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Interview de Valerie Hopkins

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Message  Valerie E. Hopkins Sam 30 Mai 2015 - 2:22

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Anthony Madsen : Bonjour cher public. Je tiens à vous remercier encore tous d’être là en ce moment pour nous écouter et toujours. Ce soir sur TED, nous avons reçu plusieurs personnalités inconnues ou connues pour discuter de la culture sous plusieurs traits. On a eu un génie de la musique moderne, un réalisateur de petit film indépendant et ainsi qu’un sénateur qui joue beaucoup sur la scène humanitaire en Syrie. Mais notre prochaine invitée est connue sous plusieurs visages, souvent agressive par ses réactions contre les paparazzis, mais aussi adorée par une certaine communauté à cause ses paroles dans la première saison des Jeunes Vengeurs. Alors aujourd’hui, je vous demande d’accueillir l’une des plus jeunes membres des Vengeurs : Valerie Hopkins.

L’arrivée restait sobre comme l’interview, les applaudissements étaient faibles, mais c’était surtout pour cette raison que j’avais accepté de participer à cette interview. Je restais habillée comme une civile normale, pas de robes ou de maquillages. Je veux rectifier quelques tirs et peut-être que l’estime de ma personne va baissée vu ma participation à une interview. Je serre doucement la main au journaliste avant de laisser un petit sourire à la foule très calme avant de m’asseoir à la place désignée.

Anthony Madsen :
Nous sommes réellement heureux de vous recevoir et que vous ayez accepté de faire cette interview avec nous. Aujourd’hui, nous avons environ une heure à deux heures pour discuter avec vous et nous avons beaucoup travaillé pour trouver les meilleures questions à vous poser. Ne soyez pas gêner de me reprendre sur quelques points ou même de refuser à certaines questions. Mais avant tout, est-ce que vous allez bien? Est-ce que vous avez des mots à dire à notre public?

Valerie Hopkins : C’est un honneur de participer à cette interview, Monsieur Madsen. J’ai toujours apprécié la découverte de la culture par votre média et je suis honorée de vous savoir intéresser à discuter avec moi sous plusieurs points. Et ne soyez pas gêner, je ne mords pas vraiment. Je me suis comportée d’une manière agressive durant la téléréalité des Vengeurs, surtout pour survivre à cette émission. En réalité, je suis d’une grande douceur. Et pour votre public, je suis aussi honorée de répondre à vos questions. En tout cas, je suis prête à tous vous rencontrer après.

Anthony Madsen :
Alors, vous avez touché à l’une de notre première question. Pourquoi avoir montré une telle agressivité les dernières années tant devant des photographes amateurs que dans votre présence à la première saison des Jeunes Vengeurs?

Valerie Hopkins : Je crois honnêtement que mon rôle n’est pas de faire de beaux visages devant des paparazzis. À un moment, je trouvais cela drôle, mais après une année, j’ai craqué et je m’excuse sincèrement, c’est juste par le principe d’intimité. Je n’aime pas participer à des couvertures de magazines quand notre rôle devrait être particulièrement différent. Les Vengeurs ne sont pas des vedettes, nous sommes des personnes qui devons protéger la vie de menaces internes et externes. Je peux comprendre que certaines personnes utilisent les médias, mais je ne suis pas d’accord qu’on l’utilise d’une façon excessive.

Pour mon agressivité à la première saison des Vengeurs, quand je suis arrivée-là, j’étais sur la liste à éliminer pour la plupart des membres du jury. Dès la première seconde que j’ai mis mon pied dans cette série, ils voulaient m’éliminer. J’ai tout fait pour rester, et en réalité, je jouais un rôle particulier pour avancer. Parce je croyais vraiment que je pouvais aider les Vengeurs, mais je n’avais juste pas le profil. Je n’avais pas les amis, ni la famille bourgeoise, ni l’argent. J’étais juste la gamine perdue du Canada. Il fallait que je me démarque et c’était par mon agressivité.

Anthony Madsen : Vous avez dis durant la deuxième semaine devant le public « Je ne crois pas aux super-héros, je crois à l’être humain. », est-ce que vous pouvez expliquer cette phrase?

Valerie Hopkins : Je crois que dans cette phrase, je me retrouve beaucoup. Je crois dans cette phrase, je suis capable de me démarquer par plusieurs manières différentes. Je ne crois pas au super-héros, parce que je crois que le concept d’héros et de super-héros sont souvent utilisés à mauvais escient. Je crois que la plupart des personnes qui veulent voir des super-héros ne voient pas vraiment ce qu’on est vraiment. Il peut bien avoir un homme qui a traversé la seconde guerre mondiale, plusieurs êtres venant de nombreuses dimensions ou encore de d’autres planètes, mais je crois qu’il est important de comprendre que nous ne défendons pas la vie parce que nous sommes des héros.

