The Heroic Age
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Parfois il faut se changer les idées. (PV Steve Rogers)

2 participants

Aller en bas

Parfois il faut se changer les idées. (PV Steve Rogers) Empty Parfois il faut se changer les idées. (PV Steve Rogers)

Message  Erl Linden Jeu 23 Avr 2015 - 16:05


Je descends souplement de l'escalier de secours qui remonte aussitôt grâce à un système ingénieux de contre-poids. Les américains ne sont pas si idiots que cela pour certaines choses du quotidien. La pluie tombe toujours sur la ville de New-York en ce début de soirée. Les gyrophares des camions de pompiers lancent des traits de lumières réverbérées dans tous les sens grâce aux gouttes agissant comme des prismes. Je pose calmement ma valise contenant mon arme contre une poubelle, avec un peu de chance un jeune la prendra pour s'amuser avec et elle disparaîtra dans la nature comme tous ces calibres dont on ne sait même plus quoi faire. Je joue un peu avec mon couteau avant de la glisser dans son fourreau derrière mon dos en arrivant sur la rue principale ou je croise un autre camion de pompier. Mon incendie est si important que cela. En tout cas c'était une bonne chose de faites. Je tourne à l'ange de la rue et me dirige vers Brooklyn. Ce quartier m'apparaît sympathique, il a ce petit coté vieillot et bucolique que j'aime par dessus tout. Tout une vrai culture citadine qui semble se jeter sur le premier badauds qui parcourent ces rues pensées dans les années cinquante.

Je pousse la porte d'un club au fond d'une ruelle et ce qui me choque c'est que ca n'a rien à voir avec un « club » comme je l'imaginais. On le dirait figé dans le temps et le billard au fond de la pièce semble ne pas avoir bougé depuis des lustres. Un juke-box qui passe un vieux morceau d'Eddy Cochran chante contre le mur et on entends le diamant racler le vinyle déjà usé. Le disque l'est presque autant que le comptoir dont le bois massif érodé par les litres et les litres de bières et autre whisky qui ont du être renversé sur lui. Je passe la main dans mes cheveux pour retirer l'eau qui ruisselle dedans et pose ma lourde veste de cuir le porte-manteau avant de regarder un peu la population de ce bar hors du temps. Je vois quelques personne d'une cinquantaine d'année, un peu plus d'anciens et un homme d'une trentaine d'année qui me dis quelques choses mais après avoir croisé mon regard je n'arrive pas à ramener mes souvenirs à leur place. Je le salut de la tête avec la souplesse digne d'un panzer tigre et me dirige au comptoir ou une aimable jeune-femme m’accueille avec un sourire. Apparemment c'est le seule être humain en dessous des vingt ans. Je regarde les différentes tireuses à bière avant de lui renvoyer un visage complètement fermé.

« Eine Krombacher Bitte. »

Elle dépose le verre sur le comptoir et je la remercie d'un signe de la tête avant de tremper mes lèvres dans la mousse. Une Krombacher ca faisait longtemps, la dernière c'était en 43 dans l'Italie du nord si je ne me trompe pas. Je revenais d'une mission en Europe de l'est pour rapporter un simple bout de lance pour le crâne rouge. Je n'ai jamais compris cette fascination pour les artefacts de la part de ce type. Je prend une autre gorgée de bière et j'allume une cigarette, mes souvenirs se remettent en place doucement. J'avais fait exactement les même gestes avant que l'alerte sonne. Une simple tentative d'évasion qui avait tourné au cauchemar avec des morts et des flammes partout et des mois de recherches mis en défaut à cause d'un seul homme, le capitaine America, une simple vedette de télé mais qui avait fait un peu de chemin. Je me souviendrais toujours de la fois ou je l'avais croisé, une des pires roustes de toute ma vie. C'était quelques mois après près de la frontière française dans une des bases d'Hydra. Il n'était qu'une poignée et pourtant la surprise et le manque d'entrainement de mes hommes leur avait coûté la vie. Tout ce que j'avais réussi à faire c'était de mettre une balle dans l'épaule à un américain avant de me retrouver face au captain, haut en couleur. Ca n'avait pas duré plus de cinq minute et il m'avait brisé le bras droit avant de me laisser à demi-inconscient contre le mur. J'étais tombé sur plus fort que moi tout simplement et cette défaite m'avait laissé un goût amer. « un fier soldat tombé sous les coups d'un simple gosse de Brooklyn » comme il m'avait lancé avant de s'échapper. Quelques minutes à échanger quelques mots avec un autre soldat et finalement se faire battre, il faut croire que Dieu n'était pas de mon coté ce jour là. J'avais quitté Hydra pour la régulière peu de temps après pour assister à la chute du régime et la défaite pas une période très reluisante je le crains.

