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De la persévérance à l'obstination en passant par la ténacité

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De la persévérance à l'obstination en passant par la ténacité - Page 2 Empty Re: De la persévérance à l'obstination en passant par la ténacité

Message  Lucy "Lucky" Prissy Jeu 3 Jan 2019 - 12:43


Je ne crois pas non plus qu’Aislinn se soucie énormément de l’identité d’une Grande Europe ouverte ; d’une parce que l’Europe n’est ni grande ni ouverte, suffit de regarder une carte du monde ou les migrants, de deux parce qu’Ais’ est naturellement ouverte et n’impose pas sa manière aux autres. Cela étant, cette histoire "d’éliminer le sentiment identitaire autour de ses origines ou de sa propre famille" me choque un peu. Plus que la violence de la notion d’élimination, je comprends la phrase comme un refus des origines, impensable considérant combien tous se construisent dans le lignage Braddock, et un refus de la famille, expliquant qu’ils cherchent de nouvelles familles ailleurs et parlent de "Braddock" plutôt que de "leur famille". J’ai du mal comprendre, surtout qu’Elizabeth confirme juste après l’existence de traditions et de liens ; le choix des relations et du monde à construire est peut-être un indice mais il ne me semble pas contradictoire avec un sentiment d’attachement à ses origines et surtout à sa famille. Ce sont des bases auxquelles il ne faut pas se limiter mais les éliminer est triste, je trouve ; dans le cas d’une bonne famille, évidemment. Les situations ne sont jamais aussi complexes que dans une famille. Après, les membres de la famille Braddock se sont effectivement construits en coopération, non en oppositions ; pour les différences, je pense que si certains ont préféré ne pas leur accorder d’attention, d’autres ont choisi de les accepter. Chose qui ne change rien à cette culture de la seconde chance à laquelle je dois mon entrée dans la Section Junior, mine de rien. Val est individualiste en effet mais, pour moi, le problème ne vient pas de là : il vient de sa volonté de se distinguer par le conflit, non la coopération. Ais’ est totalement dans cette coopération, évitant le conflit, on est d’accord. L’implication de son passé est logique, c’est toujours le cas, et elle a bien dû développer sa sagesse quelque part. A l’exception d’un acquiescement, je n’ai rien à répondre à mon interlocutrice et me positionne simplement mitaines dans ma poche arrière et dos au mur tout en continuant de la regarder.

J’avance légèrement le buste à cette histoire de "plus différent que ça", par curiosité à en apprendre plus sur les X-Men. Peut-être ma formulation de "sous-équipe" était-elle maladroite mais, dans la description d’équipes au sein de l’organisation des X-Men me fait penser à cela ; "équipes alternatives" serait peut-être plus adéquat. Ils sont X-Men mais les X-Men sont à la fois le groupe, les membres et l’équipe principale de celui-ci. Ils ont une spécialité aussi, semble-t-il, à savoir les missions à l’international ; mission que l’entièreté de l’organisation accomplies, il suffit de voir les liens entre elle et l’Excalibur. Je prends cependant bonne note qu’il n’y a pas beaucoup de rangs dans les X-Men, sans doute l’équilibre trinitaire du Recrue-Membre-Chef d’Equipe.

Pour les informations classifiées, Elizabeth ne peut pas me donner plus d’informations que ce que je connais déjà, voici qui me fait sourire d’amusement : elle vient de le faire. Sauf si ça n’était pas classifié, évidemment. Quant à ne pas voir comment on peut en découvrir plus que sa propre existence, cela me fait hésiter et j’en tourne les yeux sur le côté à la réflexion : je dirais par niveau de conscience, tous n’ayant pas la même aptitude à analyser les informations implicites et inconscientes. Après, ce n’est pas d’une grande importance je crois, à l’inverse du fait que je ne connaisse pas tous les membres des X-Men, ni les multiples histoires des membres comme du groupe. Ces informations sont plutôt secrètes habituellement, ouep ! Je confirme, c’est bien pour ça que je n’ai pas tout ! Mais je progresse, toujours.

« Pour le reste, c’est dans la vie personnelle des gens. Heather, Orenda et Aislinn ont des vies en dehors de leurs organisations… bien que j’en doute parfois pour Heather…

- Mais si, elle dort la nuit, surenchéris-je du tac au tac, en accord avec le reste mais ayant peut-être un peu prise la confiance pour le manifester ainsi.

- À toi de voir comment tu construis certains liens avec les autres.

- Je viens, je vois, j’improvise, réponds-je avec d’autant plus de confiance que j’ai la satisfaction de voir que les pensées précédents la question répondent à celles-ci ; chose qui me fait d’ailleurs penser que celle-ci n’était pas une question et parlait de gêne, me conduisant à un instant de silence le temps que mes yeux s’en aillent à leurs coins et que mes sourcils se fronchent. Pour ça que c’est gênant, d’ailleurs. »

Je ne m’attarde pas sur l’idée, la constatation générale ou autre appellation que je ne saurais trouver car j’ai décidé d’essayer de me concentrer sur la porte que vient de m’ouvrir Elizabeth. Adieu le mur, bonjour ce qu’il cachait, je sors les mains de la poche et entre toute entière dans cette chambre qui, en effet, peut faire office d’appartement selon les critères parisiens ; et encore que des appartements sont plus petits. Simple mais élégant, aux locataires d’amener le superflu. Je ne suis pas locataire mais je m’y balade comme si c’était le cas, détaillant le mobilier et avançant jusqu’à la pièce annexe. Le silence se fait par concentration et ce n’est qu’en refranchissant la seconde porte que je les brise ; le silence et la concentration, pas la porte.

« Si ça se loue à la semaine, j’en prendrais deux, dis-je en m’en allant jusqu’au lit pour m’y assoir et tester le matelas des fesses et le drap des doigts, avant de revenir des yeux sur Betsy. Vous savez si on peut faire passer ça sur les heures de formation professionnelle ? Nan parce que là je viens sur les congés payés, mes premiers, mais j’aimerai bien squatter de nouveau. Et plus longtemps. J’ai pas de plan particulier quand je rencontre quelqu’un, une vague idée en guise de motivation me suffit à essayer, mais j’aime bien réitérer. »

Et, mine de rien, j’ai l’impression d’avoir participé à un concours d’aviron tellement j’ai ramé pour arriver jusqu’à l’Institution et les X-Men. Difficile de savoir si c’est de la persévérance, de la ténacité ou de l’obstination ; mais ça a marché. Maintenant, si on peut pérenniser la marche, ça serait bien pour avancer. Logique.

« Je connais des membres de votre groupe, par supposition surtout ; même si certains m’ont donné confirmation. Après, j’aimerai les connaitre comme j’aimerai vous connaitre. Par curiosité d’abord, par volonté de coopérer ensuite. Je crois aussi que c’est à nous de nous construire à travers nos relations. Je n’ai pas l’intention de me limiter à mes origines ou à mes familles. Ou même à l’Europe d’ailleurs, même si c’est là-bas que je vis. J’aimerai voir des ressemblances et côtoyer des différences, partout où je le peux. »

Rebeu, renoi, asiat’, babtou… y’a de tout là où j’ai grandi. J’ai pas l’intention que ça change. Au contraire, je veux en découvrir plus. Je veux m’immerger dans ces différences et en apprendre, dépasser les incompréhensions et la gêne des premiers instants pour aller vers l’amusement et l’amélioration, la familiarité et la compréhension. Avant la Cour des Miracles, j’étais proche des milieux d’exclus sociaux ; que l’on parle des minorités ethniques de banlieues "chaudes" ou des sans domiciles fixes. Avec l’Alliance des Champions de l’Europe, c’est des milieux surhumains, mutants et progressistes dont je me suis rapprochée. Je sais que je viens à peine de passer du rang de recrue à celui de membre dans ma propre organisation mais je ne cherche plus à faire mes preuves : je les ferais, ou non, en agissant comme me le dit mon cœur. Et mon cœur me dit d’essayer d’aller vers l’inconnu, toujours un peu plus. Les X-Men sont un inconnu, un inconnu voilé de mystères. Plus que cela, les X-Men sont également les membres d’une équipe qui lutte dans des valeurs auxquelles je crois. Plus encore, les X-Men sont des gens et j’aimerai les découvrir. J’ai des raisons de privilégier Elizabeth, Orenda et Heather mais je ne suis pas fermée aux autres et il me faudra plus qu’une après-midi ne serait-ce que pour les trois premières. C’est peut-être cela que Betsy voulait signifier lorsqu’elle parlait de ne pas pouvoir "en découvrir plus que sa propre existence" : il faut vivre les choses, avec les autres, pour se découvrir et les découvrir eux.

Silencieuse depuis mes dernières paroles, je finis par me lever du lit pour faire face, plus alerte, à mon interlocutrice.

« Du coup, n’hésitez pas à me faire des présentations durant la visite. »
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Message  Elizabeth G. Braddock Dim 6 Jan 2019 - 0:57


    Betsy venait peut-être d’un autre monde, expliquant pourquoi elle était plus confortable avec les constructions autour de sa vie, que les constructions autour de son nom. Les attachements sentimentaux de la britannique étaient d’une différence qui avaient fait fuir les nombreuses institutions administratives et politiques traditionnelles. Si les Vengeurs voulaient un jour la recruter, ses logiques et ses rationalités ne pouvaient pas énormément plaire aux produits militaires, commerciaux et politiques des Vengeurs. N’ayant jamais appréciée largement comment les politiciens avaient décidé de profiter de la situation des Vengeurs pour vendre au plus le patriotisme du pauvre Captain America, piégé dans une ligne temporelle où les politiciens corrompus et véreux ne s’étaient jamais éteints, comme le désirait l’idéologie de la pureté de Ra’s Al Ghul. Si Elizabeth était rendue très loin du milieu des assassins sur leur idéologie meurtrière autour des leaders du monde capitaliste, elle pouvait quand même éviter le contact social de ce monde autour de Tony Stark. De plus, les Braddocks n’avaient jamais été très proches du milieu britannique traditionnel, au-delà des obligations politiques et monarchistes, les missions et les opérations se concrétisaient autour vraiment du bras de fer de Brian Braddock.

    Captain Britain avait reçu un titre prestigieux au début d’une époque où les Héros devenaient une nouvelle configuration de l’époque contemporaine. Cette ère pouvait être difficile à comprendre, puisque les questions et les doutes étaient souvent au rendez-vous où les Universités et les Collèges pouvaient transformer ce type de doutes en grand débat philosophique. Mais, cette Ère avait rentré fortement en contradiction avec de nombreuses traditions, pouvant ainsi laisser des conflits entre des idéologies assez imposantes. Entre la Ligue des Justiciers, adepte d’un fondement mondialisme, contre de nombreux gouvernements qui avaient souvent cherché leur propre autonomie et leur propre armement. De cette façon, des scénarios catastrophes pouvaient arriver assez rapidement. Rachel et Aislinn pouvaient aussi en témoigner, venant du même univers ; les deux rouquines avaient vécu très longtemps dans un univers où les Héros avaient été longtemps répugnés et chassés par un gouvernement totalitaire en recherche d’ennemis.