Nous défendons la vie parce que nous croyons à la vie. Nous ne croyons que le monde, que l’être humain ou autres sont dans la recherche du meilleur et nous défendons ce concept. Le concept de super-héros ou d’héros est souvent quelque chose qui déprécie ce que nous sommes pour souvent des rêves ou des illusions.

Anthony Madsen : Qu’est-ce que vous pensez du conflit idéologique qui oppose la Justice League devant les Vengeurs?

Valerie Hopkins : Je crois que ce conflit idéologique est totalement hors-contexte. C’est très facile de se disputer là-dessus, cela pourrait être un conflit autour d’une table, mais je crois que les deux visions sont des concepts qui ne devraient pas vraiment être présents quand on parle de faits. J’entends beaucoup trop de gens qui s’ennuient de la Justice League, quand je crois qu’ils oublient le plus grand message qu’ils ont laissé passé : C’est la défense de la vie.

Je crois qu’aujourd’hui les Vengeurs ont quelques problèmes, mais qu’on doit éventuellement remplacer la Justice League. Je ne crois pas que les deux groupes sont en rivalité, ils se complètent. L’expérience de la Justice League nous aide à mieux nous comprendre et à mieux défendre la planète. Les Vengeurs prennent juste de la peau neuve, nous sommes une nouvelle génération et il faut continuer à croire à cette défense. Il est normal qu’on se questionne, il est normal qu’on se compare, mais il est normal qu’on se retrouve une nouvelle identité à place de vouloir reprendre d’anciennes versions de groupe.

Anthony Madsen : Récemment, le troisième lanterne a quitté les Vengeurs en laissant un message fort dans le Daily Buggles le 11 Mai dernier. Selon cet article, il dit que les Vengeurs sont un groupe des forces américaines et non un groupe mondial. Qu’en pensez-vous?

Valerie Hopkins :
Avant de répondre à cette question, je tiens quand même à dire que je respecte énormément les actes et la force qu’il a utilisé pour être dans la Justice League. Peut-être que les gens vont me trouver trop jeunes pour critiquer une personne aussi expérimentée qu’un lanterne de la Justice League. Je tiens quand même à le faire. Je crois que la troisième lanterne est souvent nostalgique d’une époque et je peux facilement le comprendre. Je crois qu’il s’est attaché à une vision, mais qu’aujourd’hui, il ne voit pas vraiment cette difficulté. Il ne voit pas vraiment les efforts fournis par tous les Vengeurs. Il parle, il critique un groupe totalement quand en réalité, il ne s’est jamais intéressé à ces coéquipiers. Il n’a jamais pris le temps de parler avec moi ou un autre Vengeur. Les Vengeurs ne sont pas uniquement un groupe qui veut la guerre, ils sont faits des gens qui veulent la paix, mais la troisième lanterne ne les connait pas.

Je le respecte toujours autant, mais je crois qu’il a abandonné. Je crois qu’il a juste pris un recul voyant qu’il ne pouvait pas individuellement changer le groupe, mais il n’a jamais pris le temps de venir vers les autres pour discuter. Il s’est enfermé dans un fatalisme, il s’est enfermé dans la noirceur, mais il ne s’est jamais ouvert aux autres. Je crois qu’il a tort, je crois qu’il vise surtout les plus conservateurs d’entre-nous, mais il n’a jamais pris le temps à s’ouvrir et à s’unir sur un front commun.

Cela aurait pu être différent, mais il a décidé de vivre sa vie à place de venir voir les autres. Il décide aujourd’hui que tout le groupe est inutile, néfaste et pro-américain, mais il n’a jamais accepté de le voir autrement. Un groupe ne se consolide pas en cinq ans, un groupe se consolide avec l’expérience. La Justice League s’est uni après une décennie selon mes souvenirs après l’attaque de Darkseid en 1978 et je vous rappelle que le groupe a été construit au début par les États-Unis. La lanterne n’a pas eu la patience d’attendre la consolidation du groupe ou de ce sentiment. J’espère juste qu’il va oublier quelques maux et passer une belle vie, il est juste dommage que le dialogue n’a pas souvent été ouvert.

Anthony Madsen :
Mais, vous n’avez pas des problèmes en particulier aussi dans les Vengeurs? Par exemple le recensement ou les paroles très sévères envers votre personne durant une émission de Carol Danvers?

Valerie Hopkins : Je vous rappelle que le recensement est volontaire. Je n’ai aucune obligation particulière à me présenter. J’ai plusieurs raisons pourquoi je ne décide pas de me recenser, certains sont philosophiques, d’autres sont personnels. J’ai mes opinions là-dessus, mais j’aimerais surtout garder ma neutralité à ce sujet. Mais oui vous avez raison sur quelques points. J’ai eu beaucoup de difficultés au début de prendre les paroles de Carol, non parce qu’elle m’insultait, mais parce qu’elle prenait le nom de mon père pour passer un message politique.

