Jean-Paul Beaubier - Flash / Northstar / Véga

Jean-Paul Beaubier

"Ce sont les autres Flash qui ont plagié ma coolitude."

On m’a donné de nombreux titres durant ma vie, j’ai passé ma vie à changer de titre, dans certaines régions du monde, on m’identifie comme Flash, l’un des premiers Flash vivants dans la Justice League. Dans mon pays original, c’est le chef d’Alpha Flight et pour plusieurs autres, je ne suis qu’un terroriste du Front Libération du Québec. Aussi loin que je m’en souvienne, peu de gens se rappellent de Jean-Paul Beaubier. On m’a toujours donné une autre image de ce que j’étais, mais je me suis toujours senti bien plus proche de la Justice League et des X-Men que tous les autres groupes. Alpha Flight fait parti surtout de mes origines et non ce que je suis devenu. Je ne veux pas rentrer dans les caricatures de super-héros, mais je suis obligé de commencer par cela. Mes parents sont morts dans un accident de voiture, quand j’étais beaucoup trop jeune pour m’en souvenir. Heureusement, ma sœur et moi, on avait résisté à l’accident de voiture et on a été gardé longtemps par une adolescente après. Je ne me souviens pas trop de ce passage, mais on a été séparé par l’adoption. Je passe un grand moment de ma vie très frustré par la séparation de ma sœur, je décide de m’engager dans la politique active pour oublier ce genre de problèmes. C’était la belle époque au Québec avec le Front Libération du Québec, qui frappait à l’époque, mais surtout en Octobre 1970. J’avais quinze ans à cette époque. Jeune un peu niais, mais je suis toujours en faveur de cette cause. C’est quand le groupe va plus loin en posant des bombes au Parlement Canadien que je décide d’intervenir pour les enlever avec mes pouvoirs. C’était vraiment très maladroit au début, mais j’ai réussi à sauver de nombreuses vies. Les surhumains commençaient à apparaitre dans le monde à cette époque, beaucoup se posaient de questions sur l’être qui allait beaucoup trop vite. Les mutants à cette époque restaient un mystère pour la population.  

Je m’abonne au sport après, grâce à mes capacités, cela m’aide beaucoup à rester avec des scores exceptionnels au niveau du ski olympique. Je participe aux jeux olympiques de 1976, mais plusieurs de mes amis commencent à me dénoncer pour l’utilisation de mes capacités. Le Conseil Olympique m’enlève toutes mes médailles pour des raisons de stéroïdes. Je me retrouve avec une nouvelle déception dans ma vie, mais on m’offre une nouvelle opportunité. Une opportunité qu’on n’offre pas beaucoup aux gens. Je connaissais un peu le dossier de la Justice League of America, mais cela m’étonne réellement de me voir proposer un emploi dans cette organisation purement américaine.

Quand, j’arrive dans cette organisation, je vois juste certaines hostilités, certains membres étaient connus du grand public. Superman était le grand héros de New York, jeune adulte venant de Kansas avec des pouvoirs de demi-dieu. Wonder Woman était… une déesse… mon dieu, mon esprit Athée vient de manger un coup quand je l’ai rencontré. John Stewart me donne une mauvaise impression au début, restant toujours très pragmatique, il ne semblait pas beaucoup m’apprécier au début. L’équipe était peu cohérente au début, il avait des tensions, cela se ressentait, surtout on avait des obligations envers le gouvernement américain.

J’ai senti une plus grande brisure, quand Superman et Stewart ont connu mes préférences sexuelles. Diana a resté toujours très gentille avec moi, ne se laissant pas bercer des préjugés primaires, c’était un début un peu difficile dans ce groupe, mais on a apprit à se connaitre malgré nos différences. On a surtout apprit à se méfier du gouvernement américain, même Stewart commençait à se douter de l’ARGUS et du SHIELD. J’ai commencé à faire quelques missions avec eux, malgré certaines hostilités durant les réunions, on était capable de faire bien plus durant les missions. C’était un esprit de cohésion et de force. Mes moyens financiers ont un peu augmenté. Bien que je commence à me plaire dans le groupe, Superman étant devenu bien plus ouvert autour de moi, j’ai surtout cherché un but personnel.

Trouvant une enfant ayant acculée d’une maladie mortelle, j’ai commencé à m’occuper d’elle pendant plusieurs mois avant qu’elle décède. Peut-être que ce but pouvait paraitre nihiliste à une époque, mais cela a surtout forgé mon caractère et ma maladresse. De me redonner confiance envers la vie humaine et surtout de continuer les différents combats. Les principes changent aussi beaucoup. La Justice League décide d’éliminer le « Of America » de leur nom pour commencer une nouvelle vision plus globale du monde. Superman annonce le retrait aussi de sa nationalité américaine et l’ONU a maintenant une force protection globale. Je me sens beaucoup plus à l’aise après, même John Stewart arrête d’être réactionnaire.

Bien qu’il a eu des années sombres entre 1980 à 2004, la Justice League a joué un rôle primordial tant pour la protection, que par la politique et son humanité. Même que certains de nos ennemis nous ont toujours donné un grand respect vu ce qu’on combattait. On a déjoué des complots mondiaux, on a combattu sur bien d’autres planètes, on a connu les blagues trolls affreux de Barry Allen, on a connu le sinistre de Batman, mais aussi on s’est fait connaître aussi par notre humanité surtout. Après 1990, les années étaient bien plus difficiles vu la division globale et la domination américaine. J’ai enseigné à Barry Allen pendant plusieurs années avant de devenir un membre partiel de la Justice League.

J’ai rejoins l’Alpha Flight en 1994 avec des connaissances stratégiques et de tactiques exceptionnels pour mon expérience dans la Justice League. On m’a donné pratiquement une ligne de commandement pour le recrutement et l’entrainement. Je deviens une personnalité canadienne un peu plus connue à cause de mon rôle dans la Justice League. Après quelques années, on me propose un autre rôle dans un autre groupe. L’Institut Xavier m’invite à m’installer dans cette grande école pour les mutants. J’accepte officiellement en 1999, quand je vois que le problème des mutants commence à engendrer quelques groupes.

Mon retrait de la Justice League est presque total en 2000 avec ma participation active dans les X-Men et Alpha Flight. Je réussis à faire quelques missions avec ce fameux groupe, mais cela me touche beaucoup moins d’aujourd’hui. À la fin de la Justice League, mon temps se concentre bien plus à l’Institut Xavier. Je prends mal la fin de cette grande organisation, mais je me retrouve avec de nouveaux coéquipiers et de nouvelle idée de défense. Je commence même une relation avec un X-Men en particulier, l’une des plus jeunes recrues de l’Institut Xavier : Paladin.

Bien que je reste toujours aussi froid avec lui au début, il réussit à percer un peu mon armure psychologique. Il s’est passé beaucoup de choses en dix ans à l’Institut Xavier, on a réussi à défaire Shaw et le Club des Damnés ainsi que les Maraudeurs en général. J’apprends aussi la ressuscitation de ma sœur par les forces de l’HYDRA, mais cela fait très longtemps que je me suis pardonné de sa mort. Aujourd’hui, je reste toujours proche de l’Institut Xavier, tout en restant un membre important d’Alpha Flight.