    La Dynastie des Braddock faisait maintenant partie de la logique des évènements héroïques de l’Europe, il était donc normal que Betsy pouvait se sentir parfois déconnecter de ce que sa famille pouvait devenir. Elle ne connaissait pas tous ses cousins et ses cousines, hormis bien sûr Valerie, William, Abigaelle et Ashley. Elle les avait déjà côtoyé dans le passé, mais elle connaissait beaucoup de prénoms et de visages, mais sans connaître d’avantage sur la vie personnelle de chacun des membres de sa Famille. C’était aussi pour cette raison que les X-Men lui étaient une famille plus complète vu les constructions faites avec Henry McCoy, Warren Worthington, Alison Blaire, Logan, Helena et même Kitty. Elle les connaissait ainsi même plus que la majorité des membres de sa famille originale. C’était peut-être pour cette raison que Betsy retenait beaucoup des X-Men, s’opposant légèrement aux définitions classiques de la famille.

    Revenant en pensée sur les X-Men, Psylocke ne préférait pas donner plus d’informations. L’Alliance des Champions avait une technologie semblable à l’Institut Xavier et à la Ligue des Justiciers, donc Betsy ne voyait pas la réelle pertinence d’en parler. Le petit groupe de mutant discret avait beaucoup de ressemblances avec le regroupement héroïque européen. Les nouveaux mystères à découvrir pour Betsy, c’était bien autour de chacun des membres du groupe. Plusieurs avaient des défis différents, adaptés d’une culture différente, donc l’aspect le plus important à découvrir était d’en découvrir plus sur les membres de la fameuse équipe. Souriant une petite seconde à la réponse autour d’Heather, Betsy décida d’en rajouter…


    « Parfois, je doute même du concept de sommeil chez elle… »


    Elizabeth Braddock ne cherchait pas à aller dans les provocations avec Heather, mais d’une certaine façon, elle savait très bien que la jeune britannique cherchait à prendre une nouvelle place dans les combats techniques. Heather voulait la vaincre et peut-être qu’un jour, elle y arrivera, surtout avec l’âge et les blessures qui risquaient de s’accumuler pour Betsy. Mais avant que ce jour arrive, elle pouvait encore profiter de ses victoires contre la voleuse de techniques. Au niveau de la suite, Betsy donna une petite impression d’improviser aussi une citation de Jules César sur les rencontres. Elle rajouta aussi quelques mots supplémentaires autour des gênes occasionnées sur les rencontres improvisées.

    Il était inutile d’en rajouter sur les gênes, Betsy prenait souvent une éternité de donner une relation un peu plus stable, sans créer autant de gênes. Regardant Lucy faisant le tour de sa chambre, elle semblait appréciée le confort. Lui posant ensuite une question sur les heures de formation partielle, Betsy ne pouvait pas trouver la réponse exacte à ce domaine.


    « Je ne sais pas malheureusement. Je ne crois cependant que cela dérange de revenir et de rester plus longtemps, il faut juste ne pas intervenir dans les cours inutilement ou encore déranger la formation des recrues X-Men. Il faut aussi en discuter avec la direction de votre équipe… »

    C’était une réponse assez formelle, mais Elizabeth ne savait pas vraiment quoi ajouter autour des congés payés. Lucy avait au moins quelques explications supplémentaires à mentionner. Elle était curieuse de rencontrer des nouveaux visages et même de faire connaissance avec des X-Men aussi étranges que la ninja britannique. Au moins, elle confirmait l’idée de ne pas continuer les tendances conservatrices usées par Carol Danvers. Cela faisait toujours beaucoup de frissons chez Betsy de voir autant des personnalités aussi puissantes se perdre dans un désir aussi étrange.

    « Je ne sais pas si je peux t’aider sur cette question, non plus. Je ne suis pas une personne qu’on aime connaître en détails, je préfère les pages vierges que moi-même ajoutait des écritures pour être un livre ouvert. Et il ne faut pas m’en vouloir sur cette question, même avec mon frère, mon intimité est plus important que ma propre vie. On a tous des vies particuliers, souvent certains pensent avoir une vie plus réaliste ou plus semblable que les autres, alors que pour moi, se chercher une idée de rassemblement m’horrifie. Je suis ce que je suis, parce que je le suis. Non, parce que je suis britannique, ni parce que je suis une Braddock et même pas à cause de ma formation X-Woman. Et si vous voulez faire connaissance avec moi, cela risque d’être aussi difficile qu’avec mes autres contacts. Sinon, je vais faire mon maximum pour penser aux présentations, mais je ne suis pas la personne idéale pour parler à place des autres... »

    Avait-elle répondu doucement Betsy pour être plus franche. Elle avait quand même bien plus parlé que la moyenne, mais elle expliquait ainsi sa différence. Les préjugés, les catégorisations ou les idées fixes étaient au centre de ce que Betsy préférait éviter à tout prix. Ces cercles sociaux n’étaient pas pour elle, et Betsy n’était pas fait pour ce type de milieux. Lui laissant un autre sourire, Psylocke se voulait plus sincère de cette façon, malgré le refus de s’ouvrir à elle, comme un livre ouvert.
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Message  Lucy "Lucky" Prissy Jeu 17 Jan 2019 - 7:03


Elizabeth doute du concept de sommeil chez Hea, explicitant à la fois que je n’ai pas trop pris la confiance mais aussi que l’autre X-Woman doit sacrément avoir les oreilles qui sifflent. Au moins m’aura-t-elle entendue venir ! Ce qui ne signifie pas qu’elle m’aura vu venir, tout comme Betsy et ma question professionnelle. Mes lèvres se plissent et je fronce un instant le nez face à son ignorance, même si au final ça n’importe pas tant que cela : je poserais la question à mon retour sachant que, même si je suis payée par l’Union Européenne et non l’Etat Français, la loi française doit avoir une importance tout de même. Et les autres pays européens peuvent avoir des législations similaires sur la formation professionnelle. Et j’ai ma Chance pour m’assurer de l’un ou de l’autre, voire des deux. Sachant qu’en plus, mon interlocutrice ne croit pas que je dérangerai à revenir et rester, moyennant que je ne dérange ni cours ni formation. Logique et très probablement facile. Quant à en discuter avec la direction de mon équipe, j’irais miauler à Aislinn ou, si elle ne sait pas, à Irène ou à Brian. Si l’Excalibur et la Brigade ont des chefs désignés, c’est plus démocratique au sein de l’Alliance après l’influence se réparti donc aux chefs d’équipe. Peut-être que l’équipe "principale" des Champions de l’Europe se distinguera à l’avenir mais c’est encore en cours. C’est à la génération d’Aislinn comme à la mienne de le permettre. C’est possiblement hors sujet, aussi.

Toujours assise sur le lit, je poursuis donc dans mes idées et ramène mes mains sur mes cuisses à la réponse d’Elizabeth : elle ne sait toujours pas. Mes sourcils se lèvent de perplexité à cette déclaration tant je ne comprends pas comment on peut ne pas savoir si on ne va pas hésiter à faire des présentations. Les choses ne vont pas en s’arrangeant avec la suite puisque l’X-Woman se définit comme quelqu’un qu’on n’aime pas connaitre en détail, chose violente dans ses sous-entendus, et qui préfère "ajouter des écritures aux pages vierges" pour obtenir "des livres ouverts". Oh la vache. Si j’ai tout compris, plus on connait Betsy et moins on l’aime tandis qu’elle aime définir les autres. Violent. Il ne faut pas lui en vouloir, "même avec son frère son intimité est plus importante que sa propre vie". Paf, seconde couche. Betsy a une vie particulière, je constate bien ; plus réaliste ou plus semblable, c’est pas à moi de juger. Par contre, se chercher dans une idée de rassemblement ne me semble pas une mauvaise chose, moyennant qu’on le fasse pour inclure les autres malgré leurs différences et non pour exclure les différends. Une famille, c’est une idée de rassemblement. Ou alors je suis à côté de la plaque. Cela étant, l’horreur face à cela est compréhensible avec les difficultés énoncées précédemment et je la comprends comme des difficultés que l’X-Woman tente de surmonter, non comme un dégoût quelconque. Après, être ce qu’on est parce qu’on l’est, je suis totalement d’accord : il faut trouver les personnes qui nous acceptent ainsi et donc avoir une bonne idée de rassemblement. Peut-être que cette dernière était une question de conformité dans la vision de mon interlocutrice, ce qui n’est pas chez moi une idée de rassembler mais d’assimiler. Et qui n’est pas forcément important pour la suite de notre relation : quand bien même on ne serait pas d’accord, c’est pas grave. Je comprends que Betsy ne veuille pas se définir comme une britannique, une Braddock ou une X-Woman, même si cela fait parti d’elle cela ne doit pas la limiter. C’est ce que je pense faire dans mon approche, chercher à dépasser ces bases qui me motivent à rencontrer mais sont superficielles en définitive.

« Et si vous voulez faire connaissance avec moi, cela risque d’être aussi difficile qu’avec mes autres contacts. Sinon, je vais faire mon maximum pour penser aux présentations, mais je ne suis pas la personne idéale pour parler à place des autres...

- Okay, réponds-je, réalisant que son "je ne sais pas" n’était pas lié aux présentations et appliquant mon simple mot à celles-ci comme à la difficulté de contact. Vous en faites pas, je suis une autodidacte et une opportuniste, je suis pas tellement habituée à la facilité. »

Mon sourire répond à celui de Betsy et ma connivence est mêlée de confiance optimiste. Peu de gens aiment aller au-devant des autres et, de ce que j’ai compris de ses explications, c’est une difficulté plus grande pour mon interlocutrice que pour la moyenne ; je remercie donc encore plus ma Chance que l’X-Woman ait acceptée de me servir de guide. Après, si elle s’abstient de saisir les opportunités de saluer les membres de l’Institut où elle vit, je ne m’en priverais pas. Je n’ai jamais eu beaucoup de mal à aller vers les gens, curiosité et opportunisme aidant, et la méfiance que j’ai pu développer en grandissant est pas mal mise au second plan depuis que je tente de m’intégrer à ce milieu. Je dis pas que je ne le suis pas quand on vient vers moi, même si j’essais que ça ne transparaisse pas, ou envers les gens louches mais clairement je n’ai aucune raison de l’être dans des endroits et envers des gens comme ceux-ci, et je me suis très bien adaptée pour oublier les suspicions instinctives. La méfiance est un garde-fou mais ne doit pas devenir une entrave et j’ai plutôt bien réussi ce numéro d’équilibriste je trouve. Me relevant, je poursuis.

« Si vous n’êtes pas la personne idéale pour parler à la place des autres, moi j’irai leur parler sans souci. Je suis pas non-plus la personne idéale mais je fais avec. Je suis ce que je suis parce que je le suis, et je vous suis. »

Prête à marcher au pas d’une Elizabeth qui va peut-être regretter de faire visiter sa demeure à un chat mettant son nez partout, je lui laisse l’initiative d’aller à son rythme non plus par politesse mais par bienveillance. Je ne sais pas si je ne vais pas aimer la connaitre en détail, ce dont que je sais c’est que je dois essayer pour le savoir. Essayer, se rater, ressayer jusqu’à ce que ça marche ; c’est un peu ça ma vie. C’est aussi pour ça que je n’abandonne pas. Si je suis incapable de définir clairement ce qu’est ce trait de caractère, je sais que ça finit toujours par fonctionner. Être à l’Institution est une preuve de plus. Après, beaucoup de mes ratages ont des conséquences néfastes et c’est là le vrai problème : j’aime à penser que j’ai du talent et malheureusement ça s’applique aussi quand je mets les pieds dans le plat. Je tâche d’éviter ce cas de figure autant que je le peux et j’ai l’impression d’avoir plutôt bien réussi envers Betsy, d’autant que ce qu’elle me dit de son caractère rend les conséquences plus problématiques encore. Je n’aurai pas pensé trouver de l’insécurité chez une personne comme elle, heureusement je n’ai rien pensé trouver et me contente d’être surprise par ce qu’elle dévoile volontairement, un paquet de choses, et involontairement, beaucoup moins de trucs. Effort qui doit être d’autant plus dur du fait de l’insécurité relationnelle, d’ailleurs.

