Le Bien contre le Mal (PV : Cassie + Young Force après)
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Megan Morse
Cassandra E. Sandsmark
Carol S. J. Danvers
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Darryl Maywin- Messages : 509
Date d'inscription : 27/10/2014
Age : 35
Localisation : Manoir Dimensionnel (Young Force)
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Re: Le Bien contre le Mal (PV : Cassie + Young Force après)
LE BIEN CONTRE LE MAL
« La colère est toujours là, diffuse, comme un fond constant qui ferait partie du paysage avec une familiarité telle qu'on ne la remarque même plus. Un poison pernicieux qui étouffe les sens et le jugement. Il y a quelque chose d'horrible dans la vision de Cassandra allongée là, tuméfiée, quelque chose d'angoissant. Megan prend la tête des opérations et il écoute avec attention, aidant comme il peut. Il n'est pas très doué pour interpréter les échanges sociaux et s'y mêler, mais l'absolu de la situation éclipse tout le reste. Une espèce de lien invisible les unit tous autour de Cassandra et il sent au fond qu'il en fait un peu parti lui aussi, de cet espace intime à leur vie commune. Quelque chose qui fait que son état se répercute sur le sien avec une force qu'il ne connaissait jusqu'alors pas, un frisson dangereux qui remonte de son dos jusque dans ses épaules. Et il reste là, interdit, troublé. La portée de toutes les implications de ce massacre le dépasse, qui a fait ça et pourquoi, mais son esprit n'est pas orienté sur ces considérations, pas encore. Pour l'instant, la palpitation qu'il a dans le rythme cardiaque est toute centrée autour de leur amie.
Finalement, Megan la redépose sur le lit et lui met une couverture. D'après ce qu'il entend, elle devrait aller mieux, mais elle a besoin de repos et de guérison avec une personne présente en permanence. Des tours de garde s'organisent entre chacun et le reste est rapidement mis dehors pour laisser la chambre dans le calme. Connor retourne dans la sienne pour attendre son tour et se glisse dans son placard pour dormir un peu avant. Il n'a pas encore beaucoup l'habitude des lits, ou alors inconsciemment ça le ramène à une sensation familière, rassurante quand on voit ce qu'il vient de se passer. Il ferme les yeux et se repose pendant un moment.
Plus tard, il se dirige vers la chambre avec un peu de glace et un T-shirt noir avec un S rouge dessus. Il rentre en silence dans la pièce, le visage fermé, et prend la place de la personne qui montait la garde. Le voilà seul, désormais, avec Cassandra. Seule une petite lumière diffuse est allumée, d'une lampe posée sur la table de chevet, et une chaise est posée à côté du lit. Il observe la pièce pendant une seconde et pose le vêtement plié sur la table qui se trouve contre le mur. Sans rien dire, il s’assoit à côté du lit et observe le visage de Cassandra. Elle a toujours des marques et autant de blessures, et son visage semble étrangement paisible pendant son sommeil, contraste violent d'avec l'image qu'elle renvoie pourtant, avec sa chair un peu gonflée. Il reste comme ça pendant quelques minutes à la regarder, et à se rappeler des images de Cadmus, quand Darryl et elle sont venus renverser complètement la conception qu'il se faisait du monde. Il dépose le sac de glace sur ses blessures, avec une délicatesse que sa brusquerie et sa force ne laissent pas soupçonner. Il fait très attention pour ne pas la déranger ou lui faire mal, en y allant doucement. C'est grâce à elle qu'il est libre. Et c'est elle qui lui a donné son prénom. Le prénom Connor. C'est grâce à Cassandra et Darryl qu'il existe aujourd'hui, sans eux, Superboy serait toujours une arme enfermée dans un caisson sous terre. Une arme au service d'Alexandre Luthor, sans identité. Et sans... Amis.
_ Merci... »
Son ton était hésitant, comme s'il ne savait pas vraiment comment on formulait ce genre de chose, ni même si c'était un comportement naturel. On lui avait implanté le monde dans la tête, mais personne ne lui avait jamais appris à interagir avec.
_ De m'avoir donné un prénom. »
Il y avait Darryl aussi, bien sûr, mais cette sorte de frustration qu'il ressentait en permanence face à la difficulté de comprendre le monde qui l'entoure l'empêchait d'exprimer ce sentiment devant eux. C'était plus facile, de le dire maintenant. Il n'avait pas vraiment conscience de ça, ni même que ça n'avait pas la même valeur si elle ne pouvait pas l'entendre, mais c'était la première fois qu'il réussissait à le dire. Sa reconnaissance. »
Finalement, Megan la redépose sur le lit et lui met une couverture. D'après ce qu'il entend, elle devrait aller mieux, mais elle a besoin de repos et de guérison avec une personne présente en permanence. Des tours de garde s'organisent entre chacun et le reste est rapidement mis dehors pour laisser la chambre dans le calme. Connor retourne dans la sienne pour attendre son tour et se glisse dans son placard pour dormir un peu avant. Il n'a pas encore beaucoup l'habitude des lits, ou alors inconsciemment ça le ramène à une sensation familière, rassurante quand on voit ce qu'il vient de se passer. Il ferme les yeux et se repose pendant un moment.
Plus tard, il se dirige vers la chambre avec un peu de glace et un T-shirt noir avec un S rouge dessus. Il rentre en silence dans la pièce, le visage fermé, et prend la place de la personne qui montait la garde. Le voilà seul, désormais, avec Cassandra. Seule une petite lumière diffuse est allumée, d'une lampe posée sur la table de chevet, et une chaise est posée à côté du lit. Il observe la pièce pendant une seconde et pose le vêtement plié sur la table qui se trouve contre le mur. Sans rien dire, il s’assoit à côté du lit et observe le visage de Cassandra. Elle a toujours des marques et autant de blessures, et son visage semble étrangement paisible pendant son sommeil, contraste violent d'avec l'image qu'elle renvoie pourtant, avec sa chair un peu gonflée. Il reste comme ça pendant quelques minutes à la regarder, et à se rappeler des images de Cadmus, quand Darryl et elle sont venus renverser complètement la conception qu'il se faisait du monde. Il dépose le sac de glace sur ses blessures, avec une délicatesse que sa brusquerie et sa force ne laissent pas soupçonner. Il fait très attention pour ne pas la déranger ou lui faire mal, en y allant doucement. C'est grâce à elle qu'il est libre. Et c'est elle qui lui a donné son prénom. Le prénom Connor. C'est grâce à Cassandra et Darryl qu'il existe aujourd'hui, sans eux, Superboy serait toujours une arme enfermée dans un caisson sous terre. Une arme au service d'Alexandre Luthor, sans identité. Et sans... Amis.
_ Merci... »
Son ton était hésitant, comme s'il ne savait pas vraiment comment on formulait ce genre de chose, ni même si c'était un comportement naturel. On lui avait implanté le monde dans la tête, mais personne ne lui avait jamais appris à interagir avec.
