Louise Martell
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Ra's Al Ghul
Louise Martell
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Louise Martell
Louise Ann Martell « Unbent. Unbowed. Unbroken. » Bonjour ou bonsoir, mon p’tit nom à moi c'est Louise Martell ! Mais on me connait aussi sous le nom de Weezy. Je suis née le 27 janvier 1995 dans une petite ville sans importance dans le Missouri. J’ai 20 ans, plus ou moins. Un petit secret pour la route ; je suis une mutante et je sévis à New York. On me dit souvent que je ressemble à Holland Roden. Je fais partie du groupe de la Confrérie.
on ne change pas le passé Louise Martell est un accident. C’est ce que lui dit ça mère un jour en titubant alors qu’elle essayait de lui prendre une bouteille d’alcool des mains. Avant ça elle avait des soupçons, évidemment, mais rien avoir avec cette déclaration blessante crachée dans sa figure. Louise Martell n’aurait pas dû être conçue. Sa mère était une jeune idiote un peu pompette et son père, elle le suppose, un petit con irresponsable qui avait pris ses jambes à son cou. Louise Martell n’aurait pas dû venir au monde. Peu importe toute cette morale pseudo-religieuse qui s’oppose à l’avortement, à quoi bon refuser de tuer une âme si c’est pour haïr sa simple existence pendant le restant de ses jours ? Louise Martell n’aurait jamais dû être élevée par sa mère. C’est son avis sur la question. Elle pense que Meredith Martell aurait mieux fait de la laisser à un couple d’étrangers dans l’hôpital blanc de cette ville dans laquelle elle n’a jamais remis les pieds. Peut-être alors que sa famille ne l’aurait pas reniée. Peut-être alors qu’elle aurait pu poursuivre ses études. Peut-être alors que Meredith Martell serait devenue une femme formidable plutôt que cette vieille femme amère qu’est sa mère. Pendant un moment après cette révélation, Louise laissa la culpabilité l’envahir. Elle laissa Meredith reprendre sa bouteille et pester contre la terre entière et tout particulièrement son boulet de fille. Louise aurait pu continuer de se sentir coupable. Elle aurait pu s’excuser d’excuser. Mais elle pensa à tous les moments où Meredith Martell a eu le choix. Ces moments où elle a fait le mauvais. Louise ne s’excusa pas d’exister. Et elle fit le serment de ne jamais pardonner. ______ Louise a quatorze ans lorsqu’elle croit devenir folle pour la première fois. A instance régulière elle entend des choses qu’aucune personne normale ne pourrait prétendre entendre. Puis, tout le temps. Il lui faut quelque temps pour comprendre qu’elle est bien la seule affectée et arrêter de demander « Tu es sûre que tu n’entends rien ? ». Elle se renferme sur elle-même et évite les endroits fréquentés, incapable alors de régler le volume de son ouïe, n’ayant même pas conscience de le pouvoir. Il lui faut quelque temps avant d’avoir le déclic, de réaliser sa véritable nature et là encore continue d’avoir des doutes. Elle se demande s’il y en a d’autres comme elle, des peut-être mutants pouvant ignorer leurs capacités pour vivre une vie paisible et normale. Elle se demande si elle a un choix. Et que choisir. Elle obtient son premier job à 16 ans, donner un coup de main l’après-midi dans une petite boutique de bijoux au centre commercial de la ville où sa mère et elle ont emménagé quelques mois plus tôt. Les Martell ne restent jamais vraiment au même endroit, Meredith suit le travail où elle en trouve et Louise est passée maître en l’art de passer d’un cursus radicalement différent à un autre. Sa carrière scolaire ressemble à un patchwork désordonné : elle étudie la Lettre Rouge dans cinq classes différentes en littérature et manque totalement la Seconde Révolution industrielle en histoire. Elle est constamment nouvelle dans son lycée et prend rarement la peine de se faire des amis. Dans son temps libre elle