Bien que cela puisse paraitre inhabituel, je reste silencieuse les instants suivants. Je ne sais pas trop quoi dire, en fait : l’idée de casser l’effort de Betsy accompagne forcément mes réflexions sur mon adresse maladroite et je ne sais pas tellement quoi échanger pour avoir un dialogue de rencontre. Le fait que je ne suis pas certaine d’avoir correctement compris ce qu’elle m’a dit n’aide pas mais, quitte à ne pas être aidée, autant y aller et voir. Voici qui sera plus habituel. Je ne suis pas une page vierge, quand bien même je suis vierge, je dirais même que je suis une page de brouillon ; ce que je suis aussi, brouillon. Je n’ai donc pas le profil qui a la préférence d’Elizabeth même si au final on peut toujours rajouter des trucs sur un brouillon. C’est un avantage, un autre étant qu’un brouillon est plus difficilement lisible même quand il se présente comme un livre ouvert. Je n’attends pas de rencontrer des livres ouverts, pas plus que d’en être un, mais j’escompte bien rencontrer, c’est la première étape. Et c’est tout l’enjeu de cet après-midi, rencontrer un maximum de personnes en un minimum de temps sans être superficiel. Autant dire que je pars pas dans la facilité, une fois de plus. Juste que, pour l’instant, ça marche. Grâce à ses explications, je cerne beaucoup mieux Betsy que je ne le fais d’autres membres de sa famille que j’ai pourtant côtoyé plus longtemps. Elle connait ses défauts et lutte contre eux, ce qui la rend plus ouverte qu’elle ne semble le croire. Juste qu’à dire ça, ou à la remercier de cela, je risque de la faire en prendre conscience et se refermer. Mais il faudra bien que je dise un truc sinon elle se refermera aussi.

« Vous savez, on m’a surnommé "l’animal de compagnie des Braddock" à la Section Junior. Mais je reste "Lucky", "la Chanchieuse"… Je suis tout à la fois et plus encore. Un patchwork, comme en témoignent mes fringues. Tout ça pour dire que je comprends votre sentiment dans le fait que vous soyez plus que la somme de vos composantes ; plus qu’une britannique, plus qu’une Braddock et plus qu’une X-Woman. Vous n’êtes peut-être pas une personne qu’on aime connaitre mais c’est en vous connaissant qu’on découvre à quel point vous êtes plus que cela. Je tente ma Chance. »

Toujours dans la connivence, j’espère rassurer mon interlocutrice alors qu’on poursuit la visite. Les questions me viennent sur le Manoir et c’est un sujet bien plus facile d’abord qu’elle-même je pense donc je continue de penser que c’est peut-être bien d’aborder cette curiosité-là. J’aimerai beaucoup croiser, ne serait-ce que quelques instants, des membres des X-Men histoire d’avoir un premier contact, un nom et des présentations m’allant, mais je ne forcerais pas les choses avant d’avoir matière à penser qu’une personne correspond. Ce qui passe principalement par Betsy, on va pas se mentir. Histoire de limiter l’effort de sociabilité qu’elle a à fournir, afin d’aller à son rythme toujours, je change donc de sujet.

« Vous connaissez l’histoire de ce manoir ? Ca risque de faire vraiment touriste de ma part mais j’assume : j’ai juste utilisé internet pour avoir le numéro de téléphone. »
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Message  Elizabeth G. Braddock Lun 21 Jan 2019 - 0:16


    Heather était un phénomène particulier à l’Institut Xavier, se baignant souvent dans une personnalité extrêmement extravertie, elle préférait souvent continuer ses combats par un entraînement intense. Au moins dans sa dévotion de s’améliorer et de « botter des fesses », elle avait quand même dépassé le record d’entraînements réguliers de Rogue et de Kitty, mis ensemble dans une année. Malgré tout ça, Betsy trouvait qu’Hea avait besoin de prendre un recul du modèle de combat. Mais, elle ne comptait pas sur des cours de stratégie pour la laisser s’asseoir. La petite peste Williams préférait vraiment comprendre toutes les subtilités des soumissions que de trouver comment gérer une situation extrême. Elizabeth pouvait s’inquiéter bien sûr plus tard, dans un avenir sombre et glacial où elle risquait éventuellement de se faire dépasser par Orenda, par Heather et même par Kitty… mais elle s’en faisait plus pour le cas d’Heather que les deux autres. Williams avait la tendance d’humilier légèrement son adversaire vaincue après un combat, soit en posant délicatement un pied douloureux sur le corps vaincu ou soit en le portant sur une épaule sans délicatesse. Betsy avait malheureusement connu les deux cas et parfois en même temps, mais elle préférait souvent éviter ce type de scénarios, surtout pour une Heather en quête de victoires.  

    Ayant cette pensée pour Heather… ou encore Heather la Conquérante, elle attendait la suite pour Lucy qui avait peut-être poussé Betsy à fermer le sujet de la vie personnelle devant la jeune française. Si certaines magazines étaient friandes de savoir toute la vie de la fameuse violette, Betsy préféra restée dans l’anonymat. Ses relations de couple ou son passé n’étaient pas faits pour des magazines à potins, mais bien pour reconsidérer et reconstruire ce qu’elle faisait actuellement. Les X-Men lui avaient permis de reconstruire son monde et de retrouver du bonheur derrière le noir qu’elle avait préféré broyer. En plus, elle avait une forte impression de trouver des individus complètement débordés sur ces thèmes, une certaine noirceur et épaisseur dans leurs désirs de se faire connaître à tout prix. Carol Danvers était le prototype autour des héroïnes trop proche des médias, alors que plusieurs pouvaient en profiter sans en avoir le plaisir comme la Ligue des Justiciers ou les Vengeurs. Emma Frost était assez différente dans son regard, profitant de cette aisance devant les médias, elle semblait aussi faire de l’opportunisme dans ce milieu pour gagner quelques points.

    La blonde platine reviendra ainsi dans la mémoire de Betsy, lorsque la réponse de Lucy prenait place. Comme la fameuse cheffe de l’Académie et ancienne coéquipière, Frost pouvait avoir la réponse de l’opportunisme pour gagner de la place dans le milieu mutant. C’est avec cette médiatisation étrange que plusieurs pervers risquaient plus de se souvenir du costume et de la fameuse morphologie d’Emma que l’argumentation de Kitty Pryde. À ce signe de vantardise léger, Betsy sourira légèrement, lui rappelant bien cette personnalité extravertie.


    « À tes souhaits… »

    Disait Betsy, toujours avec le sourire. Opportuniste peut-être, mais autodidacte, Betsy resta sceptique, parce qu’il était rare de voir des autodidactes se prétendre à ce même titre. C’était peut-être un talent qu’elle préférait établir vu sa rapidité d’apprentissages, mais entre Forge et son poilu Hank, la communauté des génies et des autodidactes semblait particulier. Au retour de ces évènements particuliers, Lucy illustra son désir de se présenter aux autres. Au moins, elle n’allait pas user de Betsy pour faire une transition à une autre personne. Betsy continua doucement le chemin après avoir quitté la fameuse chambre de la française.

    Après son discours autour de ne pas être affilier à une identité commune, Lucy commença un petit discours aussi étrange autour de l’animal compagnie des Braddock. C’était quoi encore cette histoire? Pensait discrètement Betsy… Elle ne croyait pas que son frère pouvait avoir une telle patience d’avoir une animale de compagnie humaine. Avec un peu d’humour, Betsy ajouta uniquement un petit mot autour de cette réponse :


    « Tant mieux, je ne crois pas que mon frère n’est très un grand fan des animaux de compagnie, alors il serait mieux d’être une chanceuse qu’un animal de compagnie… »

    Se dirigeant principalement vers la sortie extérieure, Betsy voulait surtout lui montrer les limitations du territoire. Une partie de la forêt appartenait à l’Institut Xavier, alors qu’une autre frontière était dans le lac. En plus, il faisait assez beau pour découvrir l’arrière du fameux manoir de Charles Xavier. Avant qu’elle puisse délimiter oralement les frontières naturelles, Lucy lui posa une nouvelle question autour de l’Histoire de l’Institut Xavier.

    « Je ne suis là que depuis une dizaine d’années, voir une vingtaine, donc naturellement, je ne peux pas tout savoir. Bien que je sache qu’on a toujours eu des numéros de téléphone, l’intérieur a toujours beaucoup changé pour être au plus proche de la modernité. Donc, au début, c’était une école comme les autres, mais avec la différence que l’Institut Xavier servait pour apprendre aux jeunes mutants de se servir convenablement de leurs pouvoirs. Les X-Men n’existaient pas à cette époque, on était très loin de ce modèle. Et pour la raison particulière, que malgré les interventions de Tornade ou d’Hank dans le domaine international, la Ligue des Justiciers empêchait certains excès des anti-mutants. Par exemple, si tu as le courage de fouiller dans les archives de l’ONU, ils ont bloqué le Projet Sentinel, autour de grands robots gigantesques qui voulaient ficher et aussi emprisonner les mutants les plus dangereux.

    Donc au début, on restait dans une certaine formalité dans son développement. Un milieu d’apprentissage pour ce qui était assez nouveau à cette époque. Ensuite, dans les années 90, une histoire plus secrète et discrète s’est façonnée : La fondation des X-Men. Au tout début, je ne crois pas qu’ils pensaient faire un groupe permanant. C’est surtout qu’à New York, les Morlocks étaient en train de se faire exterminer par un autre groupe, les X-Men se sont ensuite former dans le but de les défendre. Ensuite, on a eu plusieurs conflits importants, par exemple avec le Club des Damnés ou la Confrérie. Le groupe a pris beaucoup de places et des nouveaux locaux s’étaient organisés pour les formations. Depuis le temps, les classes traditionnelles ont aussi énormément évolués et l’Institut Xavier n’est pas uniquement connu pour avoir un cursus traditionnel, plusieurs formations académiques sont possibles.

    Mais, je pense ce qui t’intéresse le plus, c’est surtout les X-Men, non? Tu avais des interrogations sur le groupe ou sur la formation? »


    Prenant légèrement un appui vers un mur, elle appuya légèrement son dos pour atténuer une minime douleur au dos, subis selon trois alternatives différentes pour Betsy : Un entraînement trop brutal, un combat amical avec Logan ou un combat assez professionnel contre le nouvel ami de Kyana : Luke Cage. Mais, comme à son habitude, elle avait connu bien pire dans le passé…
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Message  Lucy "Lucky" Prissy Dim 27 Jan 2019 - 11:33


Betsy me souhaite mes souhaits avec un sourire, laissant bien un instant de doute sur le fait qu’elle n’ait pas compris l’un des mots de ma phrase puisqu’elle-même doute, mais j’en continus sans trop m’inquiéter ni perdre mon propre sourire. Les choses vont vite dans ma caboche et je suis un peu le rythme, passant donc à la suite. Celle-ci relance le mouvement et je suis donc mon interlocutrice comme énoncé, la faisant de nouveau douter et préciser un détail qui rend mon sourire plus amusé : je ne crois pas non plus que Brian Braddock soit grand fan des animaux de compagnie mais il ne me semble pas qu’aucun Braddock ait été consulté avant que je me prenne le surnom pour fangirlisme et donc je suis doublement satisfaite qu’il ait plus de tolérance pour une chanceuse dans le domaine !

