Alexstrasza
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Alexstrasza
Alexstrasza "La vie… l’espoir… et ce qu’ils apportent avec eux." Coucou, mon p’tit nom à moi c'est Alexstrasza ! Mais on me connait aussi sous le nom de la rouge. Je suis née le 08/04/1953 à Nebra-sur-Unstrut, Allemagne de l’Est. J’ai 64 ans, plus ou moins. Un petit secret pour la route : je suis un dragon et sévis à New York. On me dit souvent que je ressemble à Alyssa Campanella. Je fais partie du groupe Young Force.
On ne change pas le passé Il était une fois, proche d’une petite ville d’Allemagne de l’Est nommée Nebra-Unstrut, un château médiéval. Ce conte diffère des classiques cependant car cette forteresse était en ruine et ses prisonniers contenus non dans la plus haute tour mais au sein de ses catacombes. De même, non content d’y être enfermés, nous y vîmes le jour. Mais il y avait bien des monstres en guise de geôliers, des êtres répugnants avec quatre membres seulement ainsi qu’une peau nue et sans écailles qu’ils tentaient de dissimuler sous des étoffes et des masques blancs. J’avais à peine fini de fracturer de l’intérieur l’œuf ovale long d’un mètre vingt, étant encore toute recroquevillée et humide, que je fus attrapée et immobilisée. Tête bloquée, je ne pus voir que le mur où se trouvait le blason des monstres, un crâne surplombant des tentacules. Il ne me fallut qu’une heure pour être prête à raisonner, voleter ou me bagarrer, mais les monstres eurent finis de me manipuler et de me prélever des bouts bien avant cela, m’enfermant dans une large pièce aux parois translucides. De mon côté, mes préoccupations étaient de me nourrir, de trouver un antre et de comprendre ce qui se passait ; dans cet ordre précis. Tout ne se fit pas comme souhaité car ils m’avaient non seulement enfermée sans la moindre nourriture, pas même ma coquille, mais mes agressions contre la paroi à travers laquelle les monstres m’observaient ne me permirent jamais de les atteindre. A me jeter encore et encore à l’encontre des vitres pour essayer d’en sortir, je finis par m’effondrer d’épuisement comme de faim sous leurs regards. Notre histoire commença réellement avec mon premier repas, lequel me parvint par une trappe située dans le plafond. Je ne réfléchis pas et me jetais sur la carcasse, la cuisant puis la secouant dans tous les sens pour en arracher des pièces de viande et les ingurgiter. Rapidement, l’une des parois s’ouvrit pour laisser entrer un autre dragonnet, noir et tout autant gauche que moi, avec sa tête et ses pattes légèrement hypertrophiées contrairement à ses ailes et sa queue qui semblaient trop petites. Après, il me semblait trop petit tout court : tel que je le découvrirais plus tard dans mon dossier, mes mesures à la naissance étaient déjà impressionnantes avec une longueur de 2m40, une largueur corporelle de 45cm, une hauteur au garrot de 60cm et une à la tête de 1m35 tandis que mon envergure avoisinait les 4m50 ; ce qui était environ quatre fois plus que mon cadet. Lui aussi était affamé mais un coup de tête suffit à lui signifier que c’était mon repas et qu’il n’y était pas invité puisqu’une autre source de viande était arrivée avant lui. Néanmoins, à mesure que je me rassasiais et qu’il devenait clair dans mon esprit que cette seule pièce à laquelle j’avais accès serait mon antre, j’en vins à observer le noir. Le voir incapable de faire quoi que ce soit me dérangea bien plus que l’idée de le dévorer. Il semblait condamné à mourir de faim si les monstres ne le nourrissaient pas comme ils l’avaient fait pour moi et, à la réflexion, ils ne me semblaient pas être des imbéciles bien intentionnés mais des ravisseurs. Ainsi, je finis par déchiqueter une partie de la carcasse pour la donner au noir, lui relâchant le morceau sur la gueule. Il resta coincé dessous quelques instants mais finit par s’en échapper puis se nourrit également et ce ne fut qu’une fois que nous eûmes consommé notre repas jusqu’à l’os que je divisais l’antre en deux territoires adaptés à mes yeux : les trois quart à moi et le reste pour lui. A chacun des trois repas suivants suivi un nouveau dragonnet, tous d’une taille similaire : deux fois plus gros que le noir et, par conséquent, deux fois plus petit que moi. Le premier fut de couleur bleue, le second de couleur bronze et la troisième de couleur verte. A chaque fois, il