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Pamela Ivy Isley, Poison Ivy

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Pamela Ivy Isley, Poison Ivy Empty Pamela Ivy Isley, Poison Ivy

Message  Ivy P. Isley Sam 16 Juil 2016 - 11:49


Poison Ivy
"Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres,
Nous l’empruntons à nos enfants."
(Proverbe Amérindien)

Mon p’tit nom à moi c'est Pamela Ivy Isley ! Mais on me connait aussi sous le nom de Poison Ivy.
Je suis né(e) le 29 Février 1964 à Gotham City. J’ai 52 ans, plus ou moins.
Un petit secret pour la route ; je suis une mutée et sévissant où il le faut sur Terre.
On me dit souvent que je ressemble à Maggie Geha. Je fais partie du groupe Indépendants.


Dossier Capacitaire
Introduction:
Capacités Physiques:
Capacités biochimiques:
Capacités Psioniques:
Conclusion:
Dossier Psychiatrique
Les traitements psychiatriques et suivis psychologiques officiés à l’asile d’Arkham au cours de la douzaine d’années passées par le sujet en son sein sont parvenus à stabiliser celui-ci mais il n’a jamais été véritablement guéris. Si le premier passage était concluant, l’échec de la réinsertion et le choix de marginalité ont conduit le sujet à sombrer toujours plus dans sa pathologie. Les expérimentations dont le sujet a été victime au-dehors du complexe psychiatrique ont brisé son esprit et l’inadaptation sociale comme les pertes successives de ses proches humains ont créé un transfert affectif toujours plus important envers les végétaux dont il s’occupait, au point qu’il finisse par les considérer comme sa famille et ses enfants afin de compenser les pertes de ceux-ci. Ses capacités surhumaines sont en grande partie responsables de sa résistance au traitement, tant psychologique que physiologique, car liant réellement le sujet à tout le délire qu’il c’est créé au fil des ans.

Comme dit précédemment, le sujet se sent plus proche des formes de vie végétales que des formes de vie humaines et traitent les deux comme égales même s’il prend le parti de défendre les premières contre les secondes. C’est là le principal trait de sa folie et moteur de ses actions criminelles : il perçoit les espèces végétales comme des personnes lui étant liées, s’occupant d’eux comme sa famille et étant prêt à user de violence en leur nom. Toute sa psychologie s’axe autour de cette relation et cela conduit le sujet alimenter son propre trouble par le conflit qu’il entretient avec tout ce qui se trouve à l’extérieur du monde qu’il c’est construit. Longtemps cloisonné dans une recherche de marginalité pacifique, afin d’éviter les ennuis, il est en venu à une étape de rébellion où la confrontation ne lui fait plus peur car étant perçue comme le principal moyen de matérialisation de son monde ; et, conséquemment, de sa maladie mentale. De part ses capacités intellectuelles, le sujet se montre perfectionniste voir obsessionnel dans ce qu’il entreprend et dispose d’un tempérament solitaire malgré un besoin intime d’aider les autres ; besoin qui passe plus envers les plantes qu’envers les humains mais n’exclut pas pour autant ces derniers. Le sujet est d’une nature calme et pacifique mais la stabilité de sa personnalité est grandement influencée par son environnement, pouvant être douce et gentille comme violente et cruelle. Il semble posséder une forme d’hypersensibilité du fait de ses expériences mais celle-ci est le plus souvent invisible à l’extérieur et dispose d’une grande facilité à justifier ses comportements à posteriori.

Cependant, lesdits comportements n’en restent pas moins problématiques. Le sujet souffre d’un trouble de la personnalité antisociale, principalement manifeste dans son incapacité à se conformer aux normes sociales qui déterminent les comportements légaux, son absence de remords et sa tendance à tromper par profit ou par plaisir. En effet, ne s’engageant pas dans des interactions sociales sans objectif précis, le sujet adopte des comportements divers et variés fonction de ceux-ci et peut se montrer manipulateur de bien des manières. C’est une femme fatale, physiquement très féminine et moralement séductrice, qui use de charmes et de mensonges afin d’accroitre son emprise sur autrui ; de par ses capacités surhumaines, le sujet utilise également des poisons et des phéromones dans ces contacts sociaux. Prenant pour exemple la domination du monde animal sur le monde végétal, il est persuadé que l’influence des autres est supérieure à la volonté de l’individu et n’hésite donc pas à contraindre les autres à accomplir ses désirs. Cette inégalité, parfaitement normale à ses yeux, détruit toute possibilité d’interaction normale avec les rares individus que côtoie le sujet en-dehors de ses prises en charge par des institutions spécialisées. Dans celles-ci, il reproduit ce schéma mais en tant qu’individu influencé et collabore donc sous une contrainte qu’il se crée seul et vit comme telle. Le maintient en isolement du fait de ses capacités surhumaines l’a toujours empêché de pouvoir tisser des liens avec d’autres détenus mais, une fois le rapport de force établi, les internes d’Arkham comme des victimes du sujet ont témoigné de sa capacité à développer des relations « sincères » et respectueuses. Il est cependant impossible de dire s’il s’agissait là d’une action normale ou d’une volonté de manipulation à d’autres fins.