_ De m'avoir donné un prénom. »
Il y avait Darryl aussi, bien sûr, mais cette sorte de frustration qu'il ressentait en permanence face à la difficulté de comprendre le monde qui l'entoure l'empêchait d'exprimer ce sentiment devant eux. C'était plus facile, de le dire maintenant. Il n'avait pas vraiment conscience de ça, ni même que ça n'avait pas la même valeur si elle ne pouvait pas l'entendre, mais c'était la première fois qu'il réussissait à le dire. Sa reconnaissance. »
Connor Kent- Messages : 203
Date d'inscription : 03/09/2014
Re: Le Bien contre le Mal (PV : Cassie + Young Force après)
LE BIEN CONTRE LE MAL
« La surprise. Et la panique, aussi, pendant un bref instant. Celle de se dire qu'il était incapable de gérer cette situation, ni cette surcharge émotionnelle qui le traversait subitement au moment ou Darryl lui faisait ce geste de réconfort. Pendant une fraction de seconde il se crispe, comme s'il redoutait que la digue ne cède avec la sensation de trop, et à son contact il perçoit les émanations empathiques qui se dégage de lui, le flash de ce maelström gigantesque qui réside en chaque personne, plus ou moins agité selon les cas et qui parfois se transforme en une gueule béante qui détruit tout à son contact. Il perçoit une inquiétude familière qui s'infiltre et trouve écho en lui, des filaments obscurs qui palpitent d'une angoisse diffuse et secrète. Mais il y a autre chose. Autre chose de beaucoup plus chaleureux, une espèce de certitude absolue qui balaie tout comme une onde de chaleur qui se répand dans le corps. Un optimisme déconcertant empreint de quelque chose qui le surprend car il ne s'attendait pas à le ressentir en cet instant : la bienveillance. Il sent l'inspiration de la cage thoracique qui vibre, et c'est comme un étourdissement qui s'empare de lui, un trop plein accumulé dans la chambre qui s'évacue comme on déchargerait des mauvais souvenirs. L'affirmation de Darryl est comme un choc, et il hoche mollement la tête quand celui-ci le fixe. Il a l'impression d'une force tranquille, même s'il est affecté aussi. Il y a les mots, mais ce qu'il a senti derrière était sincère et il sent que ça l'empêche de vaciller dans un doute profond. Il se laisse faire, empreint d'une certaine confiance envers Darryl, et il essaie de rassembler sa concentration en se focalisant sur lui. La sensation de plomb passe peu à peu et il se sent revenir dans un état plus proche de la normale. C'est pas le moment de faire de la merde. Il émet un petit rire à la pensée de Darryl, ce mélange d'intimité émotionnel est à la fois gênant et à la fois ça porte quelque chose de fondamental dans une situation comme celle-ci. Et là, il se sent mieux.
« Merci. »
Les secondes défilent, puis les minutes. Il reste attentif, concentré sur les images. En noir et blanc, ce n'est pas d'une super qualité, mais l'avantage est qu'à cette heure-ci il n'y a pratiquement personne qui passe dans la rue. Et puis, finalement, il aperçoit l'instant où Megan est intervenue, et les images défilent à l'envers. Il appuie sur une touche pour ralentir la progression et faire défiler la chose à une allure presque normale. Une tension certaine se fait sentir, invisible, alors que la vérité s'apprête à être affichée. Cassandra est étendue là sur le sol, et une silhouette humanoïde apparaît, comme si elle était partie en s'envolant, qui ramasse le corps de leur amie et la tend d'une main au dessus du sol. Quelques instants plus tard, les deux disparaissent comme s'ils étaient venus en volant. Une palpitation sévère cogne dans la poitrine d'Ethan alors qu'il appuie sur une touche pour relancer la vidéo en lecture normale. La scène repasse, à vitesse réelle, et tout ce qu'il reste, c'est une incompréhension totale.
_ C'est... »
Malgré le calme émotionnel relatif qu'il avait retrouvé, il sentait poindre de nouveau un sentiment alarmiste face à ce qu'il voyait. Ça, teinté d'une impuissance révoltée qui revenait au galop.
_ Bordel de merde... »
Est-ce que c'était vraiment elle ? Est-ce qu'elle aurait osé pour faire ce à quoi il croyait ? Mais pourquoi ? Il n'aimait pas l'ultra médiatisation débilo-poitrinienne de Carol et la culture d'idiotie des Avengers Academy, mais c'était une membre de l'équipe de choc du gouvernement. Une putain d’icône dépravée et dévorée par le marketing, mais ce qu'il voyait là, c'était... L'espace d'un instant, il doute. Entre leur surveillance et la manipulation de leur image dans un DSN qui descend les vengeurs, est-ce que c'est vraiment elle ? Il faudrait être sacrément cruel pour faire une telle chose. Il est juste... Dégoûté.
Il se redresse, appuie sur une touche ou deux pour relancer la vidéo depuis le moment ou Cassie y apparaît, en vitesse normale. Vingt minutes de bande, c'est largement suffisant. L'écran d'ordinateur illumine faiblement la pièce.
_ On doit s'assurer qu'il n'y a eu rien d'autre pendant les vingts dernières minutes. Un détail, quelqu'un qui passe, n'importe quoi. Si quelqu'un en veut à Cassandra, il faut qu'on découvre le maximum de trucs. »
En réalité, il a autre chose en tête.
« Fais semblant de regarder l'écran, on est peut-être surveillés actuellement. Ce que je vais te montrer, je veux que tu l'oublies à l'instant même où on sera sorti de cette pièce. Pas de réactions. Pas de questions. Aucune. En fait, je ne devrais même pas t'en parler, mais vu la situation, je vais passer outre cette règle. »
Indirectement, ça veut surtout dire qu'il lui fait confiance. Il sait que d'un point de vue logique, c'est complètement stupide, car ils ne se connaissent pas depuis longtemps en fin de compte. Mais Ethan n'a jamais été quelqu'un de logique, il se fie à son intuition psychique, et à ces émanations empathiques auxquelles il s'est mêlé. Il lui pose une main sur l'épaule, l'air de rien et il continue de fixer l'ordinateur où les secondes défilent les unes après les autres.
« Fais moi confiance. Reste tranquille, concentre toi sur moi et ne bouge pas. Si jamais tu veux arrêter, il suffit de le dire. »
Il prend quelque secondes pour faire le vide dans sa tête. Il respire normalement. Il se concentre sur cette espèce de chaleur bienveillante qui l'avait envahie au contact de Darryl, pour oublier l'angoisse et la colère, et il l'enveloppe de ce champ mental qui se déploie tout autour d'eux. Il perçoit les émanation résiduelles qui trainent ici et là, les impressions psychiques de gens, de paroles, d'émotions. Des échos qui résonnent, des petits fragments qui vivotent encore plus ou moins fortement. Il se focalise sur le manteau noir tâché de sang qu'il tient dans l'autre main. Il sent une violence et une souffrance exacerbées en émaner, vibrantes, qui n'attendent que de pouvoir se répandre de nouveau sur les courants du plan astral. Alors l'espace autour d'eux frémit le temps d'un terrible instant, presque miroitant, et tout s'arrête. La vidéo sur l'écran, le tic tac régulier de l'horloge au mur, tout sauf eux. Et puis l'horloge repart, mais en sens inverse, et le monde autour semble incorporer une nouvelle dimension. Une dimension où les choses existent par projection. Projection des désirs, des peurs, des angoisses. Des choses qui sont presque luminescentes. Et la réalité est plus ou moins déformée, tordue selon l'intensité des choses qui ont été ressenties ici et là. Le manteau de Cassandra est noir, mais c'est comme s'il était d'une lueur noire. Il brûle, dans sa main. Déjà. Il propulse alors leurs esprits en arrière. C'est comme s'ils voyaient le passé du point de vue du manteau. Toute leur discussion est comme revécue à l'envers, en extrêmement rapide. L'instant d'après, ils sont dans la rue devant le Starbucks, remontent les escaliers et voient la chambre où Cassandra est allongé. Premier choc. L'angoisse, la panique, la colère. Toutes ces choses dans lesquelles a baigné son manteau, toutes ces choses sont là. Moins fortes, mais présentes, et il accroît sa volonté pour maintenir sa concentration. Il fait barrage à Darryl en l'entourant mentalement pour le protéger des potentiels échos violents. L'instant d'après, c'est Megan qui porte Cassandra. L'image toute entière oscille dans une panique incertaine, émane des lueurs d'une souffrance comateuse et d'une violence qui s'éveillent. Et alors, la scène, fatidique. Cette scène, qu'ils ont vue sur la vidéosurveillance, cette scène est là devant eux comme s'ils se tenaient dans la rue. La cruauté éclate dans les paroles de Carol, sur son visage, dans ses traits déformés. C'est comme si elle hurlait chacun des mots dans sa tête, puis chacun des coups. Chaque impact qu'elle donne à Cassandra provoque une douleur qui est projetée sur leurs esprits. La concentration d'Ethan se perd, les choses se distordent un peu plus. Il rétracte cette espèce de champ psychique comme un cocon autour de lui et Darryl. C'est comme se retrouver au milieu d'un vide, dans la rue, avec un feu qui dévore tout au milieu et de le traverser. Le feu Carol, et Cassie qui s’effondre. Le vague écho d'un chantier de construction et celui, plus fort, d'un combat.
