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Les deux jeunes (Yitzhak)

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Les deux jeunes (Yitzhak) Empty Les deux jeunes (Yitzhak)

Message  Erika Elhonna Dim 25 Oct 2015 - 0:26

Je déteste cette ville pour de nombreuses raisons. New York a toujours été une grande pomme de pourriture où tu pouvais retrouver n’importe quoi, mais aussi que les journalistes ont décidé que cette ville avait une importance mondiale pour l’économie ou encore sur la sécurité. Je me souviens toujours de mes cours d’Histoire à l’Institut où j’avais le droit aux chapitres sur la création de la Ligue des Justiciers et aujourd’hui, les journalistes parlent de l’importance de cette ville pour les Vengeurs. Alors, j’ai de multiples raisons idéologiques de détester cette ville, mais j’ai aussi mes raisons personnelles.

J’ai quand même passé mon enfance et mon adolescence dans cette ville. À me faire emmerder par ma mère et les moralisateurs de l’Institut, je n’ai pas trop envie de les revoir. Au moins, la Confrérie comprend mon désir de ne pas rentrer en contact avec les X-Men ou avec mes anciens amis d’école. Je n’ai pas trop suivi l’actualité, mais j’ai eu des retours que Valerie était maintenant rendue dans les Vengeurs. Je ne sais pas comment je dois prendre cette nouvelle, mais si elle est à l’aise de trahir son éducation et sa famille, je ne vais pas vraiment revenir sur le sujet de cette conne.

J’ai accepté quand même de venir à New York pour parler avec les principales têtes de la Confrérie Américaine. Ils voulaient quand même réformer une Confrérie en Amérique en le re-modernisant avec de nouveaux visages, alors cela ne me dérange pas vraiment qu’ils prennent mon visage pour former une nouvelle image. Ils vont avoir un profil incroyablement beau. Juste que je comprends mal le principe de la Confrérie sur ce continent depuis l’attaque des Vengeurs. Je sais qu’Azazel commande le tout, mais quand je vérifie le profil des autres membres, on retrouve quand même une ancienne sans-abri et junkie avec un jeune israélien qui aime faire exploser des appartements. Je ne compte pas vraiment Dinah Leandro dans la Confrérie Américaine pour de multiples raisons. Elle est beaucoup trop dans son monde pour être prise au sérieux. Je ne suis pas contre pour l’intégrer, mais on ne sort pas une traumatisée du futur en lui donnant des responsabilités aussi importantes.

En tout cas, je vais bien voir à quoi ressemble aujourd’hui. Je sais que la principale base de la Confrérie est dans une tour boursière où on retrouvait de fausses compagnies électroniques et de prêts. Dans les premières étages, on retrouve naturellement les employés traditionnels et qui sont toujours payés par la Confrérie sans douter qu’ils travaillent pour un groupe terroriste. Cela peut être un magnifique troll de leur faire découvrir la vérité plus tard.

Les derniers étages sont réservés aux opérations de la Confrérie, enfin il parait que c’est pratiquement en débauche quand aucun responsable n’est là, mais c’est un peu compréhensif. La Confrérie se veut discrète devant les opérations des X-Men, des Vengeurs et même de la Young Force. Mon arrivé reste dans le secret grâce aux quelques aéroports privés de l’organisation de Maximoff. Au moins, je ne perds pas beaucoup de temps pour me rendre sur place.

Habillée comme une petite civile traditionnelle, le manteau de printemps est au rendez-vous et avec un classique jean noir. Je ne fais pas beaucoup de différences entre les civils qui se promènent dans la rue, mais cela me choque que le mec à l’entré croyait que j’étais juste une petite employée des fausses compagnies. Au moins, il comprend vite quand je lui donne mon véritable nom pour me passer une carte magnétique pouvant activer les ascenseurs pour se rendre aux étages des « administrateurs ».

Arrivée à l’étage en question, la porte métallique s’ouvre pour laisser paraitre un visage encore inconnu pour moi, mais qui avait déjà sa petite réputation dans les rumeurs de la folie dans l’organisation américaine de la Confrérie.

« Salut, je pense que tu es Yitzhak, si je ne me trompe pas… »

Cela peut être aussi un autre jeune membre de la Confrérie. En tout cas, je me sens prête pour les fameuses aventures de découvrir les coulisses de la nouvelle base américaine de la Confrérie. J’espère qu’on va retrouver une salle pour les jeux vidéos et aussi pour faire du karaoké, sinon cela va être vraiment ennuyant mon passage dans la Confrérie Américaine.
Erika Elhonna
Erika Elhonna

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Les deux jeunes (Yitzhak) Empty Re: Les deux jeunes (Yitzhak)

Message  Yitzhak Anavim Lun 2 Nov 2015 - 19:25

Les employés de cette société me détestent. Je le sais, je le lis dans leurs regards dès que je franchis les portes, pass magique en main, pour accéder aux étages supérieurs, là où bossent les gens qui comptent vraiment pour l'entreprise. Enfin, c'est ce qu'on leur dit. Et ça fait plus de deux ans qu'ils me voient passer la bouche en cœur, moi, le petit jeune à peine sorti de l'adolescence et déjà promis à un avenir plus glorieux que tous ces grattes-papiers dont les seules excitations de le journée se limitent à des réunions rapides autour de la machine à café. Je suis le gamin prodige qui vient donner un coup de main aux services informatique entre mes études ou, pour les plus envieux, le fils à papa pistonné. Et, si je ne prenais pas l'ascenseur pour rejoindre une organisation terroriste secrète, ça pourrait être crédible dans un cas comme dans l'autre. J'ai beau jouer les rebelles, il paraît que je serais incapable de tromper un vrai gars de la téci sur mon origine sociale. C'est ce que me répète souvent Abby en tout cas. Et, quand j'entre dans le building, je me fonds parfaitement dans mon rôle de petit con de bourge. Je pourrais même pas dire que c'est une seconde nature chez moi, c'est totalement ce que j'étais avant ma crise d'adolescence. Ce qui tue le plus les petits cadres je crois, c'est constater à quel point je ne fais pas le moindre effort vestimentaire pour m'élever là où ils n'oseraient jamais se pointer sans un trois pièces impeccable. J'aime bien aussi débarquer avec des écouteurs à fond dans les oreilles, ou en buvant un soda. Je sais que je ne suis pas obligé d'en faire autant pour signifier ma position privilégiée, mais j'adore énerver les gens. J'aime me dire que je vais occuper un bout de leur conversation pendant leur pose clope, pendant que l'un s'interroge sur ce qu'il va bien pouvoir manger au dîner, et que l'autre se plaint de la dernière mauvaise note de son gosse. Sans rire, je suis sûr que me critiquer leur permettra d'avoir une conversation plus intéressante que tout ce qu'ils pourraient se dire pour occuper dix minutes de leur temps entre personnes qui n'ont rien d'autre en commun que le fait de bosser dans la même entreprise générique qu'un tas d'autres américains.

Mais en réalité, le QG de la Confrérie est un peu ma deuxième maison. Quand je n'ai plus grand-chose à faire pour les cours, je viens me tenir informé des ordres de mission, aider un peu, m'entraîner et, surtout, profiter d'une vie sociale reposante. Ici, j'ai pas besoin de porter un masque, de mentir sur la moitié de mon passé, de mes ambitions, et de m'inventer une fausse personnalité. Je peux parler sans philtre et j'en ai souvent besoin. Sinon, je deviendrais dingue. Je ne sais jamais très précisément qui je vais croiser. C'est assez variable. Tout le monde a sa vie, et le plus gros de l'organisation n'est plus aux États-Unis. Ceci dit, il y a toujours des surprises, une nouvelle tête, une connaissance pas vue de longue date et le moyen d'avoir des informations brûlantes sur ce qui se passe à l'autre bout du monde. En ce moment, ça reste calme. D'ailleurs, quand je me pointe, les potos habituels comme Abby et Erl ne traînent pas dans les parages. Je me pose donc tranquille sur mon installation personnelle : un canapé bien moelleux devant plusieurs écrans plus ou moins grands et tours de contrôle. Parfois, j'ai besoin de surveiller plusieurs trucs à la fois, et sinon, c'est juste que je trouve ça trop cool. Je regarde les nouvelles sur le serveur privé. Rien de spécial. Comme j'ai la flemme de faire un truc construit, je me retrouve à explorer les sites d'information politique. On a beau dire que la situation s'est tranquillisée pour les mutants à New-York, je fais partie de ceux qui ne croient pas en une paix durable sans une bonne poigne de fer. Et tant qu'on aura pas définitivement fait fermer sa tronche à des gens comme Stryker, rien ne sera gagné. A cela s'ajoute aussi ces derniers temps les babillages insupportablement ineptes de Carol Danvers qui se lance dans un processus de starification qui lui fait de plus en plus franchir les limites du politiquement correct, autorisant par conséquent à la parole publique de se libérer sur des sujets que l'on pensait devenus tabous. Je la suis de près. Je collecte toutes ses déclarations anti-mutants en réfléchissant à une manière non frontale de la déstabiliser un peu.

Mais, pendant que j'observe tout ça, la sonnerie de l'ascenseur m'informe qu'un autre être humain vient de se pointer. Je me relève pour aller à sa rencontre et là, surprise, un visage encore inconnu. Bon, je connais sans doute l'identité de la personne, mais là comme ça, je peux dire que je ne l'ai jamais rencontrée de visu. Elle, par contre, a l'air parfaitement au courant de qui je suis, donc pas la peine de faire traîner le suspens plus longtemps, même si je me demande ce qu'elle sait de moi au juste. On maîtrise pas toujours sa réputation, surtout quand elle est à moitié sur un autre continent. Mais à l'heure actuelle, j'ai clairement pas l'attitude d'une personne prête à passer à l'action dans les minutes qui suivent. Nan, je suis plutôt détente, j'avais même retiré mes chaussures et j'ai des chaussettes avec des impressions de gros lapins blancs et l'inscription « Happy Easter ». J'ai souvent des chaussettes débiles, mais c'est juste pour éviter de les perdre, je vous jure. Enfin, j'ai vraiment juste l'air d'un mec qui squatte. Mais j'espère quand même que c'est pas mon allure qui l'a mise sur la piste.

– On t'a dit que tu risquais de croiser un jeune mutant prodige du nom de Yitzhak par ici et tu as tout de suite pensé à moi ? Bravo, c'est gagné ! J'ai pas ton nom là comme ça, mais je suppose que t'es pas dans le coin en général. C'est sympa de venir faire connaissance. J'irais pas jusqu'à dire que je m'ennuyais, mais presque !

Je lui fais un sourire que je veux amical. Après tout, je ne suis pas là pour me brouiller avec mes coéquipiers, même si j'aime bien les provoquer un peu pour voir ce qu'ils ont dans le ventre. Il n'y a que Dinah que je laisse plutôt tranquille parce qu'elle est souvent un peu perdue face à mon humour, surtout quand il consiste à faire exploser des gens devant l'internet tout entier.
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