Il ne faut pas oublier que le sujet reste prisonnier de son esprit et du monde qu’il s’y est créé. Ainsi poursuit-il de façon obsessive sa « croisade pour protéger les plantes des hommes ». Toutes ses actions vont, d’une manière ou d’une autre, dans ce sens ; qu’il s’agisse d’acte terroriste, d’expérimentation scientifique ou de manipulation sociale. Etant persuadé que le monde végétal est la victime des exactions du monde animal, et plus particulièrement des humains qui détruisent les écosystèmes au lieu d’y contribuer, le sujet cherche à imposer une protection du premier via ses pouvoirs. Sa recherche d’un monde où les organismes végétaux et animaux sont égaux et forment un écosystème durable est passée par de nombreux biais au cours de l’aggravation de sa pathologie, commençant par de simples préceptes écologiques puis se radicalisant par des tentatives de domination du libre-arbitre avant de se terminer par une volonté de résistance violente.

Malgré cela, le sujet continue de suivre une philosophie de vie. Basée sur les rapports de force naturels, celle-ci inclus également la valeur de la vie et explique son refus de tuer et de mutiler à l’instar de ce que les humains sont habitués à faire. Il considère comme indiscutable que la mort soit partie intégrante de la nature mais celle-ci doit être provoquée pour des besoins naturels, comme la nutrition ou la survie, et non artificiels, comme la conquête ou la domination. Si le libre-arbitre est une chose pour laquelle le sujet n’a aucune considération ou respect, la vie d’une créature vivante est respectée et le sujet n’a encore jamais tué quelqu’un. Si la violence est un moyen de faire face à la violence et de renverser les rapports de force, celle-ci ne doit pas être plus destructrice que constructrice et, malgré ses actes de terrorisme, le sujet tend à agir pacifiquement d’abord. Cependant l’impossibilité de le raisonner quand à sa folie et sa volonté de défendre ce qu’il considère lui appartenir ne laissent pas d’autres choix pour l’arrêter.

L’arrêter, c’est justement ce que chercheront à faire la plupart des groupes humains s’ils en ont l’occasion et le sujet en est parfaitement conscient. Loin d’être familier de l’entièreté de la scène de super-sécurité mondiale, il n’en a pas moins été confronté à plusieurs groupes au fil des ans. N’étant pas intéressé par prendre part aux combats des autres, le sujet n’a jamais cherché à rejoindre quelqu’organisation que ce soit et a manipulées celles ayant essayé de le recruter néanmoins il est à présent conscient qu’une collaboration pourrait accroitre ses chances de réussite même s’il faudrait alors trouver des compromis. Tous les groupes partagent le même défaut d’anthropocentrisme, quelqu’en soit la forme, et cela reste grandement problématique quelque soient les idéaux accompagnants.
La Justice League a été un groupe très en avance sur son temps, que ce soit par sa volonté d’internationalité ou de cohabitation pacifique. Son influence se fait toujours sentir aujourd’hui mais le sujet n’a jamais eue de considération particulière pour le groupe puisque celui-ci n’était pas différent des autres animaux dans leur approche du monde végétal.
La Batman Incorporated est une organisation envers laquelle le sujet a un certain respect. Originaire de Gotham City et cherchant à améliorer la ville, la Batfamily est le groupe qui en sait le plus sur lui et il éprouve une grande fascination pour Batman envers qui il a une dette. Néanmoins, le sujet est conscient qu’ils sont désormais ennemis de part ses intentions envers leur terre natale.
La Confrérie des Mutants fut un mouvement qui provoquait au sujet une certaine empathie de par les valeurs de lutte pour l’arrêt de l’oppression d’un peuple face à l’Humanité. Suite à la mort de Magneto et à la destruction du groupe en Amérique du Nord et en Europe, le sujet les considère comme appartenant au passé mais ne rechignerait pas à des négociations voir un recrutement si cela s’avère suffisamment avantageux pour son objectif.
Les groupes étatiques, qu’il s’agisse de l’Initiative et de ses constituantes, des Lasts Sons, de l’Alliance des Champions de l’Europe et ses constituantes, des Luchadores ou d’Alpha Flight et Quebec Flight, sont simplement des représentants de leurs états respectifs et donc serviteurs des intérêts politiques et économiques malgré leurs objectifs propres. Il est bien plus probable qu’ils soient amenés au conflit si les actions du sujet prennent pieds sur leurs territoires.