La traversée en longueur du Manoir nous amène sur ses arrières et on en sort sur un demi-dôme de baie vitrée au-devant d’une terrasse, d’un terrain de basket encadré de deux de tennis et au plus loin d’une piscine, il me semble, le tout ponctué d’un lac. Le temps sourit et les personnes à profiter des équipements suivent cet exemple tandis que j’imite et m’intéresse donc à un autre temps ; le passé. Elizabeth n’est là que depuis une dizaine d’années, "voire une vingtaine" qui implique quand même le double et, accessoirement, plus que ma vie, et ne peut donc pas tout savoir. Je comprends, pour avoir fait visiter le Manoir Curie à Donna Troy, et suis donc preneuse de ce que ma guide sait. L’intérieur a été modernisé au fur et à mesure des nouvelles technologies, passant d’une école comme les autres moyennant le cursus mutant à ce qu’elle est aujourd’hui. Que les X-Men soient arrivés en cours de route me conduit à acquiescer tandis que l’évocation de Tornade puis de la Ligue des Justiciers me rappelle que la première était dans la seconde et que, si les actions de la seconde empêchaient les excès anti-mutants, c’est la dissolution de la seconde toujours qui a dû conduire la première à participer à la création d’un nouveau groupe. Jusque-là, tout est logique ; reste à rencontrer Hank, histoire de voir plus clairement qui c’est. Quant à fouiller dans les archives de l’ONU, moins que le courage c’est l’opportunité qu’il me faudra car le courage y est ; je suis tant curieuse des conneries que la Justice League a évité que de la technologie mise en place pour les faire, visiblement précurseure à celle d’Iron Man et possiblement intéressante si l’on enlève l’aspect conneries ; comme Iron Man, d’une certaine face. Après, des robots géants c’est con, il faut viser au plus petit pour que ça soit au plus efficace. Mais la technologie ne suivait surement pas les rêves racistes de l’époque et heureusement sans quoi le Weapon X serait bien plus problématique aujourd’hui.

Aparté mis à part, l’Institut et son Manoir restaient dans une certaine formalité de développement au début. Une école privée pour jeunes surdoués, ou mutants, en somme. L’aspect officieux s’est développé quand la Justice League a battu de l’aile, comme déduit précédemment. Cependant, les X-Men n’avaient pas vocation à être un groupe permanant et visaient surtout à aider la communauté des mutants souterrains qui, visiblement, est internationale ; et morfle sur tous les continents. De fil en aiguille, ils sont allés piquer le Club des Damnés et la Confrérie, grandissant et se stabilisant. Sans doute par nécessité de continuer à suivre les membres des X-Men, l’Institution a donc évolué pour intégrer les études supérieures qu’ils effectuaient ; et probablement d’autres, pour la diversité. En somme, une construction faite d’opportunités créées et offertes. Mains dans la poche arrière, j’écoute avec attention Betsy alors que mon regard continue de détailler l’arrière-cour et ses gens. Cependant, la supposition me conduit à revenir de tous les sens vers celle qui la fait.

« C’est pas faux, réponds-je à la première question tout en regardant celle qui l’a posée en faire de même sur un mur afin de redresser son dos d’une manière légèrement douloureuse ; courbature ou blessure non guéris ? Disons que… je reste preneuse de tout ce que vous accepterez de me dire, comme vous l’avez fait jusqu’ici. Mais je suis surtout curieuse des membres. »

Je marque une pause pour me dire que, si j’ai effectivement demandé à connaitre l’histoire de l’Institut, c’est effectivement la partie X-Men qui m’intéresse le plus. Je suis pas super-adaptée à l’école et réciproquement, mon incapacité à retenir quoi que ce soit par cœur étant un problème dans la réussite de la plupart des matières ; tout du moins dans les niveaux que j’ai pu atteindre avant d’être déscolarisée.

« Votre philosophie doit se rapprocher de celle enseignée ici comme du courant progressiste qui motive la plupart des organisations de super-héros héritières de la Justice League. Vos méthodes doivent respecter l’éthique liée à votre héritage bien que vous préfériez agir clandestinement. Votre formation, j’en suis très curieuse mais plus dans l’idée de la tester ; donc je ferais mieux en la découvrant et en improvisant face à elle qu’en la connaissant à l’avance pour m’y préparer. Cependant, rencontrer vos membres et échanger avec eux, c’est vraiment ça qui m’intéresse le plus. D’autant que ça ne s’explique pas vraiment, ça se vit. »

Le conclus sur cette préférence, sortant mes mains de ma poche même si je m’abstiens de zoner au côté d’Elizabeth. Peut-être se dira-t-elle que les explications faites jusqu’ici ont été inutiles. Je mentirai en disant que je sois capable de les restituer tel quel, ce n’est pas le cas, mais j’ai tout de même appris. Alors oui, j’ai retenu que l’Institut était d’abord une école et que les X-Men sont apparus lorsque la Justice League battait de l’aile afin de voler dans les plumes des anti-mutants s’en prenant aux mutants socialement exclus mais on vient juste d’en parler et je sais pas ce qui me restera en mémoire très longtemps. Ce que j’ai surtout compris c’est que Betsy a une insécurité relationnelle et lutte de son mieux pour cela, préférant certes quand elle peut façonner les gens que quand ils peuvent devenir intimes avec elle mais tâchant de fait de son mieux dans tous les cas. Comme dans ses entrainements, ce n’est pas sans difficulté. Ni sans dégâts.

« "C’est le métier qui rentre", dis-je en guise d’encouragement, désignant d’une main la douleur de Betsy. Ce qui m’avait fait demander si, quand on saignait, c’était pas le métier qui prenait trop de place… Le mieux c’est que, métaphoriquement, c’est pas con comme idée. Le pire c’est que j’étais totalement premier degré quand j’avais demandé ça. Mais j’étais petite. A défaut d’être beaucoup plus grande, je crois que je suis approximativement autant hors sujet. »

Un temps, le temps que Betsy décide de si cette déclaration est donc métaphoriquement pas conne ou si je la laisse froide avec cette histoire. Personnellement, les deux me vont : d’une part, l’encouragement est fait, d’autre part, cela reste dit dans la bonne ambiance, d’une dernière part, on a convenu que j’étais comme je suis moi aussi.

« Pour rester sur celui-ci, du coup, vous vous êtes fait ça comment ? Entrainement ? »
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Message  Elizabeth G. Braddock Dim 24 Fév 2019 - 0:38

    L’Histoire des Braddocks était assez complexe, restant quand même assez connue. Betsy savait très bien que son histoire familiale était assez riche, des nombreux ouvrages décrivaient les premiers grands travaux de la famille Britannique en Europe. Elizabeth en était consciente depuis sa naissance, et malgré son traumatisme et son désir de changements, Betsy se régulait depuis son adolescence dans un développement individuel, voulant ainsi créer son propre chemin devant une famille très nombreuse et reconnue surtout par le nom de famille. Hélas dans toute son Histoire, les animaux de compagnie n’avaient jamais été dans la grande richesse culturelle du nom des Braddocks. Donc, Lucy Prissy devrait aller plus dans le processus d’effacer ce concept d’accompagnement, la chance devrait être plus établie qu’un animal. Même Betsy n’était pas une grande fan des animaux de compagnie, Lockheed lui donnait toujours beaucoup de maux de têtes lorsque le petit dragon de Kitty décida de tourner autour des ennemis en lançant des flammes. Et avant d’écrire ou dire des bêtises, si des êtres voulaient considérer son petit Hank comme un animal de compagnie, les lames psychiques pouvaient être des réponses adéquates à cette réplique.

    Les X-Men suivaient un cheminement similaire de la logique historique. À la dissolution d’un premier groupe, qui se voulait dans la protection et dans l’ouverture à tous, des menaces autour de la fermeture et des massacres devenaient de nouvelles idéologies pour plusieurs ennemis. Les anti-mutants seront toujours un courant politique constant, au moins pour un ou deux siècles, alors il était normal de préparer et de construire un discours théorique contre ces groupes. Il était aussi très logique de préparer un groupe de défense contre ces menaces plus extrêmes et violentes. En bloquant le processus des Sentinelles, les mutants avaient évité réellement le pire : Les lobbyings anti-mutants auraient pu facilement utiliser ces machines de guerre pour devenir terriblement plus violents sur des territoires conservateurs et réactionnaires. Même en théorie, si les X-Men avaient souvent le don d’aller faire des simulations contre, ce que les informaticiens avaient pensé construire sur la conception des Sentinelles, la réalité avec ce type de machine pouvait être bien plus cruel dans plusieurs sociétés. En évitant la construction de ces robots, un grand pas avait déjà été fait. La suite deviendrait plus intéressante pour l’époque, dans une ère où les mutants étaient reconnus comme des êtres humains à part entière, de nombreux mouvements s’opposaient naturellement à ce processus de normalisation. Kitty Pryde parlait ainsi d’une idéologie postmoderne autour des mutants, comme il était possible de retrouver dans plusieurs mouvements d’anticipations. Le féminisme, l’égalitarisme et ainsi que la promotion des droits aux homosexuels, d’innombrables penseurs rêvaient de les voir devenir une norme à place d’une différence. Les mutants se retrouvaient dans le même processus, surtout par des milieux populistes et fantoches, qui pouvaient devenir une opposition classique, la normalité sociale était ainsi désirée par plusieurs citoyens et penseurs pour des évolutions positives.

    Ces mouvements intéressaient Betsy, mais peut-être de très loin de ces discussions possibles avec celle-ci. Elle était plus dans l’idée et dans le domaine des formations autour du combat. Restant depuis une éternité dans la formation martiale et stratégique des X-Men, elle pouvait peut-être lire des rapports, des documents et des revues sur le domaine, mais jamais elle composait réellement dans une passion intellectuelle. Ce devoir était plus important que le sien, Betsy en était consciente aussi. L’intérêt X-Men pouvait être plus intéressant, surtout avec les sites et les idées autour de cette défense. Devenant le modèle d’une certaine pensée du progrès et des avancées sociaux, cela intéressait grandement les jeunes des nouvelles générations. Même Lucy avouait cet intérêt envers les X-Men à place de l’école, c’était normal ; plusieurs jeunes s’engageaient à suivre la formation physique au lieu du cursus universitaire.[i]


    « Assez facile de reconnaître les traditionnels membres de l’Institut Xavier. Habituellement, ils sortent toujours très tôt le matin pour faire des petites courses dans la forêt. Ils sortent toujours en tout temps, même durant une tempête hivernale, ils seront présents. Ils sont physiquement très en formes et cela paraît dans leurs disciplines individuelles. Si tu as besoin d’en connaître plus sur ces membres, identifie-les de cette façon. S’ils ne sont pas trop antisociaux, ils risquent volontairement de te parler. Certains X-Men ne sont pas toujours en formes comme les coureurs, mais tu risques quand même de remarquer leur forme physique. »


    [i]Cela serait trop simple de lui donner des noms. Elle en connaissait déjà quelqu’un, pourquoi lui donner des indices supplémentaires sur leurs membres? Tornade était l’une des mutantes les plus connues de la planète, comme Dinah Lance, et pour leurs âges, il fallait respecter ce désir de toujours s’entraîner et de donner leurs sagesses aux étudiants qui suivent leurs chemins. Lucy pouvait bien sûr connaître Katherine Pryde, c’était celle qui s’opposait le plus aux discours de la différence ou encore à l’entreprise d’Emma Frost. Pour les points les plus obscurs, elle pourrait peut-être rencontrer Rémy, Jasmine, Anna et Logan, tous des anticonformistes, malgré eux. Difficile de contact, mais la patience était importante pour des rencontres et des relations intéressantes.