travaille. Sa mère l’y encourage beaucoup. Du moins c’est comme ça que Louise interprète sa déclaration lorsqu’elle lui dit que maintenant qu’elle a son propre salaire, aussi maigre soit-il, elle sera bien capable de subvenir à ses propres besoins quotidiens. Meredith s’absente de plus en plus souvent pour des périodes de plus en plus longues. Louise imite sa signature et fait des excuses lorsqu’on s’enquiert de son absence. En y repensant elle comprendra qu’il s’agit du moment où son pouvoir d’hypnose s’est développé, rendant ses mensonges tellement plus convaincant. Elle doute que les services sociaux ne se seraient pas intéressés à son cas et fait une descente chez elle des années plus tôt si elle ne disposait pas de cette habilité. ______ Elles déménagent encore milieu 2012 dans une ville de taille moyenne de l’Etat du New Jersey. C’est la même routine jusqu’à ce que Meredith parte un jour travailler et ne revienne pas. Louise attend un mois puis deux avant d’affronter la réalité. A en juger par la froideur de leur relation on aurait pu penser qu’au fond, elle s’y attendait. Qu’elle l’avait vu venir. Et pourtant… Louise pensait avoir un accord tacite avec sa mère, cimenté par ce mécontentement mutuel de leur situation. Elle se sent trahie. Mais encore une fois, elle refuse de se laisser abattre. Nous sommes en décembre 2012 et voilà deux mois que Louise ment aux voisins, propriétaires et professeurs. Juste un peu plus… Il ne lui faut tenir que quelques semaines de plus, passer les fêtes et le mois de janvier pour être considérée majeure et capable de subvenir à ses besoins. Elle a deux petits jobs, l’un les week-ends où elle fait le ménage chez une vieille dame du quartier résidentiel, l’autre en soirée dans un Dinners. Elle pense pouvoir réussir à payer les mois de loyer à temps et éviter les questions. Juste un peu plus de temps. C’est tout ce dont elle a besoin pour éviter les services sociaux, l’humiliation d’avouer que sa mère l’a abandonnée, laissée derrière et que les seuls parents qu’ils lui restent sont ceux qui ont renié leur fille unique à cause de sa simple existence. Ce n’est que deux mois et Louise sait, elle est en ultimement convaincue, elle peut y arriver. A ses yeux, il y a longtemps qu’elle devenue une adulte. Il lui a fallu grandir et devenir son propre parent, sa mère refusant de jouer ce rôle la plupart du temps. Elle n’attend plus que la loi. Juste… un… peu… plus… ! L’assistante sociale toque à sa porte le lundi 14 janvier et Louise ressent alors le besoin viscéral de hurler. Mais elle est a quelques semaines (quelques foutues journées !) d’être considérée légalement comme l’adulte qu’elle est persuadée d’être, et les adultes ne piquent pas de crise en tapant du pied comme des gamins de cinq ans. Alors elle l’invite à entrer et même si ses mains tremblent et qu’elle n’a jamais été aussi terrorisée de sa vie, la voix de Louise ne flanche pas lorsqu’elle explique les mêmes mensonges usés et répétés. Elle parle avec conviction. Elle parle avec désespoir. L’assistante sociale la remercie avant de s’en aller. Elle se dit rassurée de voir qu’il n’y avait pas de quoi s’inquiéter et s’excuse du dérangement. Bien qu’elle l’ait suspectée, c’est cet événement qui confirme à Louise que son ouïe n’est pas la limite de ses talents. Jamais son mensonge n’aurait été cru autrement. Louise réalise qu’elle n’est pas obligée de vivre une vie banale, une vie humaine. Treize jours plus tard, Louise fête son dix-huitième anniversaire. Quelques mois après, elle reçoit une lettre d’admission pour une université de droit peu cotée à New York qu’elle accepte sans trop d’hésitation. Pendant ce laps de temps elle a pu tester les limites de son hypnose et comment les contourner pour parvenir à ses fins. Elle laisse derrière elle le duplex et ce qu’il lui restait de sa mère. ______ A New York, Louise commence l’université de droit et se retrouve un job pour payer ses factures et son loyer. Sa vie semble suivre un court paisible jusqu’à ce qu’elle fasse la rencontre de Makenna. Louise a fait la fermeture du magasin dans lequel elle travaille et il est tard lorsqu’elle rentre chez elle. Faisant un choix qu’elle maudira plus tard, elle prend un raccourci et se retrouve acculée par quatre types dans une ruelle après avoir essayé de les éviter mais connaissant mal le quartier. Elle essaie d’abord de leur parler car après tout, c’est sa seule chance. Mais quand elle réalise que son hypnose est sans succès elle sent la panique monter et comme une pression au fond de sa gorge, une vibration partout dans son corps qui ne demande qu’à sortir et soudain, Louise ne peut plus se retenir et hurle. Elle se souvient vaguement d’avoir vu les types tomber à genoux, leurs mains sur leurs oreilles et criant de douleur sans qu’elle ne puisse les entendre. Elle ne sait pas combien de seconde son hurlement a duré. Elle se souvient juste de la vague d’épuisement qui s’est abattue sur elle, comme une chape de plomb. Elle se demande si elle a rêvé la silhouette qui se penchait sur elle alors qu’elle perdait connaissance. Lorsque Louise rouvre les yeux, elle n’a aucune idée de l’endroit où elle est. Ca ressemble à un dortoir mais sans fenêtre et totalement déserté. Elle panique, mais avant qu’elle n’ait le temps d’essayer de sortir et de foutre le camp quelqu’un entre dans la pièce. C’est une femme afro-américaine, un peu plus vieille qu’elle. Elle se présente sous le nom de Makenna et lui explique qu’elle a assisté à l’agression mais n’a pas eu le temps d’intervenir. Elle affirme l’avoir ramené « ici » parce qu’elle ne savait pas où elle vivait et qu’elle ne pouvait pas la laisser dans la rue au risque que les quatre autres ne reprennent connaissance avant elle et que « entre mutants, on se serre les coudes ». Louise, qui ne s’est jamais serré les coudes avec qui que ce soit, lui lance un regarde un peu incrédule mais préfère demander plus de renseignement sur l’endroit où elle se trouve. Makenna semble soupeser la réponse avant de déclarer qu’il s’agit d’une sorte de squat fréquenté par des mutants. Louise peut entendre un mensonge et Makenna n’a pas l’air de même faire tant d’effort que ça pour cacher qu’elle ne dit pas toute la vérité. En la raccompagnant Makenna la bombarde de questions. Est-ce que Louise est à New York depuis longtemps ? Depuis combien de temps sa mutation s’est-elle révélée ? Est-ce que hurler la plonge toujours dans un état catatonique ? A-t-elle-même déjà hurlé avant ça ? Elle savait bien qu’elle était une mutante, n’est-ce pas ? Louise évite la plupart d’entre elles, répond à d’autre d’un ton offusqué et tâche de riposter avec un interrogatoire à sa propre sauce. Son talent semble assez inefficace sur la jeune femme et une lueur amusée dans ses yeux lui dit que d’une manière ou d’une autre cette dernière en est parfaitement consciente. Elles se séparent devant l’immeuble de Louise. Elle revoit Makenna quelques semaines plus tard. Celle-ci l’attend à la sortie de son travail (à ce stade Louise sait qu’elle aurait beau demandé comment Makenna a eu vent de l’endroit, elle n’obtiendrait aucune réponse, aussi elle s’abstient) et déclare de but en blanc avoir besoin d’un service. Louise est tout aussi catégorique lorsqu’elle réplique que c’est absolument hors de question. Makenna argumente, rappelle à Louise que sans elle, elle aurait pu rester crever dans la ruelle. Louise menace lui faire sauter les tympans, et même si elle n’a aucune idée de par où commencer elle pense être capable de faire preuve d’imagination si Makenna continue de lui taper sur les nerfs. Makenna éclate de rire. « Tu bluff ma chérie. Ça se voit à des kilomètres alors n’essaie pas de me