Biographie
Je suppose que vous voulez tout savoir de moi ? Je vais vous le dire alors.

Nous sommes en 1976. Cela fait plusieurs mois que je m’occupe seule des plantes que Papa, Mario Pepper, vend pour assurer notre revenu. Depuis que Maman, Lillian, n’est plus là, c’est moi qui l’aide quand les choses ne vont pas à l’extérieur. L’extérieur, je n’y vais que pour l’école et je reste dans mon coin, apprenant ce que j’ai à y apprendre sans dévoiler ces choses qui feraient se poser des questions aux autres. Papa est très clair : les questions apportent des problèmes. Je ne lui en pose donc pas, même lorsque les officiers du Gotham City Police Département forcent l’entrée de notre appartement pour venir l’interroger sur son trafic. Je ne réponds pas non plus à celles des policiers et ils en ont eue beaucoup après avoir interrompue la tentative de fuite puis celle d’agression de Papa en lui logeant une balle dans le dos. Je me permets cependant de leur demander si mes plantes seront encore plus belles du fait que Papa soit mort, il me l’avait promis quand c’était au sujet de Maman. Ils ne savent pas quoi répondre et me disent que mes plantes vont être prises et détruites parce que ce sont leurs ordres, c’est ce qu’il faut faire. Papa le disait aussi et il avait donc raison comme pour le fait que les questions apportent des problèmes. Tout ce que j’ai toujours connu disparait. J’ai douze ans.

Nous sommes en 2011. Ma vie a changée comme jamais depuis que je suis passée de simple évadée d’un hôpital psychiatrique à terroriste internationale. Magneto, chef de la Confrérie Mutante prônant la révolution afin de protéger cette espèce, est mort ; les Vengeurs l’ont tué. Cela va bientôt être mon tour. Mon Nouvel Eden va bruler, je le sais. Je contemple l’océan qui nous sépare du monde des humains, une main contre l’écorce de cet immense arbre qui se dressera bientôt contre les nouveaux champions de l’Humanité et leur œuvre destructrice. Il est des organisations terroristes pour m’avoir proposée de les rejoindre, j’ai acceptée leur aide mais pas leurs objectifs, me faisant de nouveaux ennemis à mesure que je me faisais de nouveaux alliés. J’ai renvoyés ceux qui m’ont aidée chez eux, vers leurs familles, et je suis prête à défendre la mienne. Je n’ai pas plus de chance de vaincre cette fois que la précédente mais je me battrais tout de même avant de voir ma vie réduite en cendres. Mon seul regret est de n’avoir pu mener mon projet à bien. J’ai quarante-sept ans.

Nous sommes en 1985. Je suis licenciée de biochimie à l’université de Gotham avec mention. Ce sont les Isley, famille aisée de la ville chez laquelle les services sociaux m’ont placée, qui m’ont payés les frais d’inscription. Ils m’ont aussi permise de me familiariser avec l’extérieur lorsque je vivais chez eux, m’ayant inscrite à des cours d’arts martiaux afin que je puisse me défendre et à de la natation pour que j’entretienne ma santé comme je le faisais pour ces plantes qu’ils me laissaient cultiver dans leur jardin. Je pense que j’ai eue de la chance de tomber sur eux, ils ont pris soin de moi, même si je ne me suis jamais véritablement attachée à eux. Cela ne m’aurait pas gêné de leur expliquer que j’avais été renvoyée, ayant été arrêtée pour revente de drogues au sein du campus lors de ma seconde année. Ce n’étaient pas réellement des drogues, c’étaient des phéromones ; tant utilisées chez les plantes que chez les animaux, cette méthode de communication me fascine et j’ai fait usage du matériel de l’université afin d’en fabriquer et d’en revendre aux étudiants sous forme de pilules. C’était approximatif au début et j’observais plus les effets que je ne les étudiais mais je suis parvenue à quelques trouvailles. C’est la plus importante d’entre elles qui m’a permis de conduire le directeur de l’université à retirer sa plainte, assujettissant sa volonté à la mienne par l’intermédiaire d’une phéromone créée à partir de mes liquides biologiques. L’acte me dérange au plus au point et je prends la décision de ne jamais en fabriquer de nouveau. Le Docteur Jason Woodrue, enseignant dans mon université, s’avère très intéressé par mon cas et me propose de devenir mon directeur de mémoire. J’ai vingt-et-un ans.