    Sur la suite, les commentaires de Lucy laissèrent Betsy perplexes. La philosophie des X-Men devrait s’approcher du mouvement progressisme, propagé d’abord par la Ligue des Justiciers, selon la jeune européenne. Oui, une éthique était au rendez-vous, comme la plupart des groupes. Au moins pour la suite, elle confirma l’idée de rencontrer chacun des X-Men au lieu de demander des descriptions gênantes et limites de Betsy.


    « Je t’y encourage fortement, donc. C’est de cette façon que tu vas mieux comprendre l’aspect X-Men. Sinon, peut-être faire attention sur la question du progressisme ou de l’héritage, si certains membres peuvent être proche de la pensée de la Ligue des Justiciers, plusieurs se sont opposés longuement à cette pensée, dont même moi. J’ai longtemps été une ancienne criminelle, affrontant même mon frère ou d’autres membres de leur équipe dans le passé. D’autres ont longtemps été dans la même démarche que moi, alors certains suivent réellement juste un mouvement de défense, comme plusieurs Wakandais. Souvent, je trouve cela peut-être trop facile de distinguer un héritage ou un progressisme. Ces mots donnent souvent une simplification de comment chacun des groupes s’est construit. On tente de donner des identités pour clarifier des groupes et des gens dans des catégories, alors que la réalité peut être assez différente. Dans des visions plus progressistes de certains membres, on retrouve aussi des visions plus pragmatiques et conservatrices. »


    Même pour Betsy, Emma restait dans une vision conservatrice chez les mutants. Ses valeurs et ses idées avaient toujours été dans cette simulacre pour la britannique, et elle préférait rester loin de ces idées. Car contrairement à l’Institut Xavier, Betsy avait une impression qu’Emma se servait surtout des Héllions pour établir un groupe idéologique. Michelle ne faisait peut-être pas partie de ces rangs idéologiques, mais le processus resta par ces membres les plus connus. La clandestinité était une question appropriée, Betsy voyait cette question plutôt comme une recherche de non-reconnaissance. Loin des projecteurs, les X-Men n’avaient pas besoin d’avoir de gloires ou de représentations, le message était suffisant. Si cela ne plaisait pas, les Héllions ou les Vengeurs pouvaient être un chemin à explorer.

    Dans ses grandes dimensions politiques, Lucy décida de retourner sur le sujet du métier. Pointant les douleurs de Betsy, s’intéressant un peu aux entraînements et aux formations. Cette douleur s’expliquait surtout, non par un entraînement contre Logan ou la dangereuse Heather, mais bien contre le monstrueux Luke Cage. Gentil et aimable, ce puissant adversaire était un réel défi pour Betsy. Doué aux combats, il n’avait pas le talent de la britannique dans ce domaine, mais il avait la force, la résistance et bien sûr l’endurance.


    « En cherchant toujours des nouveaux défis, on tombe souvent un peu plus fort que soi. Je gagne souvent, mais disons mes idées et mes envies de confronter les amis de Valerie Hopkins, ancienne X-Woman, m’ont fait affronter Valkyrie et Power Man. Si mes combats sont assez serrés contre la blondinette, tout est assez différent contre Luke. Je peux bien avoir l’avantage au début, mais vu que son cardio est illimité, tu connais un peu la suite. En plus, disons… je crois qu’il aimerait bien le sadisme improvisé par Heather contre les vaincus. »

    Inutile de lui dire la suite de sa défaite. Ce n’était jamais glorieux et son image pouvait écoper énormément en étant celle vaincue et ridiculisée par un Vengeur de ce type. Ses douleurs lui rappelaient pourquoi elle avait cette volonté, mais elle se comportait aussi comme une motivation supplémentaire. Betsy pouvait être écrasée et vaincue, c’était le bon des leçons supplémentaires pour s’améliorer encore. Et un jour comme Logan ou X-23, elle le vaincra. Cela prendrait uniquement un petit temps pour résoudre ce problème d’adaptation…

    « Pour les entraînements, cela dépends vraiment du rythme de la personne ou encore de son style. Par exemple, Alison Blaire, l’une de mes amies, son entraînement est assez léger contrairement au mien. Elle traîne deux ou trois fois par semaine au gymnase ou dans notre sous-sol. Souvent, cela varie pour elle. Un jour, elle travaille plus avec son équipe pour la stratégie collective, durant une autre journée, elle s’entraîne au combat et dans le dernier jour, elle entraîne une amélioration autour ses pouvoirs.

    Pour ma part, ma vie est dans mes entraînements. À chaque jour, si je peux m’entraîner, je le fais. Je le fais souvent ici, contre ou avec des amis. Je tente d’améliorer mes techniques pour faire face à des ennemis plus imposants. Je crois avoir atteinte certaines limites autour de mes pouvoirs. Donc, je me concentre sur une amélioration au combat. Je veux être aussi capable de me débrouiller sans mes pouvoirs, parce que des organisations cherchent vraiment à bloquer nos pouvoirs pour nous défaire plus facilement. J’affronte ainsi plusieurs de mes collègues comme ça, mais aussi Luke ou Samantha.

    Après la formation X-Men, c’est à nous-mêmes de voir comment on fait un entraînement. Certains arrêtent les entraînements et ils continuent dans d’autres domaines, alors pour eux, il est dans la certitude qu’on ne les voit plus en missions. Ces perspectives de carrière en dehors des X-Men ne sont pas découragées, quelques X-Men mélangent les deux, mais ils sont un peu limités parfois. Cependant, leur volonté prouve le désir de s’améliorer avec nous. D’autres comme Heather, Orenda ou moi, sont plutôt dans une forme plus intense dans les entraînements. Pour le début de la formation, c’est bien sûr plus réglementé, mais après on possède la liberté. Il suffit après d’être assez efficace pour suivre. Tu en penses quoi? Amanda doit suivre un peu cette démarche, bien que je pense que ses pouvoirs lui permettent parfois d’éviter des entraînements prolongés pour parfaire ses études et son travail… »


    Amanda, comme Kitty, était parmi les plus douées combattantes, mais contrairement à l’intangible, les études et le travail ne pouvaient pas ralentir Amy. C’était cette facette qui pouvait être difficile, Hank avait les mêmes problèmes pour un entraînement plus sérieux, surtout par sa passion dans les sciences. Malgré tout ça, rares étaient les groupes pouvant se comparer aujourd’hui au professionnalisme et à la créativité des X-Men.

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Message  Lucy "Lucky" Prissy Ven 1 Mar 2019 - 5:53


C’est assez facile de reconnaitre les traditionnels membres de l’Institut Xavier, me perd Betsy ; ce sont lesquels ? Pas en termes de les reconnaitre, puisque c’est l’explication fournie, mais en termes de savoir s’il s’agit des X-Men, des anciens, des traditionnalistes ou que sais-je encore. Merci ma Chance, et Betsy aussi, le développement me laisse à comprendre que "membre traditionnel" est une désignation détournée pour X-Men. Sortir très tôt pour faire du footing dans la forêt, c’est un bel indice que je ne peux pas observer aujourd’hui. Qu’il neige, qu’il pleuve ou qu’il vente, idem. Physiquement très en forme et avec une certaine discipline personnelle, logique ; je suis aussi dans ce cas et c’est bien l’un des trucs que je peux zyeuter en tout temps. Un point sur deux et demi, je m’en sors bien. C’est pas encore la moyenne mais je m’en sors bien. Reste à savoir comment je vais m’en sortir pour les identifier mais ça on verra sur le tas. Tout comme l’aspect social, le "risque volontaire" de venir me parler étant leur et non mien ; même si je suis aussi volontaire pour prendre le risque de parler. Je souris à cette idée, par amusement quand au risque que me parler représente comme le fait que le volontariat sera partagé.

La discussion continue et le sourire aussi lorsqu’il est question d’encouragements ; ils font toujours plaisir. Je suis en accord sur la façon de comprendre l’aspect d’un groupe à travers ses membres, puisque ce sont eux qui le composent, et je prends bonne note sur la nécessité de faire attention. Je n’ai pas mis les pieds dans le plat avec Elizabeth mais je pourrais le faire avec d’autres… pour ne pas dire que je le ferais avec d’autres. Pas sur ce sujet-là, j’espère, puisque je suis avertie que certains ne vont pas aimer la question du progressisme ou de l’héritage de la Ligue des Justiciers ; chacun ses choix et ses idéologies, je respecte tout comme je pense comprendre. Ce que je ne comprends pas vraiment, par contre, c’est l’opposition passée : Betsy prend son exemple, ayant combattue son frère et les frères d’armes de celui-ci, mais je ne vois pas en quoi l’opposition d’autrefois fait renier les notions d’aujourd’hui. Ça serait nier un changement dans son attitude et l’évolution qui en est responsable, pour moi. Par contre, que certains fassent dans la sécurité et pas dans l’idéologie, ça j’ai pas mal ; me sens concernée mine de rien. Les Wakandais, je suis très curieuse d’en rencontrer et un peu surprise qu’ils soient pas dans l’héritage de la JL avec leur Roi qu’était membre mais, d’un autre côté, ça me semble plutôt isolationniste comme bled. Faudra que je squatte un jour ! Peut-être qu’Ahsoka, pour le coup ancienne membre de la Ligue, me permettra d’y mettre les pattes. Et avec ma Chance, je rencontrerais la Panthère Noire ; le rêve. Le truc étant que les rêves, pour qu’ils se réalisent, faut se bouger le cul. Pas aussi facile que de distinguer un héritage ou un progressisme, qui peuvent être perçus comme une simplification des efforts accomplis. D’où que ça soit vexant, je comprends mieux. "On tente de donner des identités pour clarifier des groupes et des gens dans des catégories, alors que la réalité peut être assez différente" ; totalement d’accord, pour ça que je veux rencontrer les gens. Des gens avec des opinions personnelles, ça me semble normal : un groupe où tout le monde pense la même chose c’est un groupe sans liberté de pensée. L’important n’est peut-être même pas de s’accorder sur le principal mais plutôt d’accepter les différences et de travailler ensemble malgré elles.

« En cherchant toujours des nouveaux défis, on tombe souvent un peu plus fort que soi. »

Cette déclaration me fait ricaner d’adhésion : j’en ai toute une liste de plus fort que moi, qu’il s’agisse de gens ou juste d’opportunités que je n’étais pas prête à saisir. D’une certaine façon, ma vie est un défi puisque je minimise ma zone de confort ; et que l’a société m’aide bien sur ce point en général. Les victoires ne savent éclipser les défaites et la recherche de nouvelles expériences est un risque de connaitre les secondes comme les premières ; qui ne tente rien n’a rien, quoi. Elizabeth tente les amis de l’ancienne X-Woman Valerie Hopkins, actuellement Vengeresse, sous la forme de ses actuels collègues Valkyrie et Power Man. Je vois les genres. Grande blonde et grand black, bien large d’épaules l’un comme l’autre, bien puissants niveau combat. Sachant que, si ma mémoire est bonne, Betsy contre Valkyrie ça s’est fait à l’American Tenkaïchi Budokaï et que c’était effectivement serré jusqu’à ce que ça soit la première qui se fasse serrer. "Tout est assez différent contre Luke", j’en comprends d’une part que ce n’est pas aussi serré et d’autre part que ce n’est pas aussi serrant. D’une troisième, je me demande si ça signifie qu’il y a plus ou moins de victoire. L’avantage au début mais l’endurance illimitée… je ricane à nouveau, comprenant parfaitement la situation.