me fallut faire la loi et le partage puisque le noir n’avait pas la force de défendre sa part, ce que je finis par faire de manière naturelle. Les confrontations ne me posaient pas de problème puisque, ne pouvant sortir de notre enclot, nous testâmes nos capacités en nous bagarrant entre nous mais il n’était pas question de laisser les autres se blesser. Avec le temps, il devint clair que, si j’étais la plus forte d’entre nous, le bleu était le plus intelligent et la verte la plus innocente. Les monstres ne nous gênaient plus trop mais, lorsqu’il cessa d’arriver de nouveaux membres à notre couvée, la nourriture cessa de nous être donnée également. Même en équipe ou en usant de nos griffes et de nos feux, il nous était impossible de franchir la paroi qui nous séparaient d’eux pour nous échapper ou les dévorer. Je ne sais pas pendant combien de temps les monstres nous affamèrent. Peut-être s’attendaient-ils à ce qu’on se dévore les uns les autres et cela serait arrivé si je n’avais maintenue la loi précédemment établie. Puis Il vint. Un monstre au crâne lisse et à la gueule garnie de poils dont la simple présence nous effrayait. Il eut cependant un cadeau pour nous, un disque doré d’apparence tout à fait anodine. Ce premier trésor nous fascinait, chacun d’entre nous le suivant du regard comme si nous étions hypnotisés, et nous ressentions un certain bien-être en sa présence. Sans peur, Il pénétra notre antre avec le disque dans une main et, de l’autre, il nous intima de nous assoir. Nous le fîmes sous le regard des autres montres de l’autre côté de la paroi et, lorsqu’Il fut ressorti, le plafond s’ouvrit sur un repas. Ce fut ainsi que nous devînmes contrôlables. Ce fut ainsi que nous devînmes des animaux d’expérimentation, des animaux à dresser. Durant les cinq années qui suivirent, les monstres tâchèrent de nous domestiquer et ne nous nourrirent que lorsqu’ils étaient fiers de nous. Cela arrivait généralement que suite aux douloureuses sessions où ils nous immobilisaient et nous blessaient chacun à notre tour, notre coopération entrainant le gain d’une part individuelle que nous ramenions à notre antre. Nous détestions tous ces soins médicaux mais les acceptions afin de ne pas nous affaiblir au point qu’ils puissent les pratiquer quand même. Parfois, l’un d’entre nous était incapable de se tenir correctement et je fis comme je l’avais fait pour le noir la première fois, partageant mon propre repas. Cela ne fut plus possible lorsque nous eûmes doublés de taille car les monstres nous enfermèrent dans de nouvelles cages désormais individuelles, mais nous n’eûmes rien à redire à cette séparation puisque nous avions désormais chacun un territoire et que pouvions toujours nous observer et communiquer à travers les parois. Bien que ma tête et mes pattes semblaient encore trop volumineuses par comparaison avec le reste, j’étais désormais longue de près de cinq mètres, pouvais relever ma tête jusqu’à quasiment trois ou écarter mes ailes jusqu’à une dizaine et pesais plus de cent-cinquante kilogrammes ; il n’y avait bien que le disque d’or pour permettre aux monstres de me contrôler. Tous, nous étions dépendants de cette chose et ils le savaient bien. A partir de six ans, nous avons commencé à comprendre et être capable de reproduire leur langage. C’est ainsi que nous avons appris le nom de l’artéfact ou celui des êtres qui nous gardaient captif. C’est ainsi que nous en avons découvert plus sur le monde également, à travers de contes pas si différents de notre histoire. Les monstres étaient des humains, l’espèce centrale du monde, et nous étions des dragons, nous étions les véritables monstres tels qu’en témoignaient les récits. Mais, plutôt que de nous tuer, le directeur Zuluhed Grim espérait nous éduquer pour que nous les aidions à réaliser leurs rêves. A les écouter, ils étaient des imbéciles bien intentionnés nos des ravisseurs, s’étant d’ailleurs procurés nos œufs dans un trésor de guerre et ayant réussi à nous faire éclore grâce aux connaissances du Maître. Nous étions encore jeunes, guère plus évolués que des enfants en bas âge d’après les tests d’intelligence qu’ils nous firent passer, et avons donc acceptés cette adoption même si c’était de mauvaise grâce. Les humains ne parvinrent jamais à briser notre sentiment de supériorité envers eux car, quoi qu’ils puissent