Tout éclate brusquement et, sous leurs yeux, l'ordinateur, la salle faiblement éclairée, l'horloge au mur... Ça n'a presque pas duré, mais la chose en devenait trop dangereusement insupportable pour continuer. Pas avec Darryl à protéger. Trop douloureuse, aussi. Les yeux exorbités, le souffle haletant, il a lâché le manteau noir qui est tombé au sol. Une bouffée de chaleur étouffe tout son corps. Ses jambes et ses bras sont tremblantes, comme s'il manquait de sucre. Il déglutit. Quelque part, quelque chose qu'il n'éprouve jamais et de profondément malsain s'est réveillé. Quelque chose qui réclame une violence irrationnelle, injustifiée et gratuite. Quelque chose qui réclame la vengeance. Il sait qu'il devrait lutter contre ce sentiment, contre cette pulsion dangereuse. Il regarde Darryl dans les yeux et il repense à l'état de Cassandra. Il l'imagine elle, sa mère et Megan en danger, juste pour l'égo démesuré d'une folle furieuse. Et, dans ce regard, tout ce qu'il trouve à lui dire avec ses yeux, c'est que ce quelque chose qui s'est réveillé lui semble un prix bien acceptable à payer. »
« Merci. »
Les secondes défilent, puis les minutes. Il reste attentif, concentré sur les images. En noir et blanc, ce n'est pas d'une super qualité, mais l'avantage est qu'à cette heure-ci il n'y a pratiquement personne qui passe dans la rue. Et puis, finalement, il aperçoit l'instant où Megan est intervenue, et les images défilent à l'envers. Il appuie sur une touche pour ralentir la progression et faire défiler la chose à une allure presque normale. Une tension certaine se fait sentir, invisible, alors que la vérité s'apprête à être affichée. Cassandra est étendue là sur le sol, et une silhouette humanoïde apparaît, comme si elle était partie en s'envolant, qui ramasse le corps de leur amie et la tend d'une main au dessus du sol. Quelques instants plus tard, les deux disparaissent comme s'ils étaient venus en volant. Une palpitation sévère cogne dans la poitrine d'Ethan alors qu'il appuie sur une touche pour relancer la vidéo en lecture normale. La scène repasse, à vitesse réelle, et tout ce qu'il reste, c'est une incompréhension totale.
_ C'est... »
Malgré le calme émotionnel relatif qu'il avait retrouvé, il sentait poindre de nouveau un sentiment alarmiste face à ce qu'il voyait. Ça, teinté d'une impuissance révoltée qui revenait au galop.
_ Bordel de merde... »
Est-ce que c'était vraiment elle ? Est-ce qu'elle aurait osé pour faire ce à quoi il croyait ? Mais pourquoi ? Il n'aimait pas l'ultra médiatisation débilo-poitrinienne de Carol et la culture d'idiotie des Avengers Academy, mais c'était une membre de l'équipe de choc du gouvernement. Une putain d’icône dépravée et dévorée par le marketing, mais ce qu'il voyait là, c'était... L'espace d'un instant, il doute. Entre leur surveillance et la manipulation de leur image dans un DSN qui descend les vengeurs, est-ce que c'est vraiment elle ? Il faudrait être sacrément cruel pour faire une telle chose. Il est juste... Dégoûté.
Il se redresse, appuie sur une touche ou deux pour relancer la vidéo depuis le moment ou Cassie y apparaît, en vitesse normale. Vingt minutes de bande, c'est largement suffisant. L'écran d'ordinateur illumine faiblement la pièce.
_ On doit s'assurer qu'il n'y a eu rien d'autre pendant les vingts dernières minutes. Un détail, quelqu'un qui passe, n'importe quoi. Si quelqu'un en veut à Cassandra, il faut qu'on découvre le maximum de trucs. »
En réalité, il a autre chose en tête.
« Fais semblant de regarder l'écran, on est peut-être surveillés actuellement. Ce que je vais te montrer, je veux que tu l'oublies à l'instant même où on sera sorti de cette pièce. Pas de réactions. Pas de questions. Aucune. En fait, je ne devrais même pas t'en parler, mais vu la situation, je vais passer outre cette règle. »
Indirectement, ça veut surtout dire qu'il lui fait confiance. Il sait que d'un point de vue logique, c'est complètement stupide, car ils ne se connaissent pas depuis longtemps en fin de compte. Mais Ethan n'a jamais été quelqu'un de logique, il se fie à son intuition psychique, et à ces émanations empathiques auxquelles il s'est mêlé. Il lui pose une main sur l'épaule, l'air de rien et il continue de fixer l'ordinateur où les secondes défilent les unes après les autres.
« Fais moi confiance. Reste tranquille, concentre toi sur moi et ne bouge pas. Si jamais tu veux arrêter, il suffit de le dire. »
Il prend quelque secondes pour faire le vide dans sa tête. Il respire normalement. Il se concentre sur cette espèce de chaleur bienveillante qui l'avait envahie au contact de Darryl, pour oublier l'angoisse et la colère, et il l'enveloppe de ce champ mental qui se déploie tout autour d'eux. Il perçoit les émanation résiduelles qui trainent ici et là, les impressions psychiques de gens, de paroles, d'émotions. Des échos qui résonnent, des petits fragments qui vivotent encore plus ou moins fortement. Il se focalise sur le manteau noir tâché de sang qu'il tient dans l'autre main. Il sent une violence et une souffrance exacerbées en émaner, vibrantes, qui n'attendent que de pouvoir se répandre de nouveau sur les courants du plan astral. Alors l'espace autour d'eux frémit le temps d'un terrible instant, presque miroitant, et tout s'arrête. La vidéo sur l'écran, le tic tac régulier de l'horloge au mur, tout sauf eux. Et puis l'horloge repart, mais en sens inverse, et le monde autour semble incorporer une nouvelle dimension. Une dimension où les choses existent par projection. Projection des désirs, des peurs, des angoisses. Des choses qui sont presque luminescentes. Et la réalité est plus ou moins déformée, tordue selon l'intensité des choses qui ont été ressenties ici et là. Le manteau de Cassandra est noir, mais c'est comme s'il était d'une lueur noire. Il brûle, dans sa main. Déjà. Il propulse alors leurs esprits en arrière. C'est comme s'ils voyaient le passé du point de vue du manteau. Toute leur discussion est comme revécue à l'envers, en extrêmement rapide. L'instant d'après, ils sont dans la rue devant le Starbucks, remontent les escaliers et voient la chambre où Cassandra est allongé. Premier choc. L'angoisse, la panique, la colère. Toutes ces choses dans lesquelles a baigné son manteau, toutes ces choses sont là. Moins fortes, mais présentes, et il accroît sa volonté pour maintenir sa concentration. Il fait barrage à Darryl en l'entourant mentalement pour le protéger des potentiels échos violents. L'instant d'après, c'est Megan qui porte Cassandra. L'image toute entière oscille dans une panique incertaine, émane des lueurs d'une souffrance comateuse et d'une violence qui s'éveillent. Et alors, la scène, fatidique. Cette scène, qu'ils ont vue sur la vidéosurveillance, cette scène est là devant eux comme s'ils se tenaient dans la rue. La cruauté éclate dans les paroles de Carol, sur son visage, dans ses traits déformés. C'est comme si elle hurlait chacun des mots dans sa tête, puis chacun des coups. Chaque impact qu'elle donne à Cassandra provoque une douleur qui est projetée sur leurs esprits. La concentration d'Ethan se perd, les choses se distordent un peu plus. Il rétracte cette espèce de champ psychique comme un cocon autour de lui et Darryl. C'est comme se retrouver au milieu d'un vide, dans la rue, avec un feu qui dévore tout au milieu et de le traverser. Le feu Carol, et Cassie qui s’effondre. Le vague écho d'un chantier de construction et celui, plus fort, d'un combat.
