sait ou non de lui, je pense que le mieux placé pour se présenter ainsi que ses motivations possibles dans toute cette histoire c’est encore Lilian lui-même. Alors, me tournant vers celui-ci comme nous l’avions déjà initialement prévu avant de venir, je déclare.
-Mes affaires se portent bien – attaques siciliennes comprises - et je me rapproche de plus en plus du continent asiatique – nous avons signé le bail du nouveau casino sur la côte ouest il y a deux semaines. Tout businessman actuel doté d’un doigt de jugeote sait que c’est désormais de ce côté-ci du globe que l’avenir de la planète se jouera. L’Occident a beau s’accrocher en criant qu’il est le plus beau et le plus fort, les innovations ne cessent de provenir d’Orient. Quant à vous avoir présenté à Mr D’Eyncourt, effectivement, je l’ai mis au courant de nos intérêts communs mais, si vous voulez vous faire une idée de ses compétences, il est sans doute aucun le plus à même de vous y aider. Je me permettrais donc de le laisser s’exprimer seul.
Il est toujours étrange de se déplacer dans un pays qui, d’un côté, parait aussi calme et sûr que n’importe quelle puissance occidentale internationale mais, de l’autre, n’en reste pas moins sur le pied de guerre constant, craignant à tout instant le déclenchement d’un conflit avec son voisin du Nord. Pour ne citer qu’un exemple parmi d’autres, le service militaire obligatoire crée des soldats à peine sortis de l’enfance dont le regard plein de fierté ne cache en rien les dernières traces d’acné, tels les deux jeunots qui nous accueillent à l’entrée de la base. Et, si leur sérieux n’est nullement à remettre en cause – ils examinent nos laisser-passer avec une immense minutie plus teintée cependant de volonté de bienfaire que de réelle inquiétude sur notre dangerosité – leur professionnalisme, quant à lui, laisse à désirer. N’importe quel soldat expérimenté saurait qu’au moment de déterminer la menace posée par quelqu’un, il est tout aussi essentiel de le regarder dans les yeux que d’observer un quelconque sésame qu’il pourrait avoir sur lui. Pour leur défense, je doute néanmoins grandement qu’il leur soit demandé de donner leur avis les invités de leur hôte. Boldarev doit très certainement pouvoir faire entrer et sortir de la base à peu près n’importe qui.
Malgré tout, je suis un peu plus rassuré lorsque je constate que notre guide pour la journée est un soldat d’une trentaine d’années à la démarche saccadée et au port altier. Tout chez lui crie homme d’action et je ne résiste pas à l’envie de farfouiller un instant ses pensées de surface pour savoir ce qui peut bien occuper un homme pareil. Mais, c’était sans compter la barrière de la langue. Le bonhomme a en effet la mauvaise idée de penser en coréen sans images et, jusqu’à nouvel ordre, il s’agit encore d’une langue dont je ne maîtrise ni les subtilités, ni même les fondements. Je ressors donc et échange un regard avec Lilian, avant de m’adresser à lui télépathiquement – notre seule langue commune est trop répandue pour bénéficier du degré d’intimité qui me convient.
*Prêt à rencontrer l’éminence grise ?*
La question est purement rhétorique car, prêt ou pas, nous voilà arrivés. Notre guide frappe à la porte et, après avoir reçu l’autorisation de l’ouvrir, nous fait signe d’entrer. Je passe le premier et ne suis pas surpris de trouver Boldarev debout, la main déjà tendue dans le signe international de bienvenue. Me conformant aux usages de circonstance, je la lui serre donc, tout en me décalant pour laisser entrer Lilian.
-Le plaisir est réciproque, Mr Boldarev. Je crains cependant que nous n’ayons pas encore eu l’occasion de profiter des plaisirs de Séoul. Nous sommes arrivés avant-hier soir et, avec le décalage horaire, nous avons passé l’essentiel de la journée d’hier à l’hôtel. Mais, nous aurons tout le temps de remédier à cela une fois nos affaires réglées.
Après tout, si la Corée du Sud n’est pas nécessairement le premier endroit qui me serait venu à l’esprit pour une escapade détente avec Lilian, puisque nous y sommes, j’espère bien que nous en profiterons. Les occasions de jouer réellement au couple normal se font si rares à New-York, il serait idiot de ne pas en profiter à l’étranger, lorsque personne n’est là pour juger.
Prenant place, j’écoute Boldarev reprendre la parole et ne suis pas déçu lorsqu’il va droit au but, comme toujours. Sauf que plutôt que de partir dans de grands discours sur ce que Lilian sait ou non de lui, je pense que le mieux placé pour se présenter ainsi que ses motivations possibles dans toute cette histoire c’est encore Lilian lui-même. Alors, me tournant vers celui-ci comme nous l’avions déjà initialement prévu avant de venir, je déclare.
-Mes affaires se portent bien – attaques siciliennes comprises - et je me rapproche de plus en plus du continent asiatique – nous avons signé le bail du nouveau casino sur la côte ouest il y a deux semaines. Tout businessman actuel doté d’un doigt de jugeote sait que c’est désormais de ce côté-ci du globe que l’avenir de la planète se jouera. L’Occident a beau s’accrocher en criant qu’il est le plus beau et le plus fort, les innovations ne cessent de provenir d’Orient. Quant à vous avoir présenté à Mr D’Eyncourt, effectivement, je l’ai mis au courant de nos intérêts communs mais, si vous voulez vous faire une idée de ses compétences, il est sans doute aucun le plus à même de vous y aider. Je me permettrais donc de le laisser s’exprimer seul.
Nikolaï M. Kolyakov- Messages : 297
Date d'inscription : 18/04/2015
Localisation : New-York (la plupart du temps)
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Re: Nouvelle Négociation ( Lilian & Nikolai )
C'était d'abord pour rompre un peu avec la tranquillité trop fixée de ses activités dans les entreprises médiatiques que Lilian s'était laissé séduire par la direction artistique et communication d'un casino en marge de ses affaires. Puis, il avait aussi finalement conquis le propriétaire des lieux et, malgré sa volonté de garder son indépendance, il lui était difficile de résister à toutes les nouvelles idées de Nikolaï, comme celle d'ouvrir un second casino. Il aimait beaucoup trop une complicité basée sur des projets communs, un véritable partenariat qui exploitait les compétences de chacun. Ses rares amitiés profondes reposaient là-dessus. A la sortie de l'université, il s'était emparé de plusieurs organismes de presses avec Mélo, son inséparable du moment. D'une certaine manière, tout ce qu'il avait construit commençait à appartenir au passé. Son entente avec son associé s'étiolait, et devenait même très compliquée. On ne pouvait passer d'une alliance quasi fusionnelle à de l'indifférence sans dégâts. Alors, pour oublier cette situation un peu bloquée, il déléguait, suivait son compagnon sur des terres et des domaines encore inexplorés. Il prenait d'autres marques, savourait autant qu'il craignait l'idée d'un avenir un peu plus incertain. Néanmoins, c'était son rôle dans les médias qui intéressait Nikolaï cette fois. S'il n'était pas forcément responsable de tout ce que publiaient les journaux et sites de son groupe, il était en haut de la chaîne et avait par conséquent le pouvoir intéressant d'imposer des directions éditoriales en agitant la menace de couper les fonds. C'était généralement une chose qu'il utilisait pour nuire à des personnes qui le gênaient, et très peu pour des questions d'idéologie. Aussi, quand le russe lui avait évoqué son intention de soutenir un groupe héroïque oriental, il s'était montré quelque peu réticent.
Les histoires de super-héros l'intéressaient peu. Quand il était adolescent, des mutants lui avaient expliqué qu'il pouvait se faire aider par des gens comme lui qui menaient des actions dans l'ombre, mais il avait préféré essayer de s'en sortir de son côté, sans personne pour lui expliquer que ses capacités devaient servir à sauver le monde et ce genre d'idioties. Il était très heureux que des individus soient prêts à se sacrifier pour lutter contre des menaces intergalactiques, mais ça s'arrêtait là. Toutes les querelles de popularité entre groupes émergents et Vengeurs lui semblaient assez ridicules. En même temps, il devait reconnaître que les Vengeurs tombaient dans une starification assez inquiétante et que certaines de leurs dérives le laissaient sur la réserve. A cause de la nature de son gène x, son anonymat était précieux, et il ne tenait pas à ce qu'une bande d'agités du Shield vienne s'immiscer dans sa vie. Or, c'étaient ce qu'ils voulaient, un contrôle au long terme sur tous les humains dotés de pouvoirs pour les empêcher d'en faire usage contre leur volonté, pour « empêcher les risques ». Un autre groupe assez puissant pour jeter une ombre sur leur succès n'était pas forcément une mauvaise chose. Mais avait-il envie de se lancer dans ce genre de politique, sachant que le leader des Last Sons était une personnalité trouble, puissante mais sur laquelle on savait peu de choses, ce qui n'était jamais un signe très rassurant. Il s'était cependant laissé vaincre par l'enthousiasme de Nikolaï au sujet de ce projet parce qu'il émanait en premier lieu de Russie, et par la curiosité. De plus, après tout le drama qui avait suivi son premier voyage pour rencontrer Sergei Boldarev en Corée du Sud, il se sentait assez mal placé pour dire que non, finalement, ça ne l'intéressait pas.
Son plus long voyage à l'Ouest s'était arrêté à la Sibérie, là où son père se terrait assez pitoyablement. Il n'en gardait pas franchement un bon souvenir. Les pays asiatiques n'avaient jamais exercés une attraction particulière chez lui, mais à force, il avait fini par se dire que profiter de l'occasion pour visiter et s'ouvrir à d'autres horizons avec Nikolaï ne leur ferait pas forcément de mal. Mais avant de penser à la détente, ils devaient se rendre au QG du fameux Boldarev. Aussi, avaient-ils préféré prendre leur journée de la veille pour se remettre de l'avion plutôt que commencer à courir à travers tout Séoul et se présenter à la base des Last Sons avec une tête à avoir fait la bringue toute la nuit. A l'entrée, il furent accueillis par de jeunes militaires et un contrôle approximatif, qui ne l'étonna qu'à moitié. Le but principal était surtout de donner l'alerte quand une personne non autorisée à passer forçait quand même non ? Sur le chemin, Nikolaï tenta de détendre un peu l'atmosphère rigide en envoyant une question ironique dans ses pensées. Sans doute une manière de lui assurer que tout allait bien se passer, et d'obtenir un sourire pour voir s'il restait de bonne humeur. Il le lui accorda donc, mais sans rien ajouter. Les conversations de ce type n'était pas forcément ce qu'il préférait. De toute manière, si Nikolaï était connecté à son esprit, il aurait même ce genre de réponse à laquelle on pense sans juger utile de la dire.
Boldarev était déjà debout dans son bureau, bien droit, main tendue dans un signe d'accueil. Sans surprise, il se montra aussitôt très révérencieux avec Nikolaï puis avec lui-même. Selon le jeu de la diplomatie, il lui répondit qu'il partageait le plaisir de faire sa connaissance, et laissa son compagnon poursuivre quelques banalités amicales puisqu'il avait un entretien d'avance sur lui. Une vague conversation s'engagea d'abord entre les deux hommes, et le vieux russe posa, pour ainsi dire, les questions comme s'il n'était pas là, pour bien souligner qu'il n'était actuellement une pièce rapportée dans des affaires qui ne le concernaient pas forcément. Lilian écoutait et observait avec intérêt pour voir à quel genre d'homme il avait affaire. Pas le genre à être à sa place au hasard. Il les testait déjà, cherchait à les piquer, à voir peut-être si Nikolaï aurait une hésitation, une pensée coupable pour des éléments confidentiels qu'il lui aurait révélés sans son autorisation ? Évidemment, cette idée ne plaisait pas beaucoup au britannique qui avait l'habitude de disposer de toutes les cartes quand il s'engageait dans quelque chose. Mais pour l'heure, il préférait voir son compagnon toujours parfaitement à l'aise flatter le vieil homme, afin d'éviter quelques tensions gênantes.