dire, c’était bien eux qui avaient besoin de nous et non l’inverse. Nos "caprices d’enfants" nous poussèrent parfois à refuser de coopérer mais, dans ces cas là, les humains nous punissaient. Ils nous répétaient sans cesse que nous étions inférieurs car nous étions des animaux et c’était d’ailleurs ce fait qui leur donnait tout droit sur notre existence. Nous étions peut-être capables de parler comme des êtres évolués mais nous n’avions pas d’âme ; c’était pour cela que nous étions tant attirés par le disque d’or. Il était notre âme. L’Ame du Dragon. Durant la décennie qui suivit, nous fumes relativement coopératif. La privation de liberté était la principale chose qui nous empêchait de vivre bien, puisque nous n’avions jamais connue de vie sans les soins médicaux qui nous faisaient pourtant souffrir, mais notre aspiration nous était répétée comme une mauvaise chose que l’on devait refouler pour plaire à ceux qui s’occupaient de nous. Nous étions certains de pouvoir le faire seuls mais les humains nous expliquèrent combien nous avions tord, combien le monde était dangereux avec des forces comme la récemment formée Justice League of America qui voulait forcer le monde à être selon leur vision en détruisant les rêves qui n’y correspondaient pas. Les humains, comme nous, voulaient leur liberté et la réalisation de leurs rêves, ce que le Maitre et son dieu pourraient réaliser. Si nous étions sages et aidions, nos rêves seraient réalisés aussi. L’espoir était né et nous étions prêts à le suivre, rêvant notre vie plus tard comme les enfants le font si bien. Et puis tant que nous pouvions avoir accès à l’Ame du Dragon, tout irait. Les dix années d’après virent notre poussée de croissance commencer et nos esprit s’affuter à la faveur de l’expérience acquise, nos psychologies évoluant pour équivaloir à celles d’humains d’une dizaine d’années. De nouvelles difficultés furent rencontrées lorsque nous commençâmes à vouloir constituer nos trésors en amassant tous les objets qu’on considérait nous appartenir. Pour les humains, on devint voleur et c’était mal mais nous nous moquions puisque nous n’étions pas non plus d’accord sur le fait que nous leur appartenions. Zuluhed me demanda un jour ce que nous pouvions bien faire de tous ces trucs grands ou petits, généralement brillants et parfois très improbables, que nous considérions comme nôtre alors que leur utilité nous échappait. La réponse était pourtant naturelle : les entasser. Bagues, boutons de manchettes, gourmettes ou colliers avec parfois les humains qui y était accroché, à partir du moment où on décidait que c’était à nous, c’était à nous. Sauf à la limite l’humain accroché, lui on s’en passait. Les punitions devinrent beaucoup plus régulières durant cette période mais les humains finirent par piller les sites archéologiques de la région pour que les objets viennent garnir nos antres, devenant une nouvelle forme de récompense s’assurant notre tranquillité et de notre coopération. Passé le quart de siècle, nous entrâmes dans l’adolescence et, si nous restions loin de la puissance physique d’un adulte, nos proportions corporelles s’en rapprochaient de plus en plus rapidement tandis que notre envie d’indépendance se renforçait. De nouveau, nous fûmes difficilement gérables et le bleu finit par nous exprimer avoir un plan pour s’échapper tout en emportant l’Ame du Dragon avec nous. Ce fut également à cette époque que nous en comprimes plus sur notre dépendance à cet artéfact, lequel nous imprégnait des énergies de la dimension de R’lyeh depuis notre naissance et nous conférait des pouvoirs magiques. Cependant, la découverte la plus importante fut la capacité à prendre une forme humaine, que nous n’apprécions guère car la trouvant rabaissante, laquelle permettrait de passer inaperçu une fois qu’on se serait échappés. Nous n’avions rien contre le fait d’aider les humains à réaliser leurs rêves, surtout si les nôtres pouvaient l’être en même temps, mais comme nous ne rêvions que de liberté… Le bleu mis donc en œuvre son plan, s’échappant d’un soin médical pour ravager ce qu’il avait déduit être le mécanisme d’ouverture de nos cages avant de s’attaquer au générateur pour plonger la base dans les ténèbres. Etant désormais libres et percevant sans difficulté à la lumière des alarmes de survie, nous entreprîmes de nous échapper en