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Discussion Contre-Nature? (PV - Adrian Eversfield)

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Message  Wanda Maximoff Jeu 5 Fév 2015 - 13:44

    « Mon nom est Wanda Maximoff, fille d’Erik Lehnsherr et je ne suis pas ici pour décl… » Puis, il commence à rire, doucement avec son habitude la plus chiante du monde pour dire que je ne dois pas mettre déclarer dans ma phrase, surtout quand on prépare des négociations avec T’Challa au Wakanda. Il évite de continuer son rire quand je lui lance un regard plus sévère. Je n’aime pas qu’on me reprenne surtout quand je commence mes discours. Il est plus difficile d’être préparer oralement que par l’écriture. Je dois vraiment faire attention à mes mots pour cette nation qui représente autant de noblesses et de sacrifices. Ils savent bien que la Confrérie contrôle en entier la Somalie, et pour être un direct voisin avec le Wakanda, il fallait avoir de bonnes relations avec cette grande Nation. Je me pratiquais avec un expert de communication et de la politique, qui venait du Royaume-Uni pour me préparer mentalement et physiquement à cette négociation. Je reprends une petite respiration avant de recommencer mon discours. Je savais très bien qu’on me respectait dans la Confrérie aujourd’hui, la plupart du Noyau me voyait d’un bon œil. Avant plusieurs doutaient de moi à cause de mon frère, mais aujourd’hui ils savent qu’ils peuvent compter sur moi. Mais c’était une autre histoire quand je dois rencontrer des alliés ou des ennemis.

    On décide de nous interrompre rapidement pour qu’un informateur de la Confrérie m’amène la nouvelle qu’un membre important du SHIELD venait à l’ambassade américaine pour quelques jours. C’est un analyste qui peut avoir été en contact avec les filtres de donnés qu’on fait à chaque jour, mais nos données sont quand même bien plus difficiles à déchiffrer que toutes autres organisations. Personne ne vient ici pour des petites journées vacances, il doit bien chercher quelque chose, mais je vais lui faire comprendre que la Somalie est à la Confrérie, autant que la Latvérie est à Victor Von Doom. Je donne l’ordre de le capturer pour l’amener à une base secondaire de la Confrérie. Il n’est pas en protection par les Vengeurs ou le SHIELD sur le territoire somalien, la Ligue des Assassins reste notre service secret et on a toujours des hommes capables de défaire des armées. Je ne donne même pas un petit 10% de survies aux Vengeurs si ceux-ci décident de nous attaquer en Somalie, même avec la plus grande surprise au monde. Je ne veux pas qu’ils le blessent, de toute façon avec la Ligue des Assassins, ils peuvent endormir une personne sans même le toucher. Je fais confiance à Ra’s et ses hommes pour m’amener ce petit Adrian en sécurité dans notre base secondaire.

    Pendant le temps qu’ils vont cherchés Adrian pour ma petite interrogation personnelle, je continue de me pratiquer pour ma future rencontre avec le représentant du Wakanda. J’ai dis une heure précise à l’informateur pour le rejoindre et voir ce fameux analyste. J’ai même dis de lui laisser la tête libre et ainsi que les mains détachés, pour qu’il voit où est rendu la construction de la Somalie sans l’aide des américains ou des mercenaires. Durant sa petite capture, il peut voir que le béton et les maisons sont faits pour tenir, que les citoyens ont quelque chose de plus que les pirates ou des bandits. Ils ont une sécurité. Ils vivent peut-être dans un régime autoritaire dicté par la Confrérie, mais ils ont la liberté de vivre, ils ont la liberté de nous critiquer aussi et ils ont même la liberté de remettre en cause ce qu’on fait ici. Ce n’est peut-être pas la démocratie la plus parfaite du monde, mais je me plais à dire qu’on a sauvé plus de vies que n’importe quel soldat ici.

    Adrian doit se trouver à un beau petit local avec quelques fenêtres, à quoi il peut avoir une belle petite vue du coin rendue plus industrielle grâce à nos efforts. J’arrive à l’heure prévu de mon rendez-vous. J’ouvre doucement la porte en ayant les plus beaux vêtements noirs, teintés de rouge foncé.
    « Bonsoir Monsieur Eversfield, je suis heureuse de rencontrer le gagnant du plus grand analyste du SHIELD depuis plusieurs années et je suis sûr que dans une autre vie, votre travail aurait pu être mieux gratifier dans nos rangs que dans cette organisation que vous travaillez… » Je me mets en face de lui, affichant un sourire pour ensuite présenter ma main. « Je pense que vous me connaissez déjà, mais vous ne me connaissez pas personnellement, je suis Wanda Maximoff, chef actuelle de la Confrérie. » Il a toujours le choix de serrer ou non ma main. « Asseyez-vous, je vous en pris, j’ai commandé de la nourriture. J’espère que ce petit kidnapping ne vous a pas coupé l’appétit. Je ne vais pas vous mentir, j’ai commandité votre kidnapping, car quand je vois un membre aussi important du SHIELD ici… ce n’est pas un bon signe et j’espère que vous comprenez les raisons pourquoi je voulais vous voir. »
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Message  Invité Jeu 5 Fév 2015 - 14:55

Ma curiosité me perdra. Un jour elle prendra forme et elle me tuera. Je vous le dis. Mais en même temps, il fallait bien que quelqu’un se décide à poser les vraies questions. Je suis analyste. Quand je vois des données, je les regarde, j’écoute ce qu’elles ont à me dire et je tire les conclusions qui s’imposent. Toute cette histoire avait commencé à la cafétéria de l’héliporteur, en fait. Tablette à la main, j’étais en train de faire mon travail tout en mangeant de l’autre quand un agent laissa entendre que la Confrérie était constituée de terroristes sans aucun regard pour la vie humaine. On me dira : Adrian, tu es idiot d’avoir voulu défendre la Confrérie mais… Les plus récentes données sur la Somalie et sur leurs actions en Afrique (ce que j’avais pu découvrir) laissait à penser une transformation profonde au sein de l’organisation.

Armé de ces données donc, j’avais réfuté en trois temps l’agent qui au lieu d’être beau joueur m’avait dit que c’était des paroles frôlant la sédition et qu’il en toucherait deux mots à Fury. Devant le manque effarant d’objectivité de cet agent, j’avais décidé de prendre quelques jours dans cette banque de vacances que je n’utilisais pratiquement jamais. J’allais faire un tour en Somalie, essayer de prouver un point ou à tout le moins, voir sur le terrain ce que les données ne pouvaient dire toutes seules. Poser quelques questions discrètes, du travail d’enquête. Pas d’espionnage. D’enquête. Je ne voulais pas d’informations sur la Confrérie en tant que tel mais sur la qualité de leur travail.

Mon choix de destination voyage fit râler les ressources humaines, évidemment. « Pourquoi la Somalie, la Confrérie, danger, bla bla bla… » Mais je demeurai inflexible sur mon choix. Un avion privé m’amènerait à l’ambassade américaine et de l’ambassade hop! À l’hôtel pour des vacances sans soutien de l’Initiative dans sa globalité. Moi, mes talents d’analystes et une tablette neuve achetée pour l’occasion. Rien dans ce que je transportais ne pouvait me lier au SHIELD et le SHIELD n’avait aucune idée précise de ce que je venais faire ici. J’étais, comme on dit « off the grid ». Sans attache si ce n’était la mienne et ce que mon passeport disait. Un citoyen américain en vacances. Le vol en avion privé se passa sans encombre, mon arrivée à l’ambassade non plus et je me rendis sans mal à mon hôtel. En chemin, j’avais même prit le temps de m’arrêter dans un petit café-restaurant local pour discuter un peu. Les gens, plutôt que de me regarder avec méfiance, semblèrent s’amuser de mon rire franc et de ma bonne humeur contagieuse.

Quelques questions subtiles, rien de direct ou de trop violent et j’en appris un peu plus sur ce que je voulais savoir. La Confrérie était en train de construire pour que les choses durent et je ne pouvais que saluer l’effort. Encore une fois comme je l’ai dit, je n’avais rien fait qui puisse déranger la Confrérie, si ce n’était mon affiliation. Je suis quand même plus malin que cela. Une fois à l’hôtel, je commençai à rédiger quelques notes, comme un journaliste d’enquête, décrivant ce que j’avais vu sous un regard très positif pour le moment. Je venais de rédiger ma dix-septième page quand on cogna à ma porte. Curieux… J’étais pourtant bien certain de n’avoir rien commandé. Sans doute une personne qui s’était trompée de chambre. Je ne logeais pas dans un hôtel grand luxe ou dans une suite présidentielle. Premièrement, ce n’était pas mon genre de me vautrer dans le luxe et deuxièmement… Je n’ai pas un ego surdimensionné, moi!

