Qui sème le vent récolte la tempête [Jasmine]
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Re: Qui sème le vent récolte la tempête [Jasmine]
Nikolaï M. Kolyakov Dim 10 Sep 2017 - 12:33
Je ne sais pas comment interpréter les regards furtifs qu’elle lance à la foule alors qu’on se dirige vers le balcon. Cherche-t-elle à éviter quelqu’un ou bien au contraire s’assure-t-elle qu’elle ne perd personne d’autre de plus intéressant en me suivant ? Peu importe. Je passe mon temps à chercher à prévoir le moindre évènement, pour une fois je vais me laisser vivre et on verra bien où ça me mène. De toute façon, je ne vois pas trop ce qui peut bien m’arriver de catastrophique à un gala de charité de l’UNICEF. Ce serait bien ma veine que ce soit à cet endroit précis que je finisse par rendre l’âme après avoir survécu à des endroit mille fois plus dangereux.
Le balcon promis ne déçoit pas. La vue de New-York de nuit est des plus charmantes. Par ailleurs, les températures sont encore suffisamment douces pour ne pas poser problème. Ce qui au vu de l’absence de châle de ma compagne est un détail non négligeable. Reste à s’assurer qu’aucune bise ne s’invitera, auquel cas, je saurais jouer les gentlemen en lui proposant ma veste de costume. Néanmoins, la question ne se pose pas pour le moment, ce qui permet à Miss Sparks de se lancer dans un interrogatoire de son cru. Et autant dire qu’elle ne tourne pas autour du pot, s’attaquant directement au nœud du problème en me demandant où se trouvent mes principaux marchés. Il s’agit néanmoins d’informations accessibles au premier venu disposant d’une connexion Internet et capable de taper Kolyakov Inc. sur Google, je lui réponds donc sans gêne.
-Vos informations sont presque correctes. Si l’entreprise familiale est effectivement installée en Asie, depuis l’Asie centrale jusqu’à l’Extrême Orient, nous laissons le Moyen-Orient aux magnats du pétrole. Quant à l’Australie, elle ne fait pour l’instant pas partie de nos projets d’avenir. Après tout, les marchés du futur sont en Asie et en Afrique, à quoi bon donc chercher à s’implanter dans une île certes grande par sa superficie mais à la population relativement négligeable une fois comparé aux sept milliards d’êtres humains peuplant notre planète ?
A vrai dire, l’idée ne m’a jamais ne serait-ce que traversé l’esprit. Je ne vois pas trop ce que j’irais y faire. Tout comme les puissances émergentes m’attirent énormément, d’où mes investissements en Inde notamment, ainsi que prochainement en Chine, les vieilles puissances ont intérêt bien moindre. A la limite, si je ne visais pas l’Afrique grâce à l’occasion en or fournie par le changement de régime en Genosha, je pense que c’est vers l’Amérique du Sud que je tournerai mes prospections.
-Sans compter qu’il est peu recommandé de chercher à s’implanter dans des zones sous tension. Or si l’Australie n’en fait définitivement pas partie, le Proche et Moyen Orient est par définition LA zone de conflits du vingt-et-unième siècle. Or, je ne tiens pas à perdre de l’argent parce que le terroriste du coin a décidé de s’opposer au gouvernement en faisant sauter les installations de gaz alimentant la capitale.
Cette remarque entraîne une association d’idées imprévue et je retourne la vapeur en interrogeant à mon tour ma vis-à-vis.
-Et vous ? Avez-vous déjà quitté les Etats-Unis pour vous rendre sur le terrain ou bien êtes-vous plutôt une organisatrice spécialiste de la gestion qui centralise les données récupérées par vos collaborateurs ?
A vrai dire, l’un comme l’autre ne me surprendrait pas. Aussi bien qu’elle se révèle une baroudeuse de niveau ou bien qu’elle soit plutôt une délicate fleur d’intérieur.
Le balcon promis ne déçoit pas. La vue de New-York de nuit est des plus charmantes. Par ailleurs, les températures sont encore suffisamment douces pour ne pas poser problème. Ce qui au vu de l’absence de châle de ma compagne est un détail non négligeable. Reste à s’assurer qu’aucune bise ne s’invitera, auquel cas, je saurais jouer les gentlemen en lui proposant ma veste de costume. Néanmoins, la question ne se pose pas pour le moment, ce qui permet à Miss Sparks de se lancer dans un interrogatoire de son cru. Et autant dire qu’elle ne tourne pas autour du pot, s’attaquant directement au nœud du problème en me demandant où se trouvent mes principaux marchés. Il s’agit néanmoins d’informations accessibles au premier venu disposant d’une connexion Internet et capable de taper Kolyakov Inc. sur Google, je lui réponds donc sans gêne.
-Vos informations sont presque correctes. Si l’entreprise familiale est effectivement installée en Asie, depuis l’Asie centrale jusqu’à l’Extrême Orient, nous laissons le Moyen-Orient aux magnats du pétrole. Quant à l’Australie, elle ne fait pour l’instant pas partie de nos projets d’avenir. Après tout, les marchés du futur sont en Asie et en Afrique, à quoi bon donc chercher à s’implanter dans une île certes grande par sa superficie mais à la population relativement négligeable une fois comparé aux sept milliards d’êtres humains peuplant notre planète ?
A vrai dire, l’idée ne m’a jamais ne serait-ce que traversé l’esprit. Je ne vois pas trop ce que j’irais y faire. Tout comme les puissances émergentes m’attirent énormément, d’où mes investissements en Inde notamment, ainsi que prochainement en Chine, les vieilles puissances ont intérêt bien moindre. A la limite, si je ne visais pas l’Afrique grâce à l’occasion en or fournie par le changement de régime en Genosha, je pense que c’est vers l’Amérique du Sud que je tournerai mes prospections.
-Sans compter qu’il est peu recommandé de chercher à s’implanter dans des zones sous tension. Or si l’Australie n’en fait définitivement pas partie, le Proche et Moyen Orient est par définition LA zone de conflits du vingt-et-unième siècle. Or, je ne tiens pas à perdre de l’argent parce que le terroriste du coin a décidé de s’opposer au gouvernement en faisant sauter les installations de gaz alimentant la capitale.
Cette remarque entraîne une association d’idées imprévue et je retourne la vapeur en interrogeant à mon tour ma vis-à-vis.
-Et vous ? Avez-vous déjà quitté les Etats-Unis pour vous rendre sur le terrain ou bien êtes-vous plutôt une organisatrice spécialiste de la gestion qui centralise les données récupérées par vos collaborateurs ?
A vrai dire, l’un comme l’autre ne me surprendrait pas. Aussi bien qu’elle se révèle une baroudeuse de niveau ou bien qu’elle soit plutôt une délicate fleur d’intérieur.
Nikolaï M. Kolyakov- Messages : 297
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Re: Qui sème le vent récolte la tempête [Jasmine]
Jasmine A. Sparks Ven 15 Sep 2017 - 0:12
[quote="Jasmine A. Sparks"]
Qui sème le vent récolte la tempête
« Le danger est bien moindre sur le balcon, il existe encore de nombreux risques, mais on peut survivre bien plus longtemps de cette façon que simple rester dans une foule. Sauf bien sûr si on se retrouve dans un film action manichéen où tous les méchants ont bien prévu leurs coups pour placer une bombe sous le balcon, parce qu’ils ont tout prévu parfaitement. Mais bon, on n’est pas encore dans un film de Chuck Norris, cela serait plutôt exagéré qu’un méchant, ayant un cerveau six fois plus gros que la moyenne, pense à un plan similaire. Je reste donc assez réaliste d’avoir une impression sécuritaire sur ce balcon. En cas de problèmes, je vais pouvoir voler avec Nikolaï pour être pris dans un quelconque danger. Dans les Prodigies, Spider-Man pouvait beaucoup nous aider avec son sens de danger, mais malgré cette capacité manquante, je pense avoir des capacités de détection du danger assez développé pour combattre les menaces pouvant toucher le jeune entrepreneur russe.
Je ne m’aperçois pas directement du paysage new-yorkais au début. J’étais peut-être trop concentrée sur l’arrière scène afin de me préparer à une défensive au cas où. Et selon des traditions persistantes autour de tous les univers, je crois que les probabilités romantiques sont accentuées sur un balcon qui laisse en vision une ville comme New York. Au moins, à place de tomber dans la musique dramatique et d’amour de balcon kitsch, plusieurs questions envoyées vers Nikolaï sont répondus d’une manière plutôt formelle. Ce sont des réponses assez logiques et de ce qu’on peut retrouver facilement sur l’internet. L’Australie est facilement à négliger dans la logique d’entreprise, malheureusement, elle reste une cible de choix pour plusieurs organisations criminels vu le manque d’héros sur le continent.
Je penche positivement la tête vers l’affirmative après cette première réponse autour de ses partenaires à travers le globe. Nikolaï m’explique ensuite quelques détails intéressants autour de l’économie et ainsi que la recherche de stabilité. Comme plusieurs gouvernements, ils craignent énormément le terrorisme comme source de dangeréconomique, mais ironiquement, il ne s’inquiète pas réellement de s’installer sur un continent où le crime organisé japonais avec la Main s’amuse à faire un jeu plutôt violent en Asie contre les Last Sons. Je penche une seconde fois la tête en signe de compréhension autour des jeux commerciaux.
Après les réponses économiques, Nikolaï décide de me renvoyer quelques questions autour de mon passé. Est-ce que je préfère être nomade ou rester sur place? Il me laisse ces deux choix de réponses et malgré le retour dans ce dialogue, je remarque quelques mouvements suspects en arrière. La dame avec la robe noire passe plusieurs fois devant nous en tentant la discrétion et en attendant quelque chose de précis.
« Je suis quelqu’un qui aime beaucoup le voyage et les découvertes, alors j’ai visité quelques pays, oui : L’Australie, quelques régions en Europe ou encore l’Afrique. L’humanitaire est aussi une affaire très importante surtout qu’on doit être capable de retrouver des individus en difficulté. Cela demande beaucoup de ressources, mais il existe plus le facteur risque vu que certains individus en danger sont en proie de certains groupes terroristes. »
Elle attendait un homme, durant un moment, je pense qu’elle voulait simplement passer un bon cocasse avec l’homme, mais après quelques secondes, c’était les réactions de celui-ci qui paraissait plutôt étrange. Il faisait aussi des allers-retours entre les toilettes et la femme dans le petit couloir caché. Quand deux hommes viennent en renfort en direction du petit duo curieux, c’est plutôt le temps de décoller littéralement. Prenant délicatement la main de Nikolaï pour faire croire à une éventuelle relation entre nous deux, cependant c’est uniquement pour prendre son avant-bras et décoller rapidement.
Je tente de ne pas lui briser le bras par ce vol rapide pour rejoindre le toit du fameux immeuble. Logiquement si le concierge n’est pas passé, je vais pouvoir retrouver le costume que j’ai mis dans un sac d’école. C’est une technique empruntée à Spider-Man avec toutes ses cachettes secrètes. Heureusement pour moi, j’avais appris à enfiler un costume sans se faire voir en une millième de seconde, cela s’appelle surtout un entraînement élaboré de plusieurs années. Déposant d’abord Nikolaï, je lui laisse quelques mots en explication très brève pour expliquer l’enlèvement.
« Désolée de vous avoir enlever de cette manière, mais vous semblez être suivi depuis un petit moment. Alors logiquement, je porte une conclusion peut-être hâtive, mais si quelqu’un veut votre peau pour votre commerce, c’est peut-être la Main, non? »
Ou peut-être qu’ils essaient uniquement de s’en prendre à sa belle gueule… car il a trop une belle gueule. On ne sait jamais avec les terroristes modernes. Je regarde derrière moi durant quelques secondes pour voir que mon sac avec mon costume est toujours là. Je vais cependant prendre un petit temps pour interroger Nikolaï et en savoir plus sur son dossier, et ce qu’il représente actuellement pour la Main avant de parler le vrai costume de combat. »
Je ne m’aperçois pas directement du paysage new-yorkais au début. J’étais peut-être trop concentrée sur l’arrière scène afin de me préparer à une défensive au cas où. Et selon des traditions persistantes autour de tous les univers, je crois que les probabilités romantiques sont accentuées sur un balcon qui laisse en vision une ville comme New York. Au moins, à place de tomber dans la musique dramatique et d’amour de balcon kitsch, plusieurs questions envoyées vers Nikolaï sont répondus d’une manière plutôt formelle. Ce sont des réponses assez logiques et de ce qu’on peut retrouver facilement sur l’internet. L’Australie est facilement à négliger dans la logique d’entreprise, malheureusement, elle reste une cible de choix pour plusieurs organisations criminels vu le manque d’héros sur le continent.