« Je vous remets la même chose ? »

Je lève la tête vers la voix qui me sort de mes pensées. En effet j'ai terminé ma bière sans m'en rendre compte et je répond par l'affirmative avant d'ajouter une condition, qu'elle boive avec moi. Elle hausse les épaules avant de se servir une vodka et lève son verre en me demandant à quoi nous pourrions bien trinquer. Je lève le mien également avant de sourire pour la première fois depuis le début de la soirée.

« Que diriez vous de boire aux petits gosses de Brooklyn qui mettent au tapis de fiers soldat aux confins de l'Europe ? »

Elle rigole un peu avant de cogner son verre contre le mien et de boire une gorgée. Ah mémoire quand tu nous tiens.
Erl Linden
Erl Linden

Messages : 38
Date d'inscription : 06/03/2015

Revenir en haut Aller en bas

Parfois il faut se changer les idées. (PV Steve Rogers) Empty Re: Parfois il faut se changer les idées. (PV Steve Rogers)

Message  Steven Rogers Sam 2 Mai 2015 - 15:48


Parfois il faut se changer les idées.

« En 1936, un général avait toujours prétendu que le monde était toujours en changement. Ce changement pouvait se remarquer dans plusieurs institutions, par un président fortement interventionniste pour contrer une crise économique gigantesque ou par des méthodes de guerre différentes. À une époque, on avait toujours prétendu que c’était plus simple, qu’il avait confrontation éternel entre le bien et le mal. La géopolitique pouvait être plus simple à cette époque. Steve avait combattu pendant des années un régime politique chaotique, avec des dictateurs mégalomanes qui ont essayé de reprendre des idées simplistes autour uniquement de la théorie de l’évolution pour l’expliquer dans la politique ou dans l’être humain.

Cette ère avait beaucoup changé, Steve Rogers avait rencontré de multiples visages durant la guerre contre l’HYDRA et contre le régime nazi. Beaucoup de visages alliés, mais aussi beaucoup visages ennemis étaient toujours dans les grandes lignes mémorielles de Steve. Beaucoup de choses avaient changé depuis les dernières décennies, les nazis avaient peut-être disparu de la scène internationale, mais ils avaient toujours une importante organisation autour de cette idéologie. Ils avaient peut-être reculé depuis leurs échecs pour assassiner le Président et pour prendre le territoire de Victor Von Doom, mais pour Rogers, c’était toujours une menace considérable.

Steve semblait obsédé toujours à une élimination totale de l’HYDRA et ainsi que la plupart des idées de suprématie. Ainsi Steve était très loin des débats autour des Last Sons et de la croyance du communisme, surtout en voyant la menace de l’HYDRA encore plus important ce qu’il était vraiment. Après avoir passé une autre conférence assez ennuyante dans les bureaux du SHIELD surtout inquiets par les Last Sons, par l’État Mutant et d’autres organisations, Rogers pour une rare fois, ne semblait que très peu participatif à cette réunion.