bousculant tout humain qui se tenait sur notre passage et le noir parvint à voler l’Ame. Il y eut sans doute des blessés car, si nous n’avions pas l’intention de nous montrer malfaisant envers ceux qui c’étaient occupés de nous tout ce temps, il n’y avait aucun mal à faire souffrir ; les soins médicaux nous l’avaient clairement démontré. On n’hésitait donc pas à les brusquer un peu s’il fallait hors les humains étaient fragiles et cela passa pour une grande violence. Il ne dut pas y avoir de mort cependant même si, entre eux et notre liberté, nous n’hésitions pas vraiment. Néanmoins, avant que nous n’eûmes réussi à trouver la sortie de la base, le noir se retourna contre nous et refusa de partir. La trahison était quelque chose qui nous était étrangé et il fut difficile de déterminer si c’était notre frère qui nous trahissait ou nous qui trahissions les humains. Le bleu et le bronze voulaient tout de même s’enfuir tandis que le noir et la verte voulaient rester, retournant les attentions vers moi qui ne savais pas quoi faire : il n’existait qu’une seule Ame pour nous cinq. Nous n’eûmes pas le temps d’en discuter plus cependant car les humains intervinrent et les choses dégénérèrent lorsque le bleu chercha à s’emparer de l’artéfact pour que l’on termine notre fuite, le noir le blessant grièvement afin de conserver notre véritable trésor. Les humains cherchèrent à profiter de l’occasion, ordonnant au noir de poursuivre notre neutralisation et essayant d’endormir le bleu, mais je m’interposais pour protéger ma couvée. Le bronze et à la verte parvinrent à évacuer le bleu alors que je faisais face au noir. J’avais toujours été la plus grosse, la plus âgée et la plus puissante, néanmoins il parvint à me vaincre. Par l’agilité et la magie, il me battit avec une satisfaction effrayante. Mais ce ne fut rien en comparaison de ce qui allait suivre. A cause de moi, les humains avaient perdu la majeure partie de leurs pensionnaires et c’était un acte au-delà du pardon qu’ils pouvaient m’accorder. Je fus non seulement privée de nourriture et de l’exposition à l’Ame mais également flagellée pour espérer gagner ma rédemption. Avec son visage humain, mon frère regardait de l’autre côté de la vitre. Sa culpabilité et le désaccord qu’il avait face au traitement que les humains m’infligeaient ne furent cependant jamais suffisants à ce qu’il ne les trahisse. Il les regarda me prendre tout ce que j’avais amassé jusqu’ici pour le détruire, il les écouta m’expliquer clairement que le sort que j’avais infligé au reste de notre fratrie était pire que le mien et il tâcha de se montrer fort lorsque les humains me punissaient. Comme ce dont j’étais responsable pour mes protégés, je fus tenaillée par la faim et par le manque suite aux privations de nourriture comme de l’Ame du Dragon jusqu’à ce que je fusse brisée par les regrets comme j’étais brisée par les punitions méritées. J’ignore pourquoi, peut-être que ce fut l’échappée de ma fratrie qui attira l’attention sur Nebra ou encore mon dernier frère qui s’arrangea pour que les villageois se doutent de notre présence, mais mes tourments s’arrêtèrent après quelques semaines lorsque la base fut détruite. Les inhumains de la Ligue de Justice, désormais internationale, intervinrent pour arrêter et enfermer les humains comme les méchants le faisaient toujours dans les contes. Le noir ne se battit pas contre eux, le combat en souterrain l’empêchant d’être réellement efficace et lui permettant de faire parti des quelques personnes à s’échapper par portail de téléportation, et ils me trouvèrent au fond de ma cage telle que l’on m’avait laissée. Je n’avais pas la force de me battre, à dire vrai je n’avais même pas la force de me lever. J’ai simplement regardé l’une de ces silhouettes s’arrêter pour me fixer, une silhouettes semblable aux humains mais différente dans l’odeur. J’ai fermés les yeux, attendant que les choses se finissent. On vint me parler, cependant. On me demanda si j’étais capable de les comprendre, ce à quoi je répondis par peur. On me demanda comment je m’appelais, ce à quoi je fus incapable de répondre parce qu’on m’avait toujours désigné par ma couleur ou le numéro 1. On me demanda ce qui m’était arrivé, ce à quoi je mentis afin de me faire passer pour le monstre auquel je ressemblais, espérant être épargnée. Le résultat fut aussi inattendu