Qui sème le vent récolte la tempête [Jasmine]
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Re: Qui sème le vent récolte la tempête [Jasmine]
Nikolaï M. Kolyakov Ven 27 Avr 2018 - 11:37
Eh bien, depuis le temps que j’essaye de me débarrasser d’elle, si j’avais su qu’il me suffisait de lui prouver que cette histoire n’avait rien à voir avec elle et/ou ses préoccupations, je l’aurais fait bien avant. Quoique, maintenant que j’ai constaté l’étendue de la bêtise armée dans le camp d’en face, pas dit que j’ai intérêt à ce qu’elle me laisse gérer seul la situation comme elle me le propose soudain si gracieusement. Ou plutôt, après réflexion, si ironiquement. Parce qu’il est impossible de confondre son sourire narquois avec quoi que ce soit d’autre. Elle se moque ouvertement de ma volonté précédente de lui fausser compagnie en profitant du fait que je serais désormais bien ennuyé si elle venait à m’abandonner comme je l’ai tant désiré.
Enfin, étant donné que j’agirais exactement de la même façon si j’étais à sa place, je suppose que je ne peux pas lui reprocher grand-chose. A la place, je ne cache pas mon amusement face à sa métaphore. La comparaison est bien trouvée. Il est sûr que désormais que l’incapable au sol n’est plus en capacité d’utiliser son joujou technologique, tous ses petits camarades vont s’empresser de venir le lui chourrer pour pouvoir faire Boom Boom avec eux aussi. Autrement dit, mieux vaut savoir avec quel équipement ils vont débarquer, on sera alors plus à même de les accueillir comme il se doit. Pourtant, étrangement, notre hôte semble peu enclin à parler.
Jusqu’à ce que Miss Sparks emploie sa propre technique d’interrogation, technique pour le moins efficace il faut bien le reconnaître. J’aurais presque de la peine pour le pauvre type. Presque. A la place, je ne me surprends même pas – je commence à me connaître depuis le temps – à espérer qu’une fois les réponses obtenues, elle le laisse réellement tomber d’une bonne fois pour toutes. Ça ne fera qu’un imbécile en moins en ce bas monde, pas vraiment une grosse perte, non ? Mais il faut croire qu’elle fait partie de ces insupportables personnes avec un véritable compas moral implanté dans la poitrine. Si si, j’en suis certain. Il suffit de constater qu’elle me propose même de me déposer dans un endroit sûr avant d’en finir avec mes adversaires. C’est adorable. Et pas qu’un peu insultant à vrai dire.
Je m’explique. Il est évident que si ce qu’elle vient de m’expliquer est juste – et vu le traitement qu’elle a fait subir à l’autre tâche, je pense que les informations qu’il lui a fourni sont fiables – je ne ferais pas le poids contre les cinq mousquetaires cybertroniques. Mais si mes calculs sont aussi justes que les siens, douze moins cinq fait toujours sept. Or, je pourrais toujours m’occuper de ceux-là. Ou pas dans le fond, c’est qu’elle m’a l’air parfaitement capable de tout gérer seule. Mais la question n’est pas vraiment là. Non, le problème c’est que c’est après moi qu’ils en ont et ce n’est pas parce que j’ai eu la chance de tomber sur ma protectrice ce soir que je serais systématiquement hors de danger. Autrement dit, si je ne règle pas la question maintenant, je risque bien de me retrouver avec un nouvel attentat sur les bras dans les jours qui viennent, ce qui ne m’arrangerait pas du tout. J’ai d’autres chats à fouetter qu’une querelle futile avec Santinelli second du nom.
Malheureusement, là où les tentatives d’en finir avec ma vie de son paternel il y a deux ans n’étaient rien que je ne puisse gérer à ma manière, si Giorgio a choisi de recourir à de la technologie de haut vol, il va falloir que je m’y prenne différemment. Pour commencer, en laissant effectivement Jasmine se débarrasser des douze affreux. Mais pas seulement. Le temps qu’elle en finisse avec eux, il va falloir que je réfléchisse rapidement à un plan pour m’assurer qu’il ne leur reprendra pas l’envie de venir me chercher des poux. Parce que là où mon alliance avec Nyssa Al-Ghul est censée me protéger des sbires de la Fraternité et celle avec Sergei Boldarev de ceux de la Main – oui j’ai toujours su m’entourer, pas la peine de vous en ébaubir, c’est un talent âprement gagné et amélioré – personne ne se mêlera d’assurer ma sécurité contre les petites mains de mes concurrents mafieux. A la limite si j’avais poursuivi mes affaires avec les Hellions et m’étais installé à Boston comme ils me l’avaient proposé, je ne dis pas, mais comme finalement ça ne s’est pas fait, il va falloir que je me débrouille autrement. Parce que je ne suis pas assez naïf pour croire que mes potentiels gardes du corps invisibles – si tant est que Boldarev et Al-Ghul aient réellement intérêt à me maintenir en vie, rien ne me dit après tout qu’ils ne puissent pas aussi facilement me trouver un remplaçant plutôt que de s’acharner à me garder en vie – se mêleront de ce qui ne les regarde pas. Je pense même qu’ils seraient du style à considérer que si je me fais abattre par de simples Ritals, je ne mérite pas de jouer dans la cour des Grands. C’est en tous les cas comme ça que je vois les choses. Je réponds donc calmement à Jasmine :
-Votre offre est grandement appréciable et appréciée Mademoiselle, mais je me vois dans l’obligation de refuser. Je ne me mettrai pas en travers de votre chemin et, puisque vous proposez si gentiment de me débarrasser de la vermine qui en a après moi, je ne vous retiendrai pas. Cependant, je ne peux pas quitter les lieux sans savoir comment cette affaire se terminera. C’est une simple question de survie. J’ai besoin de savoir ce qu’il arrivera une fois nos ennemis neutralisés.
Plus simplement dit, je voudrais savoir pour qui elle travaille et ce qu’elle compte faire d’eux. Et au passage voir comment je peux essayer de tirer mon épingle du jeu. Non pas que j’ai le moindre doute sur mes capacités à y arriver – je suis un professionnel de la chose depuis bien trop longtemps pour cela – mais cela suppose un peu de temps de réflexion. Et si je me tire de suite je ne risque pas de l’avoir. Et surtout, bien plus grave, je risque de terminer cette soirée avec à peu près aussi peu d’informations que je ne l’ai commencée. Or s’il y a bien une chose dont j’ai horreur, c’est d’être ignorant de quoi que ce soit qui me concerne. L’information est mon fond de commerce et je suis un spécialiste pour la manipuler et agir en conséquence mais pour cela encore faut-il que je la possède.
Enfin, étant donné que j’agirais exactement de la même façon si j’étais à sa place, je suppose que je ne peux pas lui reprocher grand-chose. A la place, je ne cache pas mon amusement face à sa métaphore. La comparaison est bien trouvée. Il est sûr que désormais que l’incapable au sol n’est plus en capacité d’utiliser son joujou technologique, tous ses petits camarades vont s’empresser de venir le lui chourrer pour pouvoir faire Boom Boom avec eux aussi. Autrement dit, mieux vaut savoir avec quel équipement ils vont débarquer, on sera alors plus à même de les accueillir comme il se doit. Pourtant, étrangement, notre hôte semble peu enclin à parler.
Jusqu’à ce que Miss Sparks emploie sa propre technique d’interrogation, technique pour le moins efficace il faut bien le reconnaître. J’aurais presque de la peine pour le pauvre type. Presque. A la place, je ne me surprends même pas – je commence à me connaître depuis le temps – à espérer qu’une fois les réponses obtenues, elle le laisse réellement tomber d’une bonne fois pour toutes. Ça ne fera qu’un imbécile en moins en ce bas monde, pas vraiment une grosse perte, non ? Mais il faut croire qu’elle fait partie de ces insupportables personnes avec un véritable compas moral implanté dans la poitrine. Si si, j’en suis certain. Il suffit de constater qu’elle me propose même de me déposer dans un endroit sûr avant d’en finir avec mes adversaires. C’est adorable. Et pas qu’un peu insultant à vrai dire.
Je m’explique. Il est évident que si ce qu’elle vient de m’expliquer est juste – et vu le traitement qu’elle a fait subir à l’autre tâche, je pense que les informations qu’il lui a fourni sont fiables – je ne ferais pas le poids contre les cinq mousquetaires cybertroniques. Mais si mes calculs sont aussi justes que les siens, douze moins cinq fait toujours sept. Or, je pourrais toujours m’occuper de ceux-là. Ou pas dans le fond, c’est qu’elle m’a l’air parfaitement capable de tout gérer seule. Mais la question n’est pas vraiment là. Non, le problème c’est que c’est après moi qu’ils en ont et ce n’est pas parce que j’ai eu la chance de tomber sur ma protectrice ce soir que je serais systématiquement hors de danger. Autrement dit, si je ne règle pas la question maintenant, je risque bien de me retrouver avec un nouvel attentat sur les bras dans les jours qui viennent, ce qui ne m’arrangerait pas du tout. J’ai d’autres chats à fouetter qu’une querelle futile avec Santinelli second du nom.
Malheureusement, là où les tentatives d’en finir avec ma vie de son paternel il y a deux ans n’étaient rien que je ne puisse gérer à ma manière, si Giorgio a choisi de recourir à de la technologie de haut vol, il va falloir que je m’y prenne différemment. Pour commencer, en laissant effectivement Jasmine se débarrasser des douze affreux. Mais pas seulement. Le temps qu’elle en finisse avec eux, il va falloir que je réfléchisse rapidement à un plan pour m’assurer qu’il ne leur reprendra pas l’envie de venir me chercher des poux. Parce que là où mon alliance avec Nyssa Al-Ghul est censée me protéger des sbires de la Fraternité et celle avec Sergei Boldarev de ceux de la Main – oui j’ai toujours su m’entourer, pas la peine de vous en ébaubir, c’est un talent âprement gagné et amélioré – personne ne se mêlera d’assurer ma sécurité contre les petites mains de mes concurrents mafieux. A la limite si j’avais poursuivi mes affaires avec les Hellions et m’étais installé à Boston comme ils me l’avaient proposé, je ne dis pas, mais comme finalement ça ne s’est pas fait, il va falloir que je me débrouille autrement. Parce que je ne suis pas assez naïf pour croire que mes potentiels gardes du corps invisibles – si tant est que Boldarev et Al-Ghul aient réellement intérêt à me maintenir en vie, rien ne me dit après tout qu’ils ne puissent pas aussi facilement me trouver un remplaçant plutôt que de s’acharner à me garder en vie – se mêleront de ce qui ne les regarde pas. Je pense même qu’ils seraient du style à considérer que si je me fais abattre par de simples Ritals, je ne mérite pas de jouer dans la cour des Grands. C’est en tous les cas comme ça que je vois les choses. Je réponds donc calmement à Jasmine :
-Votre offre est grandement appréciable et appréciée Mademoiselle, mais je me vois dans l’obligation de refuser. Je ne me mettrai pas en travers de votre chemin et, puisque vous proposez si gentiment de me débarrasser de la vermine qui en a après moi, je ne vous retiendrai pas. Cependant, je ne peux pas quitter les lieux sans savoir comment cette affaire se terminera. C’est une simple question de survie. J’ai besoin de savoir ce qu’il arrivera une fois nos ennemis neutralisés.
Plus simplement dit, je voudrais savoir pour qui elle travaille et ce qu’elle compte faire d’eux. Et au passage voir comment je peux essayer de tirer mon épingle du jeu. Non pas que j’ai le moindre doute sur mes capacités à y arriver – je suis un professionnel de la chose depuis bien trop longtemps pour cela – mais cela suppose un peu de temps de réflexion. Et si je me tire de suite je ne risque pas de l’avoir. Et surtout, bien plus grave, je risque de terminer cette soirée avec à peu près aussi peu d’informations que je ne l’ai commencée. Or s’il y a bien une chose dont j’ai horreur, c’est d’être ignorant de quoi que ce soit qui me concerne. L’information est mon fond de commerce et je suis un spécialiste pour la manipuler et agir en conséquence mais pour cela encore faut-il que je la possède.
Nikolaï M. Kolyakov- Messages : 297
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Re: Qui sème le vent récolte la tempête [Jasmine]
Jasmine A. Sparks Lun 30 Avr 2018 - 15:55
Qui sème le vent récolte la tempête
« Je ne suis pas idiote, une grande partie de la population mondiale doit détester le logo sur ma poitrine, uniquement à cause d’une autre blonde qui s’est manifestée dans le but de représenter ses idées et non pourquoi Mar-Vell l’a aidé à comprendre ses pouvoirs. C’est mystérieux comme différence, mais les cotés agressifs et irrationnels de Carol l’ont remporté comme image avant de vouloir défendre une cause ou même ces idées. D’un certain, je peux comprendre pourquoi j’énerve les gens, je suis un peu plus conservatrice que la moyenne vu mon service militaire. Non, je ne vais pas à l’église ou je ne vais pas donner des dépliants du Parti Républicain dans la rue, mais disons que l’Ordre et que le Bien sont pour moi quelque chose d’assez mesurable pour se battre dans ce sens. De nombreuses personnes ne croient pas en ces idées à cause de la relativité et je peux les comprendre, parce que je me suis déjà posée de nombreuses questions sur les raisons de mes combats…
Mais finalement, je pense comprendre l’idée du mal nécessaire, bien que je trouve que plusieurs personnes négligent énormément le concept-contraire du bien nécessaire, surtout par les philosophes du pire, qui voient le pire dans toute l’humanité. Alors, revenons à la base de ce travail d’aujourd’hui, je conçois la thématique du mal nécessaire avec la présence de Nikolai au lieu de la Main, mais avec moi et mon idée de pouvoir le défendre [Et même de le laisser dans un coin tranquille], cela doit rentrer dans le concept du bien nécessaire, non? En tout cas, c’est amusant de le penser, parce que dans tous les films, les séries ou même en rencontrant des individus dans la rue, c’est populaire le concept du mal nécessaire. D’un certain sens, cela confirme ainsi une idée plutôt précise dans ce développement où les discours du pire sont toujours ceux les plus désirés ou les plus diffusés afin d’écrire notre société selon eux.
Après avoir trouvé des réponses assez satisfaisantes envers notre première victime, je suis plutôt étonnée de la réaction du jeune russe. Je lui offre la générosité de lui donner sa soirée pour se sortir de ce problème, pendant que je terrasse les mercenaires restants, mais il veut rester pour admirer le petit spectacle. Je le regarde assez bizarrement à son refus de cette protection, je ne sais pas exactement les conclusions autour de rester ici avec moi, mais il le justifie par deux choses assez différentes : La survie et savoir ce qu’il va se passer à ses bourreaux sont les deux raisons pourquoi il veut rester ici. « Je ne veux pas tout spoiler votre le film de votre vie, mais disons que je pense connaître un peu le destin malheureux de cette famille mafieuse. Si cela peut être un dossier intéressant pour le FBI ou pour une autre agence fédérale, le SHIELD va prendre tout le dossier. Ils ne vont pas aimer que des simples mafieux utilisent des armes évoluées comme ils sont en train de construire actuellement dans leurs laboratoires. Et contrairement aux enquêtes criminelles traditionnelles, le SHIELD risque de tout faire pour faire tomber une famille mafieuse qui risque de faire sauter accidentellement un quartier en utilisant une arme qu’ils ne comprennent pas. Alors, les futurs ennemis neutralisés risquent de finir à Ryker’s Island à place d’une détention traditionnelle. » Le Nick Fury de ce monde doit être aussi protecteur que le Nick Fury de mon monde. Alors logiquement ce scénario devrait être le plus logique aujourd’hui.
Je sais que le Caïd, que Double-Face et que le Pingouin utilisent des armes similaires, mais au moins eux… ils sont un peu plus discrets. Du coup, cela ne m’étonnerait même pas que les Vengeurs commencent à trouver des cas intéressants chez les ennemis de Nikolaï. Et si les critiques peuvent être faciles contre les Vengeurs sur leur politisation, je crains que même les plus puissantes mafias ne puissent pas résister contre la nouvelle vague des Vengeurs. Je dois donc aller le plus rapidement possible pour neutraliser tous les ennemis avant qu’un ou qu’une vengeur arrive sur place. « Si cela ne vous dérange pas donc de participer à cette mission, soyez juste un peu plus prudent, je risque de me concentrer davantage sur les ennemis. » Je me dirige d’abord vers les escaliers d’urgences, parce que je pense qu’ils vont tenter de placer des hommes pour sécuriser la porte du toit avant pour attendre que nous foncions sur eux.
Et même si je pense pouvoir résister aux armes à feux ou aux rayons d’énergies, les armes blanches peuvent être plus dangereuses sur ma personne. Mais avant de déposer un pied sur les escaliers d’urgences, je me souviens de mon accompagnement provisoire de la journée : « Dans trois minutes, je vais faire sauter la porte du toit, cela serait une bonne idée qu’une personne plus discrète que moi, tente de neutraliser les individus qui ne possèdent pas les nouvelles armes du futur. Bonne idée, hein? » C’est un bon plan, je trouve, mais habituellement, c’est plutôt pour Kitty ce type de mission, mais on va bien voir aujourd’hui si Nikolaï va être capable d’être un peu plus discret que les mafieux d’aujourd’hui, qui veulent sa peau à tout prix. »
Mais finalement, je pense comprendre l’idée du mal nécessaire, bien que je trouve que plusieurs personnes négligent énormément le concept-contraire du bien nécessaire, surtout par les philosophes du pire, qui voient le pire dans toute l’humanité. Alors, revenons à la base de ce travail d’aujourd’hui, je conçois la thématique du mal nécessaire avec la présence de Nikolai au lieu de la Main, mais avec moi et mon idée de pouvoir le défendre [Et même de le laisser dans un coin tranquille], cela doit rentrer dans le concept du bien nécessaire, non? En tout cas, c’est amusant de le penser, parce que dans tous les films, les séries ou même en rencontrant des individus dans la rue, c’est populaire le concept du mal nécessaire. D’un certain sens, cela confirme ainsi une idée plutôt précise dans ce développement où les discours du pire sont toujours ceux les plus désirés ou les plus diffusés afin d’écrire notre société selon eux.
Après avoir trouvé des réponses assez satisfaisantes envers notre première victime, je suis plutôt étonnée de la réaction du jeune russe. Je lui offre la générosité de lui donner sa soirée pour se sortir de ce problème, pendant que je terrasse les mercenaires restants, mais il veut rester pour admirer le petit spectacle. Je le regarde assez bizarrement à son refus de cette protection, je ne sais pas exactement les conclusions autour de rester ici avec moi, mais il le justifie par deux choses assez différentes : La survie et savoir ce qu’il va se passer à ses bourreaux sont les deux raisons pourquoi il veut rester ici. « Je ne veux pas tout spoiler votre le film de votre vie, mais disons que je pense connaître un peu le destin malheureux de cette famille mafieuse. Si cela peut être un dossier intéressant pour le FBI ou pour une autre agence fédérale, le SHIELD va prendre tout le dossier. Ils ne vont pas aimer que des simples mafieux utilisent des armes évoluées comme ils sont en train de construire actuellement dans leurs laboratoires. Et contrairement aux enquêtes criminelles traditionnelles, le SHIELD risque de tout faire pour faire tomber une famille mafieuse qui risque de faire sauter accidentellement un quartier en utilisant une arme qu’ils ne comprennent pas. Alors, les futurs ennemis neutralisés risquent de finir à Ryker’s Island à place d’une détention traditionnelle. » Le Nick Fury de ce monde doit être aussi protecteur que le Nick Fury de mon monde. Alors logiquement ce scénario devrait être le plus logique aujourd’hui.
Je sais que le Caïd, que Double-Face et que le Pingouin utilisent des armes similaires, mais au moins eux… ils sont un peu plus discrets. Du coup, cela ne m’étonnerait même pas que les Vengeurs commencent à trouver des cas intéressants chez les ennemis de Nikolaï. Et si les critiques peuvent être faciles contre les Vengeurs sur leur politisation, je crains que même les plus puissantes mafias ne puissent pas résister contre la nouvelle vague des Vengeurs. Je dois donc aller le plus rapidement possible pour neutraliser tous les ennemis avant qu’un ou qu’une vengeur arrive sur place. « Si cela ne vous dérange pas donc de participer à cette mission, soyez juste un peu plus prudent, je risque de me concentrer davantage sur les ennemis. » Je me dirige d’abord vers les escaliers d’urgences, parce que je pense qu’ils vont tenter de placer des hommes pour sécuriser la porte du toit avant pour attendre que nous foncions sur eux.
Et même si je pense pouvoir résister aux armes à feux ou aux rayons d’énergies, les armes blanches peuvent être plus dangereuses sur ma personne. Mais avant de déposer un pied sur les escaliers d’urgences, je me souviens de mon accompagnement provisoire de la journée : « Dans trois minutes, je vais faire sauter la porte du toit, cela serait une bonne idée qu’une personne plus discrète que moi, tente de neutraliser les individus qui ne possèdent pas les nouvelles armes du futur. Bonne idée, hein? » C’est un bon plan, je trouve, mais habituellement, c’est plutôt pour Kitty ce type de mission, mais on va bien voir aujourd’hui si Nikolaï va être capable d’être un peu plus discret que les mafieux d’aujourd’hui, qui veulent sa peau à tout prix. »
Jasmine A. Sparks- Messages : 844
Date d'inscription : 05/10/2016
Re: Qui sème le vent récolte la tempête [Jasmine]
Nikolaï M. Kolyakov Jeu 3 Mai 2018 - 12:39
Ryker’s Island, qui n’en a pas entendu parler ? L’île au large de la Grosse Pomme qui retient en captivité les plus dangereux des supercriminels. Si Santinelli finit là-bas, je ne donne pas cher de sa peau. A côté de monstres du calibre du Caïd, il ne fera tout simplement pas le poids. S’il ne se fait pas bouffer la première semaine, il finira au bas de la chaîne alimentaire en moins de temps qu’il n’en faut pour dire « Vaffanculo ». Et Dieu sait que les Ritals aiment le dire. Je ne me sens cependant pas l’âme charitable ce soir. Pas après le mal que ce connard s’est donné pour essayer de m’éliminer de la manière la plus grossière qui soit. Il voulait me faire exploser la tronche ? Et bien qu’il crève la bouche ouverte ou devienne la pute de Ryker’s Island, pour ce que ça me fait.
-Si cela ne vous dérange pas donc de participer à cette mission, soyez juste un peu plus prudent, je risque de me concentrer davantage sur les ennemis.
Quelle belle façon de me prévenir qu’elle n’aura pas l’occasion de se préoccuper de mes miches s’il prenait l’envie à l’un des hommes restants de finir le travail pour lequel ils ont été payés pendant qu’elle s’occupe de ses camarades. Pour ma défense, je l’avais deviné. Je ne m’attendais pas vraiment à ce qu’elle me débarrasser de la vermine tout en me protégeant. Ce n’est pas Wonder Woman. Juste une étrange copie – apparemment plus morale – de Carol Danvers. Et puis bon, si les rayons gamma qui sortent des mains ce n’est pas encore dans mes cordes, je n’en suis pas exactement sans défense. Je rassure donc ma partenaire d’un soir.
-Je saurais couvrir mes arrières. Et peut-être même les vôtres si nécessaire, dis-je en secouant mon arme devant son nez.
Sans me vanter, je vise juste et de relativement loin. Par conséquent, me débarrasser discrètement des assaillants non pourvus d’armes modifiées comme elle l’exige devrait être dans mes cordes. Sans compter que l’avantage c’est que, tandis qu’elle est occupée à combattre les cinq autres, je devrais pouvoir user de mon pouvoir pour localiser rapidement nos ennemis. En effet, je préfère ne pas expliquer comment une petite visite sur le plan astral m’a permis de détecter les signatures psychiques de nos attaquants pour savoir où viser. Je ne sais toujours pas pour qui elle travaille – même s’il est de plus en plus clair qu’elle est membre d’un groupe de super-sécurité quelconque vu la facilité avec laquelle elle évoque le SHIELD – donc dévoiler mes capacités me semble fort peu recommandable.
Une fois Miss Sparks convaincue que je ne serais pas complètement inutile, elle fait donc exploser la porte comme promis et, après quelques exclamations de douleur, les grands méchants du jour font leur apparition tout couverts de débris. Sans surprise, celui qui ouvre la marche a dans les mains un engin qui n’a rien à envier à l’arme dont Jasmine s’est débarrassée tantôt. Je ne m’attarde cependant pas sur la question. A chacun sa part du boulot et, en l’occurrence, les supervilains c’est pour la superhéroïne. Logique non ? De mon côté, j’ai sept crétins lambdas à gérer, ce qui est déjà suffisant si vous voulez mon avis.
M’abritant derrière un pan de mur écroulé, je m’assure que la première vague d’assaillants ne m’a pas remarqué, trop occupé qu’elle est à gérer les contre-attaques de ma partenaire. Puis, une fois certain que je ne risque pas de me faire descendre une fois que ma conscience aura quitté mon corps, je ferme les yeux et me plonge dans le plan astral. Il ne me faut pas longtemps pour me faire à la situation. La présence de Jasmine est pourtant une distraction de taille. En effet, la puissance brute qu’elle dégage à l’état immatériel est terrifiante. Je ne sais pas qui elle est mais s’il me fallait une raison de plus de me méfier, me voilà servi. En effet, avec un tel réservoir de pouvoir, elle pourrait en finir avec le quartier tout entier d’un claquement de doigts si elle le désirait.
Je me détourne cependant vite d’elle pour chercher mes cibles. J’en remarque immédiatement deux qui sont restées derrière l’entrée en renfort. Quant aux cinq autres, ils semblent monter le guet en bas des escaliers, ou plutôt de ce qu’il en reste – l’explosion ayant fait quelques dégâts sur la structure du bâtiment entier. Est-ce pour empêcher quiconque de se mêler de ce qui ne les regarde pas, pour nous empêcher de fuir ou parce qu’ils font confiance à leurs camarades pour en finir avec nous, je ne saurais dire. Mais peu importe. La seule chose qui compte c’est d’en finir avec eux le plus vite possible. Et, je ne vais pas faire dans la dentelle, si je peux handicaper sans tuer, très bien – j’ai un public après tout – mais, si ça me met inutilement en danger, tant pis pour leur gueule, je viserais là où ça fait mouche.
Mon premier problème consiste déjà à toucher les deux zigotos en embuscade sans me transformer en cible facile. Or, je ne dispose pas de munitions à profusion – je vous rappelle que j’étais à un gala de charité, pas à une réunion de mafieux – donc je ne peux pas me permettre de les gâcher bêtement. Rasant le muret derrière lequel je suis accroupi, je m’approche donc au maximum de l’ouverture béante qui fut un jour une porte jusqu’à ce que j’aperçoive la première des sentinelles. Il n’est pas complètement à découvert mais suffisamment pour que je vise son flanc gauche. Et bingo !
Il s’écroule en se tenant les côtes et j’aperçois le sang s’écouler de la plaie qu’il tente de maintenir bouchée en appuyant dessus. Sans surprise son camarade pousse un juron et, sans bouger de sa cachette, pointe le bout de sa tête pour viser dans ma direction. Instinctivement je m’aplatis à terre, entendant les balles siffler au-dessus de ma tête. Et pas qu’une ! Ces connards sont équipés de fusils semi-automatiques. Je suis mal barré avec mon mini-revolver. Je n’ai malheureusement pas le temps de m’apitoyer sur mon sort et, dès que les coups s’arrêtent, je me relève et vise dans leur direction. Mon premier coup ricoche contre le chambranle branlant de la porte mais il me sert à m’assurer qu’ils ne me canardent pas tandis que je cours dans leur direction. Et quand je ne suis plus qu’à quelques mètres je vois ma deuxième cible. Son arme est pointée sur moi et je n’y réfléchis pas à deux fois avant de l’abattre d’une balle dans la tête. Sans m’arrêter, je pointe désormais mon arme sur le blessé.
-Tu peux encore t’en tirer en vie à condition de lâcher ton arme. Ton choix.
Sans surprise, son doigt fait mine d’appuyer sur la gâchette. Les fanatiques sont tellement prévisibles… Mais avant qu’il n’ait le temps de finir son geste, je lui ai déjà logé une nouvelle balle dans l’épaule et il en lâche son arme sous le coup de la douleur. Je m’en empare immédiatement et lui décoche un bout coup de crosse de fusil dans la tempe. Une fois que je me suis assuré qu’il est bien assommé, j’enfile le fusil de son camarade décédé en bandoulière, range mon revolver dans la poche arrière de mon pantalon et repart armé de son arme.
Désormais que ma réserve de munitions est plus remplie, je me sens réellement en mesure de faire face à la suite. Je prends même le temps de m’arrêter un instant en haut des escaliers chancelants – je ne suis pas certain que tenter de les descendre soit une brillante idée – pour refaire le point sur les cinq hommes restants en bas de l’escalier. Hommes qui commencent à s’agiter sérieusement si j’en crois les noms qui résonnent, sûrement ceux des deux soldats dont je me suis occupé il y a quelques instants. Bon bah si je veux en finir discrètement, je ne vais pas devoir tarder. Mais pour ça, encore faut-il que je détermine comment arriver en bas des escaliers sans mourir. Ou bien comment viser ceux du bas depuis ma position. Easy…
-Si cela ne vous dérange pas donc de participer à cette mission, soyez juste un peu plus prudent, je risque de me concentrer davantage sur les ennemis.
Quelle belle façon de me prévenir qu’elle n’aura pas l’occasion de se préoccuper de mes miches s’il prenait l’envie à l’un des hommes restants de finir le travail pour lequel ils ont été payés pendant qu’elle s’occupe de ses camarades. Pour ma défense, je l’avais deviné. Je ne m’attendais pas vraiment à ce qu’elle me débarrasser de la vermine tout en me protégeant. Ce n’est pas Wonder Woman. Juste une étrange copie – apparemment plus morale – de Carol Danvers. Et puis bon, si les rayons gamma qui sortent des mains ce n’est pas encore dans mes cordes, je n’en suis pas exactement sans défense. Je rassure donc ma partenaire d’un soir.
-Je saurais couvrir mes arrières. Et peut-être même les vôtres si nécessaire, dis-je en secouant mon arme devant son nez.
Sans me vanter, je vise juste et de relativement loin. Par conséquent, me débarrasser discrètement des assaillants non pourvus d’armes modifiées comme elle l’exige devrait être dans mes cordes. Sans compter que l’avantage c’est que, tandis qu’elle est occupée à combattre les cinq autres, je devrais pouvoir user de mon pouvoir pour localiser rapidement nos ennemis. En effet, je préfère ne pas expliquer comment une petite visite sur le plan astral m’a permis de détecter les signatures psychiques de nos attaquants pour savoir où viser. Je ne sais toujours pas pour qui elle travaille – même s’il est de plus en plus clair qu’elle est membre d’un groupe de super-sécurité quelconque vu la facilité avec laquelle elle évoque le SHIELD – donc dévoiler mes capacités me semble fort peu recommandable.
Une fois Miss Sparks convaincue que je ne serais pas complètement inutile, elle fait donc exploser la porte comme promis et, après quelques exclamations de douleur, les grands méchants du jour font leur apparition tout couverts de débris. Sans surprise, celui qui ouvre la marche a dans les mains un engin qui n’a rien à envier à l’arme dont Jasmine s’est débarrassée tantôt. Je ne m’attarde cependant pas sur la question. A chacun sa part du boulot et, en l’occurrence, les supervilains c’est pour la superhéroïne. Logique non ? De mon côté, j’ai sept crétins lambdas à gérer, ce qui est déjà suffisant si vous voulez mon avis.
M’abritant derrière un pan de mur écroulé, je m’assure que la première vague d’assaillants ne m’a pas remarqué, trop occupé qu’elle est à gérer les contre-attaques de ma partenaire. Puis, une fois certain que je ne risque pas de me faire descendre une fois que ma conscience aura quitté mon corps, je ferme les yeux et me plonge dans le plan astral. Il ne me faut pas longtemps pour me faire à la situation. La présence de Jasmine est pourtant une distraction de taille. En effet, la puissance brute qu’elle dégage à l’état immatériel est terrifiante. Je ne sais pas qui elle est mais s’il me fallait une raison de plus de me méfier, me voilà servi. En effet, avec un tel réservoir de pouvoir, elle pourrait en finir avec le quartier tout entier d’un claquement de doigts si elle le désirait.
Je me détourne cependant vite d’elle pour chercher mes cibles. J’en remarque immédiatement deux qui sont restées derrière l’entrée en renfort. Quant aux cinq autres, ils semblent monter le guet en bas des escaliers, ou plutôt de ce qu’il en reste – l’explosion ayant fait quelques dégâts sur la structure du bâtiment entier. Est-ce pour empêcher quiconque de se mêler de ce qui ne les regarde pas, pour nous empêcher de fuir ou parce qu’ils font confiance à leurs camarades pour en finir avec nous, je ne saurais dire. Mais peu importe. La seule chose qui compte c’est d’en finir avec eux le plus vite possible. Et, je ne vais pas faire dans la dentelle, si je peux handicaper sans tuer, très bien – j’ai un public après tout – mais, si ça me met inutilement en danger, tant pis pour leur gueule, je viserais là où ça fait mouche.
Mon premier problème consiste déjà à toucher les deux zigotos en embuscade sans me transformer en cible facile. Or, je ne dispose pas de munitions à profusion – je vous rappelle que j’étais à un gala de charité, pas à une réunion de mafieux – donc je ne peux pas me permettre de les gâcher bêtement. Rasant le muret derrière lequel je suis accroupi, je m’approche donc au maximum de l’ouverture béante qui fut un jour une porte jusqu’à ce que j’aperçoive la première des sentinelles. Il n’est pas complètement à découvert mais suffisamment pour que je vise son flanc gauche. Et bingo !
Il s’écroule en se tenant les côtes et j’aperçois le sang s’écouler de la plaie qu’il tente de maintenir bouchée en appuyant dessus. Sans surprise son camarade pousse un juron et, sans bouger de sa cachette, pointe le bout de sa tête pour viser dans ma direction. Instinctivement je m’aplatis à terre, entendant les balles siffler au-dessus de ma tête. Et pas qu’une ! Ces connards sont équipés de fusils semi-automatiques. Je suis mal barré avec mon mini-revolver. Je n’ai malheureusement pas le temps de m’apitoyer sur mon sort et, dès que les coups s’arrêtent, je me relève et vise dans leur direction. Mon premier coup ricoche contre le chambranle branlant de la porte mais il me sert à m’assurer qu’ils ne me canardent pas tandis que je cours dans leur direction. Et quand je ne suis plus qu’à quelques mètres je vois ma deuxième cible. Son arme est pointée sur moi et je n’y réfléchis pas à deux fois avant de l’abattre d’une balle dans la tête. Sans m’arrêter, je pointe désormais mon arme sur le blessé.
-Tu peux encore t’en tirer en vie à condition de lâcher ton arme. Ton choix.
Sans surprise, son doigt fait mine d’appuyer sur la gâchette. Les fanatiques sont tellement prévisibles… Mais avant qu’il n’ait le temps de finir son geste, je lui ai déjà logé une nouvelle balle dans l’épaule et il en lâche son arme sous le coup de la douleur. Je m’en empare immédiatement et lui décoche un bout coup de crosse de fusil dans la tempe. Une fois que je me suis assuré qu’il est bien assommé, j’enfile le fusil de son camarade décédé en bandoulière, range mon revolver dans la poche arrière de mon pantalon et repart armé de son arme.
Désormais que ma réserve de munitions est plus remplie, je me sens réellement en mesure de faire face à la suite. Je prends même le temps de m’arrêter un instant en haut des escaliers chancelants – je ne suis pas certain que tenter de les descendre soit une brillante idée – pour refaire le point sur les cinq hommes restants en bas de l’escalier. Hommes qui commencent à s’agiter sérieusement si j’en crois les noms qui résonnent, sûrement ceux des deux soldats dont je me suis occupé il y a quelques instants. Bon bah si je veux en finir discrètement, je ne vais pas devoir tarder. Mais pour ça, encore faut-il que je détermine comment arriver en bas des escaliers sans mourir. Ou bien comment viser ceux du bas depuis ma position. Easy…
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Re: Qui sème le vent récolte la tempête [Jasmine]
Jasmine A. Sparks Mer 9 Mai 2018 - 0:58
Qui sème le vent récolte la tempête
« Durant un petit moment, dans les États-Unis de tous les univers, on dirait que c’était populaire pour les détentions classiques de faire leurs lieux d'incarcérations sur des petits ilots. Alcatraz a touché l’imaginaire collectif de cet univers, mais aussi de mon univers original. Alors que cette mode était devenue un peu dépassé vu le coût et le transport des employés, les mutants (ou les méta-humains) sont arrivés dans le portrait de la criminologie de tous les époques. Ainsi, on ne parle plus de détentions classiques pour les prisonniers ayant des pouvoirs ou en utilisant des armes technologiques élaborées, on parle de la super-détention. Les Super-Criminels ont donc un peu plus de pouvoir dans la grande pyramide du crime que les criminels traditionnels, mais ils ont beaucoup plus de chances de se retrouver dans une super-cellule avec aucune possibilité de sortir après avoir reçu le titre de Super-Criminel dans le droit international.
Souvent, des petits criminels ont tendance à utiliser des technologies les dépassant et le résultat est un peu malheureux pour ceux-ci. J’aurai eu beaucoup d’empathies pour ces cas assez spécifiques où on retrouve des jeunes voulant uniquement se défendre du marché criminel qui s’organise souvent dans les quartiers les plus appauvris. Je ne pense pas avoir énormément d’empathie pour la Famille Santinelli, surtout que leur principal but est de provoquer un petit conflit avec une mafia russe. Dans d’autres cas, j’aurai peut-être utilisé une autre manière que la neutralisation et l’arrestation pour des jeunes délinquants qui ne cherchaient qu’un moyen à se défendre, mais on n’est pas dans ces cas…
Avec une technologie inconnue et des criminels recherchant à satisfaire le désir de leur boss en échange d’un montant assez élevé, je dois être prudente. Parce que peut-être la technologie de Shocker n’est pas assez dangereuse pour ma personne, mais d’autres armures et armes pourraient m’être plus problématiques. Dans mon univers original, les héros avaient des méthodes assez particulières dans leur développement, on avait une tendance plutôt étrange d’être plus « négligent » de laisser des criminels avec moins de protections que les civils. C’est pour cette raison qu’on retrouve une différence de taille dans cette machinerie du Multivers : La Ligue des Justiciers avait un esprit bien plus ouvert, sans laisser des compromis sur ces questions. Je pense même qu’ils pourraient défendre la vie d’un Cavalier de l’Apocalypse s'ils avaient l’espoir de le faire revenir à la raison.
Pour moi, j’ai une autre mission aujourd’hui. Nikolaï approuve mon idée de le laisser plutôt tranquille pour les prochaines minutes, en secouant son arme devant mon nez. Peut-être que cela va être la première expérience de Nikolaï dans un combat contre plusieurs criminels, habituellement dans l’esprit X-Men, on se retrouve devant une normalité avec ce type de scénario, mais je ne sais pas encore pour le potentiel du jeune mafieux russe. Lui laissant quand même un petit temps de préparation, c’est encore avec mes puissants rayons que je détruis la porte devant moi. Les hommes arrivent assez rapidement devant moi, pendant que mon coéquipier du moment s’occupe des criminels n’étant pas un danger pour moi.
Leurs armes à feux ne me font pas beaucoup d’effets, surtout avec la vitesse que je peux prendre. Déstabilisé rapidement, ils comprennent que le seul moyen de pouvoir vraiment me menacer, c’est de se servir de leurs armes améliorées. Recevant un nouveau rayon des bracelets de Shocker, je l’encaisse plutôt facilement. Étonné du coup, parce qu’il n’a pas vu le premier échec de cette technologie contre ma personne, je m’avance plutôt dangereusement vers lui. Reculant à mon avancé, mes mains commencent à s’illuminer dangereusement vers cet homme. Au moins, ils ont commencé à comprendre le mécanisme de travail en équipe. Ils sont quand même en supériorité numérique, alors c’est logique de commencer à se servir peut-être d’une technologie plus efficace contre ma personne. Un autre homme réussit à enfin de créer une surprise, parce que durant mes avancées, il me donne un coup assez puissant pour me faire reculer. Avec une armure qui emboite ses bras et ses jambes, il me fait reculer légèrement par des petits combos simples. Droite, gauche, Uppercut et Direct, je le vois en train de sourire en croyant me faire assez mal. Mathématiquement, je calcule plutôt ma force.
Son armure me donne des coups d’environ de vingt tonnes, vu sa fabrication, il doit être incapable d’encaisser un coup similaire. En arrivant proche du bord de l’immeuble, le mafieux hurle comme dans les films, pensant pouvoir enfin terminer avec leur principale ennemie, mais vous savez ce que je préfère faire dans ma vie? C’est de créer le faux-sentiment de victoire chez les crétins de tous les univers. À un direct de sa part, ma main vient bloquer son coup rapidement et sa surprise est plutôt immédiate. Son autre ami tente de m’envoyer un rayon, mais mon autre main l’encaisse. Je renvoie le rayon vers son ami pour faire surchauffer enfin sa technologie avant de lancer un petit sourire vers l’autre l’homme, possédant une armure prototype au Rhino mécanique.
« Mon tour… »
Je ne crois pas qu’il a vu l’Uppercut de ma main libérée. Possédant une vague d’énergie conséquente, mon poing arrive directement sur le métal qui entoure son armure. Il est parti pour faire un petit voyage dans le ciel, mais je ne suis pas assez méchante pour le laisser mourir par une chute élevée. Je commence donc à voler pour essayer le rattraper. D’après moi, il a déjà perdu connaissance vu la pression que je viens de lui mettre sur la gueule. Je trouve rapidement l’être qui a décidé de commander un cours de chute libre, sans parachute.
Concentrée sur sa silhouette, je ne remarque pas immédiatement le bruit en arrière de ma personne. Ma troisième cible avait décidé de se servir du prototype de la technologie du Vautour, tentant de me rattraper par le dos, je me débarrasse rapidement de ses griffes en me retournant vers lui et en donnant un puissant coup de pied à son ventre. Je l’ai au moins projeté un peu plus loin pour rattraper l’homme, qui possédait la petite armure du Rhyno. Prenant une grande vitesse, je retourne rapidement sur l’immeuble où les mafieux ont décidé d’organiser une fête pour Nikolaï.
En parlant de lui, je tente de le retrouver par le regard, parce que malgré mes mots sur sa propre indépendance sécuritaire, je suis assez gentille pour être sensible à sa vie. Voyant le Vautour-Raté revenir vers moi, je le renvoie avec un rayon vers une autre position. Il manque un peu de réflexes pour éviter ces coups, au moins, l’un de ces associés décide enfin d’intervenir. Et du coup, c’est une technologie que je ne connais pas du tout. Je croyais au début que ses mains métalliques étaient pour donner des coups puissants, mais il a réussi enfin à me blesser. Évitant « son coup de poing », il sort un genre de sabre laser ou lame psychique à la Psylocke pour me toucher. Une partie de ma joue est touchée pour créer une petite coupure, mais aussi pour faire créer un dommage plus important.
Je remarque bien la coupure proche de mon hanche, mais ce connard a coupé mon costume et coupé ce costume… je ne croyais pas que c’était possible. On parle quand même du costume de molécule instable, si ton corps brûle entièrement, le costume risque de résister. Alors son sabre laser, c’est vraiment plus étonnant. Il sort donc deux lames de ses paumes pour tenter d’attaquer de nouveau. Évitant ses coups et étant surtout concentrée sur ses mouvements, je suis chanceuse de ne pas être tombé sur un mec de la Main avec cette technologie. Pendant un moment de ralentissement, je réussis à rattraper ces deux mains pour lever les lames au ciel. Je commence à mettre une pression considérable sur l’une de ses mains pour casser enfin l’un de ses gants métalliques.
Voulant détruire l’autre gant menaçant, je suis surprise par l’homme-oiseau qui est revenu vers moi pour casser cette pression cette arme. Se servant de ses ailes pour contrôler légèrement mes bras, l’homme au un sabre réussit encore à me couper légèrement au niveau de la jambe en voulant perforer mon ventre. Au moins, je fais une technique plutôt simple de judo pour renvoyer le mec-oiseau vers la lame. Une aile se coupe donc plutôt rapidement par l’arme de son ami, pendant que j’arrache l’autre aile avec une seule main la seconde d’après. Je donne un coup de pied à celui-ci pour essayer encore de me concentrer vers le Sith improvisé. C’est devenu un peu plus facile de contrôler la situation avec une seule lame et il n’a pas aimé du tout le coup que je venais de lui donner au niveau du genou pour se tordre de douleur au sol.
Mystérieusement durant un court-moment, je me suis sentie légèrement étourdie. Cela ne doit pas être à cause du sang qui coule, parce que c’est plutôt l’énergie qui semble s’abaisser. Cette intrigue trouve une réponse plutôt vite en voyant enfin la fameuse technologie qui est utilisée par le dernier homme possédant des armes puissantes. Il avait encore une sorte d’armure qui faisait tout le haut de son corps, mais avec un cœur mécanique jaune au centre. Voyant l’énergie s’emmagasinant, je comprends un peu le danger de cette énergie. Il me renvoie peut-être un rayon pour me redonner un gain d’énergie, mais il ne comprend pas comment cela fonctionne. Avec ce qu’il ramasse de mon spectre énergétique, son armure risque de surchauffer plus rapidement que la moyenne. Et cette surchauffe ne va pas être similaire à celle des bracelets de Shocker…
Il risque juste d’exploser en se remplissant de mon énergie. Alors ma nouvelle mission est surtout de lui enlever cette armure. Fonçant rapidement vers lui, ses coups de poings sont rapides et puissants pour me faire vraiment du mal, cependant en le prenant avec une méthode « Rugby » pour l’enfoncer en premier au sol. Le plancher défonce facilement vu la puissance du coup, on arrive rapidement dans les étages inférieures et pendant que je tente de lui retirer son armure, il profite du moment pour me donner quelques coups. Vu la perte d’énergie et la perte puissance, je commence à avoir un peu de mal.
« Enlève cette armure, tu vas crever!
L’homme ne semblait pas vraiment comprendre mes dires pour qu’il continue à jouer avec cette armure. Au moins, il manque de prudence avec ses envies de bourrin. Je réussis encore de le prendre par ses hanches pour l’envoyer contre le mur. Se servant de mon pied pour le bloquer, je lui arrache sans tendresse son armure. Malheureusement pour mon cas, je me sens complètement vidée sur la suite. Au moins, les cinq hommes avec cette technologie ne risquent pas de menacer encore la vie autour. Revenant sur mes pas pour revenir vers le toit, je ne vois pas encore les mafieux restants. Prenant les escaliers afin de retourner vers la porte détruite, je commence à souffrir un peu des coupures et des bleus que j’ai eus récemment. Dès que je reviens sur le toit, tournant le dos à la porte, il est un peu trop tard pour bien me préparer. L’homme avec le sabre laser restant dans son gant mécanique réussit à enfin me blesser plus sérieusement, sa lame évoluée touche entièrement mon dos pour me faire tomber au sol et créer une perforation assez importante, pour tomber presque en état de semi-conscience. »
Souvent, des petits criminels ont tendance à utiliser des technologies les dépassant et le résultat est un peu malheureux pour ceux-ci. J’aurai eu beaucoup d’empathies pour ces cas assez spécifiques où on retrouve des jeunes voulant uniquement se défendre du marché criminel qui s’organise souvent dans les quartiers les plus appauvris. Je ne pense pas avoir énormément d’empathie pour la Famille Santinelli, surtout que leur principal but est de provoquer un petit conflit avec une mafia russe. Dans d’autres cas, j’aurai peut-être utilisé une autre manière que la neutralisation et l’arrestation pour des jeunes délinquants qui ne cherchaient qu’un moyen à se défendre, mais on n’est pas dans ces cas…
Avec une technologie inconnue et des criminels recherchant à satisfaire le désir de leur boss en échange d’un montant assez élevé, je dois être prudente. Parce que peut-être la technologie de Shocker n’est pas assez dangereuse pour ma personne, mais d’autres armures et armes pourraient m’être plus problématiques. Dans mon univers original, les héros avaient des méthodes assez particulières dans leur développement, on avait une tendance plutôt étrange d’être plus « négligent » de laisser des criminels avec moins de protections que les civils. C’est pour cette raison qu’on retrouve une différence de taille dans cette machinerie du Multivers : La Ligue des Justiciers avait un esprit bien plus ouvert, sans laisser des compromis sur ces questions. Je pense même qu’ils pourraient défendre la vie d’un Cavalier de l’Apocalypse s'ils avaient l’espoir de le faire revenir à la raison.
Pour moi, j’ai une autre mission aujourd’hui. Nikolaï approuve mon idée de le laisser plutôt tranquille pour les prochaines minutes, en secouant son arme devant mon nez. Peut-être que cela va être la première expérience de Nikolaï dans un combat contre plusieurs criminels, habituellement dans l’esprit X-Men, on se retrouve devant une normalité avec ce type de scénario, mais je ne sais pas encore pour le potentiel du jeune mafieux russe. Lui laissant quand même un petit temps de préparation, c’est encore avec mes puissants rayons que je détruis la porte devant moi. Les hommes arrivent assez rapidement devant moi, pendant que mon coéquipier du moment s’occupe des criminels n’étant pas un danger pour moi.
Leurs armes à feux ne me font pas beaucoup d’effets, surtout avec la vitesse que je peux prendre. Déstabilisé rapidement, ils comprennent que le seul moyen de pouvoir vraiment me menacer, c’est de se servir de leurs armes améliorées. Recevant un nouveau rayon des bracelets de Shocker, je l’encaisse plutôt facilement. Étonné du coup, parce qu’il n’a pas vu le premier échec de cette technologie contre ma personne, je m’avance plutôt dangereusement vers lui. Reculant à mon avancé, mes mains commencent à s’illuminer dangereusement vers cet homme. Au moins, ils ont commencé à comprendre le mécanisme de travail en équipe. Ils sont quand même en supériorité numérique, alors c’est logique de commencer à se servir peut-être d’une technologie plus efficace contre ma personne. Un autre homme réussit à enfin de créer une surprise, parce que durant mes avancées, il me donne un coup assez puissant pour me faire reculer. Avec une armure qui emboite ses bras et ses jambes, il me fait reculer légèrement par des petits combos simples. Droite, gauche, Uppercut et Direct, je le vois en train de sourire en croyant me faire assez mal. Mathématiquement, je calcule plutôt ma force.
Son armure me donne des coups d’environ de vingt tonnes, vu sa fabrication, il doit être incapable d’encaisser un coup similaire. En arrivant proche du bord de l’immeuble, le mafieux hurle comme dans les films, pensant pouvoir enfin terminer avec leur principale ennemie, mais vous savez ce que je préfère faire dans ma vie? C’est de créer le faux-sentiment de victoire chez les crétins de tous les univers. À un direct de sa part, ma main vient bloquer son coup rapidement et sa surprise est plutôt immédiate. Son autre ami tente de m’envoyer un rayon, mais mon autre main l’encaisse. Je renvoie le rayon vers son ami pour faire surchauffer enfin sa technologie avant de lancer un petit sourire vers l’autre l’homme, possédant une armure prototype au Rhino mécanique.
« Mon tour… »
Je ne crois pas qu’il a vu l’Uppercut de ma main libérée. Possédant une vague d’énergie conséquente, mon poing arrive directement sur le métal qui entoure son armure. Il est parti pour faire un petit voyage dans le ciel, mais je ne suis pas assez méchante pour le laisser mourir par une chute élevée. Je commence donc à voler pour essayer le rattraper. D’après moi, il a déjà perdu connaissance vu la pression que je viens de lui mettre sur la gueule. Je trouve rapidement l’être qui a décidé de commander un cours de chute libre, sans parachute.
Concentrée sur sa silhouette, je ne remarque pas immédiatement le bruit en arrière de ma personne. Ma troisième cible avait décidé de se servir du prototype de la technologie du Vautour, tentant de me rattraper par le dos, je me débarrasse rapidement de ses griffes en me retournant vers lui et en donnant un puissant coup de pied à son ventre. Je l’ai au moins projeté un peu plus loin pour rattraper l’homme, qui possédait la petite armure du Rhyno. Prenant une grande vitesse, je retourne rapidement sur l’immeuble où les mafieux ont décidé d’organiser une fête pour Nikolaï.
En parlant de lui, je tente de le retrouver par le regard, parce que malgré mes mots sur sa propre indépendance sécuritaire, je suis assez gentille pour être sensible à sa vie. Voyant le Vautour-Raté revenir vers moi, je le renvoie avec un rayon vers une autre position. Il manque un peu de réflexes pour éviter ces coups, au moins, l’un de ces associés décide enfin d’intervenir. Et du coup, c’est une technologie que je ne connais pas du tout. Je croyais au début que ses mains métalliques étaient pour donner des coups puissants, mais il a réussi enfin à me blesser. Évitant « son coup de poing », il sort un genre de sabre laser ou lame psychique à la Psylocke pour me toucher. Une partie de ma joue est touchée pour créer une petite coupure, mais aussi pour faire créer un dommage plus important.
Je remarque bien la coupure proche de mon hanche, mais ce connard a coupé mon costume et coupé ce costume… je ne croyais pas que c’était possible. On parle quand même du costume de molécule instable, si ton corps brûle entièrement, le costume risque de résister. Alors son sabre laser, c’est vraiment plus étonnant. Il sort donc deux lames de ses paumes pour tenter d’attaquer de nouveau. Évitant ses coups et étant surtout concentrée sur ses mouvements, je suis chanceuse de ne pas être tombé sur un mec de la Main avec cette technologie. Pendant un moment de ralentissement, je réussis à rattraper ces deux mains pour lever les lames au ciel. Je commence à mettre une pression considérable sur l’une de ses mains pour casser enfin l’un de ses gants métalliques.
Voulant détruire l’autre gant menaçant, je suis surprise par l’homme-oiseau qui est revenu vers moi pour casser cette pression cette arme. Se servant de ses ailes pour contrôler légèrement mes bras, l’homme au un sabre réussit encore à me couper légèrement au niveau de la jambe en voulant perforer mon ventre. Au moins, je fais une technique plutôt simple de judo pour renvoyer le mec-oiseau vers la lame. Une aile se coupe donc plutôt rapidement par l’arme de son ami, pendant que j’arrache l’autre aile avec une seule main la seconde d’après. Je donne un coup de pied à celui-ci pour essayer encore de me concentrer vers le Sith improvisé. C’est devenu un peu plus facile de contrôler la situation avec une seule lame et il n’a pas aimé du tout le coup que je venais de lui donner au niveau du genou pour se tordre de douleur au sol.
Mystérieusement durant un court-moment, je me suis sentie légèrement étourdie. Cela ne doit pas être à cause du sang qui coule, parce que c’est plutôt l’énergie qui semble s’abaisser. Cette intrigue trouve une réponse plutôt vite en voyant enfin la fameuse technologie qui est utilisée par le dernier homme possédant des armes puissantes. Il avait encore une sorte d’armure qui faisait tout le haut de son corps, mais avec un cœur mécanique jaune au centre. Voyant l’énergie s’emmagasinant, je comprends un peu le danger de cette énergie. Il me renvoie peut-être un rayon pour me redonner un gain d’énergie, mais il ne comprend pas comment cela fonctionne. Avec ce qu’il ramasse de mon spectre énergétique, son armure risque de surchauffer plus rapidement que la moyenne. Et cette surchauffe ne va pas être similaire à celle des bracelets de Shocker…
Il risque juste d’exploser en se remplissant de mon énergie. Alors ma nouvelle mission est surtout de lui enlever cette armure. Fonçant rapidement vers lui, ses coups de poings sont rapides et puissants pour me faire vraiment du mal, cependant en le prenant avec une méthode « Rugby » pour l’enfoncer en premier au sol. Le plancher défonce facilement vu la puissance du coup, on arrive rapidement dans les étages inférieures et pendant que je tente de lui retirer son armure, il profite du moment pour me donner quelques coups. Vu la perte d’énergie et la perte puissance, je commence à avoir un peu de mal.
« Enlève cette armure, tu vas crever!
L’homme ne semblait pas vraiment comprendre mes dires pour qu’il continue à jouer avec cette armure. Au moins, il manque de prudence avec ses envies de bourrin. Je réussis encore de le prendre par ses hanches pour l’envoyer contre le mur. Se servant de mon pied pour le bloquer, je lui arrache sans tendresse son armure. Malheureusement pour mon cas, je me sens complètement vidée sur la suite. Au moins, les cinq hommes avec cette technologie ne risquent pas de menacer encore la vie autour. Revenant sur mes pas pour revenir vers le toit, je ne vois pas encore les mafieux restants. Prenant les escaliers afin de retourner vers la porte détruite, je commence à souffrir un peu des coupures et des bleus que j’ai eus récemment. Dès que je reviens sur le toit, tournant le dos à la porte, il est un peu trop tard pour bien me préparer. L’homme avec le sabre laser restant dans son gant mécanique réussit à enfin me blesser plus sérieusement, sa lame évoluée touche entièrement mon dos pour me faire tomber au sol et créer une perforation assez importante, pour tomber presque en état de semi-conscience. »
Jasmine A. Sparks- Messages : 844
Date d'inscription : 05/10/2016
Re: Qui sème le vent récolte la tempête [Jasmine]
Nikolaï M. Kolyakov Jeu 14 Juin 2018 - 14:32
Tandis que je suis encore à couvert, je me replonge rapidement dans le plan astral et perçoit instantanément les cinq signatures que je recherche. Je me suis en effet assez éloigné du combat de ma partenaire d’un soir pour que sa présence étouffante ne m’éblouisse pas de nouveau. A la place, je constate sans difficulté que les hommes au rez-de-chaussée sont répartis selon une formation basique. Deux d’entre eux font le guet devant la porte d’entrée, éloignés de leurs camarades. Deux autres sont postés en bas des escaliers. Quant au dernier, il patrouille entre les deux zones, attendant probablement de savoir où il sera le plus utile.
Il semble d’ailleurs se rapprocher des escaliers, sûrement pour déterminer pourquoi ses camarades du premier refusent de répondre à ses appels. Pour sa défense, si j’entendais des coups de feu et que mes alliés ne répondaient pas, je m’inquiéterais également. Malheureusement pour lui, la situation est à mon avantage. En effet, une fois certain qu’il s’apprête bien à monter pour apaiser ses doutes, je quitte le plan astral et l’attend de pied ferme, bien caché derrière un pan de mur affaissé.
L’attente est courte puisqu’il est pressé. Par ailleurs, le bruit de ses bottes de combat contre les escaliers métalliques me facilite la tâche lorsqu’il s’agit de localiser sa position. M’enfonçant dans l’ombre fournie par mon abri de fortune, je le laisse donc me passer devant sans faire un bruit. Puis, dès que je me trouve derrière lui, je me jette sur lui et, profitant de mon avantage de taille, je coince son cou dans le creux de mon coude tandis que, de ma main libre, je couvre sa bouche pour lui éviter de crier. Serrant de toutes mes forces, je coupe progressivement son arrivée d’air, accélérant même le processus en décalant légèrement ma main gauche pour qu’elle couvre son nez en plus de sa bouche. Il se débat tant bien que mal mais l’adrénaline qui coule dans mes veines, couplée aux heures passées dans la salle de sport font leur effet et il finit par perdre son combat contre l’inconscience.
Sa carcasse s’affaisse alors de tout son poids dans mes bras et je pousse un grognement. C’est qu’il pèse son poids le bougre. Il a beau ne pas être bien grand, ses muscles bien définis ne sont définitivement pas en pacotille. Heureusement pour la suite de mon plan, je ne suis pas exactement un poids plume non plus. Ainsi, je retourne son corps pour le maintenir contre moi, sa tête penchée sur mon épaule, ses bras le long du corps tandis que je tiens sa taille de mon bras gauche. L’exploit est digne d’être noté car, mine de rien, il doit aisément peser ses quatre-vingts kilos le salaud. Dieu merci, je ne vais pas avoir besoin de le maintenir devant moi bien longtemps.
Sans plus attendre, je me dirige donc vers l’escalier en courant et dès que j’aperçois la première sentinelle, je tire. Tandis qu’elle s’effondre, je passe à son binôme mais, sans surprise, celui-ci a eu le temps de comprendre ce qui se passait et commence à tirer à son tour. Et c’est là que notre ami le poids mort entre en jeu. Je me sers en effet de son corps comme d’un bouclier de fortune et, si ce n’est pas exactement une solution parfaite, ça me permet de m’approcher suffisamment pour lui jeter la carcasse à la figure. Et, alors qu’il se dépatouille avec le cadavre de son ami, je tire sur leurs deux corps enlacés jusqu’à ce qu’ils cessent de bouger. Je tourne alors mon attention sur les deux gardes qui viennent d’arriver dans la pièce, sûrement alertés par les coups de feu.
Ils rentrent à leur tour dans la danse et je me jette parterre, derrière les deux cadavres l’un sur l’autre, pour échapper aux tirs croisés. Le tout en continuant à tirer pour les inciter à arrêter pour se mettre à leur tour à l’abri. Malheureusement, il faut croire que le fait d’être deux les amènent à se protéger mutuellement. Et on ne peut pas dire que ma position soit des plus protégées. Je sens donc une balle me frôler l’oreille et le sang qui commence à couler en abondance limite momentanément mon ouie. J’en suis là de mes réflexions, me demandant si je n’ai pas joué au con en pensant avoir la capacité de m’en prendre seul à cinq types armés lorsqu’un craquement énorme se fait entendre et une partie du bâtiment s’effondre sur notre gauche. Mes assaillants se retournent immédiatement pour essayer de comprendre de quoi il retourne et c’est ce qui cause leur perte. On ne tourne jamais le dos à un adversaire armé, Dimitri me l’a suffisamment répété pour que je ne fasse pas la même erreur. A la place, je les achève l’un après l’autre.
Je me traîne ensuite contre un mur pour essayer de stopper l’hémorragie. Non sans d’abord tirer quelques balles de plus dans chacun des présents pour m’assurer qu’ils ne relèveront pas. Heureusement, la balle n’a pas transpercé le cartilage et, si elle a dû ouvrir une veine, ce n’est rien d’handicapant. Me servant du mouchoir en soie complétant mon costume, je me fais donc un bandage de fortune autour de l’oreille droite. Pendant ce temps, je vois passer Jasmine devant moi – alors c’était elle la raison du tremblement de terre de tantôt ? J’aurais dû le deviner… – mais elle ne semble pas me remarquer. Ni le bain de sang que j’ai réalisé soi-dit en passant. Il faut croire qu’elle est très occupée par son propre combat. Je la laisse donc faire sans arrière-pensée.
Après quelques minutes – c’est que ce n’était pas de tout repos les activités de ce soir mine de rien – je me relève néanmoins, curieux de la voir se battre désormais que ma part du contrat est réalisée. Bon, elle n’appréciera peut-être pas que j’ai descendu cinq de mes sept cibles mais on fait avec ce qu’on a et c’était tuer ou être tué alors le choix était vite fait. Arrivé en haut des escaliers quelle n’est cependant pas ma surprise en réalisant qu’elle est bien mal en point. Et autant dire que ce n’est pas une bonne nouvelle. Parce que si l’épéiste peut la blesser à ce point, je ne veux pas imaginer ce qu’il serait capable de me faire. Pourtant je constate un détail qui pourrait bien nous sauver les miches. Sa tête n’est pas protégée. Certes ses gants/lame sont terrifiants mais rien ne protège son front. Autrement dit une balle entre les deux yeux devrait faire l’affaire.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Profitant du fait que sa lame est toujours coincée dans le corps de Miss Sparks, je m’approche suffisamment pour tenir le corps de la jolie blonde dans mes bras, pointe mon arme sur lui et décharge tout ce qu’il reste de mon chargeur. Ce n’est pas joli à voir mais ce n’est pas le moment d’être malade. Sans perdre un instant, je retire avec délicatesse la lame du corps de Jasmine puis retirant les gants du cadavre je les enfile et fait face au seul adversaire restant, celui aux bracelets énergétiques. Il a l’air aussi mal en point que les autres – Jasmine ne s’était pas vantée en vain de ses capaictés – et il faut croire que mon air déterminé à en finir suffit à le convaincre de ne pas demander son reste et prendre ses jambes à son cou. C’est vrai qu’avec encore un fusil semi-automatique autour du cou, de la matière cérébrale plein la chemise et le visage et une lame psychique dans les mains – lame qui s’est d’ailleurs agrandie depuis que j’ai mis la main dessus, réagissant sûrement à mes pouvoirs mentaux – il a dû comprendre que je n’allais pas faire dans la dentelle.
Me détournant de sa silhouette qui saute pardessus la rambarde avant qu’un bruit assourdissant ne se fasse entendre – il a sûrement utilisé un de ses shocks énergétiques pour compenser sa chute – je me tourne vers Miss Sparks et commence à m’inquiéter de sa santé. C’est que je ne suis pas exactement spécialiste des premiers soins moi.
-Jasmine, Jasmine. Vous m’entendez ? Est-ce que vous connaissez quelqu’un qui puisse venir s’occuper rapidement de vous ? Vous n’avez pas ça dans votre groupe de superhéros un supermédécin ?
Bon okay peut-être que je délire un peu là mais j’ai des circonstances atténuantes. Vous n’avez qu’à regarder le carnage autour de moi…
Il semble d’ailleurs se rapprocher des escaliers, sûrement pour déterminer pourquoi ses camarades du premier refusent de répondre à ses appels. Pour sa défense, si j’entendais des coups de feu et que mes alliés ne répondaient pas, je m’inquiéterais également. Malheureusement pour lui, la situation est à mon avantage. En effet, une fois certain qu’il s’apprête bien à monter pour apaiser ses doutes, je quitte le plan astral et l’attend de pied ferme, bien caché derrière un pan de mur affaissé.
L’attente est courte puisqu’il est pressé. Par ailleurs, le bruit de ses bottes de combat contre les escaliers métalliques me facilite la tâche lorsqu’il s’agit de localiser sa position. M’enfonçant dans l’ombre fournie par mon abri de fortune, je le laisse donc me passer devant sans faire un bruit. Puis, dès que je me trouve derrière lui, je me jette sur lui et, profitant de mon avantage de taille, je coince son cou dans le creux de mon coude tandis que, de ma main libre, je couvre sa bouche pour lui éviter de crier. Serrant de toutes mes forces, je coupe progressivement son arrivée d’air, accélérant même le processus en décalant légèrement ma main gauche pour qu’elle couvre son nez en plus de sa bouche. Il se débat tant bien que mal mais l’adrénaline qui coule dans mes veines, couplée aux heures passées dans la salle de sport font leur effet et il finit par perdre son combat contre l’inconscience.
Sa carcasse s’affaisse alors de tout son poids dans mes bras et je pousse un grognement. C’est qu’il pèse son poids le bougre. Il a beau ne pas être bien grand, ses muscles bien définis ne sont définitivement pas en pacotille. Heureusement pour la suite de mon plan, je ne suis pas exactement un poids plume non plus. Ainsi, je retourne son corps pour le maintenir contre moi, sa tête penchée sur mon épaule, ses bras le long du corps tandis que je tiens sa taille de mon bras gauche. L’exploit est digne d’être noté car, mine de rien, il doit aisément peser ses quatre-vingts kilos le salaud. Dieu merci, je ne vais pas avoir besoin de le maintenir devant moi bien longtemps.
Sans plus attendre, je me dirige donc vers l’escalier en courant et dès que j’aperçois la première sentinelle, je tire. Tandis qu’elle s’effondre, je passe à son binôme mais, sans surprise, celui-ci a eu le temps de comprendre ce qui se passait et commence à tirer à son tour. Et c’est là que notre ami le poids mort entre en jeu. Je me sers en effet de son corps comme d’un bouclier de fortune et, si ce n’est pas exactement une solution parfaite, ça me permet de m’approcher suffisamment pour lui jeter la carcasse à la figure. Et, alors qu’il se dépatouille avec le cadavre de son ami, je tire sur leurs deux corps enlacés jusqu’à ce qu’ils cessent de bouger. Je tourne alors mon attention sur les deux gardes qui viennent d’arriver dans la pièce, sûrement alertés par les coups de feu.
Ils rentrent à leur tour dans la danse et je me jette parterre, derrière les deux cadavres l’un sur l’autre, pour échapper aux tirs croisés. Le tout en continuant à tirer pour les inciter à arrêter pour se mettre à leur tour à l’abri. Malheureusement, il faut croire que le fait d’être deux les amènent à se protéger mutuellement. Et on ne peut pas dire que ma position soit des plus protégées. Je sens donc une balle me frôler l’oreille et le sang qui commence à couler en abondance limite momentanément mon ouie. J’en suis là de mes réflexions, me demandant si je n’ai pas joué au con en pensant avoir la capacité de m’en prendre seul à cinq types armés lorsqu’un craquement énorme se fait entendre et une partie du bâtiment s’effondre sur notre gauche. Mes assaillants se retournent immédiatement pour essayer de comprendre de quoi il retourne et c’est ce qui cause leur perte. On ne tourne jamais le dos à un adversaire armé, Dimitri me l’a suffisamment répété pour que je ne fasse pas la même erreur. A la place, je les achève l’un après l’autre.
Je me traîne ensuite contre un mur pour essayer de stopper l’hémorragie. Non sans d’abord tirer quelques balles de plus dans chacun des présents pour m’assurer qu’ils ne relèveront pas. Heureusement, la balle n’a pas transpercé le cartilage et, si elle a dû ouvrir une veine, ce n’est rien d’handicapant. Me servant du mouchoir en soie complétant mon costume, je me fais donc un bandage de fortune autour de l’oreille droite. Pendant ce temps, je vois passer Jasmine devant moi – alors c’était elle la raison du tremblement de terre de tantôt ? J’aurais dû le deviner… – mais elle ne semble pas me remarquer. Ni le bain de sang que j’ai réalisé soi-dit en passant. Il faut croire qu’elle est très occupée par son propre combat. Je la laisse donc faire sans arrière-pensée.
Après quelques minutes – c’est que ce n’était pas de tout repos les activités de ce soir mine de rien – je me relève néanmoins, curieux de la voir se battre désormais que ma part du contrat est réalisée. Bon, elle n’appréciera peut-être pas que j’ai descendu cinq de mes sept cibles mais on fait avec ce qu’on a et c’était tuer ou être tué alors le choix était vite fait. Arrivé en haut des escaliers quelle n’est cependant pas ma surprise en réalisant qu’elle est bien mal en point. Et autant dire que ce n’est pas une bonne nouvelle. Parce que si l’épéiste peut la blesser à ce point, je ne veux pas imaginer ce qu’il serait capable de me faire. Pourtant je constate un détail qui pourrait bien nous sauver les miches. Sa tête n’est pas protégée. Certes ses gants/lame sont terrifiants mais rien ne protège son front. Autrement dit une balle entre les deux yeux devrait faire l’affaire.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Profitant du fait que sa lame est toujours coincée dans le corps de Miss Sparks, je m’approche suffisamment pour tenir le corps de la jolie blonde dans mes bras, pointe mon arme sur lui et décharge tout ce qu’il reste de mon chargeur. Ce n’est pas joli à voir mais ce n’est pas le moment d’être malade. Sans perdre un instant, je retire avec délicatesse la lame du corps de Jasmine puis retirant les gants du cadavre je les enfile et fait face au seul adversaire restant, celui aux bracelets énergétiques. Il a l’air aussi mal en point que les autres – Jasmine ne s’était pas vantée en vain de ses capaictés – et il faut croire que mon air déterminé à en finir suffit à le convaincre de ne pas demander son reste et prendre ses jambes à son cou. C’est vrai qu’avec encore un fusil semi-automatique autour du cou, de la matière cérébrale plein la chemise et le visage et une lame psychique dans les mains – lame qui s’est d’ailleurs agrandie depuis que j’ai mis la main dessus, réagissant sûrement à mes pouvoirs mentaux – il a dû comprendre que je n’allais pas faire dans la dentelle.
Me détournant de sa silhouette qui saute pardessus la rambarde avant qu’un bruit assourdissant ne se fasse entendre – il a sûrement utilisé un de ses shocks énergétiques pour compenser sa chute – je me tourne vers Miss Sparks et commence à m’inquiéter de sa santé. C’est que je ne suis pas exactement spécialiste des premiers soins moi.
-Jasmine, Jasmine. Vous m’entendez ? Est-ce que vous connaissez quelqu’un qui puisse venir s’occuper rapidement de vous ? Vous n’avez pas ça dans votre groupe de superhéros un supermédécin ?
Bon okay peut-être que je délire un peu là mais j’ai des circonstances atténuantes. Vous n’avez qu’à regarder le carnage autour de moi…
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Re: Qui sème le vent récolte la tempête [Jasmine]
Jasmine A. Sparks Dim 24 Juin 2018 - 6:54
Qui sème le vent récolte la tempête
« En tant que nouvelle X-Woman dans ce monde, je confirme l’idée que c’est difficile parfois de faire son travail. Je sais bien les discours moralisateurs autour des héros riment autour d’un schéma traditionnel sur le risque de notre vie par des sacrifices incroyables. Mais honnêtement parfois, cela m’amuse. Parfois, je suis amusée à voir comment d’innombrables criminels tentent, sans réussite, à faire tomber les héros ou « les agents de la paix de la super-sécurité ». C’est amusant, parce que chacun de ses schémas peut se retrouver dans les origines de plusieurs de nos pouvoirs. Dans cet univers, ils ont pris peut-être une éternité pour savoir que les pouvoirs de Superman fonctionnent avec de l’énergie, mais dans cet univers, ils ont décidé d’être contre-productif.
Parfois oui, les armes énergétiques peuvent être dangereuses contre certaines personnes, mais dans d’autres cas, cela peut les renforcer. Considérant la puissance de ces amis, ils se sont peut-être dit que c’était une bonne idée de s’en servir pour une guerre civile contre d’autres mafias, mais quand ils tombent sur des mutants ou des mutés mystérieux, ils tombent rapidement de leurs gloires. Mais, j’avoue que parfois, je surestime mes capacités et que je sous-estime des criminels lambda qui sortent avec des armes extraordinaires. Je risque de recevoir des avertissements pour mon manque de prudence de la part de Tornade, de Psylocke ou de Cyclope… et avec raisons. J’ai trop foncé rapidement sur mes ennemis sans prendre un temps de réflexion par mon assurance de détruire rapidement les armes qui n’étaient pas dangereuses pour moi.
J’aurai dût peut-être amener Kitty pour m’appuyer sur cette opération. C’est mieux une ninja douée que Rogue, on serait surtout deux expertes en destruction contre des ennemis de ce type. Par inadvertance, je me suis faite avoir par une technique de Psylocke, des lames lasers, c’est donc plutôt dangereux pour moi. Au moins, j’ai retenu une leçon aujourd’hui. Quand des gens possèdent des lames, je dois surtout attaquer de loin pour éviter de me retrouver dans cette situation. Tombant dans un état de semi-conscience, je ne suis pas apte à deviner ce qu’il se passe autour de moi.
Aux premiers regards, c’est difficile de trouver où que je suis. Étourdie par l’attaque avec un dos endolorie, je ne suis pas vraiment au sommet de ma forme. J’essaie de me relever par moi-même, mais la blessure ne me fait pas paraître très réveillée. J’entends bien deux ou trois mon nom avec des bruits inaudibles, mais je répète les derniers mots que je viens d’entendre…
« Groupe de superhéros un supermédecin? »
Au moins, je ne suis pas encore en train de dormir, cela doit aider pour la cohésion. Mais oui, j’ai un peu de difficulté à comprendre les différents propos autour. Mes yeux se lèvent un peu pour regarder le spectacle, pendant que je tente encore de me relever toute seule comme une grande. Retrouvant un peu de ma conscience, je me souviens plus facilement du lieu et les actions pour ce que je viens de faire. C’est en bougeant un peu mon dos que le souvenir de la douleur est plus présent. Je me rééquilibre assez pour me souvenir exactement qu’est-ce que je fais là.
« Juste un peu d’énergie ; électricité, voitures ou autres devraient suffire. Pas besoin d’un supermédecin. »
Les X-Men ont toujours Elixir en réserves, mais pas besoin pour moi, surtout vu comment je peux vider la batterie d’une voiture. Je ne crois pas que cela va soigner la belle trace dans mon dos, mais au moins, cela va le refermer un peu. Peut-être pas totalement, mais assez pour être capable de marcher un peu enfin de récupérer. Après avoir soigné mes blessures, je vais avoir besoin d’une petite sieste pour récupérer totalement, mais c’est mieux de commencer par un début à place d’une fin. Je commence à tenir ma tête pour encore essayer de contrôler mes étourdissements. Je regarde en même temps un peu les dégâts de nos combats. J’espère que le SHIELD ne va pas décider d’intervenir, on a fait un peu de bruits avec ce combat… »
Parfois oui, les armes énergétiques peuvent être dangereuses contre certaines personnes, mais dans d’autres cas, cela peut les renforcer. Considérant la puissance de ces amis, ils se sont peut-être dit que c’était une bonne idée de s’en servir pour une guerre civile contre d’autres mafias, mais quand ils tombent sur des mutants ou des mutés mystérieux, ils tombent rapidement de leurs gloires. Mais, j’avoue que parfois, je surestime mes capacités et que je sous-estime des criminels lambda qui sortent avec des armes extraordinaires. Je risque de recevoir des avertissements pour mon manque de prudence de la part de Tornade, de Psylocke ou de Cyclope… et avec raisons. J’ai trop foncé rapidement sur mes ennemis sans prendre un temps de réflexion par mon assurance de détruire rapidement les armes qui n’étaient pas dangereuses pour moi.
J’aurai dût peut-être amener Kitty pour m’appuyer sur cette opération. C’est mieux une ninja douée que Rogue, on serait surtout deux expertes en destruction contre des ennemis de ce type. Par inadvertance, je me suis faite avoir par une technique de Psylocke, des lames lasers, c’est donc plutôt dangereux pour moi. Au moins, j’ai retenu une leçon aujourd’hui. Quand des gens possèdent des lames, je dois surtout attaquer de loin pour éviter de me retrouver dans cette situation. Tombant dans un état de semi-conscience, je ne suis pas apte à deviner ce qu’il se passe autour de moi.
Aux premiers regards, c’est difficile de trouver où que je suis. Étourdie par l’attaque avec un dos endolorie, je ne suis pas vraiment au sommet de ma forme. J’essaie de me relever par moi-même, mais la blessure ne me fait pas paraître très réveillée. J’entends bien deux ou trois mon nom avec des bruits inaudibles, mais je répète les derniers mots que je viens d’entendre…
« Groupe de superhéros un supermédecin? »
Au moins, je ne suis pas encore en train de dormir, cela doit aider pour la cohésion. Mais oui, j’ai un peu de difficulté à comprendre les différents propos autour. Mes yeux se lèvent un peu pour regarder le spectacle, pendant que je tente encore de me relever toute seule comme une grande. Retrouvant un peu de ma conscience, je me souviens plus facilement du lieu et les actions pour ce que je viens de faire. C’est en bougeant un peu mon dos que le souvenir de la douleur est plus présent. Je me rééquilibre assez pour me souvenir exactement qu’est-ce que je fais là.
« Juste un peu d’énergie ; électricité, voitures ou autres devraient suffire. Pas besoin d’un supermédecin. »
Les X-Men ont toujours Elixir en réserves, mais pas besoin pour moi, surtout vu comment je peux vider la batterie d’une voiture. Je ne crois pas que cela va soigner la belle trace dans mon dos, mais au moins, cela va le refermer un peu. Peut-être pas totalement, mais assez pour être capable de marcher un peu enfin de récupérer. Après avoir soigné mes blessures, je vais avoir besoin d’une petite sieste pour récupérer totalement, mais c’est mieux de commencer par un début à place d’une fin. Je commence à tenir ma tête pour encore essayer de contrôler mes étourdissements. Je regarde en même temps un peu les dégâts de nos combats. J’espère que le SHIELD ne va pas décider d’intervenir, on a fait un peu de bruits avec ce combat… »
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Re: Qui sème le vent récolte la tempête [Jasmine]
Nikolaï M. Kolyakov Lun 2 Juil 2018 - 9:28
De l’électricité ? Mais pour quoi faire ? En quoi ça va bien pouvoir l’aider à se remettre ? Oh et puis, dans le fond, qu’est-ce que j’en ai à faire ? Elle dit avoir besoin de jus, et bien on va lui en trouver. Et tant pis si je ne comprends pas du tout pourquoi. Après tout, je n’ai pas besoin de comprendre le fonctionnement de son organisme pour savoir que, pour l’instant, la seule chose qui compte c’est de lui obtenir ce dont elle a besoin. A savoir, de l’électricité apparemment.
Ce qui est moins facile à trouver qu’il n’y paraît. En effet, cette dernière ne pousse pas exactement sur les toits donc si je veux soigner ma partenaire, il va falloir que je nous ramène jusqu’au niveau du sol. Parce que je doute que l’immeuble possède encore un système électrique en état de fonctionnement. Vu comment il semble vide – heureusement d’ailleurs vu l’état dans lequel on va le laisser – il y a de grandes chances qu’il ne soit plus connecté au réseau.
J’aide donc aussi délicatement que possible Jasmine à se relever et, constatant qu’elle a un certain mal à maintenir la position debout sans aide, je prends une décision qui lui plaira probablement peu mais que j’assume totalement. Je mets ainsi un genou à terre devant elle, lui présentant mon dos et tendant les bras derrière ce dernier avant de déclarer.
-Grimpez. Si, excusez-le mauvais jeu de mots, vous avez besoin de recharger vos batteries, il vaut mieux que je vous aide à descendre les escaliers ou vous risquez de finir encore plus en mal en point avant que nous n’ayons parcouru la moitié du chemin.
Je réalise bien que son côté « femme forte qui n’a pas besoin de personne » risque fort de grincer des dents mais c’est à elle de voir, soit elle monte sur mon dos et on est dans la rue en quelques minutes, soit elle va continuer à se vider de son sang ici. A sa place, je sais le choix que je ferai et ce même s’il fallait ravaler mon ego. Or, croyez-moi il est loin d’être négligeable. Mais, quand il s’agit de ma propre survie, rien ou presque n’est plus important. A quoi bon être fier et mort après tout ? Enfin, en dernier recours, la décision est sienne. Néanmoins, pour finir de la convaincre, je rajoute un dernier petit grain de sel.
-Vous m’avez aidé sans rien demander en échange jusqu’ici, permettez-moi donc de vous rendre la monnaie de votre pièce maintenant que l’occasion m’en ait fournie. Je ne dis pas que la dette soit repayée, un étage à descendre est difficilement comparable à ce que vous avez réalisé mais, quoiqu’il en soit, je pense sérieusement que plutôt que de rester ici à discuter, nous devrions bouger. Plus vite vous vous remettrez, plus vite vous pourrez décider de ne jamais me revoir et d’oublier définitivement cette soirée.
Je sais. Là, je rêve en couleur. Il y a fort peu de chances qu’elle passe à autre chose comme si de rien n’était alors qu’elle est celle qui me suivait et a pris ma défense au moment le plus inattendu mais qui ne tente rien n’a rien, n’est-ce pas ?
Ce qui est moins facile à trouver qu’il n’y paraît. En effet, cette dernière ne pousse pas exactement sur les toits donc si je veux soigner ma partenaire, il va falloir que je nous ramène jusqu’au niveau du sol. Parce que je doute que l’immeuble possède encore un système électrique en état de fonctionnement. Vu comment il semble vide – heureusement d’ailleurs vu l’état dans lequel on va le laisser – il y a de grandes chances qu’il ne soit plus connecté au réseau.
J’aide donc aussi délicatement que possible Jasmine à se relever et, constatant qu’elle a un certain mal à maintenir la position debout sans aide, je prends une décision qui lui plaira probablement peu mais que j’assume totalement. Je mets ainsi un genou à terre devant elle, lui présentant mon dos et tendant les bras derrière ce dernier avant de déclarer.
-Grimpez. Si, excusez-le mauvais jeu de mots, vous avez besoin de recharger vos batteries, il vaut mieux que je vous aide à descendre les escaliers ou vous risquez de finir encore plus en mal en point avant que nous n’ayons parcouru la moitié du chemin.
Je réalise bien que son côté « femme forte qui n’a pas besoin de personne » risque fort de grincer des dents mais c’est à elle de voir, soit elle monte sur mon dos et on est dans la rue en quelques minutes, soit elle va continuer à se vider de son sang ici. A sa place, je sais le choix que je ferai et ce même s’il fallait ravaler mon ego. Or, croyez-moi il est loin d’être négligeable. Mais, quand il s’agit de ma propre survie, rien ou presque n’est plus important. A quoi bon être fier et mort après tout ? Enfin, en dernier recours, la décision est sienne. Néanmoins, pour finir de la convaincre, je rajoute un dernier petit grain de sel.
-Vous m’avez aidé sans rien demander en échange jusqu’ici, permettez-moi donc de vous rendre la monnaie de votre pièce maintenant que l’occasion m’en ait fournie. Je ne dis pas que la dette soit repayée, un étage à descendre est difficilement comparable à ce que vous avez réalisé mais, quoiqu’il en soit, je pense sérieusement que plutôt que de rester ici à discuter, nous devrions bouger. Plus vite vous vous remettrez, plus vite vous pourrez décider de ne jamais me revoir et d’oublier définitivement cette soirée.
Je sais. Là, je rêve en couleur. Il y a fort peu de chances qu’elle passe à autre chose comme si de rien n’était alors qu’elle est celle qui me suivait et a pris ma défense au moment le plus inattendu mais qui ne tente rien n’a rien, n’est-ce pas ?
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Re: Qui sème le vent récolte la tempête [Jasmine]
Jasmine A. Sparks Lun 16 Juil 2018 - 0:13
Qui sème le vent récolte la tempête
« Ce que je remarque souvent dans ce monde, c’est comment les gens ont beaucoup idéalisé le point faible de Superman avec la Kryptonite, mais qu’il existait un autre moyen efficace de l’affaiblir. Il suffit de faire diminuer son énergie au minimum. Sans l’avoir testé avant, je pense qu’en creusant très profond au sol et en le balançant sous terre, Superman pourrait affaiblir. Je fonctionne aussi comme ça, mais contrairement à Superman qui se régénère à chaque seconde devant le soleil, moi je dois me trouver des voitures ou des poteaux électriques. On pourrait facilement me décrire comme la Superman du pauvre, mais j’ai bien d’autres talents qui pourraient me servir contre de nombreux ennemis que le journaliste du Daily Buggles ne doit pas avoir.
Cependant, actuellement je ne pense pas faire la fière avec ce manque d’énergie. Je me régénère peut-être plus vite que tout le monde, mais comme Nikolaï le mentionne : J’ai nécessairement besoin de jus pour continuer le combat. En ce moment, je suis bien trop inoffensive pour paraître la plus imposante de tous. De plus, au niveau du récent combat sur le terrain, il est normal de douter pleinement que le réseau électrique ne soit plus en fonction. Dans la cote Est, on ne se prépare pas pour des tremblements de terre, bien que je pense qu’il doit avoir une option assurance pour les immeubles proche des États-Unis autour du Titre : Super-Héros et Dégâts Collatéraux. Je dois rajouter aussi une couche au niveau de la consommation d’électricité de la ville.
Tentant de revenir sur mes pieds, je suis plutôt surprise que la blessure à mon dos m’affecte autant. Je suis aussi étonnée que je ne perde pas connaissance. Je suis même incapable de me relever correctement vu la blessure au dos. À la remarque de Niko et à sa position, j’ai assez d’énergie pour faire le visage de la fille désagréable. Je ne suis pas contre l’aspect d’être aider, mais je préfère encore que cela soit une femme et pas un homme. Question de sexisme, peut-être… mais c’est aussi ma valeur d’héroine de salon qui prends un coup.
Je réfléchis quelques secondes en fixant le sol, peut-être que Wonder Woman ou que Malicia ont eu ce même problème dans le passé. Cette réflexion est rapidement poussée par le monologue de Nikolaï. Je ne sais pas encore si c’est pour la logique mafieuse de dents pour dents (Ou œil pour œil), même quand on aide et qu’on est dehors de ce système, mais il est assez convainquant pour que j’accepte cette aide. « Ça marche, mais pas de mains baladeuses. » Dis-je en le pointant presque dramatiquement du doigt. Les X-Men connaissent Rémy et Francis, et je pense que c’est suffisant pour laisser une empreinte empirique des pervers sur les costumes de molécules instables que Red Richards a construit. Je fais donc le petit effort physique pour me rendre jusqu’à son épaule, pendant que le reste du boulot doit se faire par le mafieux russe. »
Cependant, actuellement je ne pense pas faire la fière avec ce manque d’énergie. Je me régénère peut-être plus vite que tout le monde, mais comme Nikolaï le mentionne : J’ai nécessairement besoin de jus pour continuer le combat. En ce moment, je suis bien trop inoffensive pour paraître la plus imposante de tous. De plus, au niveau du récent combat sur le terrain, il est normal de douter pleinement que le réseau électrique ne soit plus en fonction. Dans la cote Est, on ne se prépare pas pour des tremblements de terre, bien que je pense qu’il doit avoir une option assurance pour les immeubles proche des États-Unis autour du Titre : Super-Héros et Dégâts Collatéraux. Je dois rajouter aussi une couche au niveau de la consommation d’électricité de la ville.
Tentant de revenir sur mes pieds, je suis plutôt surprise que la blessure à mon dos m’affecte autant. Je suis aussi étonnée que je ne perde pas connaissance. Je suis même incapable de me relever correctement vu la blessure au dos. À la remarque de Niko et à sa position, j’ai assez d’énergie pour faire le visage de la fille désagréable. Je ne suis pas contre l’aspect d’être aider, mais je préfère encore que cela soit une femme et pas un homme. Question de sexisme, peut-être… mais c’est aussi ma valeur d’héroine de salon qui prends un coup.
Je réfléchis quelques secondes en fixant le sol, peut-être que Wonder Woman ou que Malicia ont eu ce même problème dans le passé. Cette réflexion est rapidement poussée par le monologue de Nikolaï. Je ne sais pas encore si c’est pour la logique mafieuse de dents pour dents (Ou œil pour œil), même quand on aide et qu’on est dehors de ce système, mais il est assez convainquant pour que j’accepte cette aide. « Ça marche, mais pas de mains baladeuses. » Dis-je en le pointant presque dramatiquement du doigt. Les X-Men connaissent Rémy et Francis, et je pense que c’est suffisant pour laisser une empreinte empirique des pervers sur les costumes de molécules instables que Red Richards a construit. Je fais donc le petit effort physique pour me rendre jusqu’à son épaule, pendant que le reste du boulot doit se faire par le mafieux russe. »
Jasmine A. Sparks- Messages : 844
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Re: Qui sème le vent récolte la tempête [Jasmine]
Nikolaï M. Kolyakov Jeu 19 Juil 2018 - 6:47
Sa menace me tire un sourire amusé. Pas de mains baladeuses sinon… Qu’elle ne s’inquiète pas pour sa pureté, je suis un parfait gentleman. J’ai trop observé en grandissant les séquelles indélébiles d’une attitude machiste et violente pour y prendre le moindre goût. Père a beau ne jamais avoir levé la main sur Mère – du moins en ma présence – le milieu dans lequel j’ai évolué m’a montré suffisamment d’exemples de femmes violentées pour m’écœurer à vie. Quel intérêt à briser l’esprit d’une partenaire de talent ? Pourquoi chercher à dominer au lieu de s’allier ? J’ai beau porter actuellement mon attention du côté de Lilian, j’ai partagé ma couche avec plus d’une femme de caractère et l’idée de chercher à les soumettre ne m’a jamais traversé l’esprit. Peut-être est-ce là la conséquence d’une enfance à craindre les colères paternelles et fraternelles – je n’ai pas toujours eu la carrure et l’assurance actuelles – ou bien peut-être suis-je un être humain moins déplorable qu’il n’y paraît, mais il est certain que jamais je ne me comporterai en goujat face à qui que ce soit.
D’aucuns y voient une faiblesse incommensurable, d’autres une galanterie hors de propos à une époque d’égalité des sexes, personnellement je ne me trouve pas plus courtois que nécessaire. Si j’aime à me donner un rôle d’homme prévenant en présence du sexe opposé, j’ai croisé la route de suffisamment de femmes terrifiantes pour ne jamais faire l’erreur d’en sous-estimer une seule. Et, en l’occurrence, pour ce qui concerne Miss Sparks, après la démonstration qu’elle vient de m’offrir, seul un idiot fini imaginerait une seule seconde lui être supérieur du fait de son sexe biologique. Je la laisse donc s’installer sans commenter, m’assurant une bonne prise au niveau de l’arrière de ses genoux tandis qu’elle s’appuie sur mon dos et que ses bras viennent s’enrouler le long de mon cou.
Puis vient le moment critique où il faut se relever. M’assurant qu’elle ne bougera pas trop une fois qu’on sera déséquilibré pour remonter, je détends ma jambe gauche avant que la droite ne suive sa jumelle. Une fois complètement redressé, je répartis au mieux le poids de ma partenaire sur mes deux bras et entame la descente. Celle-ci est moins évidente qu’il n’y paraît vu l’état des escaliers qui ont connu de meilleurs jours. Or vu que mes deux mains sont occupées, je ne peux pas m’accrocher à la rambarde encore en place. Heureusement la différence de poids entre Jasmine et moi fait qu’elle ne me déséquilibre que fort peu. Je m’excuse néanmoins du balancement qui ne doit pas être des plus agréables au vu de son état.
-Vous m’excuserez pour le tangage, j’essaye de faire de mon mieux mais je m’adonne rarement au portage de blessés alors je manque d’entraînement.
Tentative d’humour mise à part, nous atteignons finalement la porte d’entrée que nos assaillants ont eu la gentillesse de laisser entrouverte ce qui va sérieusement me faciliter la tâche. Parce que s’il fallait que je lâche une main pour l’ouvrir on aurait sûrement eu un sacré problème. Je pousse donc le battant d’un bon coup de pied et soudain, nous voilà dans une rue assez déserte pour que tout le boucan que notre combat a créé n’ait pas eu l’air de déranger grand monde. Pourtant, j’aperçois à une dizaine de mètres une camionnette de plombier et m’y dirige d’un bon pas. C’est que même si Miss Sparks ne pèse pas grand-chose, elle n’est pas non plus aussi légère qu’une plume et au bout d’un moment je finis par fatiguer.
Une fois sur place, je remets le genou à terre et dépose aussi délicatement que possible Jasmine à terre à côté de la camionnette. Cette dernière est dans un état quelque peu déplorable mais elle n’a pas l’air d’être abandonnée pour autant donc je suppose qu’elle fonctionne encore et c’est tout ce qui compte.
-Le buffet de Madame est servie.
Mon sourire taquin disparaît néanmoins bien vite lorsque je constate qu’il est particulièrement tard – le combat a duré plus que je ne l’avais originellement imaginé – et que la réception s’est sûrement terminée depuis quelques temps puisque l’intervention de Jasmine a eu lieu alors que le gala était déjà bien avancé. Dimitri doit par conséquent se demander pourquoi je ne l’ai pas prévenu que je rentrais. Oui mon second est quelque peu surprotecteur, je le reconnais aisément, mais je ne m’en plains pas trop puisque ça m’a sorti de plus d’une situation gênante. Quoiqu’il en soit, je sors mon téléphone et constate que le géant a déjà essayé de m’appeler trois fois. Pour ma défense, en plein combat, je n’ai pas exactement senti le vibreur. Ce qui est plus gênant c’est qu’il doit déjà être en train de remuer ciel et terre pour essayer de me retrouver, or Dimitri sur le pied de guerre n’est pas exactement la meilleure des nouvelles.
Me détournant de ma compagne un instant, je le rappelle donc et lui explique en quelques secondes – et en russe bien évidemment, il ne s’agirait pas que quiconque nous comprenne – que je vais bien et m’apprête à rentrer. Il exige bien plus d’explications que ce que je suis prêt à donner et je finis par déclarer froidement qu’il saura tout à mon retour. Mon ton sans appel lui fait comprendre que le moment n’est pas propice à de longues explications et, après avoir déclaré qu’il m’envoie Serguei et Anton avec une voiture, il raccroche. Je retiens un soupir exaspéré. Je n’ai même pas eu à lui dire où j’étais, il a sûrement cherché la localisation de mon téléphone ce taré. Enfin, ce n’est pas comme si j’étais moins paranoïaque que lui donc je suis mal placé pour parler. Tout ce que je sais néanmoins c’est qu’il est hors de question que Serguei et Anton rencontrent Jasmine. Les raisons pour lesquelles il s’agirait d’une idée catastrophique sont trop nombreuses pour toutes les énumérer donc je me contenterai de dire non et puis c’est tout.
Retournant auprès de la jolie blonde, je constate d’ailleurs qu’elle a repris quelques couleurs et me décide donc à prendre congé sans me sentir trop coupable.
-Je vais devoir vous laisser. Je suis attendu et mes compagnons sont peu connus pour leur patience. Je vous remercie une fois de plus pour votre aide et ne doute pas que j’aurai l’occasion de vous rendre la monnaie votre pièce un jour ou l’autre. Vous avez démontré être parfaitement capable de me trouver, ce qui n’est pas des plus rassurants soi-dit en passant, il va falloir que je fasse plus attention à mes allées et venues, vous saurez donc le refaire si vous aviez besoin de collecter votre dette. Soyez certaine en tous les cas que je n’oublierai pas le nom de Jasmine Sparks.
Et, après un dernier hochement de tête respectueux, je me dirige vers l’allée la plus proche pour y retrouver mes hommes. Non sans chercher d’abord à rendre mon apparence un peu moins pathétique que ce qu’elle est en réalité mais il faut croire que je suis voué à me faire tirer les oreilles par un tueur à gages ex-professeur d’histoire de l’art. Rien qui change vraiment de l’ordinaire donc….
The end
D’aucuns y voient une faiblesse incommensurable, d’autres une galanterie hors de propos à une époque d’égalité des sexes, personnellement je ne me trouve pas plus courtois que nécessaire. Si j’aime à me donner un rôle d’homme prévenant en présence du sexe opposé, j’ai croisé la route de suffisamment de femmes terrifiantes pour ne jamais faire l’erreur d’en sous-estimer une seule. Et, en l’occurrence, pour ce qui concerne Miss Sparks, après la démonstration qu’elle vient de m’offrir, seul un idiot fini imaginerait une seule seconde lui être supérieur du fait de son sexe biologique. Je la laisse donc s’installer sans commenter, m’assurant une bonne prise au niveau de l’arrière de ses genoux tandis qu’elle s’appuie sur mon dos et que ses bras viennent s’enrouler le long de mon cou.
Puis vient le moment critique où il faut se relever. M’assurant qu’elle ne bougera pas trop une fois qu’on sera déséquilibré pour remonter, je détends ma jambe gauche avant que la droite ne suive sa jumelle. Une fois complètement redressé, je répartis au mieux le poids de ma partenaire sur mes deux bras et entame la descente. Celle-ci est moins évidente qu’il n’y paraît vu l’état des escaliers qui ont connu de meilleurs jours. Or vu que mes deux mains sont occupées, je ne peux pas m’accrocher à la rambarde encore en place. Heureusement la différence de poids entre Jasmine et moi fait qu’elle ne me déséquilibre que fort peu. Je m’excuse néanmoins du balancement qui ne doit pas être des plus agréables au vu de son état.
-Vous m’excuserez pour le tangage, j’essaye de faire de mon mieux mais je m’adonne rarement au portage de blessés alors je manque d’entraînement.
Tentative d’humour mise à part, nous atteignons finalement la porte d’entrée que nos assaillants ont eu la gentillesse de laisser entrouverte ce qui va sérieusement me faciliter la tâche. Parce que s’il fallait que je lâche une main pour l’ouvrir on aurait sûrement eu un sacré problème. Je pousse donc le battant d’un bon coup de pied et soudain, nous voilà dans une rue assez déserte pour que tout le boucan que notre combat a créé n’ait pas eu l’air de déranger grand monde. Pourtant, j’aperçois à une dizaine de mètres une camionnette de plombier et m’y dirige d’un bon pas. C’est que même si Miss Sparks ne pèse pas grand-chose, elle n’est pas non plus aussi légère qu’une plume et au bout d’un moment je finis par fatiguer.
Une fois sur place, je remets le genou à terre et dépose aussi délicatement que possible Jasmine à terre à côté de la camionnette. Cette dernière est dans un état quelque peu déplorable mais elle n’a pas l’air d’être abandonnée pour autant donc je suppose qu’elle fonctionne encore et c’est tout ce qui compte.
-Le buffet de Madame est servie.
Mon sourire taquin disparaît néanmoins bien vite lorsque je constate qu’il est particulièrement tard – le combat a duré plus que je ne l’avais originellement imaginé – et que la réception s’est sûrement terminée depuis quelques temps puisque l’intervention de Jasmine a eu lieu alors que le gala était déjà bien avancé. Dimitri doit par conséquent se demander pourquoi je ne l’ai pas prévenu que je rentrais. Oui mon second est quelque peu surprotecteur, je le reconnais aisément, mais je ne m’en plains pas trop puisque ça m’a sorti de plus d’une situation gênante. Quoiqu’il en soit, je sors mon téléphone et constate que le géant a déjà essayé de m’appeler trois fois. Pour ma défense, en plein combat, je n’ai pas exactement senti le vibreur. Ce qui est plus gênant c’est qu’il doit déjà être en train de remuer ciel et terre pour essayer de me retrouver, or Dimitri sur le pied de guerre n’est pas exactement la meilleure des nouvelles.
Me détournant de ma compagne un instant, je le rappelle donc et lui explique en quelques secondes – et en russe bien évidemment, il ne s’agirait pas que quiconque nous comprenne – que je vais bien et m’apprête à rentrer. Il exige bien plus d’explications que ce que je suis prêt à donner et je finis par déclarer froidement qu’il saura tout à mon retour. Mon ton sans appel lui fait comprendre que le moment n’est pas propice à de longues explications et, après avoir déclaré qu’il m’envoie Serguei et Anton avec une voiture, il raccroche. Je retiens un soupir exaspéré. Je n’ai même pas eu à lui dire où j’étais, il a sûrement cherché la localisation de mon téléphone ce taré. Enfin, ce n’est pas comme si j’étais moins paranoïaque que lui donc je suis mal placé pour parler. Tout ce que je sais néanmoins c’est qu’il est hors de question que Serguei et Anton rencontrent Jasmine. Les raisons pour lesquelles il s’agirait d’une idée catastrophique sont trop nombreuses pour toutes les énumérer donc je me contenterai de dire non et puis c’est tout.
Retournant auprès de la jolie blonde, je constate d’ailleurs qu’elle a repris quelques couleurs et me décide donc à prendre congé sans me sentir trop coupable.
-Je vais devoir vous laisser. Je suis attendu et mes compagnons sont peu connus pour leur patience. Je vous remercie une fois de plus pour votre aide et ne doute pas que j’aurai l’occasion de vous rendre la monnaie votre pièce un jour ou l’autre. Vous avez démontré être parfaitement capable de me trouver, ce qui n’est pas des plus rassurants soi-dit en passant, il va falloir que je fasse plus attention à mes allées et venues, vous saurez donc le refaire si vous aviez besoin de collecter votre dette. Soyez certaine en tous les cas que je n’oublierai pas le nom de Jasmine Sparks.
Et, après un dernier hochement de tête respectueux, je me dirige vers l’allée la plus proche pour y retrouver mes hommes. Non sans chercher d’abord à rendre mon apparence un peu moins pathétique que ce qu’elle est en réalité mais il faut croire que je suis voué à me faire tirer les oreilles par un tueur à gages ex-professeur d’histoire de l’art. Rien qui change vraiment de l’ordinaire donc….
The end
Nikolaï M. Kolyakov- Messages : 297
Date d'inscription : 18/04/2015
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