Je n’aime pas qu’on implique ma vie personnelle pour me critiquer, mais je n’aime surtout pas qu’on le prenne pour une propagande politique. Mon père est mort avant le lancement du recensement, mais mon père est surtout la personne qui m’a apprise comment vivre et penser. Il m’a appris à survivre, mais il m’a surtout appris à être heureuse et je suis sûr qu’il est toujours fier de moi aujourd’hui. Je suis certaine qu’il accepte mes choix et les comprend. Je suis certaine qu’il va toujours m’aimer quoi qu’il arrive. Je le remercie d’avoir été aussi présent pour moi, même malade, même en dépression, il a tout fait pour moi.

Utiliser son nom est une insulte pour ce qu’il était, parce que même s’il pouvait peut-être accorder un crédit recensement, il allait toujours comprendre mon choix pourquoi je ne me recense pas.

Anthony Madsen : Que pensez-vous de la création des Last Sons? Plusieurs Vengeurs les voient comme une menace, d’autres font des appels à la coopération, mais pour vous, qu’est-ce que vous en pensez particulièrement?

Valerie Hopkins : Le problème actuellement avec les Last Sons, c’est qu’on ne les connait pas beaucoup, on ne connait pas les membres ou leurs représentants. Il a eu une négociation un peu ratée entre nos deux parties, parce que je crois que les deux partis étaient complètement bornés et ils bloquaient toutes possibilités de négociation. Mais aujourd’hui, peut-être qu’il est le temps de se poser des questions sur le principe d’universalité du groupe des Vengeurs.

Est-ce qu’il est toujours possible de penser de mettre les Vengeurs en avant quand les Last Sons refusent une fédéralisation? Ce n’est pas à moi de répondre à cette question. Je ne vois pas vraiment de mal dans l’existence actuel des Last Sons. C’est même plutôt logique, à ce que j’ai vu de la littérature politique et médiatique, le continent asiatique et sud-américains se sont toujours sentis délaissés par la Justice League ou par les Vengeurs.

C’est peut-être une réponse logique de l’Histoire à un manque d’intérêts pour ce continent. J’espère quand même qu’on va trouver une entente entre nos deux parties pour éviter de rentrer dans un conflit ressemblant à une guerre froide.

Anthony Madsen :Après la fameuse attaque de Gotham par Bane en 2000, ce criminel est revenu en avant plan par une grande brutalité sur Carol Danvers. Que pensez-vous la situation à Gotham?

Valerie Hopkins : Je me souviens très mal de l’attaque de Gotham, mais je me souviens que c’était quelque chose d’aussi particulier que les attaques de la Confrérie vers 1998-99 et que le 11 Septembre 2001. Ces phases de violences ont beaucoup changé l’atmosphère internationale, mais aussi la sécurité américaine. Je trouve honnêtement que ce que Bane a fait à Carol, est totalement répugnant. Je trouve aussi la prise de Gotham comme un crime des plus importants pour le début des années 2000. Bane est une menace terroriste, mais il faut éviter de faire quelque chose avec ce type de personne.

Il ne faut jamais le sous-estimer. Pour avoir pris Gotham et capturer Carol, il faut quand même une certaine intelligence et il faut être préparé. Le capturer et le faire juger pour ces crimes doivent être actuellement la mission des Vengeurs, mais il faut encore de la préparation pour l’arrêter.

Anthony Madsen : L’horloge tourne et nous sommes bientôt à la fin de cette interview, alors une dernière question avant notre conclusion. Vos mots sont assez rares habituellement dans les médiaus, mais vous avez émis des commentaires très forts contre le nouveau Vengeur qui se fait appeler Black Knight (Shane Elhonna). Pourquoi de tels commentaires?

Valerie Hopkins : Black Knight semble parfois être une bonne personne, je vous avoue que sa personnalité peut être forte, mais je l’ai connu à une période et la seule chose que je peux vous dire sur son cas; C’est que Black Knight n’est pas fiable, ni loyal et il est juste un grand opportuniste. Je ne crois pas qu’il devrait avoir sa place dans les Vengeurs, je ne crois même qu’il devrait avoir sa place dans un groupe. Sa seule place est loin d’un groupe de sécurité comme les Vengeurs. Je regrette que les Vengeurs aient pris du temps pour le recruter, mais par pragmatisme, je sais comment cela va finir. Après avoir fait gaspiller le temps à tous les Vengeurs, il va quitter avec le sourire et sans regret.

Anthony Madsen : Merci beaucoup pour cette interview, Madame Hopkins. Je tiens à vous dire que c’était un honneur de vous avoir posé des questions. Je vous souhaite une bonne soirée et j’espère que vous allez rester pour notre petit cinq à sept après la soirée. Merci encore Madame Hopkins, applaudissez-là, elle le mérite pour avoir passer une heure et demie avec nous.
Valerie E. Hopkins
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