The Heroic Age
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

Squatstage

2 participants

Page 3 sur 3 Précédent  1, 2, 3

Aller en bas

Squatstage - Page 3 Empty Re: Squatstage

Message  Lucy "Lucky" Prissy Ven 1 Juin 2018 - 4:42


Paige manifeste une joie joueuse lorsqu’elle entre en piste et je la regarde faire en allant me poser dans le coin le plus proche. J’ignore ce qu’elle tente à fixer ainsi Zombie mais si c’est un coup de pression, elle va être déçue : il ne le prendra pas ainsi. Lui-même évite peut-être de regarder directement les gens mais c’est pas un signe de soumission, c’est une manière de ne pas trop être agressé par les stimuli environnants. Peut-être qu’il suit aussi l’histoire des trente degrés mais moi je l’ai pas suivie donc je sais pas si c’est vrai, pour lui comme pour la règle qu’on perçoive mieux à trente degré. A mes yeux, trente degrés c’est quand il commence à faire chaud et, en parlant de ça, Paige essaie peut-être juste de chauffer Zombie. Elle risque donc le vent et le vent froid. Les bras posés sur le coin du ring comme une entraineuse qui n’a pas vraiment de poulain, je laisse les deux se mettre en garde avant de faire des tours de manèges.

La garde de Paige est latérale, désaxant bien ses points vitaux, et d’une immobilité contredite par l’agitation du bras avant. Une diversion ? C’est pas impossible, après tout la garde de la « paix universelle » que pratique Zombie est aussi une forme de diversion, visant à perturber l’adversaire, le prendre de court et possiblement effectuer une feinte. J’ai beau être certaine d’avoir bien observé le style de Flipper durant l’ATB, je ne retrouve pas les souvenirs malgré une recherche intense ; peut-être qu’elle a trop fait le flipper, justement, mais je pense aussi que ma mémoire me fait défaut. Guère le temps de gamberger cependant, Paige commence à gambader.

Zombie lui fait face alors qu’elle fait preuve d’une approche sportive similaire à celle que Valerie nous a enseignée, les styles basés sur la Cour des Miracles n’ayant pas du tout cette visée-là. Les coups de pied passent plutôt bien du coup et le recul de Paige lui évite toute réplique. Elle bouge comme une combattante de salle, attaque comme une combattante de salle et réfléchit surement comme une combattante de salle, il n’y a pas cette violence et cette agressivité que l’on retrouve dans la rue et dont mon ami comme moi pouvons faire preuve malgré le cadre sportif inculquée depuis notre entrée dans la Section Junior. Flipper veut fatiguer Léo et le fait par le harcèlement, c’est une idée qui ne me serait pas réellement venue et elle doit bien perturber Zombie qui, je n’en doute pas, devait m’utiliser comme comparaison sur comment vaincre Paige.

Leur combat est long, vraiment long, selon nos critères. Comme l’ont prouvé mes affrontements à l’ATB, l’agression est plus à l’ordre du jour et le but est d’enchainer au maximum jusqu’à ce que l’autre casse ; même si j’ai tendance à faire des passes et des allers-retours de manière analogue au harcèlement de Paige, en plus violent. Liza aussi peut faire durer les choses dans ce genre mais on la laisse rarement faire, conscients qu’elle nous allumera encore plus quand on sera explosé et y allant avec le bon principe du « ça passe ou ça casse » ; quitte à être explosé, autant que ce soit de la bonne façon. Sonste évite aussi les changements de garde, cela dit, et que Flipper le fasse doit bien compliquer l’analyse à Zombie. Plus qu’à moi, vu que j’analyse moins avant d’agir. C’est assez animal leur combat, à se tourner autour et essayer de s’atteindre pour se fatiguer, en opposition à l’acharnement qu’on se fout sur la gueule quand on est en confrontation de rue.

