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Nikolaï M. Kolyakov

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Message  Nikolaï M. Kolyakov Sam 18 Avr 2015 - 4:35


 
Nikolaï M. Kolyakov
" L'esprit de certains hommes est un serpent qui glisse sous la main qui croit le saisir. Sosthène de La Rochefoucauld-Doudeauville "
 

 
Bonjour ou bonsoir, mon p’tit nom à moi c'est Nikolaï Mikhaïlovitch Kolyakov ! Mais on me connait aussi sous le nom de Renard moscovite Je suis né le 14 août 1988 à Moscou. J’ai 26 ans, plus ou moins. Un petit secret pour la route ; je suis un mutant télépathe sévissant à New York . On me dit souvent que je ressemble à Danila Kozlovsky. Je fais partie du groupe Indépendants,


 
Pouvoirs
Nikolaï est un télépathe tout ce qu’il y a de plus basique. Ainsi, pas de suggestion télépathique ou d’effacement de pensées à son arsenal, vos souvenirs sont les vôtres et, s’il pourra sans difficulté se faire une petite séance de visionnage personnelle, il n’a nullement les moyens d’y modifier ne serait-ce que le moindre détail. En contrepartie cependant, il a perfectionné l’art de s’infiltrer dans n’importe quel esprit, étant capable de passer outre un bouclier télépathique moyen. Il doit néanmoins courber l’échine devant les barrières mentales de niveau supérieur, n’étant après tout qu’un élève très doué ayant appris à tirer le meilleur profit possible des avantages qui sont les siens et non pas un génie disposant d’une puissance illimitée.
Côté défensif, ses tendances paranoïaques l’ont poussé à se forger ses propres murailles mentales mais force est de constater qu’il est loin d’être un spécialiste de la question. Il n’a jamais eu d’affinité particulière avec le processus requis pour se forger une protection télépathique, encore moins pour la maintenir en permanence, ce qui requiert un effort constant. Il ne lève ainsi ses barrières réelles que lorsque l’occasion l’exige, se contentant le reste du temps d’un système similaire à celui d’une alarme qui l’informe de la moindre intrusion dans son esprit et lui demande bien moins d’efforts. L’un dans l’autre néanmoins, il n’est pas dupe : le moindre télépathe avec deux doigts de finesse et un talent minimum pourrait voler une bonne dose d’informations avant qu’il n’ait seulement le temps de réagir pour le mettre dehors.
Caractère
Retors, voilà certainement le mot qui définit le mieux Nikolaï. A moins que cela ne soit contradictoire. Le Renard moscovite n’a en effet pas acquis son surnom par ses méthodes directes et franques. Bien au contraire, il est le roi des conversations alambiquées et autres entourloupes à même d’embrouiller suffisamment son adversaire pour qu’il en perde tous ses moyens. Maniant le verbe aussi bien que le Glock, il est un âpre négociateur qui n’hésite pas à faire usage de ses capacités mutantes pour prendre l’avantage sur ses adversaires.
Pour autant, le jeune parrain n’est pas un homme violent et encore moins sadique. Et s’il n’hésitera pas à se servir de son prochain - comme sa famille s’est servie de lui - pour assouvir son ambition sans fin, c’est également un homme de principes. Ainsi, la violence gratuite lui fait horreur et s’il usera sans le moindre remords de celle-ci pour se faire respecter ou imposer ses vues face à un opposant face à qui la diplomatie ne suffit pas, jamais il n’y recourra pour le simple plaisir de démontrer son pouvoir. Il a suffisamment été du côté des victimes pour ne pas reproduire le même schéma désormais qu’il est du bon côté de la barrière.
Côté cœur, ses tendances narcissiques l’ont souvent moins amené à aimer qu’à se sentir aimé, peu importe le sexe de son partenaire. Sans compte que sa paranoïa latente couplée à son pouvoir l’a trop souvent poussé à saboter toutes ses relations en cherchant dans l’esprit de son partenaire la faille future. Finalement, son attraction récente tant physique d’intellectuelle pour Lilian D’Eyncourt que certains pourraient aisément qualifier d’obsession malsaine est peut-être la solution à ses problèmes de cœur : une relation tellement complexe que même lui n’est pas capable d’en prévoir la fin.
Enfin, pour ce qui est de la politique, il n’a qu’une règle : ne pas s’en mêler. Qu’il s’agisse de politique humaine ou surhumaine, la question est la même. Vengeurs, X-Men, SHIELD, Last Sons, même combat : ça ne le concerne pas. Certes, en tant que mutant, il se sent relativement proche des idées du professeur Xavier sur l’égalité entre humains et mutants mais il est tout sauf utopiste. En effet, si sa propre famille n’a vu dans sa mutation qu’un atout de plus à utiliser, il voit difficilement comment l’humanité entière pourrait concevoir le gène X comme autre chose qu’au mieux un outil surpuissant à contrôler ou au pire une menace à éliminer. Ce qui explique que son pouvoir n’est connu que d’un nombre très restreint de personnes. Sans compter qu’il est nettement plus difficile d’aller voler les informations qu’il désire dans le cerveau de la partie adverse si celle-ci est au courant de ses capacités. Reste qu’il se tient aussi au courant que possible sur les agissements de La Fraternité dont l’importance grandissante dans le monde de la drogue duquel il dépend représente chaque jour un emmerdement plus grand.