que terrifiant, les Justiciers décidant de m’emporter vers l’une de leur base pour m’offrir des soins médicaux ; une chose qui était aussi désagréable que familière mais s’accompagnant de la promesse d’endoctrinement que m’avaient fait les humains m’ayant élevée jusque là. Je n’avais cependant la force de m’échapper et n’eus d’autre choix que de me laisser faire. Mon seul espoir restant fut que mes frères et ma sœur s’en sortent mieux que moi, quitte à ce que je ne les revois jamais. Nous étions en 1981 et la Justice League était en pleine essor, défaisant ennemis sur ennemis et aidant toujours plus les organisations humanitaires, ainsi il ne me fallut pas longtemps pour découvrir combien ses membres étaient différents du point de vue qu’on m’avait donné sur eux. Des contes, ils étaient plus proches des chevaliers que des monstres et je conclus rapidement que j’étais plus la princesse que le monstre également ; ce qui m’allait parfaitement. Leurs soins médicaux n’avaient pas besoin de me blesser pour me soigner et ils n’avaient pas besoin de m’enfermer pour garder un œil sur moi. S’ils avaient en effet une volonté pour le monde, celle-ci n’était pas imposée. La plupart des membres du groupe n’étaient pas humains, même si certain pouvaient passer inaperçu par ressemblance, mais tous voulaient se définir dans un humanisme et une humanité positive. Je ne me sentais nullement concernée par leur enseignement mais j’acceptais de prendre un nom, chose qui semblait très importante pour tout le monde, et mon choix se porta sur Alexstrasza. Mon corps guérissait mais la dépendance à la magie de l’Ame du Dragon, renommée Ame du Démon puisqu’elle était en réalité liée à Cthulhu, comme le sentiment de perte pour ma couvée me maintinrent dans un triste état. Malgré les recherches, aucun d’eux ne fut retrouvé et le sentiment de perte s’ancra en moi. Certains membres de la Justice League cherchèrent à gagner ma confiance et à m’aider, me faisant apprendre le respect pour les valeurs et les actions plus que pour l’espèce et les capacités. Giovanni Zatara me pris sous son aile, parvenant à combler mon manque de magie puis à me sevrer peu à peu, et ce fut à lui que je dévoilais pour la première fois ma forme humaine, en marque de confiance. Il en fit de même en me faisant découvrir son trésor le plus précieux : sa fille Zatanna, encore nourrisson. Cette vision me marqua énormément, me renvoyant une trentaine d’années plus tôt. Au cours des années qui suivirent, je me retrouvais à plus souvent être sous ma forme humaine que sous ma véritable afin de m’intégrer aux membres de la Justice League au sein de son satellite. Je n’en perdis pas les bonnes habitudes cependant, continuant d’amasser des affaires au sein de ma chambre. La décennie qui suivit vit se former ce que je considère comme les Enfants de la Justice League, une nouvelle génération éduquée selon les principes de cette grande famille. En plus d’une Zatanna toujours grandissante, il y avait M’gann M’orzz, la nièce de Martian Manhunter, Kara Zor’El, pupille de Wonder Woman et de Superman, et Liara-Soni, une Kree profondément traumatisée par des expériences de l’Hydra, entre autre. Sans surprise, je m’intégrais à elles et appris les valeurs de nos aînés à leur côté. Durant la décennie suivante, j’appris aussi l’utilisation de la magie en même temps que Zatanna, sans posséder une infime fraction de son talent cependant, et regardais avec elle une nouvelle génération rejoindre le groupe pendant que celui-ci se lançait à travers la mer d’étoiles, contribuant encore à grandir notre admiration et à vouloir devenir membre de cette table ronde moderne. Liara le fit en première mais les difficultés ne tardèrent pas à suivre. En 1992, Vandal Sauvage pris de contrôle de la Justice League avant d’être défait par la Confrérie puis trois ans plus tard lorsqu’il parvint à voler les plans de Batman pour vaincre les membres de l’équipe, produisant une crise de confiance et le départ de certains membres. La troisième génération, dont Kara fit parti, arriva ensuite mais l’invasion Thanagarienne coupa court à tout renouveau. Giovanni finit même par prendre sa retraite, victime de l’écoulement du temps là où M’gann et moi avions l’impression de ne pas grandir assez vite. Involontairement impliquée dans les combats sur le satellite puis plus ou moins