Difficile de dire si Paige chauffe Zombie ou pas ; quel que soit le sens qu’on donne à chauffer. Oui il respire de façon plus rapide mais cela peut être simplement d’adrénaline et l’affaiblissement dû aux coups répétés, moins à une montée hormonale quelconque pouvant donner une crise moins quelconque. Je m’inquiète pas de la crise cependant, les confrontations réelles qu’on a connu sur le terrain étaient bien plus stressantes même si probablement moins frustrantes. Un couteau est plus dangereux que le harcèlement de Paige certes mais il est moins chiant, tout est décidé beaucoup plus rapidement. Comme quand tu fous les doigts dans les yeux ou que tu déboites le genou en somme ; ce qu’on ne fait pas ici. Sauf parfois à Liza. Et à Amy. Enfin, aux régénérateurs qui acceptent qu’on y aille comme en situation réelle. Et qui nous retournent généralement quand eux aussi commencent à sortir les capacités qu’ils utilisent sur le terrain. Il y a sparing et sparing, dira-t-on. Pour l’instant, on est clairement dans le premier.

Les feintes commencent du côté de Paige et je me permets une onomatopée de surprise appréciative, à la différence d’une Fira placide et d’une Liza concentrée. Zombie, lui, ferme son visage au point que je ne sache pas percer son impassibilité crispée malgré le nombre d’années depuis lequel je le connais. Il encaisse, il encaisse en un quart d’heure ce qu’il prend en quelques minutes d’habitude mais, du coup, il s’économise beaucoup plus que de norme. Paige, elle, semble plus dans son élément mais doit gérer sa propre fatigue, qui commence à pointer.

C’est l’occasion d’une tentative d’enchainement dont l’objectif est le même que d’ordinaire chez les anciens de la Cour des Miracles : qu’il n’y ait pas de second round. Paige recule bien mais finit par échapper à Zombie d’une manière qui me fait bien sourire, pas parce qu’ils se rapprochent de ma position et que je trolle mon pote mais parce que je trolle doublement et me fais troller ; triple-troll : je lui fais face avec le sourire dans une situation où ce n’est, pour une fois, pas moi qui lui échappe comme une savonnette et il sait ce qui arrive à ceux qui font échapper leur savonnette en prison… Après, dans cette grande tentative à filtrer les stimuli inutiles, mon ami ne fait absolument pas attention à moi et intercepte Paige d’un coup de pied au ventre, faisant effectivement tomber la savonnette jusqu’au sol mais d’une façon beaucoup moins connotée sexuellement.

L’interception comme l’usure conduisent la Vengeresse à revenir à sa position de départ et c’est au tour de son visage de se fermer, me faisant plisser les yeux d’attention. Une nouvelle feinte inverse les précédentes, visant le ventre pour toucher la tête, et ça passe crème comme les fois précédentes. C’est au tour de Zombie de se retrouver au sol et je me redresse en perdant mon sourire, consciente que le sol se résume souvent à des blessures graves si l’on y est coincé. C’est pas technique de rouer quelqu’un de coups au sol jusqu’à ce qu’il crache du sang mais c’est super-efficace. Et Zombie aura toujours du mal à se relever vite à cause de ses barres dans le dos, soutenant une colonne vertébrale fragilisée par un atterrissage au sol un peu trop violent. Paige l’intercepte donc avec aisance pour qu’il retourne en soumission.

Y’a pas les pavés, y’a pas la saleté, y’a pas l’odeur d’urine et des déchets, mais y’a le sol. Il est et sera toujours là. Zombie y est et sait d’expérience qu’il peut y rester. On va très rarement au sol pour cette raison et, merci ma Chance, Liza n’est pas très fan du manque de mobilité qu’il y a là-bas non plus. Même s’il s’y développe pour me contrer, Zombie sait que les prises de soumissions au sol servent à rien dans les interventions vues que ça rend plus vulnérable aux coups des autres protagonistes. Je sais pas s’il peut s’en sortir, même si Valerie nous a fait des entrainements sur ce point. Non, mon ami n’aime pas cette position, c’est visible dans son regard. Sur son visage. Je m’apprête à arrêter le match.