 
on ne change pas le passé
J’aimerais vous dire que je suis le fruit d’une magnifique union regorgeant d’amour mais, comme dit le dicton populaire, si mes parents étaient bien amoureux, mon père l’était du bikini de ma mère et ma mère du portefeuille de mon père. Un mariage fait donc pour durer puisque ma mère a su conserver une silhouette attractive au fil des ans et que les finances familiales n’ont fait qu’augmenter avec le passage du temps. Néanmoins, en ce qui concerne ma naissance, je reste convaincu jusqu’à ce jour qu’il s’est agi d’une erreur de parcours, une erreur regrettable qu’ils ont découverte trop tard pour pouvoir y remédier en bonne et due forme.
Pourquoi en être arrivé à cette conclusion ? Simple calcul mathématique. Mes parents ont treize ans de différence. Ma mère avait vingt ans tout juste lorsque mon père commença à la courtiser à trente-trois ans passés. Il lui fallut à peine un an pour lui mettre la bague au doigt. Cinq ans de plus à la couvrir de cadeaux en tout genre furent néanmoins nécessaires pour qu’elle réussisse enfin à lui fournir l’héritier tant attendu. Alekseï Mikhaïlovitch Kolyakov, l’enfant tant espéré, le fils prodige, destiné à remplir toutes les attentes de son paternel et accessoirement lui permettant enfin, à trente-huit ans passés, de prendre la place de son propre père, approchant désormais des soixante-dix ans mais qui avait refusé de lâcher le pouvoir tant que son héritier n’avait pas lui-même un héritier. C’est que vous comprenez, il fallait s’assurer que la lignée perdure ! On n’allait tout de même pas laisser les millions obtenus grâce à la découverte de réserves gazières sur les terres de la famille en Sibérie à n’importe qui. Et encore moins l’empire qui en découla après coup. En effet, bien vite l’argent facile obtenu par la vente du gaz permit des investissements « judicieux » pour reprendre les termes du conseiller financier de Grand-père dans toutes sortes d’affaires toutes plus ou moins illégales. Car tout le monde sait qu’en Russie comme ailleurs, l’argent coule à flots là où la loi ferme les yeux. Mon grand-père choisit alors de se spécialiser dans deux business particulièrement lucratifs : les casinos underground avec toute la panoplie de sous-traitants que ça implique : escort-girls, alcool à volonté, etc… ainsi que les drogues de haut vol. Car autant aller là où l’argent est : pourquoi se contenter de dealer à la petite semaine lorsqu’on peut vendre des produits de qualité à des gens de qualité ? Autant dire que les casinos underground sont un des terrains de vente privilégiés. Bref, tout ça pour en revenir à la naissance d’Alekseï, la future génération de l’empire Kolyakov venait grâce à lui de voir le jour, le contrat était donc rempli et les protections auraient dû recommencer à prendre place. Mais je suis la preuve en chair et en os que, quelque chose, quelque part, ne suivit pas son cours.
Car, en effet, six ans plus tard, par un beau jour de début février, la sentence tomba : Irina attendait un deuxième enfant. Et les fatidiques quatorze semaines étaient déjà passées. Comment ma mère avait-elle pu ne pas se rendre compte de ma présence plus tôt vous demanderez-vous ? Je répondrais en trois mots : « déni de grossesse ». Ce n’était pas comme si elle voulait d’un nouvel enfant en même temps – imaginez seulement le travail pour retrouver sa taille de guêpe après coup ! Quant à mon père, il aurait déjà fallu qu’il regarde ma mère plus d’une fois par semaine pour s’en rendre compte. Pour leur défense, je préciserais néanmoins que j’étais particulièrement fluet à la naissance d’où le fait que ma mère n’avait presque pas pris de poids.
Quoiqu’il en soit, le mal était fait, il fallut donc faire avec et, puis, ils surent bien vite que l’honneur était sauf, j’étais un garçon. Je pourrais donc me révéler utile au business familial. Je vous passerais les détails fastidieux de ma naissance, tout ce qu’il y a à savoir est que ma mère jura de ne plus jamais enfanter – promesse qu’elle a tenue – et que je me révélais être un bébé particulièrement petit pour être l’enfant d’un quasi géant – en effet mon père n’atteint pas les deux mètres à cause de deux tout petits centimètres – et d’une ancienne top-modèle qui mesure bien son mètre soixante-dix-huit.
Au grand soulagement de tous, je grandis bien vite, passant du statut de bébé minuscule à celui de grande asperge en l’espace de quelques années. Très vite, je me retrouvais à dépasser d’une bonne tête la plupart de mes camarades de jeu. Rien de bien surprenant dans la famille puisque mon frère vivait la même situation, la différence étant qu’il avait la carrure de bodybuilder qui allait avec, tandis que toutes les calories que j’ingurgitais semblaient se donner le mot pour me faire grandir en hauteur et jamais en largueur. Ce qui eut bien évidemment le don d’agacer mon père et d’attirer les moqueries de mon frère, le premier se mettant en tête de « faire de moi un homme » en m’inscrivant au même cours de self-defense que le deuxième qui, quant à lui, se faisait un plaisir de me mettre dérouillée sur dérouillée sous l’œil absent de notre professeur qui considérait plus sûr pour sa vie de ne pas se mettre Alekseï à dos.
Les années continuèrent de passer et j’étais chaque jour plus renfermé, ne laissant personne m’approcher, repoussant toute tentative d’amitié de quiconque suffisamment courageux ou idiot – à vous de choisir votre épithète préféré – pour approcher le fils Kolyakov. Pourtant, un nom comme le mien attirait toute une ribambelle de personnes intéressées par les avantages matériels associés à mon nom et Alekseï par exemple savait en profiter à fond, s’étant constitué dès le plus jeune âge une cour qui le suivait partout, buvant la moindre de ses paroles. J’étais cependant différent, un enfant asocial et mal dans sa peau, un vilain petit canard dans la peau d’un beau cygne.
Quand je repense à cette période de ma vie, je me rends compte que j’étais bien idiot. J’aurais dû me réveiller plus tôt et prendre ma vie en main car il était clair que personne n’allait le faire pour moi. Mais j’étais trop timide, trop peureux pour le faire. Les activités officieuses de mon père me terrifiaient, la violence de mon frère me traumatisait, le désintérêt poli de ma mère me glaçait. Je me réfugiais donc dans mes livres et rêvait de découvrir que j’étais un de ces héros adoptés dont les parents issus d’un autre monde n’attendaient que de venir le retrouver. Après tout dans un monde où les superhéros, aliens et autres dieux issus des mythologies anciennes sont monnaie courante, il n’était pas si impossible que je sois en réalité le fils caché d’une Amazone ou d’un général Kree quelconque. Bien entendu, rien de tout cela n’arriva. A la place, une fois la phase ingrate de l’adolescence arrivée, je me découvris mutant. Et autant vous dire que la surprise fut brutale.
J’étais en compagnie de Julie Maigret, un des plus jolis spécimens du lycée, fille d’un diplomate lyonnais, toujours très discrète et souriante. Ma mère, dans un de ses délires de fausse aristocrate, avait en effet insisté pour qu’Alekseï et moi soyons scolarisés au lycée français de Moscou pour s’assurer que nous parlions un français aussi irréprochable que l’anglais qu’elle nous forçait à apprendre avec un professeur directement importé d’Oxford. Je devais avoir quatorze ou quinze ans, elle en avait seize et on pourrait dire avec le recul que j’avais joyeusement le béguin pour elle. J’avais donc pris mon courage à deux mains et l’avait invitée à sortir un week-end. Elle avait accepté et nous sortions d’un film quelconque dont je n’avais pas retenu une minute, trop préoccupé par le fait que sa main était dans la mienne pendant toute la séance. Je la raccompagnais donc chez elle lorsque tout à coup, j’entendis la plus étrange des phrases.

Maman est avec Georges à Saint-Pétersbourg pour son entrevue avec le chirurgien et papa est avec sa maîtresse, il n’y a personne à la maison, je me demande s’il tentera quelque chose si je l’invite à rentrer. Parce que si c’est une prude, je n’en veux pas. Je veux dire il ne m’a même pas encore embrassé !

Trop choqué par ce que je venais d’entendre, je lâchais sa main et la regardait avec des yeux ronds. Et là, nouveau choc tandis qu’elle me demandait à voix haute si j’allais bien, elle pensait à voix basse « Mais c’est quoi son problème maintenant ? Je vais finir par croire qu’il est vraiment handicapé social ». Paniqué, je la laissais plantée là et rentrais en courant à la maison pour m’enfermer dans ma chambre pour le reste de la soirée malgré l’insistance de ma mère pour que je descendisse dîner. Le lendemain bien entendu j’étais la risée du lycée mais ça m’étais complètement égal car j’avais un problème bien supérieur. J’entendais les pensées de tout le monde ! Et c’était tout bonnement horrible, un capharnaüm terrible qui me causa de fuir le cours de mathématiques de Mme Desglands au beau milieu de son explication sur les vecteurs. Sans faire attention à ce que je faisais, je fuis le lycée, arrivant dans la rue où le chaos de mon esprit ne fit que se renforcer à cause de la présence de centaines de passants sur la Place Rouge. J’avais de plus en plus mal à la tête mais je continuais de courir, essayant de faire taire toutes ces voix que je ne voulais plus entendre. Je finis par arriver, essoufflé, à la maison et tombait sur mon père et un de ses hommes. Ce dernier informait mon père que « C’était réglé ». Une image d’un homme battu à mort par une barre de fer s’imposa alors dans mon esprit, repoussant tout le reste et je ne pus faire qu’une seule chose : vomir sur la jolie moquette de Mère.
La suite des évènements est un peu floue. J’ai souvenir d’avoir vu mon père actuellement inquiet pour moi pour la première fois de ma vie. Puis, je me suis réveillé dans ma chambre, complètement apathique, un docteur s’affairant autour de mon lit, tout en expliquant à mes parents « qu’il conviendrait de faire plus de tests, mais qu’il semblait bien que leur fils présentait tous les signes d’une mutation en développement, probablement de type télépathique ». J’eus envie de lui dire d’aller se faire voir, que je n’étais pas un mutant, que j’avais juste un défaut de fabrication qui serait bien vite réglé et qu’il ne raconte pas n’importe quoi mais j’étais clairement sous l’influence d’un puissant narcotique donc tout ce que je réussis à faire fut à gargouiller quelques syllabes incompréhensibles avant de retomber dans les vapes.
Mon réveil suivant vit mon père me prendre à part pour le premier « tête à tête » de mon existence. Il m’expliqua qu’il était on ne peut plus fier de moi. Il me dit également à quel point j’étais chanceux de posséder un tel don, que j’avais là une opportunité de m’élever dans la société, d’aider la famille d’une façon qui m’étais spécifique et qu’il espérait désormais beaucoup de moi. Je n’arrivais pas à y croire. Jusqu’à ce jour, il ne s’était jamais intéressé à ma vie, trop préoccupé par Alekseï le fils parfait : athlétique, intelligent et doué avec les filles. Et là tout d’un coup, c’était sur moi que mon père larguait une responsabilité dont je ne voulais pas du tout.
Durant un temps, j’envisageais très sérieusement de me tirer et de les abandonner tous à leurs fichus histoires de mafia, de famille et de responsabilité. Néanmoins, mis à part les problèmes matériels qu’une fuite aurait impliqués, il devint très vite clair que j’avais besoin de quelqu’un pour m’aider à contrôler mon pouvoir si je ne voulais pas devenir fou en l’espace de quelques mois. Je dus donc me contenter de rester et de suivre les cours du télépathe que mon père avait engagé pour m’aider à contrôler ma nouvelle capacité.
Les premiers mois furent atroces, j’en vins à découvrir les secrets les plus intimes de toutes mes connaissances ce qui changea profondément ma vision des choses. Comme si la crise d’adolescence n’était pas suffisante, j’appris bien vite que mon frère était soudain terriblement jaloux de ce nouveau pouvoir que je m’étais découvert, lui qui avait toujours été le favori. Quant à mes camarades de classe, autant vous dire que le lycée n’est pas la période où l’être humain est le plus tolérant avec ses semblables, j’en appris donc de bien belles qui me forgèrent un caractère cynique des plus marqués. Paradoxalement, cette épreuve fut le déclencheur qui m’obligea à m’endurcir. Surtout que mon père n’était jamais satisfait de mes progrès en matière de télépathie.  
En effet, en ce qui me concernait, une fois que j’eus appris à maîtriser mon pouvoir, la question était réglée. Mais mon géniteur considérait les choses différemment. Il ne voyait plus en moi qu’une arme à développer, un avantage stratégique sur ses concurrents, mais un avantage qui ne se développait pas assez rapidement à son goût. Par conséquent, usant de « persuasion » sur mon tuteur, il l’incita à me pousser dans mes derniers retranchements et les résultats furent immédiats. Mon pouvoir se développa à une vitesse incroyable, mais ma maîtrise ne suivait pas. J’avais beau être capable de lire toujours plus profondément dans l’esprit de mes victimes, lire les esprits de personnes toujours plus éloignées de moi, les effets secondaires grandissaient à la même vitesse et bientôt j’en fus réduit à recourir aux narcotiques pour pouvoir m’endormir en paix sans être un invité indésirable dans les rêves classés X de mon frère. Mon usage médicamenteux ne fit ensuite que se renforcer lorsqu’à dix-sept ans mon père considéra mon entraînement terminé et commença à m’emmener partout avec lui pour les transactions les plus importantes. Et, ainsi, sous prétexte de me « montrer le métier », il avait son détecteur de mensonges personnel.
J’aimerais dire que je le détestais pour cela mais ce serait faux. Je découvris à cette époque que j’aimais cette sensation de pouvoir que ma télépathie m’offrait. La réussite ou l’échec d’une transaction reposait entièrement dans mes mains, si j’avais envie de mentir à mon père, rien ne m’en empêchait. J’étais devenu indispensable.
C’est à ce moment également que je commençais à m’intéresser réellement au fonctionnement de « l’entreprise » familiale et que je décidais d’aller obtenir mon MBA à la London School of Economics. Ces années furent les meilleures de ma vie. J’étais loin de l’ambiance oppressante de ma famille et je pouvais enfin laisser libre cours à mon pouvoir. Je commençais alors à m’en servir à tort et à travers pour découvrir les petits secrets de mes camarades. Je découvris alors que je pouvais être attirant non seulement pour les filles mais également pour les garçons et j’eus une période d’expérimentation qui m’amena à conclure que je jouais définitivement dans les deux camps. Je n’eus néanmoins aucune histoire sérieuse, difficile après tout de laisser une chance à quiconque lorsque vous découvrez ses pires côtés avant de connaître seulement ses meilleurs. Mais ne vous inquiétez donc pas pour moi, je n’étais en rien malheureux. J’enchaînais sans difficulté les histoires d’un soir et il m’arriva même de laisser traîner les choses sur quelques semaines, voire mois pour les plus chanceux.
Mais tout bonne chose a une fin et, à vingt-deux ans, diplôme en poche, je rentrais à la maison pour découvrir que mon frère avait les dents de plus en plus longues et qu’il ne s’était pas tourné les pouces durant mon absence. Mon père me reprit néanmoins immédiatement sous son aile, ce qui déplut grandement à Alekseï qui ne rêvait plus que de prendre la place de Père. Ce qu’il fit finalement un an plus tard, organisant un coup d’état et obligeant Mikhaïl à prendre une « retraite anticipée » s’il ne voulait pas finir avec une balle entre les deux yeux. Dans mon cas, les choses furent plus compliquées, Alekseï n’ayant en effet aucune espèce de remords à me tuer. Seulement il semblait avoir oublié les avantages de mon pouvoir.  
J’engageais donc une confrontation, lui rappelant par la même occasion que je savais me servir d’un calibre 38 aussi bien – si ce n’est mieux – que lui, sans compter mes nouvelles aptitudes de boxeur récemment acquises lors de mon passage en Angleterre. Enfin, nous terminâmes par arriver à un compromis : il désirait ouvrir une succursale aux Etats-Unis et il ne voulait plus me voir, je me proposais donc gracieusement pour prendre la direction de la nouvelle filiale et c’est ainsi que, quelques mois plus tard, j’atterrissais à New-York.
Cela fait désormais presque quatre ans que j’y réside et mon réseau d’influence s’est bien étendu. L’arrivée de la firme Kolyakov spécialisée dans le gaz naturel a tout de suite plus aux investisseurs légaux, tandis que les contacts … plus officieux dirons-nous de la famille se sont fait un plaisir de m’accueillir aux Etats-Unis. Après quelques mois, j’ai pu ouvrir un laboratoire de drogues dans le sous-sol d’un des entrepôts que j’avais acquis sur les docks. J’ai gardé la spécialisation familiale dans les drogues de haute qualité mais j’ai adapté les produits au marché local, la production différant donc légèrement de celle de la mère Patrie. Pour la distribution, je suis revenu aux premières amours familiales et est ouvert un casino huppé où la clientèle peut tant profiter des tables de jeux, des serveurs et serveuses que de marchandises moins légales. Et pour m’assurer que l’afflux de personnes ne diminue pas, j’ai eu l’idée d’associer mes talents de gestionnaire à ceux d’organisateur du rince de l’Information, j’ai nommé Lilian d’Eyncourt. Autant vous dire que les affaires n’ont jamais aussi bien marché, le seul problème est ma relation avec Lilian qui se complique e jour en jour. Rajoutez à cela l’influence grandissante de la Fraternité dans le monde de la drogue et vous comprendrez qu’il n’est pas de tout repos de vivre ma vie. Mais, malgré tout cela, je ne la changerais pour rien au monde. C’est qu’il n’est pas donné à tout le monde de gérer un empire mafieux dans LA ville-monde à tout juste un quart de siècle.


 
derrière l'écran
Pseudo : Niko
Comment tu as découvert le forum ? Tout est de la faute d’un certain Lilian d’Eyncourt donc s’il y a des réclamations à faire, veuillez-vous adresser à lui Razz
Un petit mot pour la fin ? J’espère avoir bien intégré le contexte I love you


 
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Nikolaï M. Kolyakov
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Nikolaï M. Kolyakov Empty Re: Nikolaï M. Kolyakov

Message  Billy A. Davis Sam 18 Avr 2015 - 9:02

Bienvenue le mafieux!
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Message  Sif d'Asgard Sam 18 Avr 2015 - 9:12

Bienvenu Nikolaï
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Message  Lilian D'Eyncourt Sam 18 Avr 2015 - 19:43

Niko ! *o*

Une relation compliquée ? Je ne vois vraiment pas de quoi tu veux parler... Rolling Eyes
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Message  Galactus Sam 18 Avr 2015 - 21:26

Très bonne fiche Nikolai.

Je te souhaite la bienvenue ici et je te valide du coup vu ta fiche impeccable.

Bon jeu et bonne survie. Wink
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