Nous sommes en 2008. Le G20 c’est réuni en sommet à Washington afin de discuter de la crise économique mondiale. La Justice League n’est plus et les Quatre Fantastiques, ses successeurs, n’ont jamais vraiment été. La Batman Incorporated est éloignée à l’instar des autres groupes nationaux. Le SHIELD est sur les lieux mais il peine toujours à lancer son Initiative ainsi je pense qu’il est l’occasion d’agir, mon projet étant inutile si je réussi ici. Les choses ne sont pas compliquées : je demande à ce qu’on m’ouvre les portes de la salle de réunion des différents dirigeants puis leur demande à eux d’adopter des lois de protections de la vie végétale dans tous leurs états. Ils le feront. Ce n’est que l’affaire de minutes, il n’y aura pas de violence et cette politique aura peut-être enfin une utilité. J’ai déjà l’idée des lois et je crois que, l’économie étant déjà à terre, se reconstruire avec elles ne sera pas plus difficile que se reconstruire tout court. Il n’y a qu’à y gagner, pas à y perdre, et pourtant j’y perds. Il y a une bataille, il y a la violence, je parviens à m’enfuir et la réunion est reportée à l’année suivante à Londres, sous protection d’Excalibur. J’ai quarante-quatre ans.

Nous sommes en 1990. Ma thèse de recherche sur les phéromones, accomplie sous la tutelle de Jason, est terminée et mes stages au sein de Wayne Entreprises m’ouvrent les portes de leur département de biotechnologies. La vie est belle et je suis amoureuse pour la première fois. Je ferais tout pour lui et Jason prouve le savoir lorsqu’il me demande mon aide pour accomplir un vol dans un musée. Je le fais, lui fournissant ces phéromones qui me permettent de contrôler autrui ; je renonce à ma promesse pour lui et il obtient bientôt ce qu’il veut. Notre voyage en Egypte est magnifique et nous en ramenons une jarre datant de l’ancienne civilisation égyptienne et contenant, conservée, une herbe non-indentifiée. Les mystères autour de cette herbe m’intriguent et j’espionne Jason alors qu’il s’en va la remettre à une tierce personne qui m’est toute aussi inconnue. Plus tard, je m’ose à poser une question concernant cette herbe et celui à qui il l’a donné ; Jason me ment et je lui demande ce qu’est un Maraudeur, puisque c’est ce que mon compagnon semble être d’après les dires de son mystérieux employeur. Jason pali et il me dit qu’il regrette de tout son cœur mais que je n’aurais pas du entendre cela, pas du savoir. Papa a toujours raison, les questions apportent des problèmes, et cette fois-ci je termine dans un laboratoire en tant que sujet d’expérience, suppliant la personne que j’aime d’arrêter de m’injecter ces choses qui me font mal. Je vois l’ombre derrière lui, cette ombre qui le guide ; lui ne fait que suivre les ordres, faire ce qui doit être fait. Cette phrase me rend tout autant malade que les poisons qui circulent dans mon corps et je crois que je perds la raison. Par deux fois, je me sens mourir mais celui que j’aime ne me laisse pas partir. Ce n’est que lorsque je suis prête que tout se termine avec la toxine extraite de la plante égyptienne. J’ai vingt-six ans.