Contrairement à certains que je connais.

Adrian? LA PORTE!

La porte, donc. Quelqu’un cognait à ma porte. En personne bien élevée que j’étais, j’enregistrai mon travail et ma tablette sous le bras, je vins ouvrir. De deux choses l’une : le hasard a décidé de se montrer généreux ou alors c’est sans doute une bien belle façon de tomber une fois de plus entre les griffes d’une organisation qui n’aime pas le SHIELD. Je veux dire… Une rousse aux yeux verts et au physique ma foi fort agréable qui ne semble pas surprise que ce soit moi qui ouvre et que je n’ai nullement sollicité? Si la chance a décidé de me sourire… C’est que la terre a arrêté de tourner.

« Bon… Là c’est le moment où vous me mettez un flingue sous le nez en me demandant de vous suivre gentiment? »

Non, me répond cette sulfureuse rousse.

« Alors c’est le moment où vous allez utiliser je ne sais quel pouvoir pour me malmener et me convaincre de vous suivre? Pourquoi est-ce toujours la manière forte? Vous savez, je commence très sincèrement à en avoir marre de… »

Aucun mal ne vous sera fait, me rassure la rousse. Mais je vais vous demander de me suivre sans faire d’histoire. Quelqu’un aimerait vous rencontrer.

Quoi?

Attendez voir. Une puissance étrangère que je suspecte être la Confrérie qui me demande poliment et gentiment de venir, sans me menacer d’une arme, sans me ligoter, sans me bâillonner, sans me brutaliser, sans… En gros, on fait appel à ma bonne volonté et on se comporte avec civisme? ÉVIDEMMENT que je vais suivre.

« Au risque de paraitre désagréable, suis-je autorisé à amener ma tablette et à ranger quelques menus articles? Je détesterais partir avec une chambre en désordre. Dois-je amener ma valise avec moi également? »

Ah? Oui est la réponse. Oui au sens qu’on me laisse un petit cinq minutes pour ramasser mes affaires. De plus en plus intrigant. Mais je ne vais pas faire attendre mon mystérieux hôte. Je ramasse l’intégralité de mes affaires, qui entre dans une unique valise et une fois avoir laissé ma chambre en excellent état, je suis cette mystérieuse rousse. En chemin, je remarque qu’ils sont au moins trois. Aucun ne semble hostile et tous semblent très polis, très respectueux. Je serai donc l’otage le plus coopératif du siècle.

Pendant le trajet, ils me laissent regarder le paysage mais je ne pose aucune question, de peur de froisser mes ravisseurs et de manquer à un code de conduite non écrit. Quand même, ce n’est pas tous les jours que celui qui vous enlève vous ouvre la porte du véhicule. C’est une première pour moi. On me demande ensuite d’attendre dans un local. Ma valise à côté de mon siège et moi en train de pianoter sur ma tablette, je lève la tête quand j’entends la porte s’ouvrir. Je ne laisse paraitre aucune surprise mais elle est bien là. Car devant moi se tient quelqu’un de tout à fait spécial.

Wanda Maximoff. Chef de la Confrérie.


Elle me parle, me félicite pour mon travail. Intéressant. Puis elle me présente sa main. Ah. Je vois. C’est un peu un test de confiance, voir si je vais la serrer ou non. Et bien surprenons notre hôte car un Eversfield est avant tout un gentleman. Conséquemment, Lady Maximoff a droit à un baisemain fait dans les règles de l’art. Elle entre dans le vif du sujet mais je suis bien élevé. Il y a des usages à respecter.

« Lady Maximoff. Permettez-moi de vous féliciter en mon nom pour le travail titanesque que vous avez fait pour la Somalie. J’ose espérer que vous pardonnerez mon audace si je vous offense mais acceptez mes sincères sympathies pour ce qui est arrivé à votre père.  Encore une fois, je parle en mon nom.

Je vous connais par les données auxquelles j’ai accès, Lady Maximoff et sachez que contrairement à plusieurs de mes homologues, c’est justement à cause de ces données qui peignent la Confrérie sous un jour nouveau que je suis ici.

Quant à l’enlèvement, mes plus sincères congratulations sur la courtoisie de votre personnel. Absolument irréprochable. Positivement rafraichissant. Le meilleur qui me soit arrivé, ce n’est rien de le dire. Me trouveriez-vous trop capricieux si je vous demandais de faire monter une théière de thé avec la nourriture? Ce que vous avez sous la main, je ne vous ferai pas l’offense d’être désagréable.

Vous remarquerez que je ne suis pas ici en tant que membre du SHIELD. Je vous invite à fouiller mes bagages, le contenu de ma tablette et ma personne si vous le désirez. Rien de ce que j’ai avec moi ne me lie au SHIELD ou à l’Initiative. Je suis venu pendant mes vacances parce que je voulais voir de mes propres yeux ce que mes écrans me disent.

À froid, je dirais que c’est la prudence qui a dicté vos actes et c’est une attitude qui vous honore. Si vous désirez, je vous conseille de lire ce que j’ai commencé à écrire sur ma tablette. Vous verrez que contrairement à vos craintes, c’est quelque chose de très positif. Et j’implore votre compréhension sur le fait que, naturellement, je ne peux divulguer aucune donnée confidentielle. Si tel était le cas, je crains fort que vous seriez forcée de recourir à des méthodes plus… Persuasive. Comme vous ne pouvez trahir les vôtres, je ne peux trahir les miens. »

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Message  Wanda Maximoff Jeu 5 Fév 2015 - 19:59

    Je lui laisse un regard étrange quand il ose suivre une certaine tradition de politesse pour les présentations en déposant un baiser sur ma main. Il semble beaucoup trop gentil et je n’aime pas des gens qui essaient de donner bien trop dans la gentillesse dans un coin que je pourrais facilement demandé à un Assassin de le décapiter de livrer sa tête à son Directeur. C’est surtout quand il commence à me parler que j’ai vraiment du mal. À ce qui est arrivé à mon père? Le SHIELD et les Vengeurs ont organisé l’assassinat de mon père en prenant son fils comme arme. Je le regarde sévèrement devant cette réplique. « Je vais acceptée vos condoléances envers ma personne car on m’a toujours apprit à respecter les gens avant leur organisation, mais je mets la faute au SHIELD et aux Vengeurs pour la mort de mon père et je vous assure que celui qui se dit comme mon frère, va recevoir un jour sa punition pour avoir tuer son propre père. Celui-ci a osé mettre une arme à poing sur la nuque de mon père pour lui tirer dans le dos. Après, j’ai beaucoup de mal à voir qu’une personne qui fait partie de cette organisation cherche à avoir de l’empathie pour une organisation que vous voyez comme du terrorisme. En plus, surtout avec des remarques de certains vos agents, pour voir mon père comme un simple nazi, quand il a été victime de ce régime. Mais… » Je lève les mains vers mon visage pour montrer un certain ralentissement dans mon amertume. « J’accepte vos condoléances et je vous en remercie, j’accepte de ne pas juger votre personne selon votre organisation. » Je n’affiche pas un sourire, en plus je viens de lui fournir une information que peu de gens savent sur mon père. Je ne pense pas vraiment que Fury va l’annoncer au grand jour, cela briserait toute la propagande qu’ils font contre nous.

    Je l’arrête immédiatement en levant un doigt vers lui quand il commence à me parler de la Confrérie sous un jour un nouveau jour. La Confrérie n’a jamais changé, ils ont toujours suivi un code éthique et politique important.
    « La Confrérie n’a jamais changé, Monsieur Eversfield. Mon père a toujours suivi cette idée pour la Confrérie que je suis toujours, on combat contre des injustices que les grandes puissances ignorent. Le SHIELD ne fait qu’ignorer cette donnée, parce qu’aujourd’hui, leurs territoires occupés ne sont plus visés par la Confrérie. » Je crois sincèrement que la perception de plusieurs ont changé d’après le changement de territoire et non par un réel changement de la Confrérie, surtout que on père n’a jamais essayé de se venger de cette tentative d’assassinat raté. Je le laisse ensuite continuer pour montrer patte blanche, mais je montre un certain refus pour le thé. « Vous me voyez désolé, mais je ne pense pas qu’on a une théière ici, mais j’ai commandé pour nous deux du café. J’espère que cela ne vous dérange pas. » Je me montre toujours la plus polie du monde devant les répliques d’Adrian. Je lui laisse aussi un généreux sourire avec cette remarque.