Il montrait un certain désintérêt à tous ses conflits, peut-être parce qu’en ce moment, il était dans les mémoires les plus nostalgiques de sa vie, surtout en apprenant la mort d’une ancienne agente du SHIELD qu’il avait connu à une autre époque. Il appréciait toujours ce Monde, cette diversité, mais en ce moment, ce n’était pas vraiment le temps de le déranger. Non que celui-ci allait se montrer réellement agressif, juste qu’il avait quelques signes d’impatience avec des Vengeurs souvent extrémistes. Avertissant Stark qu’il allait prendre quelques jours pour lui, il voulait s’éloigner un peu de la ville pour profiter des citoyens et enfin se retrouver.

Manhattan restait souvent oubliable, c’était un piège à tourisme et souvent artificiel comme la création de l’image de Captain America depuis sa renaissance par le SHIELD. Brooklyn était plus visé en ce moment, c’était souvent des banlieues composant de nombreuses classes sociales. Rogers s’était habillé en civil pour sortir. Il avait commencé à faire le tour dans un petit quartier avant de se trouver un bar. Rogers n’avait jamais été très fan de ce genre de commerce, mais c’était un bon moyen de se changer les idées.

Dès que Rogers rentra dans le bar pour fouiller visuellement les différents visages autour de lui, il en remarquait un familier. Enfin, ce n’était pas vraiment familier vu qu’il avait connu ce visage surtout dans des milieux hostiles. C’était un allemand qui avait beaucoup travaillé avec Crâne Rouge à une autre époque. Peut-être que Rogers faisait erreur sur la personne, mais depuis qu’il avait reçu le sérum, sa mémoire avait été fortement augmentée.

Attendant un petit moment avant de rejoindre le vieil allemand à sa place, Rogers rejoignit doucement la position d’Erl toujours en gardant un visage neutre devant celui-ci. Il s’était assis devant l’homme en attendant une réaction de sa part.
»
Steven Rogers
Steven Rogers

Messages : 150
Date d'inscription : 19/01/2015

Revenir en haut Aller en bas

Parfois il faut se changer les idées. (PV Steve Rogers) Empty Re: Parfois il faut se changer les idées. (PV Steve Rogers)

Message  Erl Linden Dim 10 Mai 2015 - 11:10


Je reste dans mes pensées au moment ou les deux verres claquent. Cette soirée n'est pas si mal pour le moment. La jeune femme me sourit et quitte ma présence pour retourner derrière son comptoir alors que Ray Charles se met à pousser la chansonnette. Je la regarde s'éloigner et repose mon verre au moment ou un homme se pose en face de moi je lève les yeux vers lui et reprend mon verre juste après. Pourquoi ce mec se pose en face de moi il n'a aucune raison de se mettre en face de moi. Calmement je prend mon paquet de cigarette et en allume une en écoutant la musique. Je sais qui est cette personne après je ne vois pas pourquoi il vient vers moi comme par hasard. Je me râcle la gorge et fait un signe à la serveuse de ramener une autre bière pour mon compagnon de table et nous restons là à se regarder en chien de faïence alors que je fume tranquillement. La serveuse le dépasse par la droite et pose devant lui une bière de cinquante je la remercie d'un signe de tête et prend enfin la parole d'une voix tout à fait calme et posée.

« J'espère que la bière allemande ne vous gêne pas, ca m'embêterais beaucoup si je vous mettais mal à l'aise. »

Je bois tranquillement ce délicieux breuvage en continuant de le regarder tout en jetant un regard vers la montre à mon poignet. J'observe les clients du bar quitter progressivement le bar avec un air discret alors que le juke-box se remet en branle et ce sont les rolling stones qui prennent le relais mettant un peu plus de ryhtme en ce début de soirée. J'écrase ma cigarette dans le cendrier prévu à cet effet et commande deux whiskys à la serveuse de la manière la plus courtoise possible. Je m'enfoncais contre le dossier de ma chaise en attendant la suite des hostilités et reprend finalement la parole d'une manière un peu plus tendue.