Nous sommes en 2000. Je suis dans ma cellule d’isolation à l’Asile d’Arkham. J’ai abandonné. Je ne sais pas comment faire alors j’attends simplement ici sans savoir ce que j’attends vraiment. Les seuls contacts humains que j’ai encore sont lors des tests qu’ils me font subir, qu’ils soient psychiatriques ou scientifiques. Ils n’arrivent à rien, leurs médicaments n’ont pas le moindre effet sur moi et ils n’ont pas l’intelligence de comprendre ce que je suis réellement. Ce n’est pourtant pas dur à voir : je ne suis plus rien. Puis il arrive. Un homme seul défiant le monde, repoussant la Justice League par la menace et prenant le contrôle d’une métropole entière par son intelligence. Bane. Son nom coure les couloirs d’Arkham tant sa menace nucléaire terrifie mais je trouve son acte d’une inspiration sans égale. Les choses me paraissent d’une limpidité naturelle. Comme le monde végétal auquel j’appartiens, je n’ai fait que subir au long de ma vie la cruauté animale alors que je pouvais répliquer, Dame Nature m’ayant armée pour cela. Si je veux que l’on cesse de détruire ce que je m’évertue à construire, il faut que je me batte non-pas pour le préserver mais pour l’imposer. Peut-être ne le pouvais-je pas mais je devais l’essayer pour toutes ces plantes sans défense, pour cette famille qu’on n’a eue de cesse de m’arracher et ce peuple qu’on n’a eue de cesse de massacrer. Les scientifiques d’Arkham ne savent pas ce que je peux faire. Il est temps pour moi de le découvrir. Sous l’asile et au-dehors de ses murs, je sens les enfants de Dame Nature répondre à mon appel et venir me secourir. Le béton cède rapidement et je disparais tout aussi vite afin de faire ce que j’aurai toujours du faire. Ma croisade pour que les plantes échappent à la menace des hommes commence. J’ai trente-six ans.

Nous sommes en 1991. Je sors de l’Asile d’Arkham, dans lequel j’ai passé tout mon temps depuis que Batman m’a sauvée des griffes de Jason. Personne ne me croit lorsque je parle de lui alors je n’en parle pas. Tout comme je ne parle pas de ce qui m’est arrivé. Je ne suis pas certaine de le comprendre moi-même de toute façon. Je ne suis plus humaine, je suis autre chose à présent ; j’ignore quoi cependant. Les scientifiques qui m’ont étudiée durant mon séjour me m’ont jamais fait part de leurs résultats, j’étais trop instable pour accepter cela. Je suis parcourue d’impressions constamment, j’ai la certitude qu’ils ne m’ont donnés que des médicaments placebos et je n’ai jamais été en aussi grande forme physique. J’ignore ce qui m’arrive mais j’use de mon travail au département biotechnologique de Wayne Enterprise afin de découvrir quoi. Certaines de mes cellules sont animales, d’autres sont végétales, pourtant mon organisme semble fonctionner parfaitement. Enfin, presque : mon système immunitaire ne fonctionne plus comme il devrait. Les médicaments ne peuvent faire leur effet parce que je les neutralise ; je panique légèrement face à cela mais il y a une certaine joie à me dire que plus jamais je ne souffrirais de l’intérieur à cause d’une toxine. Je commence des expériences, découvrant de plus en plus des capacités incroyables, mais je suis renvoyée lorsque mes supérieurs découvrent que j’utilise le matériel de l’entreprise à des fins détournées. Je me retrouve sans emploi et, ne pouvant retourner vers les Isley depuis que je suis majeure, je me retrouve rapidement à la rue. J’ai vingt-sept ans.

Nous sommes en 2004. La Justice League vient de se dissoudre, laissant le monde avec des protections inégales. La Batman Incorporated surveille Gotham et je fais ce que je peux pour passer sous leur radar. Je prends le risque d’user de mes phéromones de contrôle sur les membres d’une compagnie d’armement afin de me rendre sur une île déserte des Caraïbes où l’entreprise effectue ses tests. Usant de mes capacités, je crée un nouvel Eden et me sers des hommes de la compagnie comme d’interface avec le monde afin d’obtenir ce dont j’ai besoin pour poursuivre mes expériences et me préparer à ma croisade. Mes compétences en biochimie et ma Phytokinésie sont mises à profit pour créer de nouvelles espèces de plantes ou ramener à la vie des espèces disparues afin de renforcer mon Eden et je force les hommes qui me suivent à user des préceptes qui me guident ; ils respectent la nature et celle-ci les respecte également, n’étant plus dangereuse pour eux et leur offrant ses fruits. Chez moi, les humains et les plantes sont égaux qu’ils le veuillent ou non. Si je n’hésite pas à pousser la compagnie dans l’illégalité et le crime, j’interdis à ses employés de tuer ou mutiler afin de ne jamais devenir aussi barbare que les humains. La compagnie me permet de commencer mon grand projet : une bombe biologique lancée dans la stratosphère usant des vents globaux pour répandre une phéromone dérivée de ma phéromone de contrôle et qui influencera les comportements sociaux comme les choix individuels afin d’empêcher l’Humanité de s’en prendre au monde végétal. Mais s’il est aisé de donner un ordre direct avec une phéromone, cela marchant à l’instar d’une hypnose, je ne parviens pas à trouver une manière de transmettre un ordre spécifique par le fonctionnement de la phéromone même. De plus, la Batfamily ne tarde pas à entrer en conflit avec l’entreprise et des pans entiers de celle-ci finissent par être démantelés, ralentissant grandement mes recherches. J’ai quarante ans.