« Alors, demandes Paige dans un jeu de séduction dominatrice, tu abandonnes ? »

Il n’y a aucun mot pour répondre, aucun sourire. Aucun son. Il n’y a pas non plus cette absence « zombiesque » qui le caractérise pourtant, ni ce bouillonnement chaotique de lorsqu’il approche une crise. Il n’y a rien. Il n’y a rien et cela en dit beaucoup. Il n’y a pas que physiquement que Paige a bloqué Léo et il réagit donc de façon purement mécanique. La prise basique est retournée contre celle qui la faisant d’une manière dont Valerie serait surement fière et le combat s’en va sur une aide à l’étranglement où le cœur de Zombie bat tout aussi fort que celui de Paige. Déjà redressée et prête à interrompre le combat, j’attends quelques secondes pour voir si Flipper réussit à se dégager mais il est vite clair qu’elle n’a plus aucune chance de se la jouer bumper.

« Ding-ding, fin du match, commence-je d’une voix forte pour être tout aussi ignorée par mon ami que précédemment. Léo, poursuis-je avec tout autant de force mais plus de froideur. T’as gagné, c’est fini ! »

Fira relève la tête à son tour, regardant d’abord l’autiste avant de me fixer moi, une certaine interrogation dans les yeux. Liza, elle, reste les bras croisés sans faire le moindre commentaire. Paige arrive presque à se dérober mais Zombie la calme d’un nouveau coup, confirmant cependant que mon ordre est obsolète. J’ai jamais eu le droit à ce genre de prise et je la regarde en pinçant les lèvres, me sentant juste conne. Je ne suis pas vraiment inquiète, Paige à l’air de le prendre aussi bien qu’elle est prise et sans vie n’est pas en danger, mais ça me fait un peu chier. Mon meilleur ami me fait un peu chier.

« Starfoula Léo tu fais cégrin, lui assure-je alors que je rentre sur le ring, larguant Fira et Liza par leur absence de maitrise de ce français-là. C’est qu’un entrain’, t’as pas à la faire aller à la dame wesh ! »

Il se relève et je me plante devant lui, chacun plongeant ses yeux dans ceux de l’autre. Il fait peut-être une douzaine de centimètres de plus que moi mais il peut toujours s’assoir pour que je baisse les yeux ; sauf évidemment s’il le fait, s’assoir, car il faudra que je le fasse, baisser les yeux, pour continuer à lui faire face. Nos visages sont suffisamment proches pour qu’on puisse se mettre un coup de boule et on reste là quelques instants. C’est pas la bonne méthode envers lui, surtout s’il a besoin d’un comportement de substitution pour gérer, mais une fois que c’est engagé c’est dur de rompre ce genre de confrontation.

« Ça va ?

- Je gère.

- Bien, conclus-je en rompant la tension précédente d’un hochement de tête approbateur et expéditif. Tu peux la mettre en PLS du coup. »

Tandis que le seul mec du lot s’occupe de l’invitée d’une façon différente à ce que celle-ci cherchait précédemment, je m’en retourne au niveau des cordes et de Liza dont le croisement de bras reste intact.

« On la fout dans un coin et on continue, demande-je avec un ton j’m’enfoutiste mais dans une langue compréhensible pour tous. Ça va, je déconne… plus il y a d’obstacles sur le terrain et mieux je m’en sors.