Tout éclate brusquement et, sous leurs yeux, l'ordinateur, la salle faiblement éclairée, l'horloge au mur... Ça n'a presque pas duré, mais la chose en devenait trop dangereusement insupportable pour continuer. Pas avec Darryl à protéger. Trop douloureuse, aussi. Les yeux exorbités, le souffle haletant, il a lâché le manteau noir qui est tombé au sol. Une bouffée de chaleur étouffe tout son corps. Ses jambes et ses bras sont tremblantes, comme s'il manquait de sucre. Il déglutit. Quelque part, quelque chose qu'il n'éprouve jamais et de profondément malsain s'est réveillé. Quelque chose qui réclame une violence irrationnelle, injustifiée et gratuite. Quelque chose qui réclame la vengeance. Il sait qu'il devrait lutter contre ce sentiment, contre cette pulsion dangereuse. Il regarde Darryl dans les yeux et il repense à l'état de Cassandra. Il l'imagine elle, sa mère et Megan en danger, juste pour l'égo démesuré d'une folle furieuse. Et, dans ce regard, tout ce qu'il trouve à lui dire avec ses yeux, c'est que ce quelque chose qui s'est réveillé lui semble un prix bien acceptable à payer. »
Ethan Scott- Messages : 617
Date d'inscription : 11/11/2014
Re: Le Bien contre le Mal (PV : Cassie + Young Force après)
Le deuxième coup de corde à linge l’avait presque tué. Cassie avait senti presque sa tête arrachée sous la force de Carol. Elle était déjà terminée après le premier coup de corde à linge, alors le deuxième était encore plus déstabilisant, mais c’était peut-être un retour de l’abus de ses coups là contre Cadmus ou Carol. Elle avait essayé de se relever une première fois par instinct, pas pour se battre, juste par instinct. Après ce coup, tout avait disparu de sa mémoire. Ses souvenirs se flanchaient, elle n’était plus capable, elle se demandait même ce qu’elle faisait ici. Puis le premier coup sur le dos, elle cracha du sang, un autre coup encore, et puis un autre. Elle avait l’impression de se faire rouler dessus à chaque fois. Elle commençait à regretter certains moments de sa vie, elle regrettait d’avoir eu une mauvaise relation avec sa mère, elle regrettait de ne jamais avoir eu le potentiel de Diana et elle regrettait même de ne pas être plus ami avec certains membres de la Young Force. Cassie souffrait à chaque coup, elle se rappelait durant un moment que c’était Carol qui était en train de la fracasser.
Les coups sur la tête étaient les plus horribles, les plus dévastateurs, elle sentait à chaque coup, la terre tremblée sur son oreille. Elle avait peur de mourir, elle cachait son visage pendant un moment pour se protéger, mais après le troisième coup, elle était trop sonnée pour continuer. Elle s’en voulait encore plus. Elle avait aimé beaucoup de gens dans sa vie, peut-être trop. Elle avait rencontré une tonne de personnes différentes et elle est en train de terminer sa vie sous le fracas du pied de Carol. Elle n’avait même plus assez d’énergies pour pleurer. Elle avait peur que sa mère ou des membres de Young Force voient juste son visage défoncé au Coroner pour identifier la personne, elle avait peur que cela soit surtout leur dernier souvenir d’elle. Cassie pensait même être morte quand les coups s’étaient arrêtés. Est-ce que Carol allait l’abandonner pour mourir à cet endroit? Un agent de la sécurité allait la découvrir sans vie quelques heures plus tard, elle ne savait pas, mais elle croyait être morte.
Elle respirait faiblement à chacun des mouvements que Carol lui faisait faire. Elle n’avait même pas l’impression d’être bouger pendant les minutes suivantes. Reprit par la gorge après une violente gifle, elle écouta Carol attentivement. Juste en entendant les mots autour de sa mère et de Megan, elle se sentait impuissante, détruite et complètement humiliée. Carol avait gagné et elle allait tuer sa mère. C’était les derniers moments qu’elle allait passer dans sa vie. Savoir que Carol va tuée sa mère tout en restant dans un champ de construction, en train de mourir. Elle se sentait ridicule et débile. Elle ne s’était même pas rendu compte de sa perte de connaissance devant le Starbucks.
Son œil non-gonflé se leva après six heures de sommeil. Elle ne s’était pas rendue compte du temps passé entre le moment que Carol la lâchait et son réveil. C’était une surprise totale de se retrouver dans l’un des appartements des Young Force. Elle se leva un peu brutalement, mais elle avait senti une épaule la retenir faiblement. Tournant le regard, elle avait vu Connor. Elle ne comprenait encore rien, mais elle avait besoin de lâcher la pression.
Elle se colla un moment sur lui, juste pour pleurer, juste pour un petit moment. Elle avait honte, elle avait mal et elle avait surtout peur pour sa mère. Elle ne pouvait pas se contenir, juste un cinq petit minutes, que cela soit Superboy, Darryl ou Garfield. Elle avait besoin de ces petites minutes.
« Ne laisse pas les autres me voir comme ça. »
C’était trop tard, mais elle ne le savait pas encore mais, elle ne voulait pas que les autres la voient en train de pleurer comme une enfant sur l’épaule de Connor. Elle ne s’était jamais sentie aussi humilier de sa vie, elle ne s’était jamais sentie dans un état aussi désastreux que cela.
« Je dois… appeler ma mère… »
C’était d’un ton très faible, elle était toujours en larmes et elle l’avait répété deux ou trois fois. Son visage était toujours douloureux, le soleil était en train d’apparaitre, elle avait resté longtemps dans cet état.
Les coups sur la tête étaient les plus horribles, les plus dévastateurs, elle sentait à chaque coup, la terre tremblée sur son oreille. Elle avait peur de mourir, elle cachait son visage pendant un moment pour se protéger, mais après le troisième coup, elle était trop sonnée pour continuer. Elle s’en voulait encore plus. Elle avait aimé beaucoup de gens dans sa vie, peut-être trop. Elle avait rencontré une tonne de personnes différentes et elle est en train de terminer sa vie sous le fracas du pied de Carol. Elle n’avait même plus assez d’énergies pour pleurer. Elle avait peur que sa mère ou des membres de Young Force voient juste son visage défoncé au Coroner pour identifier la personne, elle avait peur que cela soit surtout leur dernier souvenir d’elle. Cassie pensait même être morte quand les coups s’étaient arrêtés. Est-ce que Carol allait l’abandonner pour mourir à cet endroit? Un agent de la sécurité allait la découvrir sans vie quelques heures plus tard, elle ne savait pas, mais elle croyait être morte.