« Je dois vous avouez, Herr Rogers que votre venu dans cette taverne m'impressionne. Vous auriez pu vous asseoir n'importe où dans cette vaste salle et pourtant vous êtes venu ici, puis je savoir pourquoi ? Ce n'est pas que votre présence me dérange mais voyez-vous je connais assez bien les gens comme vous et ils viennent rarement pour discuter de manière gentille devant un verre avec quelqu'un qu'ils ont rencontré il y a quelques dizaines d'années. »


La serveuse arrive et pose les deux verres avant de les remplir du liquide ambré, avant qu'elle ne parte je prend son avant bras afin qu'elle nous laisse la bouteille ce qu'elle comprend et repars sans plus de cérémonie. Je prend mon verre et m'envoie calmement le premier shot de whisky avant de reprendre la discussion.

« Ceci étant dit Herr Rogers je ne crois pas que vous êtes venu pour parler du bon vieux temps. Si vous êtes venu pour espérer ramener un beau trophé à vos petits copains du schield je vous conseille de partir je n'ai pas plus peur de vous aujourd'hui qu'il y a 70 ans. »
Erl Linden
Erl Linden

Messages : 38
Date d'inscription : 06/03/2015

Revenir en haut Aller en bas

Parfois il faut se changer les idées. (PV Steve Rogers) Empty Re: Parfois il faut se changer les idées. (PV Steve Rogers)

Message  Steven Rogers Mar 19 Mai 2015 - 21:53


Parfois il faut se changer les idées.

« Steve s’était battu pour des multiples causes dans le passé, des causes qu’il avait toujours trouvées noble et humble, mais aujourd’hui tout était réellement différent. Il avait compris à une époque de ne jamais juger une population où le gouvernement avait décidé de les mener dans une guerre ignoble et inhumaine. Il avait compris qui frapper et surtout qui viser pour ces ennemis. C’était pour l’une de ses raisons qu’aujourd’hui, il avait une ambition très importante d’en finir avec l’HYDRA. C’était un ennemi important et considérable portant des différents masques et devenant toujours des plus monstrueux à chaque fois. HYDRA était un ennemi facile à pourchasser, et c’était peut-être la vision la plus manichéenne qui pouvait être accepté dans la société. La Confrérie, les Last Sons et les milices mutantes étaient bien plus nuancées que pouvaient être l’HYDRA.

C’était un drôle d’hasard de retrouver un ancien visage proche de l’HYDRA à une autre époque, toujours vivant, sans ressembler à un monstre comme l’HYDRA faisait habituellement à leurs soldats. Steve n’avait pas vraiment d’idées de se battre contre Erl, mais il voulait peut-être comprendre pourquoi un tel chemin. Erl ne ressemblait pas à un néonazi qui pouvait traquer les mutants ou encore à un agent de l’organisation terroriste. Tout était très différent aujourd’hui. Erl était maintenant différent, ressemblant maintenant à un vieil alcoolique qui passait son temps à revoir un certain passé. Rogers était devenu le nouveau Superman dans une organisation défaillante pour de nombreuses personnes.

Rogers était resté silencieux devant la prestation d’Erl sur le commentaire de la bière, Erl paraissait dérangé par la présence de Rogers pendant un petit instant. L’allemand récoltait juste un petit regard de méfiance de la part de l’ancien héros américain. Le laissant parler de tout ce qu’il avait envie de parler, faisant un tour de sa petite surprise de voir Rogers dans un grand salon d’anonymat à place de faire de la publicité pour les Vengeurs et le SHIELD.

La dernière phrase de Linden l’étonnait un peu, il ne pensait pas avoir fait craindre une telle menace aux anciens commandos allemands. C’était la guerre où l’HYDRA était aussi bien armé que le commando de Rogers. Rogers n’avait pas l’idée de ramener Erl en prison du SHIELD en ce moment. Il avait appris avec les documents et l’Histoire que la réhabilitation restait toujours la plus grande opportunité à une société ou à un être de revenir. Peut-être qu’Erl s’était transformé comme l’Allemagne s’était transformé aujourd’hui.


- Ne soyez pas paranoïaque, Monsieur Linden. Aujourd’hui, c’est une rare journée où je dois repenser à un passé longtemps oublié pour rentrer dans le moule d’une nouvelle époque. Quand je croyais que notre époque avait effacé la plupart des anciens visages, mais j’en découvre un ancien qui pouvait être hostile pendant une petite période, mais qui ne semble plus vouloir l’être aujourd’hui.

C’était un bon début pour calmer la situation entre les deux vieux séniles. Rogers ne cherchait pas immédiatement une hostilité avec Erl, mais il voulait s’assurer certainement de quelque chose avec une discussion aussi importante, après une retrouvaille de soixante-dix ans de disparition.

- Ne vous en faites pas, je ne vais arrêter personne aujourd’hui. Si je suis venu dans ces lieux, c’est pour me changer les idées. Vous savez, je crois qu’il est toujours impossible de changer aujourd’hui, je suis obligé de changer comme vous êtes obligé de changer. On est obligé de comprendre de nos erreurs pour essayer de transporter un nouveau message, plus ouvert et fort. Je crois que j’ai été obligé de beaucoup changer Monsieur Linden, mais est-ce que vous avez changé? Est-ce que vous avez vraiment changé depuis notre dernière rencontre? Est-ce qu’un petit quinze ans dans le totalitarisme vous oblige à respecter cette idéologie pour toujours? »
Steven Rogers
Steven Rogers

Messages : 150
Date d'inscription : 19/01/2015

Revenir en haut Aller en bas

Parfois il faut se changer les idées. (PV Steve Rogers) Empty Re: Parfois il faut se changer les idées. (PV Steve Rogers)

Message  Erl Linden Ven 22 Mai 2015 - 14:56


Personne ne change, ces mots de son père Erl se les répétait encore et encore pendant le discours du captain America. Evidemment qu'il n'était plus le même homme mais il se trompait sur une donnée, ce n'était pas quinze ans de totalitarisme qui l'avait changé mais presque un demi siècle sans compter la révolution bolchévique à laquelle il avait pris part. Rogers le voyait comme un ancien Nazi repenti qui essayait de noyer sa solitude et ses remords dans un whisky bon marché et entre les cuisses d'une prostitué au rabais. Non ce n'était pas ça, Linden était fatigué, très fatigué. Au bout de seulement trois cents ans il ne trouvait plus sur la terre la beauté qu'il avait vu en l'être humain pendant sa jeunesse. Les lumières c'étaient effacées pour laisser place aux machines, aux rouages et aux verrins. Le cœur et la pensée des hommes n'était plus que métal et leur sentiment, même le plus noble d'entre eux avait un arrière-goût de cendre. Reprenant une gorgée de bière le vieil allemand commençait à saisir que ce héros de la nation n'était pas aussi à l'aise dans ce monde qu'il voulait bien le laissé croire, ses paroles étaient empruntent de nostalgie et de résignation. Dans une Amérique qui courait à cent à l'heure il se réfugiait dans un endroit qui était totalement figé dans le temps et l'espace. Plus calme et peut être un peu plus sympathique la voix du vieux soldat s'éleva jusqu'au captain.