    Il me justifie que sa présence n’a rien à voir avec l’Initiative ou avec le SHIELD me laissant même la proposition de fouiller ses bagages. Je commence juste à m’asseoir doucement pour attendre nos repas et nos boissons. Je ne fouille pas ses bagages, mais je laisse un petit rire devant l’idée que la Somalie est une place à tourisme pour passer des belles vacances. « Étrange idée de faire vos vacances sur un territoire que vous savez contrôler par vos ennemis. Je ne sais pas si je dois voire cela comme du courage ou du suicide. » Je commence à lui répondre après pour le sujet de la tablette et aussi pour son funeste destin. « Honnêtement, je vais vous demander de quitter la Somalie dès la fin de notre entrevue. Même si vous êtes venu en toute politesse et découverte, ce territoire est maintenant rendu à la Confrérie. Je vous remercie de montrer un tel intérêt pour vos frères et la Confrérie sans chercher à nous briser, mais les membres du SHIELD ne sont pas la bienvenue ici que cela soit hors de votre travail habituel ou juste pour profiter de la plage polluée. J’espère que vous allez comprendre mon point de vue. Sinon, vous pouvez toujours me résumer ce que vous avez sur votre tablette et pourquoi un tel intérêt à ce territoire qui servait comme poubelle aux États-Unis avant… » Je reste toujours le plus polie, pendant que la rousse nous porte une faible portion de viande et de légumes, avec du café. Je remercie doucement la Confrériste de la tête avant de prendre les ustensiles doucement pour attendre la réponse de mon rival naturel.
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Message  Invité Ven 6 Fév 2015 - 9:42

« Pas de thé? Such a shame. Dommage. Mais loin d’être dramatique. Mais pour en revenir à cette discussion pour le moins passionnante… Permettez-moi de clarifier un point pour vous. Je pense que c’est capital pour la suite de notre échange. Je pars du principe que vous avez d’excellent agents de renseignements.

Vous savez qui je suis. Vous savez que je suis probablement la seule personne au sein du SHIELD dont le dossier est complètement déclassifié. Savez-vous pourquoi? Parce que je n’ai rien à cacher. Le travail que j’ai fait pour le SHIELD, les missions, d’accord. C’est une procédure standard et en même temps c’est compréhensible.

Mais l’homme, la personne, l’être humain, Adrian Carlyle Eversfield? Vos agents sont compétents, Lady Maximoff, ils savaient mes préférences en matière de femmes. Vous étiez au courant pour mes nominations successives comme analyste de l’année. Vous saviez où me trouver et quand me trouver. Cela dénote que vous savez ce que vous faites. Et c’est là une admirable qualité que la prudence chez un leader. »


Le ton était poli, cordial. Rien de condescendant ou hostile. Patient le ton, même. Parce que c’était une discussion, un échange et c’était à moi de prouver ma bonne foi. Que Lady Maximoff regardait la situation sous le mauvais angle. Je ne prétendais pas réussir à la convaincre de ma bonne foi. Dans le meilleur des mondes, elle comprendrait ce que je faisais, pourquoi je le faisais. Dans ce monde… Ce serait probablement prêcher dans le désert. Mais c’est une de mes plus belles qualités. Ne jamais abandonner.

S’il y avait une chance que je puisse faire comprendre à Lady Maximoff qui j’étais et pourquoi j’étais ici… Si je pouvais lui faire comprendre que le SHIELD n’avait rien à voir et qu’elle se méfiait à tort… Alors je prendrais cette chance. Parce que si je n’essayais pas, ce serait l’impasse. Et l’impasse ne mène à rien.

« Par conséquent, et je pense que c’est là la nuance la plus importante à prendre en compte, vous êtes en face non pas d’un agent du SHIELD ou de qui que ce soit d’autre que moi. Adrian Carlyle Eversfield. Pour vous, la différence n’existe peut-être pas. Mais je vous assure qu’elle existe. Permettez-moi de vous expliquer pourquoi je suis ici. Cela va peut-être même vous surprendre. Je suis venu ici par aveu d’ignorance.

Je veux comprendre la Confrérie. Je veux éduquer mes collègues. Je veux la vérité pour pouvoir semer le doute. Est-ce que vous savez combien de fois par jour j’entends le mot terroriste? C’est d’une imbécilité monstrueuse. Et si vous l’ignoriez réellement, permettez-moi d’être surprit de l’apprendre. Attention, n’allez pas croire que je cherche à discréditer vos agents. Simplement, je pensais qu’avec ce qu’ils avaient collecté sur moi, vous en seriez arrivée à cette conclusion. »


En ce moment, j’aurais voulu une tasse de thé. Il y a des petites habitudes, de petits rituels qui font que vous vous sentez mieux, plus en confiance, plus à l’aise. Le café ferait l’affaire. Arquant un sourcil, j’affichai un sourire réjouit en constatant que ma tasse était déjà préparée. Deux sucre, un lait. Son service de renseignements en savait effectivement beaucoup sur mes petites habitudes. Remarquez que je n’avais jamais fait particulièrement attention pour être impossible à lire ou imprévisible. Ça ne cadrait pas avec mon caractère général, que voulez-vous. Ce n’est pas mon genre.

En comprenant la Confrérie, je pourrais l’expliquer à mes collègues. En démystifiant l’inconnu, en s’attaquant à de fausses croyances, il y avait moyen d’amener, éventuellement, à un changement dans les mentalités. Ce ne serait pas instantané mais au moins… Une première pierre aurait été posée à l’édifice. Pour bâtir quelque chose, il faut commencer par la base. Si personne ne se donnait la peine d’y mettre du sien, comment vouliez-vous faire changer les choses? Et c’était parce qu’il fallait que les choses changent que j’étais ici. C’était aussi simple que cela.

« Vous voulez savoir pourquoi je suis ici? Parce que la Confrérie n’est pas plus terroriste que le SHIELD. Cela vous surprend que je dise cela? J’espère bien que non parce que sinon vos espions vous auront mal renseigné sur moi. Je sers au sein du SHIELD pour empêcher une bande d’extrémistes d’en faire le fer de lance d’une croisade de fous furieux. Vous voulez que je vous le redise devant micro et caméra? Parce que je n’ai pas peur d’assumer ce que je dis.

Je ne quitterai pas la Somalie tant que je n’aurai pas amassé tellement de preuves irréfutables que je pourrai noyer le SHIELD avec. Mes efforts seront vains. Je le sais. Mais en mon âme et conscience, j’aurai tout fait pour amener une meilleure compréhension d’un soi-disant ennemi qui fait un bien meilleur travail que nous. Vous voulez que je le répète aussi? Que j’ai dit que des soi-disant terroristes font un meilleur travail à sauver un pays que nous? Ça aussi je peux le répéter!

J’en ai assez de me battre pour un système pourri jusqu’à l’os. Cependant, si j’arrête de me battre, c’est ouvrir la porte à plus d’excès encore. S’ils mettaient la main sur vous, ils vous tortureraient. Et ils osent se prétendre champions de la démocratie et de la justice. Je ne peux pas partir tout de suite, Lady Maximoff. J’essaie de sauver des vies. »


J’étais sincère. Si on pouvait mettre son cœur, son âme, sur la table, j’étais en train de le faire. Je savais pertinemment que j’étais en train de mener un combat probablement perdant. Mais je l’ai dit et je le répète. Je n’ai rien à cacher. Je veux qu’elle comprenne pourquoi je suis ici. Qu’elle réalise que le SHIELD ne me définit pas et qu’elle n’a pas besoin de me considérer comme un ennemi. Que si je suis venu ici, c’est en toute bonne foi, sans attache, sans arrière-pensée. Un objectif. Un projet. Tenter de changer les choses. Tenter de sauver des vies. Parce que le conflit entre le SHIELD et la Confrérie finira par reprendre si personne ne fait rien. Tant qu’à sacrifier l’agneau au loup… Je serai l’agneau le plus volontaire qui soit.

« Mutant, humain, extraterrestre, extra dimensionnel… Une vie, ça n’a pas de prix. Que vous soyez membre de la Confrérie n’a aucun poids dans la balance. La Somalie est simplement un lieu de rencontre entre vous et moi. Je vous aurais volontiers invité chez moi mais... Ce qui y a été fait, par qui, quand et pourquoi est complètement extérieur à ma venue ici. Pour moi, vous êtes Wanda Maximoff. Et vous avez le droit de vivre au même titre que n’importe qui d’autre sur cette planète. Et si on devait faire un comparatif, vous méritez probablement plus de vivre que bien d’autres. Parce que vous croyez en quelque chose. Parce que vous avez des pouvoirs qui font que l’on vous prend davantage au sérieux. Un jour, c’est inévitable, les gens disposant de pouvoirs seront la norme.