mentir. Ton pouvoir, je l’ai sondé pendant plusieurs heures et tu viens juste de développer cette capacité, c’est pour ça que ça t’a vidé comme ça. Par contre, tu as un talent de manipulation acceptable et c’est exactement ce dont j’ai besoin. Mon collaborateur m’a lâché et je dois avoir un remplacement pour ce soir. Vois ça comme un travail de consultant, » lui dit-elle. Louise réprime un frisson lorsqu’elle réalise lorsqu’elle entend le mot « sonder » qui ne lui dit rien de bon. Elle regarde Makenna avec méfiance et répète qu’elle n’a aucune envie de tremper dans des affaires louches, alors non, merci. Mais Makenna lui saisit le bras et l’empêche de s’éloigner, ce que Louise déteste et lui donne envie de hurler ce qui l’a terrorise parce qu’elle a l’impression d’avoir perdu tout contrôle sur ses émotions et elle a se sent comme si elle était sur le point d’exploser. C’est la voix de Makenna qui la ramène sur terre et lui permet de se reconcentrer. Elle lui dit des mots qui la hanteront pendant les mois à venir. « Qu’est-ce que tu fais de ta vie au fond princesse ? Tu es un parmi des milliers à avoir des talents comme les tiens et tu vas t’enterrer à faire des études dans une université minable et avoir un travail sous-payé dans une supérette pour les six prochaines années de ta vie, cinq si tu es douée ? Qu’est-ce qui est important dans jouer à faire l’humaine qui t’attire tellement que tu refuses peut-être la seule occasion que tu auras de faire de bien pour les gens comme toi ? » Entre ses dents Louise lui ordonne de la lâcher et ajoute en s’éloignant, pour de bon cette fois, qu’il n’y a pas de gens comme elles. Parce que Louise est seule et que ça lui va très bien comme ça. Elle est à une dizaine de mètres et peut encore entendre Makenna lorsque celle-ci murmure une adresse et une heure. Louise passe son après-midi à alterner entre regarder l’heure passer et se réprimander intérieurement pour le faire. Les mots de Makenna tournent en boucle dans sa tête. A l’heure dite, elle est devant la porte de service de l’adresse que la mutante lui a donné. ______ Pendant plusieurs mois sa vie continue comme avant que ces évènements ne se passent. Elle assiste à ses cours, va au travail et de temps à autres donne « un coup de main » à Makenna. Enfin, à la Confrérie. Elle n’a d’abord pas cru son amie (ce n’est pas vraiment son amie mais « relation de travail qui s’efforce de faire de ma vie un enfer mais que je laisse faire parce qu’elle a trouvé le moyen de me persuader que ça valait la peine » est un peu trop long pour une carte de visite) lorsqu’elle lui a révélé l’identité du groupe auquel elle appartenait. Après un peu de ressentiment (« Tu m’as laissé servir d’intermédiaire pour un groupe de terroriste ? Tu es une terroriste ? Je suis une terroriste ? ») et de grincements de dents elle avait poursuivi leur collaboration. Tout ne passait pas toujours comme sur des roulettes, l’hypnose de Louise n’étant pas une science exacte mais elle doit au moins reconnaître se coucher le soir avec l’impression d’avoir accompli quelque chose de plus que de ne pas faire d’erreur de caisse et être arrivée en tête de classe au dernier exam. Elle valide sa première année de droit avec brio. Elle rencontre d’autres membres de la Confrérie basés dans la City qui font appel à elle lorsque l’on a besoin d’une oreille ou d’un peu de persuasion douce. Elle prend l’habitude d’écouter les conversations dans les bars, de se tenir au courant de ce qui pourrait intéresser la Confrérie. On ne l'informe pas exactement de ce que prépare la Confrérie, elle n'est que « consultante » après tout mais elle ne peut pas se retenir d'écouter, c'est dans sa nature après tout. Elle a l'impression que la base de NY ne sert plus qu'à observer le continent Nord-Américain et que les véritables actions se passent ailleurs dans le monde. En Afrique...? Le semestre a commencé depuis à peine quelques semaines quand la nouvelle saison de l’Avengers Academy n’arrive sur tous les écrans et que Louise ne se retrouve à grincer des dents et rouler des yeux dès qu’elle est forcée d’en voir un extrait dans un café ou un bar, ou pire encore, en entendant ses camarades en parler. C’est à se frapper la tête contre les murs. Mais pas autant que le retour du débat sur le recensement des mutants. Depuis que ce dernier a été créé, Louise s’efforce d’être prudente, elle n’a aucune envie d’éveiller les soupçons. L’hypnotisme est exactement le genre de chose qui pourrait lui valoir un aller simple sur le bûcher et vraiment, très peu pour elle. Prudente mais à fleur de peau. Jusqu’à l’explosion. ______ Makenna l’a trouve chez elle en train de plier son futon, son sac fait et prêt à partir. « Tu fais tes bagages Weezy ? » demande-t-elle, ignorant la réponse automatique « Ne m’appelle pas comme » qui perd de son ton offusqué un peu plus à chaque fois que Louise l’emploie. Makenna insiste et la jeune femme se retourne enfin, le visage encore un peu rouge de colère et un regard furieux dans les yeux. « J’ai été virée de l’université, » déclare-t-elle, faisant le même effet que si elle venait de lâcher un service à thé en porcelaine délibérément pour qu’il se brise sur le seuil. « Toi ?! » s’étouffe Makenna. Sa seule réponse est un sourire désabusé. Makenna essaie de reprendre pied, de concilier l’idée de Louise (qui pousse l’obéissance aux règles jusqu’à l’extrême) et d’un renvoi. « Qu’est-ce que tu as foutu ? » presse-t-elle d’un ton exigeant alors que Louise entre dans sa salle de bain pour finir d’emballer. « Je ne suis pas sûre du verdict officiel. Quand je suis partie les délibérations balançaient entre « irrespect intolérable envers un professeur » et « agression du corps enseignant », » lui répond-elle de l’autre pièce. « Agression… Louise ! Dis-moi que tu n’as hurlé sur personne ! Les conséquences pourr… » « Je sais très bien quelles sont les conséquences. Et je n’ai pas hurlé à moitié aussi fort que ce que j’aurais voulu… Ce type le mériterait. Mais non, j’ai juste ouvert mon clapet pour le traiter de connard, pas le faire exploser. » Makenna hésite entre soulagement et incrédulité. Louise revient enfin dans la pièce et fourre sa trousse de toilette dans son sac. « Tu l’as traité de connard comme ça ? » « Non, je l’ai traité de connard après qu’il ait tenu des propos plus que racistes sur les mutants en parlant de cette saloperie de recensement. Et qu’il m’ait personnellement insultée après que j’ai contestée certaines de ses affirmations. » Louise s’immobilise enfin et son visage commence à reprendre une teinte normale. Peut-être réalise-t-elle alors qu’elle vient de jeter ses études par la fenêtre. Qu’elle s’est sans doute condamné à des jobs de misère jusqu’à la fin de ses jours. C’est du moins ce que pense Makenna jusqu’à ce qu’elle ne relève la tête et ne déclare d’un ton féroce : « Je ne regrette pas une seconde. » Malgré elle Makenna sent un sourire s’étirer sur ses lèvres parce qu’aussi impossible que soit cette situation, il y a un certain humour quelque part. Elle s’assied sur la seule chaise restante et demande : « Et maintenant ? » Louise hausse les épaules. « Je ne peux pas rester ici, c’est la résidence de l’université. Je pensais squatter chez toi. Tu passes toujours le mardi et je doute de trouver une solution de logement autre pour ce soir. » Makenna semble considérer les différentes options avant de demander : « Est-ce que l’université va raconter toute l’histoire ? » Louise émet un son dédaigneux. « Oh non, ils n’assumeraient pas ce genre d’opinion même si certains n’en pensent pas moins. Le connard aussi a des ennuis, juste moins permanents que les miens. Ils vont sans doute essayer d’étouffer la vraie raison. Le point positif c’est que le moins de personne seront au courant, moins elles seront capable de deviner ce que je suis. A moins que quelqu’un ne cherche vraiment à se documenter sur mon compte mais tu conviendras que je suis plutôt… discrète. » Makenna hoche la tête d’un air songeur. Elle finit par demander : « Ça te dirais de squatter de manière permanente ? » Louise se fige. Elle sait que « squat » est une façon de parler de la Confrérie sans la mentionner, ce depuis que Makenna y ait traîné son corps inconscient le soir de leur « rencontre ». Makenna lui propose de rejoindre la Confrérie ? En bonne et due forme ? Pas en simple contact ? Voyant sa stupeur, l’afro-américaine précise : « On se connaît depuis plus d’un an et je savais bien avant ça que tu avais du potentiel. Il m’a suffit de sonder ton pouvoir pendant ce cri et… Enfin bref. Le seul problème c’était… toi. Ta, hum, personnalité et ta persistance à continuer comme tu l’avais toujours fait. Mais je pense quand même que tu serais un véritable atout dans nos rangs. J’en ai parlé à mon supérieur et il a déjà donné son accord si l’occasion se présentait de te recruter pour de bon. Tu peux dire non et continuer comme avant. Tu peux dire non et arrêter de travailler avec nous. Tu peux faire ce que tu veux. Mais comme je te l’ai dit on se connaît depuis plus d’un an et je pense qu’on sait toutes les deux que tu ne reviendras pas en arrière. » Louise hoche imperceptiblement de la tête avant de prendre une grande bouffée d’air et de se servir un verre d’eau. Makenna la laissa faire, l’observant déambuler dans le studio et soupeser ses options. De temps en autres elle se mordillait les lèvres, fronçait les sourcils ou soufflait avec frustration. Elle se retourna finalement, le visage un peu pâle mais l’air déterminé et décidé et demanda : « Je signe où ? »
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Dernière édition par Louise Martell le Lun 12 Jan 2015 - 16:58, édité 4 fois
Louise Martell- Messages : 31
Date d'inscription : 10/01/2015
Age : 29
Localisation : New York, New York !
Re: Louise Martell
Bienvenue sur le forum et heureux de trouver un autre Confrériste dans nos rangs.
Ra's Al Ghul- Messages : 183
Date d'inscription : 08/11/2014
Re: Louise Martell
Bienvenue la loutre ! Chante pour moi, bel oiseau !
Walter Jensen- Messages : 342
Date d'inscription : 19/12/2014
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Re: Louise Martell
Bienvenue sur le forum, la Loutre!
Korra du Mont Kailash- Messages : 896
Date d'inscription : 05/11/2014
Re: Louise Martell
Mai?! NOTRE MAI?! Ou me trompeuje ?
Dans tous les cas bienvenue parmi nous!
Dans tous les cas bienvenue parmi nous!
Harold Jordan- Messages : 170
Date d'inscription : 30/10/2014
Feuille de personnage
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Re: Louise Martell
Merci vous quatre Et Hal c'est possible, c'est qui "nous" ? Je suis la Mai' de rpg et j'ignorais qu'il y en avait d'autre (aaaah mon cœur se brise à l'idée de ne pas être unique) ^^
Fiche terminée, je suis désolée pour la bio-pavé j'ai un peu débordé ^^' J'ai aussi pris la liberté d'introduire un PNJ Confrériste basé à NY pour plus de facilité mais s'il y a un souci, je change o/
EDIT : MAAAAAAGUS ?
Fiche terminée, je suis désolée pour la bio-pavé j'ai un peu débordé ^^' J'ai aussi pris la liberté d'introduire un PNJ Confrériste basé à NY pour plus de facilité mais s'il y a un souci, je change o/
EDIT : MAAAAAAGUS ?
Louise Martell- Messages : 31
Date d'inscription : 10/01/2015
Age : 29
Localisation : New York, New York !
Re: Louise Martell
Très belle fiche la grosse loutre!
J'espère que tu es prête à survivre, car tu es validée.
Bon jeu, la loutre!
J'espère que tu es prête à survivre, car tu es validée.
Bon jeu, la loutre!
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