« Vous savez Steven je n'ai pas toujours été du mauvais coté de la barrière, pendant longtemps j'ai été comme vous, poussé par l'honneur et les vertus de mon siècle. Je n'ai pas changé j'ai juste sombré dans la folie des hommes après avoir voulu y résister. J'ai lutté aux cotés des plus grands héros de mon temps et que reste t'il d'eux ? Aucun monument, quelques écrits, une poignée de souvenirs éparpillés de par le monde. Non herr Rogers je ne suis pas paranoïaque mais tous vos héros terrés à l'intérieur des murs de votre shield ne valent pas mieux que ceux qui étaient entre les murs d'Hydra. Vous voulez la même chose qu'eux, les convertir à votre idéal de pseudo-liberté et de démocratie. »

Erl demeurait le plus calme du monde, son ton n'était pas agressif il paraissait lassé, usé par une humanité qui ne changerait jamais. Il avait vu durant ce siècle et les autres des mutants être opprimé par cet homo-sapiens. Ces derniers ne voyait dans le shield qu'une arme pour combattre ce fléau. Cet arme allait se transformer en vecteur d'idéologie et cette idéologie en politique générale et nous en reviendront au même point. Une population décadente chercherait à gouverner l'autre montante. Ca ne s'arrêtera jamais, l'humanité comme les mutants finiront par mettre à feu et à sang ce monde et la question était de savoir lequel des deux camps régnerait sur la montagne de cendre que deviendra le monde des hommes. Sortant de sa rêverie Erl se resservit un verre de whisky et se l'envoya avant de s'allumer une autre cigarette.

« Je vous envie d'une certaine manière Steven, même si vous savez que le shield n'est plus une alternative convenable vous vous demandez encore si on ne peut pas le sauver, c'est purement admirable. Vous voyez moi je sais que de moi il n'y a plus rien à sauver, j'ai déjà décrocher mon aller simple pour l'enfer et tout le bien que j'ai pu faire durant deux siècles, tous les combats pour la liberté et les sacrifices ont été effacé par une loyauté mise en de mauvaises mains. Tout ce que je veux c'est que les miens ne soient plus la proie de ce pays que vous défendez bec et ongle. Si vous étiez à ma place Capitaine, si vous aviez vu plus de trois siècles de folies humaines sans pouvoir rien faire et que vous observiez le retour de cette folie avec autant d'impuissance que feriez-vous ? Est-ce que vous pourriez continuer le combat pour un système qui veux votre mort Capitaine ? »

Contre toute attente il se confiait à son ennemi. En vérité il ne le voyait plus comme un véritable ennemi plus comme un confrère perdu dans une époque à laquelle il n'appartenait plus. Linden savait très bien que son combat était perdu d'avance, il finirait peut être même par y perdre la vie. Dans un monde devenu complètement fou un combat perdu d'avance était pourtant le choix le plus raisonnable.
Erl Linden
Erl Linden

Messages : 38
Date d'inscription : 06/03/2015

Revenir en haut Aller en bas

Parfois il faut se changer les idées. (PV Steve Rogers) Empty Re: Parfois il faut se changer les idées. (PV Steve Rogers)

Message  Steven Rogers Sam 6 Juin 2015 - 17:56


Parfois il faut se changer les idées.

« Erl avait une vision toujours aussi négative de ce qui l’entourait. Peut-être que Rogers s’était trompé dans sa première impression, mais il savait au moins à quoi ressemblait réellement les institutions autour de chaque organisme américain. Le SHIELD pouvait être une machine très facile à critiquer avec le temps, variant entre des sentiments d’haines personnelles de voir une figure aussi imposante et de prendre une place dans un système régalien qui pouvait être dangereux pour plusieurs, mais c’était très mal de connaître le SHIELD et ainsi que ses membres. Il ne fallait pas cacher que tous les membres n’étaient pas parfaits, certains voulaient contrôler bien plus que la moyenne, mais une grande partie des membres cherchait vraiment à stabiliser le territoire et à combattre des ennemis menaçant bien plus de vies. Pour Rogers, Erl avait abandonné une vision plus importante que le modèle habituel d’un Homme qui traversait l’Histoire. À place de donner du crédit à tous ses hommes qui pouvaient changer la perception d’un immortel. Il voulait que les autres Hommes écrivent l’Histoire de ces héros à place de l’écrire lui-même.