- Oui, tu déconnes souvent. »

Fira me fait ricaner alors que je regarde Zombie et Paige au milieu du ring. On a l’occasion de s’entrainer régulièrement avec le trio, on peut bien attendre quelques temps que notre invitée soit de nouveau d’attaque. Tant que c’est pas à l’un d’entre nous qu’elle s’attaque, surtout pas à Zombie pour faire une belle qui finira moche, ça ira. Léo se redresse, ayant terminé de la placer, et s’en va à destination de sa bouteille d’eau qu’on a vidée pour lui avant son match. Je ne peux m’empêcher de sourire en coin, ma Chance a vengée Paige avant même que celle-ci ne perde. Je suis trop forte.

***

On franchit les arbres plantés dans le trottoir et les voitures garées en créneaux à côté de celui-ci pour travers l’espèce de voie et demie de l’Avenue Victoria, contournant ensuite les places en bataille payantes et un nouvel arbre pour nous retrouver devant les fenêtres et l’enseigne du Dernier Bar avant la Fin du Monde, « espace d’expressions des cultures de l’imaginaire ». « Expo, bar, showroom, wifi, zombie, bunker anti-zombies, espaces privatisables », voici les promesses écrites sur son auvent encore replié en cette saison. Une double-porte en verre à l’extrémité gauche est suivie de trois grandes fenêtres grâce auxquels on peut apercevoir le rez-de-chaussée, ses collections d’objets geeks et super-héroïques ainsi que ses clients et ses bibliothèques de jeux de société. M’arrêtant à quelques pas du tonneau de bois qui accompagne l’entrée, je mets les mitaines dans la poche de mon legging avant de me tourner vers Paige, Léo et Fira.

« C’est dans des moments comme ça qu’on voit que je suis un croisement bobo-banlieue, ricane-je avec un petit sourire.

- Les Albertivillariens vont plutôt à la Tête dans les nuages, une salle d’arcade, explique Zombie calmement, son casque anti-bruit toujours autour du cou. Le Dernier Bar c’est plus parisien.

- Ouep, juste je suis de la Porte d’Auber et tu supportes pas l’agitation de la Tête. C’est beau pour quelqu’un qui peut pas aller en boite de boiter comme tu le fais. Je dirais bien qu’il vaut mieux entendre ça que d’être sourd mais comme ici aussi tu dois faire la sourde-oreille.

- C’est ça ou je ne viens pas.

- Et comme t’es obligé de venir pour payer un coup à Paige malgré l’avance qu’elle t’a mise, niveau des coups, t’es là. T’es pas un crevard, hein ?

- Non.

- Cool, tu vas donc inviter tout le monde pour pas faire de jalouses. »

Ça, c’est fait. Zombie ne relève pas vraiment mais Fira sourit à mon instar et je me tourne vers Paige pour m’assurer qu’elle suive bien la leçon de dressage de mec. Pas certaine que ça marche sur tous les mecs mais en tout cas sur celui-là c’est efficace. Et heureusement car ça lui passera jamais par la tête de t’inviter si tu ne lui demandes pas avant. D’où que je le demande, à ma façon. Sur Tom aussi ça marche bien et vu le salaire qu’il a, avec l’Alliance, et l’absence de gestion de l’argent qu’il a, avec mon aide, c’est super-cool. Je ne m’estime pas particulièrement rapiat mais comme je ne suis pas particulièrement fortunée non plus ça s’équilibre. Et puis il y a l’histoire que ce qui est à moi est à moi et ce qui est aux autres est négociable, aussi, plus ma tendance à considérer le bien d’autrui comme le mien. Dans le doute, on teste de toute façon : qui ne tente rien n’a rien. Comme Flipper avec son flirt. Ce qui me fait penser et je lui partage.

« T’as un jeu de société favori ? Parce que y’a pas de flipper ici en fait. »

Ceux qu’on attend ici même ne tardent pas à nous rejoindre et c’est ainsi que je me retrouve à présenter deux nouveaux arrivants après les avoir accueillis d’une bise et d’un français similaire au précédent mais bien plus cordial.