Je penche positivement la tête vers l’affirmative après cette première réponse autour de ses partenaires à travers le globe. Nikolaï m’explique ensuite quelques détails intéressants autour de l’économie et ainsi que la recherche de stabilité. Comme plusieurs gouvernements, ils craignent énormément le terrorisme comme source de dangeréconomique, mais ironiquement, il ne s’inquiète pas réellement de s’installer sur un continent où le crime organisé japonais avec la Main s’amuse à faire un jeu plutôt violent en Asie contre les Last Sons. Je penche une seconde fois la tête en signe de compréhension autour des jeux commerciaux.
Après les réponses économiques, Nikolaï décide de me renvoyer quelques questions autour de mon passé. Est-ce que je préfère être nomade ou rester sur place? Il me laisse ces deux choix de réponses et malgré le retour dans ce dialogue, je remarque quelques mouvements suspects en arrière. La dame avec la robe noire passe plusieurs fois devant nous en tentant la discrétion et en attendant quelque chose de précis.
« Je suis quelqu’un qui aime beaucoup le voyage et les découvertes, alors j’ai visité quelques pays, oui : L’Australie, quelques régions en Europe ou encore l’Afrique. L’humanitaire est aussi une affaire très importante surtout qu’on doit être capable de retrouver des individus en difficulté. Cela demande beaucoup de ressources, mais il existe plus le facteur risque vu que certains individus en danger sont en proie de certains groupes terroristes. »
Elle attendait un homme, durant un moment, je pense qu’elle voulait simplement passer un bon cocasse avec l’homme, mais après quelques secondes, c’était les réactions de celui-ci qui paraissait plutôt étrange. Il faisait aussi des allers-retours entre les toilettes et la femme dans le petit couloir caché. Quand deux hommes viennent en renfort en direction du petit duo curieux, c’est plutôt le temps de décoller littéralement. Prenant délicatement la main de Nikolaï pour faire croire à une éventuelle relation entre nous deux, cependant c’est uniquement pour prendre son avant-bras et décoller rapidement.
Je tente de ne pas lui briser le bras par ce vol rapide pour rejoindre le toit du fameux immeuble. Logiquement si le concierge n’est pas passé, je vais pouvoir retrouver le costume que j’ai mis dans un sac d’école. C’est une technique empruntée à Spider-Man avec toutes ses cachettes secrètes. Heureusement pour moi, j’avais appris à enfiler un costume sans se faire voir en une millième de seconde, cela s’appelle surtout un entraînement élaboré de plusieurs années. Déposant d’abord Nikolaï, je lui laisse quelques mots en explication très brève pour expliquer l’enlèvement.
« Désolée de vous avoir enlever de cette manière, mais vous semblez être suivi depuis un petit moment. Alors logiquement, je porte une conclusion peut-être hâtive, mais si quelqu’un veut votre peau pour votre commerce, c’est peut-être la Main, non? »
Ou peut-être qu’ils essaient uniquement de s’en prendre à sa belle gueule… car il a trop une belle gueule. On ne sait jamais avec les terroristes modernes. Je regarde derrière moi durant quelques secondes pour voir que mon sac avec mon costume est toujours là. Je vais cependant prendre un petit temps pour interroger Nikolaï et en savoir plus sur son dossier, et ce qu’il représente actuellement pour la Main avant de parler le vrai costume de combat. »
Jasmine A. Sparks- Messages : 844
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Re: Qui sème le vent récolte la tempête [Jasmine]
Nikolaï M. Kolyakov Sam 30 Sep 2017 - 9:43
Au moins, elle est consciente des risques inhérents à son travail. Ce n’est pas nécessairement rassurant vu que je ne m’inquiétais pas réellement, mais ça change en bien d’entendre enfin une humanitaire se fondant sur plus que de beaux principes. Car combien de bonnes âmes finissent par perdre la vie car leurs idéaux leur font perdre le sens des réalités et ils en oublient de calculer les risques de leurs actions ? C’est bien beau de vouloir aider le gens mais, comme elle l’a très bien dit, il faut savoir que le désespoir amène l’être humain aux pires extrémités, y compris aux alliances les moins recommandables. Nombreux groupes terroristes profitent donc du dénuement des populations les plus défavorisées pour recruter et ce sont ensuite les travailleurs des ONG qui en payent le prix. Il serait donc regrettable que Miss Sparks fasse parte des victimes.
Je n’ai néanmoins pas le temps de louer son bon sens car voilà qu’après quelques regards perçants derrière moi, elle s’approche de moi et m’attrapant sans prévenir l’avant-bras, me fait littéralement décoller. Un cri de surprise m’échappe mais je fais l’effort d’essayer de garder la tête froide pour comprendre de quoi retourne la situation. Elle ne semble pas en vouloir à ma vie, sinon elle aurait eu mille occasions de s’en prendre à moi. Mais alors que veut-elle ? Et surtout qui est-elle réellement ?
Les réponses à mes questionnements me sont vite fournies une fois que nous voilà bien atterris sur le toit le plus proche. Cependant, lorsqu’elle prend la parole, j’ai une soudaine envie de lui rire au nez. Suivi ? Vraiment ? Ce qui est sûr c’est que je suis observé depuis le début de cette soirée et qu’elle a réussi à s’approcher de moi tout en me faisant croire que j’étais celui qui l’avait abordé. Chapeau ! N’empêche que tout ça réveille mes instincts de méfiance. Car elle a beau ne pas dégager d’hostilité particulière, ses désirs peuvent être néfastes sans pour autant désirer attenter à ma vie. Un kidnapping est en effet si vite arrivé et j’ai largement de quoi payer ma propre rançon. Je n’en ai juste aucune intention sauf en cas d’absence totale d’autre solution. Quoiqu’il en soit, avant de lui répondre, je l’interroge donc à mon tour, prenant mes précautions comme à mon habitude.
-Vous m’excuserez Mademoiselle mais je ne vois pas en quoi tout ceci vous concerne. Même si j’étais effectivement suivi, qui vous a désigné pour ma protection ? Parce que je n’ai pas souvenir de vous avoir engagé, mes hommes n’auraient pas agi sans mon accord et personne ne tient suffisamment à moi pour s’inquiéter ainsi de mon bien-être.
Bon, sauf peut-être Lilian mais ce n’est pas son genre de passer par des intermédiaires. Si c’était lui, il aurait pris les choses en main lui-même. Reste donc à savoir ce que me veut la belle Jasmine. Parce qu’après son petit numéro de tantôt, je ne serais pas surpris qu’elle ait un agenda caché et travaille en collaboration avec mes soi-disant poursuivants pour obtenir des informations sur ma personne. Je ne vais donc certainement pas lui dévoiler toutes mes faiblesses sous prétexte qu’elle m’aurait sauvée d’une potentielle menace. J’ai un peu plus de jugeotte que ça. Surtout quand la Main m’en veut sûrement comme elle le fait si bien remarquer. Or, quand ces tarés sont impliqués dans une histoire, trop de suspicion n’est jamais assez.
-Par ailleurs, je ne vois pas pourquoi je vous ferais la liste de mes ennemis. Rien ne me dit en effet que vous ne travaillez pas pour l’un d’entre eux. Sans compter que j’aimerais savoir ce qu’une soi-disante membre de Mutants Sans Frontières peut savoir d’une organisation comme la Main. C’est que si vous voulez que je montre mon jeu, il faudra faire de même de votre côté ou alors nous pouvons continuer à jouer les dupes longtemps, croyez-moi.
Après tout, s’il est clair qu’elle est au courant de ma double vie, je ne sais rien de la sienne, si tant est qu’elle en est réellement une et que Jasmine Sparks ne soit pas une couverte aussi fausse que le velours sur les tentures de la pièce que nous avons précipitamment quittée.
Je n’ai néanmoins pas le temps de louer son bon sens car voilà qu’après quelques regards perçants derrière moi, elle s’approche de moi et m’attrapant sans prévenir l’avant-bras, me fait littéralement décoller. Un cri de surprise m’échappe mais je fais l’effort d’essayer de garder la tête froide pour comprendre de quoi retourne la situation. Elle ne semble pas en vouloir à ma vie, sinon elle aurait eu mille occasions de s’en prendre à moi. Mais alors que veut-elle ? Et surtout qui est-elle réellement ?
Les réponses à mes questionnements me sont vite fournies une fois que nous voilà bien atterris sur le toit le plus proche. Cependant, lorsqu’elle prend la parole, j’ai une soudaine envie de lui rire au nez. Suivi ? Vraiment ? Ce qui est sûr c’est que je suis observé depuis le début de cette soirée et qu’elle a réussi à s’approcher de moi tout en me faisant croire que j’étais celui qui l’avait abordé. Chapeau ! N’empêche que tout ça réveille mes instincts de méfiance. Car elle a beau ne pas dégager d’hostilité particulière, ses désirs peuvent être néfastes sans pour autant désirer attenter à ma vie. Un kidnapping est en effet si vite arrivé et j’ai largement de quoi payer ma propre rançon. Je n’en ai juste aucune intention sauf en cas d’absence totale d’autre solution. Quoiqu’il en soit, avant de lui répondre, je l’interroge donc à mon tour, prenant mes précautions comme à mon habitude.
-Vous m’excuserez Mademoiselle mais je ne vois pas en quoi tout ceci vous concerne. Même si j’étais effectivement suivi, qui vous a désigné pour ma protection ? Parce que je n’ai pas souvenir de vous avoir engagé, mes hommes n’auraient pas agi sans mon accord et personne ne tient suffisamment à moi pour s’inquiéter ainsi de mon bien-être.
Bon, sauf peut-être Lilian mais ce n’est pas son genre de passer par des intermédiaires. Si c’était lui, il aurait pris les choses en main lui-même. Reste donc à savoir ce que me veut la belle Jasmine. Parce qu’après son petit numéro de tantôt, je ne serais pas surpris qu’elle ait un agenda caché et travaille en collaboration avec mes soi-disant poursuivants pour obtenir des informations sur ma personne. Je ne vais donc certainement pas lui dévoiler toutes mes faiblesses sous prétexte qu’elle m’aurait sauvée d’une potentielle menace. J’ai un peu plus de jugeotte que ça. Surtout quand la Main m’en veut sûrement comme elle le fait si bien remarquer. Or, quand ces tarés sont impliqués dans une histoire, trop de suspicion n’est jamais assez.
-Par ailleurs, je ne vois pas pourquoi je vous ferais la liste de mes ennemis. Rien ne me dit en effet que vous ne travaillez pas pour l’un d’entre eux. Sans compter que j’aimerais savoir ce qu’une soi-disante membre de Mutants Sans Frontières peut savoir d’une organisation comme la Main. C’est que si vous voulez que je montre mon jeu, il faudra faire de même de votre côté ou alors nous pouvons continuer à jouer les dupes longtemps, croyez-moi.
Après tout, s’il est clair qu’elle est au courant de ma double vie, je ne sais rien de la sienne, si tant est qu’elle en est réellement une et que Jasmine Sparks ne soit pas une couverte aussi fausse que le velours sur les tentures de la pièce que nous avons précipitamment quittée.
Nikolaï M. Kolyakov- Messages : 297
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Re: Qui sème le vent récolte la tempête [Jasmine]
Jasmine A. Sparks Dim 29 Oct 2017 - 2:46
Qui sème le vent récolte la tempête
« Il a toujours de grands risques dans chaque métier composant les domaines les polémiques dans ce monde, les mutants ont été un sujet de controverse. Même avec le grand travail de gratification de la Justice League et de normalisation des X-Men, on est toujours loin des démarcations voulues par les progressistes pour les mutants. Les Héllions sont la preuve vivante de cette continuation au débat des mutants et Genosha est devenu une nouvelle controverse pour les mutants. Le travail est donc considérable, parce qu’il reste quelques réactionnaires voulant toujours marginaliser les mutants. William Stryker, devenu presque président du pays, est la triste preuve de la survie de quelques mutantophobes, voulant démontrer l’importance du « danger » mutant.
Si on considère parfois que les stratégies pouvaient me prendre au dépourvu, comme Kitty qui était capable de le faire avec ses pouvoirs imprévisibles, j’avais un énorme plaisir de créer une petite surprise à certains. Pour Logan, c’était par son absolu confiance en soi et pour Nikolai, le faire décoller littéralement est peut-être pour mon petit plaisir sadique du moment. Je m’étais montrée bien trop charmeuse pendant toute la soirée, alors je dois bien créer une petite surprise malsaine pour la suite. Petite méchanceté de ma part, il ne semble pas prendre un grand plaisir pour le retour de nombreuses questions.
C’est assez ironique de se faire interroger de la sorte, alors que je viens un peu de risquer ma « vie » afin de l’aider. Mais, je ne m’inquiète pas là-dessus ; C’est un syndrome assez naturel de faire preuve de résistance lors d’une incompréhension. Je le regarde assez bizarrement lors de sa férocité pour aller dans le contractuel et les normalités d’entreprises sécuritaires. Je regarde pendant quelques secondes autour de moi avant de lui répondre.