Elle respirait faiblement à chacun des mouvements que Carol lui faisait faire. Elle n’avait même pas l’impression d’être bouger pendant les minutes suivantes. Reprit par la gorge après une violente gifle, elle écouta Carol attentivement. Juste en entendant les mots autour de sa mère et de Megan, elle se sentait impuissante, détruite et complètement humiliée. Carol avait gagné et elle allait tuer sa mère. C’était les derniers moments qu’elle allait passer dans sa vie. Savoir que Carol va tuée sa mère tout en restant dans un champ de construction, en train de mourir. Elle se sentait ridicule et débile. Elle ne s’était même pas rendu compte de sa perte de connaissance devant le Starbucks.
Son œil non-gonflé se leva après six heures de sommeil. Elle ne s’était pas rendue compte du temps passé entre le moment que Carol la lâchait et son réveil. C’était une surprise totale de se retrouver dans l’un des appartements des Young Force. Elle se leva un peu brutalement, mais elle avait senti une épaule la retenir faiblement. Tournant le regard, elle avait vu Connor. Elle ne comprenait encore rien, mais elle avait besoin de lâcher la pression.
Elle se colla un moment sur lui, juste pour pleurer, juste pour un petit moment. Elle avait honte, elle avait mal et elle avait surtout peur pour sa mère. Elle ne pouvait pas se contenir, juste un cinq petit minutes, que cela soit Superboy, Darryl ou Garfield. Elle avait besoin de ces petites minutes.
« Ne laisse pas les autres me voir comme ça. »
C’était trop tard, mais elle ne le savait pas encore mais, elle ne voulait pas que les autres la voient en train de pleurer comme une enfant sur l’épaule de Connor. Elle ne s’était jamais sentie aussi humilier de sa vie, elle ne s’était jamais sentie dans un état aussi désastreux que cela.
« Je dois… appeler ma mère… »
C’était d’un ton très faible, elle était toujours en larmes et elle l’avait répété deux ou trois fois. Son visage était toujours douloureux, le soleil était en train d’apparaitre, elle avait resté longtemps dans cet état.
Cassandra E. Sandsmark- Messages : 583
Date d'inscription : 03/11/2014
Re: Le Bien contre le Mal (PV : Cassie + Young Force après)
LE BIEN CONTRE LE MAL
« Le temps passe lentement et il exécute son office de gardien avec un zèle particulièrement assidu, restant à sa position, stoïque, comme une sentinelle silencieuse. Il avait conscience que le commun des mortels était beaucoup plus fragile que lui, et il devait toujours faire attention parce qu'il ne maîtrisait pas très bien ni sa force ni sa colère, mais Cassandra lui avait mis un coup sur la gueule et lui avait presque brisé les os. Même contre sa propre force elle avait résisté assez bien. Il avait du mal à imaginer la puissance nécessaire pour la mettre dans cet état. Ou alors, il fallait vraiment s'être acharné avec un systématisme affolant.
Finalement, au bout d'un moment, Cassandra bouge un peu plus. « Tu dois nous prévenir si elle se réveille surtout, tu as compris ? » qu'on lui avait dit. Il avait froncé les sourcils presque en grognant. Quelque part, il avait l'impression qu'on le prenait pour un attardé et ça l'énervait. Cassandra commençait à ouvrir les yeux, et il ne sut pas comment réagir l'espace d'un instant. Est-ce qu'elle était lucide ? Est-ce qu'il devait dire quelque chose ? Elle tente de se lever brusquement mais il l'interrompt pour qu'elle reste allongée, elle est blessée de partout et elle pourrait se faire mal.
_ Tu ne devrais pas... »
Il ne finit pas sa phrase, qui se perd dans le néant. Il vient de croiser le regard de Cassandra, et la détresse qu'il y lit surpasse simplement tout, même pour un attardé social comme lui, et il ne sait pas vraiment quoi faire. Il ne la repousse pas quand elle vient pleurer sur son épaule, même s'il éprouve une certaine gêne malgré tout. Il n'est pas très à l'aise avec les relations sociales et le contact physique avec les autres. Mais pour le moment ce qui le submerge le plus, c'est cette espèce de compassion triste et impuissante qu'il éprouve quasiment pour la première fois. Il enlace ses bras autour d'elle un peu maladroitement, sans trop oser la toucher néanmoins. Ses connaissances du monde sont purement académiques, il pourrait réciter la liste de tous les états du globe et donner leur capitales sans se tromper, mais on ne lui avait pas appris à faire preuve d'une très grande empathie dans la tristesse, ni à gérer ces situations. Au fond, c'était angoissant, parce qu'elle avait besoin de lui, mais il ne savait pas quoi faire pour elle. Il lui donne quelques tapes dans le dos pour la réconforter.
_ Tout va bien. Tu es en sécurité maintenant. »
Elle semblait complètement perdue mentalement, dans un état encore pire que ce qu'il avait jamais vu jusque présent. Elle avait toujours semblé une femme forte jusqu'à présent, mais là, elle était juste sous le choc, et elle semblait être quelqu'un d'autre. Quelqu'un de fragile et qui a perdu toute force. Elle devait vraiment avoir subi quelque chose d'horrible. Et puis elle commence à répéter qu'elle doit appeler sa mère, d'un air totalement désespéré. Connor doute même pendant un instant qu'elle ait entendu ce qu'il vient de dire. Il prend doucement sa tête entre ses mains, en faisant attention de ne pas appuyer aux endroits où elle était blessée, mais il n'en reste pas moins ferme. Il a toujours cet air de détermination grave, mais pour une fois il semble de circonstance.
_ Cassandra, regarde-moi. »
Il prononce les mots d'une voix grave et lente, en essayant de dire des choses qu'il pense sincères, pour lui montrer quelque chose qui s'approche d'une expression d'empathie. Son empathie à lui, en tout cas.
_ Tu n'es pas toute seule. »
Les mots résonnent avec force, mais il ne sait pas si elle va être capable de s'y raccrocher, elle semble vraiment perturbée pour le moment. Il ne dit pas grand chose, mais dans ses gestes, dans son regard, il y a cette expression de compassion pour elle, ce truc révolté qui a mal devant sa souffrance. Quelques instants d'un lourd silence passent. Il prend un bout du drap du lit pour éponger l'humidité sur les joues de Cassandra, doucement, avec la même attention que lorsqu'il mettait un peu de glace. Il n'est pas très à l'aise, mais ce n'est pas important devant le mal être de Cassandra. Il résiste à cette envie pressante de lui demander ce qu'il s'est passé et d'aller briser la personne responsable de ça sur le champ. De lui éclater la gueule sur le bitume avec toute la force qu'il puisse déployer.
Finalement, il prend le téléphone qu'on lui a donné dans sa poche et lui pose dans la main. Il ne connaît peut-être pas le monde, mais il n'est pas aussi attardé que ce que certains semblent croire, il comprend bien qu'il y a un problème avec sa mère. Il ne dit rien, mais le geste est plein de ce sous entendu silencieux.
_ Est-ce que tu as besoin d'aide ? »
Question stupide en soi, au vu de la situation. Bien sûr, qu'elle a besoin d'aide. Néanmoins, il ne fait pas référence à ça, mais à ce qu'elle pourrait avoir peur de découvrir en téléphonant à sa mère. »
Finalement, au bout d'un moment, Cassandra bouge un peu plus. « Tu dois nous prévenir si elle se réveille surtout, tu as compris ? » qu'on lui avait dit. Il avait froncé les sourcils presque en grognant. Quelque part, il avait l'impression qu'on le prenait pour un attardé et ça l'énervait. Cassandra commençait à ouvrir les yeux, et il ne sut pas comment réagir l'espace d'un instant. Est-ce qu'elle était lucide ? Est-ce qu'il devait dire quelque chose ? Elle tente de se lever brusquement mais il l'interrompt pour qu'elle reste allongée, elle est blessée de partout et elle pourrait se faire mal.
_ Tu ne devrais pas... »
Il ne finit pas sa phrase, qui se perd dans le néant. Il vient de croiser le regard de Cassandra, et la détresse qu'il y lit surpasse simplement tout, même pour un attardé social comme lui, et il ne sait pas vraiment quoi faire. Il ne la repousse pas quand elle vient pleurer sur son épaule, même s'il éprouve une certaine gêne malgré tout. Il n'est pas très à l'aise avec les relations sociales et le contact physique avec les autres. Mais pour le moment ce qui le submerge le plus, c'est cette espèce de compassion triste et impuissante qu'il éprouve quasiment pour la première fois. Il enlace ses bras autour d'elle un peu maladroitement, sans trop oser la toucher néanmoins. Ses connaissances du monde sont purement académiques, il pourrait réciter la liste de tous les états du globe et donner leur capitales sans se tromper, mais on ne lui avait pas appris à faire preuve d'une très grande empathie dans la tristesse, ni à gérer ces situations. Au fond, c'était angoissant, parce qu'elle avait besoin de lui, mais il ne savait pas quoi faire pour elle. Il lui donne quelques tapes dans le dos pour la réconforter.
_ Tout va bien. Tu es en sécurité maintenant. »
Elle semblait complètement perdue mentalement, dans un état encore pire que ce qu'il avait jamais vu jusque présent. Elle avait toujours semblé une femme forte jusqu'à présent, mais là, elle était juste sous le choc, et elle semblait être quelqu'un d'autre. Quelqu'un de fragile et qui a perdu toute force. Elle devait vraiment avoir subi quelque chose d'horrible. Et puis elle commence à répéter qu'elle doit appeler sa mère, d'un air totalement désespéré. Connor doute même pendant un instant qu'elle ait entendu ce qu'il vient de dire. Il prend doucement sa tête entre ses mains, en faisant attention de ne pas appuyer aux endroits où elle était blessée, mais il n'en reste pas moins ferme. Il a toujours cet air de détermination grave, mais pour une fois il semble de circonstance.
_ Cassandra, regarde-moi. »
Il prononce les mots d'une voix grave et lente, en essayant de dire des choses qu'il pense sincères, pour lui montrer quelque chose qui s'approche d'une expression d'empathie. Son empathie à lui, en tout cas.
_ Tu n'es pas toute seule. »
Les mots résonnent avec force, mais il ne sait pas si elle va être capable de s'y raccrocher, elle semble vraiment perturbée pour le moment. Il ne dit pas grand chose, mais dans ses gestes, dans son regard, il y a cette expression de compassion pour elle, ce truc révolté qui a mal devant sa souffrance. Quelques instants d'un lourd silence passent. Il prend un bout du drap du lit pour éponger l'humidité sur les joues de Cassandra, doucement, avec la même attention que lorsqu'il mettait un peu de glace. Il n'est pas très à l'aise, mais ce n'est pas important devant le mal être de Cassandra. Il résiste à cette envie pressante de lui demander ce qu'il s'est passé et d'aller briser la personne responsable de ça sur le champ. De lui éclater la gueule sur le bitume avec toute la force qu'il puisse déployer.
Finalement, il prend le téléphone qu'on lui a donné dans sa poche et lui pose dans la main. Il ne connaît peut-être pas le monde, mais il n'est pas aussi attardé que ce que certains semblent croire, il comprend bien qu'il y a un problème avec sa mère. Il ne dit rien, mais le geste est plein de ce sous entendu silencieux.
_ Est-ce que tu as besoin d'aide ? »
Question stupide en soi, au vu de la situation. Bien sûr, qu'elle a besoin d'aide. Néanmoins, il ne fait pas référence à ça, mais à ce qu'elle pourrait avoir peur de découvrir en téléphonant à sa mère. »
Connor Kent- Messages : 203
Date d'inscription : 03/09/2014
Re: Le Bien contre le Mal (PV : Cassie + Young Force après)
Il fallait qu’elle respire, elle stressait beaucoup trop, elle sentait ses mains tremblées encore de peur et de colère. Connor avait eu une réaction étonnante, il avait accepté de la consoler quelques minutes, il avait accepté de briser son intimité un moment juste pour elle. Au moins, il ne restait pas l’être insensible des journées habituelles, au moins, il était capable de faire des efforts nécessaires pour ses amis. Les réactions de Connor avaient toujours été étranges, mais il pouvait faire des efforts pour eux et il le prouvait en ce moment. Elle pleurait encore quelques larmes, elle ne voulait pas serrer Connor, ses mains lui étaient beaucoup trop douloureux. Elle sentait au moins à l’abri et au final, elle voyait vraiment la Young Force comme sa seule maison possible en ce moment. Cassie ne savait pas ce qui s’était passé, mais elle savait que la Young Force l’avait sauvé. Peut-être qu’ils ne l’avaient pas sauvé physiquement, mais ils l’avaient sauvé.
Megan l’avait sauvée par sa force d’esprit, par ses initiatives, malgré quelques gourdes éthiques au plan télépathique, elle était restée forte. Darryl l’avait sauvé, malgré qu’il avait vu des souvenirs bien douloureux lui rappelant un autre deuil difficile, il était là pour elle. Elle ne l’avait peut-être pas entendu, mais elle le savait au fond d’elle qu’elle pouvait compter sur Darryl, sur ces histoires et surtout sur son courage. Ethan l’avait sauvé aussi, peut-être qu’il n’avait pas d’infirmeries, peut-être qu’il était maladroit, mais peu de gens auraient pu soigner de ses nombreuses blessures en restant calme comme il l’avait fait. Finalement, peut-être que Garfield n’avait rien fait, mais il avait tout fait. Il a sacrifié une partie de son égo et de son humour, pour s’en faire pour une amie. C’était la Young Force, c’était sa famille, c’était sa vie. Ils étaient tout ce qui comptait actuellement.
Ils étaient ceux qui comptaient aujourd’hui, ils étaient les personnes qui pouvaient dépasser les frontières, les planètes et les constellations pour elle, elle pouvait faire pareil pour eux. Ils avaient tous leurs défauts, mais ils avaient bien plus de qualités que n’importe qui d’autres sur cette planète. Elle s’évacuait dans ce soulagement, elle s’évacuait moralement dans ce petit contact physique. Elle avait toujours quelques larmes, mais ce n’était plus par peur, c’était pour eux. Elle respirait normalement, cela avait peut-être pris quelques minutes, mais elle se sentait mieux.
Elle avait regardé la profondeur de Connor, un changement encore favorable, et son idée se confirma. Elle n’était plus seule. Elle avait peut-être Diana comme mentor, mais ici, elle avait une grande famille unique et forte. Elle baissa tranquillement la tête, juste pour affirmer l’idée de Connor, pour le relever avec un sourire honnête malgré les blessures. Elle n’allait plus jamais se sentir seule. Elle pouvait se sentir seule en se faisant fracasser au sol pour presque se faire exploser le crâne au sol, mais elle ne le pouvait plus ici.
Elle retomba sur terre après, regardant ses bras et son ventre avec des bandages. Son visage était toujours douloureux, elle passa une main tremblante sur son visage gonflé pour l’enlever aussi rapidement après. Connor faisait attention en épongeant les dernières larmes sur ses joues, elle ajouta un seul petit mot devant cette défaillance.
