Le débat Justice League

Encore des fanatiques partout...

Le fanatisme est souvent inconscient dans l'âme d'un individu.

Alors...

Ignorons Carol!

C'est le temps de penser comment la Justice League était réellement sur-estimé pour nous, les ennemis.

Respectables, mais toujours en retard sur leurs temps.

Ironique de parler de retard quand celui-ci en question vient des sectes les plus conservatrices de tous les temps...

Il faut arrêter de croire que les ennemis de la Ligue des Justiciers était automatiquement des méchants. Le groupe avait des fortes tendances à essayer de tendre sa main vers une politique de neutralité et de mondialisation représenté souvent par l'ONU, mais souvent par les occidentaux. Ainsi la fameuse équipe oublie souvent le reste du monde devant les lobbyings américains, anglais, français ou allemands.

Ouf que la démocratie du peuple parle encore dans certains pays pour affronter la vision impérialiste toujours aussi présente des groupes mégalomanes!

La démagogie est toujours aussi répandue sur ton territoire, Victor.

Cachant ton totalitarisme dans des belles paroles, un jour les citoyens de ton pays vont se révolter contre un monstre comme toi.

Je suis d'accord avec Doom.

La Justice League est juste une expansion des puissants exploiteurs de ce monde.

La Justice League était, elle n'est plus aujourd'hui. Mais nombre des groupes qui lui ont succédé continuent de servir, voir servent plus encore, les intérêts économiques et politiques au détriment des intérêts des espèces vivantes.

Les groupes nationaux encouragent le régionalisme voir le nationalisme sans se préoccuper des défauts sociaux et politiques présents dans leur protectorat. Leurs volontés sociales et sécuritaires leur font fermer les yeux sur tout un tas d'inégalités et d'horreurs qui "ne les concernent pas".

Sans juger les actions de personnes comme Victor von Doom, il faut leur reconnaitre une plus grande capacité d'amélioration de leur société que des groupes entiers comme les Vengeurs, les Champions de l'Europe ou les Last Sons ; il en va de même avec la Justice League avant eux. Les meilleurs compromis sont sans doute ceux d'organisations comme la Batman Incorporated et les X-Men, qui s'impliquent non seulement dans la sécurité et dans le social mais également dans l'économie et le développement des populations sous leur protectorat.

C'est plutôt facile de juger des actions sur les principes révolutionnaires, écologistes ou politiques, mais il est bien plus difficiles de bien intégrer tous les systèmes actuels.

Vous jugez uniquement le groupe ou la société sur l'un de vos fondements et non sur la complexité de ce monde.

Vous êtes terriblement minimalistes devant les complexités de ce Monde.

Le minimalisme de l'Humanité, au sens large du terme afin d'y inclure les simili-humains que sont les divinités dimensionnelles et autres extraterrestres culturellement associés à la Terre, est de percevoir le monde de façon anthropocentrique alors que les humains ne sont qu'un détail de l'Histoire de celui-ci. Mais il serait inutile de s'y attarder ici puisqu'aucun interlocuteur de me semble apte à sortir de ce nombrillisme.

Hors donc, pour en revenir au débat premier, si les membres de la Justice League étaient au fait de la complexité du monde, pourquoi ont-ils décidé de rester en retrait à simplement donner l'exemple plutôt que d'essayer d'agir concrètement afin de changer les sociétés humaines ?

Chaque système est différent et défend ses propres intérêts, c'est indiscutable ; qu'il s'agisse d'un organisme vivant ou d'une société ne change rien à cela. Néanmoins, refuser d'appréhender l'entièreté d'une société en ce limitant uniquement aux aspects qui nous plaise de celle-ci est terriblement minimaliste également. On n'améliore pas quelque chose avec des bonnes intentions, sans quoi les promesses de campagne des candidats politiques auraient changé le monde. On améliore quelque chose en agissant sur les différents domaines qui le compose ; dans le cas des sociétés humaines, le culturel et le sécuritaire sont tout aussi important que l'économie, la politique, le social, l'éthique, etc.

Via Wayne Enterprises, la Batman Incorporated influence Gotham dans bien des aspects afin de l'améliorer concrètement. Les X-Men, de leur côté, possède un impact économique via des entreprises comme Graymalkin Industries ou Worthington Industries, un impact intellectuel via les universitaires formés à l'Institut et un impact social grâce à l'Institut lui-même ainsi qu'aux actions effectuées pour les Morlocks tout en assurant l'aspect sécuritaire et celui culturel via des personnes comme Dazzler. Ils sont terriblement minimalistes de part la communauté restreinte qu'ils visent, indiscutablement, mais cette communauté-ci a bien plus de chance de progresser grâce à leur action. Il est facile de critiquer les actions des autres lorsque l'on n'agit pas soit-même ni ne propose pas la moindre solution.

Ma voix est celle d'une personne que vous considérez comme folle et intervenir en suite de personnes comme Victor von Doom ou Beya Al Ghul n'aide peut-être pas à prendre mon discourt avec plus d'intérêt, je le conçois. Néanmoins, la liberté d'expression veut que chaque personne puisse dire ce qu'elle veut et il est du vrai dans les paroles de chaque personne ici, quelque soit le discourt que cette vérité serve. Sans présumer de ma capacité à comprendre le monde ou à agir selon des principes autres que les miens, je pense qu'il est important de souligner que des solutions existent dans des groupes actuels et que le reconnaitre voir s'inspirer d'eux ne peut conduire qu'à la progression de l'ensemble des groupes.

Parler de la Justice League est aisé car elle appartient au passé et qu'il ne reste d'elle que mots et points de vue. Parler du présent est plus difficile puisqu'il faut un recul afin de le comprendre et un effort afin de l'influencer. Parler de l'avenir est encore plus complexe et seul quelques personnes s'y tente au sein de chaque organisation, ces personnes qui prennent généralement des places importantes en leur sein de par l'espoir qu'elles offrent.

Comme nombre d'entre vous doivent s'être désintéressés de mon discourt de part sa longueur et sa construction, j'en terminerai sur une phrase que j'espère plus marquante afin que vous en conserviez l'idée principale : l'Enfer est pavé de bonnes intentions, le Paradis est construit de bonnes actions.