Moi? Je fais partie d’une espèce en voie de disparition. Je suis juste un être humain, un simple être humain sans pouvoirs qui essaie d’éviter d’autres morts. D’autres blessés. D’autres catastrophes. Je donne tout ce que j’ai, chaque fibre de mon être, de mon âme pour essayer, je dis bien essayer de rendre le monde plus beau que quand on me l’a donné. Et malgré tout, je ne suis qu’un humain. Qui vieillit, qui prend du temps à guérir et dont l’absence de pouvoirs est un handicap que je n’ai pas honte d’admettre.

Et de grâce, ne venez pas me dire que c’est de l’auto apitoiement. Je ne veux pas de pitié. Je ne veux pas de reconnaissance, je ne veux pas de gloire, je ne veux RIEN pour moi. Ça aussi c’est dans mon dossier. Je suis un homme qui tous les soirs se couche avec le poids de morts de plus en plus nombreux sur la conscience et qui en a plus qu’assez. Alors oui. Si je peux sauver un somalien, un confrériste, un mutant, QUELQU’UN en prouvant que la Confrérie a été trainée dans la boue et salit par des imbéciles, je vais le faire quitte à en crever. Les médias me traineront dans la boue. Mes supérieurs vont me hurler dessus. Je risque de perdre des amis, des gens à qui je tiens. Mais le monde ne tourne pas autour de moi et c’est un sacrifice auquel je consens plus que volontiers. Je… »


Adrian?

Tais-toi.

Et excuses toi.

Parce que tu viens de te lancer dans une belle envolée lyrique. Dans un beau monologue plein de belles valeurs et de convictions mais qui est de peu d’importance ici. Là… Tu as été honnête. Peut-être trop même. Et au cas où tu n’aies pas remarqué, tu es rendu debout sur ta chaise, un pied sur l’accoudoir, comme si tu t’apprêtais à prendre une pose héroïque. Cocasse s’il en est certes mais… redescend sur terre franchement. Sinon tu vas finir par te rendre ridicule.

« Je suis désolé. Je me suis laissé emporter par l’émotion du moment. Vous ne voulez pas me voir ici. Soit. C’est votre plein droit et je ne vous le contesterai pas. J’aurais voulu que mon projet aboutisse à quelque chose mais… Je n’envie pas votre position. C’est moi qui suis un intrus sur votre territoire. Je suis sincèrement, très sincèrement désolé. »

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Discussion Contre-Nature? (PV - Adrian Eversfield) Empty Re: Discussion Contre-Nature? (PV - Adrian Eversfield)

Message  Wanda Maximoff Ven 6 Fév 2015 - 15:54

    Il est amusant, il est réellement différent des autres et il peut être même extrêmement énervant dans le ton utilisé, j’aimerais mieux voir une personne qui me dit vraiment ce qui est, que me voir faire bouger des illusions sur sa personne. Si cette personne est capable d’être le plus analyste de tout le SHIELD, il semble avoir de la difficulté de se départager de son nom et de son organisation. Je ne juge jamais un nom, car un nom est complètement inutile à juger, il est juste le nom d’un portrait simple et inefficace pour illustrer le fond de cette peinture. Je ne touche pas de mots à son premier long monologue découpant la viande laissant quelques sourires à ses remarques. Il m’explique ensuite ce qu’il cherche à faire. Il veut en soit comprendre la Confrérie? Je crois qu’il est réellement à la mauvaise place pour comprendre la Confrérie. Notre message a toujours été simple; révolutionnaire, idéologique et parfois rêveur, mais simple. La Confrérie cherche à réparer des injustices que les grands de ce monde ignorent. Il avait déjà toutes les informations pour régler ce problème chez lui, il avait déjà une grande partie des archives du SHIELD sur la Confrérie ou sur certains membres. « Monsieur Eversfield, vous avez déjà toutes les informations de la Confrérie dans vos archives du SHIELD. Pour comprendre notre organisation, il suffit de fouiller. On ne fait que pratiquer notre théorie sur la réalité. Il suffit de comprendre la théorie de la Confrérie pour la comprendre. » C’est tout, il n’a pas besoin de me faire un grand interrogatoire, il a juste besoin de lire une revue de révolutionnaire pour comprendre l’ensemble de la Confrérie. Les membres, le Noyau, le financement et tout le reste étaient juste pour juste factuels et sans importances. « C’est si noble de votre part de vouloir faire changer d’avis vos collègues pour ce que nous sommes. Mais vous savez très bien que ce n’est pas le problème. Tous les membres du SHIELD savent très bien que la Confrérie n’est pas l’HYDRA, mais il est suffisant de simplifier un message pour mieux le combattre. Vous cherchez l’ordre, nous cherchons un autre ordre, c’est la différence de nos discours et de notre opposition. Il est plus simple d’imaginer notre organisation comme un ennemi qu’une entité différente et nuancée. Même si vous voulez semer le doute chez vos collègues, ils ont un but particulier et ils ne vont pas se différencier de détails techniques que vous essayez de leur dire. Nos deux organisations sont en conflits depuis le début, on ne change pas par une éducation, Monsieur Eversfield, surtout quand cet ennemi est presque inscrit dans l’ADN du SHIELD. » Il peut faire ce qu’il veut des informations, de nos combats ou de nos idées, le plus important pour le SHIELD est de défaire leurs ennemis que cela soit l’HYDRA, l’AIM ou la Confrérie. Il est plus simple de combattre un ennemi quand on ne voit pas son Humanité en arrière.

    On dirait qu’il essaie de créer une petite surprise quand il me dit que le SHIELD ne vaut pas plus que la Confrérie, mais je reste complètement indifférente. Je crois sincèrement que tous les membres du SHIELD sont au courant de cela. Je crois que chaque personne réfléchi dans l’Occident sait très bien que les illusions sont bien réelles, que l’imagination de quelques leaders n’efface pas la réalité glaciale. Cependant la suite reste étrange, il semble confus et bizarre. Ses paroles changent beaucoup oui, mais il semble réellement instable. Je le regarde curieusement non pour son discours sur le SHIELD et sur la Confrérie, mais surtout quand il retombe sur ses motivations. Je retourne ensuite mon attention vers le plat.
    « Monsieur Eversfield, essayez de garder votre calme, je ne vais pas ordonner votre décapitation. Et je ne suis pas étonnée de vos mots, je pense même que votre Directeur Nicholas Fury le pense parce que le SHIELD n’est pas démocratie et justice, elle est intérêt occidental. Elle peut se cacher derrière plusieurs écrans de fumées pour éviter de voir cette réalité en parlant de la Justice, de la Démocratie et de l’Égalité, mais on sait la réalité sur ce système. Il faut juste réfléchir un peu, pas besoin de savoir ce que la Confrérie pense ou fait dans des pays oubliés, il faut juste se permettre de voir plus loin de notre confort. » Je crois vraiment qu’il est venu ici pour rien, peut-être en crise d’identité comme plusieurs. Il est beaucoup trop instable pour être un danger quelconque sur le territoire. Il risque plus de tomber dans les marches dès qu’on le laisse partir.