« C’est drôle, je ne vois pas vos hommes pour vous apporter un soutien particulier. Il en avait aujourd’hui pour vous aider ou ils ont simplement décidé de partir boire au bar le plus proche? Et je me suis auto-désignée pour vous protéger, on mesure rarement les conséquences de nos actes, les marchés en Asie sont peut-être payants en général pour les entrepreneurs, mais quand on décide de se mêler d’affaires économiques autour de certains groupes, on attire rapidement l’œil. »
Avec cette réponse aussi vague que perplexe, on peut se poser de nombreuses questions sur les raisons pourquoi j’ai intervenu et surtout pour qui. Les Last Sons, la Ligue des Assassins, la Main ou même les Vengeurs peuvent devenir des hypothèses assez intéressantes dans les réponses possibles. J’ai envie de me changer le plus rapidement possible, mais je ne sais pas si le costume ou si c’est me déshabiller partiellement devant lui qui va l’effrayer le plus. Je ne tiens quand même pas à me battre avec une robe, ce n’est pas impossible, mais j’ai surtout vu cela dans les films de Chuck Norris.
Nikolaï s’oppose aussi de me faire la liste de ses ennemis par la méfiance de travailler avec moi. Il me pose aussi une question sur ma connaissance assez particulière sur la Main et il a raison sur ce cas, mais pourquoi je connais autant le monde des assassins, m’étant uniquement présentée comme une travailleuse humanitaire. Mais, est-ce qu’il a vraiment besoin de réponses sur qui je-suis?
« Regardez. Si vous préférez retourner dans votre petite soirée mondaine pour profiter des boissons et des individus qui vous suivent, je peux bien vous laisser, malgré que cela puisse être fortement irresponsable de ma part. Je ne vous demande pas de me faire une confiance aveugle, mais si je suis là pour la Main et pour vous aider, il est mieux de prendre cette aide sans tenter d’avoir des méfiances assez naturelles. Si vous doutez autant de moi, amenez vos hommes et on va pouvoir cohabiter ensemble. De plus, si j’étais vraiment votre ennemie, vous seriez mort depuis un moment, non? »
Dans les pires des scénarios, je le laisse et je détruis moi-même la soirée en question pour régler le problème. Je crois que la Young Force avait cette stratégie en particulier quand tout partait complètement en couilles. Au moins, Nikolaï va pouvoir être évacuer et il va augmenter sa paranoïa en général pour éviter de se faire avoir par des membres de la Main. Cependant, cela peut faire aussi une mauvaise publicité pour les méta-humains et même pour les mutants. Mais… il serait quand même assez drôle de détruire encore plus la réputation de ma double diabolique par cet acte. »
Si on considère parfois que les stratégies pouvaient me prendre au dépourvu, comme Kitty qui était capable de le faire avec ses pouvoirs imprévisibles, j’avais un énorme plaisir de créer une petite surprise à certains. Pour Logan, c’était par son absolu confiance en soi et pour Nikolai, le faire décoller littéralement est peut-être pour mon petit plaisir sadique du moment. Je m’étais montrée bien trop charmeuse pendant toute la soirée, alors je dois bien créer une petite surprise malsaine pour la suite. Petite méchanceté de ma part, il ne semble pas prendre un grand plaisir pour le retour de nombreuses questions.
C’est assez ironique de se faire interroger de la sorte, alors que je viens un peu de risquer ma « vie » afin de l’aider. Mais, je ne m’inquiète pas là-dessus ; C’est un syndrome assez naturel de faire preuve de résistance lors d’une incompréhension. Je le regarde assez bizarrement lors de sa férocité pour aller dans le contractuel et les normalités d’entreprises sécuritaires. Je regarde pendant quelques secondes autour de moi avant de lui répondre.
« C’est drôle, je ne vois pas vos hommes pour vous apporter un soutien particulier. Il en avait aujourd’hui pour vous aider ou ils ont simplement décidé de partir boire au bar le plus proche? Et je me suis auto-désignée pour vous protéger, on mesure rarement les conséquences de nos actes, les marchés en Asie sont peut-être payants en général pour les entrepreneurs, mais quand on décide de se mêler d’affaires économiques autour de certains groupes, on attire rapidement l’œil. »
Avec cette réponse aussi vague que perplexe, on peut se poser de nombreuses questions sur les raisons pourquoi j’ai intervenu et surtout pour qui. Les Last Sons, la Ligue des Assassins, la Main ou même les Vengeurs peuvent devenir des hypothèses assez intéressantes dans les réponses possibles. J’ai envie de me changer le plus rapidement possible, mais je ne sais pas si le costume ou si c’est me déshabiller partiellement devant lui qui va l’effrayer le plus. Je ne tiens quand même pas à me battre avec une robe, ce n’est pas impossible, mais j’ai surtout vu cela dans les films de Chuck Norris.
Nikolaï s’oppose aussi de me faire la liste de ses ennemis par la méfiance de travailler avec moi. Il me pose aussi une question sur ma connaissance assez particulière sur la Main et il a raison sur ce cas, mais pourquoi je connais autant le monde des assassins, m’étant uniquement présentée comme une travailleuse humanitaire. Mais, est-ce qu’il a vraiment besoin de réponses sur qui je-suis?
« Regardez. Si vous préférez retourner dans votre petite soirée mondaine pour profiter des boissons et des individus qui vous suivent, je peux bien vous laisser, malgré que cela puisse être fortement irresponsable de ma part. Je ne vous demande pas de me faire une confiance aveugle, mais si je suis là pour la Main et pour vous aider, il est mieux de prendre cette aide sans tenter d’avoir des méfiances assez naturelles. Si vous doutez autant de moi, amenez vos hommes et on va pouvoir cohabiter ensemble. De plus, si j’étais vraiment votre ennemie, vous seriez mort depuis un moment, non? »
Dans les pires des scénarios, je le laisse et je détruis moi-même la soirée en question pour régler le problème. Je crois que la Young Force avait cette stratégie en particulier quand tout partait complètement en couilles. Au moins, Nikolaï va pouvoir être évacuer et il va augmenter sa paranoïa en général pour éviter de se faire avoir par des membres de la Main. Cependant, cela peut faire aussi une mauvaise publicité pour les méta-humains et même pour les mutants. Mais… il serait quand même assez drôle de détruire encore plus la réputation de ma double diabolique par cet acte. »
Jasmine A. Sparks- Messages : 844
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Re: Qui sème le vent récolte la tempête [Jasmine]
Nikolaï M. Kolyakov Mer 6 Déc 2017 - 12:26
Il est clair qu’elle ne m’en dira pas plus. Pas dans la situation actuelle en tous les cas. Les choix qui s’offrent à moi sont donc bien limités. Car elle n’a pas tort sur un point : je suis seul. Personne ne patrouille les alentours au cas où je serais soudainement attaqué car j’ai été – apparemment – suffisamment naïf pour penser qu’un évènement aussi public qu’un gala de charité pour l’Unicef était un lieu sûr. Sa réticence à se dévoiler mise à part, elle semble donc la meilleure option qui s’offre à moi. Cela va à l’encontre de tous mes instincts mais je n’ai donc d’autre solution que de m’en remettre à elle. Mais ça ne veut pas dire que je compte le faire de bonne grâce.
-Nul besoin de tuer quelqu’un pour être son ennemi Miss Sparks. Que vous n’en vouliez pas à ma vie ne vous classe en rien dans la catégorie « digne de confiance ». Personne n’agit sans raison, l’abnégation n’est qu’un mythe. Même le plus altruiste des bons samaritains recherche l’approbation de ses pairs. Ainsi, tant que je ne saurais pas ce que vous me voulez, je me contenterais de vous suivre en l’absence de solution alternative. Mais, que les choses soient claires, dès que l’occasion se présentera de vous fausser compagnie à vous et nos charmants poursuivants, ne comptez pas sur moi pour m’attarder plus longtemps sans information supplémentaire. La simple évocation de vos liens avec la Main est en effet plus que suffisante pour faire de vous un danger potentiel et ce sans même évoquer vos apparents pouvoirs.
Une fois cela dit, il serait idiot de refuser l’aide d’une mutante capable de voler. Quand on cherche à s’enfuir, c’est tout de même des plus pratiques. Ainsi, désormais que les termes de notre partenariat temporaire sont clairs, je lui laisse la direction des opérations.
-Absence de confiance mise à part, vous semblez néanmoins en savoir bien plus long que moi sur la situation actuelle ainsi que ses probables implications, je suis donc toute ouïe. Que proposez-vous pour échapper à la menace que vous avez ressentie ? A défaut de m’expliquer ce que vous me voulez, vous seriez bien assez aimable pour me fournir quelques consignes à suivre, n’est-ce pas ?
Le ton sarcastique m’échappe malgré moi mais je n’y peux rien si je déteste voler à vue. Je suis le prototype de l’homme surpréparé alors devoir dépendre complètement d’un être autre humain dont je ne connais pas les objectifs me stresse. Et quand je suis stressé, je deviens cinglant.
-Nul besoin de tuer quelqu’un pour être son ennemi Miss Sparks. Que vous n’en vouliez pas à ma vie ne vous classe en rien dans la catégorie « digne de confiance ». Personne n’agit sans raison, l’abnégation n’est qu’un mythe. Même le plus altruiste des bons samaritains recherche l’approbation de ses pairs. Ainsi, tant que je ne saurais pas ce que vous me voulez, je me contenterais de vous suivre en l’absence de solution alternative. Mais, que les choses soient claires, dès que l’occasion se présentera de vous fausser compagnie à vous et nos charmants poursuivants, ne comptez pas sur moi pour m’attarder plus longtemps sans information supplémentaire. La simple évocation de vos liens avec la Main est en effet plus que suffisante pour faire de vous un danger potentiel et ce sans même évoquer vos apparents pouvoirs.
Une fois cela dit, il serait idiot de refuser l’aide d’une mutante capable de voler. Quand on cherche à s’enfuir, c’est tout de même des plus pratiques. Ainsi, désormais que les termes de notre partenariat temporaire sont clairs, je lui laisse la direction des opérations.
-Absence de confiance mise à part, vous semblez néanmoins en savoir bien plus long que moi sur la situation actuelle ainsi que ses probables implications, je suis donc toute ouïe. Que proposez-vous pour échapper à la menace que vous avez ressentie ? A défaut de m’expliquer ce que vous me voulez, vous seriez bien assez aimable pour me fournir quelques consignes à suivre, n’est-ce pas ?
Le ton sarcastique m’échappe malgré moi mais je n’y peux rien si je déteste voler à vue. Je suis le prototype de l’homme surpréparé alors devoir dépendre complètement d’un être autre humain dont je ne connais pas les objectifs me stresse. Et quand je suis stressé, je deviens cinglant.
Nikolaï M. Kolyakov- Messages : 297
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Re: Qui sème le vent récolte la tempête [Jasmine]
Jasmine A. Sparks Dim 31 Déc 2017 - 1:59
Qui sème le vent récolte la tempête
« La solitude n’a jamais été une situation très envisageable pour un mafieux. Dans tout ce que je connais un peu de la sociologie du crime, c’est surtout en groupe que ce type d’individus s’est réuni pour affronter une situation difficile au niveau de leurs différences culturelles ou uniquement pour profiter d’une situation régionale ou globale. Dans les années 2010, lorsque les Prodigies ont commencé à stabiliser la Russie, c’est toujours bizarrement les familles mafieuses qui s’en sortaient le plus pour profiter des défaillances d’un système conflictuel. Donc, je peux comprendre avec une grande facilité qu’il est dans une situation très difficile en ce moment : De l’une, parce qu’il peut être visé par certains ennemis sans alliés de confiances et de deux, parce que je suis une inconnue dans son radar.
Doutant normalement de ma personne, j’ai peut-être envie de lui faire une mauvaise blague qui doit être unanimement mal-accepté dans la totalité des milieux possibles. Ayant toujours un costume très similaire à celui de Carol Danvers, si je commence à enfiler mon costume favoris devant lui, il va peut-être se demander quels sont les véritables pouvoirs de Photoshop pour changer un visage de cette façon. Les X-Men m’ont bien fait un costume noir avec un beau « X » dessus pour me sentir inclure dans le groupe. Mais, je vous avoue que c’est facile de prendre mon costume original pour la fierté d’avoir été l’étudiante de Mar-Vell ou simplement pour effrayer les victimes de ce monde de la Machine Carol Danvers, qui ont eu le malheur de lire ou de regarder des médias conservateurs.
« Je comprends parfaitement ce que vous voulez dire. Parce que pour traîner avec les plus grands philosophes de ce siècle, je suis sûre qu’on pourrait discuter longuement sur l’abnégation, sur les mythes et sur l’altruisme. Vous connaissez le dilemme du train qui fonce sur un enfant et sur le groupe d’alcooliques? On pourrait en discuter longuement, non?