volontairement impliquée sur quelques missions en suite de Kimberly Hart, j’étais surtout une soigneuse magique parmi le personnel médical en parallèle de ma formation pour devenir une véritable membre de la Justice League. Zatanna y parvint en 2002 mais le vote de dissolution de l’organisation fut organisé un an plus tard. S’il me semblait normal de m’éloigner de ma famille à cette période de ma vie afin d’agir par moi-même, j’avais toujours espéré le faire en tant que membre du groupe pour agir conformément aux valeurs qu’ils m’avaient appris et connu une grande frustration à cette fin. La plupart des gens parti de son côté et le satellite devint bien vide même s’il en restait pour vivre dedans. Kara prit sa retraite avec Kyle et Kimberly fut en pleurs sans qu’on puisse rien faire pour lui remonter le moral pendant que certains autres tentèrent de poursuivre ce pour quoi l’on avait été éduqués. Zatanna devint conseillère au SHIELD, Liara rentra dans la Brigade Chimérique, malgré le massacre de sa troisième incarnation, et M’gann commença son entrainement. De mon côté, l’entrée dans l’âge adulte me conduisant à vouloir devenir autonome, je m’en suis allée me constituer un nouvel antre et mon propre territoire. Ce fut à Nebra que je m’installais avec le trésor amassé durant plus de vingt ans à côtoyer la Justice League, revendiquant les ruines de la forteresse médiévale malgré la contestation de la municipalité. Le gouvernement eut rapidement vent du litige et, la Maison Hargreeves disparaissant dans le chaos, il me proposa de travailler pour eux en échange de régler mon contentieux avec la mairie. Les inquiétudes des locaux vis-à-vis des cultures et pâturages environnant furent écartées par ma rencontre avec les villageois et les agriculteurs, les mots et les projets communs permettant d’espérer meilleur avenir tout en confortant ma position de princesse ; enfin, l’office des forêts de la réserve nationale de Saale-Unstrut-Triasland me fixa tout de même un quota de chasse, par sécurité. J’étais à peine réellement installée que Giovanni Zatara décéda dans des conditions mystérieuses. Un an après la dissolution de notre famille, nous nous retrouvions pour un enterrement. Malgré ma volonté de rester avec Zatanna quelques temps, on me rappela mes nouvelles obligations et je ne pus les laisser en plan. De retour en Allemagne, les années passèrent en illustrant pourquoi je n’avais pas été prête à rejoindre la Justice League. L’Hydra revenait sur le territoire et, si détruire une base n’était pas forcément d’une grande difficulté même sans faire de morts, trouver leurs planques dépassait trop souvent mes compétences. La coopération avec les services de renseignement et de police ainsi que d’anciens soutiens de la Maison Hargreeves aidait mais les résultats n’étaient pas satisfaisants. On eut quelques succès mais probablement moins rapidement que l’Hydra ne s’étendait. Les choses devinrent réellement difficiles lorsque je dus refaire face au noir. S’il fut précédé d’une discussion, notre combat fut tout aussi violent que l’avait été le premier mais mon frère était bien plus fort et entrainé qu’à l’époque, plus que moi. Il me vainquit une nouvelle fois, m’épargnant et me conseillant de trouver des alliés si l’on voulait véritablement faire quelque chose. Cette défaite me fit aussi mal qu’elle en fit à ma crédibilité et il devint clair que je ne gérerais pas le problème. A la mort de Reginald Hargreeves, le gouvernement prit un contrat de sécurité avec l’Excalibur. Ayant le droit d’intervenir à leur côté, et continuant d’apprendre au passage, je retrouvais M’gann désormais appelée "Megan Morse" ; parce que les noms, toujours… Les réussites de l’Excalibur sont bien supérieures aux miennes mais, puisque mon frère ne réapparait jamais, j’en déduisis que nous avions toujours un temps de retard sur l’Hydra. Ce n’est qu’après que les choses devinrent trop compliquées pour moi : en 2009, la Maison Hargreeves annonça son retour et je n’avais pas terminé de discuter ma place avec elle que les Vengeurs faisaient leur coup d’éclat en 2010, annonçant un recrutement massif et le gouvernement allemand signant un contrat avec eux plutôt qu’avec les Hargreeves tout en participant au projet de l’Alliance des Champions de l’Europe dès 2011. Globalement, je pouvais me rallier à tous mais ce fut