    Après son discours se tourne sur la valeur de la vie, cela peut être appréciable à entendre, mais quand son discours tombe sur sa pauvre existence d’être humain, je commence à arracher une grimace. Est-ce qu’il essaie réellement de me charmer par ce discours ou il croit vraiment que tous les gens vont avoir des pouvoirs dans le futur? Il est terriblement Darwinien, ce qui m’ennuie le plus dans ce qu’il vient de dire, c’est qu’il ne voit pas vraiment le réel changement de l’être humain et qu’il donne une fausse idée de pouvoirs aux autres. Je respire un petit moment avant de lui répondre. « Monsieur Eversfield, votre vision de vous est exécrable et irréaliste. L’être humain s’adapte à son époque et à sa civilisation, souvent nos corps se modulent pour se guérir de maladie mortelle d’une autre époque, la biologie se modifie. Alors oui, vous avez des pouvoirs, vous avez un système immunitaire que vos ancêtres auraient adoré. Est-ce que vous voyez avec des pouvoirs aujourd’hui, comparativement aux êtres vivants d’une autre époque? Je trouve cela insultant que vous voyez ainsi, non juste pour vous, mais aussi pour moi. Je parle avec une personne qui a beaucoup plus d’esprits que les autres. C’est aussi un pouvoir d’être un analyste d’élite, comme c’est un pouvoir d’être le leader de la Confrérie. Ce que vous appelez le Gêne X a complètement aucun sens logique, c’est juste pour différencier des humains avec un gêne supplémentaire comme non-humain. Je suis déçue de votre vision, je vous croyais bien plus éclairer à ce sujet. Les mutants font partis de la race humaine, comme Wonder Woman ou Superman, si vous les voyez différents, c’est que vous ne les comprenez pas. Peut-être qu’il faudrait mieux vous comprendre avant de chercher à comprendre les autres. » Je n’aime pas entendre les lamentations surtout venant d’une personne à qui je voulais un éclairage des idées bien plus sincères. « On ne peut pas sauver tout le monde et vous le savez très bien. Vous savez avec mes capacités, on me dit que je suis capable de changer la réalité, de changer le monde, la galaxie. On dit que je suis capable de bousculer tout ce qu’on connait. Est-ce que vous avez pensé une fois que je me suis servie de ses pouvoirs pour sauver mon père? Pour sauver des amis perdus? Pour sauver des somaliens innocents? J’ai fais des choix comme la plupart, il faut accepter que des gens meurent quoi qu’on fasse. Il faut savoir l’accepter et le comprendre. » Je ne vois pas vraiment ce qu’il cherche à me faire ici, je ne suis pas la plus grande psychologue de la planète. Je respire un petit moment avant de répondre une dernière fois à Adrian.

    « Si j’accepte que vous visitez la Somalie, j’accepte que vous récoltez des informations des membres de la Confrérie quand vous m’avez dis au tout début de notre rencontre que vous refusez de fournir des informations sur eux. Je respecte cette décision, alors respectez ma décision pour la Somalie. Je ne viens pas visiter votre Héliporteur quand les Vengeurs font leurs réunions ou regarder comment vos vaisseaux sont faits. C’est la même chose pour ici. Je m’excuse, mais c’est la politique de la Maison. »
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Message  Invité Ven 6 Fév 2015 - 22:56

« Quelle idée intéressante… Si on occulte certaines données, avec un bon déguisement… Considérant la faible présence de télépathes dans le SHIELD… Ce serait risqué mais c’est faisable. Oui… Vous pourriez parfaitement venir faire toutes les études et visites que vous désirez sur un ensemble vaste de territoire occidentaux. Je serais même très heureux de vous… Oh. Vous n’étiez pas sérieuse. Non parce que pendant un moment j’ai cru comprendre que c’était la non réciprocité du processus qui vous dérangeait partiellement. «

De tout son discours, ce qui me fait soudainement réagir c’est qu’elle amène le point qu’elle ne pourrait pas si elle le désirait visiter l’héliporteur du SHIELD ou nos installations. Si on veut tendre le rameau d’olivier, il fait faire montre de sincérité et d’un minimum de transparence. Si je suis bien dans une installation secondaire de la Confrérie, où serait le mal à lui faire visiter une base secondaire du SHIELD? Oui, c’est entièrement théorique et en apparence infaisable mais… Adrian?

As-tu vérifié si ta bouche était branchée sur ton cerveau récemment?

Mais quelque chose d’autre me tracasse, maintenant que j’y repense. Si effectivement elle pourrait changer le monde, la galaxie et l’univers… Elle est dépositaire de grands pouvoirs. Logiquement, elle sait les utiliser. Tous les outils à ma disposition sont mis au service du plus grand bien. Le bien commun. Alors pourquoi ne pas avoir fait de même? C’est une question qui me brûle les lèvres mais… Est-ce opportun que de le demander? Commençons par décortiquer le reste de ses paroles et nous verrons bien le reste.

À commencer par ce discours négativiste comme quoi rien ne va changer. On ne va pas TOUT changer. Mais il existe un camp de modéré au sein de l’Initiative et les modérés ont une voix, des figures importantes qui les représentent. Je pense à Steven Rogers, Capitaine America. Simon Williams, une personne d’exception également. Et ils ne sont pas les seuls. Capitaine America est un des plus grands symboles du SHIELD. S’il venait à prendre la parole sous un jour favorable pour la Confrérie… Peut-être que…

« Non. Sur ce point je pense que vous avez tort, Lady Maximoff. Si Capitaine America annonçait devant les médias que nous avons faits une erreur, que la Confrérie n’est pas un ramassis de terroristes… Cela créerait une onde de choc. Le SHIELD serait blessé, certes. Mais il finirait par guérir. Je sais faire des projections. Je suis un analyste. C’est mon travail. Il se pourrait même que cela crée un chaos monstre en certains points du globe. Mais dans l’absolu, cela forcerait une remise en question.

J’ajoute que c’est un peu réducteur de me dire : lisez ce qui se trouve dans les archives du SHIELD pour comprendre la Confrérie. La théorie, car ces textes ne sont que pures théorie, ne peut battre un rapport de terrain, quelque chose de documenté. Ce qu’il faut mettre de l’avant, c’est cette face de la Confrérie que les archives ont occulté.

Conséquemment, je pense que votre théorie s’effondre sur elle-même. Il n’y a rien dans l’ADN du SHIELD qui soit immobile au point d’empêcher une mutation de sa vision des choses parce que nous pouvons ajouter et retirer ce que nous voulons. La facilité est un choix qui a été contourné à plus d’une reprise dans l’Histoire du monde. »


J’étais beaucoup plus calme. Mon envolée lyrique calmée, j’en revenais à des dispositions plus normales, mon esprit aiguisé aux aguets, en alerte. Pas face à un piège éventuel. Mais si je voulais parvenir à faire valoir un point, il fallait mieux cerner la personne en face de moi. Et cela,  les dossiers du SHIELD ne m’étaient en aucun cas utiles. Je devais me faire ma propre idée, ma propre vision. S’handicaper de ce que le SHIELD avait serait revenir à abandonner. La question à se poser : est-ce que Wanda Maximoff lisait son texte tout préfabriqué à l’avance, au vu de son immobilisme sur certains points subtils ou cet aspect obtus était-il une part d’elle?

Telle était la question. Tiens. Testons l’eau. Si elle est trop chaude… Tant pis. Parfois il faut prendre des risques. Essayons d’avoir le fond des choses. Ça aussi c’est une part du boulot d’analyste, non? Même en vacances, le travail me poursuivait, c’était le comble.

« Il y a quelque chose que je ne comprends pas. Vous dites : on ne peut pas sauver tout le monde, comme si cela ne valait même pas la peine d’être tenté. Certes. Je ne peux pas sauver tout le monde. Mais j’essaie. J’en sauve le plus possible. Que ce soit par ce que je suis ou mes pouvoirs d’analystes comme vous le mettez de l’avant, je le fait. Ceci dit, voilà ce qui m’échappe. Vous.

Vous l’avez dit vous-même. Vous avez le pouvoir de changer la galaxie. En toute logique, vous voulez comme moi le bien du plus grand nombre. Des vôtres à tout le moins. Alors pourquoi ne pas avoir agi en ce sens puisque vous avez le pouvoir de le faire? Certes, on pourrait argumenter sur le fait que de grands pouvoirs exigent de grandes responsabilités mais… L’analyste en moi regarde les faits, les données, il fait ses projections. Et j’avoue n’y rien comprendre. L’humain en moi regarde les considérations éthiques et y voit une myriade de violation des droits individuels si vous aviez décidé d’agir en ce sens mais… Que je sache la Confrérie ne se gêne pas pour protéger les siens.

En définitive, auriez-vous l’extrême amabilité de m’expliquer pourquoi moi qui ne peut pas sauver tout le monde, je tente de le faire malgré tout et vous qui avez le pouvoir de le faire ne le faites pas? C’est moi, logiquement qui devrait baisser les bras, faute de ne pas pouvoir le faire. Accepter la mort et la comprendre est une chose. Je ne vous le conteste pas. Mais changer des mentalités pour amener à un nouvel ordre mondial basé sur des valeurs plus nobles… C’est élevé l’humanité vers de nouveaux sommets. »


Après bon. Je suis peut-être naïf et utopiste mais j’aimerais bien comprendre. Si je pouvais avoir ne serait-ce que pendant une minute ses pouvoirs, j’imaginais l’infinie possibilité de corriger tant de problèmes. Nous venons au monde avec un ensemble de caractéristiques innées. Plus tard des acquis. Et pour évoluer dans la vie, nous utilisons tout ce qui est dans notre arsenal. Alors pourquoi pas elle? Et ne venez pas me sortir des insanités comme la sagesse. C’est de la pure merde et vous le savez.