« Heather est sadique contre les vaincus… triste. Sinon ouep j’connais la suite : Amy, Liza, Fira… pas sadiques contre les vaincues, même si la seconde et moi avons fait un combat de rue la première fois qu’on s’est rencontrées et que c’est la dernière fois que j’ai fait ça avec elle tant elle m’a défoncée. Mieux avec Amanda, si tu refuses l’abandon elle finit par te laisser là. En entrainement tout du moins. »

Ouep, je suis fière de pouvoir dire que j’ai jamais vraiment perdu contre Amy : elle m’a laminée à tous les aller-retours mais je suis toujours repartie sans avoir abandonné pour revenir faire mieux la prochaine fois. Bon, faire mieux n’a jamais été son objectif à elle, tant vu qu’elle se la joue surtout en défensive, pour compenser sa vitesse et sa force accrue, et que les saisies et les immobilisations fonctionnent vachement bien contre moi. Juste qu’une fois bloquée, je lui tape la discute plutôt que de forcer comme une débile. Après, si, on peut dire que je fais mieux : je tiens plus longtemps avant qu’elle me choppe et elle tient moins longtemps avant de me relâcher. Ça résume un peu nos entrainements.

Ceux de Betsy, ou plus généralement des X-Men, dépendent du rythme et du style ; logique là-encore. Alison Blaire, exemple très connu et vraisemblablement X-Woman, s’entraine au contraire de son amie britannique. Elle "traine deux ou trois fois par semaine", c’est dire si ça n’avance pas. Après, l’objectif est peut-être que cela se maintienne. Un coup de travail d’équipe, un coup de combat et un coup de pouvoirs, ça me semble plutôt équilibré ; manque plus que ça soit régulier. Niveau régularité, celle d’Elizabeth me parle bien plus : quotidiennement, c’est aussi mon cas. Elle a ses habitudes et ses partenaires à l’Institut ainsi qu’un objectif : sa technique. Sa croyance envers la limite de ses pouvoirs, je ne suis pas capable de la commenter vu que je n’entraine même pas les miens malgré qu’ils soient globalement accepté désormais ; ou au moins ne soient plus remis en cause. Cela étant, je suis parfaitement en accord avec la nécessité d’être capable de se débrouiller sans ses pouvoirs ou ses gadgets : s’il est pas mal d’adversaires qu’on ne peut neutraliser avec du combat à mains nues, il faut que l’on puisse tous y avoir recours au cas où. Reste à savoir si les affrontements de Betsy contre Power Man et Valkyrie se font sans pouvoirs de son côté et avec du leur, auquel cas je ne vois pas comment elle peut gagner, ou à capacités réduites des deux côtés. L’endurance illimitée ayant été évoquée, je doute pas mal de la seconde option ; même si je reconnais l’efficacité à s’améliorer. Je ne me fais pas régulièrement éclater par Liza ou par Amy, même si on est en pause le temps de leurs infiltrations respectives, pour le plaisir. Une fois de plus, je comprends très bien ce que veut dire Betsy au moins. Malgré les difficultés de concentration, je continue donc à la regarder sans trop changer de position, seuls mes yeux déviants parfois pour revenir aussi rapidement.

Comme dans l’Alliance, les membres titularisés des X-Men s’entrainent comme ils le souhaitent. Certains ne le font donc plus. Heureusement, ils évitent les missions ; logiques. Sont-ils réellement des X-Men cependant s’ils font carrière au-dehors de ceux-ci ? Vraisemblablement. C’est encourageant d’un côté, puisque ça ne limite pas l’organisation à de la super-sécurité, et perturbant d’un autre, puisque ça remet en question leur pertinence au sein d’une organisation de super-sécurité. Mon référentiel familier restant l’Alliance, c’est aussi courant d’avoir des gens menant des activités qui ne sont pas sécuritaires mais il me semble que tous peuvent, par entrainements ou pouvoirs, tout de même intervenir. Après, ça me renforce juste dans mon idée qu’un groupe est avant tout la somme de ses membres, même s’il y a le bonus qu’ils sachent agir de concert. C’est ce que je comprends dans le fait que "leur volonté prouve le désir de s’améliorer avec nous". Complémentarité entre les éléments plus théoriques, plus soutiens, et les éléments de terrain comme Heather, Orenda et Betsy. Etant sacrément plus dans la seconde catégorie même si je peux toucher quelques trucs dans la première par bidouillage, je tâche aussi d’être assez efficace pour suivre quand bien même je ne suis pas les chemins tracés. Quant à ce que j’en pense et ce qu’en fait Amy, voici qui me fait mettre les mains dans la poche arrière avant de répondre.

« Je suis d’accord, sur à peu près tout. Niveau d’Amy, sûr qu’elle pourrait pas faire autant de trucs sans son avance rapide. Je l’ai vue s’entrainer seule une fois, même si "vue" n’est pas le terme adéquat… »

Ma voix se meurt alors que je me remémore un souvenir flou, littéralement. Ma mémoire suit le théorème du gruyère mais du coup les trucs dont je ne me souviens pas sont des trous, pas vraiment des flous. Être témoin de l’entrainement d’Amy, c’était la voir floue et comprendre à quel point j’avais pas tellement de chance de tenir une ou deux secondes contre elle si elle décidait de se battre à son maximum.

« J’ai failli gerber de mal au cœur et à la tête en moins d’une demi-douzaine de minutes. Elle m’a dit qu’elle se fait un programme de huit heures d’entrainement en une heure et trente-six, sur sa pause du midi. Le truc où elle passe le plus de temps c’est la douche. Enfin, les transports pour faire Bruxelles-les Curie ou Bruxelles-les Braddock sont plus longs. Mais vous voyez le genre. »

Logeant dans le Champion Express, généralement stationné à Bruxelles, Amanda se fait deux heures de train matin et soir pour se rendre à Paris ou à Londres, fonction de la journée, et exploite ces trajets "pour la paperasse". Là-bas, elle fait le suivi psychologique d’une dizaine de membres de la Section Junior quotidiennement, soit une vingtaine d’étudiants dans chaque Manoir. Ses deux heures de pause le midi lui servent à s’entrainer, vu qu’elle ne mange pas beaucoup, et elle reste généralement une heure après son travail pour discuter voire "s’entrainer" ; avec moi, les deux se font ensembles lors des deux journées où elle est à Paris. Evidemment, tout ce beau quotidien se modifie au gré des aléas des missions et, du fait de son infiltration actuelle, c’est parti pour plusieurs mois à ne pas la croiser ni avoir de ses news. Je tâcherai de ne pas oublier de lui transmettre les messages qui lui sont destinés quand je la reverrai, cependant. Ouais, totalement, je fais genre je vais me souvenir de tout.

« Niveau genre, reprends-je après une nouvelle pause. Je suis plus dans les entrainements aussi. Je tâche d’avoir la moyenne de sept heures par jour, plus deux heures qui sont soit en inter soit en prépa. Même si je squatte pas mal les Curie pour le matos, je reste aussi beaucoup sur le terrain. Et si je fais pas mal du seule, Liza a emménagé à Paris donc on s’entraine pas mal ensemble ; Elizabet Volkova, Sontse, je sais pas si vous voyez qui c’est. Son père c’est Sergei Volkov. Elle aussi est très sur l’inter, plus que moi d’ailleurs, et on récupère un pote lorsqu’il a fini ses cours. Après, fonction de l’opportunité, je squatte beaucoup Liara-Soni, autant que j’y arrive Ahsoka Tano et pas autant que j’aimerai Aislinn et Valerie ; juste que la première c’est pas pour l’entrainement, la seconde c’est pas assez pour l’entrainement et les deux dernières c’est pas assez tout court. »

Je me tais avec le léger dépit lié aux conflits dans lesquels se lance Val. Je comprends pourquoi elle agit ainsi, sans approuver, et je déplore ne pouvoir lui faire partager l’expérience qui m’a apprise qu’on construit mieux avec les autres que contre eux. Lorsqu’elle s’en prend à Aislinn, c’est encore pire puisqu’elles me sont aussi chères l’une que l’autre ; et qu’à prendre le parti de la seconde, par logique puisqu’elle est dans son bon droit, je me mets forcément à dos la première. Val sait que je ne la suivrais pas si je suis en désaccord avec elle, ou au minimum a constaté que je ne la suis pas, mais je ne sais pas comment elle le vit. M’enfin bon… si Heather est la sadique envers les vaincus des X-Men, Val est celle de l’Alliance.

Perdue dans mes pensées, je perds mon regard sur cette arrière-cour et ses nombreuses activités au sein desquels il me faudra mettre le nez lorsque la visite sera terminée. Surtout que, nouvelle perturbation dans le tas qui se dispute à l’intérieur de mon crâne, je crois reconnaitre Orenda dans la piscine.
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Message  Elizabeth G. Braddock Sam 2 Mar 2019 - 1:46


    Dans les concepts politiques, c’était assez facile de se perdre dans les termes nuancés et adaptés de cette dimension. Traditionnels avaient une consonance conservatrice dans l’idée dans les valeurs ou dans les culturelles possibles à observer. Pour Betsy, c’était juste pour désigner les habitudes X-Men. Cela faisait peut-être partie d’un état d’esprit pour la jeune Lucy, cherchant peut-être à s’éloigner d’une certaine familiarité de langage. Brian, son frère, lui avait toujours indiqué qu’en Europe, plusieurs individus aimaient tout tourner autour de la politique. C’était peut-être le cas pour Lucy, rappelant ainsi le rappel du « conservatisme » devant le mot « traditionnel » usé par Betsy actuellement. Cet état d’esprit ne dérangeait pas encore Betsy, mais elle préféra l’user en ignorance, car elle avait un avis très tranché sur la politisation de tous termes et sujets. Souvent, elle voyait le concept d’utiliser la politisation d’un problème humanitaire pour l’utiliser à des faits médiatiques ou encore partisans. C’était peut-être une vision fausse de sa part, mais ce n’étais pas réellement important de le savoir ou non.

    La discussion allait surtout dans le sujet des X-Men, comment ils s’étaient établis et formalisés dans un système aussi complexe que nombreux. Plusieurs X-Men s’étaient autonomisés dans le système et cette question devrait devenir pertinente avec la liberté prise. Cette autonomisation était aussi importante que la responsabilité des entraînements, l’individualité des X-Men se constatait surtout par les possibilités offertes. C’était facile de se perdre dans les associations et maintenant dans les rivalités avec les autres groupes. Par ces facettes diversifiées, il était pratiquement impossible de trouver réellement une seule réalité. Ainsi, les X-Men pouvaient devenir n’importe quelle forme de critique ou de compliments. Des Forces Militaires Privées et Identitaires, de l’Héritage de la Ligue des Justiciers ou encore des idéologues en lobbying pro-mutant. Ces classifications se contredisaient souvent entre eux, uniquement pour satisfaire une critique ou un concept. De plus, de nombreuses études se comportaient dans cette diversité, que dans l’unité complète et précise à trouver dans les idées politiques.  

