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Un casino et un nom [Nikolai]

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Message  Helena Boldarev Sam 2 Jan 2016 - 0:12


Un casino et un nom

« Je pouvais me compter chanceuse aujourd’hui d’être dans les X-Men. À une époque, je me posais plein de questions sur mon avenir et sur mon futur travail. Habituellement quand on arrivait à l’Institut Xavier, on ne savait pas vraiment où se diriger comme presque tous les étudiants occidentaux de la planète. Dans cette école hors-du-commun, on avait aussi nos orienteurs et des différents tests de choix de carrière, mais honnêtement, cela ne me convainquait pas du tout. À chaque fois que je regardais bizarrement mes possibilités, je n’étais pas vraiment attirée sur le long terme. Au moins, les X-Men étaient arrivés dans ma vie très tôt. J’avais des bonnes attitudes physiques dût aux cours que mon père payait dans l’escrime ou encore dans le football. Il me manquait peut-être la moralité habituelle des X-Men, mais j’avais vraiment rentré dans le modèle des X-Men assez rapidement. L’important n’était pas d’adhérer complètement à l’idéologie de l’Institut Xavier, mais bien comprendre pourquoi cela touche autant chacun des X-Men qui est dans ce groupe pour ensuite les défendre.

Je ne me voyais pas vraiment devenir une « héroïne », mais au final, je me plaisais dans ce rôle. Ce n’était peut-être pas une carrière normale comme les autres, mais j’avais tous les avantages qu’un être humain veut dans sa carrière : Une maison, un salaire et des amis. En plus, j’avais l’avantage de construire ma vie sociale à l’intérieur de mon propre bureau. On avait quand même de nombreux avantages en travaillant dans les X-Men. Le salaire était conséquent, sans rentrer dans les excès des grands millionnaires, pour faire quelques activités à l’extérieur. Depuis un temps, je me cherchais vraiment des activités à faire en dehors de mes entrainements et de mes discussions avec Mason ou les X-Gardiens.

Je n’étais pas la plus grande geek de cette planète comme la plupart des X-Gardiens qui affectionnait bien de passer leurs nuits sur Black Knight Arkham ou sur Witcher. Je ne pouvais pas jouer plus que trois heures à n’importe quels jeux de la planète, malgré toute la qualité autour de certains jeux. J’aimais beaucoup la littérature, mais encore une fois, je ne pouvais pas devenir l’étudiante en lettre qui pouvait se taper 32 livres en 15 semaines. Alors, il était normal que je cherche quelque chose de plus accessible et général de ce qu’on me propose dans mes amis Facebook.

Ali avait fait des spectacles à l’intérieur de l’un des casinos de New York, et malgré que cela ne m’attire pas le plus, peut-être que je pouvais tester cette fameuse expérience. Les jeux d’hasard ne m’attiraient pas vraiment, mais peut-être que j’allais me découvrir une passion passée comme secrète et cachée au fond de moi. J’avais demandé quelques conseils à Alison avant de partir à ce fameux casino. Il était obligatoire de porter quelque chose de jolie selon elle et elle m’avait passée une robe. Je ne savais pas vraiment si elle me trollait ou non, mais au moins, je venais de gagner un vêtement gratuitement.

J’avais décidé d’y aller durant une soirée de la semaine. Il avait peut-être du peuple, mais je préférais jouer avec des réelles personnes qu’avec des machines et je savais que j’allais avoir un certain avantage sur des jeux où le bluff devenait le plus important. En même temps, c’était peut-être le jeu qui me captivait le plus. Je n’avais jamais eu la mauvaise foi de prendre en note les détails de chaque visage selon un mensonge ou un grand stress. Je ne voulais pas devenir la petite perspicace autour des mensonges, cela ne m’intéressait pas vraiment, mais c’était quand même autre chose de le faire directement au casino.

J’avais du mal. Je n’aimais pas me promener en voiture et surtout dans un coin où la populace se réunissait beaucoup trop. En plus, je n’aimais pas aussi fouiller pour placer ma voiture dans un parking. La prochaine fois, j’allais vraiment en transport en commun à place de prendre une voiture à l’Institut Xavier. Avec la grande robe noire d’Alison, l’un des employés m’avait beaucoup aidé pour me retrouver. J’étais obligée de changer de l’argent pour des jetons. L’employé, qui s’occupait des échanges de jetons, m’avait carté pour vérifier mon âge. J’avais aussi apprise qu’ils gardaient l’une des mes cartes d’identités pour être sûr que je revenais afin d’éviter le vol de jeton.

C’était assez compliqué et cela me désabusait toutes les petites règles pour jouer, mais je n’avais pas envie de revenir à l’Institut Xavier sans avoir essayer quelques tables de jeux. Après les discussions, c’était enfin le temps de jouer. À la première heure, je m’étais amusée sur le blackjat. Les autres joueurs restaient assez silencieux et j’apprenais de leurs stress. Ils étaient habitués qu’on ne remarque pas leurs changements de comportements selon leurs jeux.