Mais Lady Maximoff devait avoir ses raisons. Lesquelles, par contre…

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Message  Wanda Maximoff Sam 7 Fév 2015 - 1:24

    Il prend vraiment tout au premier degré, je veux dire qu’il n’est pas nécessairement conscient que les Vengeurs comme Carol sont presque capable de tuer une adolescente pour son égo, alors il croit vraiment que je vais accepter de venir sur son territoire pour voir les magnifiques vaisseaux et les membres de son organisation. Peut-être que dans une autre vie, il peut bien considérer je pourrais même faire partie des Vengeurs, mais dans cette vie, c’est bien différent. Je lui laisse juste un petit sourire devant cette remarque, je ne lui réponds pas vraiment. Il a deviné tout seul que je ne voulais rien savoir de cette proposition. Déjà que parfois je passe du temps aux États-Unis, mais je reste toujours extrêmement discrète pour éviter que le SHIELD ou l’Arme X me capturent, en plus je n’ai pas un réel envie de revoir mon frère qui a osé trahir mon père.

    Ensuite, je le trouve extrêmement rêveur. Il croit vraiment que Fury va permettre une diffusion d’une telle nouvelle? Il croit vraiment qu’il peut annoncer aussi facilement que cela en annonçant fièrement la Confrérie est de nuances et non de noirceurs? Je crois qu’il visualise très mal qui l’emploie vraiment. Les gens ont déjà fait leurs choix pour la Confrérie, bien que Rogers soit respecté, il ne peut pas changer la pensée d’un groupe entier et surtout une idéologie idéalisée depuis un demi-siècle.
    « Vous êtes un grand rêveur, Monsieur Eversfield. Nous ne sommes pas un ramassis de terroristes, mais nous sommes opposés à votre ordre depuis des décennies. Non on ne cherche pas à renverser la vapeur aux États-Unis, une autre organisation le fait d’une manière plus pacifique, mais on cherche à renverser une situation mondiale totalement injuste tant pour les humains que les mutants. On est opposé, on est des révolutionnaires, quand vous cherchez à maintenir cet ordre. C’est pour cela que la Confrérie était confrontée à la Justice League, même si ceux-ci sont de valeureux adversaires, ils ne pouvaient pas être en accords avec nous. » Je lui laisse une indice sur l’Institut Xavier, on va bien voir ce que le SHIELD connait des X-Men, mais à mon avis, ils ne connaissent rien des X-Men. Ils sont bien trop perdus à vérifier les données sur l’HYDRA et sur d’autres organisations criminels pour croire qu’une équipe peut les battre sur leurs propres terrains. Je ne crois pas à une remise en question de ce régime, parce que je ne crois pas que même Adrian voit la Confrérie différent de l’interprétation qu’on peut lui donner. Il peut le voir d’une autre manière, plus humaine, mais il va toujours voir la Confrérie comme une organisation qui vise surtout les mutants et non l’Humanité entière derrière nos actions.

    En plus, il me le confirme un peu à propos de son questionnement qu’on me fait souvent. Il voit vraiment la Confrérie comme une organisation qui protège uniquement les mutants et non combattre une injustice. Son propos me terrifie quand même un peu, même moi qui ne suis pas la plus grande démocrate de ce monde, je trouve son commentaire réellement terrifiant. Il est prêt à sacrifier l’Humanité pour que sa vision gagne dans ce monde? Il n’est pas conscient que c’est vendre une composition de ce qui est dans l’humanité pour rêver d’un monde meilleur.
    « Adrian… on protège autant les mutants que les humains, les Somaliens qu’on protège sur ce territoire, sont autant humains que mutants. On ne fait pas de différence que cela soit pour la Somalie que la planète entière. » J’utilise plus de sévérité pour ce genre de mots, je croyais qu’il avait compris, mais je ne lui fais répéter que des mots qu’on retrouve souvent de nos publications ou de nos interviews pour les journalistes qui sont capables d’avoir un second regard sur nous. « Si vous avez une arme nucléaire Adrian. Si vous voyez un territoire qui ne veut pas changer ce qu’il fait, qu’il ne veut pas changer leurs politiques injustes. Est-ce que vous allez les bombarder pour qu’ils changent d’avis? Est-ce que vous allez les menacer pour qu’ils possèdent un autre avis? Est-ce que vous allez effacer leur mémoire juste pour mettre des visions qui s’accordent avec vous? J’ai une vision de ce monde, je peux bien changer l’ordre du monde, mais est-ce que cela va être réellement quelque chose de positif à faire? Vous savez mon père a vécu l’Holocauste, vous savez combien de temps que j’ai rêvé d’effacer l’Holocauste de la mémoire de mon père? Ou même de l’Histoire? Pourquoi je ne le fais pas? Parce que les humains doivent comprendre par eux-mêmes leurs erreurs. Ils doivent accepter de changer, et non être obliger de changer par d’autres méthodes. Sinon, c’est le début du totalitarisme. Rien n’arrive au hasard, il peut avoir d’énormes crises dans le monde, d’énormes souffrances et au final… le monde peut changer positivement sans une obligation d’avoir un flingue sur la tête.

    L’ONU et la Déclaration des Droits Humains ne viennent pas de changements de réalités ou de menaces, ils sont venus après avoir connus de grandes souffrances, après avoir découvert la barbarie. Parfois, cela vient tout seul. Parfois, l’Humanité avance positivement sans besoin de rien. En 1994, les mutants sont reconnus pour faire parti de la race humaine par l’ONU. Est-ce qu’ils ont eu besoin de changement de réalité? Non. Ils ont décidé eux-mêmes d’évoluer d’une manière positive. Est-ce que je voudrais ramener mon père? Oui. Est-ce que j’ai le droit? Non. Grâce à sa mort, j’ai évolué de manière positive, j’ai peut-être découvert la souffrance, mais j’ai aussi découvert la merveille de la vie et de la conservation des mémoires de nos proches. De profiter des moments avec nos proches avant de suivre un combat politique, d’honorer la mémoire de mon père en poursuivant son précieux combat.

    Je ne veux pas obliger un changement, je veux que le monde souhaite réellement de changer et qu'ils le fassent le changement. Vous pouvez me traiter d’idéaliste, mais c’est à mon avis, de cette manière que le monde change vraiment. »
    Je reste calme tout au long de ce grand monologue éthique, je ne crois pas qu’il peut tout comprendre de mes propos, mais je veux bien m’expliquer en larges.
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Message  Invité Sam 7 Fév 2015 - 9:14

« Combien de millions de morts supplémentaires et de siècles faudra-t-il encore pour en arriver à une évolution significative des choses? Je ne prétends pas être d’accord avec tout ce que vous dites ni même en comprendre toutes les ramifications. Cependant, et là vous me traiterez d’idéaliste ou de fou si le cœur vous en dit, je pense qu’il y a une immense différence entre votre pouvoir et l’arme atomique.

Dans votre cas, le changement pourrait se faire à l’insu de tous. Sans souffrance. De façon pacifique. J’ai été irradié une fois. Aucune arme ne fait dans la dentelle. Aucune de nos technologies ne pourrait amener un nouvel ordre mondial basé sur les valeurs que vous défendez. Mais pour ce que ça vaut, je respecte votre décision.

Je ne vous traiterai pas d’idéaliste. Vous avez, en apparence à tout le moins, de très belles valeurs. Il y a aussi une faible dose de fatalisme avec laquelle je ne m’accorde pas mais… Vous avez peut-être raison. Je vois trop de chiffres, trop de données, trop de choses froides sur mes écrans pour vraiment garder un œil sur la vision globale. »


Le fait qu’elle parle de l’arme atomique est-il un hasard ou connait-elle vraiment mon aversion profonde pour cette chose? Je l’ignore. Ce n’est pas impossible qu’elle le sache. Comme je l’ai fait remarquer plus tôt, la Confrérie dispose de bons agents de renseignements. Et mon dossier est comme un livre ouvert. Ce n’est pas difficile de trouver des informations à mon sujet. Il suffit de se poser la question et d’aller regarder. Mais bon tout ceci n’est pas à propos de moi. C’est à propos d’une idée qui a mûrement été réfléchie et qui est en train de tomber à l’eau, hélas. Une autre…

On ne pourra pas dire que je n’ai pas essayé. Par contre… Elle ne le sait pas mais elle vient de me donner une idée intéressante. Un projet pilote à essayer. Risqué, évidemment et qui risque de me coûter cher (et je ne parle pas monétairement parlant). Je revisiterai cette idée plus tard mais l’important, c’est que les bases sont là. Je m’égare un instant dans le fil de mes pensées, concentré tout d’un coup sur les considérations logistiques de ce projet avant de faire le focus à nouveau sur notre discussion.

