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Message  Sergei Boldarev Mer 20 Mai 2015 - 2:33


    Il est difficile de repérer quand la Mafia Russe était devenue aussi importante. Ce milieu s’était défini pendant des siècles entiers, mais il était possible de voir cette influence se ranger dans une certaine renommée moyenâgeuse. Tant dans la mafia sicilienne que dans la mafia russe, la plupart se constituait de grandes familles qui dominaient une partie de cette industrie selon les illégalités de chaque pays. Aujourd’hui, les mafias sont très différentes des autres époques, où il restait une certaine place au traditionalisme les plus importants. Chacun avait un détail unique et un rapport différent avec la politique et les entreprises. Il était maintenant le temps pour plusieurs organisations criminelles de s’affilier surtout à l’entrepreneuriat. Sergei n’était plus penché de travailler avec des mafias depuis quelques années. Devenu le leader d’une énorme organisation de sécurité, il avait souvent penché pour une certaine transparence devant les dirigeants de chaque pays. Il était facile le temps de traiter une personne de corrompu, mais il était bien plus difficile de le faire quand maintenant, Sergei avait souvent les données pour déranger certains gouvernements. Sans rentrer dans les grands complots politiques, la Main avait toujours une emprise dans le Gouvernement Japonais, mais Sergei offrait une opportunité pour un délaissement de la Main pour les Last Sons et une nouvelle Main.  

    Malgré toutes ces précautions de Sergei, il pouvait assurer une sécurité gouvernementale après la chute de la Main, il pouvait prévoir même la participation de la Ligue des Assassins pour appuyer les Last Sons, ou encore prévoir un remplaçant pour la Main. Mais il lui manquait une possibilité de dépouiller l’arrière-scène illégale de la Main. Les Gouvernements ou les Ligues des combattants ne s’occupaient pas vraiment de ce détail technique, mais il était des plus importants pour amputer sévèrement la corruption de la Main et éviter que Gorgone retrouve refuge dans des Clans Yakuzas. Il avait déjà fait quelques organisations autour du Clan Yashida pour reprendre des marchés japonais de drogues, mais il avait besoin de réels entrepreneurs qui pouvaient aller dans le crime organisé pour reprendre les fausses entreprises de la Main.

    C’était à ce moment que Sergei devrait faire le tour des familles et des triades pouvant l’aider à cette mission. Le vieil soviétique préférait toujours un contact de longues dates que des nouveaux clans qui se développer. Il avait eu plusieurs familles russes qui étaient en train de s’émerger proche de l’Administration publique de l’Union Soviétique. Certains étaient devenus trop puissants avec plusieurs compagnies pétrolières à la fin de la guerre froide, d’autres demandaient une certaine puissance et c’était ce que Sergei recherchait le plus. Il ne voulait pas offrir aux personnes déjà trop puissantes de nouveaux acquis, il voulait un potentiel moyen pour devenir plus grand. La Famille Kolyakov était parfaite pour ce modèle, il possédait un potentiel lointain, mais avec de nouveaux visages.

    Cette famille avait deux jeunes visages, deux visages qui cherchaient à faire des contacts avec les triades chinoises pour un contrat pour l’industrie gazeuse. Le plus ainé des frères avait envoyé le plus jeune des frères pour finaliser ce fameux contrat en Chine. Il était donc le temps d’envoyer un petit message sympathique à ce cher Nikolaï Kolyakov. Le message était très simple : Une petite invitation dans l’un des grands manoirs qui appartenaient aux Boldarev en Corée du Sud, avec même le billet d’avion payé d’avance. Tout était fait pour être le plus charmant pour ce cher petite Nikolaï.

    Sergei était arrivé à son manoir quelques heures plus tôt, demandant le plus de tranquillités possibles pour discuter avec Nikolaï. Il avait fait installer une petite table proche du balcon où il était possible de voir un petit paysage de nature. Il était possible de voir quelques immeubles au loin, mais c’était une journée vraiment paisible pour quelques négociations. Sergei s’était habillé en digne grand bourgeois avec son habituel habit noir pour rencontrer quelques politiciens. Les habituels employés avaient eu comme ordre de diriger Nikolaï directement vers Sergei au balcon quand celui-ci allait arriver.

    Après une petite attente où Sergei jouait avec sa petite tablette sur l’actualité asiatique, il commençait à entendre quelques pas du bâtiment principal qui se dirigeait vers le balcon. Sergei se levait tranquillement pour la politesse en attendant la fameuse arrivée de son invité spécial. Ouvrant doucement les bras en voyant le jeune entrepreneur arrivé, il commençait les premières politesses : « Bonjour Monsieur Kolyakov, c’est un plaisir de vous voir ici. J’ai toujours rêvé de rencontrer la troisième génération des Kolyakov, cela m’a toujours intrigué de voir la progéniture prendre la place de leurs parents pour moderniser l’économie familial. » Sergei se dirigeait vers le jeune russe pour lui présenter la main avant de l’inviter de s’asseoir avec son autre main.

    « J’espère que le petit voyage en Corée du Sud ne vous dérange pas. De toute façon, je vous assure que vous allez sortir gagnant de notre petite discussion. Vous voulez quelque chose à boire? » Sergei reprenait doucement sa petite place en attendant la réponse de Nikolaï. Il avait toujours un petit sourire réconfortant pour cette négociation.
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Message  Nikolaï M. Kolyakov Sam 23 Mai 2015 - 5:22

Habituellement, je mets un point d’honneur à refuser dans un premier temps toute proposition émanant de mon frère. Question de principe. Ce n’est que lorsque je l’ai fait enrager le temps nécessaire que j’accepte de jeter un œil à son projet. Pour le plus souvent finir par accepter. C’est une routine à laquelle nous sommes bien rôdés. Je lui rappelle ainsi que, pour aussi brillant qu’il soit, il lui arrive encore d’avoir besoin de moi. Alekseï ne me contacte en effet que lorsque toutes ses autres options sont parties en fumée. En d’autres termes, bien qu’il ne l’avouera pas même sous la torture, je suis son dernier recours et nous le savons tous les deux. Ainsi, à condition de ne pas dépasser une certaine limite, je peux jouer de ce pouvoir qu’il m’a involontairement fourni pour redéfinir l’instable équilibre sur lequel repose notre relation.

Néanmoins, toute règle a son exception. Et je ne saurais dire qui fut le plus surpris de nous deux lorsqu’il y a une semaine, je décrochais le téléphone pour entendre à l’autre bout du fil la voix de mon aîné exigeant – Alekseï ne demande pas, il ordonne – que je me rende en Asie pour régler un contrat avec les Triades et, qu’au lieu de l’envoyer chier comme à mon habitude, je m’empressais de répondre par l’affirmative. Alekseï s’arrêta net au beau milieu de la tirade dans laquelle il insistait sur l’importance d’étendre l’empire sur les nouveaux marchés asiatiques et notamment le chinois et le besoin pour cela d’établir des relations amicales avec les maîtres sur place alors que je retins tant bien que mal un hoquet de surprise. Un instant le silence régna alors que nous digérions chacun de notre côté la portée de mes paroles. Jusqu’à ce qu’Alekseï reprenne la parole pour déclarer qu’il me ferait parvenir les informations dont j’avais besoin pour mener à bien l’opération dans les jours qui venaient et que je devais être parti au plus tard dans une semaine. Puis, fidèle à lui-même, il me raccrocha au nez sans même un au revoir. Dieu le garde de m’adresser plus de dix phrases dans la même journée !