« Alors, le meilleur pote black comme Disney les aime avec la veste d’association de pompier en bonus c’est Martin mais tu peux l’appeler Macky ; ça sonne anglais et il a un grand-père américain qu’est resté ici après la Seconde Guerre mais lui il a pas le niveau seconde en anglais. »

Et comme c’est en anglais que je fais sa présentation, l’athlétique jeune adulte ne sait pas tellement comment réagir du haut de son mètre soixante-quinze. Ça et le fait qu’il rencontre une star, surement, ce qui ne le met pas le plus à l’aise possible même s’il tente d’être aussi présentable que lors d’un garde-à-vous. Dos droit et visage aussi accueillant que possible, il sourit et tend une main vers Paige pour un « Nice to meet you » qui me fait sourire.

« Heureux de la viander ? Tu peux tenter ta chance si tu veux mais après. Là je fais les présentations. »

Un clin d’œil finit de mettre Macky sur le bord de la route au point qu’il en soit presque au niveau de l’adolescente qui l’accompagne, laquelle est un peu plus jeune que Léo ou moi et clairement moins à son aise que tous les autres réunis. Et je l’ai pas encore aidé à l’être !

« Et voici Maya, que tu peux nommer Abeille ; pour l’instant c’est l’hiver mais si t’arrives à la mettre au chaud elle bourdonnera et butinera sans souci. Elle pique pas par contre. »

Le « Hello » n’est pas tellement mieux prononcé que précédemment mais l’est avec un pas de distance, aucune main ne s’en venant se tendre vers Paige car les deux étant prise avec un carnet et un stylo. Comprenant le pourquoi de cela, je me permets un sourire tout en laissant Flipper faire face à ses fans flippés.
Lucy
Lucy "Lucky" Prissy

Messages : 1640
Date d'inscription : 19/01/2016
Age : 29
Localisation : 9-3

Feuille de personnage
Pouvoirs:
Informations:

Revenir en haut Aller en bas

Squatstage - Page 3 Empty Re: Squatstage

Message  Paige E. Sinclair Mer 27 Juin 2018 - 0:02

Encore une fois, peut-être que j’ai copié trop rapidement ce que les jeunes adultes des Vengeurs font en général pour le flirt. Si je vois beaucoup de Valerie, de Samantha et de Kyana perdre assez brutalement contre Kaldur ou contre Luke : Je ne sais pas encore si mes avancées de charmes ont tant fonctionné que cela. Habituellement, le mec tombe plus rapidement dans le charme de cette façon. J’ai peut-être sous-estimé mon pouvoir mutant autour du flirt ou encore mes formes physiques pour attirer la gente masculine. Je sais très bien ce que vous allez dire : Mais Paige, pourquoi tu t’en fais autant? Comme Lucy avait dit : Il n’est pas trop dans le même monde que nous au niveau du flirt. Je me suis habituée à prendre des vents, surtout parce que les fans hommes que j’ai côtoyé, sont surtout assez pervers et de l’autre coté, peu de mecs aimeraient mon horaire ou encore mes principes voulant toujours être au sommet de ma forme à chaque heure de ma vie. Je ne sais pas pourquoi des mecs qui ont un esprit très « famille biologique » m’approchent, surtout parce qu’ils devraient avoir une autre considération que ça en tentant de me lancer des fleurs ou de m’envoyer du chocolat.

Alors, je me disais peut-être que c’était une bonne idée de flirter Zombi. Malgré les avertissements de Lucy ou encore le combat, je me suis dis entre héros ; on pouvait peut-être se comprendre. Un bel échec sur ce coup-là, parce que oui, cela ne me dérange pas de finir battue et dominée (C’est même assez excitant parfois), mais je voulais montrer un peu plus que cette idée à ce moment. Des deux cotés, celle entre le charme et mon coté combattante, je voulais les deux… alors bien normal que cela s’est écroulé doucement. La prochaine étape, je vise un but à la fois au lieu de vouloir tout viser afin d’avoir le plaisir et la gloire en même temps.