l’Initiative qui me proposa un contrat la première, afin que je participe à l’aspect international et inter-espèce des Vengeurs. Je ne compris pas leur volonté de faire les Avengers Academy car, outre que ça ne m’intéressait pas, je ne percevais pas la pertinence de la téléréalité dans un recrutement mais on insista bien sur l’importance de présenter la nouvelle génération de Super-héros et d’avoir plus de transparence que n’en avait eue la Justice League. Mon opinion des médias n’était pas la meilleure mais s’il fallait le faire j’allais le faire. Quelques mois plus tard, je me retrouvais à emménager à New York City et, excitée comme n’importe quelle jeune femme qui se voyait offrir une carrière aux USA, j’y partais pleine de rêves et dans l’idée de participer à la construction d’une nouvelle Justice League. Le rêve américain était trop beau pour être vrai, littéralement. A mes yeux, l’entraide était la principale chose à avoir dans un groupe mais c’était la compétition qui était encouragée ; une compétition qui réussissait bien à l’agressive Valerie Hopkins. Je dépréciais fortement l’ambiance et le faisais savoir, entrainant un cercle vicieux de confrontations puisque je n’avais pas l’intention de baisser les yeux ni devant les autres candidats ni devant les juges. En moins d’un mois, j’envoyais chier l’émission et me barrais avant qu’ils ne m’éliminent. Un retour en Allemagne me fut proposé, considérant que les contrats de sécurité reviendraient probablement à l’ACE dans les années suivantes et que ce groupe attirait beaucoup les anciens membres de la Justice League, mais je ne voulais plus entendre parler de super-sécurité pour le moment. Je me fis un nouvel antre au sein du Mont Marcy, dans la réserve naturelle de High Peaks Wilderness au nord de l’Etat, afin de pouvoir reprendre ma forme naturelle sans trop alerter de ma présence puis je réfléchis à la situation. Décidant de vivre quelques années à l’instar de ce qu’avait fait Zatanna suite au décès de son père, j’utilisais les économies faites jusqu’ici pour m’inscrire à l’Université de New York en Psychologie, histoire de mieux comprendre les humains. Durant mon Bachelor, en plus de mes études et d’un travail ponctuel pour une agence de mannequinat, je m’investissais bénévolement dans les associations d’aide aux sans-abris et aux Morlocks ainsi que dans les soirées étudiantes. Ce fut ainsi qu’on devint des habituées du Marquee avec quelques connaissances. La discothèque d’Hudson Yards avait une décoration de bois qui me plaisait plus que les murs de bétons tandis que son disque-jockey était encore plus agréable à l’œil et tout aussi sympathique que sa musique. Walter Jensen ne fut pas mon prince charmant cependant. D’un autre côté, cela permit d’en arriver à une relation plus longue que les conquêtes qu’il enchaînait à l’époque. Parallèlement, je recroisais régulièrement Zatanna puis M’gann lorsque celle-ci s’inscrivit aux Avengers Academy à son tour. Le résultat fut désastreux et je vins la soutenir moralement après coup, comprenant son envie de normalité et d’anonymat. Abonnée au Daily Buggle, je fus contente de voir l’apparition de jeunes héros indépendants des Vengeurs afin qu’une diversité se fasse jusque dans leur ville. De mon côté, s’il était hors de question de rester les bras croisés face à la criminalité dont j’étais témoin, je n’étais pas une réelle vigilante puisque préférant l’action sociale et l’aide dans les incendies. J’avais également bien compris que les Vengeurs n’aimaient pas la concurrence. Contrairement à la démarche de la Justice League, ils ne s’internationalisaient pas mais exportaient l’américanisme tandis que les participations des autres groupes et espèces ressemblaient plutôt à des quotas ethniques comme à une vassalisation. Carol Danvers plaça la barre encore plus haut en octobre 2015, accomplissant un attentat par une personne détentrice de l’autorité publique en essayant d’arrêter des jeunes Supers soit inconnus soit reconnus comme des héros. Une reconnaissance qui fut pleine et entière suite à ces événements, les médias mettant en lumière cette Young Force sponsorisée par Starbuck. D’un professionnalisme peut-être discutable, cette équipe semblait réunir la plupart des jeunes héros indépendants et obtenait de bons résultats contre les menaces de rue en plus des terroristes