    Comme les sciences humaines, le domaine du combat était pratiquement dans les mêmes principes et lignes de conduites. Cherchez à normaliser selon les concepts connus et maitrisés enlevaient le potentiel possible. Un combattant classique de la Ligue des Assassins ne se renouvelait pas et préférait se battre toujours avec les mêmes techniques, alors qu’un combattant adaptatif, cherchant à se renouveler devenait bien plus dangereux. Contre les Vengeurs, doués dans la puissance de leurs pouvoirs et d’avoir trouver des facettes dans un potentiel largement supérieur à la moyenne, Betsy avait une idéologie qu’ils se limitaient souvent à leurs propres capacités. Dans ses confrontations avec Luke Cage ou avec Samantha Parrington, elle avait compris pourquoi elle avait échoué. La fameuse Valkyrie était puissante, elle pouvait facilement devenir l’une des combattantes les plus douées du globe. Ses seules grandes faiblesses restaient dans ses limitations martiales. Mais contrairement à Luke Cage, Samantha pouvait s’affaiblir au niveau de son endurance. Il fallait juste éviter pendant plusieurs minutes (Ou encore plusieurs heures) les coups de la puissante blonde. Comme tous les autres combats, un seul mauvais coup pouvait changer toute la confrontation. Durant le Tournoi de Frost, Betsy après avoir donner plusieurs bons coups, en avaient reçu un seul qui l’avait complètement délogée du confort de ce combat. Ainsi comme plusieurs combattantes durant le tournoi, elle avait tombé lourdement au sol et elle ne bougeait plus. Très peu glorieux et peu confortable dans sa réputation de grande combattante à travers la planète, Betsy se disait au moins qu’elle évitait des défaites comme contre Luke Cage devant les caméras de la planète entière ou d’une foule revendiquant du sang.

    Amanda pouvait lui adresser un message fort et une certaine domination, mais comme précisée dans la suite par Lucy, elle était très loin du modèle de Luke Cage. Il était brutal, malgré le coté chevaleresque, et Betsy restait un peu dans le modèle à attendre de voir une certaine défaillance dans le système de combat des deux vengeurs pour les vaincre. Luke Cage avait quand même été battu par sa propre élève, Kate Bishop, dans le passé. Et la jeune femme n’avait absolument aucun avantage contre son professeur. Elle était même plus humaine que Betsy, alors oui, elle avait une certaine obsession à savoir comment le vaincre. C’était un mystère global pour la britannique, mais sa persévérance était importante sur la suite. C’était avec celle-ci qu’elle avait réussi un entraînement élaboré avec la Main ou encore avec La Ligue des Assassins. C’était avec celle-ci où elle avait vaincu des adversaires aussi impitoyables que puissants. Et c’était avec celle-ci qui pouvait la faire évoluer pour peut-être vaincre les Vengeurs dans le futur.

    Elle souriait légèrement à la remarque sur Heather. Sadique? Oui, mais elle avait une part de frustration et de fierté qui voulaient revenir au centre des pensées de la jeune Williams. Pour la suite, elle connaissait mal Liza ou Fira, mais bien plus Amy dans ses habitudes de combat. Betsy avait répondu doucement pour la suite.


    « Oui, je la connais assez bien, Amy. Elle se montre toujours assez respectueuse, malgré la défaite des vaincues. Et pour Heather, il faut un peu comprendre son éducation. Soit sa famille la voyait comme une ratée, soit sa grande sœur la voyait toujours comme son esclave ou soit la mentalité de son ancienne sphère sociale était remplie d’un milieu extrêmement conservateur, qui avait des avis assez limités sur le rôle des femmes. Rachel, sa sœur, s’en est bien sortie contrairement à Heather. La cadette a cumulé une frustration et elle a cherché une manière de retrouver sa fierté. »

    Heather semblait surtout avoir une réputation similaire à celle de Rogue. Provocatrice et légèrement joueuse, cela pouvait juste un peu plus élever chez la jeune Williams. Elle avait souvent été construite de cette manière et cela ne pouvait pas naturellement s’enlever. Au grand malheur de Katherine ou de d’autres guerriers, Hea avait plusieurs cibles considérables pour retrouver sa fierté. Malheureusement, c’était une histoire assez violente pour ses adversaires. Heather pouvait devenir une combattante très coriace dans l’avenir. Son entraînement devenait plus brutal et difficile que celui d’Alison Blaire, mais encore une fois, la chanteuse blonde pouvait trouver un autre équilibre avec un potentiel très développé. Elizabeth suivait un entraînement plus régulier dans ce type, malgré qu’elle possède une vie de couple, contrairement à Heather ou encore à Lucy.    

    Comme indiquée plus tôt, Amanda resta un phénomène assez unique, surtout avec sa vitesse et son adaptation. Mais, elle resta dans un autre aspect. Betsy tentait aussi de trouver des signes de faiblesses de la part d’Amy, comme elle pourrait en trouver chez Luke un jour. La persévérance resta importante dans la suite. Elle avait sourit un peu devant l’horaire extrêmement chargé d’Amy. Au moins, elle n’était pas attirée par la paresse ou le laxisme, qu’Hank, que Paige ou que Kitty pouvaient trouver.


    « Cela ne m’étonne pas d’elle. Elle a un don dans le combat, grâce à son pouvoir, mais elle reste toujours extrêmement talentueuse pour le combat et très travaillante en général. Elle doit juste faire attention quand je vais revenir en Europe : Je vais peut-être savoir comment la vaincre. »

    Elizabeth le disait avec le sourire, préférant la complicité qu’attiser la sensation de rivalité non-terminée. Cette logique pouvait ainsi faire penser que Betsy cherchait à conclure un chapitre dans cette vie, mais elle se raisonnait surtout par son passé compétitif. Même avec Wolverine ou X-23, elle avait toujours resté longuement sur cet état de pensé. Mélangeant ainsi l’esprit sportif et assassin, Betsy devenait un cas assez unique. Malheureusement pour son dos, et heureusement pour son état d’esprit toujours dans la compétition.

    Lucy était aussi dans les entraînements. En moyenne dans les neuf heures, elle se trouvait des partenaires comme la fameuse fille de Sergei Volkov. Au Manoir Curie, ils pouvaient aussi suffire à un entraînement aussi élaboré que les autres. Liara-Soni recevait souvent une visite, non pour l’entraînement, Ahsoka pour un entraînement et finalement les deux cousines Braddocks pour uniquement du temps. Elle connaissait surtout les quatre derniers noms pour des raisons assez particulières. Chacune d’entre elles avait déjà été l’une des rencontres, les deux dernières, c’était naturellement le cas pour ses liens de famille, alors que pour les deux premières, c’était une autre histoire.


    « Alors des stages ou de cours de science avec Liara? Cela doit être intéressant. Elle a vécu longtemps dans un autre monde avec d’autres notions de la technologie que l’espèce humaine. Cela doit être captivant de découvrir tout ça. Et pour Ahsoka, c’est tellement une belle personne en réalité. Elle a vécu très longtemps et elle a même créé les lames psychiques, bien avant moi. C’est facilement l’une des guerrières les plus imposantes que j’ai rencontré dans ma vie. Je me sens même gênée de demander l’affronter pour éviter de l’insulter. Je ne savais pas qu’elle venait souvent en Europe… »

    C’était dans sa culture et dans ses valeurs de voir un combat comme une sorte d’art et non une compétition. Betsy respectait toujours autant les valeurs du Wakanda, c’était une société différente et dans des concepts rêveurs pour la plupart des sociétés. Elizabeth avait même parfois honte d’aller au Wakanda avec leur éducation et leur sagesse. Cette différence faisait que l’art ancestral des assassins, devenait une forme d’art déformé et déguisé d’une adaptation, alors que pour les Wakandais, ils avaient préservé le combat comme une forme de noblesse. Ils l’avaient peut-être changé pour s’adapter au monde actuel, mais jamais dans la violence ou dans la haine, comme Ra’s Al Ghul ou comme Gorgone. Au-delà de ce respect, Betsy était sincèrement étonnée de voir Ahsoka s’installer de temps en temps dans l’Europe, surtout avec toutes les petites magouilles du crime organisé ou du milieu politique des pays du Vieux Continent.

    Regardant un peu derrière la cour de l’Institut Xavier, Betsy remarqua quelques visages familiers, alors que les autres étaient tous des jeunes, encore inconnus dans le radar de Betsy. Elle avait bien sûr reconnu Orenda, proche de la piscine, s’égarant encore dans son innocence de ne pas voir les jeunes adolescents la regarder avec des pensées assez dégradantes pour celle-ci. Peut-être que Lucy tenterait une nouvelle approche envers la jeune Wakandaise et ainsi la sauver de ces regards vicieux.

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Message  Lucy "Lucky" Prissy Sam 9 Mar 2019 - 5:53


Le sourire de Betsy quand au sadisme d’Heather me laisse penser que celui-ci n’est ni trop développé ni vraiment nocif, sans quoi il ne provoquerait pas ce genre de bienveillance. Je n’ai pas assez croisée Hea pour la connaitre réellement mais, toute assumée qu’elle se soit montrée dans son approche combative des choses, elle ne m’a pas semblé méchante. Sincère et un peu brute de décoffrage, oui, mais pas méchante ou sadique. Les explications la concernant m’aide à comprendre mieux toutes ces facettes, l’aspect brut pouvant compenser les visions familiales subies et le sadisme pouvant résulter d’une imposition de sa force en opposition au rôle limité que son ancienne sphère sociale lui dictait. Est-ce du sadisme quand on ne prend pas plaisir à la douleur que l’on inflige mais qu’on l’inflige pour évacuer sa propre douleur ? Sais pas. Sais par contre que Rachel s’en est bien sortie, en effet. Plus jeune recrue de l’Excalibur et vue par certains, et elle-même, comme future Captain Britain ; si ma mémoire est bonne. Peut-être est-ce Val qui a été recrutée la plus jeune… mais je crois que les deux l’ont été avant moi, donc avant leur majorité.

« Ouais, je comprends. C’est pas dirigé contre la personne son sadisme, c’est pour avoir un sentiment de supériorité et montrer celle-ci. Elle compense. »

Je me tais avec une double conclusion en tête : faudra vraiment que je recroise Hea et que je réfléchisse à un entrainement ensemble. N’étant pas particulièrement maso et inversement têtue, je risque de sérieusement douiller si je l’affronte. D’un autre côté, c’est sans doute le moyen le plus simple d’avoir une activité qui lui soit utile également. Après, j’ai aucun souci à faire des activités inutiles ou partiellement utiles, sinon je ne m’entrainerais pas avec Amy qui, effectivement, ne s’entraine pas vraiment avec moi. Elle a un don pour le combat, je suis totalement d’accord avec Besty là-dessus surtout quand on sait qu’elle ne s’était jamais battue avant d’arriver à l’Institut. Pas certaine que ça soit qu’une résultante de ses pouvoirs mais ça on ne le saura jamais vu qu’ils sont constamment présents chez elle. Bosseuse en revanche, rien à voir avec sa mutation : pas pour rien qu’elle a été une élève modèle et qu’elle a si bien réussi malgré son enfance dans les services sociaux italiens. Je vais pas faire genre je connais comment ils marchent mais c’est logique que des services comme ça soient moins adéquats à l’éducation et la réussite de vie qu’un foyer aimant. Genre en France, c’est incroyable le nombre de sans-abris qui ont grandi dans les services sociaux et qu’ont fini à la rue dès leur majorité parce que le centre n’avait pas le droit de les garder. Amanda aussi a quitté son centre dès sa majorité mais elle avait trouvé un petit travail pour pouvoir payer un loyer dans un 9m² en collocation avec des insectes le temps de décrocher un logement et une bourse étudiante ; que la chance lui a fait avoir à l’Institut.