Je ne veux pas être méchante envers votre personne et sous votre respect, je ne suis pas ici pour parler de confiance. J’ai décidé de venir vous aider, parce vous avez décidé de prendre des risques en interagissant contre la Main au niveau économique, alors je vous le jure que le risque est bien moindre de me faire confiance que tenter de jouer avec ces monstres d’Asie… »
Entre l’ironie et la discussion sur la confiance, je pense qu’on perd un peu de temps. Je ne suis jamais une bonne discussion autour de la bière, cependant je ne pense pas que c’est vraiment le temps de discuter amicalement. Regardant une seconde ma robe, je fais un choix plutôt risqué, mais qui se confirme sur deux idées : « Ne bougez pas. » Au moins, avec ma vitesse, Nikolaï a simplement eu le temps qu’un « brouillard » rouge pour attendre peut-être deux secondes supplémentaires. Au niveau de l’habillement, je bats peut-être des records de vitesse pour revenir en face de lui avec mon costume noir et rouge de Captain Marvel. Mais évitons de perdre plus de temps sur l’apparence physique – bien que je suis au courant que plusieurs, de mon univers et de cet univers, fantasment sur ce fameux costume -, les raisons pourquoi je voulais ce costume reste dans deux grandes idées : Tenter de lui faire peur encore plus et pouvoir me battre avec un peu plus de facilités.
Joueuse, j’ai légèrement envie de voir sa réaction avec le costume, oui c’est peut-être l’objet de fantasme moderne pour les jeunes adolescents, mais mon costume représente aussi des couleurs qui horrifient la plupart des êtres rationnels que je connais. Même à mon arrivé à l’Institut Xavier de ce Monde, je me suis faite accueillir par des X-Men prêts au combat tellement qu’une autre bostonienne avait dévasté entièrement le véritable prestige de la Dynastie des Marvel. Attendant sa réaction physique, je me laisse charmer par le désir de construire l’un des plans les plus simples de la planète :
« Vu notre discorde actuelle, je pense vous laisser le choix, parce que c’est très important de faire un choix dans votre état d’esprit. Le plus important pour moi actuellement, c’est d’interroger l’un de vos poursuivants. Alors voici les deux choix : Soit je vous dépose quelque part de sécuritaire immédiatement et vous continuez de faire tranquillement votre vie, soit vous êtes assez intéressé pour savoir ce que vos poursuivants désirent de vous en restant avec moi. Peut-être qu’ils ne viennent pas de la Main ou que ce sont juste des êtres incompétents liés à une autre mafia russe, bien que vous ne soyez pas de la mafia russe, bien sûr… »
C’est une profession secondaire chez moi de répondre avec autant de singularité et de cinglant que les types adeptes de cette rhétorique. Je n’ai peut-être pas expliqué de certaines consignes pour la sécurité lorsque nous sommes poursuivis par des tueurs, mais je le percevais surtout à l’improviste, dépendant si les criminels viennent des élites de la Main ou de leurs sbires un peu pathétiques et engagés surtout pour faire la sale besogne. De plus, il est moyennement possible que je sois juste en train de rentrer dans le délire d’un conflit interné lié uniquement à la mafia russe. »
Doutant normalement de ma personne, j’ai peut-être envie de lui faire une mauvaise blague qui doit être unanimement mal-accepté dans la totalité des milieux possibles. Ayant toujours un costume très similaire à celui de Carol Danvers, si je commence à enfiler mon costume favoris devant lui, il va peut-être se demander quels sont les véritables pouvoirs de Photoshop pour changer un visage de cette façon. Les X-Men m’ont bien fait un costume noir avec un beau « X » dessus pour me sentir inclure dans le groupe. Mais, je vous avoue que c’est facile de prendre mon costume original pour la fierté d’avoir été l’étudiante de Mar-Vell ou simplement pour effrayer les victimes de ce monde de la Machine Carol Danvers, qui ont eu le malheur de lire ou de regarder des médias conservateurs.
« Je comprends parfaitement ce que vous voulez dire. Parce que pour traîner avec les plus grands philosophes de ce siècle, je suis sûre qu’on pourrait discuter longuement sur l’abnégation, sur les mythes et sur l’altruisme. Vous connaissez le dilemme du train qui fonce sur un enfant et sur le groupe d’alcooliques? On pourrait en discuter longuement, non?
Je ne veux pas être méchante envers votre personne et sous votre respect, je ne suis pas ici pour parler de confiance. J’ai décidé de venir vous aider, parce vous avez décidé de prendre des risques en interagissant contre la Main au niveau économique, alors je vous le jure que le risque est bien moindre de me faire confiance que tenter de jouer avec ces monstres d’Asie… »
Entre l’ironie et la discussion sur la confiance, je pense qu’on perd un peu de temps. Je ne suis jamais une bonne discussion autour de la bière, cependant je ne pense pas que c’est vraiment le temps de discuter amicalement. Regardant une seconde ma robe, je fais un choix plutôt risqué, mais qui se confirme sur deux idées : « Ne bougez pas. » Au moins, avec ma vitesse, Nikolaï a simplement eu le temps qu’un « brouillard » rouge pour attendre peut-être deux secondes supplémentaires. Au niveau de l’habillement, je bats peut-être des records de vitesse pour revenir en face de lui avec mon costume noir et rouge de Captain Marvel. Mais évitons de perdre plus de temps sur l’apparence physique – bien que je suis au courant que plusieurs, de mon univers et de cet univers, fantasment sur ce fameux costume -, les raisons pourquoi je voulais ce costume reste dans deux grandes idées : Tenter de lui faire peur encore plus et pouvoir me battre avec un peu plus de facilités.
Joueuse, j’ai légèrement envie de voir sa réaction avec le costume, oui c’est peut-être l’objet de fantasme moderne pour les jeunes adolescents, mais mon costume représente aussi des couleurs qui horrifient la plupart des êtres rationnels que je connais. Même à mon arrivé à l’Institut Xavier de ce Monde, je me suis faite accueillir par des X-Men prêts au combat tellement qu’une autre bostonienne avait dévasté entièrement le véritable prestige de la Dynastie des Marvel. Attendant sa réaction physique, je me laisse charmer par le désir de construire l’un des plans les plus simples de la planète :
« Vu notre discorde actuelle, je pense vous laisser le choix, parce que c’est très important de faire un choix dans votre état d’esprit. Le plus important pour moi actuellement, c’est d’interroger l’un de vos poursuivants. Alors voici les deux choix : Soit je vous dépose quelque part de sécuritaire immédiatement et vous continuez de faire tranquillement votre vie, soit vous êtes assez intéressé pour savoir ce que vos poursuivants désirent de vous en restant avec moi. Peut-être qu’ils ne viennent pas de la Main ou que ce sont juste des êtres incompétents liés à une autre mafia russe, bien que vous ne soyez pas de la mafia russe, bien sûr… »
C’est une profession secondaire chez moi de répondre avec autant de singularité et de cinglant que les types adeptes de cette rhétorique. Je n’ai peut-être pas expliqué de certaines consignes pour la sécurité lorsque nous sommes poursuivis par des tueurs, mais je le percevais surtout à l’improviste, dépendant si les criminels viennent des élites de la Main ou de leurs sbires un peu pathétiques et engagés surtout pour faire la sale besogne. De plus, il est moyennement possible que je sois juste en train de rentrer dans le délire d’un conflit interné lié uniquement à la mafia russe. »
Jasmine A. Sparks- Messages : 844
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Re: Qui sème le vent récolte la tempête [Jasmine]
Nikolaï M. Kolyakov Sam 20 Jan 2018 - 10:57
Son argument ne me convainc pas. Déjà je ne vois pas le rapport entre abnégation et dilemme éthique. La situation qu’elle me propose n’offre aucune option moralement acceptable mais elle ne remet en rien en cause l’abnégation d’une hypothétique personne qui serait placée devant cette alternative. Ne pas vouloir choisir face à deux situations aussi terribles l’une que l’autre fait de vous une personne dotée d’une conscience, pas un modèle d’intégrité. Par ailleurs, qu’elle soit moins dangereuse que la Main – ce qui est le cas de bien des gens – ne fait pas automatiquement d’elle quelqu’un de bien. Ni même de fiable. A choisir entre la mort par piqûre d’un scorpion et attaque de lion, je choisis la première qui a l’avantage d’être rapide à défaut d’être indolore. Pour autant, que je choisisse la mort la plus « douce » ne suppose pas que j’appelle celle-ci de mes vœux. A vrai dire, si je pouvais éviter tout aussi bien la savane que le désert, je ne m’en porterais que mieux.
Et bien, de la même façon, à choisir entre Main et blonde pulpeuse, je choisis cette dernière mais elle ne m’empêchera pas de me méfier de ses intentions néanmoins. Et ce d’autant plus que la voilà habillée en Captain Marvel. Costume qui n’annonce rien de bon quelle que soit la raison de ce choix vestimentaire pour le moins discutable. Parce que, soit j’ai affaire à une fan inconditionnelle de Carol Danvers prête à cosplayer son « idole » – ce qui en dit long sur ses opinions politiques déplorables – soit elle a simplement choisi ce costume par provocation, pour terrifier ses ennemis. Autant dire que ce n’est pas mieux. Tout d’abord, parce que bonjour l’humour de merde et le manque d’estime de soi, je veux dire quelle personne saine d’esprit voudrait être comparée à Danvers ? Et puis, parallèlement, parce qu’avoir besoin de se référer à quelqu’un d’autre pour impressionner ses adversaires signifie souvent qu’on est moins fort que ladite personne. Or, en ce moment, si elle est dans mon camp comme elle le dit, j’aurais apprécié qu’elle ne ressente pas le besoin de cacher une quelconque faiblesse par des techniques d’intimidation dignes d’une cour de récré. Enfin, dans le pire des cas, elle est rapide et sait voler, donc on pourra toujours prévoir une retraite stratégique.
Sa phrase suivante me tire une moue agacée. Je t’en foutrais moi des « C’est très important de faire un choix dans votre état d’esprit », quel état d’esprit d’abord ? Inquiet ? Enervé ? Un mélange explosif des deux ? Quant à sa dernière pique inutile sur la véritable nature de mes activités, je dois physiquement me mordre la langue pour ne pas l’envoyer chier et me tirer par mes propres moyens, offre de me déposer quelque part oubliée. Heureusement, avoir grandi aux côtés de mon frère m’a aidé à développer une patience à toute épreuve face aux provocations faciles. Je fais donc abstraction du ton moqueur et reprend mes esprits. Quitte à être suivi, il est évident que je veux en savoir plus sur mes poursuivants. C’est une question de logique : pour savoir comment réagir, encore faut-il savoir à qui on fait face. Je me contente donc de répondre d’un ton soudain bien plus calme démenti par mon sourire faussement aimable et la teneur narquoise de mes propos :
-Les lieux sont si propices à une discussion entre personnes civilisées que je m’en voudrais de manquer votre petite réunion avec nos poursuivants. Qui sait quelles révélations croustillantes ils pourront nous faire en ces circonstances idéales ?
Mon sourire se transforme rapidement en moue de concentration alors que des bruits se font entendre dans la cage d’escalier derrière nous. Me retournant instinctivement, je me permets de me détendre un instant. Si nos poursuivants ont choisi de grimper à pied, la possibilité qu’il s’agisse effectivement de ninjas envoyés par la Main pour m’assassiner est soudain beaucoup moins crédible. Ce n’est pas le style de la maison. Ils auraient largement préféré escalader la façade en silence cette bande de drama queens en collants. Non, le simple choix des escaliers, couplé au bruit des bottes contre le métal des marches, en dit long. Peu importe ce que me veulent les hommes sur le point de débarquer, au pire ce seront de simples sbires de la Main. Si tant est que cette dernière fasse appel à des incapables pareils. Je veux dire, même moi je ferais moins de bruit en grimpant et je porte des talonnettes sur mes chaussures de soirée !
Par ailleurs, les bribes de conversations qui filtrent soudain – il faut croire qu’ils ne sont pas ravis que je sois accompagné – dans un accent italo-américain à couper au couteau finit de me rassurer. Je ne sais pas ce que me veulent les Ritals – surement encore une connerie comme l’affaire Santinelli – mais ce n’est pas la première fois qu’ils veuillent ma peau pour m’être infiltré sur ce qu’ils considèrent comme leur chasse gardée, à savoir les casinos de haut vol. Retenant l'envie pressante de sonder l’esprit de ma compagne pour savoir d’une fois pour toutes ce qu’elle me veut vraiment – dommage que l’affrontement imminent rende l’action peu recommandable – je me penche donc pour récupérer le mini-revolver que je porte toujours accroché à la cheville droite pour exactement ce genre de situation. Puis, je m’adresse de nouveau à elle.
