Casey Nordin
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Casey Nordin
Casey Nordin "Il ne faut pas de tout pour faire un monde, il faut du bonheur et rien d'autre" Paul Eluard Bonjour ou bonsoir, mon p’tit nom à moi c'est Casey Nordin ! Mais on me connait aussi sous le nom de Cut-up Je suis né(e) le 22 décembre 2000 à Chicago. J’ai 14 ans, plus ou moins. Un petit secret pour la route ; je suis mutant et sévissant aux Etats-Unis. On me dit souvent que je ressemble à Ulrik Munther. Je fais partie du groupe x-men,
on ne change pas le passé La vie de Casey est misérable et, d’aussi loin qu’il se souvienne, il n’a jamais été aux yeux des autres qu’un petit « cas social » mal habillé qu’on n’invitait jamais aux anniversaire et dont on ne voulait pas pour ami. Il fallait dire que sa situation familiale n’avait rien de très engageant. Deuxième enfant d’une femme célibataire de vingt-deux ans déjà largement soutenue par les aides sociales, et totalement incapable de garder un travail plus de quelques mois, Casey a grandi dans un appartement misérable en périphérie de Chicago. Il aimait cette femme sans vraiment se poser de questions, se contentait de ses marques d’attention quand elles venaient, n’envisageait pas avec une réelle gravité les cendres et mégots qui s’amoncelaient dans les verres d’eau, ou les bouteilles vides de vin bon marché qui envahissaient leur minuscule entrée. Tout cela faisait partie de son quotidien. Il lui était impossible de trouver refuse chez d’autres membres de sa famille, sa grand-mère étant morte bien avant sa naissance. Son grand-père est quand à lui rentré en Suède depuis bien des années et ne veut pas entendre parler de sa fille, à cause de sombres histoires qui n’intéressent pas vraiment Casey. De cinq ans son aînée, sa sœur Diana le prit très tôt en charge et lui évita d’être laissé à l’abandon, même s’il ne s’en rendait pas vraiment compte. Il subissait les événements sans rien y comprendre, avec le vague sentiment que cela n’était peut-être pas très normal. Il arrivait souvent en retard à l’école, au milieu de la récréation de la mi-matinée, débraillé, mal peigné, parfois affamé. Casey n’a eu d’autre choix que celui de se faire des amis aussi mal lotis que lui, les rejetés, souvent un peu limités, ou des plus enfants bien plus jeunes, qui le voyaient comme un « grand » sans juger. Il devinait sa mère fragile et faisait de son mieux pour lui apporter du soutien à sa manière. Malheureusement, ses câlins et longues discussions pendant qu’elle l’observait d’un œil morne n’étaient d’aucune réelle utilité. Sa sœur espéra une prise de conscience de sa part, un soutien pour le ménage, la cuisine, les courses, mais rien de cela ne le préoccupait. Il fut très tôt d’une passivité désespérante. Parfois, sa mère trouvait des ménages, mais ses employeurs ne la gardaient jamais. Parfois, elle amenait un homme à la maison, ou ne rentrait pas. Casey n’aimait pas beaucoup ses compagnons, qu’il trouvait plutôt méchants et effrayants. Des disputes dont il n’essayait pas de comprendre le sujet éclataient souvent quand il était enfermé dans sa chambre. Il entendait des bouteilles de briser, des poings claquer violemment sur les murs, les tables, et parfois, il le craignait, sur sa mère. A l’école, Casey était mauvais, habitué au fond de la classe, là où on envoyait les élèves indisciplinés, et tout le monde semblait trouver cela normal. On l’avait rangé très tôt dans la catégorie des irrécupérables, et l’effort de faire changer les choses lui semblait trop grand. De toute manière, rien de ce qu’on essayait de lui enseigner ne l’intéressait. Il rêvassait en permanence, cherchait à participer, mais pour poser des questions sur ce que ses étranges associations d’idées lui inspiraient, et ne comprenait absolument pas pourquoi ce qu’il prenait pour de la bonne volonté, de la saine curiosité, lui était reproché. Casey se découvrit cependant un talent grâce aux activités sportives. Là, il se révélait, là, on l’aimait. Etrangement, ses problèmes de concentration disparaissaient et ses gestes devenaient d’une précision fine et immédiate. Il était un partenaire recherché pour les sports d’équipe, mais c’est surtout avec la gymnastique qu’il se révéla. Enfant très souple et volontaire, il attira dès l’âge de six ans l’attention de son professeur de sport qui vit en lui un futur champion. On l’aida à s’inscrire en club et ce fut comme un second souffle avant de rejoindre son appartement sordide. Comme il était très doué, toujours très motivé, on lui en demanda de plus en plus en lui faisant miroiter des prix qui semblaient plus vitaux à ses entraîneurs qu’à lui-même. Mais Casey s’accrochait à ce qu’il pouvait, et finalement, il n’y avait que ses entraîneurs pour miser quelque chose sur lui. Il donna son maximum, devint le meilleur de sa région, décrocha des médailles pour enfant sans réelle valeur, mais qui le remplirent de fierté, et, à neuf ans, décida de se tourner aussi vers la danse classique, dont il aimait observer les séances dans son complexe sportives pour repousser l’heure du départ chez lui. Casey n’a jamais eu des goûts musicaux très précis mais il trouvait les musiques classiques et instrumentales belles. L’idée de participer à une œuvre d’art lui plut. Il réussit à obtenir les aides nécessaires pour participer à un deuxième cours, sans se soucier d’être principalement entouré de filles. Quelques mois plus tard, un événement traumatisant lui retira sa mère. Son dernier compagnon était, comme les autres, violent, souvent alcoolisé et désagréable. Mais, un soir, il franchit le pas de trop. De ce que Casey avait compris, sa mère voulait le quitter et il revenait à la charge en exigeant qu’elle lui ouvre la porte. A ce moment, sa sœur n’était pas là, ils étaient seuls à l’appartement. Elle finit par céder, et l’homme se jeta. Elle tomba par terre. Il semblait que les coups ne voulaient plus s’arrêter de tomber sur son visage. Alors, Casey essaya d’intervenir, il se fit chasser d’un mouvement si brutal que la conscience le quitta. Il se réveilla au milieu d’infirmiers avant de se faire emporter à l’hôpital, où on le garda quelques jours en surveillance, mais il n’avait rien de grave. Sa mère survécut aussi, cependant, on lui retira la garde de ses enfants, et il se retrouva en orphelinat. On lui promit que ce n’était que temporaire, que sa mère avait le droit de lui rendre visite si elle le souhaitait. Elle ne revint jamais, n’essaya jamais de prendre des nouvelles de ses enfants. Quand il demandait à sa sœur s’il était possible de lui rendre visite, elle refusait fermement. Diana ne pardonna lui pardonna jamais son ingérence. Même si on lui répétait que son placement était pour son bien, Casey garda le sentiment d’une profonde trahison de la part des adultes. Il savait son ancien environnement peu favorable, mais il pouvait au moins se rassurer, conserver l’illusion de vivre dans un véritable cadre familial. Ici, il semblait qu’il ne lui restait plus rien, que sa place devenait à jamais celle des indésirables, et il s’investit plus que jamais dans le sport, s’entraînant deux fois plus que les autres, ignorant la douleur, la fatigue, rentrait épuisé et dormait, avec la satisfaction de ne penser à rien. Dormir devint son second passe temps. Ce fut une période difficile, où on ne l’entendait plus parler en cours, où on ne le voyait plus chercher à sociabiliser. Il était totalement éteint et piquait du nez en toute occasion. Il dut suivre une thérapie pour dépression précoce. Il redoubla sa dernière année de primaire, faute d’un semblant de résultat, et se remit peu à peu au cours de l’année suivante. Le collège lui donna quelque espoir que les choses s’arrangeraient, mais il n’en fut rien. Ses camarades se méfièrent de suite de son redoublement, et il retrouva très vite sa place d’idiot sans intérêt. Il découvrit avec beaucoup de douleur que l’on pouvait se moquer d’un garçon qui faisait de la danse et on arrêta soudain de le solliciter dans les sports d’équipe en cours, comme s’il fallait absolument mettre une distance avec lui. Heureusement, quelques amies de son club étaient dans le même établissement, il les retrouvait en récréation et essaya d’avoir la vie d’adolescent la plus normale possible. Côté danse et gymnastique, les choses devinrent de plus en plus sérieuses pour lui, et ses entraineurs lui faisaient rêver à la possibilité de quitter le cursus général afin de ne se consacrer à rien d’autre qu’aux études sportives. Alors que la menace de redoubler aussi la sixième planait aussi sur sa tête, cela semblait la meilleure solution possible. Il parvint à passer de justesse. Casey se trouva une sorte d’équilibre, il eut même une « petite amie » parmi les danseuses, même si elle refusait de « s’afficher » avec lui au collège pour ne pas qu’on se moque d’elle, « parce que, tu comprends, tout le monde dit que tu n’es pas le genre à sortir avec des filles ». Cela le blessait un peu mais il l’acceptait. Les autres semblaient se poser plus de question sur son orientation sexuelle que lui-même. Il n’avait pas d’idée définie là-dessus, il savait juste qu’il était heureux, comme tout adolescent de treize ans d’avoir une copine. Tout semblait décidé à s’améliorer quand arrivèrent de violents mots de tête au printemps de sa cinquième. Il dût quitter plusieurs séances les larmes aux yeux, ou pris d’accès de panique qui lui faisaient crier que trop de choses de passaient dans sa tête, qu’il n’arrivait plus à penser, qu’il devenait complètement fou. Après quelques semaines de confusion, les choses devinrent plus limpides, il réalisait qu’il pouvait penser à deux choses en même temps, écouter plusieurs conversations sans difficultés, ne dormait plus mais n’en souffrait pas. L’idée d’être un mutant ne lui vint pas tout de suite. Le changement ne lui semblait, après tout, pas si incroyable par rapport à ce que les autres racontaient sur le gène x. Mais, inconsciemment, il commença à faire des choses qui effrayèrent son entourage, comme regarder à deux endroits opposés en même temps, ou prendre ses devoirs d’une main, et continuer à prendre son cours de l’autre. Tout le monde s’accorda à trouver tout cela plus effrayant qu’impressionnant, surtout quand il développa une tendance à alterner deux sujets de conversation avec une même personne. En sport, la rumeur de sa possible mutation enfla vite, surtout en gymnastique où le nombre plus important de garçons rendait la compétition plus forte, il était l’un des leurs, un vrai rival, et les concours approchaient avec la fin de l’année scolaire. Plusieurs de ses camarades demandèrent à ce qu’on le dépiste. Les entraîneurs refusèrent en arguant que tous étaient bien témoins d’un talent et d’un entraînement qui n’avaient rien à voir avec une quelconque mutation. Cependant, il devint assez vite manifeste pour ses concurrents qu’il apprenait encore plus vite qu’avant, retenait des enchaînements d’une haute complexité, coordonnait ses mouvements avec une précision que même les professeurs trouvaient positivement incroyable et résistait trop bien à l’épuisement. Alors, la colère enfla. Il reçut un violent coup derrière la tête en rentrant chez lui un soir - sans doute une batte, il n’eut pas le temps de réaliser ce qu’il lui arrivait. Mais son assaillant y mit toute sa force pour provoquer une fracture, et forcer sans vraiment le savoir, la découverte de sa mutation. Les scanners permirent de découvrir que son cerveau s’était divisé en deux. Le secret médical étant tout relatif à l’égard de ce genre de mutation, la nouvelle fit le tour de ses connaissances et tout ce qu’il avait tenté de construire s’effondra. Sa petite-amie le quitta en lui disant que l’idée de sortir avec quelqu’un qui avait deux cerveaux la mettait vraiment mal à l’aise, que c’était « trop monstrueux », ses camarades de classe l’évitèrent davantage et, le plus douloureux, fut son interdiction pure et simple de participer aux concours parce que : « Tu as des facilités que les autres ne peuvent pas avoir, ce serait trop injuste pour les autres, les résultats seraient faussés. » Il eut beau protester que ces avantages n’étaient pas énormes, qu’il avait déjà de meilleures facilités que les autres, que sa mutation ne lui avait certainement pas permis d’atteindre un tel niveau de maîtrise physique, rien n’y fit. Et, d’un coup, les portes des meilleures écoles de danse, des grandes compétitions, se fermèrent à tout jamais. On ne vit plus Casey aux entraînements, mais il vint à la salle exécuter des mouvements seul avec une vive obstination. Il garda quelques amies qui insistèrent pour le faire revenir aux séances, mais il se sentait trop honteux, trop indésirable, une fois de plus. Sans surprises, il échoua sa cinquième, et la recommença sans conviction, en multipliant les retards et les absences. Il avait simplement trop peur de sortir de l’orphelinat, où on lui menait déjà une vie difficile. La gérance de l’orphelinat n’était pas mal intentionnée à son égard, mais il devenait évident qu’un adolescent comme Casey était en danger dans un environnement où sa mutation – très clairement vue comme une tare – devenait le défouloir parfait d’autres enfants en difficulté. Il devint urgent de lui trouver un autre foyer. On ne trouva aucune famille d’accueil volontaire pour s’occuper d’une telle « bizarrerie de la nature » mais le bruit qu’un jeune garçon mutant cherchait à être placé d’urgence traversa assez d’organismes sociaux pour parvenir aux plus compétents, comme Mutants Sans Frontière. En décembre, Casey rencontra enfin ses semblables et, pour la première fois de sa vie, quitta Chicago pour intégrer un établissement où sa difformité pourrait devenir un talent.
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Casey Nordin- Messages : 130
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Re: Casey Nordin
Tu ne bats pas Connor niveau âge!
Mais bienvenue quand même.
Mais bienvenue quand même.
Suzanne Davis- Messages : 171
Date d'inscription : 20/12/2014
Localisation : Quelque part au Canada
Re: Casey Nordin
Très bonne fiche avec une excellente explication pour tes pouvoirs. Bien que la fiche soit longue, c'était un plaisir de te lire entièrement. Tu es donc validé.
Bon jeu!
Bon jeu!
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