– Je crains que Mr D'Eyncourt soit incapable de dire ce qu'il ne sait pas de vous, commença-t-il sans pouvoir résister à reprendre cette tournure impersonnelle qui lui donnait l'impression un peu amusée d'être toujours absent. Je crois cependant être ici parce que Nikolaï a su me vanter toutes les qualités qu'il vous a trouvées lors de votre première entrevue. Il m'a laissé entendre vos intentions de renforcer la visibilité médiatique de votre groupe de défense, ce qui peut entrer dans mes compétences. Je reconnais ne jamais m'être beaucoup impliqué dans les affaires super-héroïques du globe, néanmoins, l'apparition de groupes de plus en plus nombreux, la domination des Vengeurs sur le continent américain finit par rendre le débat incontournable, et les lignes éditoriales confuses. Nikolaï étant mon plus proche associé, il était donc tout naturel que j'accepte sous son conseil d'en discuter avec vous.
Il parla sans hésitation mais en choisissant bien chacun de ses mots pour condenser au mieux son discours et voir ce que Boldarev retiendrait en premier lieu. Le vieux russe pouvait leur donner du Monsieur, il serait idiot de jouer ce jeu entre Nikolaï et lui. Beaucoup de collaborateurs s'appelaient par leurs prénoms, parfois même quand leur proximité n'était pas réelle. Cela créait toujours une illusion intimidante ou rassurante selon qu'on préférait ou redoutait de savoir les personnes prêtes à se soutenir en affaires. Pour le reste, il lui tendait des motivations professionnelles assez claires, qui ne justifiaient pas cependant son choix idéologique d'aller vers les Last Sons plutôt que vers un autre groupes. Donc son entente avec Nikolaï comptait, mais étant donné les accords financiers qui les liaient les uns et les autres, la question de sa préférence actuelle avait-elle besoin de se justifier davantage ?
Les histoires de super-héros l'intéressaient peu. Quand il était adolescent, des mutants lui avaient expliqué qu'il pouvait se faire aider par des gens comme lui qui menaient des actions dans l'ombre, mais il avait préféré essayer de s'en sortir de son côté, sans personne pour lui expliquer que ses capacités devaient servir à sauver le monde et ce genre d'idioties. Il était très heureux que des individus soient prêts à se sacrifier pour lutter contre des menaces intergalactiques, mais ça s'arrêtait là. Toutes les querelles de popularité entre groupes émergents et Vengeurs lui semblaient assez ridicules. En même temps, il devait reconnaître que les Vengeurs tombaient dans une starification assez inquiétante et que certaines de leurs dérives le laissaient sur la réserve. A cause de la nature de son gène x, son anonymat était précieux, et il ne tenait pas à ce qu'une bande d'agités du Shield vienne s'immiscer dans sa vie. Or, c'étaient ce qu'ils voulaient, un contrôle au long terme sur tous les humains dotés de pouvoirs pour les empêcher d'en faire usage contre leur volonté, pour « empêcher les risques ». Un autre groupe assez puissant pour jeter une ombre sur leur succès n'était pas forcément une mauvaise chose. Mais avait-il envie de se lancer dans ce genre de politique, sachant que le leader des Last Sons était une personnalité trouble, puissante mais sur laquelle on savait peu de choses, ce qui n'était jamais un signe très rassurant. Il s'était cependant laissé vaincre par l'enthousiasme de Nikolaï au sujet de ce projet parce qu'il émanait en premier lieu de Russie, et par la curiosité. De plus, après tout le drama qui avait suivi son premier voyage pour rencontrer Sergei Boldarev en Corée du Sud, il se sentait assez mal placé pour dire que non, finalement, ça ne l'intéressait pas.
Son plus long voyage à l'Ouest s'était arrêté à la Sibérie, là où son père se terrait assez pitoyablement. Il n'en gardait pas franchement un bon souvenir. Les pays asiatiques n'avaient jamais exercés une attraction particulière chez lui, mais à force, il avait fini par se dire que profiter de l'occasion pour visiter et s'ouvrir à d'autres horizons avec Nikolaï ne leur ferait pas forcément de mal. Mais avant de penser à la détente, ils devaient se rendre au QG du fameux Boldarev. Aussi, avaient-ils préféré prendre leur journée de la veille pour se remettre de l'avion plutôt que commencer à courir à travers tout Séoul et se présenter à la base des Last Sons avec une tête à avoir fait la bringue toute la nuit. A l'entrée, il furent accueillis par de jeunes militaires et un contrôle approximatif, qui ne l'étonna qu'à moitié. Le but principal était surtout de donner l'alerte quand une personne non autorisée à passer forçait quand même non ? Sur le chemin, Nikolaï tenta de détendre un peu l'atmosphère rigide en envoyant une question ironique dans ses pensées. Sans doute une manière de lui assurer que tout allait bien se passer, et d'obtenir un sourire pour voir s'il restait de bonne humeur. Il le lui accorda donc, mais sans rien ajouter. Les conversations de ce type n'était pas forcément ce qu'il préférait. De toute manière, si Nikolaï était connecté à son esprit, il aurait même ce genre de réponse à laquelle on pense sans juger utile de la dire.
Boldarev était déjà debout dans son bureau, bien droit, main tendue dans un signe d'accueil. Sans surprise, il se montra aussitôt très révérencieux avec Nikolaï puis avec lui-même. Selon le jeu de la diplomatie, il lui répondit qu'il partageait le plaisir de faire sa connaissance, et laissa son compagnon poursuivre quelques banalités amicales puisqu'il avait un entretien d'avance sur lui. Une vague conversation s'engagea d'abord entre les deux hommes, et le vieux russe posa, pour ainsi dire, les questions comme s'il n'était pas là, pour bien souligner qu'il n'était actuellement une pièce rapportée dans des affaires qui ne le concernaient pas forcément. Lilian écoutait et observait avec intérêt pour voir à quel genre d'homme il avait affaire. Pas le genre à être à sa place au hasard. Il les testait déjà, cherchait à les piquer, à voir peut-être si Nikolaï aurait une hésitation, une pensée coupable pour des éléments confidentiels qu'il lui aurait révélés sans son autorisation ? Évidemment, cette idée ne plaisait pas beaucoup au britannique qui avait l'habitude de disposer de toutes les cartes quand il s'engageait dans quelque chose. Mais pour l'heure, il préférait voir son compagnon toujours parfaitement à l'aise flatter le vieil homme, afin d'éviter quelques tensions gênantes.
– Je crains que Mr D'Eyncourt soit incapable de dire ce qu'il ne sait pas de vous, commença-t-il sans pouvoir résister à reprendre cette tournure impersonnelle qui lui donnait l'impression un peu amusée d'être toujours absent. Je crois cependant être ici parce que Nikolaï a su me vanter toutes les qualités qu'il vous a trouvées lors de votre première entrevue. Il m'a laissé entendre vos intentions de renforcer la visibilité médiatique de votre groupe de défense, ce qui peut entrer dans mes compétences. Je reconnais ne jamais m'être beaucoup impliqué dans les affaires super-héroïques du globe, néanmoins, l'apparition de groupes de plus en plus nombreux, la domination des Vengeurs sur le continent américain finit par rendre le débat incontournable, et les lignes éditoriales confuses. Nikolaï étant mon plus proche associé, il était donc tout naturel que j'accepte sous son conseil d'en discuter avec vous.
Il parla sans hésitation mais en choisissant bien chacun de ses mots pour condenser au mieux son discours et voir ce que Boldarev retiendrait en premier lieu. Le vieux russe pouvait leur donner du Monsieur, il serait idiot de jouer ce jeu entre Nikolaï et lui. Beaucoup de collaborateurs s'appelaient par leurs prénoms, parfois même quand leur proximité n'était pas réelle. Cela créait toujours une illusion intimidante ou rassurante selon qu'on préférait ou redoutait de savoir les personnes prêtes à se soutenir en affaires. Pour le reste, il lui tendait des motivations professionnelles assez claires, qui ne justifiaient pas cependant son choix idéologique d'aller vers les Last Sons plutôt que vers un autre groupes. Donc son entente avec Nikolaï comptait, mais étant donné les accords financiers qui les liaient les uns et les autres, la question de sa préférence actuelle avait-elle besoin de se justifier davantage ?
Dernière édition par Lilian D'Eyncourt le Mer 4 Mai 2016 - 16:57, édité 1 fois
Lilian D'Eyncourt- Messages : 90
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Re: Nouvelle Négociation ( Lilian & Nikolai )
Le milieu intellectuel s’intéressait beaucoup sur la sociologie des crimes organisés ou encore par les changements politiques informels. Chacun avait des théories propres de chacune de leurs histoires et les versions de les affronter se pouvaient facilement se modifier entre elles-mêmes. Tant par la manière de raconter ces contes historiques ou de les traiter, Sergei avait appris un élément assez intéressant dans cette histoire. Il fallait toujours entreprendre une bonne relation sur chacun des domaines de la société. La diffusion des problèmes ou des lacunes était maintenant un lobbying politique jouant même dans les facteurs politiques. Tous avaient déjà entendu des commentaires divers sur le schéma politique que cela soit par « Superman n’a pas sauvé ma femme de son cancer » ou le classique « Où était les Vengeurs quand mon fils s’est fait écraser par une voiture? » L’individualisme de ces fractions illustrait ainsi un exemple concret des changements à affronter. Quand des policiers américains tels qu’Elliot Ness avait l’idée d’éliminer les mafias ou les tueurs, d’autres politiciens avaient un autre génie culturel et politique plus intéressant. Il fallait entreprendre souvent d’impliquer des familles criminelles ou politiciennes dans le facteur de la défense, surtout dans le combat du crime organisé.
Sergei se sentait encouragé par la rencontre des deux jeunes hommes, laissant penser à une réelle nouvelle inspiration dans les mafias actuels. Il ne fallait pas être un opérateur de la CIA ou un érudit en criminologie pour voir les nouvelles balises des mafias. Les mafias mutantes ou métahumaines étaient l’un des symboles les plus importants du vingtième siècle, délaissant les méthodes traditionnelles des grosses familles mafieuses américaines. Les changements étaient marquants et Sergei appréciait les nouveautés que cela soit par les remarques individualistes des médias masses ou encore par les balises transformées du crime organisé. Il voulait se préoccuper souvent de sa propre modernisation.
Les premières approches envers les deux jeunes sont dans la base des politesses que tous pays suivent. Sergei espérait trouver réellement des acteurs importants pour se débarrasser de la Main, que cela soit dans le marché oriental ou nord-américain. L’organisation des Assassins aimait souvent toucher au milieu criminel, ce qui laissait une grande place aux rivaux de prendre leurs marchés. Sergei allait plutôt s’occuper de la corruption du milieu politique japonais de ce fameux culte. Nikolai indiquait les prémisses de bases pour la présentation : Un voyage à Séoul simple et pensant entre le tourisme et les différentes négociations. Son collègue et ami, Lilian, était donc un facteur important dans les risques encourus du mafieux russe dans le marché international.
Après les informations basiques fournies par le jeune russe, c’était au tour de Lilian d’intervenir dans cette discussion. Il avait peut-être une petite pointe ou critique de cette rencontre, mais le vieil soviétique laissa paraître son indifférence habituel. Outre ce petit commentaire, le jeune anglais avançait des intérêts dans le marché héroïque vu la situation globale des nombreuses équipes qui s’étaient manifestés depuis la fin de la Justice League. « Je peux comprendre, vous savez travailler dans les Last Sons, c’est un désagrément comme les autres boulots fonctionnant selon plusieurs domaines différents. C’est quand même un plaisir de voir un certain intérêt de votre part, peut-être que par cette opportunité, on peut minimaliser les divers groupes de défenses de votre vie par le partage qu’on peut se faire des informations. » Sergei plaçait beaucoup de mots dans la bouche du jeune anglais sans que celui-ci en parle plus, peut-être pour répondre pour le petit auto-compliment que celui-ci s’était fait. Ce n’était pas important pour la suite des informations. Sergei s’était assit sur son siège devant les deux jeunes pour continuer cette discussion.
« Alors pour faire un petit résumé de ce qu’il s’est passé aux précédents épisodes, j’ai eu le bonheur d’échanger quelques mots avec ce cher Nikolaï sur un marché qui pourrait beaucoup l’intéresser au Japon. Mais ce n’était pas ce qui vous intéresse… bien sûr. On est dans un marché plutôt constant que cela soit dans la politique ou dans l’économie. Les groupes de défenses rentrent dans ce marché parce que ce genre de groupe oblige des interventions obligatoires dans plusieurs domaines. Ainsi j’aimerais vous laisser une chance de participer à ce projet. J’ai plusieurs idées en tête, mais j’aurai bien sûr des experts dans ce domaine pour bien le faire. » Des compliments étaient adressés aux deux jeunes à ce projet pour les intéresser. Plusieurs pourraient dire que Sergei cherchait de les manipuler, mais il avait vraiment besoin de d’autres opinions pour un projet bien plus ambitieux.
« Hélas depuis la création des Last Sons, je rencontre un petit soucis en général que je suis sûr que vous pouvez parfaitement m’aider. Il existe plusieurs critiques importantes qui viennent surtout des fondements que les Vengeurs ou que même la Justice League ont installés. Alors, on me rabâche souvent l’oreille avec l’idée de transparence. On aime les héros qui passent à la télévision et qui signent des autographes. Mais quand on affronte des ennemis qui aiment l’ombre, c’est un désavantage particulier d’exposer les agents. J’ai eu une idée de créer une équipe de façade laissant croire aux réels héros des Last Sons. Cependant, je peux comprendre que ce n’est pas la meilleure idée et je suis preneur pour d’autres inventivités. Le défi que je vous laisse si vous acceptez ce travail, c’est de proposer et d’aider. La politique, les médias, la population, l’économie, les organismes internationaux ou autres sont des facteurs multiples bougeant tant sur le territoire oriental que nord-américain pour n’importe quel groupe de défense. Même moi, à mon vieil âge, je ne peux pas tout faire et c’est l’une des raisons pourquoi vous m’intéressez aujourd’hui. » Les propositions du vieil homme étaient plutôt simples : En ce moment, c’était de présenter des idées sur la transparence, mais Sergei avait bien d’autres idées pour ceux-ci qui ne se limitaient pas uniquement aux débats d’idées.
Sergei se sentait encouragé par la rencontre des deux jeunes hommes, laissant penser à une réelle nouvelle inspiration dans les mafias actuels. Il ne fallait pas être un opérateur de la CIA ou un érudit en criminologie pour voir les nouvelles balises des mafias. Les mafias mutantes ou métahumaines étaient l’un des symboles les plus importants du vingtième siècle, délaissant les méthodes traditionnelles des grosses familles mafieuses américaines. Les changements étaient marquants et Sergei appréciait les nouveautés que cela soit par les remarques individualistes des médias masses ou encore par les balises transformées du crime organisé. Il voulait se préoccuper souvent de sa propre modernisation.
Les premières approches envers les deux jeunes sont dans la base des politesses que tous pays suivent. Sergei espérait trouver réellement des acteurs importants pour se débarrasser de la Main, que cela soit dans le marché oriental ou nord-américain. L’organisation des Assassins aimait souvent toucher au milieu criminel, ce qui laissait une grande place aux rivaux de prendre leurs marchés. Sergei allait plutôt s’occuper de la corruption du milieu politique japonais de ce fameux culte. Nikolai indiquait les prémisses de bases pour la présentation : Un voyage à Séoul simple et pensant entre le tourisme et les différentes négociations. Son collègue et ami, Lilian, était donc un facteur important dans les risques encourus du mafieux russe dans le marché international.
Après les informations basiques fournies par le jeune russe, c’était au tour de Lilian d’intervenir dans cette discussion. Il avait peut-être une petite pointe ou critique de cette rencontre, mais le vieil soviétique laissa paraître son indifférence habituel. Outre ce petit commentaire, le jeune anglais avançait des intérêts dans le marché héroïque vu la situation globale des nombreuses équipes qui s’étaient manifestés depuis la fin de la Justice League. « Je peux comprendre, vous savez travailler dans les Last Sons, c’est un désagrément comme les autres boulots fonctionnant selon plusieurs domaines différents. C’est quand même un plaisir de voir un certain intérêt de votre part, peut-être que par cette opportunité, on peut minimaliser les divers groupes de défenses de votre vie par le partage qu’on peut se faire des informations. » Sergei plaçait beaucoup de mots dans la bouche du jeune anglais sans que celui-ci en parle plus, peut-être pour répondre pour le petit auto-compliment que celui-ci s’était fait. Ce n’était pas important pour la suite des informations. Sergei s’était assit sur son siège devant les deux jeunes pour continuer cette discussion.
« Alors pour faire un petit résumé de ce qu’il s’est passé aux précédents épisodes, j’ai eu le bonheur d’échanger quelques mots avec ce cher Nikolaï sur un marché qui pourrait beaucoup l’intéresser au Japon. Mais ce n’était pas ce qui vous intéresse… bien sûr. On est dans un marché plutôt constant que cela soit dans la politique ou dans l’économie. Les groupes de défenses rentrent dans ce marché parce que ce genre de groupe oblige des interventions obligatoires dans plusieurs domaines. Ainsi j’aimerais vous laisser une chance de participer à ce projet. J’ai plusieurs idées en tête, mais j’aurai bien sûr des experts dans ce domaine pour bien le faire. » Des compliments étaient adressés aux deux jeunes à ce projet pour les intéresser. Plusieurs pourraient dire que Sergei cherchait de les manipuler, mais il avait vraiment besoin de d’autres opinions pour un projet bien plus ambitieux.
« Hélas depuis la création des Last Sons, je rencontre un petit soucis en général que je suis sûr que vous pouvez parfaitement m’aider. Il existe plusieurs critiques importantes qui viennent surtout des fondements que les Vengeurs ou que même la Justice League ont installés. Alors, on me rabâche souvent l’oreille avec l’idée de transparence. On aime les héros qui passent à la télévision et qui signent des autographes. Mais quand on affronte des ennemis qui aiment l’ombre, c’est un désavantage particulier d’exposer les agents. J’ai eu une idée de créer une équipe de façade laissant croire aux réels héros des Last Sons. Cependant, je peux comprendre que ce n’est pas la meilleure idée et je suis preneur pour d’autres inventivités. Le défi que je vous laisse si vous acceptez ce travail, c’est de proposer et d’aider. La politique, les médias, la population, l’économie, les organismes internationaux ou autres sont des facteurs multiples bougeant tant sur le territoire oriental que nord-américain pour n’importe quel groupe de défense. Même moi, à mon vieil âge, je ne peux pas tout faire et c’est l’une des raisons pourquoi vous m’intéressez aujourd’hui. » Les propositions du vieil homme étaient plutôt simples : En ce moment, c’était de présenter des idées sur la transparence, mais Sergei avait bien d’autres idées pour ceux-ci qui ne se limitaient pas uniquement aux débats d’idées.
Sergei Boldarev- Messages : 230
Date d'inscription : 23/10/2014
Re: Nouvelle Négociation ( Lilian & Nikolai )
Boldarev posait ses marques, Lilian imposait les siennes. Il n'était pas comme Nikolaï, un parfait héritier bien éduqué, qui redoutait en permanence le faux pas envers les ancêtres. Néanmoins, il n'oubliait pas son désavantage stratégique. Dans ce bureau, il n'était plus maître à bord, il ne pouvait pas ironiser à tout va, quitte à agacer définitivement son potentiel partenaire, car son compagnon risquait de lui en vouloir. D'habitude, il attendait que les gens viennent le chercher et jouait avec eux même quand il était à peu près certain d'accepter leur accord. Mais il avait promis de se tenir ou, plutôt, il avait consenti à ne pas commettre trop d'impertinences d'un 'oui' nonchalant, le regard perdu dans le lointain. Il était toujours difficile de savoir à quel moment l'esprit de Lilian se fermait aux ordres et de deviner son consentement sincère à faire des efforts. Avec sa première réplique, Nikolaï pouvait redouter une chute instantanée dans ses mauvais travers et un sabotage en règle de l'entretien. Ça n'aurait pas eu d'intérêt, mais allez savoir ce qui traversait parfois les idées confuses du britannique. S'il décidait soudain qu'une personne lui déplaisait, ou que la discussion l'ennuyait, il pouvait renoncer à la diplomatie et tout faire pour couper court à la conversation, en arguant plus tard que « de toute façon, ça n'en valait pas la peine ». Une personne qui cherchait à le contrôler comme Boldarev, par exemple, avait souvent l'art de le braquer. Mais les attentes de Nikolaï l'engageaient à faire des efforts, à parler avec prudence, même si on ne pouvait l'empêcher d'affirmer sa position dans la partie. Il voyait bien aussi qu'il fallait rester fin avec le vieux russe, et cela ne lui déplaisait pas. Il aimait observer de quelle manière son interlocuteur réagissait face à des répliques inattendues, pour utiliser le même procédé ensuite. Cet homme n'avait apparemment pas de temps à perdre, et n'avait pas de problème à lui prêter des intentions qu'il n'avait pas énoncées. De fait, il n'avait pas ouvertement confirmé que le projet du russe l'intéressait. Mais, puisque ce n'était pas faux non plus, il se contenta d'acquiescer doucement.
Il écouta la suite avec attention. Le résumé de Sergeï Boldarev rappelait des éléments qu'il connaissait déjà. Il n'ignorait pas l'intérêt économique des groupes de défense, véritables produits marketing pour certaines sociétés, et se doutait qu'il ne se tenait pas devant un idéaliste dont le projet était de rendre le monde meilleur avec des héros de type Captain America. De toute manière, les gens avaient-ils toujours envie de s'attacher à l'image d'un personnage lisse, fier représentant de nobles valeurs morales ? Les pauvres n'attisaient plus que les moqueries dans les sociétés occidentales. Il craignait cependant ne pas être un expert parfait du sujet. Si les médias avantageaient ou ternissaient des réputations, ils avaient besoin de matière. Et cette matière, ils la trouvaient dans ce que le monde leur tendait. Son rôle n'était donc pas de créer un super-héros et contrôler son image. Ça, c'était l'affaire des attachés-presse qui pleurnichaient parfois au téléphone pour supplier des journalistes et rédactions de ne pas être trop durs avec le dernier faux pas d'un protégé un peu turbulent. Ils pouvaient enfoncer le clou, ou au contraire, minimiser un comportement odieux, mais ils n'inventaient pas. Si un super-héros se pavanait dans un atroce costume fuchsia et vert pomme, ils s'abstiendraient tout au plus de mentionner son mauvais goût pour lui rendre service. Mais sa vision globale du monde médiatique lui permettait de cerner ce qui fonctionnait, et ce qui échouait avec l'opinion publique. Aujourd'hui, les super-héros avaient un visage, une identité, une vie people. Ils faisaient la Une des magazines, apparaissaient dans des talk-shows, et, après plusieurs actions héroïques notables, ils avaient des exigences d'acteurs en vogue. Certains donnaient l'impression de ne se mêler qu'aux combats les plus susceptibles de faire monter leur cote. Pour dissimuler son pouvoir avec soin, il savait aussi combien attaquer un adversaire sur un terrain inattendu était un avantage.
– Une analyse rapide de l'histoire des super-héros montre effectivement qu'ils ne sont jamais plus efficaces qu'à leurs débuts, quand le monde ignore encore leurs compétences et vie privée, approuva-t-il. Partager une équipe en deux est un avantage stratégique certain. Un groupe efficace n'est pas un groupe qui fait rêver le peuple. Il faut donc se priver de certains pouvoirs ou physiques trop effrayants, pousser des surhommes moins puissants que d'autres pour créer une belle success story... Ça n'a pas de réel intérêt pour protéger une ville, et cependant, c'est une sécurité en cas de bavure. Nos chers citoyens ne sont jamais aussi durs qu'avec un héros dans lequel ils ne se retrouvent pas.
Vous ne pouvez créer une équipe qui soit entièrement de façade puisqu'ils devront réaliser des exploits pour plaire. Je serais vous, je sélectionnerais d'abord les héros les plus vendeurs sur des missions qui auront un bon retentissement médiatique. Dès que leur popularité les rendra trop transparents, ils pourront être mis en retrait. Une idée à ce stade pourrait être d'utiliser des doublures avec des pouvoirs assez proches des originaux, mais un style de combat différent, pour tromper l'ennemi en gardant l'adhésion aveugle de la foule. Enfin… je ne suis pas coach de star. Si vous voulez que je m'implique autrement qu'en incitant les journaux américains à mettre vos héros en avant, je pourrai tout au plus vous conseiller sur les personnalités à pousser en priorité pour se démarquer des Vengeurs tout en gardant ce qui fait leur succès et celles à réserver pour l'équipe sous-marine. Est-ce bien ce que vous attendez de moi ? Ou de nous ? J'ai cru comprendre que Nikolaï avait un peu plus d'enthousiasme pour les super-héros que moi.
Il n'était pas obligé de développer, mais Boldarev lui donnait le sentiment d'un homme en pleine réflexion qui avait besoin de s'assurer que l'on comprenait ses intentions. L'efficacité d'une équipe de super-héros avait peu d'importance pour ses affaires. En revanche, si le russe lui permettait de choisir une équipe idéale, il ne prendrait absolument aucun risque à la valoriser. Ce serait même comme lui donner quartier libre pour choisir ses célébrités de demain. Il aurait en plus l'avantage de connaître en profondeur et avant tous les autres médias les caractéristiques de chaque nouvel héros. Donc, évidemment, les ambitions du vieil homme l'intéressaient beaucoup, mais il ne laissait rien paraître d'autre qu'une volonté de comprendre ses intérêts, puis une réticence, presque une hésitation. Avec sa dernière question, il lui renvoyait en quelque sorte la balle. « Je crois deviner que... » Mais en réalité, il prenait les devants pour s'attribuer une mission qui l'arrangeait. Il tourna un regard faussement interrogateur à Nikolaï, comme s'il cherchait son approbation, comme s'il ne le connaissait pas assez pour maîtriser tous ses centres d'intérêt. C'était un moyen de savoir si le déroulement de l'échange lui convenait, et de lui laisser éventuellement préciser ce qu'il attendait de lui, car il se savait tout à fait capable de partir dans des négociations imprévues susceptibles de contrecarrer ses plans sans le vouloir.
Il écouta la suite avec attention. Le résumé de Sergeï Boldarev rappelait des éléments qu'il connaissait déjà. Il n'ignorait pas l'intérêt économique des groupes de défense, véritables produits marketing pour certaines sociétés, et se doutait qu'il ne se tenait pas devant un idéaliste dont le projet était de rendre le monde meilleur avec des héros de type Captain America. De toute manière, les gens avaient-ils toujours envie de s'attacher à l'image d'un personnage lisse, fier représentant de nobles valeurs morales ? Les pauvres n'attisaient plus que les moqueries dans les sociétés occidentales. Il craignait cependant ne pas être un expert parfait du sujet. Si les médias avantageaient ou ternissaient des réputations, ils avaient besoin de matière. Et cette matière, ils la trouvaient dans ce que le monde leur tendait. Son rôle n'était donc pas de créer un super-héros et contrôler son image. Ça, c'était l'affaire des attachés-presse qui pleurnichaient parfois au téléphone pour supplier des journalistes et rédactions de ne pas être trop durs avec le dernier faux pas d'un protégé un peu turbulent. Ils pouvaient enfoncer le clou, ou au contraire, minimiser un comportement odieux, mais ils n'inventaient pas. Si un super-héros se pavanait dans un atroce costume fuchsia et vert pomme, ils s'abstiendraient tout au plus de mentionner son mauvais goût pour lui rendre service. Mais sa vision globale du monde médiatique lui permettait de cerner ce qui fonctionnait, et ce qui échouait avec l'opinion publique. Aujourd'hui, les super-héros avaient un visage, une identité, une vie people. Ils faisaient la Une des magazines, apparaissaient dans des talk-shows, et, après plusieurs actions héroïques notables, ils avaient des exigences d'acteurs en vogue. Certains donnaient l'impression de ne se mêler qu'aux combats les plus susceptibles de faire monter leur cote. Pour dissimuler son pouvoir avec soin, il savait aussi combien attaquer un adversaire sur un terrain inattendu était un avantage.
– Une analyse rapide de l'histoire des super-héros montre effectivement qu'ils ne sont jamais plus efficaces qu'à leurs débuts, quand le monde ignore encore leurs compétences et vie privée, approuva-t-il. Partager une équipe en deux est un avantage stratégique certain. Un groupe efficace n'est pas un groupe qui fait rêver le peuple. Il faut donc se priver de certains pouvoirs ou physiques trop effrayants, pousser des surhommes moins puissants que d'autres pour créer une belle success story... Ça n'a pas de réel intérêt pour protéger une ville, et cependant, c'est une sécurité en cas de bavure. Nos chers citoyens ne sont jamais aussi durs qu'avec un héros dans lequel ils ne se retrouvent pas.
Vous ne pouvez créer une équipe qui soit entièrement de façade puisqu'ils devront réaliser des exploits pour plaire. Je serais vous, je sélectionnerais d'abord les héros les plus vendeurs sur des missions qui auront un bon retentissement médiatique. Dès que leur popularité les rendra trop transparents, ils pourront être mis en retrait. Une idée à ce stade pourrait être d'utiliser des doublures avec des pouvoirs assez proches des originaux, mais un style de combat différent, pour tromper l'ennemi en gardant l'adhésion aveugle de la foule. Enfin… je ne suis pas coach de star. Si vous voulez que je m'implique autrement qu'en incitant les journaux américains à mettre vos héros en avant, je pourrai tout au plus vous conseiller sur les personnalités à pousser en priorité pour se démarquer des Vengeurs tout en gardant ce qui fait leur succès et celles à réserver pour l'équipe sous-marine. Est-ce bien ce que vous attendez de moi ? Ou de nous ? J'ai cru comprendre que Nikolaï avait un peu plus d'enthousiasme pour les super-héros que moi.
Il n'était pas obligé de développer, mais Boldarev lui donnait le sentiment d'un homme en pleine réflexion qui avait besoin de s'assurer que l'on comprenait ses intentions. L'efficacité d'une équipe de super-héros avait peu d'importance pour ses affaires. En revanche, si le russe lui permettait de choisir une équipe idéale, il ne prendrait absolument aucun risque à la valoriser. Ce serait même comme lui donner quartier libre pour choisir ses célébrités de demain. Il aurait en plus l'avantage de connaître en profondeur et avant tous les autres médias les caractéristiques de chaque nouvel héros. Donc, évidemment, les ambitions du vieil homme l'intéressaient beaucoup, mais il ne laissait rien paraître d'autre qu'une volonté de comprendre ses intérêts, puis une réticence, presque une hésitation. Avec sa dernière question, il lui renvoyait en quelque sorte la balle. « Je crois deviner que... » Mais en réalité, il prenait les devants pour s'attribuer une mission qui l'arrangeait. Il tourna un regard faussement interrogateur à Nikolaï, comme s'il cherchait son approbation, comme s'il ne le connaissait pas assez pour maîtriser tous ses centres d'intérêt. C'était un moyen de savoir si le déroulement de l'échange lui convenait, et de lui laisser éventuellement préciser ce qu'il attendait de lui, car il se savait tout à fait capable de partir dans des négociations imprévues susceptibles de contrecarrer ses plans sans le vouloir.
Lilian D'Eyncourt- Messages : 90
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Re: Nouvelle Négociation ( Lilian & Nikolai )
Lorsqu’au moment de ma première rencontre avec Boldarev, l’idée de le présenter à Lilian avait émergé, l’idée m’avait semblé bénéfique à tout le monde : Boldarev obtenait un rendez-vous avec un magnat de l’information, je gagnais ses faveurs en m’instaurant comme un intermédiaire de confiance, quant à Lilian il avait l’occasion de se changer les idées avec un nouveau projet à même de convenir à son besoin constat de défis. Ce que je n’avais pas pris en compte sont les personnalités propres aux deux hommes et, lorsqu’ils commencent à discuter, je me mets soudain à douter du bien-fondé de mon idée. Boldarev saura-t-il provoquer la curiosité suffisante chez Lilian pour que celui-ci lui accorde son intérêt ? Quant à ce dernier, contiendra-t-il son habitude de toujours chercher à mettre ses interlocuteurs mal à l’aise ? Je me trouve en effet en présence de deux maîtres manipulateurs peu habitués à ne pas obtenir ce qu’ils désirent et cette rencontre peut aussi bien tourner à la catastrophe que finir en association du siècle.
Pour l’instant, tout est en encore possible. Ils se jaugent mutuellement et je connais suffisamment Lilian pour savoir que derrière ses discours alambiqués, il aurait déjà saboté la discussion s’il n’en avait que faire. Sans compter qu’il ne m’aurait jamais accompagné jusqu’ici s’il n’avait pas un minimum de curiosité pour ce projet en devenir. Du côté de Boldarev, les choses sont moins claires. Il présente ses idées sans apparemment rien nous cacher mais tant que les choses ne se seront pas légèrement éclaircies, je préfère être sur mes gardes. J’ai beau m’être bien entendu avec le vieil homme lors de notre derrière entrevue, je n’aurais pas la prétention d’être à l’abri de quelconques représailles s’il ressort mécontent de celle d’aujourd’hui.
Je suis donc l’échange de paroles attentivement, préférant les laisser apposer leurs marques respectives en paix, j’aurais tout le temps de m’immiscer de nouveau dans la conversation si le besoin s’en fait sentir. En attendant, observer en silence, me faire quasiment oublier pour mieux leur laisser le devant de la scène, me convient parfaitement. Cette position confortable m’est cependant bien vite retirée par le roi de l’inconvénient en personne, j’ai nommé l’héritier D’Eyncourt. Pour une fois cependant, un rapide effleurement de son esprit me laisse évident qu’il n’a pas cherché à me mettre dans une position inconfortable. Au contraire, il semble rechercher une sorte d’approbation de ma part qui ne lui ressemble guère mais j’en comprends l’objet et lui suis reconnaissant de prendre mes desseins en compte avant de partir dans ses propres machinations. J’ajoute donc mon grain de sel à la discussion comme il l’exige.
-Je reconnais avoir toujours eu un faible pour les héros incompris d’où une attirance particulière pour les outsiders que sont aujourd’hui les Last Sons sur la scène internationale. Je ne vois en effet que peu d’intérêt aux personnages parfaits : ils sont trop plats et comme le faisait remarquer Lilian, personne ne peut s’identifier à eux. Je n’ai par exemple rien en contre de Superman ou Wonderwoman – si ce n’est me demander qui a eu l’idée de les affubler de surnoms aussi mégalomaniaques mais c’est un détail pour un autre jour – mais quiconque doté d’une once de jugeote saura qu’il est impossible de se reconnaître dans leur parcours. Ce ne sont pas des personnes lambda, loin de là. Et ne parlons même d’Iron Man le milliardaire ou Thor le dieu nordique…
Quand on lit leurs frasques, on comprend mieux les fanatiques qui voudraient pouvoir garder une trace de toute personne aux pouvoirs dépassant la normalité : mutant, métahumain ou autre. Après tout, lorsque vous avez des types capables de détruire trois villes en éternuant, difficile de se sentir proche d’eux. Il y a une raison pour laquelle les Asgardiens étaient perçus comme des dieux par les peuples scandinaves.
-A l’inverse, le phénomène Young Force qui fait tant parler de lui ces derniers temps dans les rues de New-York est à l’exact opposé. Ses membres sont avant tout des jeunes sans grand intérêt si ce n’est leur certitude qu’ils sont faits pour sauver le monde sous prétexte qu’ils ont des pouvoirs extra-humains. D’où la facilité du public à les porter aux nues lorsqu’ils se font remarquer par une action quelconque, qu’elle soit digne d’intérêt ou pas soi-dit en passant. De mon point de vue ceoendant, les deux extrêmes sont aussi néfastes l’un que l’autre. A la première bévue, vous pouvez en effet être sûr que tout le monde s’empressera de taxer la Young Force d’amateurisme.