« Si ça marche, vous me direz comment vous avez fait, poursuis-je avec connivence face à la tactique de Betsy pour vaincre Amy. Pas certaine que ça marchera deux fois et encore moins certaine que j’arriverai à m’en inspirer mais qui ne tente rien n’a rien et au moins j’aurai compris ce que j’ai vu. »

Ouais, je pars du principe que si je suis témoin d’un combat entre Betsy et Amy, ce que j’essaierai d’être évidemment, ben je comprendrais pas forcément tout ce qui s’y passera. Plus certaine que je conceptualiserai mieux avec une explication même si je me souviendrais moins facilement de celle-ci que de ce que j’aurai observé mais on fait comme on peut et ne peut pas. Un peu comme avec Liara, quoi.

J’acquiesce à l’intérêt qu’il y a de la côtoyer, tant niveau du bidouillage que de la personne. C’est une extraterrestre, même si je pense qu’elle s’est beaucoup reconstruite sur Terre avec la Justice League. Cette double construction lui permet d’être familière des deux civilisations, même si certaines cultures et classes sociales la surprennent encore comme la plupart des gens qui n’y appartiennent pas, et aussi d’avoir un recul et une sagesse général. C’est captivant de découvrir tout ça, c’est un fait, et c’est captivant de la découvrir elle. Mignonne dans sa timidité et son envie de bien faire, intelligente dans ses mots et ses actions, c’est l’une des perles de l’Alliance je trouve. Ahsoka est plus nouvelle même si je ne doute pas de ses valeurs personnelles et martiales, d’où que je pousse au cul pour la connaitre plus. Je ne savais pas qu’elle avait inventée les lames psychiques mais je pensais bien qu’elle était une guerrière très imposante ; d’où le squatte.

« Elle est en Europe pour une mission mais ça aide bien d’y être quand on appartient à son Alliance. A côté, je dirais bien que je comprends votre gêne mais c’est pas le cas. Pour moi, la seule insulte qu’il peut y avoir dans un affrontement poli c’est si tu te fais ramasser comme une pelletée de litière et elle est pas pour l’autre mais pour toi, genre auto-suicide de l’égo quoi… mais si vous voulez je me fais ramasser et je vous dis comment elle prend le tout, c’est-à-dire moi comme la demande d’affrontement. Elle devrait pas le faire trop mal à défaut de ne pas me le faire, trop mal. Je verrais bien et pour que je vous fasse partager me faudra votre mail ou votre tel. »

Toujours les mains dans la poche, je me tourne vers Betsy avec mon sans gêne habituelle. Si elle n’ose pas saisir les opportunités qui se présente, je peux bien partager les miennes pour l’encourager comme elle l’a fait pour moi précédemment surtout que cela m’offre l’opportunité d’ajouter son contact aux miens. Et en parlant d’encouragement et de contact, aller aux rencontres d’autres membres de l’Institut implique de terminer celle-ci or il me reste plein de chose à visiter à l’Institut, je pense. On va pas se mentir, les salles de classe sont pas d’un plus grand intérêt pour moi et j’ai pas l’illusion de croire que je visiterai la base aujourd’hui ; juste que je saisirai l’opportunité si elle m’est offerte, évidemment. A ce titre d’ailleurs, le meilleur moyen de savoir c’est de demander.

« Vous voulez me montrer d’autres trucs en particulier, demande-je en fixant mon interlocutrice avant de sortir une main pour désigner d’un pouce la piscine. Je crois que j’ai repéré Canaan et faudrait que je passe lui faire le coucou considérant ce qui c’est passé la dernière fois. »

Ma main retombe avec une certaine crispation. Je suis pas sadique mais j’ai été dans similaire démarche à Hea et à Val. J’ai voulu faire mes preuves en me battant contre les autres. C’était ma motivation à aller à l’ATB et j’y ai appris amèrement à ne pas me construire contre mais avec. Je voulais tellement gagner contre Canaan que je lui ai accidentellement fracassé le crâne, littéralement. J’ai déjà cassé pas mal de genoux et crevés ou arrachés un certain nombre d’yeux, plus ou moins volontairement, mais c’était dans la rue et là-bas la logique c’est blesser avant d’être blessé, y’a ni règle ni respect de l’adversaire. Val m’a appris à aborder le combat en tant que sport mais, dans mon désir de me montrer digne, j’ai fait l’inverse. Je voulais gagner à tout prix et c’est Orenda qui l’a payé, le prix. Je ne sais pas s’il s’agit d’une intervention de ma Chance ou d’un Retour de Chance mais ce que je sais c’est que j’ai appris. Appris à construire avec, non contre. Appris à me construire avec, non contre. Ça n’altère pas réellement la culpabilité envers ma victime mais moins je serais à l’aise à l’idée de lui faire face et plus je tiendrais à le faire.
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Message  Elizabeth G. Braddock Lun 11 Mar 2019 - 1:09


    Ce qui manquait le plus dans l’être humain, c’était souvent les nuances. Non, dans leurs actions, mais bien dans leurs jugements. Tenter de comprendre une société, des idées ou encore des aspects culturels pouvaient devenir rapidement des jugements aussi rudes et stricts de certains ordres de religion. Heather Williams avait une réputation à l’Institut Xavier, coriace et redoutable combattante, ses pratiques extrêmes autour des soumissions pouvaient être jugées dans le sadisme. Betsy était aussi consciente que cela pouvait être problématique, surtout avec des combattants ou des combattantes qui avaient le don pour être têtus. Longtemps, Elizabeth Braddock était aussi rangée dans la catégorie des têtues jusqu’à temps que Luke Cage lui prouve que les miracles n’étaient pas toujours possibles au premier essai. Malheureusement pour son cas, elle savait bien qu’un jour, Heather allait la provoquer dans le même style que ces précédentes victimes. Naturellement, Elizabeth chercherait avant tout de s’améliorer et de donner des coups d’une grande vitesse pour éviter qu’Heather récupère toutes ses connaissances au combat par un seul contact. Avec le fameux Luke, c’était ainsi une autre histoire au niveau du combat ou des spécialités.

    Dans tous les cas et malgré toute la violence de la cadette Williams, Betsy avait toujours une impression qu’au moins, la jeune Heather suivait son propre chemin. Pour Psylocke, Rachel suivait un aspect peut-être plus boiteux de sa Dynastie, s’accrochant aux aspects de la manipulation, de l’apparence ou encore d’une politique traditionnelle épuisante. C’était pour cette raison qu’elle avait rejoint Emma Frost et c’était aussi pour cette raison que Betsy n’avait aucune confiance en Rachel. Oui, la violette avait déjà invité la grande sœur de rejoindre les X-Men, mais en voyant comment elle était sans ses parents et comment elle virevoltait menaces, et provocations, Betsy recadra une vision très négative de Rachel Williams.

    Expliquer les raisons du pourquoi du sadisme prononcé d’Heather, Betsy ne pouvait pas le dire. Lucy avait des explications : Le sentiment de supériorité et le montrer. C’était possible, comme c’était possible de vouloir réellement dépasser tout le monde autour de celle-ci.
    « C’est possible, je n’ai jamais regardé sa tête pour voir comment elle se sentait en détruisant ses adversaires. » Peut-être que c’était pour d’autres raisons, peut-être que c’était vraiment dans un aspect compétitif et non un sentiment de supériorité, mais Betsy ne risquait pas de le savoir de sitôt. Heather n’était pas assurément la seule d’avoir un don au combat. Les X-Men mélangeaient assez bien le système entre puissance brute et spécialité dans le combat. Jasmine était un don de puissance pour plusieurs, avec son arrivé dans les X-Men, il était possible de la percevoir comme l’une des X-Woman les plus puissantes du moment ou même du monde. Mais comme plusieurs avec une puissance brute, elle manquait de potentiel et de patience pour améliorer le sens du combat. C’était aussi pour cette raison que Logan et que de nombreux professeurs faisaient tout pour enseigner le combat approché. Pour des mutants, c’était facile d’éviter les balles des armes à feux pour arriver à neutraliser l’ennemi de proche. Il était facile de trouver des noms dans ce domaine, cela variait par plusieurs milieux et individualités différentes, mais oui Amanda resterait certainement dans l’une des plus douées. La seule inquiétude de Betsy dans son cas était dans la possibilité de neutralisation des pouvoirs par une nouvelle technologie. Son parcours pouvait être exceptionnel, sa maîtrise aussi, mais est-ce qu’elle pouvait être autant redoutables sans ses pouvoirs? C’était une question extrêmement pertinente pour Betsy.    

    Au-delà de ces aspects, Betsy éprouvait toujours une certaine compassion pour des combattants qui étaient capables de passer outre ce qui pouvait les noircir. La jeune britannique avait connu aussi ces défauts dans le passé, par des violences et des maltraitances qui l’avaient réfugié dans la vengeance. Au moins dans son cas à elle, l’Institut Xavier l’avait aidé à sortir de cet état d’esprit. Dans sa brève tentative d’humour pour une future confrontation avec Amanda, Lucy voulait trouver savoir les solutions miracles de Betsy :
    « Pas certaine que cela marche une première fois aussi, hein… » Pessimiste ou réaliste? Betsy resta dans l’idée négative de ses multiples défaites du passé.

    Aux sources de la Ligue des Justiciers, deux noms avaient apparus dans cette conversation. Une datant des Kree et l’autre du Wakanda, et dans ces deux cas en particulier, l’humanité en général pouvait avoir beaucoup de difficultés à se reconnaître. Ces deux femmes avaient été intégrées dans un système où leurs cultures et leurs classes sociales étaient dans une différence majeure de ce qui pouvait paraître. Dans le grand malheur de cette composition, Betsy restait sceptique aux critiques imposées contre elle. La britannique gardait le même aspect idéologique que son frère : Si l’humain ne croit pas que son voisin est ouvert, c’est que lui-même ne s’est pas ouvert à son voisin. C’était aussi pour cette raison que Betsy détestait largement le nationalisme. Dans la suite des commentaires, Lucy voulait lui faire un suivi de ses futures rencontres avec Ahsoka.
    « C’était peut-être mieux par téléphone, même si je ne l’utilise que rarement. » Elizabeth n’aimait pas beaucoup l’idée de toujours utiliser un téléphone, mais selon des rumeurs mythologiques, elle utilisait parfois son téléphone dans la semaine des quatre jeudis pour envoyer une plainte à Rogue ou à Kitty qui manquaient des entraînements.

    « Non, je pense que c’est tout pour moi. Tu vas pouvoir aller discuter avec Orenda. Si tu as besoin d’autres indications, n’hésite pas à lui demander ou à demander au corps professoral. »
    Même si certains profs n’étaient pas des X-Men, ils pouvaient fournir plusieurs informations afin de rediriger Lucy. Avec cette approche, Lucy pourrait au moins approcher Orenda, sans utiliser son nom de scène sur le tournoi de Frost. Cela pourrait rendre l’approche plus humaine ainsi.
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