Pour Rogers, la comparaison était naturellement boiteuse. L’HYDRA était une machine du Régime Nazi, ils n’avaient jamais eu l’intention d’installer la liberté et la démocratie, parce que dans le même temps, ce régime se désignait comme une troisième voie du libéralisme et du rationalisme démocratique. Pour l’ancien soldat américain, les paroles d’Erl étaient justes pour amoindrir ces actes. Il était sûr qu’Erl avait peut-être fait des choses incroyables dans sa vie, mais cela ne servait à rien de défendre cette idée que l’HYDRA combattait dans les mêmes principes que le SHIELD.


- Je crois que vous connaissez très mal l’Histoire, Monsieur Linden. Le processus historique est bien plus symbolique que réaliste. Vous croyez que les gens se souviennent de moi, mais ils se souviennent du Super-Soldat, ils se souviennent du bouclier, mais jamais ils se souviennent de Steven Rogers. Les seuls fragments de ce Steve Rogers ont disparu avec la plupart de mes anciens compagnons, à lequel que peu de gens peuvent se souvenir. Les gens peuvent rendre honneur à des monuments, ils peuvent déposer des fleurs, mais les véritables héros, ils ne sont pas écrits dans l’Histoire ; Ils vivent dans l’esprit des personnes comme nous. La seule façon de les effacer de l’Histoire, c’est que vous commencez à les oublier.

Et honnêtement, ne faites pas de mauvaises comparaisons. L’HYDRA a été longtemps une machine d’un seul pays qui se répugnait à chaque jour de la Démocratie. Le SHIELD est une machine de l’ONU pendant plusieurs années, qui ne cherchaient pas à amener la liberté ou la démocratie, mais à combattre des menaces. Oui il existe beaucoup de défauts dans cette institution, mais n’essayez pas de comparer les monstruosités que je vois actuellement de l’HYDRA avec le SHIELD malgré tous les défauts que notre organisation peut avoir comme problème.


Erl pouvait peut-être se sentir attaquer par les paroles de Rogers, mais le Monde était beaucoup plus nuancé que se limiter à une vision aussi simple. L’allemand continuait à faire une mauvaise image de l’organisme international, ayant un discours des plus alarmistes. C’était le ton le plus important pour ceux qui ne voulaient pas voir les progrès faits depuis les dernières décennies. La fin de la seconde guerre mondiale avait peut-être provoqué plusieurs problèmes dont la guerre froide et des crises humanitaires très importantes, mais aussi ils avaient amené la reconnaissance de la vie et de la dignité de l’être humain. La plupart des minorités avait connu une reconnaissance de leurs droits après des combats de plusieurs années que cela soit les mutants, les noirs ou les homosexuels.

- Je crois que vous vivez dans le passé, Monsieur Linden. J’ai dormi très longtemps, pendant des décennies, quand je vivais dans les années 30 et 40, il avait du racisme et de l’homophobie, des discriminations des plus primitives ou même de forcer les surhumains à combattre. Alors quand je me suis réveillé, tout était très différent. Oui il existe de nombreux problèmes encore, mais c’est beaucoup plus en amélioration depuis la fin de la seconde guerre mondiale que dans le fatalisme le plus abstrait et vulgaire que vous pratiquez en ce moment.

Je crois que vous ne connaissez pas assez ce qui vous entoure, Monsieur Linden. Votre vision est largement dépassée, le Monde est toujours en changement, mais vous croyez tellement que le monde est contre nous, que vous ne voulez pas voir ce progrès. Je continue le combat, mais je ne pense pas que mes justifications pourraient vous convaincre, car vous êtes longtemps noyé dans un monde nihiliste à place de voir la réalité mondiale.
»
Steven Rogers
Steven Rogers

Messages : 150
Date d'inscription : 19/01/2015

Revenir en haut Aller en bas

Parfois il faut se changer les idées. (PV Steve Rogers) Empty Re: Parfois il faut se changer les idées. (PV Steve Rogers)

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum