Connaissance en recherche (Hank McCoy)
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Connaissance en recherche (Hank McCoy)
Valerie E. Hopkins Dim 8 Fév 2015 - 17:59
J’ai besoin d’une confirmation, je me frustre peut-être trop en entrainement, cela commence à épuiser Sam, et je le sais très bien. Les entrainements dans son gymnase me permettent juste à me défouler un peu d’une frustration cumulée depuis plusieurs jours. Je n’ai pas trop l’habitude de rester des prises de tête longtemps, mais en ce moment, cela m’affectait bien plus que la moyenne de mes problèmes. Cela me rappelait même les grandes colères à l’Institut Xavier, quand certains commençaient à douter de mes capacités de contrôle. Sam venait de me faire une remarque similaire sur ma colère, d’aller regarder un film ou de jouer aux jeux vidéo. Habituellement, je suis toujours en colère, mais quand cela parait trop, ma colère devient bien plus problématique. Je repense un peu aux dernières semaines quand je me retire dans mes appartements pour réfléchir. Peut-être que je devrais en parler avec Kyana en première, mais cela me fait repenser au tout grande mystère que je cache à Sam. Cela me fait vraiment mal de pouvoir rien dire à Samantha, que je suis sûr qu’elle est plus digne de confiance que la plupart des X-Men mêmes. Je ne crois pas qu’une discussion avec Kyana pourrait m’aider, surtout que je cherche à savoir des informations à l’intérieur de l’Institut Xavier. Non, je ne veux pas savoir pour leurs nouvelles recrues, mais j’ai l’impression qu’ils n’ont jamais vu mon départ d’un bon œil et je veux savoir aujourd’hui.
Je peux bien les comprendre, mais cela m’affecte beaucoup plus de mes névroses habituels, surtout avec Kitty qui m’a juste ignoré quand j’ai essayé de la voir après son université. Je n’ai pas réagis négativement quand elle a juste décidé de m’ignorer, mais dans ma tête, c’était bien plus douloureux à ce que mon comportement physique laissait voir. J’avais l’impression que j’étais devenue une criminelle pour elle quand on a passé pratiquement nos années à l’Institut Xavier ensemble. Peut-être qu’elle est devenue très rapidement X-Woman plus rapidement que la moyenne, mais avant de la voir comme mon professeur ou X-Woman, je la voyais surtout comme une amie. Je ne voulais pas pousser le message, si elle ne voulait pas me parler, elle avait ses raisons…
Mais peut-être qu’elle pouvait me les dire à place de m’ignorer totalement. Je ne lui en veux pas, mais j’ai l’impression qu’elle m’en veut vraiment et peut-être avec raison, je ne lui ai jamais redonné de nouvelles sérieuses depuis les années. C’est peut-être de ma faute qu’elle agit ainsi. Je ne vais pas retourner la voir, elle peut agir comme elle le veut, mais cela me blesse vraiment aujourd’hui. Je ne sais pas ce qu’elle pense de moi, je ne sais pas comment elle perçoit mon comportement, je ne sais même pas si elle est fière ou non que je sois toujours en train de me battre pour les mutants et les humains.
Ce qui a surtout déclenché une période de colère plus constante, c’était le message d’Alpha Flight. Je leur envoie souvent des messages avec une idée de les rejoindre au cas où qu’il se passe quelque chose dans les Vengeurs. Ils m’ont toujours retourné des messages favorables, jusqu’à la semaine dernière, où le leader d’Alpha Flight m’écrivait pour me dire que je n’étais pas désirée dans l’équipe. Je sais très bien que Beaubier ne me voulait pas dans l’équipe, non pour des raisons de manques de puissances, mais juste parce qu’il m’en voulait. J’ai toujours canalisé ma colère dans mes combats, mais en ce moment, j’ai vraiment besoin de réponse. Je dois aller voir un X-Man qui soit capable de communiquer avec moi normalement.
Je ne veux pas retourner à l’Institut Xavier pour parler de ce genre de problèmes, mais je ne veux surtout pas partir faire notre mission en Asie sans avoir de réponses réelles d’une organisation qui a façonné mon éducation de plusieurs manières. Le plus accessible de tous, c’est Henry McCoy, mon ancien professeur de biologie, qui donne des conférences dans plusieurs universités sur la mutation. Cela fait longtemps que je n’ai pas été sur les bancs d’écoles, mais j’ai vraiment besoin de certaines réponses avant de continuer.
Ils peuvent avoir honte de moi, cela va me démolir totalement, mais au moins, je vais avoir une confirmation de mes idées. Je vais être capable de penser pourquoi j’ai toujours été un échec depuis le début de ma vie. Je me suis habillée comme n’importe quels étudiants d’université pour aller à sa conférence sur le début de ses études sur la mutation à caractère négative pour leurs porteurs. Ils avaient déjà quelques étudiants dans la salle, mais Hank était déjà en train de préparer sa conférence devant l’auditoire. J’ai attendu avant d’aller m’asseoir. Je veux juste voir si les X-Men ont tous reçus la consigne de m’ignorer ou je me fais des idées. Quand il pose enfin le regard sur moi, je lève juste la main pour le saluer. Puis, il décide de me retourner les salutations de sa grosse patte, même avec le sourire. Je me sens un peu soulagé à ce moment.
Je décide de m’installer enfin avec un cahier de notes. Cela fait un moment que j’ai abandonné ma vie de reprendre mes études, mais c’est toujours intéressant de prendre les notes. La conférence dure une petite heure, où Hank commence à résumer le propos de certaines mutations négatives chez les mutants et l’incapacité de contrôler même avec les meilleurs entrainements. Cela me rappelle surtout Rogue, mais plusieurs autres mutants de l’Institut. Après la présentation du projet, il y a une trentaine de minutes pour que les étudiants posent des questions. Certaines questions me donnent vraiment des maux de tête énormes. Peut-être que je suis juste dépassée, peut-être qu’ils veulent juste utiliser des mots bien trop compliqués pour paraitre universitaire. J’attends à la fin de la conférence pour prendre mes affaires et mon courage pour monter sur le podium doucement par les marches avant de toucher quelques mots.
« Docteur McCoy! C’est un plaisir de participer à l’une de vos conférences… »
Le début sonnait trop fort pour l’enthousiasme porté et surtout pour la salle, qui faisait vibrer ma voix. Je ne savais pas trop comment il allait réagir pour la suite. J’attends juste que les autres étudiants commencent à bouger un peu vers la sortie pour lancer quelques mots vers mon ancien professeur de biologie.
« J’aimerais prendre quelques minutes de votre temps pour une discussion, si cela ne vous dérange pas… »
Je peux bien les comprendre, mais cela m’affecte beaucoup plus de mes névroses habituels, surtout avec Kitty qui m’a juste ignoré quand j’ai essayé de la voir après son université. Je n’ai pas réagis négativement quand elle a juste décidé de m’ignorer, mais dans ma tête, c’était bien plus douloureux à ce que mon comportement physique laissait voir. J’avais l’impression que j’étais devenue une criminelle pour elle quand on a passé pratiquement nos années à l’Institut Xavier ensemble. Peut-être qu’elle est devenue très rapidement X-Woman plus rapidement que la moyenne, mais avant de la voir comme mon professeur ou X-Woman, je la voyais surtout comme une amie. Je ne voulais pas pousser le message, si elle ne voulait pas me parler, elle avait ses raisons…
Mais peut-être qu’elle pouvait me les dire à place de m’ignorer totalement. Je ne lui en veux pas, mais j’ai l’impression qu’elle m’en veut vraiment et peut-être avec raison, je ne lui ai jamais redonné de nouvelles sérieuses depuis les années. C’est peut-être de ma faute qu’elle agit ainsi. Je ne vais pas retourner la voir, elle peut agir comme elle le veut, mais cela me blesse vraiment aujourd’hui. Je ne sais pas ce qu’elle pense de moi, je ne sais pas comment elle perçoit mon comportement, je ne sais même pas si elle est fière ou non que je sois toujours en train de me battre pour les mutants et les humains.
Ce qui a surtout déclenché une période de colère plus constante, c’était le message d’Alpha Flight. Je leur envoie souvent des messages avec une idée de les rejoindre au cas où qu’il se passe quelque chose dans les Vengeurs. Ils m’ont toujours retourné des messages favorables, jusqu’à la semaine dernière, où le leader d’Alpha Flight m’écrivait pour me dire que je n’étais pas désirée dans l’équipe. Je sais très bien que Beaubier ne me voulait pas dans l’équipe, non pour des raisons de manques de puissances, mais juste parce qu’il m’en voulait. J’ai toujours canalisé ma colère dans mes combats, mais en ce moment, j’ai vraiment besoin de réponse. Je dois aller voir un X-Man qui soit capable de communiquer avec moi normalement.
Je ne veux pas retourner à l’Institut Xavier pour parler de ce genre de problèmes, mais je ne veux surtout pas partir faire notre mission en Asie sans avoir de réponses réelles d’une organisation qui a façonné mon éducation de plusieurs manières. Le plus accessible de tous, c’est Henry McCoy, mon ancien professeur de biologie, qui donne des conférences dans plusieurs universités sur la mutation. Cela fait longtemps que je n’ai pas été sur les bancs d’écoles, mais j’ai vraiment besoin de certaines réponses avant de continuer.
Ils peuvent avoir honte de moi, cela va me démolir totalement, mais au moins, je vais avoir une confirmation de mes idées. Je vais être capable de penser pourquoi j’ai toujours été un échec depuis le début de ma vie. Je me suis habillée comme n’importe quels étudiants d’université pour aller à sa conférence sur le début de ses études sur la mutation à caractère négative pour leurs porteurs. Ils avaient déjà quelques étudiants dans la salle, mais Hank était déjà en train de préparer sa conférence devant l’auditoire. J’ai attendu avant d’aller m’asseoir. Je veux juste voir si les X-Men ont tous reçus la consigne de m’ignorer ou je me fais des idées. Quand il pose enfin le regard sur moi, je lève juste la main pour le saluer. Puis, il décide de me retourner les salutations de sa grosse patte, même avec le sourire. Je me sens un peu soulagé à ce moment.
Je décide de m’installer enfin avec un cahier de notes. Cela fait un moment que j’ai abandonné ma vie de reprendre mes études, mais c’est toujours intéressant de prendre les notes. La conférence dure une petite heure, où Hank commence à résumer le propos de certaines mutations négatives chez les mutants et l’incapacité de contrôler même avec les meilleurs entrainements. Cela me rappelle surtout Rogue, mais plusieurs autres mutants de l’Institut. Après la présentation du projet, il y a une trentaine de minutes pour que les étudiants posent des questions. Certaines questions me donnent vraiment des maux de tête énormes. Peut-être que je suis juste dépassée, peut-être qu’ils veulent juste utiliser des mots bien trop compliqués pour paraitre universitaire. J’attends à la fin de la conférence pour prendre mes affaires et mon courage pour monter sur le podium doucement par les marches avant de toucher quelques mots.
« Docteur McCoy! C’est un plaisir de participer à l’une de vos conférences… »
Le début sonnait trop fort pour l’enthousiasme porté et surtout pour la salle, qui faisait vibrer ma voix. Je ne savais pas trop comment il allait réagir pour la suite. J’attends juste que les autres étudiants commencent à bouger un peu vers la sortie pour lancer quelques mots vers mon ancien professeur de biologie.
« J’aimerais prendre quelques minutes de votre temps pour une discussion, si cela ne vous dérange pas… »
Valerie E. Hopkins- Messages : 827
Date d'inscription : 07/11/2014
Re: Connaissance en recherche (Hank McCoy)
Henry P. McCoy Dim 8 Fév 2015 - 20:40
CONNAISSANCE EN RECHERCHE
« Pour moi, rien n'a changé, si tu as besoin je suis la. »
***Aujourd’hui, c’est à la base une journée comme une autre à mes yeux, une journée où je dois présenter à des jeunes étudiants certains projets de recherche, mais aussi mieux faire comprendre le monde des mutants à ceux qui n’en ont pas encore connaissance. Bien entendu dans ce cours je compte parler du principe et du fonctionnement du Gène X, de ce que sont les pouvoirs, que certains malheureusement n’en ont pas le contrôle mais que ce n’est pas un manque de volonté. Il existe des mutations, qui sont comme chez certaines personnes, des réactions non contrôlables, des effets liés à un événement naturel. Il est impossible de demander à quelqu’un de ne pas fermer les yeux en éternuant tout comme il est impossible de demander à certains mutants de retenir leur capacité. Ainsi ma recherche pourrait non bloquer le gêne X, mais le stabiliser pour mettre une forme de torpeur sur l’effet de réactivité naturel et offrir alors au mutant la capacité de trouver un moyen de le contrôler. Mais ce qui est intéressant c’est que ce genre de recherche permettrait aussi de bloquer certains gênes agressifs chez les non mutants, empêcher par exemple la dégénérescence de cellules comme celles formant le cancer. Maintenant la grande difficulté dans ces explications est d’empêcher les étudiants de faire un rapprochant entre – cancer – et mutation, éviter de faire croire que le Gêne X est une maladie, alors qu’il est une évolution apportant beaucoup de réponses sur l’organisme et la génétique humaine. Il est d’ailleurs souvent difficile aussi de faire un exposer sur l’évolution génétique sans trop donner d’informations, car je crains le pire si certains hommes comme Stryker viendraient à comprendre que toute la puissance d’un pouvoir mutant peut être totalement bloquée en s’attaquant à la moelle épinière du dit mutant. Je m’attends à un peu de tout en cette journée, des questions poussées comme des questions étranges, des propos intolérants ou intolérables, mais jamais je n’aurai pensé voir Valérie Hopkins s’installer parmi les élèves. Je remarque sa présence peu avant le cours et c’est naturellement que je lui réponds d’un signe de ma main avec un sourire des plus naturels. Il est toujours plaisant de revoir une ancienne de l’Institut. Il y a encore peu d’ailleurs, lors d’une conversation avec Simon, j’ai reparlé d’elle, lui conseillant d’aller la voir, que les deux pourraient surement s’entendre. Simon avait été curieux, voulant savoir pourquoi Valérie avait quitté les X-men pour les Avengers, chose à laquelle je n’avais pas de réponse, mais je lui ai conseillé de lui parler simplement car il s’inquiétait aussi de ce qu’elle pouvait ressentir face à la politique des Avengers par rapport au recensement. J’espère avoir le plaisir d’une entrevue avec elle après mon cours, prendre de ses nouvelles, ce serait réellement plaisant de savoir comment elle va et si elle est heureuse dans sa nouvelle voie.