- Vous insultiez tout à l’heure les capacités de la mafia russe, quelque chose me dit que vous allez pouvoir confirmer si vos conjectures s’appliquent aussi à la Cosa Nostra. Seule chose à savoir puisque vous avez l’air décidée à assurer ma protection si j'en crois vos dires : ils sont assez peu fans de ma personne et ont une sacrée tendance à tirer d'abord et poser les questions ensuite.
Et bien, de la même façon, à choisir entre Main et blonde pulpeuse, je choisis cette dernière mais elle ne m’empêchera pas de me méfier de ses intentions néanmoins. Et ce d’autant plus que la voilà habillée en Captain Marvel. Costume qui n’annonce rien de bon quelle que soit la raison de ce choix vestimentaire pour le moins discutable. Parce que, soit j’ai affaire à une fan inconditionnelle de Carol Danvers prête à cosplayer son « idole » – ce qui en dit long sur ses opinions politiques déplorables – soit elle a simplement choisi ce costume par provocation, pour terrifier ses ennemis. Autant dire que ce n’est pas mieux. Tout d’abord, parce que bonjour l’humour de merde et le manque d’estime de soi, je veux dire quelle personne saine d’esprit voudrait être comparée à Danvers ? Et puis, parallèlement, parce qu’avoir besoin de se référer à quelqu’un d’autre pour impressionner ses adversaires signifie souvent qu’on est moins fort que ladite personne. Or, en ce moment, si elle est dans mon camp comme elle le dit, j’aurais apprécié qu’elle ne ressente pas le besoin de cacher une quelconque faiblesse par des techniques d’intimidation dignes d’une cour de récré. Enfin, dans le pire des cas, elle est rapide et sait voler, donc on pourra toujours prévoir une retraite stratégique.
Sa phrase suivante me tire une moue agacée. Je t’en foutrais moi des « C’est très important de faire un choix dans votre état d’esprit », quel état d’esprit d’abord ? Inquiet ? Enervé ? Un mélange explosif des deux ? Quant à sa dernière pique inutile sur la véritable nature de mes activités, je dois physiquement me mordre la langue pour ne pas l’envoyer chier et me tirer par mes propres moyens, offre de me déposer quelque part oubliée. Heureusement, avoir grandi aux côtés de mon frère m’a aidé à développer une patience à toute épreuve face aux provocations faciles. Je fais donc abstraction du ton moqueur et reprend mes esprits. Quitte à être suivi, il est évident que je veux en savoir plus sur mes poursuivants. C’est une question de logique : pour savoir comment réagir, encore faut-il savoir à qui on fait face. Je me contente donc de répondre d’un ton soudain bien plus calme démenti par mon sourire faussement aimable et la teneur narquoise de mes propos :
-Les lieux sont si propices à une discussion entre personnes civilisées que je m’en voudrais de manquer votre petite réunion avec nos poursuivants. Qui sait quelles révélations croustillantes ils pourront nous faire en ces circonstances idéales ?
Mon sourire se transforme rapidement en moue de concentration alors que des bruits se font entendre dans la cage d’escalier derrière nous. Me retournant instinctivement, je me permets de me détendre un instant. Si nos poursuivants ont choisi de grimper à pied, la possibilité qu’il s’agisse effectivement de ninjas envoyés par la Main pour m’assassiner est soudain beaucoup moins crédible. Ce n’est pas le style de la maison. Ils auraient largement préféré escalader la façade en silence cette bande de drama queens en collants. Non, le simple choix des escaliers, couplé au bruit des bottes contre le métal des marches, en dit long. Peu importe ce que me veulent les hommes sur le point de débarquer, au pire ce seront de simples sbires de la Main. Si tant est que cette dernière fasse appel à des incapables pareils. Je veux dire, même moi je ferais moins de bruit en grimpant et je porte des talonnettes sur mes chaussures de soirée !
Par ailleurs, les bribes de conversations qui filtrent soudain – il faut croire qu’ils ne sont pas ravis que je sois accompagné – dans un accent italo-américain à couper au couteau finit de me rassurer. Je ne sais pas ce que me veulent les Ritals – surement encore une connerie comme l’affaire Santinelli – mais ce n’est pas la première fois qu’ils veuillent ma peau pour m’être infiltré sur ce qu’ils considèrent comme leur chasse gardée, à savoir les casinos de haut vol. Retenant l'envie pressante de sonder l’esprit de ma compagne pour savoir d’une fois pour toutes ce qu’elle me veut vraiment – dommage que l’affrontement imminent rende l’action peu recommandable – je me penche donc pour récupérer le mini-revolver que je porte toujours accroché à la cheville droite pour exactement ce genre de situation. Puis, je m’adresse de nouveau à elle.
- Vous insultiez tout à l’heure les capacités de la mafia russe, quelque chose me dit que vous allez pouvoir confirmer si vos conjectures s’appliquent aussi à la Cosa Nostra. Seule chose à savoir puisque vous avez l’air décidée à assurer ma protection si j'en crois vos dires : ils sont assez peu fans de ma personne et ont une sacrée tendance à tirer d'abord et poser les questions ensuite.
Nikolaï M. Kolyakov- Messages : 297
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Re: Qui sème le vent récolte la tempête [Jasmine]
Jasmine A. Sparks Ven 2 Fév 2018 - 0:28
Qui sème le vent récolte la tempête
« Mon but n’est pas de le convaincre, mon but est surtout de comprendre comment à Boston les nouvelles règles s’écrivent. Sans avoir de confirmation direct, Nikolaï ne semble pas uniquement un petit mafieux de seconde zone dans une grande métropole américaine, ses pouvoirs économiques semblent bien plus mondialisés que d’autres criminels classiques. Il fait peut-être parti de la nouvelle génération de criminels, que ceux à place de se catégoriser par des couleurs ou par leurs nationalités, ils préfèrent surtout profiter des nouveaux aspects de l’économie mondial. Avec la fin de la Guerre Civile Russe dans mon univers, des nouveaux visages sont apparus un peu partout sur le globe, voulant profiter des vides laissés par des milices ou par les morts. En plus, Nikolaï ne semble pas uniquement profiter de faire des marchés sur la Guerre, il profite des nouvelles places disponibles dans les paradigmes actuels. Les Last Sons sont en guerre ouverte avec la Main, alors il est normal que le personnage de Sergei Boldarev soit plutôt attirer à remplacer le Marché disponible de la Main que laisser le chaos économique ou social.
De plus, dans les étrangetés connus de ce charmant mafieux russe, il semble avoir aussi des relations plutôt confuses avec le groupe d’Emma Frost. Chacune de ses particularités lui donne des raisons suffisantes pourquoi la Main voudrait le tuer. La Guerre n’est pas simplement en Asie pour la Main, elle est un peu partout, même avec les Héllions ou même parfois avec les X-Men. Je ne connais pas bien sûr toutes les relations de Nikolai avec les diverses organisations sécuritaires, mais cette histoire est très intrigante. En tout cas, c’est hors-sujet, le plus intéressant est surtout la réaction du jeune mafieux en face de mon magnifique costume.
Le Logo de Captain Marvel indique beaucoup dans mon monde. Il indique l’espoir, la sagesse, le pragmatisme et même de l’humanité. Il indique que même un être venant d’un monde lointain, peut devenir plus grand que beaucoup d’individus dans ce monde. J’ai admiré grandement Mar-Vell, il est une force et un esprit de la nature. Un jour, j’aimerais posséder autant de sagesse que lui devant les différents problèmes qui sont en face de nous. Dans mon monde, il est mort et j’ai décidé de prendre son costume pour l’honorer. Dans celui-ci, toute l’image de noblesse des Marvels a disparu par la corruption de cette Carol Danvers. À voir le visage de Nikolai, je pense être habitué à de telles réactions. On ne voit plus Mar-Vell dans ce costume, on ne voit pas Kamala Khan, on oublie la totalité de cette idée afin de voir l’idiote des Vengeurs parler à travers Fox News.
Au moins pour Nikolaï, il n’est pas suffisamment dans le milieu sécuritaire afin de connaître les univers et les dimensions différents. Cependant, je vois bien qu’il ignore la plupart de mes commentaires provocateurs pour se lancer directement dans le sujet qui nous intéresse. À sa réponse de mon fameux dilemme, il se montre un peu plus calme et aimable, bien que je doute que cela lui plaise réellement. Étonnement, il accepte mon invitation d’interroger ces poursuivants.
À la suite de cette acceptation plutôt difficile, des bruits dans les escaliers commencent à se faire entendre. Malheureusement, ils ne sont pas très discrets ces criminels, alors peut-être que cela enlève la théorie des membres de la Main. Ils sont habituellement plus dans le style des ninjas des diverses séries appelées venant de « Netflix » ou encore dans les jeux vidéos appelés « Assassin Creed ». Je laisse un petit soupire à ce moment, perdant un peu espoir de me retrouver en face de vrais défis. Je préfère me retrouver en face de véritable combattant que des mecs engagés pour 15 000$ sur l’internet. Je lance un petit soupire en entendant tout ce bruit, ne sachant pas trop à quoi je peux m’engager.
L’énergie s’accumule légèrement sur l’une de mes bottes, voulant peut-être tester quelque chose avec ces criminels. Cette énergie est visible par une lumière jaunâtre entourant mon pied. Je commence à tendre doucement ma main vers l’un des bras de Nikolaï pour le prendre doucement, non pour voler ou pour se déplacer avec de la vitesse, mais bien pour le stabiliser. Je lève ensuite mon pied rapidement afin de le claquer au sol. En espérant que les règles d’architecture n’ont pas changé pour que les immeubles s’écroulent rapidement au moindre petit phénomène des plaques tectoniques, cela doit uniquement créer un petit tremblement de terre. C’était pour cette raison que je tenais Nikolaï et c’était aussi pour vérifier si les fameux poursuivants de mon criminel favoris pouvaient être un peu plus silencieux. Le mini tremblement cause légèrement un petit silence que cela soit des voitures, de la petite foule à l’extérieur et aussi pour les criminels derrière les portes.
Après le petit tremblement de terre, Nikolaï me confirme une idée. Ce sont des amateurs et surtout ils semblent affilés envers la mafia italienne, vu leurs accents. Je ne sais pas combien ils sont, ni quelle est leur stratégie, mais vu le bruit de tantôt, ils sont plutôt nombreux. Après quelques discussions pour établir une tactique après le tremblement de Terre, certains de leurs hommes sont en train de descendre en faisant autant de bruit qu’en montant. Ils préfèrent peut-être se séparer à place de perdre tous leurs hommes dans une même attaque.
- Tu es sûr que cela fonctionne comme ça?
-Ouais, j’ai vu Shocker les utiliser.
-Si mes bras se désintègrent, tuez-le.
Pour l’effet de surprise, je suis déçue. Ils auraient pu faire comme dans les films en défonçant la porte avec les rayons de cette arme avec de la musique épique durant l’apparition du fameux criminel. Je regarde bizarrement Nikolaï devant cette discussion, lui faisant un signe de la tête de s’abriter derrière moi. D’un coup, comme prévu, la porte se défonce brusquement avec les rayons de Shocker. Seul l’homme avec les bracelets de Shocker arrivent devant nous avec un grand sourire au visage. Positionnant ma main devant lui en manière d’un Stop, je positionne l’autre main vers le ciel. Il me fait une ou deux répliques qu’il est trop tard pour signer notre capitulation. Il m’envoie brusquement son fameux rayon où comme je pouvais le prédire, cette énergie est similaire aux criminels qui utilisaient ses bracelets. Se récupérant dans ma main en direction de cet homme, l’énergie de ses rayons se repositionne ensuite vers l’autre main pour partir dans le ciel. Arrêtant sa manœuvre pour voir l’inefficacité de celle-ci, son visage de peur ne laisse que quelques secondes avant que ma vitesse le rejoigne pour lui enlever ses bracelets.
Mon crochet du droit est puissant, mais il est suffisant diminué pour éviter que sa tête parte vers le ciel. Mon but est surtout de l’assommer et non de le tuer. Dès la première tentative d’attaque ratée, les bruits recommencent dans les escaliers. Ils redescendent retrouver leurs précieux amis, au moins, ils sont assez pragmatiques pour éviter de perdre leurs hommes inutilement. Me retournant vers Nikolaï, je lui pose une petite question.