« Désolée… »
Ce petit désolé, un désolé fort inutile pour plusieurs de sa famille, mais elle avait besoin de le dire. Désolée pour les quelques minutes de larmes, désolée pour le temps pris dans le sommeil, désolée pour le stress et désolée pour les inquiétudes. Elle pouvait même ajouter un désolée pour le temps pris dans le futur pour elle.
Connor lui passait tranquillement le téléphone pour lui demander si elle avait besoin d’aide. Elle ne le savait pas encore. Elle ne savait pas comment elle allait réagir. Elle ne pouvait même pas penser à cette alternative. Elle ne pouvait pas croire que Carol allait tuer sa mère. À ce moment alternatif, sa réaction pouvait paraitre encore plus extrême, à ce moment, elle pourrait se lancer dans une ultime attaque pour en finir. Non finir Carol, mais pour finir l’ensemble de ce qu’elle venait de faire. Sa mère l’avait désapprouvé longtemps de porter le costume de Wonder Girl, mais elle ne l’avait pas écoutée. Elle avait honte de cela, tous ses espoirs porter par cette nouvelle famille pour la voir se déchirer par ce deuil. Elle ne pouvait pas le concevoir.
Elle fit un petit non de la tête avant de commencer à faire le numéro, en appuyant doucement sur les boutons, avec une main toujours aussi tremblante, stressée à chaque secondes. Elle ne pouvait pas le concevoir. Elle allait peut-être réveiller sa mère, mais elle ne pouvait pas concevoir sa mort. C’était après deux essais, qu’elle avait réussi à pianoter correctement le numéro. Première sonnerie, sans réponse… deuxième sonnerie… sans réponses, une larme coulait à ce moment sur sa joue… et troisième appel… Soulagement, un soulagement, une évacuation complète.
« Je vais… bien maman. Désolée si je ne t’ai pas appelée pour t’avertir que j’étais rentrée à l’appartement, je me… suis endormie dès que je suis rentrée dans mon lit… ah non… je ne pleure pas, je viens juste de me réveiller… on se reparle plus tard, je vais me recoucher… non… non… c’est correct, je te rassure…
Maman… je t’aime moi aussi… »
Elle fermait finalement le téléphone avant de le donner à Superboy. Elle pouvait enfin respirer normalement sans stresser, elle pouvait être enfin soulagée de tout qu’il venait de se passer. Elle s’occupait ensuite de sa nudité partielle pour tirer la couverture vers elle et l’enrouler autour d’elle.
« Il s’est passé quoi? Comment vous m’avez trouvé? Vous allez bien? Darryl va bien? Megan aussi? Vous ne l’avez quand même pas affronté? Et… merci… »
Elle regardait autour d’elle quelques secondes. Cassie ne voulait pas mentionner qui était cette personne qu’elle venait d’affronter.
« Tu peux amener les hauts parleurs Tortues Ninjas d’Ethan et avertir les autres? J’aimerais avoir de la musique, juste un peu de musique. Je ne pense pas que je vais être capable de bouger pour quelques heures du lit… »
Megan l’avait sauvée par sa force d’esprit, par ses initiatives, malgré quelques gourdes éthiques au plan télépathique, elle était restée forte. Darryl l’avait sauvé, malgré qu’il avait vu des souvenirs bien douloureux lui rappelant un autre deuil difficile, il était là pour elle. Elle ne l’avait peut-être pas entendu, mais elle le savait au fond d’elle qu’elle pouvait compter sur Darryl, sur ces histoires et surtout sur son courage. Ethan l’avait sauvé aussi, peut-être qu’il n’avait pas d’infirmeries, peut-être qu’il était maladroit, mais peu de gens auraient pu soigner de ses nombreuses blessures en restant calme comme il l’avait fait. Finalement, peut-être que Garfield n’avait rien fait, mais il avait tout fait. Il a sacrifié une partie de son égo et de son humour, pour s’en faire pour une amie. C’était la Young Force, c’était sa famille, c’était sa vie. Ils étaient tout ce qui comptait actuellement.
Ils étaient ceux qui comptaient aujourd’hui, ils étaient les personnes qui pouvaient dépasser les frontières, les planètes et les constellations pour elle, elle pouvait faire pareil pour eux. Ils avaient tous leurs défauts, mais ils avaient bien plus de qualités que n’importe qui d’autres sur cette planète. Elle s’évacuait dans ce soulagement, elle s’évacuait moralement dans ce petit contact physique. Elle avait toujours quelques larmes, mais ce n’était plus par peur, c’était pour eux. Elle respirait normalement, cela avait peut-être pris quelques minutes, mais elle se sentait mieux.
Elle avait regardé la profondeur de Connor, un changement encore favorable, et son idée se confirma. Elle n’était plus seule. Elle avait peut-être Diana comme mentor, mais ici, elle avait une grande famille unique et forte. Elle baissa tranquillement la tête, juste pour affirmer l’idée de Connor, pour le relever avec un sourire honnête malgré les blessures. Elle n’allait plus jamais se sentir seule. Elle pouvait se sentir seule en se faisant fracasser au sol pour presque se faire exploser le crâne au sol, mais elle ne le pouvait plus ici.
Elle retomba sur terre après, regardant ses bras et son ventre avec des bandages. Son visage était toujours douloureux, elle passa une main tremblante sur son visage gonflé pour l’enlever aussi rapidement après. Connor faisait attention en épongeant les dernières larmes sur ses joues, elle ajouta un seul petit mot devant cette défaillance.
« Désolée… »
Ce petit désolé, un désolé fort inutile pour plusieurs de sa famille, mais elle avait besoin de le dire. Désolée pour les quelques minutes de larmes, désolée pour le temps pris dans le sommeil, désolée pour le stress et désolée pour les inquiétudes. Elle pouvait même ajouter un désolée pour le temps pris dans le futur pour elle.
Connor lui passait tranquillement le téléphone pour lui demander si elle avait besoin d’aide. Elle ne le savait pas encore. Elle ne savait pas comment elle allait réagir. Elle ne pouvait même pas penser à cette alternative. Elle ne pouvait pas croire que Carol allait tuer sa mère. À ce moment alternatif, sa réaction pouvait paraitre encore plus extrême, à ce moment, elle pourrait se lancer dans une ultime attaque pour en finir. Non finir Carol, mais pour finir l’ensemble de ce qu’elle venait de faire. Sa mère l’avait désapprouvé longtemps de porter le costume de Wonder Girl, mais elle ne l’avait pas écoutée. Elle avait honte de cela, tous ses espoirs porter par cette nouvelle famille pour la voir se déchirer par ce deuil. Elle ne pouvait pas le concevoir.
Elle fit un petit non de la tête avant de commencer à faire le numéro, en appuyant doucement sur les boutons, avec une main toujours aussi tremblante, stressée à chaque secondes. Elle ne pouvait pas le concevoir. Elle allait peut-être réveiller sa mère, mais elle ne pouvait pas concevoir sa mort. C’était après deux essais, qu’elle avait réussi à pianoter correctement le numéro. Première sonnerie, sans réponse… deuxième sonnerie… sans réponses, une larme coulait à ce moment sur sa joue… et troisième appel… Soulagement, un soulagement, une évacuation complète.
« Je vais… bien maman. Désolée si je ne t’ai pas appelée pour t’avertir que j’étais rentrée à l’appartement, je me… suis endormie dès que je suis rentrée dans mon lit… ah non… je ne pleure pas, je viens juste de me réveiller… on se reparle plus tard, je vais me recoucher… non… non… c’est correct, je te rassure…
Maman… je t’aime moi aussi… »
Elle fermait finalement le téléphone avant de le donner à Superboy. Elle pouvait enfin respirer normalement sans stresser, elle pouvait être enfin soulagée de tout qu’il venait de se passer. Elle s’occupait ensuite de sa nudité partielle pour tirer la couverture vers elle et l’enrouler autour d’elle.
« Il s’est passé quoi? Comment vous m’avez trouvé? Vous allez bien? Darryl va bien? Megan aussi? Vous ne l’avez quand même pas affronté? Et… merci… »
Elle regardait autour d’elle quelques secondes. Cassie ne voulait pas mentionner qui était cette personne qu’elle venait d’affronter.
« Tu peux amener les hauts parleurs Tortues Ninjas d’Ethan et avertir les autres? J’aimerais avoir de la musique, juste un peu de musique. Je ne pense pas que je vais être capable de bouger pour quelques heures du lit… »
Cassandra E. Sandsmark- Messages : 583
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Darryl Maywin- Messages : 509
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Re: Le Bien contre le Mal (PV : Cassie + Young Force après)
Il avait toujours une logique inquiète dans la représentation de l’être humain. Pour souvent une psychopathe fanatisée par sa carrière militaire du passé et aujourd’hui fanatisée par le milieu politique, il existait des êtres merveilleux. C’était souvent difficile de les trouver quand les douleurs physiques et même psychologiques s’imposaient, mais elles étaient bien réelles. Ces personnes merveilleuses font parties de la raison pourquoi il faut toujours se battre pour les autres, c’était les raisons pourquoi l’être humain méritait amplement un combat que la Justice League avait commencé. Malgré l’affiliation de Valerie Hopkins dans les Vengeurs, elle avait peut-être les réflexions philosophiques les plus intéressantes sur le sujet. L’une des raisons pourquoi les anciens membres de la Justice League ne se voyaient pas comme des héros, c’était pour la raison qu’ils existaient des gens merveilleux. Ils étaient parfois dans leur équipe, d’autres fois dans les rues et parfois même dans leurs opposants, c’était la raison pourquoi il fallait se battre. Encore quelques larmes aux yeux, Cassandra était gênée de se retrouver dans un tel état, mais ce n’était pas le temps de pleurer. Elle venait de redécouvrir ce coté merveilleux que certains faisaient réapparaître durant les petites crises de la Young Force.
Elle avait laissé un rire gêné devant l’apparition surprise de Darryl. Habillé d’une manière complètement loufoque, il avait amené de la musique bien plus rapidement que Connor et au moins, il dansait d’une façon complètement dingue après avoir laisser de nombreux objets comme des sacs de bonbons, des jeux de sociétés et des jeux vidéo au pauvre Connor complètement chargé par le désir de Darryl de danser. Après la magnifique représentation musicale de son ami, c’était finalement le temps d’affronter les nouvelles réalités. Cassie souffrait peut-être physiquement, mais elle avait retrouvé un sourire devant les nouvelles ambitions de Darryl pour la faire rigoler. Un petit rire accompagnait l’explication autour du jeu « Je n’ai jamais… » avec les raisons de la tricherie de Connor et ainsi que les pouvoirs qui abusaient beaucoup trop des deux mutés contre l’alcool.
Elle avait encore plus rigolé quand Darryl était de lui montrer l’une de ses créations d’après un jeu classique des jeux de société. Le Cluedopoly de la Young Force où les mystères étaient toujours les plus importants pour se poser de questions existentialistes sur la vie en général. Ils existaient tant de confusion dans ce monde de bizarrerie, mais par les phénomènes étranges dignes de X-Files de la Young Force, cela rendait toujours la vie encore plus merveilleuse qu’elle était réellement. Elle oubliait même les blessures pour le moment, elle oubliait de s’être fait fracasser le crâne par la psychopathe des Vengeurs, pour redécouvrir ce qui faisait la magie de la Young Force.
Avant de répondre à la question de Darryl si elle était tentée à jouer au jeu, elle s’était levée avec quelques difficultés pour donner un simple câlin à Darryl. C’était peut-être douloureux sur le coup, mais elle allait surtout accuser la martienne d’avoir fait un bandage raté. Se serrant un petit moment contre lui, elle avait déposé quelques mots dans l’oreille de Darryl. Connor allait peut-être l’entendre à cause de ses super-sens, parce que c’était un tricheur comme à son habitude.
« Je vous aime tellement fort que je pourrais faire exploser instantanément le clone d’Hitler par le pouvoir de l’amour. »
C’était suffisant pour elle, une phrase sortie complètement nowhere comme à son habitude pour essayer d’expliquer chose. Elle avait eu de la difficulté de se coucher sur le lit à cause des douleurs, mais cela méritait amplement le coup. Après tout ça, c’était quand même le temps de commencer une mystérieuse partie de la Young Force pour connaître les grands secrets de la Young Force. Peut-être qu’elle allait découvrir qu’Ethan voulait faire son Batman avec les catastrophes proposés du Protocole Scott pour combattre ennemis et alliés. Ils avaient quand même des choses merveilleuses à découvrir dans les délires et dans les secrets de la Young Force.
Elle avait laissé un rire gêné devant l’apparition surprise de Darryl. Habillé d’une manière complètement loufoque, il avait amené de la musique bien plus rapidement que Connor et au moins, il dansait d’une façon complètement dingue après avoir laisser de nombreux objets comme des sacs de bonbons, des jeux de sociétés et des jeux vidéo au pauvre Connor complètement chargé par le désir de Darryl de danser. Après la magnifique représentation musicale de son ami, c’était finalement le temps d’affronter les nouvelles réalités. Cassie souffrait peut-être physiquement, mais elle avait retrouvé un sourire devant les nouvelles ambitions de Darryl pour la faire rigoler. Un petit rire accompagnait l’explication autour du jeu « Je n’ai jamais… » avec les raisons de la tricherie de Connor et ainsi que les pouvoirs qui abusaient beaucoup trop des deux mutés contre l’alcool.
Elle avait encore plus rigolé quand Darryl était de lui montrer l’une de ses créations d’après un jeu classique des jeux de société. Le Cluedopoly de la Young Force où les mystères étaient toujours les plus importants pour se poser de questions existentialistes sur la vie en général. Ils existaient tant de confusion dans ce monde de bizarrerie, mais par les phénomènes étranges dignes de X-Files de la Young Force, cela rendait toujours la vie encore plus merveilleuse qu’elle était réellement. Elle oubliait même les blessures pour le moment, elle oubliait de s’être fait fracasser le crâne par la psychopathe des Vengeurs, pour redécouvrir ce qui faisait la magie de la Young Force.
Avant de répondre à la question de Darryl si elle était tentée à jouer au jeu, elle s’était levée avec quelques difficultés pour donner un simple câlin à Darryl. C’était peut-être douloureux sur le coup, mais elle allait surtout accuser la martienne d’avoir fait un bandage raté. Se serrant un petit moment contre lui, elle avait déposé quelques mots dans l’oreille de Darryl. Connor allait peut-être l’entendre à cause de ses super-sens, parce que c’était un tricheur comme à son habitude.
« Je vous aime tellement fort que je pourrais faire exploser instantanément le clone d’Hitler par le pouvoir de l’amour. »
C’était suffisant pour elle, une phrase sortie complètement nowhere comme à son habitude pour essayer d’expliquer chose. Elle avait eu de la difficulté de se coucher sur le lit à cause des douleurs, mais cela méritait amplement le coup. Après tout ça, c’était quand même le temps de commencer une mystérieuse partie de la Young Force pour connaître les grands secrets de la Young Force. Peut-être qu’elle allait découvrir qu’Ethan voulait faire son Batman avec les catastrophes proposés du Protocole Scott pour combattre ennemis et alliés. Ils avaient quand même des choses merveilleuses à découvrir dans les délires et dans les secrets de la Young Force.
Cassandra E. Sandsmark- Messages : 583
Date d'inscription : 03/11/2014
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