Mais pour le moment je me reconcentre sur mes notes, attendant que les derniers soient installés avant de débuté ce cours, cette présentation posée et calme, parlant d’un réel travail génétique bénin, un travail que j’étudie de façon à ce que celui ci soit passif et ne puisse pas être transformé en arme par des esprits mal intentionné. Une chose que j’ai déjà connue dans le passé et que je ne veux plus connaître, que je refuse de voir arriver à nouveau. Les élèves semblent attentifs, d’autres distraits, mais je continu cet exposé le plus naturellement possible, prenant cette heure de parole avec sérieux même si certains quittent les lieux marquant un coté totalement inintéressé par ce qui concerne les mutants. Je sais que certains ne viennent à ce genre de cours que dans l’espoir de trouver des mots qu’ils pourraient utiliser pour critiquer ou pointer les mutants du doigt, mais avec moi ils n’auront pas ce plaisir. Après mon cours je partage quelques échanges avec ceux qui ont des questions, des demandes, proposant bien sur à certains de prendre mes coordonnés en expliquant que ce sera un plaisir pour moi de leur écrire et ainsi partager mes connaissances ou répondre à d’autres questions qui pourraient leur venir après. Une fois tout cela fini, je commence à ranger mes notes, retirant mes lunettes du bout de mon nez pour les ranger dans leur étui quand je vois Valérie approcher. C’est un second plaisir d’avoir vu sa présence tout le long de ce cours, et un troisième de la voir s’approcher, surement pour me saluer. Je dépose tout bien droit et en ordre sur mon petit pupitre quand elle m’annonce le plaisir d’avoir participé à ce cours, cette conférence. Me demandant ensuite si elle peut prendre un peu de mon temps pour converser.
– Voyons, appelle moi Hank, ou boule de poils si tu as envie, mais ne me vouvoie pas je te prie, enfin sauf quand je suis ton professeur ou quand j’aurai le poil totalement gris.
Je l’invite d’un geste de la patte à me suivre, à la fois pour quitter cette salle et ce podium que pour trouver un lieu plus calme ainsi que discret pour discuter. Je me doute que si elle souhaite me parler c’est soit au sujet des Avengers, soit des X-men, soit par besoin de parler à une ancienne connaissance de ce qu’elle ne peut pas discuter avec ceux qui forment son nouveau groupe. Alors oui le calme devient une nécessité.
– Discuter ne me dérange jamais, et tu as toute mon attention, autant de temps que tu le souhaites, minutes, heures ou reste de la journée, je suis à ton écoute.
Je l’invite donc à me suivre pour quitter cet amphithéâtre en direction d’un bureau qui m’a été confié pour la journée au cas où j’aurai besoin d’avoir un tête à tête avec certains élèves de l’Université pour répondre à des questions, ou simplement pour avant la conférence préparer mon discours. J’y entre pour déposer mes affaires sur le bureau en me posant contre celui ci, me tournant entièrement vers cette ancienne élève de l’Institut, en restant toujours aussi souriant de visage.
– Je suis heureux de te revoir après tout ce temps, je craignais que tu oublies ce bon vieux Fauve, alors dis moi, que puis je pour toi ?.***
Mais pour le moment je me reconcentre sur mes notes, attendant que les derniers soient installés avant de débuté ce cours, cette présentation posée et calme, parlant d’un réel travail génétique bénin, un travail que j’étudie de façon à ce que celui ci soit passif et ne puisse pas être transformé en arme par des esprits mal intentionné. Une chose que j’ai déjà connue dans le passé et que je ne veux plus connaître, que je refuse de voir arriver à nouveau. Les élèves semblent attentifs, d’autres distraits, mais je continu cet exposé le plus naturellement possible, prenant cette heure de parole avec sérieux même si certains quittent les lieux marquant un coté totalement inintéressé par ce qui concerne les mutants. Je sais que certains ne viennent à ce genre de cours que dans l’espoir de trouver des mots qu’ils pourraient utiliser pour critiquer ou pointer les mutants du doigt, mais avec moi ils n’auront pas ce plaisir. Après mon cours je partage quelques échanges avec ceux qui ont des questions, des demandes, proposant bien sur à certains de prendre mes coordonnés en expliquant que ce sera un plaisir pour moi de leur écrire et ainsi partager mes connaissances ou répondre à d’autres questions qui pourraient leur venir après. Une fois tout cela fini, je commence à ranger mes notes, retirant mes lunettes du bout de mon nez pour les ranger dans leur étui quand je vois Valérie approcher. C’est un second plaisir d’avoir vu sa présence tout le long de ce cours, et un troisième de la voir s’approcher, surement pour me saluer. Je dépose tout bien droit et en ordre sur mon petit pupitre quand elle m’annonce le plaisir d’avoir participé à ce cours, cette conférence. Me demandant ensuite si elle peut prendre un peu de mon temps pour converser.
– Voyons, appelle moi Hank, ou boule de poils si tu as envie, mais ne me vouvoie pas je te prie, enfin sauf quand je suis ton professeur ou quand j’aurai le poil totalement gris.
Je l’invite d’un geste de la patte à me suivre, à la fois pour quitter cette salle et ce podium que pour trouver un lieu plus calme ainsi que discret pour discuter. Je me doute que si elle souhaite me parler c’est soit au sujet des Avengers, soit des X-men, soit par besoin de parler à une ancienne connaissance de ce qu’elle ne peut pas discuter avec ceux qui forment son nouveau groupe. Alors oui le calme devient une nécessité.
– Discuter ne me dérange jamais, et tu as toute mon attention, autant de temps que tu le souhaites, minutes, heures ou reste de la journée, je suis à ton écoute.
Je l’invite donc à me suivre pour quitter cet amphithéâtre en direction d’un bureau qui m’a été confié pour la journée au cas où j’aurai besoin d’avoir un tête à tête avec certains élèves de l’Université pour répondre à des questions, ou simplement pour avant la conférence préparer mon discours. J’y entre pour déposer mes affaires sur le bureau en me posant contre celui ci, me tournant entièrement vers cette ancienne élève de l’Institut, en restant toujours aussi souriant de visage.
– Je suis heureux de te revoir après tout ce temps, je craignais que tu oublies ce bon vieux Fauve, alors dis moi, que puis je pour toi ?.***
Henry P. McCoy- Messages : 121
Date d'inscription : 22/11/2014
Re: Connaissance en recherche (Hank McCoy)
Valerie E. Hopkins Dim 8 Fév 2015 - 22:05
Je suis vraiment soulagée qu’il ne m’ignore pas, qu’il ne détourne pas le regard pour une fois. Durant un petit temps, je croyais vraiment que les X-Men se sont mis d’accords pour effacer un peu mon nom de leurs histoires. Je ne sais pas vraiment si cela me gêne, c’est juste difficile de l’accepter. Oui je ne veux plus revenir à l’Institut Xavier, non parce que je les déteste ou que je cherche à vendre des informations sur eux à d’autres organisations, mais parce que je ne pouvais pas rester dans ce lieu. J’avais besoin de changer d’air, mais on dirait que tout le monde a oublié comment les Vengeurs ont changé depuis 2010. Avant ils n’avaient pas Carol, ils n’avaient pas Liberty, ils avaient peut-être Stark, mais ils avaient Rogers, ils avaient Hulk, ils avaient Thor et ils ont reçu plein d’autres noms remplis d’espoirs. Les Vengeurs pour moi étaient les remplaçants de la Justice League, mais aujourd’hui, on dirait une machine pour une idéologie conservatrice mal placée. Hank me demande d’éviter de le vouvoyer ce qui me fait sourire avant de faire un signe affirmatif avec ma tête. Je commence à le suivre tranquillement et on dirait pour une rare fois qu’il ne porte aucun préjugé sur ma personne, qu’il est capable de voir autre chose que celle qui a quitté les X-Men sans raison valable pour aller voir les Vengeurs. On s’installe ensuite dans son petit bureau pour me dire qu’il a maintenant plein de temps pour moi, que cela soit pour le reste de la journée ou juste pour quelques minutes.
Je commence avec un réel sourire, mais surtout un silence assez complet. Je m’étais préparée à poser plein de question, mais en ce moment, j’ai du mal à formuler mes idées et surtout de trouver comment je dois démarrer cette discussion. Je dois commencer par la politesse et peut-être une explication bien plus simple que la moyenne. Peut-être que c’est pour cette raison que Kitty m’a ignoré; je n’ai pas expliqué pourquoi je n’ai laissé aucune nouvelle à elle ou à une autre personne à l’Institut Xavier depuis mon départ.
« Oui excuse moi… j’avais besoin du temps pour réfléchir de mon coté, mais je ne pourrais jamais t’oublier comme la plupart des membres de l’Institut Xavier. Vous m’avez quand même éduqué durant toute mon enfance. J’ai passé environ dix années à l’Institut, alors il est sûr que je ne peux pas oublier mon gros poilu bleu adoré… »
C’est assez simple comme début de discussion, mais cela peut paraitre simpliste et caricatural de parler de réfléchir de son coté. Surtout qu’aujourd’hui, je me pose plein de questions sur mon avenir et sur mes amis. J’ai un peu de difficultés de le dire de cette manière, de parler de l’Institut Xavier comme ceux qui m’ont éduqué, mais c’est la réalité pour moi. Ce sont qui m’ont donné des cours de science, ce sont eux qui m’ont apprit à différencier Aristote de Platon (En apparence et en pensée), ce sont eux qui m’ont apprit les horreurs de l’Holocauste et les grands débats de chaque sociétés. Ce sont eux aussi qui m’ont apprit à me battre, mais aussi à défendre mes idées. Je leur dois beaucoup au final et peut-être que j’ai tourné le dos d’une manière hypocrite.
« C’est que je me pose des questions actuellement. Je pars bientôt en Asie et j’aime mieux savoir avant de partir. Tu as le choix de refuser de répondre à mes questions et je peux vraiment comprendre cette décision, mais je dois vraiment essayer de savoir… »
Je stresse un peu pour les futures questions que je vais lui poser, et j’essaie surtout de les formuler le plus correctement possible. Je laisse quelques sourires avec surtout des silences entre chacun de mes mouvements. Ouais je stresse vraiment d’en parler, ce n’est pas dans ma nature d’en parler aussi ouvertement. Je n’ai jamais vraiment parlé de mes problèmes personnels aux autres, par habitudes de vies. Ils ont déjà leurs problèmes, alors je ne vais pas les déranger avec les miens.
« Depuis quelques temps, je ne sais pas, mais je me pose des questions sur mon départ des X-Men. Cela fait vraiment longtemps et peut-être que j’ai pris trop de temps pour venir en parler, mais mon but n’était pas de choquer ou de vous trahir. Je ne voulais pas que vous croyez que je suis allée dans les Vengeurs juste pour avoir un succès en particulier en profitant de vos techniques. J’avais besoin du neuf dans ma vie, j’avais besoin de me sentir revivre quelque part d’autre que dans l’Institut Xavier. Je me sentais bien à l’Institut Xavier, mais je me sentais incapable de vivre comme avant, je ne pouvais pas respirer de la même façon. Je n’ai jamais voulu faire du mal à Kitty, ou à quelqu’un d’autres pour mon départ. Je voulais juste être capable de revivre.
Je me sentais étouffée, je ne me sentais vraiment pas bien dans ces murs. Cela me rappelait plein de souvenirs douloureux et je ne pouvais pas rester là. J’allais craquer, j’avais besoin de vivre d’une autre façon. Je ne te raconte même pas comment je me suis sentie bien, en dormant dans mon appartement à Brooklyn, en vivant à coté de gens que je ne connaissais pas, en vivant dans des murs qui ne se fermaient pas sur moi.
Peut-être que j’aurai dût vous avertir, mais il fallait vraiment que je change d’air. Je vous aimais toujours autant, mais je ne pouvais pas revenir toute suite, je ne pouvais pas le faire. Quand les Vengeurs sont arrivés, quand les Vengeurs ont sauvé le monde, je me disais : Wow, ce sont les remplaçants de la Justice League et je voulais vraiment être dedans. C’était mon rêve d’enfance d’être dans une force planétaire comme la Justice League, je n’avais aucune idée que le groupe allait se diriger de cette façon. Je ne croyais pas que… que… que… qu’il allait rentrer dans le sujet du recensement.
Je ne voulais pas rentrer dans de ce débat et j’ai toujours refusé de rentrer dans cette discussion, non simplement pour moi, mais pour toute l’éducation que vous m’avez donné. Et… et… et… je n’ai jamais mentionné l’Institut Xavier une seule fois, et je n’ai jamais parlé des professeurs, et je n’ai jamais parlé pourquoi je savais autant me battre, et je ne l’ai même pas dis à ma meilleure amie… parce que je vous respecte toujours autant… mais… mais… »
Le bégayement et les mouvements incohérents n’aidaient pas vraiment pour ralentir mon discours, parfois je le regarde directement dans ses yeux avant de baisser mon regarder pour recommencer à parler et on dirait presque je sanglote sur certaines parties.
« J’ai l’impression que vous avez honte de moi. Je suis allée voir Kitty et elle m’a juste ignoré pendant tout le trajet… et… je n’arrêtais pas d’envoyer des messages à Alpha Flight en disant que j’étais motivée de venir dans l’équipe, et ils me répondaient d’une manière favorable à chaque fois, puis… puis… Beaubier m’a envoyé un putain de message pour dire que je n’étais pas la bienvenue. J’ai l’impression que vous me détestez, et peut-être avec raison, mais je n’ai jamais voulu vous blesser. Je voulais juste être capable de faire ce que j’aime dans un autre environnement avec d’autres personnes. On dirait vraiment que vous me détestez à haut point et… je ne veux pas ça…alors je me demande vraiment… si vous avez honte de moi, si vous me détestez… »
Je commence à avoir des larmes qui débordent de mes yeux, mais j’essaie de les empêcher de couler de manières intensives avec mes mains.
Je commence avec un réel sourire, mais surtout un silence assez complet. Je m’étais préparée à poser plein de question, mais en ce moment, j’ai du mal à formuler mes idées et surtout de trouver comment je dois démarrer cette discussion. Je dois commencer par la politesse et peut-être une explication bien plus simple que la moyenne. Peut-être que c’est pour cette raison que Kitty m’a ignoré; je n’ai pas expliqué pourquoi je n’ai laissé aucune nouvelle à elle ou à une autre personne à l’Institut Xavier depuis mon départ.
« Oui excuse moi… j’avais besoin du temps pour réfléchir de mon coté, mais je ne pourrais jamais t’oublier comme la plupart des membres de l’Institut Xavier. Vous m’avez quand même éduqué durant toute mon enfance. J’ai passé environ dix années à l’Institut, alors il est sûr que je ne peux pas oublier mon gros poilu bleu adoré… »
C’est assez simple comme début de discussion, mais cela peut paraitre simpliste et caricatural de parler de réfléchir de son coté. Surtout qu’aujourd’hui, je me pose plein de questions sur mon avenir et sur mes amis. J’ai un peu de difficultés de le dire de cette manière, de parler de l’Institut Xavier comme ceux qui m’ont éduqué, mais c’est la réalité pour moi. Ce sont qui m’ont donné des cours de science, ce sont eux qui m’ont apprit à différencier Aristote de Platon (En apparence et en pensée), ce sont eux qui m’ont apprit les horreurs de l’Holocauste et les grands débats de chaque sociétés. Ce sont eux aussi qui m’ont apprit à me battre, mais aussi à défendre mes idées. Je leur dois beaucoup au final et peut-être que j’ai tourné le dos d’une manière hypocrite.
« C’est que je me pose des questions actuellement. Je pars bientôt en Asie et j’aime mieux savoir avant de partir. Tu as le choix de refuser de répondre à mes questions et je peux vraiment comprendre cette décision, mais je dois vraiment essayer de savoir… »
Je stresse un peu pour les futures questions que je vais lui poser, et j’essaie surtout de les formuler le plus correctement possible. Je laisse quelques sourires avec surtout des silences entre chacun de mes mouvements. Ouais je stresse vraiment d’en parler, ce n’est pas dans ma nature d’en parler aussi ouvertement. Je n’ai jamais vraiment parlé de mes problèmes personnels aux autres, par habitudes de vies. Ils ont déjà leurs problèmes, alors je ne vais pas les déranger avec les miens.
« Depuis quelques temps, je ne sais pas, mais je me pose des questions sur mon départ des X-Men. Cela fait vraiment longtemps et peut-être que j’ai pris trop de temps pour venir en parler, mais mon but n’était pas de choquer ou de vous trahir. Je ne voulais pas que vous croyez que je suis allée dans les Vengeurs juste pour avoir un succès en particulier en profitant de vos techniques. J’avais besoin du neuf dans ma vie, j’avais besoin de me sentir revivre quelque part d’autre que dans l’Institut Xavier. Je me sentais bien à l’Institut Xavier, mais je me sentais incapable de vivre comme avant, je ne pouvais pas respirer de la même façon. Je n’ai jamais voulu faire du mal à Kitty, ou à quelqu’un d’autres pour mon départ. Je voulais juste être capable de revivre.
Je me sentais étouffée, je ne me sentais vraiment pas bien dans ces murs. Cela me rappelait plein de souvenirs douloureux et je ne pouvais pas rester là. J’allais craquer, j’avais besoin de vivre d’une autre façon. Je ne te raconte même pas comment je me suis sentie bien, en dormant dans mon appartement à Brooklyn, en vivant à coté de gens que je ne connaissais pas, en vivant dans des murs qui ne se fermaient pas sur moi.
Peut-être que j’aurai dût vous avertir, mais il fallait vraiment que je change d’air. Je vous aimais toujours autant, mais je ne pouvais pas revenir toute suite, je ne pouvais pas le faire. Quand les Vengeurs sont arrivés, quand les Vengeurs ont sauvé le monde, je me disais : Wow, ce sont les remplaçants de la Justice League et je voulais vraiment être dedans. C’était mon rêve d’enfance d’être dans une force planétaire comme la Justice League, je n’avais aucune idée que le groupe allait se diriger de cette façon. Je ne croyais pas que… que… que… qu’il allait rentrer dans le sujet du recensement.
Je ne voulais pas rentrer dans de ce débat et j’ai toujours refusé de rentrer dans cette discussion, non simplement pour moi, mais pour toute l’éducation que vous m’avez donné. Et… et… et… je n’ai jamais mentionné l’Institut Xavier une seule fois, et je n’ai jamais parlé des professeurs, et je n’ai jamais parlé pourquoi je savais autant me battre, et je ne l’ai même pas dis à ma meilleure amie… parce que je vous respecte toujours autant… mais… mais… »
Le bégayement et les mouvements incohérents n’aidaient pas vraiment pour ralentir mon discours, parfois je le regarde directement dans ses yeux avant de baisser mon regarder pour recommencer à parler et on dirait presque je sanglote sur certaines parties.
« J’ai l’impression que vous avez honte de moi. Je suis allée voir Kitty et elle m’a juste ignoré pendant tout le trajet… et… je n’arrêtais pas d’envoyer des messages à Alpha Flight en disant que j’étais motivée de venir dans l’équipe, et ils me répondaient d’une manière favorable à chaque fois, puis… puis… Beaubier m’a envoyé un putain de message pour dire que je n’étais pas la bienvenue. J’ai l’impression que vous me détestez, et peut-être avec raison, mais je n’ai jamais voulu vous blesser. Je voulais juste être capable de faire ce que j’aime dans un autre environnement avec d’autres personnes. On dirait vraiment que vous me détestez à haut point et… je ne veux pas ça…alors je me demande vraiment… si vous avez honte de moi, si vous me détestez… »
Je commence à avoir des larmes qui débordent de mes yeux, mais j’essaie de les empêcher de couler de manières intensives avec mes mains.
Valerie E. Hopkins- Messages : 827
Date d'inscription : 07/11/2014
Re: Connaissance en recherche (Hank McCoy)
Henry P. McCoy Lun 9 Fév 2015 - 8:54
CONNAISSANCE EN RECHERCHE
« Pour moi, rien n'a changé, si tu as besoin je suis la. »
***Pourquoi aurai-je ignoré Valérie ? Je suis connu pour être le diplomate, le médiateur, prêt à écouter tout le monde, mes amis, les Etudiants, les inconnus et même les ennemis, alors pourquoi irai-je ignorer une ancienne élève dont je suis fier de voir celle-ci prendre sa vie en mains et tenter de trouver sa voie ? Je ne sais pas encore quels ont été les comportements de certains comme Beaubier et Kitty, sinon je pense que j’aurai déjà donné une grande leçon de moral à ces derniers en rappelant nos valeurs ainsi qu’en exprimant ma peine de voir de tels actes. Je suis un homme qui pense que tout peut toujours trouver une voie diplomatique, qui pense sincèrement que les mots ont plus de pouvoirs que n’importe quel acte, je suis du genre à préférer tendre une main à autrui que de chercher comment faire tomber mes ennemis. Oui un idéaliste dans l’âme, souvent trop optimiste, mais je me refuse de croire qu’un être est totalement possédé par un mal inébranlable. Non la je mens, je peux le croire sur certaines personnes comme Shishido, mais cet être la n’a plus rien d’humain, n’a plus d’âme, mais pour les autres, je suis sur qu’il existe quelque chose en eux qui permet la discussion, alors bien entendu je ne vais jamais ignorer quelqu’un que j’apprécie si je suis incapable d’ignorer une personne qui pourrait provoquer le dégout comme Stryker. D’ailleurs je peux comprendre son choix, je sais ce qu’elle a vécu à cause des purificateurs, je sais ce que représente les Avangers même si ils ont beaucoup dérivés par rapport à l’époque de l’attaque des Chitauris, je sais bien que cela peut donner espoir et envie de se lancer dans un autre combat, un combat plus actif et moins dans la discrétion comme le font les X-men. Mais Valérie sait surement que j’aurai toujours été la, quelque soit son choix, que ce soit celui des Avengers, que cela aurait été la Confrérie, le Club des Damnés, les Maraudeurs ou autre, j’aurai toujours été la pour l’accueillir et discuter.
Bien dans le bureau je l’écoute commencer par me dire qu’elle ne pourrait pas nous oublier, que ce soit moi ou les X-men, l’Institut Xavier, mais je ne sais pas pourquoi, je sens que cette conversation est une sorte de prologue pour lui donner le temps ou les forces de trouver les mots justes, pour réussir à s’ouvrir et me parler de ce qui la hante réellement. Par contre j’avoue que l’entendre me dire qu’elle part en Asie m’inquiète un peu, me demandant ce que les Avengers feront la bas, mais surtout des risques de confrontations avec les Organisations Asiatiques, que ce soit les plus sombres comme la Main, les plus Patriotiques comme la Winter Guard, ou encore les plus héroïques comme ces nouveaux Last Sons. Je souhaite juste que c’est pour une mission d’aide ou de protection et non une confrontation avec ceux qui agissent la bas. Mais le sujet n’est point la, le sujet est ces questions qu’elle désire me poser.
– Je réponds toujours aux questions, sauf bien entendu si la question concernerait mon poids ou mon âge, cela est plus intimes.
Je tente de la détendre en gardant un petit trait d’humour, pour apaiser celle-ci car je sens bien que l’atmosphère devient pesante, comme si quelque chose lui fait mal en cet instant et que parler lui apporte une crainte profonde. Il faut qu’elle se détente, nous sommes ici entre amis, elle ne doit pas craindre de préjugés ou une réaction négative de ma part, même si elle vient à me dire qu’elle m’aurait vendu à des ennemis, je serai réagir en disant que je lui pardonne car je me douterai que dans une telle action, c’est qu’il y aurait autre chose derrière. Alors franchement point de quoi s’en faire, je ne vais pas me fâcher, je ne vais pas ignorer ses questions ou la repousser. Je pose mes doigts sous le menton, l’autre bras se posant sous mon coude, et la regarde en écoutant la suite, l’écoutant parler encore comme si ses mots étaient la préparation des vraies questions, une mise en place pour retarder l’inévitable. Ce n’est pas qu’elle tourne autour du pot, non elle semble vouloir enrober tout cela pour montrer clairement ce qu’elle ressent et pense. Chaque mot entre en mon esprit, chaque parole m’apporte déjà des réponses, des commentaires, mais j’attends, je refuse de l’interrompre pour le moment, la laissant dans sa lancer déballer tout ce qu’elle retient. Et croyez moi, elle en porte sur le cœur en ce moment. Les paroles lui font mal, et je sens une colère naitre en moi, non contre elle mais contre ceux dont elle parle, car ceux ci je les connais, je n’aurai jamais pensé qu’ils auraient agit ainsi, s’éloignant de nos valeurs… Oh quand je vais rentrer à l’institut, je sens qu’une réunion s’imposera pour rappeler à certains ce que veut dire être un X-men, ce qu’est notre message de tolérance et d’égalité, un rappel qui semble réellement nécessaire vu comment ils réagissent avec Valérie.
– Bien, excuses moi mais je vais prendre le temps de te répondre en tenant compte de tout ce que tu me dis car je crois que c’est nécessaire de bien développer cette conversation et non d’apporter une simple réponse.
Dis je en me rapprochant d’elle, la voyant dans cet état de tristesse, pouvant ressentir sa blessure en ne connaissant que trop bien les sensations du rejet. J’ai déjà dis à certains que la pire des armes contre une personne est l’ignorance et le silence, mais il semblerait que cela doit être rappeler à ceux qui normalement devraient toujours rester ouvert aux autres.
– Personnellement, je ne vois pas une trahison en ton départ, je vois juste une jeune étudiante qui a trouvé sa voie, qui cherche son propre chemin. Il n’y a rien de mal dans ton choix, au contraire du grandit et tu cherches simplement ce que tu désires devenir.
Déjà la rassurer sur sa vision du départ des X-men, je considère que c’est naturel de vouloir trouver son chemin dans la vie, surtout après ce qu’elle a vécu. Il est normal qu’elle cherche une voie qui se rapproche plus à ses convictions ou motivations que de rester dans un encadrement qui l’empêche de s’épanouir. Je trouve que Kitty devrait être fière de son élève, c’est comme un enfant qui grandit avant de quitter la maison pour faire sa propre vie, Valérie maintenant fait ses propres expériences et cela ne peut que lui en apprendre plus.
– Je connais les Avengers, mon meilleur ami fait parti d’eux, Simon Williams. J’ai même rencontre le Colonel Fury qui a cherché à me recruter pour son Iniative. J’ai refusé, non pas parce que j’avais des préjugés sur ce groupe, mais parce que je suis un scientifique, un professeur qui préfère une situation plus posée à enseigner et aider les autres qu’à rentrer directement dans les batailles comme le font les Avengers. Le recensement et le soutien à Stryker était une surprise pour tous, tu n’aurais pas su deviner cette dérive de cette organisation, tu ne dois pas te sentir responsable de tes choix à cause de cela. Tu n’es pas seule chez eux à souffrir de ce qu’il s’y passe, je pense que Kayla vit aussi mal cette histoire de soutien à la politique de Stryker, comme mon ami Simon souffre de certains commentaires de Stark par rapport à des affaires personnelles.
Chaque parole est pour apporter un soutien par rapport à son choix, exprimer ma compréhension. Bien sur que je ne vais pas la critiquer, ni m’opposer à ses décisions, pourquoi ferai-je une telle idiotie. Il est normal quand on a admiré le message de Steve Rogers que jamais elle n’aurait pu se douter des messages que transmet aujourd’hui Carol Danvers ou même Pietro. Maintenant les Avengers sont jeunes, ils ont besoin de faire des erreurs pour grandir et gagner en maturité, ils ont besoin de trouver leur place et faire leurs expériences pour que cette organisation se stabilise, alors je ne vois pas un mal en eux, je vois juste un groupe qui tente de rester à la une pour ne pas laisser l’image d’une Justice League d’antan devenir une référence de comparaison. Personne n’aime entendre « c’était mieux avant ».
– Je t’assure, je n’ai jamais douté de toi, je sais que tu n’as pas trahit les X-men, que tu n’as rien dit sur nous aux Avengers. Ne crois jamais que cette idée a pu nous effleurer.
Je précise ces mots pour lui montrer que malgré tout cela, la confiance était bien la. Et puis honnêtement si elle en avait parlé, on serait surement déjà au courant car les Avengers ou le SHIELD serait arrivé à la porte de l’Institut, surtout vu leur soutien à Stryker. Je pose lentement ma grosse patte sur son épaule, guidant doucement la petite Valérie vers le fauteuil du bureau qu’elle s’assied pour rester calme et non s’agiter nerveusement. Maintenant il va falloir rentrer dans le vif du sujet, le comportement de certains envers elle. Je la pousse un peu à s’asseoir pour en faire de même sur le bureau face à elle, la regarder tout sérieusement mais avec un visage toujours aussi accueillant.
– Je suis bien déçu de ce que tu m’annonces, non pas de toi bien sur mais du comportement de certains de tes professeurs. Je te demande en leur nom de leur pardonner cet écart de conduite. Je ne crois certainement pas qu’un seul d’entre nous à honte de toi, je crois juste qu’ils sont tristes. Tu sais le départ d’une personne est quelque chose de normal et compréhensible, moi de même j’ai été à l’Institut sous Xavier et Erik avant de les quitter pour prendre ma propre route. Oui je suis revenu, certains reviennent, d’autres trouvent leur place ailleurs… C’est la vie, tout le monde a besoin de trouver sa place, de gouter à autre chose pour se connaître, pour trouver la motivation ou l’inspiration. Il n’y a rien de honteux dans tes choix, rien à reprocher. C’est ta vie, tu es libre de faire ce que tu veux, d’aller où tu as envie. Bon il est certain que nous aurions été déçu et en colère si tu avais réagit comme Pietro l’a fait envers son propre père, mais tu n’as pas fait cela.
Ces premières paroles sont présentes pour lui montrer que tout ce qu’elle a fait est naturel, rien n’est à reprocher ni même à critiquer, il n’y a ni honte, ni une question de la détester, au contraire je lui parle comme si je suis fier d’elle, de cette prise d’indépendance en choisissant de rejoindre une autre organisation. Peut-être qu’elle aimera être un Avengers, peut-être qu’elle trouvera sa place parmi eux, peut-être qu’elle reviendra chez les X-men ou à la Confrérie, ou encore à l’Alpha Flight,… Tout le monde a besoin de trouver sa place en ce monde.
– Je ne peux pas réellement parler au nom de Beaubier et Kitty, mais ils ne te détestent surement pas, ils n’ont pas honte de toi. Je pense qu’ils sont tristes car ils ont perdu une élève, une amie, qu’ils sont inquiets pour toi à cause de cette affaire de recensement, qu’ils ont eut mal de ton départ silencieux en pensant de leur coté que tu devais les détester pour ainsi disparaître sans un mot. Puis Kitty a perdu trois élèves, c’est un coup dur pour elle, c’est un peu comme si elle avait l’impression d’être si mauvaise qu’elle fait fuir les jeunes. Ne tiens pas rigueur de ce comportement, cela leur passera je suis sur. Ils ont laissé juste parler leurs sentiments plutôt que leur raison, et ils s’en voudront surement quand ils se rendront compte de leur comportement face à toi. Tu es toujours à mes yeux, et surement à nos yeux, une élève de l’Institut, une des nôtres qui sera toujours la Bienvenue si elle frappe à notre porte, pour quelque raison que ce soit. Et je suis certain que tu seras aussi la Bienvenue à l’Alpha Flight. Alors rassures toi, s’il te plait, il n’y a rien à craindre, personne ne te déteste.
Par contre Kitty et Beaubier vont me détester vu leu savon que je vais leur mettre en rentrant à l’institut, croyez moi, je suis souvent calme mais quand je me fâche cela reste inscrit dans les mémoires. Je vais aussi devoir conseiller à Valérie de rencontrer Simon chez les Avengers, je suis sur qu’ils pourront se soutenir mutuellement car Simon a aussi perdu un être cher, certes qui n’est pas mort actuellement mais qui est cause de sa colère face à certains Avengers qui sont en partis responsable de cette disparition particulière.
– Regardes moi dans les yeux et tu verras que je suis totalement honnête avec toi.***
Bien dans le bureau je l’écoute commencer par me dire qu’elle ne pourrait pas nous oublier, que ce soit moi ou les X-men, l’Institut Xavier, mais je ne sais pas pourquoi, je sens que cette conversation est une sorte de prologue pour lui donner le temps ou les forces de trouver les mots justes, pour réussir à s’ouvrir et me parler de ce qui la hante réellement. Par contre j’avoue que l’entendre me dire qu’elle part en Asie m’inquiète un peu, me demandant ce que les Avengers feront la bas, mais surtout des risques de confrontations avec les Organisations Asiatiques, que ce soit les plus sombres comme la Main, les plus Patriotiques comme la Winter Guard, ou encore les plus héroïques comme ces nouveaux Last Sons. Je souhaite juste que c’est pour une mission d’aide ou de protection et non une confrontation avec ceux qui agissent la bas. Mais le sujet n’est point la, le sujet est ces questions qu’elle désire me poser.
– Je réponds toujours aux questions, sauf bien entendu si la question concernerait mon poids ou mon âge, cela est plus intimes.
Je tente de la détendre en gardant un petit trait d’humour, pour apaiser celle-ci car je sens bien que l’atmosphère devient pesante, comme si quelque chose lui fait mal en cet instant et que parler lui apporte une crainte profonde. Il faut qu’elle se détente, nous sommes ici entre amis, elle ne doit pas craindre de préjugés ou une réaction négative de ma part, même si elle vient à me dire qu’elle m’aurait vendu à des ennemis, je serai réagir en disant que je lui pardonne car je me douterai que dans une telle action, c’est qu’il y aurait autre chose derrière. Alors franchement point de quoi s’en faire, je ne vais pas me fâcher, je ne vais pas ignorer ses questions ou la repousser. Je pose mes doigts sous le menton, l’autre bras se posant sous mon coude, et la regarde en écoutant la suite, l’écoutant parler encore comme si ses mots étaient la préparation des vraies questions, une mise en place pour retarder l’inévitable. Ce n’est pas qu’elle tourne autour du pot, non elle semble vouloir enrober tout cela pour montrer clairement ce qu’elle ressent et pense. Chaque mot entre en mon esprit, chaque parole m’apporte déjà des réponses, des commentaires, mais j’attends, je refuse de l’interrompre pour le moment, la laissant dans sa lancer déballer tout ce qu’elle retient. Et croyez moi, elle en porte sur le cœur en ce moment. Les paroles lui font mal, et je sens une colère naitre en moi, non contre elle mais contre ceux dont elle parle, car ceux ci je les connais, je n’aurai jamais pensé qu’ils auraient agit ainsi, s’éloignant de nos valeurs… Oh quand je vais rentrer à l’institut, je sens qu’une réunion s’imposera pour rappeler à certains ce que veut dire être un X-men, ce qu’est notre message de tolérance et d’égalité, un rappel qui semble réellement nécessaire vu comment ils réagissent avec Valérie.
– Bien, excuses moi mais je vais prendre le temps de te répondre en tenant compte de tout ce que tu me dis car je crois que c’est nécessaire de bien développer cette conversation et non d’apporter une simple réponse.
Dis je en me rapprochant d’elle, la voyant dans cet état de tristesse, pouvant ressentir sa blessure en ne connaissant que trop bien les sensations du rejet. J’ai déjà dis à certains que la pire des armes contre une personne est l’ignorance et le silence, mais il semblerait que cela doit être rappeler à ceux qui normalement devraient toujours rester ouvert aux autres.
– Personnellement, je ne vois pas une trahison en ton départ, je vois juste une jeune étudiante qui a trouvé sa voie, qui cherche son propre chemin. Il n’y a rien de mal dans ton choix, au contraire du grandit et tu cherches simplement ce que tu désires devenir.
Déjà la rassurer sur sa vision du départ des X-men, je considère que c’est naturel de vouloir trouver son chemin dans la vie, surtout après ce qu’elle a vécu. Il est normal qu’elle cherche une voie qui se rapproche plus à ses convictions ou motivations que de rester dans un encadrement qui l’empêche de s’épanouir. Je trouve que Kitty devrait être fière de son élève, c’est comme un enfant qui grandit avant de quitter la maison pour faire sa propre vie, Valérie maintenant fait ses propres expériences et cela ne peut que lui en apprendre plus.
– Je connais les Avengers, mon meilleur ami fait parti d’eux, Simon Williams. J’ai même rencontre le Colonel Fury qui a cherché à me recruter pour son Iniative. J’ai refusé, non pas parce que j’avais des préjugés sur ce groupe, mais parce que je suis un scientifique, un professeur qui préfère une situation plus posée à enseigner et aider les autres qu’à rentrer directement dans les batailles comme le font les Avengers. Le recensement et le soutien à Stryker était une surprise pour tous, tu n’aurais pas su deviner cette dérive de cette organisation, tu ne dois pas te sentir responsable de tes choix à cause de cela. Tu n’es pas seule chez eux à souffrir de ce qu’il s’y passe, je pense que Kayla vit aussi mal cette histoire de soutien à la politique de Stryker, comme mon ami Simon souffre de certains commentaires de Stark par rapport à des affaires personnelles.
Chaque parole est pour apporter un soutien par rapport à son choix, exprimer ma compréhension. Bien sur que je ne vais pas la critiquer, ni m’opposer à ses décisions, pourquoi ferai-je une telle idiotie. Il est normal quand on a admiré le message de Steve Rogers que jamais elle n’aurait pu se douter des messages que transmet aujourd’hui Carol Danvers ou même Pietro. Maintenant les Avengers sont jeunes, ils ont besoin de faire des erreurs pour grandir et gagner en maturité, ils ont besoin de trouver leur place et faire leurs expériences pour que cette organisation se stabilise, alors je ne vois pas un mal en eux, je vois juste un groupe qui tente de rester à la une pour ne pas laisser l’image d’une Justice League d’antan devenir une référence de comparaison. Personne n’aime entendre « c’était mieux avant ».
– Je t’assure, je n’ai jamais douté de toi, je sais que tu n’as pas trahit les X-men, que tu n’as rien dit sur nous aux Avengers. Ne crois jamais que cette idée a pu nous effleurer.
Je précise ces mots pour lui montrer que malgré tout cela, la confiance était bien la. Et puis honnêtement si elle en avait parlé, on serait surement déjà au courant car les Avengers ou le SHIELD serait arrivé à la porte de l’Institut, surtout vu leur soutien à Stryker. Je pose lentement ma grosse patte sur son épaule, guidant doucement la petite Valérie vers le fauteuil du bureau qu’elle s’assied pour rester calme et non s’agiter nerveusement. Maintenant il va falloir rentrer dans le vif du sujet, le comportement de certains envers elle. Je la pousse un peu à s’asseoir pour en faire de même sur le bureau face à elle, la regarder tout sérieusement mais avec un visage toujours aussi accueillant.
– Je suis bien déçu de ce que tu m’annonces, non pas de toi bien sur mais du comportement de certains de tes professeurs. Je te demande en leur nom de leur pardonner cet écart de conduite. Je ne crois certainement pas qu’un seul d’entre nous à honte de toi, je crois juste qu’ils sont tristes. Tu sais le départ d’une personne est quelque chose de normal et compréhensible, moi de même j’ai été à l’Institut sous Xavier et Erik avant de les quitter pour prendre ma propre route. Oui je suis revenu, certains reviennent, d’autres trouvent leur place ailleurs… C’est la vie, tout le monde a besoin de trouver sa place, de gouter à autre chose pour se connaître, pour trouver la motivation ou l’inspiration. Il n’y a rien de honteux dans tes choix, rien à reprocher. C’est ta vie, tu es libre de faire ce que tu veux, d’aller où tu as envie. Bon il est certain que nous aurions été déçu et en colère si tu avais réagit comme Pietro l’a fait envers son propre père, mais tu n’as pas fait cela.
Ces premières paroles sont présentes pour lui montrer que tout ce qu’elle a fait est naturel, rien n’est à reprocher ni même à critiquer, il n’y a ni honte, ni une question de la détester, au contraire je lui parle comme si je suis fier d’elle, de cette prise d’indépendance en choisissant de rejoindre une autre organisation. Peut-être qu’elle aimera être un Avengers, peut-être qu’elle trouvera sa place parmi eux, peut-être qu’elle reviendra chez les X-men ou à la Confrérie, ou encore à l’Alpha Flight,… Tout le monde a besoin de trouver sa place en ce monde.
– Je ne peux pas réellement parler au nom de Beaubier et Kitty, mais ils ne te détestent surement pas, ils n’ont pas honte de toi. Je pense qu’ils sont tristes car ils ont perdu une élève, une amie, qu’ils sont inquiets pour toi à cause de cette affaire de recensement, qu’ils ont eut mal de ton départ silencieux en pensant de leur coté que tu devais les détester pour ainsi disparaître sans un mot. Puis Kitty a perdu trois élèves, c’est un coup dur pour elle, c’est un peu comme si elle avait l’impression d’être si mauvaise qu’elle fait fuir les jeunes. Ne tiens pas rigueur de ce comportement, cela leur passera je suis sur. Ils ont laissé juste parler leurs sentiments plutôt que leur raison, et ils s’en voudront surement quand ils se rendront compte de leur comportement face à toi. Tu es toujours à mes yeux, et surement à nos yeux, une élève de l’Institut, une des nôtres qui sera toujours la Bienvenue si elle frappe à notre porte, pour quelque raison que ce soit. Et je suis certain que tu seras aussi la Bienvenue à l’Alpha Flight. Alors rassures toi, s’il te plait, il n’y a rien à craindre, personne ne te déteste.
Par contre Kitty et Beaubier vont me détester vu leu savon que je vais leur mettre en rentrant à l’institut, croyez moi, je suis souvent calme mais quand je me fâche cela reste inscrit dans les mémoires. Je vais aussi devoir conseiller à Valérie de rencontrer Simon chez les Avengers, je suis sur qu’ils pourront se soutenir mutuellement car Simon a aussi perdu un être cher, certes qui n’est pas mort actuellement mais qui est cause de sa colère face à certains Avengers qui sont en partis responsable de cette disparition particulière.
– Regardes moi dans les yeux et tu verras que je suis totalement honnête avec toi.***
Henry P. McCoy- Messages : 121
Date d'inscription : 22/11/2014
Re: Connaissance en recherche (Hank McCoy)
Valerie E. Hopkins Mar 10 Fév 2015 - 2:11
J’ai juste l’impression non de ne pas être aimer, mais qu’on m’isole au fil du temps et de mes idées. Mon comportement est peut-être pathologiquement malade à ce niveau, peut-être que je dois réfléchir de mon coté sans vraiment penser au monde autour de moi. J’ai toujours eu la sensation depuis quelques années de ne pas être vraiment fait pour ce monde. C’est drôle à penser quand je parle à une personne qui juste par son physique pourrait créer un certain rejet de sa personne. J’ai souris à sa remarque drôle sur son âge et sur son poids, mais j’ai l’impression que tous les stimuli physiques s’emportaient sur mon inquiétude. Je pouvais enfin me confier à quelqu’un dans ma vie. Je pouvais enfin dire quelques mots sur comment je me voyais et sur comment on pouvait me percevoir. Plus que je pense à ma perception personnelle, plus que j’ai du mal à le supporter. En réalité, il avait tellement de raisons de me détester aujourd’hui soit par mon ignorance, soit par mes combats ou soit par ma colère. J’ai l’impression de vouloir soigner quelque chose que je ne fais qu’engendrer à chaque fois aux autres. J’ai essayé d’avoir des amis qui devraient être satisfaits juste par la vie qu’on vivait ensemble, à place, ils ont décidé de se faire un nom quelque part d’autres.
Et peut-être que j’ai créé le même sentiment chez Kitty, peut-être qu’elle m’en veut comme j’en veux aux deux Elhonna. Elle doit avoir des excellentes raisons pour me juger, mais je sais bien qu’Hank ne va pas me juger de la même façon. Il avait un raison pourquoi il ne pouvait pas un animer un tel sentiment d’échec, c’est qu’il me connaissait de loin, il me connaissait comme son étudiante d’école et non son étudiante totale dans les X-Men. Peut-être que sa réaction aurait pu être différente à ma personne en me connaissant vraiment. Au moins, il m’avait écouté en entier sans broncher, il avait écouté chacun de mes mots et chacune de mes descentes. Mes propos pouvaient être incohérents et j’ai l’impression de fondre à chacune des vérités que je lui énonçais. Il est resté silencieux pendant toute ma crise.
Quand, j’ai eu fini avec ce grand monologue qui pouvait même massacrer un sourd. Il semblait bien silencieux, se demandant peut-être pour que je raconte tout ça à lui et pas à Kyana ou à un autre X-Man. Il commence à me dire qu’une simple réponse ne peut pas vraiment tout apporter, il fallait aller dans une conversation réelle. Je suis un peu soulagée de voir que mon départ ne se résume pas par la trahison selon ses dires. Il me dit aussi qu’il voit juste une étudiante qui avait besoin de se retrouver comme plusieurs autres, mais je m’en veux réellement aujourd’hui. L’Institut Xavier était une famille pour moi et je l’ai quitté d’une façon peut-être trop controversée. Il me rappelle aussi que Kyana doit souffrir de la même pression et que son meilleur ami Simon Williams doit aussi avoir les mêmes difficultés.
Je ne savais pas pour Simon, bien qu’il peut paraitre plus sympathique que Carol ou Stark, j’ai toujours eu l’impression que les Vengeurs étaient beaucoup trop divisés et diversifiés pour s’approcher des autres cliques. Chacune des cliques était toujours très limitée au niveau du contact social. Peut-être que c’est aussi un peu de ma faute, quand ils voulaient me présenter comme la jeunesse et le symbole de l’unification, je me suis mise dans un coté les plus extrêmes pour éviter de rentrer dans le débat sur Stryker et sur le recensement. Au moins, Hank était chanceux de ne pas être dans ce débat aussi épineux et ridicule, mais cela me fait mal qu’il ait refusé comme Beaubier, comme Psylocke ou comme Tornade. On dirait que tous avaient eu l’intelligence de refuser, mais pas moi, moi… je me suis lancée dedans sans vraiment réfléchir. Au moins, il m’apporte un message que les X-Men n’ont jamais vu un signe de trahison chez moi.
Je me laisse un peu guider par son énorme patte pour m’asseoir sur un petit siège avant qu’il dépose encore quelques mots. J’ai eu peur un moment qu’il soit déçu de mon comportement avant de viser les deux X-Man, qui m’ont affecté il y a quelques semaines. Il a même quitté l’Institut Xavier un moment lui aussi avant de revenir, mais je ne pensais pas revenir de mon coté. Je ne sais pas pourquoi je m’y refuse autant, mais cela m’affecte juste de penser à leurs longs couloirs et de revoir mon appartement. Il essaie de me rassurer que Kitty et Beaubier ne me détestent pas, mais qu’ils ont juste faits parler leurs tristesses. Mais il ne peut pas parler en leurs noms, je suis sûr qu’ils ont leurs raisons, mais cela m’affecte que ma professeure et mon amie d’enfance me voit de cette façon. Cela m’affecte que l’un de mes idoles de jeunesse, me voit juste comme un embarras, un départ sans passion.
Je peux comprendre Kitty, je peux la comprendre dans la totalité, je peux comprendre sa haine contre moi et contre les Elhonna, j’ai déjà de la difficulté encore à accepter que les Elhonna sont partis sans me laisser de nouvelles, hormis de recevoir des mauvaises blagues sur moi. Je le regarde quelques secondes dans ses yeux pour voir son honnêteté, mais j’ai mal. Je laisse un sourire nerveux devant la grande explication avec encore avec quelques larmes.
« D’un coté, je peux comprendre Kitty. Quand Shane et Erika sont partis et qu’ils ne voulaient plus me donner de nouvelles, j’ai l’impression qu’ils se sont servis de moi, j’ai l’impression qu’ils m’ont juste manipulé, qu’ils me détestaient depuis le début. Ils ne m’ont jamais donné de nouvelles, ils n’ont répondu à mes messages. J’ai détesté leurs comportements et peut-être que j’ai fais subir ce comportement à Kitty de la même façon. Je suis vraiment conne de ne avoir rien expliqué, c’est juste que je voulais me retirer un moment pour vivre quelque chose d’autres. J’ai l’impression durant des moments, que je n’ai pas trahie les X-Men, mais que je me suis trahie… »
C’est bien plus difficile à expliquer, je soupire un moment pour essayer de former une idée dans tout ce qui bouscule ma tête actuellement. Je regarde un peu le bureau, je cherche juste les bons mots pour mon ancien professeur de science, des mots qui auraient du sens pour lui.
« Je ne sais pas comment le décrire, mais je pense que je n’ai jamais réussi à me définir une identité à moi-même. J’avais peut-être un nom sur papier, mais ce nom me disait rien, ce nom était juste le nom d’un film qui affichait une image, mais sans contenu. J’ai l’impression dans ma vie, que j’ai essayé d’être quelque chose, mais je n’ai jamais défini. Je voulais être apprécié, je voulais être aimé, je voulais être critiqué, mais jamais j’ai réussi à m’extérioriser vraiment de cette façon. Je n’ai jamais été une Psylocke, je n’ai jamais été Surge, je n’ai jamais été Kitty… je ne voulais pas être la meilleure, ni la pire, je… je ne sais pas. La mort de Daniel, le départ d’Erika et de Shane, et finalement certains X-Men qui ont commencé à douter de mes capacités à cause de ma colère m’ont déstabilisé. Je ne me sentais plus à ma place, mais on dirait qu’au final…
Je n’ai jamais été à ma place. Je voulais être quelque chose de bien plus, je voulais peut-être que les autres dessinent ce que j’étais, mais j’étais tellement incohérente, j’étais tellement en colère, que personne pouvait faire un dessin cohérent de moi. Je me sens si seule, que cela soit dans les Vengeurs, que dans les X-Men ou même ma famille biologique. J’ai l’impression que personne ne me comprend, parce que je suis même-moi incapable de me comprendre. Qu’est-ce que je voulais être au final? Est-ce que je voulais devenir une physicienne? Une justicière? Une vedette? Je ne sais même pas. J’ai l’impression d’être un dessin sans couleur, sans charme, sans vie, une peinture morte installée dans un coin que les gens regardent de temps en temps.
Je suis vraiment désolée de te raconter tout ça, on n’a jamais été spécialement proche, mais on dirait que je n’ai jamais été proche d’une personne dans ma vie. Je voulais être proche de certaines personnes, mais ils ne pouvaient pas, car ils n’avaient rien d’intéressant à faire avec Valerie Hopkins… »
Voila en gros, un discours assez cohérent, je crois… peut-être pas le meilleur, mais c’est tout ce que je pensais vraiment, peut-être que je me suis dévoilée beaucoup trop, mais je n’ai personne à dévoiler, même pas à Samantha parce que je ne peux rien mentionner de l’Institut Xavier.
Et peut-être que j’ai créé le même sentiment chez Kitty, peut-être qu’elle m’en veut comme j’en veux aux deux Elhonna. Elle doit avoir des excellentes raisons pour me juger, mais je sais bien qu’Hank ne va pas me juger de la même façon. Il avait un raison pourquoi il ne pouvait pas un animer un tel sentiment d’échec, c’est qu’il me connaissait de loin, il me connaissait comme son étudiante d’école et non son étudiante totale dans les X-Men. Peut-être que sa réaction aurait pu être différente à ma personne en me connaissant vraiment. Au moins, il m’avait écouté en entier sans broncher, il avait écouté chacun de mes mots et chacune de mes descentes. Mes propos pouvaient être incohérents et j’ai l’impression de fondre à chacune des vérités que je lui énonçais. Il est resté silencieux pendant toute ma crise.
Quand, j’ai eu fini avec ce grand monologue qui pouvait même massacrer un sourd. Il semblait bien silencieux, se demandant peut-être pour que je raconte tout ça à lui et pas à Kyana ou à un autre X-Man. Il commence à me dire qu’une simple réponse ne peut pas vraiment tout apporter, il fallait aller dans une conversation réelle. Je suis un peu soulagée de voir que mon départ ne se résume pas par la trahison selon ses dires. Il me dit aussi qu’il voit juste une étudiante qui avait besoin de se retrouver comme plusieurs autres, mais je m’en veux réellement aujourd’hui. L’Institut Xavier était une famille pour moi et je l’ai quitté d’une façon peut-être trop controversée. Il me rappelle aussi que Kyana doit souffrir de la même pression et que son meilleur ami Simon Williams doit aussi avoir les mêmes difficultés.
Je ne savais pas pour Simon, bien qu’il peut paraitre plus sympathique que Carol ou Stark, j’ai toujours eu l’impression que les Vengeurs étaient beaucoup trop divisés et diversifiés pour s’approcher des autres cliques. Chacune des cliques était toujours très limitée au niveau du contact social. Peut-être que c’est aussi un peu de ma faute, quand ils voulaient me présenter comme la jeunesse et le symbole de l’unification, je me suis mise dans un coté les plus extrêmes pour éviter de rentrer dans le débat sur Stryker et sur le recensement. Au moins, Hank était chanceux de ne pas être dans ce débat aussi épineux et ridicule, mais cela me fait mal qu’il ait refusé comme Beaubier, comme Psylocke ou comme Tornade. On dirait que tous avaient eu l’intelligence de refuser, mais pas moi, moi… je me suis lancée dedans sans vraiment réfléchir. Au moins, il m’apporte un message que les X-Men n’ont jamais vu un signe de trahison chez moi.
Je me laisse un peu guider par son énorme patte pour m’asseoir sur un petit siège avant qu’il dépose encore quelques mots. J’ai eu peur un moment qu’il soit déçu de mon comportement avant de viser les deux X-Man, qui m’ont affecté il y a quelques semaines. Il a même quitté l’Institut Xavier un moment lui aussi avant de revenir, mais je ne pensais pas revenir de mon coté. Je ne sais pas pourquoi je m’y refuse autant, mais cela m’affecte juste de penser à leurs longs couloirs et de revoir mon appartement. Il essaie de me rassurer que Kitty et Beaubier ne me détestent pas, mais qu’ils ont juste faits parler leurs tristesses. Mais il ne peut pas parler en leurs noms, je suis sûr qu’ils ont leurs raisons, mais cela m’affecte que ma professeure et mon amie d’enfance me voit de cette façon. Cela m’affecte que l’un de mes idoles de jeunesse, me voit juste comme un embarras, un départ sans passion.
Je peux comprendre Kitty, je peux la comprendre dans la totalité, je peux comprendre sa haine contre moi et contre les Elhonna, j’ai déjà de la difficulté encore à accepter que les Elhonna sont partis sans me laisser de nouvelles, hormis de recevoir des mauvaises blagues sur moi. Je le regarde quelques secondes dans ses yeux pour voir son honnêteté, mais j’ai mal. Je laisse un sourire nerveux devant la grande explication avec encore avec quelques larmes.
« D’un coté, je peux comprendre Kitty. Quand Shane et Erika sont partis et qu’ils ne voulaient plus me donner de nouvelles, j’ai l’impression qu’ils se sont servis de moi, j’ai l’impression qu’ils m’ont juste manipulé, qu’ils me détestaient depuis le début. Ils ne m’ont jamais donné de nouvelles, ils n’ont répondu à mes messages. J’ai détesté leurs comportements et peut-être que j’ai fais subir ce comportement à Kitty de la même façon. Je suis vraiment conne de ne avoir rien expliqué, c’est juste que je voulais me retirer un moment pour vivre quelque chose d’autres. J’ai l’impression durant des moments, que je n’ai pas trahie les X-Men, mais que je me suis trahie… »
C’est bien plus difficile à expliquer, je soupire un moment pour essayer de former une idée dans tout ce qui bouscule ma tête actuellement. Je regarde un peu le bureau, je cherche juste les bons mots pour mon ancien professeur de science, des mots qui auraient du sens pour lui.
« Je ne sais pas comment le décrire, mais je pense que je n’ai jamais réussi à me définir une identité à moi-même. J’avais peut-être un nom sur papier, mais ce nom me disait rien, ce nom était juste le nom d’un film qui affichait une image, mais sans contenu. J’ai l’impression dans ma vie, que j’ai essayé d’être quelque chose, mais je n’ai jamais défini. Je voulais être apprécié, je voulais être aimé, je voulais être critiqué, mais jamais j’ai réussi à m’extérioriser vraiment de cette façon. Je n’ai jamais été une Psylocke, je n’ai jamais été Surge, je n’ai jamais été Kitty… je ne voulais pas être la meilleure, ni la pire, je… je ne sais pas. La mort de Daniel, le départ d’Erika et de Shane, et finalement certains X-Men qui ont commencé à douter de mes capacités à cause de ma colère m’ont déstabilisé. Je ne me sentais plus à ma place, mais on dirait qu’au final…
Je n’ai jamais été à ma place. Je voulais être quelque chose de bien plus, je voulais peut-être que les autres dessinent ce que j’étais, mais j’étais tellement incohérente, j’étais tellement en colère, que personne pouvait faire un dessin cohérent de moi. Je me sens si seule, que cela soit dans les Vengeurs, que dans les X-Men ou même ma famille biologique. J’ai l’impression que personne ne me comprend, parce que je suis même-moi incapable de me comprendre. Qu’est-ce que je voulais être au final? Est-ce que je voulais devenir une physicienne? Une justicière? Une vedette? Je ne sais même pas. J’ai l’impression d’être un dessin sans couleur, sans charme, sans vie, une peinture morte installée dans un coin que les gens regardent de temps en temps.
Je suis vraiment désolée de te raconter tout ça, on n’a jamais été spécialement proche, mais on dirait que je n’ai jamais été proche d’une personne dans ma vie. Je voulais être proche de certaines personnes, mais ils ne pouvaient pas, car ils n’avaient rien d’intéressant à faire avec Valerie Hopkins… »
Voila en gros, un discours assez cohérent, je crois… peut-être pas le meilleur, mais c’est tout ce que je pensais vraiment, peut-être que je me suis dévoilée beaucoup trop, mais je n’ai personne à dévoiler, même pas à Samantha parce que je ne peux rien mentionner de l’Institut Xavier.
Valerie E. Hopkins- Messages : 827
Date d'inscription : 07/11/2014
Re: Connaissance en recherche (Hank McCoy)
Henry P. McCoy Sam 30 Jan 2016 - 14:36
CONNAISSANCE EN RECHERCHE
« Pour moi, rien n'a changé, si tu as besoin je suis la. »
***Le sentiment de trahison est une chose bien vicieuse et fourbe, une sensation de se faire tromper, abandonner ou manipuler. Quand Valérie annonce comprendre Kitty en prenant exemple sur Shane et Erika, je vois bien ce qu’elle ressent et du coup ce qu’elle peut penser de son ancienne professeur, mais je ne peux pas réellement accepter cette forme de vision. Ma tête se secoue un peu négativement avant que mes gros doigts passent sur mon menton alors qu’elle parle non pas uniquement d’un sentiment de trahison envers les X-men, mais envers elle même. Ce n’est jamais trahison que de vouloir se trouver, chercher sa place dans ce monde ou encore simplement trouver des réponses à des questions légitimes sur son avenir. Non personnellement je refuse de concevoir qu’une quête pareille, humaine, vitale pour certains, soit simplement considérée comme une faute d’une manière ou d’une autre, au contraire tous devraient un jour se poser des questions et se lancer de leur coté dans une sorte de pèlerinage spirituel ou moral, chercher sa place, sa raison d’être, ses objectifs. Je la regarde, lui offrant un visage paisible, un visage amical pour qu’elle sache que je suis un ami présent pour elle.
- C’est très complexe comme conversation, le sentiment que tu ressens est humain, tout le monde peut avoir cela, mais c’est un sentiment qui est trompeur. Quand on perd une personne, que ce soit un décès ou un départ, nous avons toujours tendance à penser aux choses négatives en premières, s’accuser soi même, dire que nous aurions pu changer cela, puis se reprocher et se culpabiliser. Ce qui est plus vicieux avec ce sentiment, c’est que dans le cas d’un départ, c’est que la personne qui a quitté et celle qui est quittée ressentent souvent le même sentiment de culpabilité. Mais tu n’as point à t’en vouloir, tout comme Kitty n’a pas à s’en vouloir ou te le reprocher. Je pense que tu as eu beaucoup de courage car certains auraient étouffé leur besoin pour rester, se renfermant petit à petit, voyant sa flamme et sa motivation s’éteindre jusqu’à un point de rupture. Tu ne t’es pas trahie Valérie, au contraire tu as pris la bonne décision.
Après tout, nous sommes les X-men, pas une prison et si pour grandir, murir ou simplement pour apprendre sur elle même, elle avait le besoin de voir d’autres horizons, et bien je suis heureux qu’elle l’ait fait, espérant même que cela va en inspirer d’autres. C’est pour cela que je n’ai pas apprécié la réaction de Kitty, comme je ne l’apprécierai pas des autres non plus. Nous accueillons ceux qui le désirent, mais ils sont libres de partir quand ils souhaitent, d’aller où ils veulent, que ce soit prendre leur indépendance, la Confrérie, les Avengers,… De ce que je sache, il n’y a pas de contrat chez les X-men avec un préavis à donner et nous ne pratiquons pas le « Partir uniquement les pieds devant ». Son discours est empli d’une telle tristesse, d’une forme de peine et de douleur, mais je pense aussi qu’il est aveugle car appréciée elle l’est et l’était. Pense t’elle vraiment que si elle n’était pas appréciée, certains auraient souffert de son départ et réagi d’une telle manière envers elle en se sentant blessé ? J’ai souvent passé du temps à rassurer des élèves, même des professeurs, mais je ne me souviens pas d’avoir vu quelqu’un d’aussi touché et affecté par sa situation.
- Nous n’avions pas besoin de nous connaître pour que je vois en toi une femme intelligente, une femme qui possède un grand potentiel et qui a sa place parmi les meilleurs. Tu n’es pas et tu ne seras jamais Kitty, Psylocke ou Surge, car tu es Valérie Hopkins, et que tu es brillante, que tu es une femme appréciée, mais souvent nous oublions de dire ce genre de chose, pensant que les personnes savent quand nous les apprécions ou admirons… Tu es aimée d’une certaine façon car je suis sur que pour Kitty, tu es bien plus qu’une élève, plus qu’une amie et c’est pour cela que sa réaction est si injuste envers toi… Et tu n’étais pas critiquée car nous n’avions aucune raison de te reprocher quelque chose… Le tord a été de ne pas se montrer plus présent et attentif à tes peines. Je n’aurais jamais douté de toi, surtout pas pour une chose comme la colère, et si j’avais pris un peu plus de temps, je serais venu te voir pour parler de ce sentiment que je connais bien, qui d’ailleurs vit toujours en moi, je t’aurais aidé en partageant mon expérience sur la gestion de la colère… Et je tiens sincèrement à m’excuser de ne pas avoir été la.
Je marque une pause, me disant que je vais devoir penser à réellement remettre un peu de niveau parmi les X-men, de rappeler que certains sont plus sensibles, que d’autres cachent ce qu’ils ressentent, et que nous sommes tout aussi humains que mutants, avec des émotions qu’il faut extérioriser.
- Il aurait été difficile de te dessiner car tu représentes beaucoup de choses, beaucoup d’images métaphoriques qui colleraient mieux à une chanson qu’un dessin.
Je joue un peu avec les mots qu’elle utilise, mais cela pour tenter de lui décrire ma vision des choses sur sa personne, comment je pourrais dessiner Valérie Hopkins sur un papier pour conter une histoire.
- Tu es une fleure qui fane car elle n’arrive pas à trouver un sol nourrissant pour y poser ses racines, mais dont la tête ne tombe pas car malgré les difficultés de l’environnement autour d’elle, elle cherche encore. Une fleure dont la tige est forte, solide car elle ne s’est pas laissée abattre par les difficultés, et je sais qu’un jour cette fleure va trouver sa place et la elle va trouver toute sa beauté, offrant la vie autour d’elle, elle sera un symbole pour beaucoup. Tu vois, ce n’est pas évident à dessiner…
Ajoutant un petit sourire, j’espère réussir à la toucher pour la rassurer, ou ne fusse que la faire sourire par des images, ou des représentations. Certes le dessin n’est pas que beauté sur son début, mais il représente surtout l’espoir que je peux montrer envers elle et ce qu’elle deviendra dans les jours à venir.
- Valérie Hopkins, si je dois regretter une chose c’est de ne pas être venu vers toi avant. Car j’aurais aimé te compter parmi mes proches, et j’espère que cela soit encore possible. Je sais qu’il y a beaucoup de sujets où nous aurions pu échanger tout comme j’aurais adoré avoir une personne de ton niveau avec moi dans certaines conférences ou recherches. Mais par dessus tout, j’aimerai avoir une amie comme toi qui sait me rappeler la réalité et me souvenir qu’à force de passer du temps dans un laboratoire, je perds des chances de rencontrer des personnes exceptionnelles.
Je pointe mon doigt sur son épaule avec un faux air très sérieux.
- Tu fais parti de ces personnes exceptionnelles…
***
- C’est très complexe comme conversation, le sentiment que tu ressens est humain, tout le monde peut avoir cela, mais c’est un sentiment qui est trompeur. Quand on perd une personne, que ce soit un décès ou un départ, nous avons toujours tendance à penser aux choses négatives en premières, s’accuser soi même, dire que nous aurions pu changer cela, puis se reprocher et se culpabiliser. Ce qui est plus vicieux avec ce sentiment, c’est que dans le cas d’un départ, c’est que la personne qui a quitté et celle qui est quittée ressentent souvent le même sentiment de culpabilité. Mais tu n’as point à t’en vouloir, tout comme Kitty n’a pas à s’en vouloir ou te le reprocher. Je pense que tu as eu beaucoup de courage car certains auraient étouffé leur besoin pour rester, se renfermant petit à petit, voyant sa flamme et sa motivation s’éteindre jusqu’à un point de rupture. Tu ne t’es pas trahie Valérie, au contraire tu as pris la bonne décision.
Après tout, nous sommes les X-men, pas une prison et si pour grandir, murir ou simplement pour apprendre sur elle même, elle avait le besoin de voir d’autres horizons, et bien je suis heureux qu’elle l’ait fait, espérant même que cela va en inspirer d’autres. C’est pour cela que je n’ai pas apprécié la réaction de Kitty, comme je ne l’apprécierai pas des autres non plus. Nous accueillons ceux qui le désirent, mais ils sont libres de partir quand ils souhaitent, d’aller où ils veulent, que ce soit prendre leur indépendance, la Confrérie, les Avengers,… De ce que je sache, il n’y a pas de contrat chez les X-men avec un préavis à donner et nous ne pratiquons pas le « Partir uniquement les pieds devant ». Son discours est empli d’une telle tristesse, d’une forme de peine et de douleur, mais je pense aussi qu’il est aveugle car appréciée elle l’est et l’était. Pense t’elle vraiment que si elle n’était pas appréciée, certains auraient souffert de son départ et réagi d’une telle manière envers elle en se sentant blessé ? J’ai souvent passé du temps à rassurer des élèves, même des professeurs, mais je ne me souviens pas d’avoir vu quelqu’un d’aussi touché et affecté par sa situation.
- Nous n’avions pas besoin de nous connaître pour que je vois en toi une femme intelligente, une femme qui possède un grand potentiel et qui a sa place parmi les meilleurs. Tu n’es pas et tu ne seras jamais Kitty, Psylocke ou Surge, car tu es Valérie Hopkins, et que tu es brillante, que tu es une femme appréciée, mais souvent nous oublions de dire ce genre de chose, pensant que les personnes savent quand nous les apprécions ou admirons… Tu es aimée d’une certaine façon car je suis sur que pour Kitty, tu es bien plus qu’une élève, plus qu’une amie et c’est pour cela que sa réaction est si injuste envers toi… Et tu n’étais pas critiquée car nous n’avions aucune raison de te reprocher quelque chose… Le tord a été de ne pas se montrer plus présent et attentif à tes peines. Je n’aurais jamais douté de toi, surtout pas pour une chose comme la colère, et si j’avais pris un peu plus de temps, je serais venu te voir pour parler de ce sentiment que je connais bien, qui d’ailleurs vit toujours en moi, je t’aurais aidé en partageant mon expérience sur la gestion de la colère… Et je tiens sincèrement à m’excuser de ne pas avoir été la.
Je marque une pause, me disant que je vais devoir penser à réellement remettre un peu de niveau parmi les X-men, de rappeler que certains sont plus sensibles, que d’autres cachent ce qu’ils ressentent, et que nous sommes tout aussi humains que mutants, avec des émotions qu’il faut extérioriser.
- Il aurait été difficile de te dessiner car tu représentes beaucoup de choses, beaucoup d’images métaphoriques qui colleraient mieux à une chanson qu’un dessin.
Je joue un peu avec les mots qu’elle utilise, mais cela pour tenter de lui décrire ma vision des choses sur sa personne, comment je pourrais dessiner Valérie Hopkins sur un papier pour conter une histoire.
- Tu es une fleure qui fane car elle n’arrive pas à trouver un sol nourrissant pour y poser ses racines, mais dont la tête ne tombe pas car malgré les difficultés de l’environnement autour d’elle, elle cherche encore. Une fleure dont la tige est forte, solide car elle ne s’est pas laissée abattre par les difficultés, et je sais qu’un jour cette fleure va trouver sa place et la elle va trouver toute sa beauté, offrant la vie autour d’elle, elle sera un symbole pour beaucoup. Tu vois, ce n’est pas évident à dessiner…
Ajoutant un petit sourire, j’espère réussir à la toucher pour la rassurer, ou ne fusse que la faire sourire par des images, ou des représentations. Certes le dessin n’est pas que beauté sur son début, mais il représente surtout l’espoir que je peux montrer envers elle et ce qu’elle deviendra dans les jours à venir.
- Valérie Hopkins, si je dois regretter une chose c’est de ne pas être venu vers toi avant. Car j’aurais aimé te compter parmi mes proches, et j’espère que cela soit encore possible. Je sais qu’il y a beaucoup de sujets où nous aurions pu échanger tout comme j’aurais adoré avoir une personne de ton niveau avec moi dans certaines conférences ou recherches. Mais par dessus tout, j’aimerai avoir une amie comme toi qui sait me rappeler la réalité et me souvenir qu’à force de passer du temps dans un laboratoire, je perds des chances de rencontrer des personnes exceptionnelles.
Je pointe mon doigt sur son épaule avec un faux air très sérieux.
- Tu fais parti de ces personnes exceptionnelles…
***
Henry P. McCoy- Messages : 121
Date d'inscription : 22/11/2014
Re: Connaissance en recherche (Hank McCoy)
Valerie E. Hopkins Mar 22 Mar 2016 - 0:31
Je me rend rapidement que j’effectue l’un des comportements que je le trouve le plus nocif pour une bonne relation après quelques secondes en se confiant beaucoup trop. Peut-être que je dois me détacher un peu des préjugés que je me suis construis avec l’époque pour me résoudre de parler un peu plus. Parmi les Vengeurs, je me retrouve souvent avec le problème du secret, je ne peux pas confier tous les secrets, même à plusieurs Vengeurs que j’affectionne beaucoup. Je sais que Luke n’a pas beaucoup de préjugés envers les mutants, vu que son comportement se veut général dans la protection des droits civils que ceux-ci soient mutants ou humains. Je crois même qu’il connaît les X-Men, mais qu’ils les voient comme un groupe humanitaire de peu d’importances. Pour Samantha, je lui fais grandement confiance et elle m’accepte très bien, mais je crois qu’elle m’en voudrait fortement pour lui cacher ma formation et un grand passage de ma jeunesse.
Je l’ai caché par un préjugé. Je ne croyais pas qu’une ex-militaire pouvait accepter aussi facilement qu’une milice mutante, ayant acceptée des anciens criminels dont des terroristes encore présents sur la liste du SHIELD, peut être accepter aussi facilement dans la tête d’une individu ayant été éduquée dans ce système. Je m’en veux de lui porter un préjugé aussi négatif et je ne crois pas que je peux lui forcer ce passage. On se connaît depuis environ quatre ans et plus le temps avance, plus que je pense que c’est une mauvaise idée de lui annoncer une telle nouvelle. Un jour, je pense sincèrement que cela va se faire savoir, mais j’aime mieux ne pas penser à cette journée…
Pour une rare fois avec Hank que je peux être honnête avec moi-même, je me laisse un peu aller pour me diriger vers une confidence un peu plus pur. Je crois sincèrement qu’on oublie souvent d’où qu’on vient quand on se force trop dans notre entraînement ou encore dans les missions disponibles. L’Héliporteur n’a jamais ressemblé à une maison et les Vengeurs, par leurs disputes personnelles et les idéologies conflictuelles de chaque membre, on oublie souvent ce que le groupe recherche au niveau de la notion de la famille. C’est bien plus facile de percevoir le lien familial quand on est à l’Institut Xavier avec un manoir qui ressemble plus à une maison et à une professionnalisation, qui vient après par des relations personnels travaillés longtemps par une formation et le travail d’équipe que cela soit en mission ou encore dans les simulations de la salle des dangers.
Je ne sais pas vraiment quoi penser de la réponse d’Hank. Je me sens automatiquement fautive par mes manques d’interactions avec la plupart de mes amis après avoir décidé de faire table rase de mon passé. À mon époque dans l’Institut Xavier, j’avais toutes les personnes pour discuter et pour résoudre mes problèmes, mais je me sentais écrasée par mon égo. Parce que franchement, je sais reconnaître que mes problèmes sont souvent plus minimes que les autres. Hank a tellement eu de problèmes dans son passé par sa mutation physique, sa copine a souffert d’énormément de conflits intérieurs que je n’aime mieux pas y penser ou encore mon ancienne mentor a souffert beaucoup des implications de la Main dans sa vie personnelle.
J’ai peut-être beaucoup souffert par la mort de mon ami, mais comme les autres, je pense avoir passer au-dessus de ce problème. Au final, en me regardant aujourd’hui, peut-être que j’ai passé le problème bien trop rapidement. J’ai bien écouté tout ce qu’Hank me disait au départ, mais je ne peux pas m’empêcher de m’en vouloir devant mon départ précipité. Au moins, je me sens réconfortée par le sentiment de ne pas avoir trahi, mais cela ne m’empêche pas de bloquer mon malaise sur ce qu’il s’est passé avant. Peut-être que j’aurai dût garder mes relations à place de tout couper, mais quand mon départ est arrivé, c’était surtout de me trouver un autre domaine de travail.
Les Vengeurs ont redéveloppé ma passion pour le combat et pour les groupes de super-défenses, je pensais me renouveler de cette manière. J’ai peut-être eu quelques progrès dans le passé sur la recherche de nouveautés, mais c’est plutôt normal de se poser des questions sur son passé ou encore essayer de renouer des liens avec mes anciens professeurs ou amis. Je crois quand même que j’ai mal géré mes relations. J’aurai dût penser m’y prendre d’une autre manière.
« Peut-être, mais je pense que j’aurai dût agir d’une manière différente. Je peux comprendre que certains X-Men peuvent avoir des problèmes avec mon affiliation, mais je pense que j’aurai dût vraiment garder quelques liens de communications avec ceux qui m’ont donné beaucoup à l’Institut. »
Je pense du coup à Kitty, à Rogue et même à Betsy comme professeur. Je pense surtout aussi à la petite clique qui s’est construite quand ils ont décidé de former une nouvelle génération. On avait quand même construit des liens solides dans le passé et parfois je m’en veux d’avoir laisser tomber. Je sais qu’aujourd’hui, les deux Elhonna ont décidé de partir vers la Confrérie – ou encore de représenter avec de l’hypocrisie le Wakanda chez les Vengeurs, tout en restant toujours un adolescent extrêmement orgueilleux. Je sais aussi que Nezhno a quitté depuis plusieurs années l’Institut Xavier pour surtout suivre une formation avec T’Challa. On ne lui en veut pas, car il a su garder contact avec ses proches.
Pour les autres, c’est un peu plus simple. La grande majorité est restée au sein de l’Institut Xavier. Helena a toujours comme professeure Betsy, et elle est toujours dans aucun sous-groupe. Mason, Gallagher, Michaels, Daniels et Tami sont devenus les X-Gardiens, et ils sont maintenant une équipe autant réputée mondialement par toutes les équipes nationales. Je suis déçue par comment nos communications sont rares, mais je ne peux que me blâmer moi-même pour ce problème.
J’écoute ensuite de nouveau Hank pour d’autres commentaires sur ma personne. Je ne sais pas s’il le croit sincèrement ou il dit uniquement cela pour me faire plaisir, mais je le vois mal mentir pour essayer de me redonner le sourire. Je vois vraiment Hank comme un modèle similaire à celui de Superman. Il est peut-être trop gentil, mais souvent le plus honnête possible de la situation en face de lui. Je me sens un peu encouragée par les commentaires de celui-ci.
« C’est vraiment gentil les commentaires, Hank et je suis déçue de ne pas avoir plus travailler mes relations avec des personnalités comme toi. Je me rends compte un peu de ce que j’ai peu manqué avec le temps. C’est dommage, mais je t’ai toujours vu comme le vieil prof qu’il ne faut pas trop déranger parce qu’il est occupé à étendre le savoir sur la mutation dans les bouquins ou dans les universités. En tout cas, je suis désolée de ne pas avoir plus manifesté mon intérêt dans le passé autour de ta vie personnelle.
Mais je peux comprendre pourquoi on est un peu coincé dans ce qu’on connaît. Je suis sûr que Betsy est exceptionnelle, que plusieurs de tes étudiants à l’Institut sont géniaux eux aussi, et que de nouveaux X-Men sont aussi géniaux. C’est difficile de trouver un temps pour les autres avec le travail, les occupations et la vie personnelle, je ne crois pas que tu dois t’en vouloir. Je n’ai pas aussi pris le temps de bien exprimer mes problèmes avec les autres. J’ai quand même fermé des portes à une certaine aide, à place d’aller vers vous. On a tous nos problèmes, j’ai juste mal géré la communication. J’espère pouvoir réparer ce que les autres voient comme dommages dans l’avenir. Je ne pense pas revenir à l’Institut Xavier, mais je voudrais vraiment reprendre contact avec certains. Tu crois que les autres m’en veulent? J’ai déjà eu Psylocke, Logan ou Rogue comme professeur durant ma formation X-Men, alors peut-être qu’elles se sont construis aussi une opinion négative sur mon cas à cause des récents évènements. »
Je ne leur en voudrais pas vraiment. J’ai laissé vraiment quelque chose d’amer dans mon départ et je me souviens un peu des textos un peu plus agressifs sur le sujet de mon départ avec Mason. Mes raisons incomplètes et mon agressivité ont plutôt laissé un gout désagréable de mon départ pour la leader de l’équipe. Je sais que Kurt voulait souvent me rencontrer après mon départ, mais l’ignorance a souvent été au rendez-vous.
Je ne mets pas de rancœurs dans mes paroles, je ne veux pas paraître hostile devant Hank. La boule de poil peut excuser beaucoup de mon comportement, mais je m’en veux d’avoir coupé les ponts, d’avoir été aussi agressive et de posséder une communication aussi néfaste envers mes anciens amis. Hank décide d’aller par la suite dans une métaphore pour essayer de me comparer. Cela fait longtemps que je ne suis plus proche de la poésie, j’aimais bien en faire dans mes cours durant mon adolescence, mais c’est plutôt différent aujourd’hui quand mon esprit n’est pas vraiment dans la recherche artistique.
Il me compare donc à une fleur incapable de planter sa racine quelque part parce qu’elle recherche toujours la bonne terre. Il me complimente encore une fois, croyant uniquement qu’une équipe m’attend pour que je devienne un symbole. C’est assez ridicule, parce que durant toute mon enfance et mon adolescence, je voulais devenir une symbole comme Superman ou Wonder Woman, et aujourd’hui, je recherche uniquement à pouvoir être accepter et surtout à m’accepter moi-même. C’est peut-être de cette manière qu’on devient un symbole dans les groupes de défenses finalement.
J’essaie de lui offrir un petit sourire quand il me dit qu’il aurait envie une personnalité comme moi proche de ses conférences ou de ses classes. Je ne vois plus vraiment les domaines scientifiques en carrière, parce que je me bloque surtout mon avenir vers la super-sécurité, malgré que je vois certaines limites actuellement vu les messages de Beaubier pour l’Alpha Flight ou de l’attitude de Kitty pour les X-Men.
« Merci beaucoup Hank, cela me touche énormément ce genre de choses. Cela fait du bien d’entendre des commentaires, parce que sincèrement à me perdre dans mes pensées, je reviens beaucoup à l’idée que je suis une merde entière pour tout le monde. J’espère que ce n’est pas la dernière fois qu’on pouvoir se parler, j’espère pouvoir parfois faire des tours à l’Institut et qu’on accepte un peu mes erreurs. J’espère pouvoir avoir retrouvé des amis et me faire encore des nouveaux amis à l’Institut. J’aimerais revoir cette maison qui m’a construit. Peut-être pas aujourd’hui ou peut-être pas dans une semaine, mais j’aimerais vraiment revoir l’Institut Xavier. Je ne veux pas que tu prépares le terrain, mais est-ce que tu pourrais me dire quand c’est plus difficile dans certaines périodes? »
Je l’ai caché par un préjugé. Je ne croyais pas qu’une ex-militaire pouvait accepter aussi facilement qu’une milice mutante, ayant acceptée des anciens criminels dont des terroristes encore présents sur la liste du SHIELD, peut être accepter aussi facilement dans la tête d’une individu ayant été éduquée dans ce système. Je m’en veux de lui porter un préjugé aussi négatif et je ne crois pas que je peux lui forcer ce passage. On se connaît depuis environ quatre ans et plus le temps avance, plus que je pense que c’est une mauvaise idée de lui annoncer une telle nouvelle. Un jour, je pense sincèrement que cela va se faire savoir, mais j’aime mieux ne pas penser à cette journée…
Pour une rare fois avec Hank que je peux être honnête avec moi-même, je me laisse un peu aller pour me diriger vers une confidence un peu plus pur. Je crois sincèrement qu’on oublie souvent d’où qu’on vient quand on se force trop dans notre entraînement ou encore dans les missions disponibles. L’Héliporteur n’a jamais ressemblé à une maison et les Vengeurs, par leurs disputes personnelles et les idéologies conflictuelles de chaque membre, on oublie souvent ce que le groupe recherche au niveau de la notion de la famille. C’est bien plus facile de percevoir le lien familial quand on est à l’Institut Xavier avec un manoir qui ressemble plus à une maison et à une professionnalisation, qui vient après par des relations personnels travaillés longtemps par une formation et le travail d’équipe que cela soit en mission ou encore dans les simulations de la salle des dangers.
Je ne sais pas vraiment quoi penser de la réponse d’Hank. Je me sens automatiquement fautive par mes manques d’interactions avec la plupart de mes amis après avoir décidé de faire table rase de mon passé. À mon époque dans l’Institut Xavier, j’avais toutes les personnes pour discuter et pour résoudre mes problèmes, mais je me sentais écrasée par mon égo. Parce que franchement, je sais reconnaître que mes problèmes sont souvent plus minimes que les autres. Hank a tellement eu de problèmes dans son passé par sa mutation physique, sa copine a souffert d’énormément de conflits intérieurs que je n’aime mieux pas y penser ou encore mon ancienne mentor a souffert beaucoup des implications de la Main dans sa vie personnelle.
J’ai peut-être beaucoup souffert par la mort de mon ami, mais comme les autres, je pense avoir passer au-dessus de ce problème. Au final, en me regardant aujourd’hui, peut-être que j’ai passé le problème bien trop rapidement. J’ai bien écouté tout ce qu’Hank me disait au départ, mais je ne peux pas m’empêcher de m’en vouloir devant mon départ précipité. Au moins, je me sens réconfortée par le sentiment de ne pas avoir trahi, mais cela ne m’empêche pas de bloquer mon malaise sur ce qu’il s’est passé avant. Peut-être que j’aurai dût garder mes relations à place de tout couper, mais quand mon départ est arrivé, c’était surtout de me trouver un autre domaine de travail.
Les Vengeurs ont redéveloppé ma passion pour le combat et pour les groupes de super-défenses, je pensais me renouveler de cette manière. J’ai peut-être eu quelques progrès dans le passé sur la recherche de nouveautés, mais c’est plutôt normal de se poser des questions sur son passé ou encore essayer de renouer des liens avec mes anciens professeurs ou amis. Je crois quand même que j’ai mal géré mes relations. J’aurai dût penser m’y prendre d’une autre manière.
« Peut-être, mais je pense que j’aurai dût agir d’une manière différente. Je peux comprendre que certains X-Men peuvent avoir des problèmes avec mon affiliation, mais je pense que j’aurai dût vraiment garder quelques liens de communications avec ceux qui m’ont donné beaucoup à l’Institut. »
Je pense du coup à Kitty, à Rogue et même à Betsy comme professeur. Je pense surtout aussi à la petite clique qui s’est construite quand ils ont décidé de former une nouvelle génération. On avait quand même construit des liens solides dans le passé et parfois je m’en veux d’avoir laisser tomber. Je sais qu’aujourd’hui, les deux Elhonna ont décidé de partir vers la Confrérie – ou encore de représenter avec de l’hypocrisie le Wakanda chez les Vengeurs, tout en restant toujours un adolescent extrêmement orgueilleux. Je sais aussi que Nezhno a quitté depuis plusieurs années l’Institut Xavier pour surtout suivre une formation avec T’Challa. On ne lui en veut pas, car il a su garder contact avec ses proches.
Pour les autres, c’est un peu plus simple. La grande majorité est restée au sein de l’Institut Xavier. Helena a toujours comme professeure Betsy, et elle est toujours dans aucun sous-groupe. Mason, Gallagher, Michaels, Daniels et Tami sont devenus les X-Gardiens, et ils sont maintenant une équipe autant réputée mondialement par toutes les équipes nationales. Je suis déçue par comment nos communications sont rares, mais je ne peux que me blâmer moi-même pour ce problème.
J’écoute ensuite de nouveau Hank pour d’autres commentaires sur ma personne. Je ne sais pas s’il le croit sincèrement ou il dit uniquement cela pour me faire plaisir, mais je le vois mal mentir pour essayer de me redonner le sourire. Je vois vraiment Hank comme un modèle similaire à celui de Superman. Il est peut-être trop gentil, mais souvent le plus honnête possible de la situation en face de lui. Je me sens un peu encouragée par les commentaires de celui-ci.
« C’est vraiment gentil les commentaires, Hank et je suis déçue de ne pas avoir plus travailler mes relations avec des personnalités comme toi. Je me rends compte un peu de ce que j’ai peu manqué avec le temps. C’est dommage, mais je t’ai toujours vu comme le vieil prof qu’il ne faut pas trop déranger parce qu’il est occupé à étendre le savoir sur la mutation dans les bouquins ou dans les universités. En tout cas, je suis désolée de ne pas avoir plus manifesté mon intérêt dans le passé autour de ta vie personnelle.
Mais je peux comprendre pourquoi on est un peu coincé dans ce qu’on connaît. Je suis sûr que Betsy est exceptionnelle, que plusieurs de tes étudiants à l’Institut sont géniaux eux aussi, et que de nouveaux X-Men sont aussi géniaux. C’est difficile de trouver un temps pour les autres avec le travail, les occupations et la vie personnelle, je ne crois pas que tu dois t’en vouloir. Je n’ai pas aussi pris le temps de bien exprimer mes problèmes avec les autres. J’ai quand même fermé des portes à une certaine aide, à place d’aller vers vous. On a tous nos problèmes, j’ai juste mal géré la communication. J’espère pouvoir réparer ce que les autres voient comme dommages dans l’avenir. Je ne pense pas revenir à l’Institut Xavier, mais je voudrais vraiment reprendre contact avec certains. Tu crois que les autres m’en veulent? J’ai déjà eu Psylocke, Logan ou Rogue comme professeur durant ma formation X-Men, alors peut-être qu’elles se sont construis aussi une opinion négative sur mon cas à cause des récents évènements. »
Je ne leur en voudrais pas vraiment. J’ai laissé vraiment quelque chose d’amer dans mon départ et je me souviens un peu des textos un peu plus agressifs sur le sujet de mon départ avec Mason. Mes raisons incomplètes et mon agressivité ont plutôt laissé un gout désagréable de mon départ pour la leader de l’équipe. Je sais que Kurt voulait souvent me rencontrer après mon départ, mais l’ignorance a souvent été au rendez-vous.
Je ne mets pas de rancœurs dans mes paroles, je ne veux pas paraître hostile devant Hank. La boule de poil peut excuser beaucoup de mon comportement, mais je m’en veux d’avoir coupé les ponts, d’avoir été aussi agressive et de posséder une communication aussi néfaste envers mes anciens amis. Hank décide d’aller par la suite dans une métaphore pour essayer de me comparer. Cela fait longtemps que je ne suis plus proche de la poésie, j’aimais bien en faire dans mes cours durant mon adolescence, mais c’est plutôt différent aujourd’hui quand mon esprit n’est pas vraiment dans la recherche artistique.
Il me compare donc à une fleur incapable de planter sa racine quelque part parce qu’elle recherche toujours la bonne terre. Il me complimente encore une fois, croyant uniquement qu’une équipe m’attend pour que je devienne un symbole. C’est assez ridicule, parce que durant toute mon enfance et mon adolescence, je voulais devenir une symbole comme Superman ou Wonder Woman, et aujourd’hui, je recherche uniquement à pouvoir être accepter et surtout à m’accepter moi-même. C’est peut-être de cette manière qu’on devient un symbole dans les groupes de défenses finalement.
J’essaie de lui offrir un petit sourire quand il me dit qu’il aurait envie une personnalité comme moi proche de ses conférences ou de ses classes. Je ne vois plus vraiment les domaines scientifiques en carrière, parce que je me bloque surtout mon avenir vers la super-sécurité, malgré que je vois certaines limites actuellement vu les messages de Beaubier pour l’Alpha Flight ou de l’attitude de Kitty pour les X-Men.
« Merci beaucoup Hank, cela me touche énormément ce genre de choses. Cela fait du bien d’entendre des commentaires, parce que sincèrement à me perdre dans mes pensées, je reviens beaucoup à l’idée que je suis une merde entière pour tout le monde. J’espère que ce n’est pas la dernière fois qu’on pouvoir se parler, j’espère pouvoir parfois faire des tours à l’Institut et qu’on accepte un peu mes erreurs. J’espère pouvoir avoir retrouvé des amis et me faire encore des nouveaux amis à l’Institut. J’aimerais revoir cette maison qui m’a construit. Peut-être pas aujourd’hui ou peut-être pas dans une semaine, mais j’aimerais vraiment revoir l’Institut Xavier. Je ne veux pas que tu prépares le terrain, mais est-ce que tu pourrais me dire quand c’est plus difficile dans certaines périodes? »
Valerie E. Hopkins- Messages : 827
Date d'inscription : 07/11/2014
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