« Ils ont le budget pour acheter des armes assez couteuses. Je pense que la mafia italienne ne vous apprécie pas beaucoup… alors pourquoi ils vous en veulent tellement? »
Je suis sûre que je ne vais pas trouver de réponses à cette petite question. Au moins, il peut se poser quelques questions sur mes capacités, pratiquement similaires à Carol ou encore pourquoi ces rivaux parlent beaucoup trop pour faire une opération efficace. Peut-être qu’il va me fournir aussi des questions sur le pourquoi de mes pouvoirs ou de mes actions, en tout cas, le plus intéressant est surtout de voir la suite avec le mafieux sonné. Je suis assez prudente pour éviter au moins que mon nouvel compagnon essaie de le tuer uniquement par les traditions mafieuses obscures autour d’une guerre entre deux clans tribaux. »
De plus, dans les étrangetés connus de ce charmant mafieux russe, il semble avoir aussi des relations plutôt confuses avec le groupe d’Emma Frost. Chacune de ses particularités lui donne des raisons suffisantes pourquoi la Main voudrait le tuer. La Guerre n’est pas simplement en Asie pour la Main, elle est un peu partout, même avec les Héllions ou même parfois avec les X-Men. Je ne connais pas bien sûr toutes les relations de Nikolai avec les diverses organisations sécuritaires, mais cette histoire est très intrigante. En tout cas, c’est hors-sujet, le plus intéressant est surtout la réaction du jeune mafieux en face de mon magnifique costume.
Le Logo de Captain Marvel indique beaucoup dans mon monde. Il indique l’espoir, la sagesse, le pragmatisme et même de l’humanité. Il indique que même un être venant d’un monde lointain, peut devenir plus grand que beaucoup d’individus dans ce monde. J’ai admiré grandement Mar-Vell, il est une force et un esprit de la nature. Un jour, j’aimerais posséder autant de sagesse que lui devant les différents problèmes qui sont en face de nous. Dans mon monde, il est mort et j’ai décidé de prendre son costume pour l’honorer. Dans celui-ci, toute l’image de noblesse des Marvels a disparu par la corruption de cette Carol Danvers. À voir le visage de Nikolai, je pense être habitué à de telles réactions. On ne voit plus Mar-Vell dans ce costume, on ne voit pas Kamala Khan, on oublie la totalité de cette idée afin de voir l’idiote des Vengeurs parler à travers Fox News.
Au moins pour Nikolaï, il n’est pas suffisamment dans le milieu sécuritaire afin de connaître les univers et les dimensions différents. Cependant, je vois bien qu’il ignore la plupart de mes commentaires provocateurs pour se lancer directement dans le sujet qui nous intéresse. À sa réponse de mon fameux dilemme, il se montre un peu plus calme et aimable, bien que je doute que cela lui plaise réellement. Étonnement, il accepte mon invitation d’interroger ces poursuivants.
À la suite de cette acceptation plutôt difficile, des bruits dans les escaliers commencent à se faire entendre. Malheureusement, ils ne sont pas très discrets ces criminels, alors peut-être que cela enlève la théorie des membres de la Main. Ils sont habituellement plus dans le style des ninjas des diverses séries appelées venant de « Netflix » ou encore dans les jeux vidéos appelés « Assassin Creed ». Je laisse un petit soupire à ce moment, perdant un peu espoir de me retrouver en face de vrais défis. Je préfère me retrouver en face de véritable combattant que des mecs engagés pour 15 000$ sur l’internet. Je lance un petit soupire en entendant tout ce bruit, ne sachant pas trop à quoi je peux m’engager.
L’énergie s’accumule légèrement sur l’une de mes bottes, voulant peut-être tester quelque chose avec ces criminels. Cette énergie est visible par une lumière jaunâtre entourant mon pied. Je commence à tendre doucement ma main vers l’un des bras de Nikolaï pour le prendre doucement, non pour voler ou pour se déplacer avec de la vitesse, mais bien pour le stabiliser. Je lève ensuite mon pied rapidement afin de le claquer au sol. En espérant que les règles d’architecture n’ont pas changé pour que les immeubles s’écroulent rapidement au moindre petit phénomène des plaques tectoniques, cela doit uniquement créer un petit tremblement de terre. C’était pour cette raison que je tenais Nikolaï et c’était aussi pour vérifier si les fameux poursuivants de mon criminel favoris pouvaient être un peu plus silencieux. Le mini tremblement cause légèrement un petit silence que cela soit des voitures, de la petite foule à l’extérieur et aussi pour les criminels derrière les portes.
Après le petit tremblement de terre, Nikolaï me confirme une idée. Ce sont des amateurs et surtout ils semblent affilés envers la mafia italienne, vu leurs accents. Je ne sais pas combien ils sont, ni quelle est leur stratégie, mais vu le bruit de tantôt, ils sont plutôt nombreux. Après quelques discussions pour établir une tactique après le tremblement de Terre, certains de leurs hommes sont en train de descendre en faisant autant de bruit qu’en montant. Ils préfèrent peut-être se séparer à place de perdre tous leurs hommes dans une même attaque.
- Tu es sûr que cela fonctionne comme ça?
-Ouais, j’ai vu Shocker les utiliser.
-Si mes bras se désintègrent, tuez-le.
Pour l’effet de surprise, je suis déçue. Ils auraient pu faire comme dans les films en défonçant la porte avec les rayons de cette arme avec de la musique épique durant l’apparition du fameux criminel. Je regarde bizarrement Nikolaï devant cette discussion, lui faisant un signe de la tête de s’abriter derrière moi. D’un coup, comme prévu, la porte se défonce brusquement avec les rayons de Shocker. Seul l’homme avec les bracelets de Shocker arrivent devant nous avec un grand sourire au visage. Positionnant ma main devant lui en manière d’un Stop, je positionne l’autre main vers le ciel. Il me fait une ou deux répliques qu’il est trop tard pour signer notre capitulation. Il m’envoie brusquement son fameux rayon où comme je pouvais le prédire, cette énergie est similaire aux criminels qui utilisaient ses bracelets. Se récupérant dans ma main en direction de cet homme, l’énergie de ses rayons se repositionne ensuite vers l’autre main pour partir dans le ciel. Arrêtant sa manœuvre pour voir l’inefficacité de celle-ci, son visage de peur ne laisse que quelques secondes avant que ma vitesse le rejoigne pour lui enlever ses bracelets.
Mon crochet du droit est puissant, mais il est suffisant diminué pour éviter que sa tête parte vers le ciel. Mon but est surtout de l’assommer et non de le tuer. Dès la première tentative d’attaque ratée, les bruits recommencent dans les escaliers. Ils redescendent retrouver leurs précieux amis, au moins, ils sont assez pragmatiques pour éviter de perdre leurs hommes inutilement. Me retournant vers Nikolaï, je lui pose une petite question.
« Ils ont le budget pour acheter des armes assez couteuses. Je pense que la mafia italienne ne vous apprécie pas beaucoup… alors pourquoi ils vous en veulent tellement? »
Je suis sûre que je ne vais pas trouver de réponses à cette petite question. Au moins, il peut se poser quelques questions sur mes capacités, pratiquement similaires à Carol ou encore pourquoi ces rivaux parlent beaucoup trop pour faire une opération efficace. Peut-être qu’il va me fournir aussi des questions sur le pourquoi de mes pouvoirs ou de mes actions, en tout cas, le plus intéressant est surtout de voir la suite avec le mafieux sonné. Je suis assez prudente pour éviter au moins que mon nouvel compagnon essaie de le tuer uniquement par les traditions mafieuses obscures autour d’une guerre entre deux clans tribaux. »
Jasmine A. Sparks- Messages : 844
Date d'inscription : 05/10/2016
Re: Qui sème le vent récolte la tempête [Jasmine]
Nikolaï M. Kolyakov Ven 16 Fév 2018 - 11:19
Rectification. Elle est rapide, sait voler, a des goûts douteux en matière d’uniforme et peut provoquer des tremblements de terre en shootant de l’énergie par les pieds. Plus cette soirée avance et plus ma compagne devient mystérieuse. Et accessoirement puissante. Un peu comme mes surprenants adversaires mais en mieux. Je veux dire, qui s’achète une arme qui, selon ses propres dires, peut lui exploser à la figure ? Enfin, il faut croire que mes assaillants ont une dent personnelle contre moi. Je m’explique : évidemment qu’ils ont une dent contre moi – sinon ils ne chercheraient pas à me tuer – mais de simples mercenaires ne prendraient pas le risque de se bousiller les deux bras même pour une somme mirobolante. Ce qui suppose que, de l’autre côté de la porte, c’est intimement qu’on veut ma peau. Dommage que je ne sache pas pourquoi. Du moins pas pour le moment.
Dans l’objectif louable de découvrir les buts des Ritals et après avoir échangé un regard méfiant avec Miss Sparks, je m’installe donc derrière elle. Ce qui, pour être tout à fait honnête, semble complètement idiot vu que ma stature est nettement plus imposante que la sienne. Néanmoins, pour l’instant, elle ne m’a pas fait défaut une seule fois donc, puisqu’elle semble convaincue de pouvoir faire face à l’arme étrange dont il était question tantôt, libre à elle de le faire. Sans compter que si elle se croit suffisamment puissante pour affronter des hommes de la Main, je suppose que des mafieux lambdas, fussent-ils armés de technologie dernier cri ne lui poseront aucun problème.
Et, effectivement, elle ne fait que peu de cas des rayons qui lui sont envoyés. A croire qu’elle ne partage pas qu’un uniforme avec Carol Danvers. Ses pouvoirs semblent ainsi bien similaires à ceux de Miss J’ai-Toujours-Raison-Et-Quiconque-Dit-Le-Contraire-Je-Le-Bousille, enfin pour le peu que je m’y connaisse en la matière car on ne peut pas vraiment dire que je suis un grand fan de la Vengeresse. Difficile néanmoins vu ses frasques médiatiques d’ignorer complètement le fonctionnement de ses pouvoirs. Une fois cela dit, les mutations du gène X et autres raisons d’obtenir un pouvoir surhumain sont tellement nombreuses qu’une impression de familiarité entre deux pouvoirs ne signifie nullement qu’ils aient effectivement une source proche. Exactement comme deux personnes peuvent se ressembler sans pour autant être liées par le moindre parent.
-Ils ont le budget pour acheter des armes assez coûteuses. Je pense que la mafia italienne ne vous apprécie pas beaucoup… alors pourquoi ils vous en veulent tellement ?
Alors là, je l’arrête tout de suite. Si c’est bien la Cosa Nostra qui est derrière cette mascarade l’argent investi dans l’affaire ne veut pas dire grand-chose. Les Italiens ont en effet la fâcheuse manie de dépenser sans compter lorsqu’il s’agit de prouver qu’ils sont plus puissants que quelqu’un d’autre. Enfin, s’il se ruinent en cherchant à m’éliminer je ne vais pas m’en plaindre. Après tout, quand j’aurais réchappé à la situation, ils n’en seront que doublement plus emmerdés. Ça leur fera les pieds à cette bande de crétins prétentieux incapables de comprendre qu’il est bien plus rentable de s’allier que de s’attaquer. Enfin, on ne change pas la vieille garde je suppose. S’ils ont été éduqués à frapper toujours les premiers, ce genre d’habitudes est difficile à briser.
-Croyez-le ou non, mais j’aimerais le savoir tout autant que vous.
Et si elle n’était pas là, je le saurais déjà. Une rapide investigation de l’esprit embrumé du type à terre et je saurais tout ce dont j’ai besoin. Mais, en sa présence, hors de question de révéler mes pouvoirs. Enfin, ne nous plaignons pas trop non plus car, sans elle, je serais probablement de la bouillie d’atomes à l’heure qu’il est. L’un dans l’autre, je ne m’en sers donc pas trop mal. Reste que j’ai une idée pour en savoir un peu plus sans révéler toute ma main à qui que ce soit. Ainsi, après avoir vérifié que personne ne suit notre malheureux apprenti tueur, je m’approche donc de lui, lui donne un coup de pied dans la tête pour le réveiller et pointe mon arme sur son entrejambe.
-Les termes du contrat sont simples. Je n’ai aucun intérêt à en finir avec ta vie. Par contre, si tu ne me dis pas illico qui t’a engagé, tu peux dire aurevoir à toute future descendance.
Sans surprise commence alors une litanie d’insultes remettant en cause la vertu de ma mère, insinuant que j’aurais des pratiques sexuelles douteuses et autres joyeusetés. Je ne suis cependant pas d’humeur patiente, un coup de feu résonne donc dans la nuit et le type a désormais un magnifique trou dans le pantalon au niveau de l’aine. Je n’ai pourtant pas fait couler la moindre goutte de sang. Mon tir de semonce semble néanmoins laisser bien clair que je suis peu prompt aux paroles en l’air et que, soit il parle, soit il a intérêt à avoir des compagnons prêts à l’emmener d’urgence à l’hôpital sous peine d’être castré à vie. Et, étrangement, placé devant la possibilité de perdre à jamais sa virilité, il crache un nom.
-La Cosa Nostra n’oublie rien et pardonne encore moins. Santinelli veut ta peau et tu ne seras plus en paix tant qu’il vivra.
Me penchant vers lui avec un sourire mauvais, je déclare :
-Et c’est pour ça qu’il lui a fallu presque deux ans pour tenter quoique ce soit. Ne me prends pas pour un con. Ce bon vieux Andrea sait reconnaître lorsqu’il est face à plus coriace que prévu et, après tout ce temps sans rien faire, jamais il n’aurait dépensé une telle somme dans une expédition qui ne lui rapporterait rien puisque se débarrasser de moi ne mettra pas brusquement fin à mes activités.
Perdant mon sourire et lui enfonçant le canon de mon arme dans les couilles, je termine d’un ton bien plus froid.
-Maintenant arrête de jouer au plus malin avec moi et dis-moi d’une fois pour toutes ce qu’il se passe.
Son sourire satisfait m’énerve dès qu’il apparaît sur sa tronche de babouin et je suis à deux doigts de le descendre juste pour l’éteindre mais je n’ai toujours pas mes informations et je doute que ma partenaire apprécierait la démonstration, je me contiens donc tant bien que mal.
-Qui a parlé du vioque ? Je bosse pour la nouvelle génération. Ceux qui n’ont pas peur de se mouiller les mains.
Ah mais voilà qui fait soudain bien plus de sens. Sans déloger mon arme de son confortable étui de chair, je me tourne donc vers Jasmine.
-Apparemment Giorgio Santinelli veut remplacer son père à la tête des Ritals et il a décidé que se débarrasser d’un concurrent était une bonne façon de commencer à montrer qu’il a la plus grosse, si vous me passez les grossièretés. Bref, on peut en déduire que les types qui ne tarderont pas à remonter donner l’assaut sont tous une bande de crétins bourrés de testostérone probablement armés jusqu’aux dents. Beaucoup de puissance donc mais aucune capacité à la gérer. Autrement dit rien de bien inquiétant en soi.
Dans l’objectif louable de découvrir les buts des Ritals et après avoir échangé un regard méfiant avec Miss Sparks, je m’installe donc derrière elle. Ce qui, pour être tout à fait honnête, semble complètement idiot vu que ma stature est nettement plus imposante que la sienne. Néanmoins, pour l’instant, elle ne m’a pas fait défaut une seule fois donc, puisqu’elle semble convaincue de pouvoir faire face à l’arme étrange dont il était question tantôt, libre à elle de le faire. Sans compter que si elle se croit suffisamment puissante pour affronter des hommes de la Main, je suppose que des mafieux lambdas, fussent-ils armés de technologie dernier cri ne lui poseront aucun problème.
Et, effectivement, elle ne fait que peu de cas des rayons qui lui sont envoyés. A croire qu’elle ne partage pas qu’un uniforme avec Carol Danvers. Ses pouvoirs semblent ainsi bien similaires à ceux de Miss J’ai-Toujours-Raison-Et-Quiconque-Dit-Le-Contraire-Je-Le-Bousille, enfin pour le peu que je m’y connaisse en la matière car on ne peut pas vraiment dire que je suis un grand fan de la Vengeresse. Difficile néanmoins vu ses frasques médiatiques d’ignorer complètement le fonctionnement de ses pouvoirs. Une fois cela dit, les mutations du gène X et autres raisons d’obtenir un pouvoir surhumain sont tellement nombreuses qu’une impression de familiarité entre deux pouvoirs ne signifie nullement qu’ils aient effectivement une source proche. Exactement comme deux personnes peuvent se ressembler sans pour autant être liées par le moindre parent.
-Ils ont le budget pour acheter des armes assez coûteuses. Je pense que la mafia italienne ne vous apprécie pas beaucoup… alors pourquoi ils vous en veulent tellement ?
Alors là, je l’arrête tout de suite. Si c’est bien la Cosa Nostra qui est derrière cette mascarade l’argent investi dans l’affaire ne veut pas dire grand-chose. Les Italiens ont en effet la fâcheuse manie de dépenser sans compter lorsqu’il s’agit de prouver qu’ils sont plus puissants que quelqu’un d’autre. Enfin, s’il se ruinent en cherchant à m’éliminer je ne vais pas m’en plaindre. Après tout, quand j’aurais réchappé à la situation, ils n’en seront que doublement plus emmerdés. Ça leur fera les pieds à cette bande de crétins prétentieux incapables de comprendre qu’il est bien plus rentable de s’allier que de s’attaquer. Enfin, on ne change pas la vieille garde je suppose. S’ils ont été éduqués à frapper toujours les premiers, ce genre d’habitudes est difficile à briser.
-Croyez-le ou non, mais j’aimerais le savoir tout autant que vous.
Et si elle n’était pas là, je le saurais déjà. Une rapide investigation de l’esprit embrumé du type à terre et je saurais tout ce dont j’ai besoin. Mais, en sa présence, hors de question de révéler mes pouvoirs. Enfin, ne nous plaignons pas trop non plus car, sans elle, je serais probablement de la bouillie d’atomes à l’heure qu’il est. L’un dans l’autre, je ne m’en sers donc pas trop mal. Reste que j’ai une idée pour en savoir un peu plus sans révéler toute ma main à qui que ce soit. Ainsi, après avoir vérifié que personne ne suit notre malheureux apprenti tueur, je m’approche donc de lui, lui donne un coup de pied dans la tête pour le réveiller et pointe mon arme sur son entrejambe.
-Les termes du contrat sont simples. Je n’ai aucun intérêt à en finir avec ta vie. Par contre, si tu ne me dis pas illico qui t’a engagé, tu peux dire aurevoir à toute future descendance.
Sans surprise commence alors une litanie d’insultes remettant en cause la vertu de ma mère, insinuant que j’aurais des pratiques sexuelles douteuses et autres joyeusetés. Je ne suis cependant pas d’humeur patiente, un coup de feu résonne donc dans la nuit et le type a désormais un magnifique trou dans le pantalon au niveau de l’aine. Je n’ai pourtant pas fait couler la moindre goutte de sang. Mon tir de semonce semble néanmoins laisser bien clair que je suis peu prompt aux paroles en l’air et que, soit il parle, soit il a intérêt à avoir des compagnons prêts à l’emmener d’urgence à l’hôpital sous peine d’être castré à vie. Et, étrangement, placé devant la possibilité de perdre à jamais sa virilité, il crache un nom.
-La Cosa Nostra n’oublie rien et pardonne encore moins. Santinelli veut ta peau et tu ne seras plus en paix tant qu’il vivra.
Me penchant vers lui avec un sourire mauvais, je déclare :
-Et c’est pour ça qu’il lui a fallu presque deux ans pour tenter quoique ce soit. Ne me prends pas pour un con. Ce bon vieux Andrea sait reconnaître lorsqu’il est face à plus coriace que prévu et, après tout ce temps sans rien faire, jamais il n’aurait dépensé une telle somme dans une expédition qui ne lui rapporterait rien puisque se débarrasser de moi ne mettra pas brusquement fin à mes activités.
Perdant mon sourire et lui enfonçant le canon de mon arme dans les couilles, je termine d’un ton bien plus froid.
-Maintenant arrête de jouer au plus malin avec moi et dis-moi d’une fois pour toutes ce qu’il se passe.
Son sourire satisfait m’énerve dès qu’il apparaît sur sa tronche de babouin et je suis à deux doigts de le descendre juste pour l’éteindre mais je n’ai toujours pas mes informations et je doute que ma partenaire apprécierait la démonstration, je me contiens donc tant bien que mal.
-Qui a parlé du vioque ? Je bosse pour la nouvelle génération. Ceux qui n’ont pas peur de se mouiller les mains.
Ah mais voilà qui fait soudain bien plus de sens. Sans déloger mon arme de son confortable étui de chair, je me tourne donc vers Jasmine.
-Apparemment Giorgio Santinelli veut remplacer son père à la tête des Ritals et il a décidé que se débarrasser d’un concurrent était une bonne façon de commencer à montrer qu’il a la plus grosse, si vous me passez les grossièretés. Bref, on peut en déduire que les types qui ne tarderont pas à remonter donner l’assaut sont tous une bande de crétins bourrés de testostérone probablement armés jusqu’aux dents. Beaucoup de puissance donc mais aucune capacité à la gérer. Autrement dit rien de bien inquiétant en soi.
Nikolaï M. Kolyakov- Messages : 297
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Re: Qui sème le vent récolte la tempête [Jasmine]
Jasmine A. Sparks Jeu 22 Fév 2018 - 0:35
Qui sème le vent récolte la tempête
« Au moins, comme tous mes premiers rendez-vous, je me fais remarquée. Dans mon univers, j’ai toujours eu beaucoup de temps à maltraiter émotionnellement tous mes petits copains, alors peut-être que dans cet univers, on se retrouve dans la même logique, mais avec plus de méchancetés ou de sarcasme envers ceux qui se représentent comme un petit danger dans notre société. Loin de là de minimiser le rôle de Nikolaï dans les rapports criminels actuels, mais parfois, il faut accepter le moins pire pour éviter le pire. Dans mon univers, la Main n’était pas très connue, ils ont été liquidés par la Ligue des Assassins monopolisant les ordres Jedi (Ou Sith). Cependant, j’ai connu durant un petit moment, l’ère où Nyssa Al Ghul, fille ainée de Ra’s Al Ghul, avait pris le contrôle de cette organisation ancestrale. Le nettoyage violent pouvait devenir rapidement une répétition de ce que j’ai vu durant la guerre civile Russe où plusieurs milices massacraient des musulmans, des athées, des Arméniens ou bien d’autres par des idéologies politiques fixes et meurtrières. Je trouve cela assez curieux de voir de tels extrêmes, on réalise à ce moment de commenter les mensonges et le totalitarisme dans la politique ou même dans le milieu des assassins peuvent amener à des conséquences bien pires.
Et comme conséquence bien pire dans ce monde, on peut aisément parler du retour de la Main comme pièce centrale des affaires pour les Yakuzas, les Triades ou toutes autres familles mafieuses en recherche d’amis pour combattre le Marchée du Pingouin ou du Caïd. Peut-être que finalement, il faudrait inclure Nikolaï dans ce nouveau fonctionnement du crime en Occident et peut-être aussi en Asie. C’est plutôt difficile de le dire actuellement, ne connaissant pas toutes les tentacules que son organisation peut contrôler actuellement. Mais si les X-Men s’intéressent à ce dossier, cela veut dire qu’il a aujourd’hui une certaine importance au final. De plus, cette théorie se confirme par des criminels rivaux à Nick s’achetant des armes de la folie uniquement pour le viser. Je vais peut-être en découvrir plus après les interrogatoires musclés sur l’un des hommes. Parce que comme dirait la fameuse devise de la Famille Marvel : « Musclés ils sont, plus payés ils seront… » Ou stéroïsés, je ne sais plus. Juste pour dire que l’argent ne fait pas tout, ils n’achètent pas des gens à rester silencieux très longtemps, surtout quand je perds patience.
Nikolaï doit avoir des méthodes assez efficaces, mais j’ai toujours préféré faire voler la personne au ciel en lui tenant le pied. C’était une forme d’intimidation assez convaincante à l’époque, peut-être dût à une forme plus pragmatique des opérations des Prodigies que la Ligue des Justiciers de ce monde. Je suis peut-être dans l’erreur, mais j’ai toujours trouvé mon Martian Manhunter cent fois plus violents en général que celui dans ce monde. En tout cas, c’est surtout le temps de découvrir ce que ces ennemis nous veulent.
Plaçant Nikolaï derrière moi, il est au moins protégé un petit moment. Certains diront que je manque peut-être de prudence en laissant le jeune russe devant moi, mais je doute sincèrement qu’il possède une force de 50 tonnes pour me bousculer assez en donnant un simple coup de poing au dos. Je pense être assez coriace pour manger au moins X-Jet à chaque petit-déjeuner, alors lui... Au moins avec ce spectacle, je lui prouve en utilisant ses petites capacités que je ne suis pas ici pour plaisanter. Le costume ne doit pas aider, mais Rogue est peut-être plus effrayante que le costume de Captain Marvel… De plus, les pouvoirs diplomatiques de la Rogue de ce monde semblent aussi incroyables que celle de mon monde, donc bien proche du néant.
Me débarrassant du danger aussi rapidement qu’une Rogue peut explosé son crayon à un examen sur la diplomatie, je ne m’attends toujours pas de réponses du mafieux russe vu mon costume de Captain Marvel. Cela doit ne pas beaucoup aider au niveau de la confiance vu que Carol avait pris métriquement démoli tous les efforts de ce que Mar-Vell avait fait avant elle. De plus, j’avoue ne pas avoir lu les dernières études scientifiques sur les possibilités de la folie de certaines mafias à jeter tous leurs argents pour la fenêtre afin d’abattre un seul mec. J’ai toujours eu une relation très moyenne avec l’argent, alors comprendre le sentiment général des mafieux autour du fric, je peux rester très proche des généralités ou de ce que j’ai vu dans la série Les Columbo.
Alors, je vous avoue légèrement surprise à l’annonce de mon meilleur nouveau ami sur son ignorance du pourquoi des criminels veulent vendre ses couilles au marché noir. Finalement, à place de jouer dans les doubles-jeux, mon cher petit Nikolaï commence à jouer le rôle du Bad mothef*cka. Après son fameux coup de pied dans la face du premier poursuivant, qui voulait jouer le rôle le Shocker durant une seule soirée. Ainsi ce rare moment de super-criminel, avec des rayons au bras, se transforme en enfer pour celui-ci, quand Nikolaï sort son arme pour préparer les menaces. Et en revenant sur les couilles, mon nouvel compagnon menace de les effacer d’une existence par un coup de gâchette.
Bien que je ne me montre pas très brusquée par cette intervention, je suis assez attentive pour éviter qu’il fasse des bêtises. Avec les insultes du Faux-Shocker, j’avais un peu de craintes que Nikolaï atteigne le niveau six de sanguinaire en lui tirant une balle directement dans la tête, mais au moins, il évite juste pour faire peur. Le tir de semonce motive assez le sbire pour parler plus rapidement afin de donner des noms à place des insultes. Il parle d’un Santinelli et cela ne me dit clairement rien. Peut-être que je me suis juste piégée dans une affaire mafieuse morbide. Parce que si je ne connais pas ce nom, au long monologue de mon compagnon d’une soirée, Nikolaï doit très bien le connaître. Sceptique par ce premier nom, le jeune russe témoigne d’une plus grande brutalité dans ses paroles et dans ses gestes. Je crains même une fois qu’il tente vraiment de tirer.
Au moins, il retrouve enfin la réponse qu’il recherche depuis le début de cet interrogatoire. Ce n’est pas le vieux! C’est plutôt le jeune, le jeune qui encourage bien sûr les nouvelles générations contre les vieux qui mangent encore du caviar! Classique ce scénario. Retrouvant enfin une réponse bien précise sur ce qu’il voulait, je réponds légèrement avec de l’ironie.
« Alors, aucun lien avec la Main, je pense donc que tu peux t’en sortir tout seul. »
Faisant un petit mouvement négatif, je lui fais un petit sourire afin qu’il comprenne l’ironie de la situation. Non, je ne vais pas partir, je suis trop gentille et cela fait partie de mes principes les plus intimes de combattre sans chercher à combattre un but sans réfléchir. Dans l’idée de rester, malgré que l’intelligence ne soit pas vraiment au rendez-vous, la technologie utilisée peut être vaguement dangereuse si cela ressemble à celle de Shocker.
« Est-ce que notre nouvel ami peut nous dire au moins les prototypes utilisées par ses autres amis pour éviter les mauvaises surprises? Ils risquent de se placer d’une manière stratégique dans les rues ou dans les bâtiments, et… dépendant des armes, je ne veux pas avoir de cadeau d’enfants dans une cour d’école qui veulent avoir la carte Digimon la plus puissante… »
Me regardant plutôt sévère, il semble un peu se retenir de m’insulter, juste un peu. Car je le vois réfléchir, est-ce qu’il va choisir les insultes ou me laisser des belles petites réponses à mes questions? Mais bon, sociologiquement, je ne crois pas présenter beaucoup de surprises à choisir les mots synonymes de catin ou de courtisane, mais d’une manière plus moderne. Levant les yeux vers les étoiles, je dépose juste quelques mots à Nikolaï : « Je reviens dans une minute, je garde un œil sur toi. » D’un coup, je disparais avec l’impoli du moment pour faire mon technique plutôt rapide et spéciale de jouer avec ma victime dans le ciel, le laissant tomber assez longtemps pour qu’il commence à se pisser dessus et pour que je le rattrape en toute sécurité après. Au moins, il parle assez rapidement pour me donner toutes les précisions possibles sur ces compagnons et sur la technologie.
Revenant sur place, où Nikolaï peut me voir jouer avec des poteaux pour emprisonner le pauvre mafieux. Je me retourne ensuite vers le mafieux russe : « Ils sont treize avec lui, donc il en reste douze à gérer si mes mathématiques sont encore bons. Cinq d’entre eux portent une technologie différente. Je connais environ trois prototypes, un peu une technologie au rabais des ennemis de Spider-Man. Cependant, deux modèles d’armes ou d’armures ne me disent rien du tout. Tu es sûr que tu ne veux pas que je te dépose quelque part de sécuritaire pendant que je m’occupe des douze salopards? » La sécurité d’abord, il a déjà les réponses à ces questions et je me sens plutôt généreuse pour lui faire un petit voyage. Et malgré que ce ne soit pas une attaque de la Main, c’est un peu dans mon devoir de désarmer des mafieux incompétents d’armes de destructions massives pouvant raser des quartiers. »
Et comme conséquence bien pire dans ce monde, on peut aisément parler du retour de la Main comme pièce centrale des affaires pour les Yakuzas, les Triades ou toutes autres familles mafieuses en recherche d’amis pour combattre le Marchée du Pingouin ou du Caïd. Peut-être que finalement, il faudrait inclure Nikolaï dans ce nouveau fonctionnement du crime en Occident et peut-être aussi en Asie. C’est plutôt difficile de le dire actuellement, ne connaissant pas toutes les tentacules que son organisation peut contrôler actuellement. Mais si les X-Men s’intéressent à ce dossier, cela veut dire qu’il a aujourd’hui une certaine importance au final. De plus, cette théorie se confirme par des criminels rivaux à Nick s’achetant des armes de la folie uniquement pour le viser. Je vais peut-être en découvrir plus après les interrogatoires musclés sur l’un des hommes. Parce que comme dirait la fameuse devise de la Famille Marvel : « Musclés ils sont, plus payés ils seront… » Ou stéroïsés, je ne sais plus. Juste pour dire que l’argent ne fait pas tout, ils n’achètent pas des gens à rester silencieux très longtemps, surtout quand je perds patience.
Nikolaï doit avoir des méthodes assez efficaces, mais j’ai toujours préféré faire voler la personne au ciel en lui tenant le pied. C’était une forme d’intimidation assez convaincante à l’époque, peut-être dût à une forme plus pragmatique des opérations des Prodigies que la Ligue des Justiciers de ce monde. Je suis peut-être dans l’erreur, mais j’ai toujours trouvé mon Martian Manhunter cent fois plus violents en général que celui dans ce monde. En tout cas, c’est surtout le temps de découvrir ce que ces ennemis nous veulent.
Plaçant Nikolaï derrière moi, il est au moins protégé un petit moment. Certains diront que je manque peut-être de prudence en laissant le jeune russe devant moi, mais je doute sincèrement qu’il possède une force de 50 tonnes pour me bousculer assez en donnant un simple coup de poing au dos. Je pense être assez coriace pour manger au moins X-Jet à chaque petit-déjeuner, alors lui... Au moins avec ce spectacle, je lui prouve en utilisant ses petites capacités que je ne suis pas ici pour plaisanter. Le costume ne doit pas aider, mais Rogue est peut-être plus effrayante que le costume de Captain Marvel… De plus, les pouvoirs diplomatiques de la Rogue de ce monde semblent aussi incroyables que celle de mon monde, donc bien proche du néant.
Me débarrassant du danger aussi rapidement qu’une Rogue peut explosé son crayon à un examen sur la diplomatie, je ne m’attends toujours pas de réponses du mafieux russe vu mon costume de Captain Marvel. Cela doit ne pas beaucoup aider au niveau de la confiance vu que Carol avait pris métriquement démoli tous les efforts de ce que Mar-Vell avait fait avant elle. De plus, j’avoue ne pas avoir lu les dernières études scientifiques sur les possibilités de la folie de certaines mafias à jeter tous leurs argents pour la fenêtre afin d’abattre un seul mec. J’ai toujours eu une relation très moyenne avec l’argent, alors comprendre le sentiment général des mafieux autour du fric, je peux rester très proche des généralités ou de ce que j’ai vu dans la série Les Columbo.
Alors, je vous avoue légèrement surprise à l’annonce de mon meilleur nouveau ami sur son ignorance du pourquoi des criminels veulent vendre ses couilles au marché noir. Finalement, à place de jouer dans les doubles-jeux, mon cher petit Nikolaï commence à jouer le rôle du Bad mothef*cka. Après son fameux coup de pied dans la face du premier poursuivant, qui voulait jouer le rôle le Shocker durant une seule soirée. Ainsi ce rare moment de super-criminel, avec des rayons au bras, se transforme en enfer pour celui-ci, quand Nikolaï sort son arme pour préparer les menaces. Et en revenant sur les couilles, mon nouvel compagnon menace de les effacer d’une existence par un coup de gâchette.
Bien que je ne me montre pas très brusquée par cette intervention, je suis assez attentive pour éviter qu’il fasse des bêtises. Avec les insultes du Faux-Shocker, j’avais un peu de craintes que Nikolaï atteigne le niveau six de sanguinaire en lui tirant une balle directement dans la tête, mais au moins, il évite juste pour faire peur. Le tir de semonce motive assez le sbire pour parler plus rapidement afin de donner des noms à place des insultes. Il parle d’un Santinelli et cela ne me dit clairement rien. Peut-être que je me suis juste piégée dans une affaire mafieuse morbide. Parce que si je ne connais pas ce nom, au long monologue de mon compagnon d’une soirée, Nikolaï doit très bien le connaître. Sceptique par ce premier nom, le jeune russe témoigne d’une plus grande brutalité dans ses paroles et dans ses gestes. Je crains même une fois qu’il tente vraiment de tirer.
Au moins, il retrouve enfin la réponse qu’il recherche depuis le début de cet interrogatoire. Ce n’est pas le vieux! C’est plutôt le jeune, le jeune qui encourage bien sûr les nouvelles générations contre les vieux qui mangent encore du caviar! Classique ce scénario. Retrouvant enfin une réponse bien précise sur ce qu’il voulait, je réponds légèrement avec de l’ironie.
« Alors, aucun lien avec la Main, je pense donc que tu peux t’en sortir tout seul. »
Faisant un petit mouvement négatif, je lui fais un petit sourire afin qu’il comprenne l’ironie de la situation. Non, je ne vais pas partir, je suis trop gentille et cela fait partie de mes principes les plus intimes de combattre sans chercher à combattre un but sans réfléchir. Dans l’idée de rester, malgré que l’intelligence ne soit pas vraiment au rendez-vous, la technologie utilisée peut être vaguement dangereuse si cela ressemble à celle de Shocker.
« Est-ce que notre nouvel ami peut nous dire au moins les prototypes utilisées par ses autres amis pour éviter les mauvaises surprises? Ils risquent de se placer d’une manière stratégique dans les rues ou dans les bâtiments, et… dépendant des armes, je ne veux pas avoir de cadeau d’enfants dans une cour d’école qui veulent avoir la carte Digimon la plus puissante… »
Me regardant plutôt sévère, il semble un peu se retenir de m’insulter, juste un peu. Car je le vois réfléchir, est-ce qu’il va choisir les insultes ou me laisser des belles petites réponses à mes questions? Mais bon, sociologiquement, je ne crois pas présenter beaucoup de surprises à choisir les mots synonymes de catin ou de courtisane, mais d’une manière plus moderne. Levant les yeux vers les étoiles, je dépose juste quelques mots à Nikolaï : « Je reviens dans une minute, je garde un œil sur toi. » D’un coup, je disparais avec l’impoli du moment pour faire mon technique plutôt rapide et spéciale de jouer avec ma victime dans le ciel, le laissant tomber assez longtemps pour qu’il commence à se pisser dessus et pour que je le rattrape en toute sécurité après. Au moins, il parle assez rapidement pour me donner toutes les précisions possibles sur ces compagnons et sur la technologie.
Revenant sur place, où Nikolaï peut me voir jouer avec des poteaux pour emprisonner le pauvre mafieux. Je me retourne ensuite vers le mafieux russe : « Ils sont treize avec lui, donc il en reste douze à gérer si mes mathématiques sont encore bons. Cinq d’entre eux portent une technologie différente. Je connais environ trois prototypes, un peu une technologie au rabais des ennemis de Spider-Man. Cependant, deux modèles d’armes ou d’armures ne me disent rien du tout. Tu es sûr que tu ne veux pas que je te dépose quelque part de sécuritaire pendant que je m’occupe des douze salopards? » La sécurité d’abord, il a déjà les réponses à ces questions et je me sens plutôt généreuse pour lui faire un petit voyage. Et malgré que ce ne soit pas une attaque de la Main, c’est un peu dans mon devoir de désarmer des mafieux incompétents d’armes de destructions massives pouvant raser des quartiers. »
Jasmine A. Sparks- Messages : 844
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