Non pas que ça me traumatise– vous me direz, moi tant qu’on me laisse faire mon business dans mon coin, je n’en demande pas plus – mais le fait est là. Le public n’est jamais content et il faut savoir faire avec.
-Par conséquent, chercher à tout prix à s’attirer les faveurs du grand public peut être dangereux. Car à force de s’apposer soi-même une image de marque, on finit par s’y mouler sans même s’en rendre compte.
J’en suis l’exemple par excellence. Adolescent chétif et craintif, le jour où – comprenant enfin l’utilité de mes pouvoirs – j’ai décidé de changer, je me suis créé une armure de confiance en soi qui n’avait alors pas grand-chose de crédible mais, à force de persuader le reste du monde, j’ai fini par m’en convaincre moi-même.
-L’idée d’une double équipe peut donc être une solution mais uniquement à condition de savoir gérer les egos de ses membres. Car je doute que qui que ce soit appréciera de n’être que la « doublure » d’un autre. A moins de vous trouver des membres assez égocentriques pour rechercher la lumière des projecteurs, auquel cas l’affaire est réglée. Mais si ce n’est pas le cas, vous avez toujours l’option choisie par les X-Men : à savoir se faire connaître dans des domaines autre que le combat. Après tout, que sait-on vraiment des capacités du professeur McCoy en dehors de ses prouesses académiques ? Alors certes, je suis certain que celui que ça intéresse réellement pourra trouver des informations sur sa puissance physique ou ses capacités martiales mais il n’en reste pas moins qu’aux yeux du monde, il est avant tout un scientifique de renom. Tout comme Alison Blaire est une star de la pop avant d’être une X-Woman, du moins aux yeux du grand public.
Pour l’instant, tout est en encore possible. Ils se jaugent mutuellement et je connais suffisamment Lilian pour savoir que derrière ses discours alambiqués, il aurait déjà saboté la discussion s’il n’en avait que faire. Sans compter qu’il ne m’aurait jamais accompagné jusqu’ici s’il n’avait pas un minimum de curiosité pour ce projet en devenir. Du côté de Boldarev, les choses sont moins claires. Il présente ses idées sans apparemment rien nous cacher mais tant que les choses ne se seront pas légèrement éclaircies, je préfère être sur mes gardes. J’ai beau m’être bien entendu avec le vieil homme lors de notre derrière entrevue, je n’aurais pas la prétention d’être à l’abri de quelconques représailles s’il ressort mécontent de celle d’aujourd’hui.
Je suis donc l’échange de paroles attentivement, préférant les laisser apposer leurs marques respectives en paix, j’aurais tout le temps de m’immiscer de nouveau dans la conversation si le besoin s’en fait sentir. En attendant, observer en silence, me faire quasiment oublier pour mieux leur laisser le devant de la scène, me convient parfaitement. Cette position confortable m’est cependant bien vite retirée par le roi de l’inconvénient en personne, j’ai nommé l’héritier D’Eyncourt. Pour une fois cependant, un rapide effleurement de son esprit me laisse évident qu’il n’a pas cherché à me mettre dans une position inconfortable. Au contraire, il semble rechercher une sorte d’approbation de ma part qui ne lui ressemble guère mais j’en comprends l’objet et lui suis reconnaissant de prendre mes desseins en compte avant de partir dans ses propres machinations. J’ajoute donc mon grain de sel à la discussion comme il l’exige.
-Je reconnais avoir toujours eu un faible pour les héros incompris d’où une attirance particulière pour les outsiders que sont aujourd’hui les Last Sons sur la scène internationale. Je ne vois en effet que peu d’intérêt aux personnages parfaits : ils sont trop plats et comme le faisait remarquer Lilian, personne ne peut s’identifier à eux. Je n’ai par exemple rien en contre de Superman ou Wonderwoman – si ce n’est me demander qui a eu l’idée de les affubler de surnoms aussi mégalomaniaques mais c’est un détail pour un autre jour – mais quiconque doté d’une once de jugeote saura qu’il est impossible de se reconnaître dans leur parcours. Ce ne sont pas des personnes lambda, loin de là. Et ne parlons même d’Iron Man le milliardaire ou Thor le dieu nordique…
Quand on lit leurs frasques, on comprend mieux les fanatiques qui voudraient pouvoir garder une trace de toute personne aux pouvoirs dépassant la normalité : mutant, métahumain ou autre. Après tout, lorsque vous avez des types capables de détruire trois villes en éternuant, difficile de se sentir proche d’eux. Il y a une raison pour laquelle les Asgardiens étaient perçus comme des dieux par les peuples scandinaves.
-A l’inverse, le phénomène Young Force qui fait tant parler de lui ces derniers temps dans les rues de New-York est à l’exact opposé. Ses membres sont avant tout des jeunes sans grand intérêt si ce n’est leur certitude qu’ils sont faits pour sauver le monde sous prétexte qu’ils ont des pouvoirs extra-humains. D’où la facilité du public à les porter aux nues lorsqu’ils se font remarquer par une action quelconque, qu’elle soit digne d’intérêt ou pas soi-dit en passant. De mon point de vue ceoendant, les deux extrêmes sont aussi néfastes l’un que l’autre. A la première bévue, vous pouvez en effet être sûr que tout le monde s’empressera de taxer la Young Force d’amateurisme.
Non pas que ça me traumatise– vous me direz, moi tant qu’on me laisse faire mon business dans mon coin, je n’en demande pas plus – mais le fait est là. Le public n’est jamais content et il faut savoir faire avec.
-Par conséquent, chercher à tout prix à s’attirer les faveurs du grand public peut être dangereux. Car à force de s’apposer soi-même une image de marque, on finit par s’y mouler sans même s’en rendre compte.
J’en suis l’exemple par excellence. Adolescent chétif et craintif, le jour où – comprenant enfin l’utilité de mes pouvoirs – j’ai décidé de changer, je me suis créé une armure de confiance en soi qui n’avait alors pas grand-chose de crédible mais, à force de persuader le reste du monde, j’ai fini par m’en convaincre moi-même.
-L’idée d’une double équipe peut donc être une solution mais uniquement à condition de savoir gérer les egos de ses membres. Car je doute que qui que ce soit appréciera de n’être que la « doublure » d’un autre. A moins de vous trouver des membres assez égocentriques pour rechercher la lumière des projecteurs, auquel cas l’affaire est réglée. Mais si ce n’est pas le cas, vous avez toujours l’option choisie par les X-Men : à savoir se faire connaître dans des domaines autre que le combat. Après tout, que sait-on vraiment des capacités du professeur McCoy en dehors de ses prouesses académiques ? Alors certes, je suis certain que celui que ça intéresse réellement pourra trouver des informations sur sa puissance physique ou ses capacités martiales mais il n’en reste pas moins qu’aux yeux du monde, il est avant tout un scientifique de renom. Tout comme Alison Blaire est une star de la pop avant d’être une X-Woman, du moins aux yeux du grand public.
Nikolaï M. Kolyakov- Messages : 297
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Re: Nouvelle Négociation ( Lilian & Nikolai )
Les jeunes travaillaient souvent pour identifier les problèmes d’une autre manière et tous les jeunes, malgré les critiques infondées de plusieurs anciennes générations, pouvaient aider énormément Sergei. L’Administrateur cherchait à comment étendre son influence et son idéologie à travers de la planète, alors il fallait d’abord travailler avec les autres concrètement. Sergei avait travaillé sur plusieurs dossiers comme l’Extraordinaire Ligue des Gentlemans ou encore le BPRD, mais ce travail en Asie était bien plus complexe par toutes les relations possibles. On pouvait maudire ce monde, c’était si simple de faire une révolution communiste dans un pays en crise, mais essayez de satisfaire plusieurs pays, entreprises et groupes sans créer une guerre civile étaient d’un autre ordre en Asie. Au moins, il avait fait mentir l’ultranationalisme que tous les politologues avaient craint en brandissant des menaces plus cosmiques ou diaboliques pour obliger les Last Sons à émerger.
Ces cartes étaient difficiles pour les individus d’influences. Il était facile de lever la main d’un gagnant en pointant comment un héros avait tué un monstre pour leur défendre, mais il était plus difficile avec les politiciens ou les influences économiques de leur donner ce qu’ils veulent. Sergei avait décidé de travailler avec Nikolaï et Lilian pour ces raisons bien précises. L’intelligence et les critiques étaient les plus pertinentes pour une évolution à son sens. Même s’il n’était pas possible pour eux de concevoir une réponse ou des idées, le vieux russe cherchait à les faire accepter plus facilement les termes d’un contrat social et sécuritaire. Après les nombreuses interrogations de Sergei, c’était au jeune Lilian de commencer à parler des idées.
Les premiers mots se consolidaient sur l’effet de la popularité d’un groupe à leur début. C’était naturel de les voir indestructibles quand ils commencent. Pour les ennemis, il fallait chercher les faiblesses et quand les américains avaient commencé à exploiter la Justice League of America, la surprise était énorme pour tous. Superman, un extraterrestre quasi-invincible, Wonder Woman, une amazone ayant des talents exceptionnels au combat ou encore John Stewart, la première lanterne verte, étaient tous des surprises pour les ennemis américains. L’HYDRA, les communistes et les autres ne pouvaient que les craindre. Ce groupe gardait aussi des secrets pour éviter que des ennemis jouent avec leurs faiblesses. Lilian expliqua une petite théorie sur le partage des pouvoirs en deux : Un avantage stratégique, certes, mais pour pousser vers une belle vision du groupe avec des pouvoirs moindres. Le jeune anglais parlait surtout marketing pour présenter des héros de façade et de garder une véritable équipe en cas de conflits avec des véritables ennemis.
Sergei remarqua vers la fin les deux questions du jeune anglais. Il semblait avoir un petit énervement sur les questions, car Lilian n’était pas très proche de l’ambiance de la défense ou des héros. Qu’est-ce que Sergei attendait d’eux? C’était à la fois simple et complexe, le vieil administrateur avait toujours fait ses marques pour que Nikolaï s’implique dans le marché pour vider l’influence de la néfaste Main de Gorgone. Cependant toutes négociations pouvaient être très intéressantes, leur laisser construire un groupe superficiel de faux-héros pouvait intéresser Sergei pour être enfin débarrasser des influences médiatiques.
Les idées sont intéressantes de Lilian, mais Sergei attendait aussi la suite des remarques ou questions de Nikolaï. Le jeune russe est plutôt attiré par les héros incompris plutôt que les modèles préétablis où certains médias les présentaient comme des perfections. Tous dans le milieu savent comment Diana, Superman, Anthony ou Thor peuvent être faibles en frappant fort sur leurs talons d’Achille. Pragmatiquement, cela fonctionnait mieux de faire des héros d’une grande diversité pour attirer toute sorte de population. Certains individus buvaient encore aveuglément les paroles des grands démagogues que cela soit Donald Trump ou Carol Danvers, alors que pour d’autres, ils aiment des héros outsiders. Ceux qui se distinguent par leurs valeurs et non leurs recherches de perfection ou de reconnaissance.
Nikolaï avait certes raison sur le détail que peu d’individus peuvent se reconnaître chez des individus aussi puissants que Superman ou Thor, mais pour être ennemi avec ceux-ci, il fallait parfois reconnaître quelque chose de particulier chez Superman surtout. Il était souvent plus humain que beaucoup d’humains, il avait une famille, des enfants, des valeurs et surtout une ligne à ne pas briser. Il pouvait devenir un monstre comme il pouvait devenir le représentant du bien sur cette planète, ou comme il pouvait devenir l’enfant idéal d’une petite famille du Kansas. L’une des raisons pourquoi Superman était aussi admiré, c’est que celui-ci n’était plus un extraterrestre sur la Terre, mais un humain.
Le jeune russe continua sur des commentaires sur la Young Force. Des jeunes qui pensaient sauver le monde, mais très proche d’un certain amateurisme selon les dires de Nikolaï. Essayez de satisfaire les moules sociaux pouvaient devenir extrêmement dangereux par une sur-médiatisation abusive de leurs membres. Nikolaï terminait sur une conclusion assez intéressante sur la thèse X-Men. Cette équipe s’était surtout consolidée par des affiliations doubles pour la cause mutante. D’une part, ils s’occupaient à effacer l’Arme X, les Maraudeurs ou le Club des Damnés par la force. Et de l’autre part, ils s’occupaient à donner une meilleure image pour les mutants par les arts, l’international, le domaine académique, les lois ou encore leur réputation.
Sergei restait pensif aux suggestions des deux jeunes européens, ces deux hommes étaient très intéressants, mais par les projets possibles, Sergei était tenté de faire quelque chose de plus avec ces deux hommes. Outre le marché international et leur économie, ils pouvaient jouer dans les grandes pistes tout en gardant ce qui les intéresse le plus dans leurs profits. « Alors, vous m’épatez énormément. Vos idées sont extrêmement intéressantes et bien que je puisse vous suggérer simplement de vous donner de l’argent en vous laissant quelques marchés, j’ai peut-être des idées plus intéressantes pour vous… » Parfois il était le temps d’aller vers des domaines pouvant bien plus profiter que l’économie. Les deux hommes pouvaient garder leurs entreprises, Sergei était quand même celui qui encourageait le plus les concurrences à travers le globe…
Sergei n’allait pas forcer la main de ces deux individus, ils pouvaient aisément choisir le marché sans s’impliquer dans la politique ou dans la défense. Le choix leur revenait : « Je suis intéressé par vos services. Vous savez quand on doit former une équipe aussi imposable que les Last Sons, on ne peut pas être seul dans la coordination et il est extrêmement rare de trouver des individus pouvant réfléchir sur le propre de la défense sans être obséder par ce domaine. Et j’aimerais que vous rentriez dans mes projets. Je ne vais pas vous oublier de vivre dans l’Asie, loin de là, mais aujourd’hui je me retrouve à ce problème des médias et des influences politiques. » Ces problèmes n’étaient pas insurmontables, mais ils pouvaient être très intéressants de tester pour ces deux jeunes dans l’avenir.
« J’ai besoin de convaincre l’Asie du Sud-est et l’Océanie, alors j’ai besoin des gens compétents pour gérer ces opérations. Vous ne serez pas seuls, mais vos idées pourraient être très intéressantes et je pense que vous serez capable de créer une équipe médiatique pour plaire à certains. Bien sûr, vous aurez un salaire conséquent, mais je vous obligerais de signer un contrat de confidentialité. De nombreux manoirs, bases militaires ou bâtiments pourraient être aussi servis par vous. Je vous offre la chance de vous lancer dans des projets pouvant profité vos porte-monnaie, mais aussi votre créativité. Vous aurez la possibilité de vous implanter dans des marchés inconnus, tester vos théories ou encore découvrir l’Asie. Je vous ferai découvrir des membres des Last Sons pouvant vous aider, mais avant tout, ne vous en faites pas pour leurs égos, cette petite équipe a un seul égo et c’est continuer à se battre sans avoir des caméras autour d’eux. Êtes-vous intéressés à ce projet ou vous voulez uniquement aller vers les ouvertures aux marchés? » Les zones d’influences étaient multiples en Asie et Sergei avait besoin de nombreuses personnalités charismatiques pour marquer. En plus que le continent océanique risquait d’avoir de nombreux défis selon les informations de certains espions.
Ces cartes étaient difficiles pour les individus d’influences. Il était facile de lever la main d’un gagnant en pointant comment un héros avait tué un monstre pour leur défendre, mais il était plus difficile avec les politiciens ou les influences économiques de leur donner ce qu’ils veulent. Sergei avait décidé de travailler avec Nikolaï et Lilian pour ces raisons bien précises. L’intelligence et les critiques étaient les plus pertinentes pour une évolution à son sens. Même s’il n’était pas possible pour eux de concevoir une réponse ou des idées, le vieux russe cherchait à les faire accepter plus facilement les termes d’un contrat social et sécuritaire. Après les nombreuses interrogations de Sergei, c’était au jeune Lilian de commencer à parler des idées.
Les premiers mots se consolidaient sur l’effet de la popularité d’un groupe à leur début. C’était naturel de les voir indestructibles quand ils commencent. Pour les ennemis, il fallait chercher les faiblesses et quand les américains avaient commencé à exploiter la Justice League of America, la surprise était énorme pour tous. Superman, un extraterrestre quasi-invincible, Wonder Woman, une amazone ayant des talents exceptionnels au combat ou encore John Stewart, la première lanterne verte, étaient tous des surprises pour les ennemis américains. L’HYDRA, les communistes et les autres ne pouvaient que les craindre. Ce groupe gardait aussi des secrets pour éviter que des ennemis jouent avec leurs faiblesses. Lilian expliqua une petite théorie sur le partage des pouvoirs en deux : Un avantage stratégique, certes, mais pour pousser vers une belle vision du groupe avec des pouvoirs moindres. Le jeune anglais parlait surtout marketing pour présenter des héros de façade et de garder une véritable équipe en cas de conflits avec des véritables ennemis.
Sergei remarqua vers la fin les deux questions du jeune anglais. Il semblait avoir un petit énervement sur les questions, car Lilian n’était pas très proche de l’ambiance de la défense ou des héros. Qu’est-ce que Sergei attendait d’eux? C’était à la fois simple et complexe, le vieil administrateur avait toujours fait ses marques pour que Nikolaï s’implique dans le marché pour vider l’influence de la néfaste Main de Gorgone. Cependant toutes négociations pouvaient être très intéressantes, leur laisser construire un groupe superficiel de faux-héros pouvait intéresser Sergei pour être enfin débarrasser des influences médiatiques.
Les idées sont intéressantes de Lilian, mais Sergei attendait aussi la suite des remarques ou questions de Nikolaï. Le jeune russe est plutôt attiré par les héros incompris plutôt que les modèles préétablis où certains médias les présentaient comme des perfections. Tous dans le milieu savent comment Diana, Superman, Anthony ou Thor peuvent être faibles en frappant fort sur leurs talons d’Achille. Pragmatiquement, cela fonctionnait mieux de faire des héros d’une grande diversité pour attirer toute sorte de population. Certains individus buvaient encore aveuglément les paroles des grands démagogues que cela soit Donald Trump ou Carol Danvers, alors que pour d’autres, ils aiment des héros outsiders. Ceux qui se distinguent par leurs valeurs et non leurs recherches de perfection ou de reconnaissance.
Nikolaï avait certes raison sur le détail que peu d’individus peuvent se reconnaître chez des individus aussi puissants que Superman ou Thor, mais pour être ennemi avec ceux-ci, il fallait parfois reconnaître quelque chose de particulier chez Superman surtout. Il était souvent plus humain que beaucoup d’humains, il avait une famille, des enfants, des valeurs et surtout une ligne à ne pas briser. Il pouvait devenir un monstre comme il pouvait devenir le représentant du bien sur cette planète, ou comme il pouvait devenir l’enfant idéal d’une petite famille du Kansas. L’une des raisons pourquoi Superman était aussi admiré, c’est que celui-ci n’était plus un extraterrestre sur la Terre, mais un humain.
Le jeune russe continua sur des commentaires sur la Young Force. Des jeunes qui pensaient sauver le monde, mais très proche d’un certain amateurisme selon les dires de Nikolaï. Essayez de satisfaire les moules sociaux pouvaient devenir extrêmement dangereux par une sur-médiatisation abusive de leurs membres. Nikolaï terminait sur une conclusion assez intéressante sur la thèse X-Men. Cette équipe s’était surtout consolidée par des affiliations doubles pour la cause mutante. D’une part, ils s’occupaient à effacer l’Arme X, les Maraudeurs ou le Club des Damnés par la force. Et de l’autre part, ils s’occupaient à donner une meilleure image pour les mutants par les arts, l’international, le domaine académique, les lois ou encore leur réputation.
Sergei restait pensif aux suggestions des deux jeunes européens, ces deux hommes étaient très intéressants, mais par les projets possibles, Sergei était tenté de faire quelque chose de plus avec ces deux hommes. Outre le marché international et leur économie, ils pouvaient jouer dans les grandes pistes tout en gardant ce qui les intéresse le plus dans leurs profits. « Alors, vous m’épatez énormément. Vos idées sont extrêmement intéressantes et bien que je puisse vous suggérer simplement de vous donner de l’argent en vous laissant quelques marchés, j’ai peut-être des idées plus intéressantes pour vous… » Parfois il était le temps d’aller vers des domaines pouvant bien plus profiter que l’économie. Les deux hommes pouvaient garder leurs entreprises, Sergei était quand même celui qui encourageait le plus les concurrences à travers le globe…
Sergei n’allait pas forcer la main de ces deux individus, ils pouvaient aisément choisir le marché sans s’impliquer dans la politique ou dans la défense. Le choix leur revenait : « Je suis intéressé par vos services. Vous savez quand on doit former une équipe aussi imposable que les Last Sons, on ne peut pas être seul dans la coordination et il est extrêmement rare de trouver des individus pouvant réfléchir sur le propre de la défense sans être obséder par ce domaine. Et j’aimerais que vous rentriez dans mes projets. Je ne vais pas vous oublier de vivre dans l’Asie, loin de là, mais aujourd’hui je me retrouve à ce problème des médias et des influences politiques. » Ces problèmes n’étaient pas insurmontables, mais ils pouvaient être très intéressants de tester pour ces deux jeunes dans l’avenir.
« J’ai besoin de convaincre l’Asie du Sud-est et l’Océanie, alors j’ai besoin des gens compétents pour gérer ces opérations. Vous ne serez pas seuls, mais vos idées pourraient être très intéressantes et je pense que vous serez capable de créer une équipe médiatique pour plaire à certains. Bien sûr, vous aurez un salaire conséquent, mais je vous obligerais de signer un contrat de confidentialité. De nombreux manoirs, bases militaires ou bâtiments pourraient être aussi servis par vous. Je vous offre la chance de vous lancer dans des projets pouvant profité vos porte-monnaie, mais aussi votre créativité. Vous aurez la possibilité de vous implanter dans des marchés inconnus, tester vos théories ou encore découvrir l’Asie. Je vous ferai découvrir des membres des Last Sons pouvant vous aider, mais avant tout, ne vous en faites pas pour leurs égos, cette petite équipe a un seul égo et c’est continuer à se battre sans avoir des caméras autour d’eux. Êtes-vous intéressés à ce projet ou vous voulez uniquement aller vers les ouvertures aux marchés? » Les zones d’influences étaient multiples en Asie et Sergei avait besoin de nombreuses personnalités charismatiques pour marquer. En plus que le continent océanique risquait d’avoir de nombreux défis selon les informations de certains espions.
Sergei Boldarev- Messages : 230
Date d'inscription : 23/10/2014
Re: Nouvelle Négociation ( Lilian & Nikolai )
La discussion vient de prendre une direction complètement inattendue. Sans bien comprendre comment, alors que je venais avec l’idée de conclure une alliance économique – à la limite médiatique selon les envies de Lilian – voici que nous découvrons avoir réussi un entretien d’embauche qu’on ne savait pas même avoir passé. C’est très étrange. Et pas qu’un peu dérangeant. Car toute personne me connaissant sait que j’ai horreur d’être pris par surprise. Cela ne signifie pas que je ne sais pas m’adapter mais je préfère être prévenu d’avance pour venir préparé.
Ce n’est néanmoins pas le moment de jouer aux naïfs effarouchés qui refusent d’évoquer des thèmes autres que ceux prévus dans l’ordre du jour. J’ai passé l’âge des caprices d’adolescents et, à partir du moment où j’ai choisi de rentrer dans la cour des grands, il faut accepter d’en suivre les règles. La première d’entre elles étant justement qu’il n’existe nulle règle qui ne puisse être détournée ou tout bonnement ignorée. Par ailleurs, si la proposition de Boldarev est déroutante, elle n’en est pas pour autant inintéressante. Elle implique juste trop d’inconnues pour que je puisse prendre pleinement conscience de toutes ses ramifications sur le moment.
Instinctivement, j’aimerais exiger un temps de réflexion pour pouvoir considérer toutes les options avec calme avant d’en arriver à la solution la plus à même de me convaincre. Pourtant, je sais que je ne peux pas me payer ce luxe. Et ce pour deux raisons. La première est que discuter de questions aussi importantes ne peut se faire que face à face – aucun moyen de communication à ma disposition n’étant assez sécurisé – or je ne peux pas me déplacer à Séoul tous les quatre matins et Lilian encore moins. La seconde concerne justement ce même Lilian. Si je le laisse prendre la parole en premier, qui sait ce qu’il risque de déclarer ? Car il doit être à peu près aussi surpris que moi par la proposition du vieil homme et ne se gênera sûrement pas pour le faire savoir si quelque chose ne lui convient pas. Je dois par conséquent lui couper l’herbe sous le pied en instaurant mon rythme à nos réponses respectives. Heureusement, Boldarev a eu assez de jugeote pour ne rien imposer et nous offrir plusieurs portes de sorties possibles.
Révisant rapidement les diverses options nous étant proposées, je me lance donc dans une réponse que je rends nécessairement plus lente que d’habitude pour me laisser le temps d’organiser mes idées et ne pas faire d’erreur critique en exposant mes conditions.
-Je saurais honnête, je pense ici parler en mon nom et celui de mon associé – j’évite cependant clairement de croiser son regard au cas où il lui viendrait l’idée de me contredire – quand je vous dis que nous n’avions pas envisagé devenir managers des Last Sons, fut-ce à temps partiel, en acceptant votre invitation. Pour commencer, je doute fortement que nous soyons qualifiés pour la tâche, Lilian est certes un maître communicateur, mais cela ne suffit pas pour gérer une équipe d’individualités aussi fortes que celles que vous avez rassemblé. Sans compter que, croyez-vous sincèrement que des personnes ayant choisi de se battre pour le bien de l’humanité accepterons de recevoir des directives de la part d’un individu de ma stature ? Ne nous leurrons pas, nous savons tous ici que je suis loin d’être un parangon de vertu et que mon compas moral est sûrement bien plus large que celui de vos vedettes.
Après, je ne connais pas tous les membres des Last Sons – c’est bien de ça que nous sommes venus discuter, du fait qu’ils ont réussi à conserver leurs identités relativement bien cachées – mais je doute sincèrement qu’ils acceptent avec joie de se voir dicter leur conduite future par un parrain mafieux de petit calibre. Car, reconnaissons-le, si je suis très fier de ce que j’ai accompli jusqu’ici, je ne suis pas pour autant un joueur majeur sur l’échiquier de la pègre mondiale. Mon frère pourrait peut-être commencer à prétendre l’être s’il jouait correctement des as dans sa manche – et encore je n’en suis pas à cent pour cent sûr – mais pas moi, de cela je suis certain.
Maintenant, cela ne veut pas dire pour autant que je veux gâcher une occasion pareille. Ce n’est pas tous les jours que l’on vous offre à la fois la partie orientale du monde sur un plateau et une position de choix dans une des organisations de sécurité les plus originales de ces dernières années. D’ailleurs, une fois l’ironie du sort qui fait que ladite organisation est dirigée par un type à la morale encore plus tordue que la mienne mise de côté, je trouve la situation des plus profitables. Ce que je fais bien vite comprendre à notre hôte.
-Ne pensez cependant pas pour autant que je ne sois pas attiré par votre offre, je la trouve simplement trop vague pour le moment. En effet, comme vous l’avez précisé, ni Lilian ni moi ne comptons nous installer en Asie et nous avons chacun un empire déjà existant à gérer, nos possibilités de participer à vos affaires ne sont par conséquent pas illimitées, loin de là. Une fois cela dit, j’ai déjà exprimé mon intérêt pour les Last Sons et si je peux mettre mes compétences à profit pour faire prospérer non seulement mes propres intérêts mais ceux du groupe, comptez sur moi. Ce qu’il va falloir définir avec plus de précision, ce sont nos rôles respectifs à Lilian et moi.
Et c’est là que tout se complique. Car, des idées j’en ai, mais il va falloir les présenter non seulement pour que, non seulement Boldarev les trouve à son goût, mais Lilian également. Bref, un exercice périlleux mais pas nécessairement impossible sachant que mon compatriote semble bien disposé à notre égard et que je commence à connaître suffisamment mon compagnon pour savoir comment m’y prendre pour tenter d’obtenir ses faveurs.
-En ce qui me concerne, à condition d’établir une façon de communiquer sécurisée, je pense pouvoir fournir une expertise financière et économique, en plus de conseils plus généraux du type de la conversation que nous venons d’avoir. Pour cela, j’aurais besoin d’avoir accès à un certain nombre de papiers en échange de quoi je signerais sans problème un accord de confidentialité, mais je pense sincèrement que c’est de cette façon que je serais le plus utile. Une sorte de consultant extérieur. Car, je le répète, je doute très fortement qu’associer publiquement le nom des Kolyakov aux Last Sons soit le genre de publicité que vous désiriez. En Amérique, ma famille est encore assez inconnue pour que je puisse être tranquille et choisir mes alliances publiques comme je l’entends mais, de ce côté-ci du monde, le nom des Kolyakov s’est fait connaître depuis trop longtemps pour qu’il reste neutre. Après, je ne dis pas que je ne désire pas rencontrer vos membres, bien au contraire, mais autant attendre que la situation l’exige plutôt que de risquer un accident médiatique. Enfin, sur ce point, Lilian est mieux placé que moi pour vous confirmer les implications possibles, alors je vais lui laisser la parole.
Ou de comment faire une transition de fous, ma p’tite dame !
Ce n’est néanmoins pas le moment de jouer aux naïfs effarouchés qui refusent d’évoquer des thèmes autres que ceux prévus dans l’ordre du jour. J’ai passé l’âge des caprices d’adolescents et, à partir du moment où j’ai choisi de rentrer dans la cour des grands, il faut accepter d’en suivre les règles. La première d’entre elles étant justement qu’il n’existe nulle règle qui ne puisse être détournée ou tout bonnement ignorée. Par ailleurs, si la proposition de Boldarev est déroutante, elle n’en est pas pour autant inintéressante. Elle implique juste trop d’inconnues pour que je puisse prendre pleinement conscience de toutes ses ramifications sur le moment.
Instinctivement, j’aimerais exiger un temps de réflexion pour pouvoir considérer toutes les options avec calme avant d’en arriver à la solution la plus à même de me convaincre. Pourtant, je sais que je ne peux pas me payer ce luxe. Et ce pour deux raisons. La première est que discuter de questions aussi importantes ne peut se faire que face à face – aucun moyen de communication à ma disposition n’étant assez sécurisé – or je ne peux pas me déplacer à Séoul tous les quatre matins et Lilian encore moins. La seconde concerne justement ce même Lilian. Si je le laisse prendre la parole en premier, qui sait ce qu’il risque de déclarer ? Car il doit être à peu près aussi surpris que moi par la proposition du vieil homme et ne se gênera sûrement pas pour le faire savoir si quelque chose ne lui convient pas. Je dois par conséquent lui couper l’herbe sous le pied en instaurant mon rythme à nos réponses respectives. Heureusement, Boldarev a eu assez de jugeote pour ne rien imposer et nous offrir plusieurs portes de sorties possibles.
Révisant rapidement les diverses options nous étant proposées, je me lance donc dans une réponse que je rends nécessairement plus lente que d’habitude pour me laisser le temps d’organiser mes idées et ne pas faire d’erreur critique en exposant mes conditions.
-Je saurais honnête, je pense ici parler en mon nom et celui de mon associé – j’évite cependant clairement de croiser son regard au cas où il lui viendrait l’idée de me contredire – quand je vous dis que nous n’avions pas envisagé devenir managers des Last Sons, fut-ce à temps partiel, en acceptant votre invitation. Pour commencer, je doute fortement que nous soyons qualifiés pour la tâche, Lilian est certes un maître communicateur, mais cela ne suffit pas pour gérer une équipe d’individualités aussi fortes que celles que vous avez rassemblé. Sans compter que, croyez-vous sincèrement que des personnes ayant choisi de se battre pour le bien de l’humanité accepterons de recevoir des directives de la part d’un individu de ma stature ? Ne nous leurrons pas, nous savons tous ici que je suis loin d’être un parangon de vertu et que mon compas moral est sûrement bien plus large que celui de vos vedettes.
Après, je ne connais pas tous les membres des Last Sons – c’est bien de ça que nous sommes venus discuter, du fait qu’ils ont réussi à conserver leurs identités relativement bien cachées – mais je doute sincèrement qu’ils acceptent avec joie de se voir dicter leur conduite future par un parrain mafieux de petit calibre. Car, reconnaissons-le, si je suis très fier de ce que j’ai accompli jusqu’ici, je ne suis pas pour autant un joueur majeur sur l’échiquier de la pègre mondiale. Mon frère pourrait peut-être commencer à prétendre l’être s’il jouait correctement des as dans sa manche – et encore je n’en suis pas à cent pour cent sûr – mais pas moi, de cela je suis certain.
Maintenant, cela ne veut pas dire pour autant que je veux gâcher une occasion pareille. Ce n’est pas tous les jours que l’on vous offre à la fois la partie orientale du monde sur un plateau et une position de choix dans une des organisations de sécurité les plus originales de ces dernières années. D’ailleurs, une fois l’ironie du sort qui fait que ladite organisation est dirigée par un type à la morale encore plus tordue que la mienne mise de côté, je trouve la situation des plus profitables. Ce que je fais bien vite comprendre à notre hôte.
-Ne pensez cependant pas pour autant que je ne sois pas attiré par votre offre, je la trouve simplement trop vague pour le moment. En effet, comme vous l’avez précisé, ni Lilian ni moi ne comptons nous installer en Asie et nous avons chacun un empire déjà existant à gérer, nos possibilités de participer à vos affaires ne sont par conséquent pas illimitées, loin de là. Une fois cela dit, j’ai déjà exprimé mon intérêt pour les Last Sons et si je peux mettre mes compétences à profit pour faire prospérer non seulement mes propres intérêts mais ceux du groupe, comptez sur moi. Ce qu’il va falloir définir avec plus de précision, ce sont nos rôles respectifs à Lilian et moi.
Et c’est là que tout se complique. Car, des idées j’en ai, mais il va falloir les présenter non seulement pour que, non seulement Boldarev les trouve à son goût, mais Lilian également. Bref, un exercice périlleux mais pas nécessairement impossible sachant que mon compatriote semble bien disposé à notre égard et que je commence à connaître suffisamment mon compagnon pour savoir comment m’y prendre pour tenter d’obtenir ses faveurs.
-En ce qui me concerne, à condition d’établir une façon de communiquer sécurisée, je pense pouvoir fournir une expertise financière et économique, en plus de conseils plus généraux du type de la conversation que nous venons d’avoir. Pour cela, j’aurais besoin d’avoir accès à un certain nombre de papiers en échange de quoi je signerais sans problème un accord de confidentialité, mais je pense sincèrement que c’est de cette façon que je serais le plus utile. Une sorte de consultant extérieur. Car, je le répète, je doute très fortement qu’associer publiquement le nom des Kolyakov aux Last Sons soit le genre de publicité que vous désiriez. En Amérique, ma famille est encore assez inconnue pour que je puisse être tranquille et choisir mes alliances publiques comme je l’entends mais, de ce côté-ci du monde, le nom des Kolyakov s’est fait connaître depuis trop longtemps pour qu’il reste neutre. Après, je ne dis pas que je ne désire pas rencontrer vos membres, bien au contraire, mais autant attendre que la situation l’exige plutôt que de risquer un accident médiatique. Enfin, sur ce point, Lilian est mieux placé que moi pour vous confirmer les implications possibles, alors je vais lui laisser la parole.
Ou de comment faire une transition de fous, ma p’tite dame !
Nikolaï M. Kolyakov- Messages : 297
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Re: Nouvelle Négociation ( Lilian & Nikolai )
Il fallait explorer les possibles sans avoir construit de réelle réflexion sur le sujet. A ce titre, il était important pour lui de lancer des suppositions et examiner de quelle manière Nikolaï pourrait les approuver ou les contester. Une analyse extérieure était toujours nécessaire. Il tenait suffisamment son compagnon en estime pour considérer une grande partie de ses opinions, quitte à les désapprouver malgré tout. Ses premiers mots ne sont qu'une validation prudente de son discours. Avec amusement, Lilian note la tendance habituelle du jeune homme à s'impliquer dans le procédé d'identification du grand public. Mais, concernant une personnalité consensuelle comme Superman, il n'est pas seulement question de se reconnaître dans un parcours. Les gens n'attendent pas la même chose selon les époques et les pays. Un Superman ou un Captain America marchent très bien quand le patriotisme est mis en avant, car ils représentent les valeurs d'un pays tout entier, et ce sont ces codes moraux que les gens s'approprient. A l'inverse, les individus davantage centrés sur leur petite existence chercheront des références plus intimes. Il va sans doute que l'esprit du sacrifice pour son pays n'est pas ce qui fait rêver la majorité des petits américains, et n'est pas forcément le meilleur appât commercial. La tendance est plutôt à laisser croire au public qu'il a un choix avec une diversité factice. Mais Nikolaï ne perce pas toujours son cynisme jusqu'au bout, ce qui est au moins le signe qu'une partie de sa naïveté est préservée. Il était pour le reste évident qu'on ne pouvait voir le grand public comme une seule entité, ou alors la considérer comme une monade pleine de contradictions internes. Il fallait donner matière à débattre. Et les personnes avides de repères claires, d'équilibre social, ne pouvaient assurément pas se retrouver avec plaisir dans un groupe comme la Young Force. Une vague contrariété passe dans le regard de Lilian à l'idée que l'on ait pu mettre en doute les nuances de sa pensée, mais il préfère laisser son compagnon poursuivre son long développement. Nikolaï a l'habitude d'énoncer l'évolution de sa réflexion à l'oral quand il serait du genre à donner ses conclusions en oubliant d'en préciser tous les tenants.
Quand il estime que personne n'apprécierait d'être une simple doublure, il ne peut cependant retenir de faire doucement basculer sa tête de gauche à droite, pour souligner ses doutes sur la question. S'il fallait bien se dire une chose, c'est qu'il existait de tout en ce monde. L'erreur était de croire que l'ensemble des gens rêvait d'être sous les feux de la rampe, ou aimé pour un travail immérité. Certains s'accommodaient de l'assurance de faire un bon travail en toute discrétion, d'autres se fichaient absolument d'usurper le mérite d'un autre s'ils n'aspiraient qu'à la lumière. On pouvait aisément connecter ce petit monde ensemble, le tout était de savoir jouer avec les frustrations et les failles des uns et des autres, de leur montrer qu'ils ne pourraient jamais espérer mieux que ce qu'on leur offrait. Et comment pensez-vous qu'il était si simple de trouver tant de candidats pour des programmes télé qui se feraient un plaisir de dégrader leur image au montage ou de leur imposer certains comportements sous peine de se faire radier ? Qu'y gagnaient-ils ? Rien pour la plupart des gens, la chance unique de vivre et continuer à mener une existence qui les démarquait d'un quotidien souvent misérable ou sans histoire pour eux. De la même manière, un mutant ayant hérité d'un pouvoir ridicule, différent mais sans mérite, aurait moins de scrupule à prendre sa revanche. Les X-Men n'avaient pas du tout le même but que les Avengers et celui que Sergei mettait en avant. Leur groupe de défense n'était pas censé être connu du grand public. Ils cherchaient d'abord à montrer qu'on pouvait être une personne normale avec un gène x, chose qu'il avait d'ailleurs toujours trouvée assez mensongère.
Restait à voir ce que Boldarev souhaiterait retenir de leurs deux visions pour mieux cerner ses attentes. Mais le vieux homme donna très peu d'indices. Il semblait sincèrement emballé, et cela dénotait peut-être un manque de recul, ou ils venaient de valider sans le savoir tous les points qu'il cherchait à vérifier. En effet, Lilian voulait bien croire que les individus capables d'une analyse froide et détachées des super-héros comme d'un sujet marketing comme un autre ne faisaient pas légion, même chez les personnes dont c'était le métier. Il voulait les impliquer dans son projet, mais améliorer son influence médiatique en Asie du Sud-est et Océanie demandait un travail de fond énorme. Lilian ne maîtrisait pas encore suffisamment ces territoires. Il était tout à fait prêt à faire profiter de ses connaissance, compétences, conseiller et superviser de loin l'affaire. Et il était difficle de ne pas être séduit par la possibilité de tester ses théorie, comme le disait si bien Boldarev, en matière de super-héros à succès. Il lui semblait cependant important de prendre un moment pour y réfléchir. Aucun accord ne se décidait après une heure de rendez-vous. Il devait prendre le temps de bien mesurer les enjeux de son côté, et de fixer ses conditions. Aux États-Unis, Lilian était un personnage en retrait mais influent. Il ne pouvait pas se lancer de manière trop visible dans un projet qui valorisait l'équipe du bloc opposé. Même si le cynisme était de rigueur dans sa profession et que les gens de son milieu savaient qu'on allait toujours là où était l'argent et l'aventure, il restait délicat à expliquer et justifier un tel grand écart. D'un autre côté, il tenait à garder une carte dans sa manche dans le cas où il lui faudrait se faire discret. La menace d'une perte de contrôle ou révélation de sa mutation meurtrière n'était jamais très loin.
– Il est effectivement plus prudent que nous restions dans un rôle de conseillers de l'ombre, ne serait-ce que pour éviter d'attirer l'attention un peu trop tôt sur les Last Sons. Notre discrétion aux États-Unis n'est qu'apparente, et des fortunes comme les nôtres restent surveillées. Il semblera forcément suspect que nous nous mêlions des affaires d'une équipe de super-héros d'Asie. Même si, dans les faits, nous ne faisons rien de mal, il est assez facile de faire enfler une rumeur quand les motivations ne sont pas claires. Et elles ne le seront pas. Je pourrais dire que la conception d'une équipe de ce genre est un bon défi, quelle crédibilité aurait alors cette équipe auprès du public ? Les choses doivent d'abord sembler naturelles. Tout comme Nikolaï, j'ai besoin de réfléchir à mes disponibilités ainsi qu'à mes conditions avant de m'engager dans un tel projet. Il me faut aussi un peu plus de temps pour évaluer le terrain et vos attentes, me trouver des collaborateurs de confiance sur place, et bien entendu, prendre le temps d'évaluer les profils des Last Sons à notre disposition pour le moment. D'ailleurs, à ce sujet, il sera toujours plus intéressants que vos membres ne connaissent pas tout de suite le rôle que je pourrais jouer si je suis amené à en rencontrer certains.
Il était souvent nécessaire d'observer les personnes en vrai pour tester leur résistance face à la pression. Lilian ne faisait jamais confiance à la seule réputation. La plupart des gens avaient une vision faussée de leurs semblables, surtout quand ils commençaient à s'y attacher. Or, il devait pouvoir se montrer sans attirer des soupçons ouverts sur ses implications dans l'affaire.
Quand il estime que personne n'apprécierait d'être une simple doublure, il ne peut cependant retenir de faire doucement basculer sa tête de gauche à droite, pour souligner ses doutes sur la question. S'il fallait bien se dire une chose, c'est qu'il existait de tout en ce monde. L'erreur était de croire que l'ensemble des gens rêvait d'être sous les feux de la rampe, ou aimé pour un travail immérité. Certains s'accommodaient de l'assurance de faire un bon travail en toute discrétion, d'autres se fichaient absolument d'usurper le mérite d'un autre s'ils n'aspiraient qu'à la lumière. On pouvait aisément connecter ce petit monde ensemble, le tout était de savoir jouer avec les frustrations et les failles des uns et des autres, de leur montrer qu'ils ne pourraient jamais espérer mieux que ce qu'on leur offrait. Et comment pensez-vous qu'il était si simple de trouver tant de candidats pour des programmes télé qui se feraient un plaisir de dégrader leur image au montage ou de leur imposer certains comportements sous peine de se faire radier ? Qu'y gagnaient-ils ? Rien pour la plupart des gens, la chance unique de vivre et continuer à mener une existence qui les démarquait d'un quotidien souvent misérable ou sans histoire pour eux. De la même manière, un mutant ayant hérité d'un pouvoir ridicule, différent mais sans mérite, aurait moins de scrupule à prendre sa revanche. Les X-Men n'avaient pas du tout le même but que les Avengers et celui que Sergei mettait en avant. Leur groupe de défense n'était pas censé être connu du grand public. Ils cherchaient d'abord à montrer qu'on pouvait être une personne normale avec un gène x, chose qu'il avait d'ailleurs toujours trouvée assez mensongère.
Restait à voir ce que Boldarev souhaiterait retenir de leurs deux visions pour mieux cerner ses attentes. Mais le vieux homme donna très peu d'indices. Il semblait sincèrement emballé, et cela dénotait peut-être un manque de recul, ou ils venaient de valider sans le savoir tous les points qu'il cherchait à vérifier. En effet, Lilian voulait bien croire que les individus capables d'une analyse froide et détachées des super-héros comme d'un sujet marketing comme un autre ne faisaient pas légion, même chez les personnes dont c'était le métier. Il voulait les impliquer dans son projet, mais améliorer son influence médiatique en Asie du Sud-est et Océanie demandait un travail de fond énorme. Lilian ne maîtrisait pas encore suffisamment ces territoires. Il était tout à fait prêt à faire profiter de ses connaissance, compétences, conseiller et superviser de loin l'affaire. Et il était difficle de ne pas être séduit par la possibilité de tester ses théorie, comme le disait si bien Boldarev, en matière de super-héros à succès. Il lui semblait cependant important de prendre un moment pour y réfléchir. Aucun accord ne se décidait après une heure de rendez-vous. Il devait prendre le temps de bien mesurer les enjeux de son côté, et de fixer ses conditions. Aux États-Unis, Lilian était un personnage en retrait mais influent. Il ne pouvait pas se lancer de manière trop visible dans un projet qui valorisait l'équipe du bloc opposé. Même si le cynisme était de rigueur dans sa profession et que les gens de son milieu savaient qu'on allait toujours là où était l'argent et l'aventure, il restait délicat à expliquer et justifier un tel grand écart. D'un autre côté, il tenait à garder une carte dans sa manche dans le cas où il lui faudrait se faire discret. La menace d'une perte de contrôle ou révélation de sa mutation meurtrière n'était jamais très loin.
– Il est effectivement plus prudent que nous restions dans un rôle de conseillers de l'ombre, ne serait-ce que pour éviter d'attirer l'attention un peu trop tôt sur les Last Sons. Notre discrétion aux États-Unis n'est qu'apparente, et des fortunes comme les nôtres restent surveillées. Il semblera forcément suspect que nous nous mêlions des affaires d'une équipe de super-héros d'Asie. Même si, dans les faits, nous ne faisons rien de mal, il est assez facile de faire enfler une rumeur quand les motivations ne sont pas claires. Et elles ne le seront pas. Je pourrais dire que la conception d'une équipe de ce genre est un bon défi, quelle crédibilité aurait alors cette équipe auprès du public ? Les choses doivent d'abord sembler naturelles. Tout comme Nikolaï, j'ai besoin de réfléchir à mes disponibilités ainsi qu'à mes conditions avant de m'engager dans un tel projet. Il me faut aussi un peu plus de temps pour évaluer le terrain et vos attentes, me trouver des collaborateurs de confiance sur place, et bien entendu, prendre le temps d'évaluer les profils des Last Sons à notre disposition pour le moment. D'ailleurs, à ce sujet, il sera toujours plus intéressants que vos membres ne connaissent pas tout de suite le rôle que je pourrais jouer si je suis amené à en rencontrer certains.
Il était souvent nécessaire d'observer les personnes en vrai pour tester leur résistance face à la pression. Lilian ne faisait jamais confiance à la seule réputation. La plupart des gens avaient une vision faussée de leurs semblables, surtout quand ils commençaient à s'y attacher. Or, il devait pouvoir se montrer sans attirer des soupçons ouverts sur ses implications dans l'affaire.
Lilian D'Eyncourt- Messages : 90
Date d'inscription : 31/03/2015
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