médiatiques. Ayant du temps libre du fait des horaires restreints du Master, j’entrepris d’enquêter sur les membres du groupe dont certains possédaient une filiation claire avec la Justice League. En parallèle des lectures de Suck My Geek, des articles de Darryl Maywin et des fanfictions de Kamala Khan, j’appris que M’gann avait rejoint ce groupe comme beaucoup d’autres exclus des Avengers Academy. Faisant les choses à mon rythme, il me fallut plus d’un an avant de chercher à rencontrer des membres et mes premières venues au Starbuck me conduisirent surtout à faire la collection des figurines, peluches, porte-clés et autres badges… qui finirent entassés avec le reste de mon trésor. J’étais curieuse de savoir si le groupe connaissait similaires scissions aux Vengeurs mais M’gann me rassura sur la nature associative basée sur un idéal commun et sur les liens comme l’entraide entre ses membres ; des valeurs dans lesquelles je me retrouvais beaucoup. Indécise quand à reprendre ou non la super-sécurité, je me donnais un temps de réflexion qui dura plus d’une année. Lors d’une soirée au Marquee, Walter témoigna avec passion que, même si elle ne payait pas le loyer à la fin du mois et c’était pour ça qu’il travaillait ici, la Young Force était extraordinaire ; s’il voulait me convaincre d’essayer d’y rentrer, il me convainquit surtout du fait qu’il en était membre. Mais grâce à lui, je me décidais à me présenter à la Young Force en espérant devenir une super-héroïne au sein d’une nouvelle famille.
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Dernière édition par Alexstrasza le Sam 14 Oct 2017 - 4:38, édité 2 fois
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Re: Alexstrasza
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Même si le seul dragon de jeu vidéo qui vaille la peine d'être adapté c'est Spyro O.O
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Re: Alexstrasza
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Alexstrasza- Messages : 218
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On l'a appelé Yousom... euh... je veux dire que ce sont les Vengeurs qui l'ont volé.
Bienvenue sur le forum, Alex!
On l'a appelé Yousom... euh... je veux dire que ce sont les Vengeurs qui l'ont volé.
Bienvenue sur le forum, Alex!
Kamala Khan- Messages : 137
Date d'inscription : 15/11/2014
Re: Alexstrasza
C'est quand je peux avoir mon dragon...
Imaginez un T-Rex sur un Dragon...
Bienvenue Alex!
Imaginez un T-Rex sur un Dragon...
Bienvenue Alex!
Garfield M. Logan- Messages : 121
Date d'inscription : 09/11/2014
Re: Alexstrasza
Merci ^^
Kamala, vous le gardez pas prisonnier contre sa volonté, j'espère...
Garfield, avec un dragon tu devrais chercher l'adoption mutuelle, sinon c'est plus probablement toi l'humain de compagnie !
Quand à un T-rex chevauchant un dragon, je peux essayer de te porter si tu veux
J'espère pouvoir poster la biographie dans la semaine
Kamala, vous le gardez pas prisonnier contre sa volonté, j'espère...
Garfield, avec un dragon tu devrais chercher l'adoption mutuelle, sinon c'est plus probablement toi l'humain de compagnie !
Quand à un T-rex chevauchant un dragon, je peux essayer de te porter si tu veux
J'espère pouvoir poster la biographie dans la semaine
Alexstrasza- Messages : 218
Date d'inscription : 20/09/2017
Age : 30
Localisation : Un de mes territoires
Feuille de personnage
Pouvoirs:
Informations:
Re: Alexstrasza
Tiens...
Une nouvelle dissection à prévoir.
Une nouvelle dissection à prévoir.
Victor Von Doom- Messages : 326
Date d'inscription : 12/10/2015
Re: Alexstrasza
Bienvenue sur le forum, Alex.
J'espère que tu vas pouvoir voler en pleine liberté bientôt.
J'espère que tu vas pouvoir voler en pleine liberté bientôt.
Aislinn D. Braddock- Messages : 229
Date d'inscription : 29/01/2016
Re: Alexstrasza
Merci Ais, j'ai bien hâte aussi
Victor de Doom, aurais-tu du retard par rapport à l'Hydra sur l'étude du draconis familiaris ?
Une bonne partie de ma biographie vient d'être postée, manque plus que les douze dernières années !
Victor de Doom, aurais-tu du retard par rapport à l'Hydra sur l'étude du draconis familiaris ?
Une bonne partie de ma biographie vient d'être postée, manque plus que les douze dernières années !
Alexstrasza- Messages : 218
Date d'inscription : 20/09/2017
Age : 30
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