Et bon, je suis consciente qu’on nous n’apprend pas directement ça dans les Vengeurs. C’est amusant les sparings, surtout entre les couples, mais c’est très loin d’une chose qui se donne comme cours. Ma défaite va au moins m’apprendre comment ne pas m’entremêler mes pinceaux sur ce genre d’enjeux. Bien que ce combat signale encore de mes défaites : Même si parfois, j’avais quelques avantages, je ne pouvais pas pleinement m’en sortir contre des mutants ou des combattants améliorés. J’espère pouvoir convaincre, comme j’ai convaincu durant la téléréalité.

Mon but n’est plus de décevoir comme j’ai pu décevoir durant le tournoi de Frost. Mon réveil se fait un peu plus tard, après un petit sommeil mérité. Je vais peut-être prétendre que j’avais besoin de faire un dodo pour m’acclimater avec la France. N’osant après pas trop chauffer le pauvre Léo, je me retiens de lui parler d’une manière plus séductrice. Je l’ai juste félicité sincèrement pour sa victoire contre moi, mais je ne donne pas de comparaison réelle de ce qu’il a vaincu, vu comment je me fais souvent écartée d’un tournoi ou d’un combat avec une certaine facilité.

Après une reprise d’énergie, on se dirige enfin vers le plus gros bar Geek de Paris. À New York, avec les Comic Con, les Starbuck’s, les Burger King et même les McDo, la machine Geek est devenue la nouvelle source d’inspiration. On peut bien compter les nombreuses équipes de la place, mais les Héros sont devenus la nouvelle facette des divertissements aujourd’hui. À Paris, malgré une histoire française particulière sur les Héros, on dirait que les Geeks suivent un peu la même mentalité. Le décor fait encore tout le travail pour se retrouver à l’aise dedans. Au niveau des remarques, j’ai déjà un peu de difficulté à suivre dans le débat entre Parisien et Albert-tivi-lariens.

Cela doit être un peu similaire que les cultures cubaines et jamaïcaines qui se sont construites en Floride. Au niveau de l’humour, j’ai de la difficulté à suivre continuellement. Lucy me regarde pour me faire aussi comprendre comment Léo fonctionne. Je crois que la prochaine fois, je vais plus lui faire du chantage affectif que lui donner des coups, cela ne doit pas être une approche qu’il affectionne réellement. À la demande du jeu de société… une idée me vient directement à la tête…  


« Vous connaissez le jeu du chat explosif? Cat Exploding! Je crois… »

Non, je ne voulais pas exploser Lucy, mais je me souviens avoir passé un agréable moment avec Sam et Val qui m’ont présenté ce jeu durant une soirée dans leurs salons réservés plus haut à leur gymnase. J’ai même acheté un exemplaire de ce jeu peu après pour jouer avec les jeunes Vengeurs. Mais, on n’a même pas le temps de commander le jeu que Lucy se retrouve facilement envahie par deux nouveaux invités. Le premier est Martin, ou Macky, un petit-enfant qui resté depuis la seconde guerre mondiale d’un soldat. L’anglais reste très difficile pour celle-ci.

Lui retournant doucement les politesses, je laisse un petit rire à la remarque de Lucy pour ensuite accueillir la jeune Maya avec un « Hello » un peu difficile, mais avec la présentation du stylo et du carnet pour représenter facilement comprendre ce qu’elle voulait. Je ne crois pas qu’il est nécessaire de parler de ma récente défaite contre Léo, peut-être que cela va lui enlever le gout de me demander un autographe. Au moins en prenant le fameux stylo pour signer le carnet, je me dis que je suis assurée de passer une belle soirée pour la suite et peut-être de faire des rencontres encore plus intéressantes.  
Paige E. Sinclair
Paige E. Sinclair