De mon côté, je me perdis dans mes pensées. Etais-je à ce point pressé de m’éloigner de mon quotidien pour sauter sur la moindre occasion de quitter le continent américain ? La réponse était évidente : oui. Les derniers mois ont en effet été joyeusement catastrophiques. Tout d’abord, je me fais aborder par un taré apparemment immortel qui exige ma montre à gousset et traite mes ancêtres de tous les noms. Bon, pour la deuxième partie, il était dans le vrai mais ça ne signifie pas pour autant que j’avais envie de me l’entendre dire. Et encore moins alors qu’un psychopathe me tient en joue après avoir liquidé mes gardes du corps. Bref, une expérience merdique comme il peut en arriver à tous quand vous êtes dans mon milieu. J’aurais donc pu passer à autre chose si, à peine quelques semaines après, ce connard fini de Santinelli n’avait pas décidé de s’en prendre à mon business et que mes profits n’en avaient pas pris par conséquent un sacré coup. Et pour finir en beauté, alors que je m’apprêtais à exiger des explications de la part du Sicilien ce fils de pute ne trouve rien de mieux à faire que de chercher à me liquider ! Comme vous pourrez le constater je suis toujours de ce monde, mais ça ne veut pas dire que l’expérience en fut pour autant agréable. Encore moins lorsque mon trèèèèès cher frère me fit parvenir une carte postale de l’Etna sur laquelle il s’était contenté d’écrire : bon rétablissement. D’aucuns y auraient vu l’attention touchante d’un frère trop occupé pour prendre des nouvelles par téléphone, j’y vis ce qu’il y avait à voir. Une putain de provocation et un rappel de faire payer à Santinelli les pots cassés au centuple. Mon frère n’a ainsi que faire de mon état de santé – il voulait originellement se débarrasser de moi alors forcément – mais l’honneur de l’empire lui tient particulièrement à cœur.

Mais, au final, je ne m’attendais à rien de différent de la part d’Alekseï. Non, la réaction qui m’a le plus affecté c’est celle de Lilian. Parce que merde, j’ai failli y passer et lui me traite plus ou moins comme si c’était de ma faute. Jusqu’à nouvel ordre, je n’ai pas particulièrement choisi la famille dans laquelle je suis né et si j’avais décidé de quitter le milieu, je peux vous assurer qu’avec les moyens de mon frangin, je ne serais plus de ce monde. Autrement dit, je ne dirais pas que j’ai été forcé de choisir ma profession, d’autant plus qu’elle me plaît, mais ce n’est pas non plus comme si un million d’autres possibilités m’étaient offertes. Quoiqu’il en soit, pour autant que je réalise bien que Lilian est plus affecté par toute cette histoire qu’il n’accepte de le reconnaître – la télépathie ça a du bon parfois – j’aurais apprécié un tout petit plus de compassion de la part de mon compagnon. Parce que lorsqu’il m’a montré ses côtés sombres, je ne l’ai pas envoyé chier moi. Bon, OK, je suis peut-être un peu trop dur avec lui et j’ai parfois des attentes qui correspondent à celle d’un couple normal ce que nous sommes loin d’être pour autant que notre relation se soit normalisée depuis janvier, mais je peux vous assurer que son air de faux blasé a le don de me sortir de mes gongs. Alors oui, lorsque l’option de laisser toutes ces merdes loin derrière moi s’est présentée, j’ai dit oui sans réfléchir.

J’ai par conséquent laissé les rênes du business à Dimitri et me suis envolé pour Beijing avec quelques hommes seulement. Pour une fois, les négociations avec Mrs Chau se sont déroulées sans encombre et l’empire gazier Kolyakov verra donc bientôt la création de deux usines de liquéfaction sur la ZIP de Dalian, le tout grâce à la coûteuse participation de l’entreprise de construction dirigée par Chau. A vrai dire, à la fin des trois jours de pourparlers, j’étais presque triste que tout se soit si bien passé car je serai bien resté encore quelques jours loin de New-York. Sauf que toutes les bonnes choses ont une fin. Du moins le croyais-je. Car, de retour dans ma chambre d’hôtel, une invitation pour le moins inattendue m’attendait. Ni plus ni moins que Sergei Boldarev, l’éminence grise de feu l’Union soviétique, m’invitait chez lui en Corée du Sud pour une discussion d’affaires. Autant vous dire que je ne me fis pas prier. Outre mon envie de prolonger mon absence de la Grosse Pomme, on ne refuse pas une telle proposition. Sans compter que je rêve de rencontrer Boldarev depuis toujours.

Je renvoyais donc l’essentiel de mes hommes vers New-York pour tenir Dimitri au courant de ce nouveau développement. Je décidais également de ne pas prévenir Alekseï tant que je n’en saurais pas un peu plus, par peur qu’il ne me ravisse ma place. Or c’est moi que Boldarev avait contacté et je comptais bien en profiter. Il ne me restait ensuite plus qu’à laisser un message sur le répondeur de Lilian pour le prévenir que je m’absentais pour plus longtemps suite à un imprévu exigeant ma présence en Corée du Sud. J’allais d’ailleurs fortement le sentir passer à mon retour, je le devinais d’avance, mais je préférais retarder l’inévitable plutôt que de m’engueuler avec lui par téléphone ou pire encore avoir à entendre son ton désintéressé.

Et c’est ainsi que me voici désormais au pays du matin calme, accompagné seulement d’Arkady dont la grand-mère était d’origine coréenne et qui me servira d’interprète le cas échéant. Le rendez-vous avec Boldarev aura lieu dans une demi-heure et je finis de me préparer. J’opte finalement pour un costume bleu foncé simple sans cravate. La chemise dont j’ouvre légèrement le col est quant à elle bleu clair. Autrement dit, je suis habillé classe mais décontracté, n’ayant envie de passer ni pour un pingouin endimanché ni pour un gamin sans aucun goût. Grimpant dans le taxi, je lui indique la direction à suivre et il me dépose sur place avec cinq minutes d’avance. Un employé m’attend déjà à la porte et me dirige dans le labyrinthique manoir jusqu’à un balcon où est installé le maître des lieux. Maître qui se lève dès qu’il nous entend arriver.

Prenant les choses en main, il me tend alors la main - que je me serre par automatisme - avant de m’inviter à m’asseoir. Suivant ses conseils, je prends donc place et lui répond :


-C’est un honneur et un plaisir de vous rencontrer Mr Boldarev. J’ai tant entendu parler de vous. Ne vous inquiétez donc pas, le déplacement ne m’a causé aucun dérangement.

*Au contraire*
, rajoutais-je mentalement.

-Néanmoins si vous aviez un verre de vodka fraîche je ne dirais pas non, car je ne m’attendais pas à ce qu’il fasse chaud.

Une fois les formalités terminées, je m’autorise enfin la question qui me taraude l’esprit depuis la lecture de son invitation :

-Vous assurez que je sortirais gagnant de notre discussion, mais puis-je savoir de quoi il en retourne ? Pardonnez ma circonspection mais j’ai appris récemment à me méfier de toute approche, pour aussi providentielle qu’elle puisse paraître au premier abord.

C’est que si je doute fortement qu’un homme de la trempe de Boldarev m’aurait fait appeler pour me causer des ennuis – au pire s’il avait quelque chose à reprocher à la famille, il s’en serait pris directement à sa tête, j’ai nommé Alekseï – après tous les ennuis qui me sont tombés dessus ces derniers temps, ma paranoïa naturelle n’a fait qu’augmenter.
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Message  Sergei Boldarev Mar 26 Mai 2015 - 0:23

    La Politique après crise est toujours l’un des facteurs les plus importants pendant des phases de transition politique. Beaucoup de pays avaient connu des grandes crises économiques depuis quelques années et ils étaient obligés de modifier leurs comportements sociaux et économiques de plusieurs manières différentes. En 2008, les États-Unis étaient obligés de renforcer plusieurs compagnies et d’intervenir dans plusieurs chiffres de la bourse, pour assurer le crédit pour plusieurs habitants de leur territoire. Mais il ne fallait pas oublier l’une des crises politiques les plus intenses à la fin de l’Union Soviétique. Plusieurs administrateurs s’étaient reconstruits en entrepreneurs quand le Gouvernement avait décidé de vendre la plupart de ses produits pour rentrer dans le libre-marcé. Ce résultat avait été catastrophique ayant des conséquences encore aujourd’hui, mais Sergei voulait vraiment trouver un moyen de bloquer ce processus de dégradation. Il voulait l’encourager d’une certaine manière, mais avec la possibilité de le réguler. Les débats autour du capitalisme ou du socialisme du marché sont toujours les plus irréalistes possibles quand il était possible de regarder les grandes crises économiques.

    Sergei avait une idée simple par l’intervention de cette fameuse famille russe dans le marché japonais, il s’assurait d’un lien de confiance et d’une garantie. Nikolaï pouvait toujours refuser cette offre, c’était un bon choix souvent de rester sur ces gardes, surtout quand on travaillait avec des gens qui possédaient surtout une renommée dans l’Ombre. La méfiance du jeune russe pouvait être naturellement justifiée et cela ne dérangeait pas beaucoup Sergei. La plupart du temps, une grande majorité des Last Sons se méfiait énormément de l’ancien administrateur soviétique par son passé le plus trouble.

    Tout était justifié, mais aujourd’hui, tout était très différent. À place de combattre un groupe comme la Justice League pendant plusieurs années, il voulait en construire un. Non qui avait une possibilité de justice mondial, mais surtout dans un but régional pour l’instant. Ce qui était le plus important dans cette négociation n’était pas le marché pris, mais la pacification du territoire. La guerre contre la Main était plutôt discrète et étrange, mais cette guerre pouvait causer des multiples problèmes par un vide après une éventuelle défaite de la Main. La Ligue des Assassins avait laissé un vide important en chassant la Main la première fois. Ils n’avaient pas remplacé ce vide, ni chercher à reprendre les garnisons de cette organisation.

    Après avoir laisser ce vide, c’était des groupuscules les plus extrêmes qui avaient pris le contrôle de la Main pour ensuite laisser la place au nihilisme le plus monstrueux. Faisant un signe de la main dans le ciel, une servante du manoir s’avançait rapidement vers le vieil soviétique pour demander la fameuse commande de Nikolaï. Laissant le jeune russe poser la première question, le moscovite montrait déjà une certaine curiosité intéressante de cette discussion.  

    Il avait encore de la méfiance, mais Nikolaï démontrait aussi une certaine clairvoyance dans les éventuels demandes de Sergei. Donner cette possibilité pouvait profiter au marché des frères Kolyakov, mais aussi profiter à une stabilité désirée après une grande crise politique. « Je peux comprendre votre méfiance. Mais je vous assure que je ne vous fais pas venir pour faire des marchés traditionnels comme avec vos prédécesseurs. Je ne sais pas si vous avez beaucoup discuté avec votre père ou votre grand-père sur un évènement très important de l’Histoire de notre pays, mais c’est en lien avec ce que je vous propose. La fameuse chute de l’Union Soviétique a offert de multiples opportunités à plusieurs personnes, leur offrant même d’acheter des entreprises d’État pour une bouchée de pain. »

    Sergei s’était arrêté un moment en voyant la fameuse servante amenée la vodka et les deux petits verres. Ouvrant délicatement la bouteille, elle laissa les deux verres aux deux négociateurs. Sergei avait attendu que la servante quitte avant de reprendre son discours initial. « Plusieurs ont acheté les actifs russes d’une manière excessive, mais créant un énorme problème d’irrégulation dans un marché normal et stable traditionnel. Tout le monde en a profité, j’en ai profité, votre famille doit aussi en avoir profité et plusieurs entreprises ont aussi profité de cette faillite étatique. Mais après vingt ans, il faut regarder une certaine réalité. Ce problème de capitalisme précipité a créé des différents maux dans la population, comme la montée des idéologies les plus extrêmes ou une pauvreté incroyable.

    Je sais que peut-être vous allez vous méfier de mes propos. Mais il se passe quelque chose de très gros en ce moment, se passant derrière les caméras, mais que des gens comme vous et moi, on connait un peu. Les assassins sont en guerres, ils sont souvent très barbares, mais ils sont présents dans plusieurs branches de la société civile, administrative et criminelle. Ce que je vous propose est très simple.

    Avec une équipe, on veut en finir avec l’organisation appelée la Main, mais on a besoin de quelque chose après. La Main est dans plusieurs organismes et on doit absolument remplacer ce vide quand on va les chasser pour éviter de recréer un problème comme avec la fin de l’Union Soviétique. Mais vous allez me dire que vous êtes obligés de payer pour racheter ces entreprises ou ces noyaux criminels, mais…

    Il y a quelque chose qui vous différencie dans cette relation. Je m’occupe souvent des affaires maintenant étatiques et non aux marchés, mais je peux faciliter le marché par mes contacts politiques. Vous avez peut-être une perte au début, mais après vous profitez du même profit que la Main gagnait avec certaines entreprises et vous soustrayez les frais douaniers, en plus d’avoir une les facilités de transports. Il faut juste être d’accord pour partager certains marchés avec d’autres, tout en effaçant l’influence de la Main. Vous ne trouvez pas cela gagnant? »
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Message  Nikolaï M. Kolyakov Sam 30 Mai 2015 - 14:44

La chute de l’Union Soviétique. L’évènement qui a façonné un monde et dont ma génération n’a fait que sentir les conséquences. Etant né à l’été 1988, je n’ai aucun souvenir de la période soviétique. Je n’avais en effet pas encore célébré mes trois ans lorsque le 25 décembre 1991 Gorbatchev offrit à des millions de soviétiques le cadeau de Noël dont ils rêvaient depuis au moins la chute de Berlin deux ans auparavant : la fin du régime communiste.

La dislocation de la vénérable institution (elle avait soufflé ses soixante-huit bougies !) que représentait l’Union des républiques socialistes soviétiques - ou Союз Советских Социалистических Республик en version originale - fut un séisme qui se répercuta sur l’intégralité de la planète et, alors que je vivais en plein épicentre, je ne le sentis pas même passer, trop jeune pour comprendre la portée des évènements. L’un des deux titans qui tyrannisait le globe venait de s’effondrer, laissant le champ libre à son adversaire pour façonner la Terre à son goût, et moi j’apprenais à parler sans bafouiller. Chacun ses défis.

Beaucoup de mes camarades de promotion vivent d’ailleurs encore avec l’impression de s’être fait lésés par l’Histoire. Ayant grandi dans une société déstructurée qui subit en quelques instants des années d’influences extérieures contenues aux frontières jusqu’alors, ils ont l’impression d’être les grands perdants de la Russie actuelle. Capitalisme et culture de masse occidentale sont ainsi des notions qu’ils ont dû assimiler comme naturelles dans un milieu qui freinait encore des deux pieds et refusait de renier l’œuvre de toute une vie. Car, une décision officielle ne transforme pas une société et Russes, Ukrainiens, Turkmènes ou encore Lituaniens n’ont pas cessé de penser en soviétiques et encore moins de vivre en soviétiques du jour au lendemain. Et, par conséquent, ma génération est celle qui, née en pleine période de transition, s’est retrouvée un pied embourbé dans le passé et l’autre rêvant d’avenir brillant.

Beaucoup d’entre nous avons fait, consciemment ou non, le choix de tirer un trait sur le passé et d’embrasser pleinement la nouvelle Russie et ses valeurs américanistes mais, sans surprise, nous venons pour la plupart de familles aisées voire très aisées dont le capital culturel leur permis de s’adapter à un changement aussi radical de manière progressive. Car ne croyez pas qu’Hollywood n’atteignait pas Moscou au beau milieu des années 1970. Pas nécessairement par la voie officielle, mais l’influence du bloc ouest finissait toujours pas s’infiltrer ici ou là. Encore plus dans une famille comme la mienne s’épanouissant dans les recoins sombres du régime. Mais pour une réussite, combien d’échecs à mi-parcours ? Combien de laissés pour compte sur le rebord du chemin ?

La situation décrite par Boldarev découle en effet bien du choix de certains de profiter de l’immense occasion offerte par la libéralisation du marché au début des années 1990. Ainsi, tandis qu’une petite frange de la population s’en mettait plein les poches, l’essentiel du pays se prolétarisait si vous me permettez le mauvais de jeu de mots. Toute la protection sociale de l’époque communiste disparut du jour au lendemain, laissant des milliers de personnes sans couverture médicale ni retraite possible, à la merci des quelques dizaines de requins s’étant emparés de toutes les richesses du pays. Et, sans surprise, quand la pauvreté monte et que les riches font ce qu’ils font toujours c’est-à-dire se préoccuper uniquement de leurs affaires, le populisme et le nationalisme font leur retour triomphal. Quoi de mieux après tout en période de crise que de se chercher un bouc émissaire, dans le meilleur des cas le plus différent possible de soi ? Après tout, si l’herbe est toujours est plus verte chez le voisin, c’est forcément qu’il a fait quelque chose de louche. Et croyez-moi en termes de pogroms raciaux ma belle patrie en connaît un rayon.

Néanmoins, si cette leçon de relations politiques est passionnante, j’aimerais savoir ce qu’elle vient faire dans nos affaires. Parce que si Boldarev veut retenter une expérience communiste au pays, ce sera sans moi, merci bien. Je suis un parfait produit du capitalisme international et, si le patriote inné qui se cache dans les tréfonds de mon âme trépigne à l’idée de revoir un monde dominé par la Russie, il est hors de question que j’y perde quoique ce soit au passage. Or, du peu que j’ai pu entendre Père discuter de la période avant ma naissance, les affaires étaient tout de même plus compliquées lorsqu’il fallait garder une façade de communisme dans une économie pas moins prédatrice que celle d’aujourd’hui.


- Je sais que peut-être vous allez vous méfier de mes propos.

Par instinct oui, mais ça ne m’empêcher pas de l’écouter jusqu’au bout.

-… il se passe quelque chose de très gros en ce moment, se passant derrière les caméras, mais que des gens comme vous et moi, on connait un peu. Les assassins sont en guerres, ils sont souvent très barbares, mais ils sont présents dans plusieurs branches de la société civile, administrative et criminelle. Ce que je vous propose est très simple.

Qu’il me permette d’en douter fortement. Se mêler de politique criminelle est une chose, entrer dans le monde des entrepreneurs de mort en est une autre. Rien n’est jamais simple lorsque vous mettez le pied aux pays des assassins. Ce ne sont pas des gens comme vous ou moi. La mort est leur métier et ils accordent moins de valeur à la vie humaine qu’à leur arme favorite. Difficile de faire confiance à des gens comme ça. Alors si j’ai bien entendu recueilli des rumeurs sur la guerre faisant rage dans les recoins les plus sombres de notre monde entre les grandes organisations d’assassins, j’ai mis un point d’honneur à m’en tenir le plus éloigné possible. Mieux vaut ne pas apparaître sur le radar de ces monstres, simple question de survie primaire. Qui sait quand l’envie peut leur prendre de vous trancher la gorge !

La suite des propos de Boldarev calme quelque peu mes inquiétudes. Il ne désire pas mon aide pour s’en prendre directement à des assassins, il espère simplement obtenir de l’empire Kolyakov qu’il prenne le relai dans le monde économique mafieux une fois les entreprises possédées par la tristement célèbre Main de nouveau sans gérant. Une proposition effectivement des plus alléchantes et totalement en accord avec la décision actuelle d’Alekseï d’étendre le business en direction des marché florissants de l’Asie de l’Est et du Sud. Les risques sont néanmoins nombreux et je refuse de m’engager dans quoique ce soit sans en savoir un peu plus.

-L’offre me semble particulièrement attrayante, nul doute que vous savez vendre vos projets. L’idée de récupérer une partie du marché contrôlé par les yakuzas me plaît et elle plaira tout autant à mon frère. Néanmoins, un problème se pose et pas des moindres. Vous déclarez vouloir en terminer avec la Main avec je vous cite « une équipe ». Une action que je soutiens pleinement, nos dormirons tous mieux une fois ces fanatiques hors d’état de nuire. Sauf que, excusez mon scepticisme mais lorsqu’il en va de ma survie, je suis des plus prudents : qu’est-ce qui m’assure que vous y arriverez ? De qui se compose donc cette fameuse équipe ? Et, même si c’était le cas, comment pourrais-je m’assurer que l’implication de la famille Kolyakov ne remonterait pas aux membres qui ne manqueront pas d’échapper à une éradication même la plus minutieuse qu’il soit ? C’est que j’apprécie ma vie et ne désirerais nullement me faire assassiner pendant mon sommeil ou pire par un sous-fifre à la recherche d’une vengeance aisée.

En réalité, ma question sur son équipe est plus rhétorique qu’autre chose car je suppose sans grande difficulté qu’il parle là des Last Sons. Mais, dans un premier temps, c’est peut-être ici l’occasion parfaite d’en apprendre plus sur ce groupe qui me fait rêver depuis que j’ai entendu parler de sa création. Et, dans un second temps, mes inquiétudes sur les risques que cette histoire implique n’en sont pas moins réelles. Car, si un type comme Santinelli peut considérer que m’éliminer purement et simplement vaut la peine, imaginez donc un assassin de formation !
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Message  Sergei Boldarev Ven 5 Juin 2015 - 0:53

    Sergei n’avait pas vraiment besoin de la petite famille russe pour régler ses affaires sur le continent asiatique. Sergei avait une grande habitude de travail, il était facile de travailler dans le milieu du crime organisé sans être rabâcher par des autorités gouvernementales, mais il était encore plus difficile de stabiliser un continent avec tous les facteurs et groupes autour. Durant une période, la Famille Boldarev pouvait profiter du succès d’une compagnie d’armement, mais Sergei avait décidé autrement durant l’ascension vers l’Administration Poutine. Le vieil Administrateur avait décidé de rêver à un autre défi. Un défi plus large que juste être un petit ombre derrière un gouvernement, maintenant il avait cherché bien plus. Les premiers brouillons des plans des Last Sons venaient bien avant la fin de la Justice League. Sergei voulait juste créer un contre-pouvoir en réponse à la Justice League à cette époque avec les Last Sons.

    Mais après la fin de la fameuse organisation du groupe, Sergei était obligé de changer plusieurs plans pour aller vers un autre plan. Au début, il avait quelques problèmes de mégalomanie importante. Il avait un plan extravagant qui touchait plusieurs organisations occidentales, mais aussi un renversement de plusieurs de ses rivaux. C’était quand il avait vu les magnifiques exploits de la Main et de sa radicalisation, que la vision de Boldarev avait beaucoup changé. La Fin de la Justice League avait fait couler beaucoup d’encres dans plusieurs universités réputées, mais cela avait aussi fait couler beaucoup de sangs. Non pas du sang venant des grands costumes d’héros qui transformaient encore cette époque, mais surtout du sang des assassins et des différentes mafias. Le vide laissé à cette place avait fait augmenter la radicalisation de plusieurs groupes.