Nous sommes en 1993. Je suis sans domicile et vis dans Robinson Park. J’y ai réuni une quinzaine d’orphelins que j’ai trouvés dans les rues, les protégeant, les soignant et les éduquant en fonction de mes préceptes. Nous mangeons les fruits et les légumes que nous faisons pousser et nous nous occupons du parc, y étant tolérés par la municipalité pour des raisons qui ne m’intéressent pas. Peut-être que sa splendeur aide à ce qu’on soit bien vu des citoyens dans une ville aussi sombre mais dans tous les cas je suis heureuse. J’ai là la preuve que les humains et les plantes peuvent vivre en harmonie en étant tous en bonne santé et cela m’apporte un bien-être que je n’ai jamais eu. Malheureusement, notre marginalité pose des problèmes et l’argent de la mendicité comme les échanges avec les Morlocks ne sont pas suffisants à améliorer leurs conditions de vie et les services sociaux commencent à s’intéresser aux orphelins. Ainsi lorsque Jason Woodrue, devenu Floronic Man, me fait enlever par deux de ses acolytes afin de me conduire dans un laboratoire clandestin et de me proposer une forte somme d’argent en échange de mon ADN, j’accepte malgré les mauvais souvenirs qu’il fait ressurgir. Quand je reviens à Robinson Park, je m’aperçois que les orphelins ont été enlevés également et, certaine qu’il s’agit de Jason, je retourne à son laboratoire afin d’obtenir des réponses de lui en lui lançant son argent au visage. Il se désole de mon retour, ayant voulu me laisser un nouveau départ, et me révèle reproduire sur mes protégés les expériences qu’il a faites sur moi, chose qui me détruit complètement et me pousse à l’affronter pour les libérer. Je suis rapidement vaincue mais l’intervention de Batman met fin une nouvelle fois aux expériences de Woodrue. J’ai vingt-neuf ans.

Nous sommes en 2011. Les éclats du grand arbre sont tout autour de moi et je ne suis pas capable de distinguer son cadavre calciné de la colonne de fumée qui s’en échappe et obscurci le ciel d’un bleu clair et indifférent. Ils ont tout brisé, eux et leurs alliés. Excalibur, Alpha Flight, les Luchadores, tous les protecteurs des états humains ont envoyés des représentants chez les Vengeurs et l’Humanité a détruite la résistance végétale dans un tourbillon de violence. Ce qui a mis des années à pousser a été détruit en quelques heures. Je n’ai pas réussi à terminer mon projet, ma bombe ne protègera jamais les plantes du monde. J’ai échoué et mes enfants en ont payé le prix. Les larmes embrouillent mon regard alors que je sens toute la mort qui m’entoure et que je culpabilise d’avoir survécu. Encore. Les Vengeurs ne m’ont pas tuée, ils m’ont capturée vivante pour être une de leur réussite de plus aux yeux du monde. Ils ne comprennent pas, pas plus que les autres. Ils sont humains, ce sont des animaux. Les animaux détruisent, les animaux tuent, c’est dans leur nature. Je ne pose pas la question de savoir ce que je vais devenir, poser des questions n’apporte jamais rien de bon. J’ai quarante-sept ans.