Messages : 363
Date d'inscription : 06/12/2015

Revenir en haut Aller en bas

Squatstage - Page 3 Empty Re: Squatstage

Message  Lucy "Lucky" Prissy Lun 2 Juil 2018 - 5:43


Pauvre Paige. Je sais pas ce qui lui aura fait le plus mal pour l’instant, entre les situations dans lesquelles je la mets et celles dans lesquelles elle se met toute seule ; je sais pas non plus si c’est un concours. Zombie lui a mis la dose deux fois, sur le plan du sparring et sur le plan de la séduction, et ça l’a un peu refroidie du coup. Elle est bonne perdante, c’est toujours ça de pris surtout vu ce qu’elle a pris. Après, les discussions vont vite et la perdent un peu aussi même si elle suit autant qu’elle peut ; les questions aident bien à la faire se rattraper. Quant à la réponse à la première d’entre elles… mes sourcils remontent, mes yeux s’écarquillent et ma mâchoire s’entrouvre alors que je penche légèrement la tête en avant. Non, je ne connais pas le jeu du chat explosif… je ne connais pas un jeu qui concerne un chat ! C’est… c’est indigne de moi, une faut impardonnable que personne n’aura à me pardonner de toute façon vu qu’elle est faite envers personne si ce n’est mon animal totémique et donc moi-même !

« Cat Exploding… Exploding kittens plutôt, non, interroge Zombie, réflexif. Je connais pas.

- Je ne connais pas non plus. Mais j’aime bien les explosions.

- Pyromane… Sinon la même pour moi même si ça a l’air explosif comme jeu. C’est quel type ? Plateau ou carte ? Un peu, beaucoup ou pas de hasard ? Et le but c’est de faire exploser les chats, auquel cas je suis pétée d’avance, ou d’éviter qu’ils explosent, auquel cas vous êtes pétés d’avance ? »

Je parle plus vite que de norme pas intérêt même si je suis consciente que les explications seront bien moins mémorisées que la mise en pratique tout à l’heure. Et que même sans trop comprendre ce que je ferais, selon la part de chance du jeu j’ai déjà plus ou moins gagné ; heureusement, comme le jeu est nouveau et proposé par Paige, les autres accepteront d’y jouer ! Parce que tout ce qui est Perudo, Monopoly, Uno ou même Cluedo, c’est mort quand je suis dans la partie. Le Loup-Garou reste le jeu le plus utilisé et là c’est moi qui suis morte, les loups me tapent la première nuit ou les villageois le premier matin ; et comme une fois sur deux j’ai l’ange, je gagne quand même. Juste qu’on recommence une partie plus intéressante. Enfin, ils recommencent puisque j’ai gagné le droit d’être conteuse ; évidemment, y’a des fois où on saute cette étape et je suis conteuse de base mais au bout d’un moment c’est chiant d’être que ça. Donc rebelote, je suis joueuse et je suis morte, ce qui me permet souvent de gagner quand même et fait qu’au final notre jeu le plus équitable reste Super Smash. Où je meurs plus difficilement mais, on va pas se mentir, assez vite quand même. En parlant de vitesse, on n’a pas à attendre longtemps avant que les deux autres n’arrivent.

Martin fait rire Paige, avec mon aimable assistance, et la tronche qu’il tire est à la fois gênée et désabusée. Je sais pas qui est le plus vieux entre lui et notre invitée mais je sais qu’il va en prendre pour son grade encore pire qu’à la caserne : après tout, ça fait longtemps que j’ai pas eu l’occasion de faire ce genre de soirée avec lui. Non, notre relation n’est pas équivalente à celle que Paige tente d’avoir avec Zombie : Macky est un faire-valoir de grande valeur certes mais cela ne change pas son utilité alors que chez eux c’est plus dur de voir qui veut dominer. Léo y arrive sans le chercher et Paige le cherche sans y arriver ; c’est beau la complémentarité. Et en parlant de ça, à l’imposant grand dadais malaisé s’en suit la petite bavarde timide qui appuis plus sur le troisième point et le premier ainsi que la demande d’autographe muette. Demande qui se voit accordée pour le plus grand sourire de notre cadette, me laissant faire un commentaire.