J’avais gagné quelques fois ma première mise et je voulais ensuite passer aux choses sérieuses avec le poker. La table était plutôt facile à trouver, il avait quatre autres joueurs. Un homme dans la quarantaine avec des yeux voyageurs, un qui se prenait pour un cowboy, un jeune étudiant et finalement un joueur novice qui parlait beaucoup trop, étaient déjà sur place. Le plus difficile à savoir son jeu était surtout celui de l’étudiant. Le cowboy voulait paraitre bien trop bad ass, mais il était vraiment trop prévisible. Souvent je pouvais prévoir son jeu, juste par la manière qu’il regardait une première fois son jeu. C’était après une trentaine de minutes qu’un agent de sécurité vient me voir. Peut-être qu’il trouvait cela irrégulier mes nombreuses victoires au Poker, mais je ne crois pas qu’ils ont une machine à détecter les mutants ou ceux qui ont des capacités déductives évoluées.

Après avoir terminé le jeu, il me disait que le patron voulait me rencontrer. Durant un moment, je croyais que j’allais me retrouver dans une scène assez macabre de Casino avec Robert DeNiro quand il casse la main d’un mec avec un marteau. Au moins, je savais mieux me défendre que le figurant de la scène. Je commençais donc à suivre l’agent de la sécurité tout en restant assez silencieuse. »
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Message  Nikolaï M. Kolyakov Ven 8 Jan 2016 - 12:26

Jeter un coup d’œil à la liste des clients du soir à mon arrivée au casino est une habitude copiée sur mon père. Pour aussi longtemps que je me souvienne, chaque fois que je l’accompagnais dans un de nos établissements, il entamait toujours sa visite de contrôle par une observation minutieuse des présents. Il aimait à dire que c’était la meilleure source de pouvoir au monde. Connais les vices d’un homme et tu domineras sa vie répétait-il sans cesse. Et il n’avait pas tort. Combien de politiciens apparemment irréprochables n’avait-on trouvé entre les bras d’une jeune et jolie escort girl ? Ou de piliers de la communauté en train de dépenser les deniers publics à une table de blackjack ? Il devenait alors si simple d’exiger des services de leur part en échange d’une totale discrétion sur leurs escapades nocturnes. Et si depuis mon arrivée aux Etats-Unis, j’ai plutôt fait profil bas sur le marché du chantage, je n’en note pas moins consciencieusement toute information digne d’intérêt. On ne sait après tout jamais quand un secret bien juteux peut se révéler essentiel à une future négociation d’affaires.

Néanmoins, quelle n’est pas ma surprise en découvrant un nom de famille que je ne m’attendais nullement à voir apparaître sur la liste de mes clients ? A tel point que j’ai d’abord l’impression d’avoir mal lu et ce n’est que lors d’une seconde vérification que je constate que, non, ce sont bien les syllabes composant le nom de Boldarev qui apparaissent sur mon papier. Mon deuxième réflexe est de supposer qu’il s’agit d’une simple coïncidence, Boldarev n’est mine de rien pas un patronyme si peu répandu. Certes, ma théorie tiendrait un peu plus debout si j’étais encore en Russie mais on peut parfaitement supposer qu’une branche de la famille ait émigré outre-Atlantique à un moment donné. Ou plus simple encore qu’il s’agisse simplement d’une compatriote en voyage d’affaires ayant préféré passer du bon temps dans un établissement familier plutôt que de s’aventurer dans le monde du vice américain.

Mais le problème de tous ces scénarios est que je n’ai jamais réellement cru au hasard. Les coïncidences ne sont que des connexions que nous sommes incapables d’expliquer par manque d’informations. Ainsi, il me paraît impossible de laisser passer une occasion d’en savoir un peu plus sur cette fameuse Helena qui n’hésite pas à venir passer seule la soirée dans mon domaine. Soit elle n’a rien à voir avec Boldarev auquel cas j’aurais juste occupé une partie de ma soirée par ailleurs peu excitante à voir des machineries là où il n’y a qu’écrans de fumée, soit elle est effectivement en contact avec le vieux Soviétique et sa présence m’intrigue d’autant plus. Car cela ne ressemble pas à l’éminence grise d’avancer en pleine lumière lui qui affectionne tant les ombres. Si jamais il avait envoyé une espionne surveiller mes faits et gestes, jamais elle n’aurait ainsi annoncé sa présence.

D’où la question de la soirée : qui est cette Helena Boldarev ? Et pour y répondre, il existe plusieurs solutions mais la plus directe est encore l’entrevue en tête à tête. Bien entendu, je ne suis pas assez stupide pour ne pas prendre mes précautions, au cas où elle travaillerait réellement pour Boldarev. Ainsi, j’indique à mon responsable de la sécurité d’amener la jeune femme jusqu’à une pièce sécurisée à l’arrière du bâtiment. A première vue, il s’agit d’un banal salon de réception mais, dans la réalité, la pièce est insonorisée au cas où la conversation prendrait un tour… inattendu. Par ailleurs, la salle est entièrement surveillée par de mini-caméras intégrées au mobilier. Enfin, d’un seul geste, je peux ordonner à mes hommes d’actionner le mécanisme scellant l’unique sortie. S’enfermer avec une inconnue aux capacités encore mystérieuses n’est peut-être pas une idée brillante mais selon la situation, il conviendra probablement d’éviter qu’elle ne s’enfuit.

Enfin, avant d’imaginer le pire – paranoïa quand tu nous tiens – je vais commencer par lui donner une chance de m’expliquer les raisons de sa présence en ces lieux. Notamment car jusqu’à maintenant mon alliance avec Boldarev n’a rencontré aucun revers et je ne vois pas ce qu’il aurait à gagner à provoquer ma méfiance. Alors, qui sait, peut-être bien que Miss Boldarev n’est qu’une innocente joueuse novice ? Bon, non, au vu de ses gains de la soirée, s’il y a une chose qu’elle n’est pas c’est une joueuse novice. Certes la chance du débutant n’est pas qu’un mythe mais au degré qu’elle a démontré, cela supposerait un véritable don. Et si don elle a, elle n’est pas pour autant débutante dans son utilisation car une chance trop marquée aurait immédiatement été repérée par mes hommes. Ainsi, si jamais elle avait une quelconque aide extrahumaine, elle sait s’en servir avec suffisamment de précaution pour ne pas déclencher d’alarme, ce qui de mon point de vue justifie qu’elle garde ses gains. Après tout, ce n’est pas non plus comme si elle m’avait ruiné en une manche.

J’en suis là de mes réflexions lorsque des coups frappés à la porte annoncent l’arrivée imminente de mon invitée. J’autorise donc son entrée et elle fait son apparition après qu’Anton lui ait ouvert la porte. C’est une jeune femme à qui je ne donnerais la vingtaine pas plus. Elle porte une robe de soirée qui met joliment sa silhouette en valeur et son regard franc laisse entrevoir que si la situation la surprend sans aucun doute, elle n’est pas pour autant paniquée. Rien à voir donc avec la jeune flambeuse inquiète d’avoir été interpelée par le grand patron. Quelque chose me dit que notre conversation risque bien de s’avérer des plus intéressantes.

D’un signe de la main, je lui fais signe de prendre place dans le fauteuil face au mien, avant de lui adresser la parole en souriant.


-Asseyez-vous Miss Boldarev. Je vous rassure, vous n’êtes accusée de rien. Du moins pas encore, rajoutais-je alors que mon sourire est remplacé par une moue bien plus sérieuse.

Jouer du froid et du chaud peut ne pas avoir de résultat si c’est une professionnelle mais justement, si elle ne l’est pas, cela devrait suffire à la déstabiliser et je saurais mieux comment agir en sa présence. En attendant, je me contente de l’observer en silence pour voir si elle va se trahir ou bien si j’aurais besoin de lancer une attaque plus directe.
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Message  Helena Boldarev Sam 6 Fév 2016 - 18:16


Un casino et un nom

« J’avais peut-être gavé le casino avec mes nombreuses victoires dans la soirée. J’avais regardé quelques documentaires sur ces lieux de jeu dans mes temps libre à l’Institut Xavier. Certains analystes parlaient souvent que plusieurs casinos utilisaient la méthode de faire gagner couramment des nouveaux joueurs pour qu’ils viennent plus souvent par la suite. Je n’avais pas vraiment calculé cette option au tout début pensant surtout étant ici pour l’amusement individuel. En réalité, peut-être que j’avais gagné bien trop souvent pour que cela paraisse normal. Dans certains autres documentaires des années 90, plusieurs propriétaires de casinos s’étaient plaints de la possibilité de se faire piéger par des télépathes. Je ne savais plus vraiment comment ils géraient vraiment ces problèmes aujourd’hui, mais les questionnements étaient plutôt logiques. Il était normal de se poser des questions sur l’intégrité quand on possédait des pouvoirs et qu’un profit financier pouvait se dessiner.

Ce genre de questionnement peut être encore problématique aujourd’hui et les solutions étaient difficiles à trouver dans la possibilité des infinités des pouvoirs possibles dans la communauté mutante. Alors je pouvais bien me poser une question : Est-ce qu’on pouvait vraiment considérer que j’ai triché? Mes sens m’aidaient à mieux définir les changements de comportements de chacun, que cela soit dans leurs expressions ou dans leurs manies physiques, mais je pratiquais une déduction similaire à tous êtres humains dans un jeu de poker. J’avais peut-être des moyens plus précis pour reconnaître un mensonge ou un bluff, mais cela n’effaçait pas que je jouais le jeu comme les autres.

Alors la question était plutôt difficile à répondre sur le coup. Il fallait peut-être donner des cours d’éthique à l’université sur ce sujet. Je n’avais pas projet de m’inscrire ou de m’investir dans ce type d’études, mais cela m’intéressait parfois de lire un article ou de regarder un documentaire à ce sujet. J’espérais uniquement que cela n’allait pas apporter des arguments supplémentaires aux extrémistes comme William Stryker. Les démagogues avaient une grande facilité de transformer des questions en certitudes ou en préjugés. Il fallait toujours faire participer notre méfiance quand la politique voulait se mêler aux débats. C’était pour cette raison que les questionnements philosophiques, éthiques, politiques ou sociétaires ne m’intéressaient que vaguement, plusieurs personnalités connues voulaient en faire leurs combats et les transformaient par des simplifications débiles.

Arrivée au local du patron, on avait décidé de me laisser seule avec celui-ci. Il paraissait assez jeune, mais je ne faisais pas attention à son âge. Pour participer à une économie aussi considérable, il fallait avoir l’esprit de requin que tu aies 20 ans ou 80 ans. Dans d’autres cas, tu pouvais aussi avoir un héritage familial qui te laissait toujours la possibilité d’avoir une grande vie. M’installant doucement à son invitation sur le fauteuil assigné, je restais aussi impassible que dans mon jeu au poker ou encore dans ma vie en général. Il semblait suspecter quelque chose, mais mon attitude ne changeait pas.

« Pourquoi cette invitation forcée? Je n’ai pas l’habitude de me faire déranger quand j’essaie uniquement de m’amuser un peu. »

Il n’avait pas de marteaux dans les mains pour défoncer des doigts comme dans le film de Scorsese, alors cela s’engageait plutôt bien pour moi. Je ne savais pas vraiment quoi il s’attendait en me convoquant ici, mais je peux bien faire face aux critiques ou encore aux mathématiques chiantes sur mes probabilités de réussites en tant que novice dans un casino. Dans les X-Men, on nous apprenait souvent à camoufler la vérité ou encore de mentir totalement. Cette équipe n’était même pas connue en légende de plusieurs groupes criminels, alors il fallait se spécialiser dans le domaine de la discrétion. Je l’avais regardé dans ses yeux après mon interrogation et ma phrase un peu désagréable, tout en restant plutôt désagréable. »
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Message  Nikolaï M. Kolyakov Sam 13 Fév 2016 - 10:55

Si son attitude à l’entrée ne m’avait pas suffi, la façon qu’elle a de s’adresser à moi finit de me convaincre que, lien à Sergei Boldarev ou non, la jeune femme face à moi n’en est pas à son premier rodéo. Le simple fait qu’elle ne semble nullement embêtée par la situation peu habituelle et exige des explications immédiates démontre aisément que, si elle est dérangée d’avoir été perturbée en plein jeu, elle n’en est pas pour autant inquiète. Ou alors elle cache extrêmement bien son jeu, ce qui suppose déjà des nerfs d’acier. Après tout, si le lieu de notre rendez-vous n’est pas menaçant en soi, notre tête-à-tête peut très vite le devenir puisqu’il n’y a aucun témoin à notre échange. Me redressant sur mon siège, je reprends donc la parole sur un ton plaisant mais sans la lâcher un instant du regard.

-Et je n’ai pas l’habitude de compter parmi mes clients des jeunes femmes seules à peine majeures. Encore moins lorsque ces dernières remportent victoire sur victoire. Il semblerait donc que ce soit la soirée des premières fois.

L’esquisse d’un sourire narquois étire mes traits après cette petite pique pour disparaitre aussitôt alors que je reprends la parole.

-Première fois n’implique cependant pas manque de prudence, l’accident est aussi prompt à arriver le premier jour que le dernier. Or, je suis un homme pour le moins précautionneux. Vous comprendrez donc que votre présence dans mon établissement ait attiré mon attention, d’où mon invitation certes un peu cavalière je le reconnais.

Continuant à rester dans le flou quant à mes intentions, je me lève et lui tourne le dos. Elle n’a dégagé aucune aura meurtrière jusqu’ici, je peux donc prendre ce risque. Je me dirige alors vers le cabinet à alcool installé sur la bibliothèque à droite de la pièce et y récupère une bouteille de vodka de qualité et deux verres. Puis, je reviens m’asseoir ensuite et remplit les deux verres avant d’en tendre un à mon invitée.

-De quoi rendre cette entrevue moins tendue. Après tout, si vous avez l’âge de jouer, vous avez celui de boire. Ou du moins une carte d’identité suffisamment bien imitée pour passer les contrôles d’identité de mon service de sécurité et un tel exploit mérité récompense, rajoutais-je avec une pointe d’humour.

Puis, prenant une première gorgée comme pour prouver que la boisson n’est ni alcoolisée ni droguée, je reprends la parole.


-Vous excuserez le cliché culturel mais ce n’est pas tous les jours que j’ai l’occasion de croiser une compatriote dans les rues de la Grosse Pomme. Ou bien est-ce que Boldarev n’est que le nom que vous avez hérité d’un lointain ancêtre émigré ? C’est qu’il est tellement difficile de faire la différence de nos jours avec l’économie mondialisée et les incessantes migrations qu’elle implique.

Ou de comment discrètement en arriver au sujet qui m’intéresse vraiment. Car, désormais, j’ai activé ma télépathie et quoiqu’elle me réponde à voix haute je découvrirais la vérité dans ces pensées. Après tout, je ne connais personne capable de maîtriser son esprit. Son corps, sa voix, son attitude, tout cela est gérable. Mais le flux invisible de nos pensées nous échappe toujours. Pour la simple raison que nous ne le comprenons pas vraiment. Et puis, on pense rarement que quelqu’un puisse l’utiliser contre nous. A moins bien entendu d’être soi-même un mutant ayant déjà rencontré un télépathe, auquel cas, c’est une toute autre histoire. D’ailleurs, rien ne me dit que Miss Boldarev ne bénéficiera pas d’un bouclier mental. Mais ce simple fait m’en dirait bien plus long sur elle que les quelques paroles que nous avons échangées jusqu’ici.
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Message  Helena Boldarev Jeu 18 Fév 2016 - 0:10


Un casino et un nom

« Il avait une certaine prévisibilité dans cette discussion, je ne savais pas encore de quoi on allait partir dans cette discussion. Peut-être qu’on allait partir dans des sujets plutôt obscurs, de pourquoi je gagnais avec une certaine facilité ou encore pourquoi je portais ce nom. Il avait quelque chose d’étrange dans cette invitation, mais sa prévisibilité était possible à calculer pour cette éventuelle discussion. Je me préparais mentalement à toutes les options que je croyais possible. J’étais toujours sur la défensive dans la vie de tous les jours, alors j’étais naturellement un peu plus hostile que prévue avec cette rencontre. Cette défensive ne paraissait pas réellement, je m’étais habituée de me le réserver souvent à moi-même. Son premier commentaire me laissait encore indifférente. Je ne faisais pas attention sur l’âge et sur le pourquoi j’étais actuellement dans son casino.

Il était peut-être en train de se douter quelque chose autour de mes sens ou encore d’un éventuel pouvoir mutant. Je ne faisais pas très attention : Je connaissais un peu le danger de jouer, outre de se perdre dans les différents devoirs autour de l’éthique. Il s’était levé après avoir expliqué brièvement pourquoi cette invitation si cavalière. Il ne semblait pas stressé par ma présence, alors c’était peut-être pour répondre à ses petits commentaires.

« C’est toujours quand on est plus jeune qu’on est plus curieux envers les jeux d’hasard et de prendre certains risques. C’est souvent le plus amusant de gagner quand on décide de prendre ce risque une première fois. »

Me servant un verre de vodka pour rester dans les traditions ouvrières soviétiques, je commençais doucement à me méfier de la raison pourquoi il avait décidé de venir me chercher durant cette petite soirée. Mon attitude pouvait paraître désagréable, mais c’était rare que je donne un seul sourire aux étudiants de l’Institut Xavier. J’avais bien laissé un petit merci quand j’ai pris le verre proposé par l’hôte de cette petite fête. Revenant ainsi sur sa place originale en me donnant le verre, il s’oblige de prendre une petite gorgée avant d’aller sur le sujet qui l’intéresse enfin.

Il ne m’avait pas vraiment posé de questions sur mes coups de chances dans plusieurs jeux de son casino ou encore sur mon âge, il allait directement sur le sujet de mes origines et de mon nom. Il voulait que je parle de ce trait et non des raisons de mes victoires. Cela se faisait ainsi paraître dans tout ce qu’il était en train de m’indiquer sur le moment. Il était naturellement curieux de ce qu’il pouvait découvrir, mais peut-être que ce nom résonnait comme le nom des Al Ghul, des Elhonna, des Drew et de tout ce qu’on pouvait retrouver aujourd’hui dans le Monde et de la politique mondiale.

« Je ne crois pas vraiment c’est ce que vous recherchez en m’interrogeant sur ce nom. Je ne crois pas à la curiosité de vouloir retrouver une compatriote ou encore pour parler d’une bonne époque oubliée de notre génération dans une Russie déchirée. Ce que vous recherchez, c’est le nom, très peu commun, parce qu’un jour, l’un de vos parents vous a raconté des belles histoires sur un fantôme, sur un être qui a toujours décidé de comment mener sa vie, malgré tout ce qu’il se passait dans le monde.

Vous avez peut-être même rencontré ce fantôme une fois dans votre vie. Et quel que soit votre rapport avec ce fantôme, il vous terrifie, il vous fait douter ou encore vous l’admirez. Ce nom est devenu si important dans l’histoire russe, que beaucoup a oubliée qui était cet homme. Il a participé à beaucoup. Il a touché souvent à tout ce qu’il pouvait dans la politique ou dans l’économie. Il se rangeait parfois proche de Staline, dans d’autres alternatives avec Eltsine ou Poutine.

Et aujourd’hui, vous êtes curieux de retrouver ce nom en Amérique du Nord. Je ne sais pas vraiment ce que vous connaissez de ce fantôme, mais je vous avertis de quelque chose d’important avant qu’on continue. Je ne sais pas ce que vous considérez aujourd’hui, ce que vous enviez ou encore ce que vous voulez faire pour plus tard, mais si vous avez rencontré ce fantôme dans le passé, c’est que vous êtes sur un terrain dangereux.

Il vous a parlé de belles petites histoires politiques, il vous a peut-être offert de l’argent ou même des garanties de sécurité, mais n’oubliez jamais que pour lui, vous servez une cause qui peut profiter qu’à lui. Il n’a jamais aimé les esclaves, il préfère les gens qui doutent sans cesses parce que cela l’aide à lui donner une image de sincérité devant les autres.

Si vous ne lui plaisez plus, il vous échange. Cet échange peut être violent ou douce, dépendant comment vous voulez garder votre place proche des possibilités qu’il vous a offertes. Les promesses, il les oublie, la fidélité, il la désacralise et la loyauté, il ne sait même pas que cela existe. Il le fait avec tout le monde : des collègues, des amis, des employés, des femmes et des enfants. Si les jeunes aiment prendre des risques, le risque de serrer la main de ce fantôme est toujours plus dangereux que simplement regarder des rivaux durant une soirée de poker.

Alors cela répond à votre interrogation ou vous êtes encore curieux de vouloir où sont mes origines? »


Je ne connaissais pas Nikolaï personnellement, mais je connaissais assez mon père pour lui donner cet avertissement. Je savais où il pouvait aller pour ses bêtises et ses manigances politiques. Plusieurs avaient des définitions collés à eux pour les décrire : Ra’s Al Ghul était dans le fanatisme, Xavier était dans la puissance, Gorgone était dans la dangerosité et on pouvait continuer longtemps dans ces délires en trouvant chaque être influent caché ou non de cette planète. À une époque, la Justice League aurait pu même protéger les criminels mineurs comme Nikolaï devant mon père, surtout que je définissais souvent mon père comme un génie surtout dans les machinations, dans le pragmatisme et dans l’utilitarisme pur. Dans le pire des malheurs de Nikolaï, en cas de changements d’avis pour mon père sur son cas, il n’avait pas de Justice League pour le protéger.   »
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Message  Nikolaï M. Kolyakov Lun 22 Fév 2016 - 10:49

S’il me restait le moindre doute sur son lien de parenté avec Boldarev le voici écarté pour de bon. Si son discours est très loin de celui de Sergei, l’aisance avec laquelle elle le prononce les rapproche immédiatement. Quelle que soit sa filiation avec l’Eminence grise, elle a moins hérité sa prestance à l’oral. Et si tout est dit clairement, sans la moindre ambigüité, très loin donc des double-sens et autres sous-entendus dont raffole son aîné, cela ne fait que renforcer le poids de ses paroles. Elle ne porte pas Boldarev dans son cœur et semble ne souhaiter à personne de croiser sa route, pas même à un inconnu suffisamment malpoli pour la déranger en pleine soirée.

Sa franchise est réellement fraîchissant bien que légèrement agaçante. Du haut de ses vingt ans, elle méprise toute personne se laissant prendre dans les filets du vieux loup. Sauf qu’à force de mépris, on finit par sous-estimer les gens. Et son petit discours moralisateur laisse clairement entendre qu’elle me prend pour un amateur fini qui n’a pas la moindre idée de ce dans quoi il s’engage. Bref, en un mot comme en cent, comme tant d’autres avant elle, elle ne me prend pas au sérieux. Or, si dans plus d’une situation, cela m’offre un avantage stratégique majeur, dans le cas présent, je perds seulement en crédibilité. Ce que je m’empresse de tenter de rectifier. Je me redresse donc sur mon siège et plante mon regard dans le sien, pas le moins du monde perturbé par sa question provocatrice.


-Puisque vous avez décidé de mettre les pieds dans le plat, à mon tour d’être direct. Ma curiosité est loin d’être rassasiée. Je voulais en effet savoir si vous étiez liée à Sergei Boldarev, ce dont je suis désormais intimement convaincu. Reste à savoir quel lien vous unit. Question d’autant plus brûlante qu’il faudrait être aveugle pour ne pas remarquer que vous ne le portez pas dans votre cœur.

Prenant une nouvelle gorgée de vodka, je poursuis sur ma lancée.


-Néanmoins, permettez-moi d’exiger que vous arrêtiez d’insulter mon intelligence. Si mon entrée en matière a pu être quelque peu cavalière, je n’ai jamais supposé que vous étiez plus bête que vous ne l’êtes. Bien au contraire, tout dans mon discours vous laissait l’occasion de montrer vos capacités cérébrales, si tant est que vous compreniez mes implicites. Ce que vous n’avez pas manqué de faire.

Avec nettement plus de brusquerie que ce à quoi je m’attendais soi-dit en passant mais la question n’est pas là.

-A mon tour donc de vous mettre en garde contre toute tendance à regarder les gens de haut en supposant en savoir plus qu’eux. Cela pourrait vous causer bien des ennuis.

Mon ton est neutre, dénué de la moindre menace, car il ne s’agit ici que d’énoncer une vérité. Puisque, si je ne doute pas un instant qu’elle sache se défendre, il n’en reste pas moins qu’il existe toujours plus fort que soi.

-Sergei Boldarev est un homme dangereux, et l’ignorer serait suicidaire. Mais pour continuer la comparaison avec les jeux de carte, si vous évitez toujours le regard des autres joueurs, ils ne liront certes pas en vous, mais l’inverse sera tout aussi vrai. Seul celui qui sait prendre un risque s’assure de gagner aussi gros qu’il pourrait perdre. Tout est une question de calcul des probabilités. Et je vous assure que je ne suis nullement suicidaire. Je mets un point d’honneur à toujours savoir dans quoi je m’embarque. Cela ne signifie pas que je ne me trompe jamais mais, pour vivre, il faut savoir jongler entre confiance et prudence. Et, dans le cas de Sergei Boldarev, il suffit que la seconde domine largement la première. Surtout que je ne suis pas convaincu du tout qu’il soit plus recommandé de l’ignorer. Plus une personne est puissante, plus il faut l’avoir à l’œil et cela implique nécessairement que la réciproque soit vraie. Croire l’inverse est tout bonnement utopique.
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Message  Helena Boldarev Sam 27 Fév 2016 - 1:08


Un casino et un nom

« J’avais toujours la forte impression de voir un schéma similaire avec plusieurs personnalitéss qui voulaient jouer sur le terrain de mon père. Il avait toujours très réceptif à toujours avoir un soutien dans le système légal, mais il fallait toujours le considérer comme un être intemporel. Il s’était amusé un moment à aller dans le crime organisé, mais cela doit dater bien avant sa carrière politique au Royaume-Uni (Donc bien avant 1820). À mon avis, il avait trouvé une certaine facilité de contrôler le milieu criminel qu’il avait peu après visé plus loin avec la politique nationale et internationale. Alors pour moi, il avait rentré dans le processus politique et administratif uniquement pour le défi du contrôle. Il s’était trouvé peut-être un ennemi avec Grigori Raspoutine, mais il avait toujours gardé une mauvaise manie. Il gérait la politique comme il pouvait gérer un milieu criminel, sans se fixer à la modernisation des mœurs ou de la justice. Il avait toujours certaines personnes qui voulaient se faire proche de mon père, mais je n’avais jamais vu un nom ressortir auprès de lui. Je connaissais l’histoire de mon père et il était vraiment rare de connaître des collègues gagnants de mon paternel.

Sa réponse me faisait légèrement sourire, il avait toujours un effort cosmique quand on était patron de grandes business, de croire à la capacité de contrôler ce qu’on faisait. Cela ne faisait pas la différence avec un vétéran texan de quarante ans qu’un jeune russe, qui se promenait dans la ville où on pouvait calculer le plus haut de groupes de sécurités en tout genre. Laissant un petit ricanement à son interrogation ce qui me liait mon père et moi, je répondais par une provocation plutôt sec vu le ton prix de Nikolaï pour la suite de notre discussion.

« Je connais une excellente librairie qui pourrait vous vendre des livres de Sherlock Holmes ou de Matthew Schudder pour vous faire travailler votre travail de déduction. Au mieux, je vais faire des affiches pour vous aider à deviner plus facilement ce qui me lie avec Sergei Boldarev, on va éviter de perdre notre temps sur la question après. »

Peut-être que c’était mieux de lui suggérer des bande-dessinés sur Scooby-Doo à ce niveau. Je n’étais même pas motivée de lui donner une réponse sincère. Quand je portais ce nom et je paraissais plus jeune que le vieux connard, il me semble que le travail logique était plutôt facile à faire ressortir : J’étais soit sa gamine ou soit encore une petite-enfant, mais vu que je le connaissais personnellement, il fallait être plutôt simple dans ce travail logique et de mémoire. Allant sur une remarque d’insulter son intelligence et par des menaces discrètes, je devenais encore un peu plus sec.

« Je n’insulte pas l’intelligence des gens, je pense que toutes intelligences ont des limites prédéfinies selon une éducation, un vécu ou autres. Cette limite nous permet de savoir où mettre nos seuils d’acceptation et où on doit souvent s’arrêter. Quand on offre la possibilité de dépasser cette limite par des propositions alléchantes, on pense parfois que cela peut changer notre vie, nos ambitions ou encore ce qu’on recherche le plus. Mais souvent, cette limite d’intelligence n’a pas le temps de calculer la différence entre la réalité et nos fantasmes. »

Je pouvais être encore méchante avec de tels propos, mais on ne jouait pas vraiment sur le même rang. Quel que soit son titre, ses économies ou sa protection, on apprenait souvent deux règles principales dans le crime organisé ou dans les gestions avec Sergei : On ne touche pas à la famille du mégalomane soviétique et on évite de s’amuser avec les mutants à cause des X-Men ou de la Confrérie. Dans les deux cas, Nikolaï visait un peu trop haut pour ce qu’il faisait.

« Je vous retourne le commentaire. Il est plutôt malveillant de regarder les gens de haut en croyant connaître plus sur comment certains êtres fonctionnent que les membres de sa propre famille. »


Il expliquait ensuite la logique pourquoi il était important de ne pas ignorer mon père sur la scène politique. Pour moi, il faisait beaucoup dans la théorie : Grigori Raspoutine était peut-être puissant et avec une influence considérable un peu partout, était-il nécessaire de se mêler aux affaires de ce psychopathe de service? Non. J’avais même la logique pour William Stryker, Lex Luthor ou mon père. Si on voulait les confronter, il fallait prévoir un pied d’égalité sincère.

« Justifiez comme vous le voulez, mais il existe vraiment une différence de taille entre ignorer et rentrer dans son jeu. Il existe plein de noms puissants dans ce monde et je suis dans la certitude que vous les évitez en majorité pour ne pas tomber sur les mauvaises manigances de ceux-ci. Je n’ai pas envie d’argumenter avec vous sur comment faire vos affaires. Amusez-vous tant que vous voulez avec le risque, mais pour moi, c’est croire au risque de gagner contre un Al Ghul sans un entraînement intense et spécialisé. Et comme vous l’avez dis, vous êtes assez grand pour choisir ce que vous voulez faire dans l’avenir, pas besoin de le justifier à une inconnue. » »
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Message  Nikolaï M. Kolyakov Mar 1 Mar 2016 - 6:26

Wow. Je suis tombé sur le parfait spécimen d’adolescente désobligeante. Ça faisait longtemps que je n’avais pas croisé la route de l’une d’entre elles. Ça me rappellerait presque ma propre adolescence, époque s’il en est que je préfère refouler au fin fond de mon esprit. Je n’étais pas à mon avantage dirons-nous. Mais il en va de même pour mon invitée du jour dont le mépris hautain exsude de chacun de ses pores avec un tel cliché que je ne sais si rire ou pleurer. Non mais sérieusement c’est ridicule.

Ses pathétiques tentatives de me provoquer me tirent l’esquisse d’un sourire plein de pitié. Pour quelqu’un qui semble mettre un point d’honneur à démontrer à qui veut bien la regarder qu’elle DETESTE Boldarev, elle est bien prompte à insister sur la connaissance qu’elle a de lui et sa manière de fonctionner. Petite Boldarev serait-elle moins éloignée de papa que prévu ? Ne nous ferait-elle qu’une crise d’adolescence attardée pour attirer l’attention de papounet sur sa petite personne ? Ce serait du niveau de la scène qu’elle est en train de me jouer en ce moment.

Non car, si jusqu’ici je pouvais encore me demander le lien qui les unissait, il est désormais évident qu’elle est son rejeton. Alexander n’a, à ma connaissance, aucun enfant et ils sont de toute façon bien trop différents pour être père et fille, la seule autre conclusion qui puisse expliquer la haine viscérale que la gamine déploie en parlant de son paternel est justement qu’il soit son paternel. Après tout, contrairement à ce qu’elle essaye de sous-entendre, porter le nom de Boldarev quand on sait le nombre d’années qu’il a vécu pouvait supposer un lien de parenté bien plus compliqué que simplement fille ou petite-fille mais il est évidemment qu’elle le connaît personnellement pour le détester autant, d’où ma dernière conclusion. Conclusion bien vite confirmée par les résidus de pensées négatives que je perçois sur le plan astral alors que la gosse continue à parler.

Je suis néanmoins bien plus perturbé par l’apparition du mot X-Men. Aurait-elle un lien avec le groupe de mutants ? Si c’est le cas, je suppose que le concert de Dazzler en juillet dernier n’est peut-être pas pour rien dans sa présence en ces lieux, la chanteuse est après tout une avocate mondialement connue de la cause mutante. Cependant, le problème n’est pas là. Je n’ai rien fait qui puisse m’attirer les foudres du groupe mutant si ce n’est apparemment irriter au plus haut point la dernière-née des Boldarev. Enfin, je suppose que c’est la dernière-née mais qui sait, peut-être que la libido de ce bon vieux Sergei continue à le titiller et qu’elle a des frangins répartis un peu partout dans le monde ? Peu probable mais pas impossible. Quoiqu’il en soit, je doute qu’elle me considère comme une menace réelle vu la façon qu’elle a de me parler comme à un imbécile fini. Je la laisse donc terminer en finissant ma vodka tranquillement avant de reprendre la main.


-Je ne m’amuse jamais en affaires mais, vous avez raison, ça ne vous concerne pas et très honnêtement je doute que ça vous intéresse. De toute façon, il est désormais clair que cette discussion ne va nulle part. Vous ne m’appréciez pas, ou plutôt mon existence même vous est complètement égale, et le sentiment est totalement partagé. Je vous ai convoquée ici pour satisfaire une curiosité mal placée et voilà qui est fait, je ne vois donc aucune utilité à poursuivre une conversation qui nous faire perdre notre temps à tous les deux.

Reposant mon verre, je me lève de ma chaise pour lui indiquer qu’il est temps d’écourter notre entrevue avant de lui tendre la main. A elle de décider si elle répond au geste universel d’au-revoir ou non. Dans les deux cas, ça m’est égal.

-J’aurais aimé pouvoir dire que ce fut un plaisir de faire votre connaissance Miss Boldarev, mais je crois que nous avons dépassé l’étape des fausses plaisanteries alors autant être honnête. Je vous souhaite une bonne continuation et espère simplement que votre vision du monde ne vous causera pas plus d’ennuis que la mienne ne le fait pour moi.
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