Nous sommes en 1994. Les orphelins se meurent, suite aux empoisonnements des expériences de Floronic Man, et j’échoue toujours à les sauver. Aujourd’hui, c’est l’état de Rose qui empire. Avant, il y a eu Tommy, Natalie, Michael et Dennis. Presqu’un tiers d’entre eux sont déjà partis et les autorités interviennent pour arrêter mes tentatives désespérées ; les policiers pensent que je suis responsable de l’empoisonnement et que je refuse d’envoyer les enfants à l’hôpital alors que nous n’avons simplement pas l’argent pour cela. Ils menacent d’arroser le parc avec un désherbant si je ne me rends pas, ce qui entrainerait non seulement sa destruction mais également des risques pour les orphelins. Mes orphelins. Je me rends. Je suis arrêtée au terme de ce que les médias titrent comme une « prise d’otage par une mutante folle ». La cellule du quartier d’isolement de l’asile d’Arkham redevient ma nouvelle maison et je désespère d’avoir des nouvelles de mes orphelins, priant Dame Nature que quelqu’un ait réussi à les sauver là où je n’ai pas pu. Le personnel refuse de me répondre, considérant que je n’ai pas à le savoir. Je comprends ce que cela signifie. Les questions apportent des problèmes, encore et toujours. Mes orphelins sont morts. Mes enfants sont morts. Les derniers liens que j’avais avec l’Humanité sont morts et je m’effondre de désespoir, isolée de la seule famille qui me reste : la nature. J’ai trente ans.

Nous sommes en 2016. Je me suis à nouveau échappée d’Arkham, seul établissement « capable » de traiter des cas comme le mien. Je suis là, au milieu de nulle part, à vous raconter les fragments de ma vie brisée ainsi que mon espoir qu’un jour ma famille et mes enfants aient ce même droit à vivre que vous, les humains. Je le fais sans crainte car je sais que vous ne le raconterez à personne, pas parce que vous me comprenez… oh ça non, je suis surement une folle et une terroriste à vos yeux. Vous ne le raconterez à personne parce que je vous le demande, parce que vous n’avez pas le choix. Plus tard, vous me dénoncerez. Plus tard, vous chercherez à m’arrêter. Je ne vous en veux pas pour cela. C’est cette capacité à lutter qui manque à la préservation de mon peuple. C’est cette capacité à se protéger que je vais lui donner. Je vous remercie de m’avoir écoutée. Je crois que cela m’a fait du bien de parler à quelqu’un, que quelqu’un sache. Plus j’y réfléchis, plus j’en suis certaine. J’avais besoin que quelqu’un sache pourquoi je me bats. Je ne suis pas perdue, je ne suis pas folle. Je me bats juste pour des êtres auxquels vous n’accordez aucune importance, persuadés que vous êtes de l’anthropocentrisme et de la pureté de votre espèce. Rentrez chez vous à présent, vivez et oubliez ce qui c’est passé ici. S’il est une chose à vous souvenir de notre rencontre, c’est ceci : nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nous enfants. C’est un proverbe amérindien, le peuple qui ce tenait ici avant vous et vous connaissez la suite. Au revoir, confident d’un jour.


derrière l'écran
- Amaranth
- Ramenée par l’Ourse, il y a 4 comptes déjà
- Le Léviathan est toujours dans les fourneaux, juste que j’avais plus d’inspiration pour un antagoniste plus abordable


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Ivy P. Isley
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Pamela Ivy Isley, Poison Ivy Empty Re: Pamela Ivy Isley, Poison Ivy

Message  Ivy P. Isley Sam 16 Juil 2016 - 11:50

Double-post pour signaler que cette fiche n'est pas terminée, j'ai MP Bruce Wayne concernant les citations de son personnage dans ma biographie et le lien entre nos personnages qui en découle
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Message  Korra du Mont Kailash Sam 16 Juil 2016 - 12:35

Une grande fan de ce personnage par la série animée et par la sage Arkham.

J'ai hâte de voir ta réadaptation. Wink
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Message  Ivy P. Isley Sam 16 Juil 2016 - 15:13

Merci Korra, j'espère ne pas te décevoir Wink

Autorisation obtenue, fiche officiellement terminée !
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Pamela Ivy Isley, Poison Ivy Empty Re: Pamela Ivy Isley, Poison Ivy

Message  Aislinn D. Braddock Sam 16 Juil 2016 - 18:02

Rebienvenue!

Comme Korra, j'ai hâte de voir comment tu vas le jouer.

Bon jeu. Wink
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Pamela Ivy Isley, Poison Ivy Empty Re: Pamela Ivy Isley, Poison Ivy

Message  Galactus Dim 17 Juil 2016 - 20:36

Belle fiche, Ivy!

Tu as notre accord pour jouer ce personnage.

Bon jeu. Wink
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