« Ensuite on vole le chéquier, on décalque la signature et op ça fait un peu-beaucoup d’argent de poche. »

Et une abeille sur le parebrise vu la tête de Maya car, même si je ne pense pas qu’elle ait comprise l’entièreté de la plaisanterie, les mots "vole", "signature" et "argent" ont suffit à lui faire comprendre le sens. Je tiens à dire que je ne suis pas un monstre envers mes amis d’enfance, je suis juste tellement en confiance que je suis beaucoup moins prudente qu’avec les autres gens niveau de l’humour ; c’est dire si je suis téméraire. Et ça explique aussi pourquoi je suis la cible numéro une même dans les jeux n’impliquant pas le hasard. C’est de bonne guerre en somme, même si la guerre conduit à la course à l’armement et donc à l’escalade en un cercle qui nous a mené, avec les années, à la confiance dont je viens de parler. Une confiance qui me conduit à le bousculer lorsque Léo vient faire la bise à son tour, commençant par Martin alors que je m’adresse à Maya.

« Ça va, je déconne ; pas besoin de viser le chéquier que Paige n’a pas, c’est Zombie qui paie. »

D’une main leste, je montre le portemonnaie de celui-ci qui suit cependant son ordre d’action et embrasse Abeille avant de se tourner vers moi avec un air blasé. Je secoue le contenant un instant avant de le laisser tomber dans la main de son propriétaire avec négligence, l’absence de bruits de pièces pouvant signifier une bonne ou une mauvaise nouvelle ; que je saurais transformer en bonne de toute façon.

« J’espère que t’as tout en billet d’ailleurs sinon va falloir que je t’avance et celles que je fais, d’avances, sont pas du même type que celles de Paige. Ouais, c’est dur d’y gagner plus qu’en se faisant payer la boisson mais l’une des manières c’est de se faire payer la boisson et des intérêts. #Logique »

Toute sourire, je tâche de mettre l’ambiance avec espièglerie et habitude, déclenchant un « Choléra » de la part d’une Maya bien amusée. L’approbation se fait entre les anciens de la Cour des Miracles et je fournies les explications pour les deux qui n’y appartiennent pas.

« C’est Abeille qu’a trouvé ; elle a pas l’air comme ça mais elle peut être piquante. Du coup quand je suis trop peste ils m’appellent choléra, parce que je facilite grandement le transit intestinal et pousse les gens à se déshydrater quand ils tentent de me répondre. Un peu comme le choléra, niveau symptômes et résultats. Mais je préfère chanchieuse et j’ai toute la soirée pour vous le prouver ! »

Je conclus en désignant des deux index l’entrée du Dernier Bar puis y mène le petit groupe à la découverte du chat explosif ; un jeu de cartes américain résumé comme "une version féline hautement stratégique de la roulette russe". Ainsi, nous voici à jouer à la roulette russe avec un chargeur plein qui ne s’enraye que quand c’est mon tour ! Pauvre Paige. Je sais pas ce qui lui aura fait le plus mal pour l’instant, entre les situations dans lesquelles je la mets et celles dans lesquelles elle se met toute seule ; je sais pas non plus si c’est un concours. Ce que je sais en revanche, c’est qu’elle risque fort de ne plus accepter de jouer à des jeux impliquant du hasard avec moi ! I’m The Lucky One.

RP TERMINE
I love you
Lucy
Lucy "Lucky" Prissy

Messages : 1640
Date d'inscription : 19/01/2016
Age : 29
Localisation : 9-3

Feuille de personnage
Pouvoirs:
Informations:

Revenir en haut Aller en bas

Squatstage - Page 3 Empty Re: Squatstage

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Page 3 sur 3 Précédent  1, 2, 3

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum