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Un monde de métal pour un monde végétal? [Poison Ivy]

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Un monde de métal pour un monde végétal? [Poison Ivy] Empty Un monde de métal pour un monde végétal? [Poison Ivy]

Message  Steven Rogers Sam 22 Sep 2018 - 0:02


   
À la découverte de l'environnement?

   
« L’Héliporteur des Avengers est toujours aussi bruyant lorsque nous arrivons sur la géante plate-forme pour nous accueillir. Après les multiples désastres autour de la crise du multivers et de notre effort pour mettre cela en avant à tout prix par des personnalités et des discours polémiques, je commence à voir un petit écho de ce que cela pouvait devenir avec des chefs encore plus virulents que Carol Danvers. Mon double : Captain Hydra, maintenant fugitif dans ce monde, a laissé une place à ce qu’on pourrait confirmer des dires de Donna autour des héros se mêlant aux politiques partisanes. En retournant dans mon monde, je ne pouvais pas comprendre parfaitement ce que mes nouveaux compagnons ont vécu dans leur univers. Mais en voyant comment certains Héros ont vécu des ères difficiles par des politiciens dangereux ou encore par leurs envies de se mêler à ce milieu, je peux comprendre maintenant pourquoi Valerie Hopkins peut être aussi offusquée de voir des personnalités comme Carol ou comme Jennifer s’exposer dans ce domaine aussi polémique.

Ici et maintenant, on tente maintenant de mieux comprendre ce monde. Avec la nouvelle venue de mes compagnons dans les Vengeurs et d’une large transformation de Genosha, les Vengeurs changent doucement de visage. Et comme à mon arrivé dans ce monde, je dois être prêt à subir aussi ces changements. En me réveillant dans ce monde moderne, je me retrouvais peut-être des repères avec l’HYDRA comme un ennemi toujours aussi présent, mais tant de choses avaient changé que je ne pouvais pas rester stoïque à tous ces changements. J’ai décidé de rester neutre sur ces divers sujets, parce que la politique et même les divertissements ont changé pour parfois me perdre totalement. En restant en retrait plusieurs mois dans un monde en crise, j’ai manqué de nombreux changements.

Et en faisant le tour de ces évènements récents, je me suis rendu compte de tout ce que je dois faire pour rendre notre groupe plus compatible avec le monde actuel. On doit faire plus qu’une simple représentation des mutants, on doit faire des efforts pour les aider à combattre les préjugés. Et on doit aussi comprendre l’avis individuel de chacun de cette grande communauté. L’avis d’Emma ne doit pas représenter l’avis de tous les mutants, comme si cela pouvait être le cas avec Valerie ou l’avis de Wanda. Loin de ces représentations, elles ont tous une manière différente de s’affirmer dans ce qu’on peut penser comme le mutantisme.

Le mutantisme est un sujet, mais tous les autres sujets peuvent d’une façon ou d’une autre avoir une autre représentation. Ces sujets si actuels peuvent aussi se témoigner dans des domaines plutôt contemporains. Le féminisme, l’environnementalisme et ainsi que de nombreux autres domaines sont autant divisés que multiples en interprétation. Même si dans ces différents sujets ne sont pas dans mon expertise, je peux comprendre aussi pourquoi on demande mon avis sur le sujet de la réhabilitation. Wanda Maximoff a eu un passe-droit par les différents accords, mais on doit aussi faire cette démarche pour de nombreux criminels selon les dossiers du SHIELD ou du FBI.

« Poison Ivy » est donc un dossier qui est arrivé sur mon bureau à ce sujet. Relisant quelques de mes notes sur ce sujet, je me rends compte du dossier assez lourd de Pamela. Vivant souvent dans son monde, ces crimes ou ces actions, elle les exploite beaucoup pour mettre en œuvre son combat. Je dois donc faire attention pour éviter de me faire piéger par ses interprétations ou par son désir à mettre en avant son combat. Le but est surtout de construire un projet ensemble à place de construire un projet pour elle. Assis donc dans un bureau métallique, je l’attends avec plusieurs rapports et feuilles autour. En face de moi, il avait un autre bureau pour attendre Pamela. Je recommence à lire quelques notes devant moi sur l’ancienne criminelle. »
   
Steven Rogers
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Message  Ivy P. Isley Dim 23 Sep 2018 - 13:39


Née en 1964, le premier événement notable de mon existence n’arrive cependant qu’en 1976. Au cours d’une perquisition dans notre appartement, un officier de police du GCPD abat Papa en légitime défense ; quand bien même la cause de la mort, une blessure par balle, est située dans son dos. Nos cultures de drogue sont détruites et les restes du corps de Maman sont retrouvés dans le jardin communautaire. L’examen fait sur ma personne, lui, met en évidence des signes de maltraitance physique et morale. Les services sociaux gothamites me récupèrent et me placent en structure d’accueil jusqu’à ce que je sois adoptée par les Isley, une riche famille de la ville. Des consultations ultérieures ont montré que je m’étais considérée comme placée chez les Isley ainsi, bien qu’en portant le nom, je ne m’étais pas plus attachée à eux qu’aux employés du centre social. Leur investissement en ma personne est néanmoins réel et ils me permirent de me développer considérablement, chose particulièrement visible au niveau de ma scolarité : jusqu’à lors catastrophique, elle en devint excellente. Le diplôme de high-school est obtenu en 1981, à 17 ans. Au cours de mon bachelor, effectué en chimie, le directeur de l’université de Gotham dépose une plainte concernant mon implication dans la vente de pilules de drogue sur le campus ; plainte rapidement retirée. Ma carrière universitaire se poursuit avec l’obtention du bachelor en 1985, d’un master en 1987 et d’un doctorat en 1990 ; les deux derniers étant centrés sur la communication biochimique. Mon directeur de thèse est Jason Woodrue. Ensemble, nous sommes soupçonnés d’un vol dans un musée égyptien ; aucune plainte n’a cependant été déposée, le personnel du musée nous ayant remis l’une de ses pièces volontairement. Il s’agit de la première utilisation avérée de ma Phéromone de Contrôle. Quelques mois plus tard, Jason Woodre est découvert comme un membre des Maraudeurs et je suis devenue son sujet d’expérience, ayant muté sous les effets de l’herbe antique dérobée précédemment. Arkham Asylum me prend en charge pendant plus d’une année. En 1994, le GCPD réclame mon ré-internement après m’avoir arrêtée à Robinson Park en train d’empoisonner des adolescents ; adolescents dont je m’occupais et dont on refuse de me parler. En 2000, alors que Bane contrôle la ville, je fais pour la première fois la démonstration de mes pouvoirs phytokinétiques et m’échappe d’Arkham Asylum par ses sous-sols ; aucun blessé n’est à déplorer. Etant évidemment recherchée, je m’allie occasionnellement aux criminels gothamites mais reste discrète. En 2008, je tente de m’infiltrer dans le G20 de Washington mais le SHIELD m’intercepte ; je deviens officiellement une terroriste et l’on découvre ma folie de vouloir que plantes et humains vivent égaux dans le respect de l’autre. En 2011, l’Initiative me localise sur une île appartenant à la compagnie Avanced Weapon & Equipments ; originellement destinée aux tests d’armement, la propriété a été transformée en un paradis végétal autosuffisant et la compagnie en tire des produits biologiques à destination médicinale, alimentant leur branche paramédicale et pharmaceutique ouverte depuis 2004. L’investigation révèle néanmoins la construction d’une bombe à contenu volatile et l’intervention des Vengeurs conduit à mon arrestation comme à la destruction de la majeure partie de l’île, laquelle s’est défendue. Aucun des membres de l’AWE n’a cependant participé au combat et "Poison Ivy" est retournée à sa cellule d’Arkham Asylum. Mon suivi psychiatrique y reprend. En population générale, je suis autorisée à aider les jardiniers et reste tranquille jusqu’en 2016. En juillet, je m’échappe de l’asile à nouveau, grâce à mon accès à la cour. Je disparais des radars américains et c’est au Congo-Kinshasa, en septembre, que je réapparais : j’y organise des mouvements sociaux parmi les exploitations forestières, luttant pour mes idéaux comme de meilleures conditions pour les ouvriers. Wonder Woman intervient et obtient une cessation des grèves. En novembre de la même année, le nom Pamela Ivy Isley apparait sur une publication wakandaise destinée à améliorée la gestion des droits superposés entre concession industrielle et foresterie communautaire en Afrique centrale. Le mois suivant, Poison Ivy devient la bête noire de l’Indonésie, heureusement arrêtée par les Last Sons après qu’elle ait volé le travail de reboisement d’un parc national de l’île de Sumatra dans une tentative de… si je commence à faire la liste des accusations du gouvernement local, j’en ai pas fini. On résumera au fait qu’il s’est fourni une justification pour oppresser femmes et mutants ainsi que la privatisation des parcs nationaux. Bien qu’enfermée à la Prison Omega, je fais mon retour en Afrique en octobre 2017 où je participe à la création et à une tentative de pérennisation d’un Oasis magique dans le Sahara marocain. Décembre suivant, c’est à Mexico que je suis repérée, voulant négocier une collaboration surveillée avec les Luchadores. Janvier 2018, j’agresse Thor à Denver avant de revenir à Gotham dans l’intention d’obtenir des informations sur les cartels sud-américains et les mafias asiatiques. C’est dans ma ville natale que, un mois plus tard, Exodus m’intercepte afin de m’aider à cesser mes errances ; et me fait la peur de ma vie, aussi. Fin juin, je dévoile ma participation aux projets d’innovation d’agriculture urbaine et de reforestation du Genosha puis, début juillet, je participe au premier TEDxGENOSHA avec une présentation sur la sensibilité végétale. Aout 2018 enfin, j’accomplis ma première mission en coopération avec les Luchadores puis, à la fin du mois, rends visite à Nikolaï M. Kolyakov, sur lequel le SHIELD possède peut-être des dossiers mais je l’ignore ; je réfléchis simplement à ce que je suis à peu prêt sure qu’ils savent de moi, pas des autres.

Pourquoi faire cela ? Pour me stresser, évidemment ! On ne va pas se mentir, depuis qu’Exodus m’a remis ma convocation pour aller discuter de ma "réhabilitation", je stresse. Et, comme nombre de personnes à le faire, j’accrois mon stress à essayer de me calmer. Heureusement que je ne suis pas la seule à me faire stresser : je suis peut-être habituée des voyages en avion mais je n’avais encore jamais vu d’avion porte-avion, pourtant c’est l’impression que me donne l’Héliporteur. Son étroitesse métallique et bruyante est agressante, son personnel pressé et costumé n’est guère plus tendre. Les couloirs me donnent l’impression d’un labyrinthe tandis que les sons mécaniques lui confèrent quelque chose de "mort-vivant", comme si je me trouvais à l’intérieur d’une bête qui ne doit sa vie qu’à des machines automatisées ou manuelles. L’odorat et le goût ne m’aident pas non plus à être à l’aise lors de mon avance, les parfums les plus naturels et organiques présents ici étant l’odeur des hommes et des femmes qui s’y agitent, mélangeant déodorant et sueur pour la plupart. Quant au toucher…

Mon index droit gratte les doigts de ma main gauche alors qu’eux-mêmes enserrent mon pouce droit durant tout le trajet. Ayant glissée jusqu’à mes jointures, les bracelets des menottes m’entravent les poignets malgré leur chaine lâche. Un peu au-dessus encore se trouve le commencement des manches de ma veste de tailleur dont le rouge est semblable à du velours. Elles remontent jusqu’à mes épaules voutées, trahissant autant mon intimidation que mon visage qui se baisse autant qu’il y parvient. En effet, entre le col de ma veste et mon menton se trouve le poids familier d’un collier inhibiteur ; heureusement qu’il ne coince nullement ma chevelure, réunie en une queue de cheval qui descend jusqu’à l’arrière de mes genoux. Ceux-ci sont habillés d’un pantalon de toile du même noir que les chaussures à talon lacées jusqu’aux chevilles et dont les claquements de pas se perdent dans le couloir. Menottée et inhibée dans une base militaire à plusieurs kilomètres du sol et le tout sans la moindre plante dans mon champ de perception… par Dame Nature, je suis aussi à mon aise qu’une rose dans une tempête de neige. Nullement rassurée, je sais néanmoins que j’ai accepté les entraves pour être rassurante de mon côté. Si on veut être positif, au moins le sentiment de solitude et d’abandon résultant de l’absence de végétaux n’est pas aussi gênant qu’à l’habitude puisqu’il est noyé dans le stress. Si on veut être négatif, le sentiment de stress est parfaitement proportionné puisque je suis totalement à la merci des membres de l’Initiative. Je dirais bien que je fais confiance à Exodus mais la vérité est qu’après avoir été à sa merci à lui… disons qu’on reste dans la même tonalité actuellement. Difficile de savoir qui est le plus dangereux pour moi entre ses employeurs et lui mais très facile de savoir que je suis foutue si je ne fais pas ce qu’ils veulent : plutôt que de me prendre la tête, je tâche de l’occuper à réfléchir. J’ai toujours eu plus de facilité avec la logique que les sentiments, le problème étant que la première alimente les seconds actuellement puisque mes réflexions me conduisent à stresser.

L’escorte d’agents du SHIELD me conduit jusqu’au bureau de Captain America avant de m’éconduire : l’un d’eux toque à la porte tandis que l’autre me regarde puis le premier entre, je le suis et le second ferme la marche comme la porte. Relevant les yeux sans trop le faire de la tête, je regarde la légende dont on pénètre le bureau ; elle fait une dizaine de centimètres de plus que moi et je ne m’hasarderai pas à estimer son poids, me contentant de détailler sa perfection physique. Thor, bien qu’un peu hirsute, est charmant de physionomie et drôle de comportement. Exodus, bien que très strict, est sculptural de stature et charismatique de comportement. Steven Rogers arrive à être charmant et charismatique, alors même qu’il n’a pas encore commencer à s’exprimer. Imaginant ce que sa tenue et son bureau conservent cachés, je descends sur son torse et le long de ses bras jusqu’à découvrir ce que tiennent ses puissantes mais douces mains : des feuilles de notes. Sont-elles plus complètes que l’énoncé imaginé précédemment ? Je n’ai aucun moyen de le savoir ni le loisir de m’y attarder.

L’agent du SHIELD le plus en avant s’en va saluer le Vengeur et lui remettre la clé liée à mes menottes tandis que son collègue dit bonjour également. Relevant la tête, je fais un sourire sincère sur mon malaise avant de parler également.

« Bonjour monsieur Rogers. Merci de me donner de votre temps. »

Nous laissant là, les deux agents du SHIELD s’en vont attendre devant la porte tandis que je reste là où je me trouve. Je ne sais pas comment me comporter pour l’heure et laisse donc le naturel de mes hésitations comme de la difficulté que j’ai avec l’environnement artificiel s’exprimer. Je ne fais pas face d’ailleurs, baissant les yeux et le visage en une attente docile. Je ne m’assiérai pas avant qu’il ne me le demande et ne prendrai aucune initiative autre qu’une demande, là encore sincère et malaisée.

« Sans vouloir abuser de votre générosité… si vous pouviez formuler vos interrogations autrement que comme des questions, je vous en remercierais également. Mon père disait que les questions apportent des problèmes et j’espère n’en apporter ni n’en rajouter, aux votres comme aux miens… même si je dois en être un pour vous, à la réflexion. »
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