    Sergei avait une confiance envers la Famille de Nikolaï pour une réglementation dans l’éthique de leur mafia. Une organisation criminelle avait toujours tendance à être plus violente qu’une entreprise privée ou encore un gouvernement régional, mais souvent la plupart des mafias avait une éthique très importante. Cette éthique menait des belles règles morales empêchant souvent une décadence comme écopée la Main actuellement. Oh… à une époque, la mafia albanaise et la mafia russe avaientt monté dans la somme de la barbarie humaine, mais Sergei avait compris comment instrumentaliser cette barbarie pour éviter d’être toucher par des massacres. Il savait  juste que les massacres touchaient toujours une pointe sensible pour la plupart des êtres humains, même pour un Al Ghul.

    Dans la réponse de Nikolaï où il avouait un certain intérêt au marché japonais, mais comme plusieurs, il avait des craintes de voir un retour de la Main contre sa famille ou ses proches. C’était compréhensif, la Famille était toujours l’un des facteurs des plus importants dans plusieurs cultures et même dans la plupart des mafias. Sergei avait toujours compris cette grande crainte dans la plupart des milieux qu’il travaillait, mais c’était pour cette raison que Boldarev avait prévu une petite défensive.  « Je comprends beaucoup de vos inquiétudes, ne vous en faites pas. Si vous avez parlez avec vos prédécesseurs avant, vous savez que j’ai quelques règlements particuliers. Tous les grands secrets et affaires sont de moi et ne laisse jamais apparaitre les autres. Je prends souvent le blâme de toutes les autres organisations. Tant dans mes alliés contre l’HYDRA que ceux contre les anciens groupes de sécurité internationales comme la feu Justice League, ils ne vont jamais vous viser directement car pour eux, vous êtes des pantins et je joue avec vos ficelles. Ils ne veulent pas des pions, ils veulent le Roi et je suis le Roi. S’ils veulent attaquer une famille, ils vont attaqués la mienne. La seule source qui va savoir notre lien est mon fils et moi. Et je vous assure que jamais dans ma vie, la Justice League, le SHIELD, l’HYDRA ou la Main ont eu des informations de moi ou ne m’ont jamais réussit à me capturer. »

    C’était le but de la première force de le rassurer pour les informations confidentielles et surtout une assurance sécuritaire du marché. Personne n’allait directement le viser, car la Main ne pourrait que le voir comme un outil de Sergei et non un Lieutenant. « Monsieur Kolyakov, je vous donne ma parole que jamais votre nom va être affiler à leurs déchéances ou à l’un de mes Lieutenants. » Sergei commençait juste à déguster un peu de la boisson pendant qu’il vérifiait un peu le comportement de ce jeune mafieux. Il avait aussi quelques problèmes à discuter avec les Last Sons, mais dans les mêmes temps, si le jeune mafieux connaissait de réputation le vieil soviétique, il connaissait la loi d’omerta si important pour les deux familles en négociation.

    « Vous suivez un peu l’actualité, Monsieur Kolyakov? Vous connaissez les Last Sons? Sinon est-ce que vous connaissez un peu le milieu des Assassins avec la Ligue? La Main? Ou encore la Fraternité? Cela ne me dérange pas de vous faire un résumé, au moins vous allez savoir un peu le relief du continent asiatique avant de travailler directement dessus. »
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Message  Nikolaï M. Kolyakov Dim 7 Juin 2015 - 6:55

C’est mon rôle secondaire qui me protégera en cas de danger. L’idée me plaît. Je suis certes d’un narcissisme marqué, mais cela ne m’empêche pas de valoriser mon existence par-dessus toute autre considération. Par conséquent, que les ennemis de Boldarev me trouvent trop insignifiant pour s’en prendre à moi me convient parfaitement. Si j’avais les moyens de me protéger d’individus tels ceux que recrutent la Main ou la Ligue des Assassins, je pourrais désirer plus de visibilité dans les milieux les plus sombres de la planète mais tel n’est pas le cas. Je me contenterais donc sans problème de bénéficier de la disparition de la Main sans que mon nom ne soit associé à l’opération. En effet, je ne doute pas une seconde de la véracité des propos de Boldarev. Un homme ayant vécu aussi longtemps que lui dans les milieux les plus louches et dangereux qui soient doit savoir garder un secret. Et il vrai que personne ne sait jamais grand-chose de ses actions. Il est une de ses légendes qui gardent jalousement tous ses secrets et ne fleurit que mieux loin des feux de la rampe.

C’est donc réellement rassuré sur mon espérance de vie que je m’intéresse de nouveau à la suite de ses paroles. Désormais que je sais ne pas risquer de représailles en cas de réussite de son plan, je suis d’autant plus intéressé par cette dernière. Et pour cela, j’aimerais en savoir un peu plus sur l’échiquier asiatique des groupes que j’ai tendance à appeler « surhumains ». Tous les membres ne le sont pas forcément mais des organisations comme le SHIELD ou encore La Main, qu’elles se considèrent du bon ou du mauvais côté de la loi, regorgent toujours d’individus dotés de capacités au-delà de la norme. Qu’il s’agisse d’aliens, d’individus provenant d’autres dimensions, de mutants ou tout simplement d’humains surentraînés, il ne fait pas bon de croiser leur chemin sans savoir à quoi s’attendre. Parce que je ne sais pas vous mais la famille al-Ghul n’est pas célèbre pour bénéficier de pouvoirs particuliers mais cela ne signifie pas pour autant que je désire me trouver en travers de leur passage. Tout au contraire, plus loin je me tiens de ces fanatiques, moins mon sommeil est perturbé.

C’est que si j’en sais en réalité fort peu sur les désirs et objectifs des principales organisations surhumaines – je ne m’informe que du strict minimum pour rester aussi loin que possible de leurs radars et ne pas commettre de bourde irréparable si jamais j’ai besoin d’entrer en contact avec l’une d’entre elles – j’en sais néanmoins suffisamment pour savoir que ce sont des joueurs majeurs dans le monde politique actuel. Et que rien d’important n’a aujourd’hui lieu sans qu’au moins un groupe n’y soit lié. Ou bien si tel est le cas, le responsable d’un tel bouleversement ne tardera pas à se voir proposer un place parmi ses heureux collègues qu’il le désire ou non. Toute la question consistant à savoir s’il a les moyens de refuser pareille offre. Quoiqu’il en soit, dans mon cas, il serait idiot de refuser une si gentiment proposée mini-leçon sur la situation actuelle de l’Asie avant d’y pénétrer plus profondément.


-Je ne vous mentirais pas en déclarant en savoir plus que ce je sais en réalité. Voici donc l’état de mes connaissances actuelles. Le groupe que je connais le mieux de par ses activités est celui de la Fraternité. C’est le seul avec lequel ma famille a déjà eu affaire en de rares occasions par le passé. De ce que j’en ai compris, il s’agit d’une sorte de super-mafia internationale dont l’élément fédérateur des membres est leur mutation. Tous les membres ne sont ainsi pas forcément des mutants mais les chefs le sont tous. Pour ce qui est de la Main et la Ligue des Assassins, je dois reconnaître ne pas en savoir beaucoup plus que le premier journaliste bien informé. Il s’agit de deux espèces de sectes dévouées à un code d’honneur qui me dépasse et qui n’hésitent pas à tuer quiconque s’imposerait entre eux et leur objectif. Le peu que j’en ai entendu m’amènerait néanmoins à respecter plus la Ligue des Assassins que la Main mais mes informations sont très limitées donc il s’agit peut-être d’une erreur.

Accessoirement, j’ai été élevé dans un pays plus proche du Moyen-Orient, vu – à tort ou à raison – comme plus facilement contrôlable, que de l’Asie de l’Est. Et, le Japon notamment, perçu comme un simple laquais des Etats-Unis, a relativement mauvaise réputation en Russie. Il n’est donc pas impossible qu’une organisation originaire de ce pays est particulièrement mauvaise presse de par chez moi.

-Enfin, pour ce qui des Last Sons, j’en sais bien peu si ce n’est qu’il s’agit d’un groupe d’êtres particulièrement puissants constitué par vos soins dans la sphère orientale de la planète pour défendre les intérêts de cette dernière et faire concurrence à la domination des Vengeurs perçus comme trop soumis aux volontés des Etats-Unis là où la Justice League dans ses dernières années avait acquis un caractère international. Du moins, c’est ainsi qu’on me l’a vendu et j’espère que vous ne me détromperez car l’idée me plaît énormément. Serais-je néanmoins dans le faux ?
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Message  Sergei Boldarev Sam 13 Juin 2015 - 2:18

    Sergei comprenait le principe de l’égo, ce vil défaut pouvant provoquer de la folie chez plusieurs hommes. Peu de gens acceptaient volontairement de passer comme des pantins, mais dans ce monde, il fallait faire preuve souvent de pragmatisme. Les pantins n’étaient que rarement touchés derrière la personne officielle qui tirait les ficelles. Uniquement quelques sociopathes offraient l’opportunité de massacrer l’entièreté d’une famille pour toucher le maître et malgré les tendances psychotiques de la Main, Gorgone ne voulait pas perdre son temps avec des esclaves, il avait toujours voulu la tête de Sergei et non celle de ses enfants ou de ses collègues. Seul Gorgone avait compris que la perte de sa fille de Sergei ne l’avait pas réellement affecté avec une HYDRA qui se croyait toujours aussi gagnante par cette mort.

    Nikolaï avait raison sur un point très important, c’était bien possible de construire un groupe avec des assassins d’élites, mais il fallait chercher dans le plus noir de chacune des organisations. La Main, la Fraternité ou encore les Forces de Cobra avaient une bonne force martiale, mais tous leurs employeurs donnaient une dette énorme envers cet engagement. Nikolaï pouvait bien donner un large profit économique à ce genre d’assassins, mais il avait toujours des effets secondaires très importants et très néfastes aussi. Les engager aussi, c’était aussi engager une partie de leurs folies meurtrières. Il avait le choix d’engager la Ligue des Assassins ou aller vers Slade, ou encore Bane, mais encore il existait une parcelle de danger. Leurs visions de la loyauté étaient souvent différentes et parfois ils pouvaient rapidement changer de plans selon leurs idéologies ou leurs honneurs.

    Juste en présentant Korra à Slade, l’assassin avait rapidement changé d’attitudes. Le risque était énorme d’essayer de se consolider un groupe entre méta-humains et grands martiaux. Seuls quelques personnes avaient encore les capacités de ses ajouts. Quelques Gouvernements avaient aussi essayé cette tendance, mais cela restait encore dangereux. Par exemple, les Vengeurs cherchaient toujours des élites martiaux d’élites, mais le coté gloire et magazine étaient bien plus difficiles pour les rejoindre maintenant.

    Faire affaire avec les assassins, c’était une histoire différente, il fallait bien connaître le terrain et les membres. Il fallait aussi éviter d’aller chercher les rejets de certaines périodes et reprendre certains les éléments les plus intéressants. Sergei avait eu beaucoup de chances de retracer Korra, Grace, Houyi et Kaidan. C’était des êtres qui avaient surtout une bonne technique de  combat et d’excellentes valeurs pour éviter de voir un changement de clan pour une obsession idéologique.

    Cependant Sergei avait une petite surprise en écoutant la réponse de Nikolaï. Pour le vieil soviétique, la Fraternité restait une organisation bien plus malveillante que la Main. La Mafia Mutante avait eu un changement brusque vers les années 2000 pour un transfert de pouvoirs en direction vers d’une menace bien plus considérable. Rictus, un ancien leader de la Mafia Mutante, avait la même folie que le Joker, mais aujourd’hui, la transition était violente et encore plus dangereuse.  « Monsieur Kolyakov, ceci est un petit conseil pour vous, mais vous n’êtes pas obligés de le prendre. Écartez la Fraternité de votre agenda. Vous avez raison sur une partie, cette organisation avait souvent des leaders mutants, mais aujourd’hui, c’est tout autre. À mon avis, la Fraternité est la pire organisation existante actuellement. Vers les années 2010, il a eu un renversement du pouvoir par l’ancien élève du Maître de la Main. Leur leader n’est pas un mutant, mais un esprit malade qui pourrait vous condamner si vous le regardez de travers. »

    Nikolaï pouvait prendre ce conseil ou non, mais Sergei connaissait bien le danger de cette organisation et surtout de son leader depuis quelques années. Ses actes de barbaries étaient rendus bien pires que toutes les autres ordures. La Main pouvait être répugnante, mais la Fraternité était en phase de nihilisme et de fatalisme qui pourraient même gêner Sergei durant des heures perdus. Prenant une autre seconde pour essayer de répondre autour des deux autres organisations des assassins. « La Ligue des Assassins comme la Main sont deux organisations qui datent de plusieurs milliers d’années, qui sont surtout connus pour former les meilleurs combattants de la planète. La Main avait souvent des préceptes du Bushido, la Ligue des Assassins respectait plus un code arabique ancien. Chacune des deux organisations garde de grands secrets, mais ce qu’il faut savoir.

    C’est qu’une guerre s’est déclenchée entre les deux organisations surtout durant les premières années de la libéralisation économique mondiale. Vers 1750 environ, les tensions ont commencé fortement entre les deux groupuscules. Au début, ils ont essayé la voie diplomatique, mais après un temps, cela a éclaté. La Ligue des Assassins a réussi à gagner les premières batailles en éliminant la leader modérée de la Main. Après cet assassinat, la Ligue a pris un avantage certain, mais la Main s’est radicalisée après la seconde guerre mondiale pour rejoindre en premier les ultranationalistes japonais et après les nihilistes terroristes dans les années 90. Sa radicalisation est violente et sans scrupule. La Ligue des Assassins reste l’une des organisations les plus nobles, mais ils sont maintenant en conflit avec la plupart des organisations des assassins. Ils sont les plus puissants, mais beaucoup de facteurs les obligent surtout à répondre aux barbaries de la Fraternité et de la Main. »


    C’était le résumé des organisations des assassins selon les connaissances de Sergei. Nikolaï n’avait pas vraiment à s’en faire, les assassins ne cherchaient pas encore à liquider les différentes mafias. Le seul danger pour Nikolai, c’était bien la Fraternité et ses agents. Il était impossible de compter sur leurs effectifs sans tomber dans un piège bien moins humain que les pires ghettos de l’Inde. Nikolaï visait dans le milles pour les Last Sons, ce qui faisait sourire le vieil administrateur. « Oui, vous êtes dans le milles, vos renseignements vous aident beaucoup. Quand j’ai eu l’idée de créer les Last Sons, c’était dans les années 2000 quand la Justice League existait encore et je voulais créer un contre-pouvoir. Mais aujourd’hui avec les Vengeurs, on doit bien changer nos plans. Je pourrais vous ouvrir une petite porte proche de cette organisation dans le futur. Je ne sais pas encore le rôle que vous pouvez avoir encore, mais un jour, vous pouvez servir à bien plus. Cependant, je peux comprendre que vous voulez plus rester dans les affaires de famille qu’aller dans cette direction.
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Message  Nikolaï M. Kolyakov Jeu 18 Juin 2015 - 13:13

Quand un homme de la trempe de Boldarev vous conseille de vous éloigner au plus vite d’un groupe d’individus, c’est qu’il a une bonne raison de le faire. Je ne me fais donc pas particulièrement prier pour l’écouter. A vrai dire, je n’ai personnellement jamais rencontré le moindre membre de la Fraternité, trop jeune pour participer aux réunions réellement importantes même lorsque Père m’emmenait avec lui pour bénéficier de son détecteur de mensonges personnels. Quoiqu’il en soit, si Boldarev considère la mafia mutante comme dangereuse, je sais pertinemment ce qu’il me reste à faire : transmettre l’information à Alekseï et couper tous les ponts. Et je connais suffisamment mon frère pour savoir qu’il suivra le conseil bien qu’il ne m’en remerciera pas. Mon aîné possède en effet le même instinct de survie que moi et jamais il ne se mettrait inutilement en danger. Sans compter que je doute qu’il ait seulement pris contact avec une organisation qui professait les avantages de la mutation. Père avait beau voir dans le gène X un avantage comme un autre qu’il convenait d’utiliser, Alekseï – tout à sa jalousie de ne pas en bénéficier – s’en méfie comme de la peste. Ce qui n’est pas une idée totalement stupide en soi – mieux vaut ne pas engager de personnes qu’on est incapable de contrôler – mais limite tout de même grandement son champ d’action.

Un hochement discret de tête vient donc expliciter mon assentiment. Pas la peine en effet d’interrompre mon interlocuteur alors que je peux me contenter de lui signifier silencieusement que ses paroles ont été entendues. Après tout, il sera d’autant plus enclin à travailler à mes côtés si je vais preuve de bon sens. Et, en l’occurrence, ce dernier me crie de m’éloigner à toutes jambes de la Fraternité. Ne serait-ce que parce qu’une organisation dont le nouveau leader est l’élève du taré qui dirige la Main ne me dit rien qui vaille.

Mon silence est récompensé alors que Boldarev continue ses explications en me développant la situation géopolitique  de l’ombre. Mes vagues souvenirs de cours d’histoire me font d’ailleurs noter la profonde ironie qu’une des plus dangereuses organisations d’assassins d’aujourd’hui soit originaire d’un pays qui se targue d’être particulièrement pacifique. Bon, actuellement on ne peut pas dire que le gouvernement nippon soit spécialement porté vers la paix, il s’agirait même plutôt de réinstaurer une armée à temps plein au-delà de leur fameuses « Forces d’auto-défense » mais il n’en reste pas moins qu’étant le seul peuple à avoir subi les ravages de la bombe atomique de plein fouet, la société civile japonaise est de nos jours encore profondément pacifiste.

Côté Moyen-Orient, la situation est plus complexe mais j’étais un peu plus au courant. Il faudrait en effet vivre réellement déconnecté du monde où je me meus pour ne pas connaître l’hégémonie de la famille al-Ghul sur le monde des Assassins. Sauf que toute hégémonie finit bien vite par être contestée. Demandez donc à nos amis américains ! Enfin, on ne s’attarde pas trop sur la question et la conversation se tourne vers le sujet qui me passionne vraiment, à savoir le groupe des Last Sons. Je ne cache d’ailleurs pas ma satisfaction à l’entente que mes informations étaient justes. Et lorsqu’il laisse entendre que je pourrais bien finir par rentrer en contact avec eux, alors là je ne serai pas surpris de découvrir que de véritables étoiles sont apparues dans mon regard. Ce serait après tout un rêve devenu réalité.

Car pour autant que je mets un point d’honneur à me tenir le plus éloigné que possible de toutes les organisations surhumaines existantes, la possibilité de me rapprocher d’un groupe qui rallume en moi des rêves d’enfance est trop forte. Surtout que la proposition de Boldarev ne rentre pas en conflit avec mes raisons habituelles d’éviter la politique surhumaine puisqu’il me propose de n’entrer dans ce monde-là que par la porte de derrière. Ce qui me convient parfaitement, mon problème avec tous ces groupuscules étant la publicité involontaire qu’y être affilié amène forcément. Or, croyez-le ou non mais lorsqu’on travaille tout autant dans le cadre de la loi que celui de l’illégalité on se porte merveilleusement sans attirer trop de regards. Ainsi donc approcher les Last Sons sans me voir étiqueté pour autant et surtout sans faire connaître au grand public ma mutation est une occasion qu’il serait tout bonnement stupide de manquer. Car si je n’ai nullement honte de ma condition mutante vous comprendrez qu’elle perdrait une bonne partie de son utilité si mes adversaires l’apprenaient. Et ce d’autant plus que je suis loin d’être un télépathe surpuissant, je suis plutôt dans la moyenne basse alors je compte autant sur l’impréparation de mes concurrents à mes attaques mentales que sur ces dernières en elles-mêmes.


-Oh ne vous inquiétez donc pas pour moi, l’idée de m’approcher des Last Sons est très loin de me rebuter. De toute façon, l’essentiel des affaires familiales reviennent encore à mon frère, ce qui me laisse une plus grande marge de manœuvre. Alors, si je peux vous être utile, sachez que vous avez un fervent supporter en ma personne. Car si je me mêle peu de géopolitique surhumaine, me contentant aisément de suivre la géopolitique normale pour en profiter au mieux, on ne peut pas pour autant dire que je porte les Vengeurs dans mon cœur. J’ai un certain respect pour quelques-uns d’entre eux – difficile après tout de ne pas admirer au moins un peu un type comme Steve Rogers, autant d’intégrité ce n’est pas tous les jours qu’on en croise et pourtant vous savez à quel point l’intégrité n’est pas ma tasse de thé -  mais la surmédiatisation qui les entoure m’irrite au plus haut point. On en vient parfois à se demander s’ils sont une organisation de protection de la Terre ou un groupe de starlettes en manque d’attention.

La Justice League avait tout de même une autre gueule. Regardez Superman par exemple, ça c’est un gars impressionnant. Et ne parlons même pas Wonder Woman, des femmes comme ça on n’en rencontre pas deux fois dans sa vie. Bon après personne ne dépassera jamais le Soldat de l’hiver à mes yeux mais ça c’est mon patriote interne qui refait son apparition. Ce qui pour un enfant né au crépuscule de l’ère soviétique est assez ironique je le reconnais mais je n’y peux rien, le projet de super-soldat soviétique m’a toujours attiré. Bon par contre découvrir qu’en réalité le super-soldat en question était originellement américain a quelque peu douché mon enthousiasme mais paraîtrait qu’il était proche de Cap’tain America alors ça l’a fait remonter dans mon estime. Et oui, je vous l’ai déjà dit, ce n’est pas très russophile de ma part mais j’ai un vrai faible pour Steve Rogers. Et le fait qu’il ait une plastique de rêve n’a jamais fait que renforcer cette tendance.
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Message  Sergei Boldarev Ven 26 Juin 2015 - 2:12

    C’était étrange pour Sergei de se faire écouter de cette façon sans se faire répondre réellement. Bien qu’il existe un mystère sur Sergei, son nom, sa réputation ou les deux étaient souvent connus d’une mauvaise façon pour une grande partie de ses connaissances. Même une grande partie de sa famille doutait toujours autant de lui aujourd’hui. Il était vraiment étrange pour Sergei d’expliquer des points à Nikolaï, sans que celui-ci demande d’amples informations sur le pourquoi. La Fraternité restait une organisation facile pour la plupart des mafieux qui avaient besoin d’assassins pour régler quelques problèmes avec des ennemis qui en connaissaient plus sur le combat que la moyenne des mafieux. À l’avis de Sergei, seul Deathstroke pouvait faire le travail correctement, il était souvent mercantile, mais aujourd’hui, il était en train de s’acheter une conscience professionnelle et éthique. Cela ne dérangeait pas vraiment Sergei, mais les assassins qui faisaient vraiment le travail en échange d’une somme d’argents devenaient de plus en plus rares.

    Avec le temps, Sergei croyait beaucoup à ses chances de réunir la plupart des grands maîtres des arts martiaux dans les Last Sons. Slade Wilson était un bon début dans cette démarche, car la plupart des Last Sons cherchait surtout un moyen de faire pardonner d’anciens crimes. Donc Deathstroke rentrait facilement dans ce modèle. Après avoir réussi de recruter des personnalités aussi fortes que Kaidan Ashimida, Korra ou encore Houyi l’Archer, Sergei pensait chercher bien plus loin. La Ligue des Assassins pouvait tenir depuis un moment, mais c’était une autre dimension quand on rentrait sur le sujet de la guerre des assassins. Il pensait même être capable de rejoindre des membres tels que Talia Al Ghul, si la Ligue commençait à se déchirer entre plusieurs morceaux. Ce n’était peut-être pas très moral et même très opportuniste, mais Sergei cherchait vraiment à sécuriser l’Asie et l’aide de Talia pouvait être réellement efficace.

    Le vieux soviétique voulait aussi penser aux nouvelles générations autour. Korra restait toujours l’un des symboles des plus importants des Last Sons que cela soit par sa sagesse ou par sa jeunesse. Cependant, il avait besoin de nouveaux morceaux dans le groupe. Les X-Men avaient de nombreux jeunes étudiants prometteurs et puissants, pouvant devenir bien plus talentueux que les assassins d’aujourd’hui. Peut-être que Batman avait des espoirs importants, mais qui voulait vraiment toucher à Batman, à sa Famille ou à Gotham? Il était bien plus facile de voir une représentation possible des X-Men dans les Last Sons, que de le voir chez ce paranoïaque nerveux de Batman.

    Il ne fallait pas penser juste à une nouvelle génération martiale ou pouvoirs, il fallait parfois allé plus loin que ce propre potentiel. La stratégie, la gestion économique, les rencontres diplomatiques ou encore la manipulation médiatique restaient toujours des éléments aussi importants pour les Last Sons que les membres en question. Le but était surtout d’éviter une image aussi artificielle que les Vengeurs, mais bien de rester sympathique devant la population, les médias ou les gouvernements sans en dire trop comme les Vengeurs faisaient en ce moment. Nikolaï avait peut-être ce talent pour avantager les Last Sons devant les futurs problèmes que le groupe pouvait rencontrer dans l’Avenir. « Laissez-moi un temps d’y penser et un rôle pourrait venir à vous. J’aimerais voir vos capacités dans le business et dans la représentation médiatique avant qu’on se voit plus loin. Je pense que vos compétences pourraient servir beaucoup dans la représentation des Last Sons à travers la population, les médias ou les gouvernements. Votre nom ne va pas être affiché, on doit parfois bien utiliser les mots pour éviter des petites crisettes médiatiques. Cependant, je vais vous laisser un peu le temps pour réfléchir à cette proposition. » Sergei ne voulait pas forcer le jeune russe d’aller directement dans les Affaires des Last Sons, bien que son frère commandait largement le marché de la famille, cela pourrait être un certain choc de travailler dans un milieu aussi complexe.


    « La médiatisation n’est pas quelque chose de néfaste, mais quand cela devient un élément d’importances dans l’idéologie d’un groupe, cela devient vraiment catastrophique. C’est le problème actuel des Vengeurs, à place de faire comme la Justice League, ils ont décidé de foncer vers les médias ou vers les politiciens américains pour avoir un appui de masse. Le groupe de Superman était très loin de ce modèle, ils avaient bien des médias autour d’eux, mais ce n’était pas dans leurs intérêts d’aller vers eux. » C’était l’idée de reprendre ce concept, mais pour les Last Sons.
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Message  Nikolaï M. Kolyakov Mer 1 Juil 2015 - 6:37

Une proposition moins prudente que celle queme fait Boldarev aurait été inquiétante. Un homme qui offrae sa confiance sans y regarder à deux fois est toujours dangereux. Soit c'est un inconscient fini, soit il en sait plus qu’il ne l’avoue ce qui justifie sa prise de décisions. Dans les deux cas, une association risque rapidement de tourner en votre défaveur. A l’inverse, un homme qui vous donne une chance et attend de voir comment vous l’utilisez avant d’entamer de nouveaux pourparlers démontre un bon sens bienvenu dans un partenaire. C’est donc rassuré et nullement vexé par le hola mis à mes projetsque j'acquiesce aux paroles de Boldarev. Moi-même, malgré mon enthousiasme quasi infantile pour les Last Sons refuse de m’engager plus loin sans me faire une première idée des avantages et inconvénients réels que travailler aux côtés de Boldarev suppose. En effet,s'il a su prononcer les mots justes pour attirer mon attention, rien ne prouve encore qu’il ait la moindre intention de tenir ses promesses. Ainsi, autant commencer doucement, on aura toute l’occasion de renforcer nos liens dans le futur si le besoin s’en faisait sentir, d’un côté comme de l’autre.

-Il se trouve que le maniement des mots et la manipulation des vérités pour que ne ressortent à la lumière que celles qui m’arrangent est une de mes spécialités, je pense donc que nous trouverons tous deux de quoi satisfaire nos envies et désirs dans cette future association. J’approuve néanmoins votre désir de prendre un temps d’adaptation pour observer ce que nous pouvons réellement nous apporter, prendre des décisions d’un tel calibre dans le feu de l’action n’apporte jamais rien de bon à personne.

Un instant, j'envisage de lui préciser également que je possède des contacts dans le monde médiatique, en l’occurrence l’homme qui partageait ma couche plus d’un soir, mais je préfère garder cette information pour moi. Tout d’abord car dévoiler toutes mes cartes avant d’être assuré que les intentions de l’ex-soviétique sont aussi pacifiques qu’il le prétend serait une erreur de débutant. Ensuite, car je suis loin d’être certain qu’impliquer mon amant et partenaire dans le monde d’ombres où je vis la moitié du temps soit une brillante idée. Pour commencer, cela signifierait lui en dévoiler encore plus sur la nature précise de mes activités et si Lilian n'est pas assez stupide pour ne pas savoir que je suis un parrain mafieux, cela ne signifie pas pour autant qu'on discute ouvertement de mon travail. Encore moins lorsqu'il laisse on ne peut plus clair qu’il considère que les risques que j’encoure sont de mon propre fait et qu’il n’a quant à lui aucune raison de jouer les petits amis éplorés. De plus, Lilian a un certain nombre de qualités mais la discrétion n'est pas forcément la plus évidente.

Bien entendu, il sait garder un secret mais uniquement lorsque cela l’arrange. Mais s’il voit le moindre intérêt à le dévoiler, il le fait et de la manière la plus spectaculaire qui soit. Ainsi, mettre des informations sensibles concernant un groupe dirigé par un homme aussi dangereux que Boldarev entre ses mains ne me semble pas la plus sensée des décisions. Sans compter qu’en dernière instance ,je suis convaincu qu'il ne manquerait pas d’user contre moi de toutes les armes qu’il a à sa disposition si un jour notre étrange relation venait à rencontrer une fin brutale. Autant donc ne pas lui offrir une bombe nucléaire sur un plateau d’argent. Simple question d’instinct de survie.


-Je comprends votre vision. Maudire les médias et leur rôle prépondérant dans notre société actuelle ne sert à rien. Il faut s’adapter à eux mais, pour cela, il convient de savoir maîtriser le flux d’informations. Un travail néanmoins plus ardu qu’il n’y paraît souvent. Derrière l’industrie médiatique existe un million de rouages depuis les magnats les plus puissants jusqu’aux blogueurs freelance dont un seul article peut briser une carrière. Réussir à naviguer les eaux dangereuses et ô combien mouvantes du monde de l’information demande donc une grande dextérité et pas qu’un peu de chance. Mais je ne doute pas une seconde que vous ayez de l’expérience en la matière. On gagne rarement le surnom d’éminence grise par hasard, terminai-je avec l’ombre d’un sourire.


Dernière édition par Nikolaï M. Kolyakov le Ven 17 Juil 2015 - 13:00, édité 1 fois
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