« Au final, Lady Maximoff, où cela nous laisse-t-il? Vous, convaincue que je suis un ennemi malgré tout et convaincue que mes efforts seront vains? Parce que moi je ne compte pas abandonner. Pour amener un changement, il faut lui donner une petite poussée. Vous avez le droit de ne pas considérer mon projet sérieusement mais je vais quand même essayer. Je suis un Eversfield. Et un Eversfield n’arrête jamais d’essayer. Numquam relinquere, numquam deditionis. Ne jamais abandonner, ne jamais capituler. S’avouer vaincu si vous préférez.

Si votre contribution se limite à me dire d’aller lire de vieilles archives, je crains fort de vous avoir fait perdre votre temps et je m’en excuse. Quant à quitter la Somalie, il me reste encore trois jours de vacances que je compte pleinement mettre au service de mon projet. Si vous désirez me mettre de force dans l’avion, libre à vous. Comme vous l’avez fait remarquer, c’est votre territoire. Je ne vous le contesterai pas. »


Était-ce de la provocation? Jamais de la vie. Mais je commençai tranquillement à me demander pourquoi nous étions en train de discuter si de sa propre bouche elle était en train de me dire que la Confrérie ne voulait s’accorder avec personne parce qu’elle voulait poursuivre sa propre vision des choses. Certes, deux organisations, deux principes idéologiques peuvent entrer en conflit mais en même temps, il y a moyen de s’entendre, de discuter et de tenter de regarder quelles valeurs se ressemblent et où le reste est vraiment problématique. Elle pouvait se revendiquer révolutionnaire tant qu’elle le voulait. Pour ce qu’elle me faisait voir, c’était un joli mot pour dire : pas de compromis.

Interprétation libre me direz-vous mais bon. J’espérais sincèrement me tromper sur ce point. Oh ne serait-ce que par mesure de politesse, j’irais lire les archives du SHIELD. Relire, pour être exact. Mais bon. Je doutais sincèrement trouver soudainement l’illumination là-dedans. Mais ce ne serait pas moi si je faisais simplement baisser les bras. Reprenant ma tablette, j’écrivis quelques lignes, histoire de ne pas oublier. Sait-on jamais. La mémoire est une faculté qui oublie comme on dit.

« Je ne changerai pas le monde Lady Maximoff mais je vais quand même semer le doute. Même si on essaie de faire taire la vérité, tôt ou tard elle remonte à la surface. Et si ce n’est pas le SHIELD qui amorce le mouvement, ce sera ce qui viendra après ou une organisation qui y fonctionne en parallèle. Comme je ne peux pas vous demander d’utiliser vos pouvoirs pour rendre le monde meilleur, vous ne pouvez pas me demander de ne pas essayer de le faire en voulant ouvrir des yeux.

Vous pourriez, cependant, m’empêcher de le faire. Vous avez les pouvoirs et les ressources pour ce faire. Mais je doute que vous allez le faire parce que je ne suis pas une menace pour vous. Vous avez dit quelque chose plus tôt qui m’a beaucoup amusé. Un membre aussi important du SHIELD. Ils me voient comme un excentrique. C’est amusant de voir que c’est le camp d’en face qui dise ce genre de choses.

Pourquoi je vous dis cela? Parce que malgré nos différences idéologiques et de camp, vous avez l’honnêteté de reconnaitre des qualités chez l’Ennemi. J’espère que ce jour n’arrivera jamais, Lady Maximoff, mais si jamais l’Initiative mettait la main sur vous… Comptez sur moi pour tout faire pour vous aider un maximum de désagrément. Comme je l’ai déjà dit, vous avez de belles valeurs. Vous êtes une bonne personne malgré ce qu’on en dit. Certes, vous êtes une révolutionnaire. Mais que je sache, vous faites preuve d’une grande courtoisie avec au moins un de vos ennemis, non?

Vous me prenez pour un rêveur, vous pensez que ce que je fais ne peut pas aboutir. Si un jour ce que je viens d’évoquer se produit, vous verrez que j’ai plus de ressources que vous ne m’en donnez crédit pour. Mais bon. Il suffit avec les et si et les peut-être. Permettez-moi de porter un toast en votre nom, avec ma tasse de café.

À Lady Wanda Maximoff, la ravisseuse la plus courtoise de cette planète. Puisse vos convictions vous mener un jour à la victoire! »

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Message  Wanda Maximoff Lun 9 Fév 2015 - 0:09

    Il est où l’esprit américain et réactionnaire de Georges W. Bush? Il est où l’idée de ne jamais négocier avec des terroristes? Ils sont où les meurtriers de mon père? Ceux qui ont corrompu mon frère pour juste faire des calendriers bizarres? Adrian semble oublier plusieurs de ses principes, peut-être pour éviter de me froisser, mais je ne peux pas le dire. Il m’est étrange et surtout différent de ce que je me faisais de l’idée des agents du SHIELD. Il risque quand même de quitter le territoire sous obligation. Je ne crois pas que Ra’s ou Azazel lui laisseraient autant de chances de départ. Ils sont connus pour être un peu plus sévère que moi, mais souvent plus justes qu’aller dans de grands dialogues. Il peut paraitre tout gentil, mais j’ai de la difficulté à voir ce qu’il essaie de faire avec un pouvoir si puissant que le mien. Il ne se rend pas compte que le changement des idées vers un totalitarisme commence par une ratification des idées globaux comme morales et sans déficience. Est-ce qu’il veut vraiment qu’on modifie totalement l’Histoire de l’Humanité pour que sa perception du juste gagne? Il risque de tuer bien plus de gens qu’il croit. « Vous avez déjà lu 1984 ou le Meilleur des Mondes, Adrian? Est-ce que vous avez déjà remarqué comment les régimes totalitaires s’installent? Ils oublient des difficultés, ils oublient des défis par une simple idée de changement sans les efforts que l’Humain doit faire face. À l’insu des gens ne veut pas dire que des gens ne vont pas se souvenir de la réalité. Il est bien plus immoral de changer des visions pour son unique vision que quoi d’autres et en plus, ce qui va à l’encontre de la Confrérie. Si le monde est chaotique, il faut être capable de l’arranger sans tricher et jamais je vais accepter de changer le monde pour ma seule et unique vision. Ce monde doit être construit par plusieurs penseurs et en acceptant de traverser les morts et les défis actuels. » Je ne crois pas qu’il va comprendre mes propos, on m’a toujours donné une éducation importante sur la politique et l’éthique, jamais je vais aller à l’encontre de cette idée.

    Mais celui-ci se trompe quand il me dit que je le vois comme un ennemi, je le vois nullement comme un ennemi, je ne vois même pas Rogers comme un ennemi. Carol est une ennemie comme Tony Stark ou l’HYDRA, mais lui je ne le vois pas comme un ennemi, je le vois comme un rival. En tant que rival, je ne vais pas lui montrer les Légionnaires, la Ligue des Assassins, les capacités de Juggernaut ou plusieurs de nos armes secrètes. Il peut bien dire ce qu’il veut, il est juste chanceux d’être tombé sur moi pour le moment. Certains êtres sont bien plus cruels, surtout dans le Noyau dans la Confrérie.
    « Je ne vous vois pas comme un ennemi, Adrian. Je vous vois comme un rival, je ne donne pas d’informations à un rival, ni accès à la stratégie de mon jeu. Vous travaillez pour une institution rivale, c’est très noble de vouloir chercher une vérité, mais même si vous encouragez Rogers pour aller dans ce sens, les médias, la politique et autres ont choisi un chemin à suivre depuis plusieurs décennies. Rappelons juste les faits autre que les mutants, par exemple Israël ou juste pour les musulmans. Voyant la mort de certains de leurs soldats ou de leurs civils, la population américaine a fait le choix d’ignorer totalement les morts de l’autre coté, même si ceux-ci sont plus nombreux. Nous sommes dans un grand jeu politique Adrian, on ne change pas la politique par la vérité, on la change par le mensonge. La Confrérie ne veut pas jouer à ce jeu, mais c’est une idée répandue que cela soit dans la plupart des Gouvernements ou de d’autres Institutions. » C’est une affirmation qu’il peut contre dire et que plusieurs politologues peuvent hurler au sinistre, mais c’est une réalité peu envieuse aujourd’hui. « Je vais être obliger de vous mettre dans un avion, non que je vous menace, mais certains de mes Lieutenants ne désirent même pas qu’un Américain vienne trop longtemps pour nous donner des bouteilles d’eau. Ne le voyez pas mal, mais je vous conseille vivement de lire nos publications, nos interviews et de relire vos archives. Là vous ne voulez pas voir la pratique, vous risquez plus de voir nos petites surprises pour les Vengeurs en cas de confrontations. Il est mieux de documenter la Confrérie que chercher la vérité sur le terrain, éveillez des consciences par ce que vous savez déjà à place de chercher nos moyens. » Il peut bien dire que la théorie ne marche pas dans un travail pratique, dans ce cas, je suis sûr que cela pourrait l’aider à mieux nous comprendre que venir en Somalie pour voir nos actions. On ne fait que reconstruire le territoire, il ne peut pas vraiment aller plus loin au niveau idéologique.

    Il commence à me complimenter d’une manière subtile sur mes idées, sur mon comportement et sur ma courtoisie. Il est bien chanceux de tomber sur des révolutionnaires politiques et non fanatiques ou religieux. Il serait bien différent ce monde, où je lève faiblement mon café accompagné d’un sourire et d’un maigre rire.
    « Vous sauvez bien plus de vie que la moyenne, il faut juste que vous soyez conscients de cela pour l’Avenir. Ne vous en faites pas pour moi, si mes ennemis me capturent, c’est que je n’ai pas fais attention et que je mérite un peu ce sort. Et vous savez ce que disiez Winston Churchill sur les prisonniers : C’est de la manière qu’on traite les prisonniers qu’on juge une société. Si on commence à me torturer ou pire durant mon emprisonnement, cela va juste prouver que les sociétés occidentaux ne respectent même les dires de l’un des pères fondateurs de l’Occident. C’était un plaisir de discuter avec vous Adrian, mais je vais devoir vous laisser bientôt. Dans une idée de coopération, on a toujours quelques agents incognitos en Amérique, si vous voulez, on peut en rester en contact pour que vous les interrogez sur ce qu’est vraiment la diversité et les pensées dans la Confrérie. » Je lui laisse une ouverture quand même, je le retourne tranquillement dans l’avion en lui laissant l’option de mieux connaitre la Confrérie dans l’Avenir.
Wanda Maximoff
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Discussion Contre-Nature? (PV - Adrian Eversfield) Empty Re: Discussion Contre-Nature? (PV - Adrian Eversfield)

Message  Invité Lun 9 Fév 2015 - 10:23

Il était évident que cette rencontre touchait à sa fin. Cependant, cette dernière avait été riche en informations. Je n’irais pas prétendre que je venais de décoder la Confrérie mais disons que cela jetait un nouvel éclairage sur ce que je suspectais depuis un moment déjà. Il allait falloir que je m’entretienne avec mes collègues modérés pour réfléchir à plusieurs sur cette épineuse question : maintenant que nous en savons plus sur « l’Ennemi » et qu’il est évident que nos supérieurs nous servent un discours alarmiste remâché, réchauffé et régurgité… Pouvons-nous honnêtement simplement continuer à tirer à tout va en hurlant « terroriste, terroriste »? Oh j’allais me retaper l’intégralité de la documentation sur la Confrérie. Que personne ne se trompe là-dessus. S’il y avait un moyen, un seul, d’éviter que des querelles d’égo ne nous détournent de nos vrais ennemis… J’allais en faire usage et très librement avec ça.

La question que je me posais…

Est-ce que tout ceci n’était qu’une vaste machination pour brouiller les cartes?

Peut-être. Mais en quelque part, j’avais des doutes sur une théorie si bancale.

Encore une fois, si Lady Maximoff avait voulu user de subterfuges pour m’utiliser à ses fins, il y avait bien plus que des paroles pour faire un travail efficace. Contrôle mental, un certain nombre de drogues, diverses techniques pour garder un sujet docile et réceptif à des ordres à distance… J’étais seul et sans arme. Si elle l’avait voulu, elle aurait pu me faire subir bien pire qu’une leçon idéologique. Non pas que notre discussion fut une torture. Je mets davantage en évidence le fait que… Justement… C’est un peu beaucoup tout le contraire de ce qu’on aurait pu attendre de la Confrérie, si on en croit le SHIELD.

Focus, Adrian. Te voilà devenu sans trop faire d’effort une sorte d’ambassadeur. Non officiel bien sûr et sans la bénédiction d’un camp ou de l’autre mais il n’en tient qu’à moi désormais de tenter de démystifier toute une toile de mensonge. Je sais que Steven, que Simon, que Kyana et plusieurs autres vont au moins m’écouter jusqu’à la fin. C’est mon devoir que de tout faire pour adopter une désignation sortie tout droit de la bouche de Lady Maximoff concernant notre relation. Rivaux. Pas ennemis. Des rivaux peuvent coexister, chacun œuvrant de son côté. Les États-Unis et la Russie sont des rivaux. Ils ne se tirent pas dessus à vue. En changeant la classification de la Confrérie, à moins d’une trahison de part ou d’autre, sans même en arriver à une trêve, nous en arriverions à un état de fait beaucoup moins dommageable en vies humaines.

Je peux le faire. Je VAIS le faire.

Le fait qu’elle me propose de rester en contact me fait afficher un large sourire, comme celui d’un enfant qui ouvre un cadeau de Noël. C’est un peu le cas, en un sens. Dans un esprit de coopération, il va de soi, je pourrai garder un lien avec la Confrérie sans refaire un voyage en Somalie. Il y a énormément à apprendre sur eux et je veux tout faire pour éduquer adéquatement mes collègues à leur sujet. Un beau rêve? Peut-être. Mais comme le disait mon père : La paix est un rêve que nous pourchassons depuis longtemps.

« Je saurai me rendre digne de votre confiance, aussi relative soit-elle, Lady Maximoff. Cette rencontre ne sera consignée nulle part et si elle est évoquée, ce sera avec des gens de confiance. Quant à vos agents en Amérique, vous avez mon entière assurance que je ne compromettrai pas leur couverture, ne serait-ce que par respect pour la vie humaine en générale et plus spécifiquement, par respect pour vous.

Il va de soi que vous avez mon entière collaboration, si je puis vous être utile. Tant et aussi longtemps que cela ne me force pas à compromettre le SHIELD. Vous mieux que quiconque pouvez comprendre ma position. Quant à mon voyage…

Si on me pose la question, je prétexterai une urgence familiale. Il y a longtemps que je n’ai pas eu la chance de rendre visite à père et à mère. Le SHIELD n’y verra que du feu. En définitive, merci d’avoir pris le temps de me rencontrer. Merci d’avoir pris le temps de m’écouter. Encore une fois, je réitère mon désir de faire changer les choses chez les miens. En s’éparpillant en vaines querelles, nous perdons de vue le vrai Ennemi.

Merci pour tout, Lady Maximoff. Que vos joies soient aussi radieuses que le matin, que vous années de bonheur soient nombreuses comme les étoiles dans le ciel et que vous tracas ne soient que des ombres s’effaçant au soleil de l’amour. C’est une vieille bénédiction anglaise. Un peu cliché mais ça m’est venu sur l’inspiration du moment.

En espérant vous revoir en des temps moins troublés. »


Je fus ensuite escorté hors du bâtiment par la rousse, encore une fois. Prenant le temps avant de partir de régler rapidement quelques détails avec l’hôtel et l’ambassade, je fis en sorte qu’on me mette deux tickets de côté pour le Royaume-Uni. Tout cela pendant le trajet de… Où que je sois vers la ville. Fouillez moi pourquoi mais je pense que je me suis endormi car quand je me suis réveillé, j’étais dans un avion, en première classe. Curieux. Je ne me souvenais pas être 1. Monté dans l’avion, 2. Avoir sélectionné la première classe. Je ne voyage jamais en première classe. Remarquant que j’avais ma tablette devant moi sur la page des nouvelles internationales, je me demandai un long moment si je n’avais pas rêvé cette rencontre quand une voix se fit entendre légèrement en retrait de ma personne. « Tout va bien, monsieur? », me demande une femme.

Je me retourne et habillée en hôtesse de l’air… La rousse de la Confrérie. Qui me sourit. Et elle me tend une tasse de thé. Je ne peux retenir un fou rire. Un Earl Grey. De Fortnum And Mason. Deux sucres. Un lait. Décidément, la Confrérie mérite bien plus de crédit que ne leur en donne le SHIELD. Prenant la tasse et une première gorgée, je la regarde, un sourire franc et honnête sur le visage.

« Tout va très bien mademoiselle. Tout va très bien… »

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