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The Real Joker

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Message  Joker Dim 28 Déc 2014 - 19:48


 
The Joker
«Je crois que tout ce qui ne nous tue pas nous rend simplement plus... bizarre.»
 

 
Bonjour ou bonsoir, mon p’tit nom à moi c'est Joker ! Mais on me connait aussi sous le nom de Monsieur J ou « Puddin' » Je suis né(e) entre 1964 et 1968 ; quelque part aux Etats-Unis, potentiellement Gotham. Je frôle ou touche la cinquantaine, plus ou moins. Un petit secret pour la route ; je suis génial ! Et sévissant à Gotham et un peu partout où portent les braises. On me dit souvent que je ressemble à Heath Ledger. Je fais partie du groupe Indépendant.


 
pouvoirs
Le Joker ne possède pas de pouvoirs particuliers. Contrairement à de très nombreux adversaires des héros mondiaux, il ne fait preuve d'aucun talent physique hors du commun, ni même de talents acérés en tant qu'humain. Bien qu'il puisse se montrer dangereux au corps à corps, il n'a pas de formation martiale spécifique, sa rapidité et son agilité étant tout ce qu'il y a de plus humain. Seuls ses réflexes peuvent se révéler surprenants, sans excès.

Intellectuellement, il est infiniment imaginatif et possède une excellente mémoire, sans aptitudes eidétiques tel Bane ou sur-intelligence neurale comme Deathstroke. On pourrait penser que c'est un criminel tout ce qu'il y a de plus classique, et pourtant il s'agit du plus grand ennemi de Batman et l'un des criminels les plus légendaires de la planète à cause de deux facteurs déterminants : son génie presque inégalable et sa psychose extrême.

Liées, ces deux facettes forment une capacité sans pareil à échafauder d'incontrôlables situations tournant à l'avantage du joker. Dépourvu de peurs, de besoins ou de limites, c'est un tacticien fou et un génie du mal qui bénéficie d'un talent exacerbé à manipuler les êtres communs et à pousser les héros dans leurs plus lointains retranchements, animant la plus noble des figures de la justice à commettre l'irréparable, et sombrer dans l'opposé de ses idéaux pour la recréer à son image.
Il a prouvé plus d'une fois être le meilleur à l'improvisation et a ridiculisé des adversaires pourtant tout puissant en instillant un chaos insupportable et en les frappant au coeur. Transformant leurs forces en faiblesses et leurs faiblesses en armes du clown car rien ne l'affecte, pas même la menace ou la torture. Imparable tant il est imprévisible, il est peu probable que le plus solide des intellects puisse prévoir ses actions à l'avance, puisque lui-même ne cherche pas à les préméditer et agit à l'instinct.

Sa folie et la composition chaotique de son esprit le rendent imperméable à toute influence mentale et contrôle quelque soit la forme. On pourrait croire qu'il s'agit là d'un pouvoir concret mais cette incapacité à l'affecter est davantage tournée vers une donnée erronée de son programme mental qui empêche toute véritable connexion contrôlée. C'est comme un ordinateur qui n'a pas de protection pour contrer les hackers, mais dont les codes et programmes sont si chaotiques que les comprendre est pratiquement impossible, ne permettant pas au meilleur des pirates de décrypter la masse de données d'elles-même corrompues et affluentes. Serait-ce lié à la pathologie inconnue que l'on théorise concernant le Joker ?

Malgré cette absence de pouvoirs au sens surhumain du terme, bien qu'il possède plus de pouvoirs que nombre de supra-humains en terme d'accomplissement, le Joker utilise toute une panoplie de gadgets, à l'image de batman mais au contraire, à l'allure insoupçonné et parfois risible divisés en deux catégories : ceux destinés à faire rire ou peu de mal et ceux destinés à faire du mal ou à tuer.
On peut compter sur l'incontournable pistolet BANG, un pistolet coup de poing, un faux œil qui fait sortir de la fumée, un faux dentier, un microphone imitant sa voix, une fausse main, un gantelet électrique meurtrier, des cartes à jouer tranchantes à l'allure de shuriken (qu'il peut lancer avec précision et même sectionner les outils adverses), une fleur projetant de l'acide, un pistolet à canon long, des armes explosives en forme de nounours, tarte à la crème (ainsi qu'au cyanure) ou jouets divers, ou encore un briquet dont la flamme est aussi intense et portée qu'un chalumeau, pistolet à fléchettes à l'acide ou au tranquillisant, etc... il possède par ailleurs de la kryptonite, verte et rouge, pour neutraliser les kryptoniens ou provoquer des effets aléatoires.

Il utilise aussi toutes sortes d'armes à feu et explosifs, du simple pistolet au fusil d'assaut en passant par le bazooka, il a un goût particulier pour l'essence, la poudre à canon mais se sert également de bombes artisanales. La plupart des armes qu'il utilise ne sont pas high-tech mais pourtant terriblement efficaces. Il a utilisé au moins deux fois la menace nucléaire. Il a sans surprise une affection complémentaire pour les armes blanches : barres en fer, couteaux (dont un lui sert à creuser un sourire morbide à ses victimes), sabres, etc...

Le Joker est finalement un scientifique et un chimiste expert qui a su élaborer des protections l'immunisant contre la plupart des poisons (dont ceux de Poison Ivy et l’Épouvantail). Cela lui permit plus encore de confectionner des poisons et armes explosives surprenantes, mais ses deux chef-d'oeuvre sortent du lot.
Le "Venin Joker" (ou Gaz Hilarex) qui provoque un choc anaphylactique dû au blocage des canaux de calcium et de potassium. L'effet visible est une victime prise d'un fou rire incontrôlable qui s'achève par une paralysie générale et un sourire figé sur le visage, signe du Joker.

Et le composé TITAN : une élaboration chimique intense issue de recherches que le Joker a volé, croisant le composé avec les recherches sur le Venom administré à Bane et les plantes de Poison Ivy. Grâce à ces éléments, le Joker est parvenu à constituer des doses de ce composé qui, injectées, permettent d'augmenter les facultés physiques du sujet à un niveau surhumain, à l'image du Venom (en moins puissant cependant). Sous injection, le Joker ou une cible de son choix peut combattre durant un temps allant d'une heure à plusieurs heures avec force, rapidité, agilité, résistance et endurance supérieures.
Une fois le composé absorbé par l'organisme, la cible est victime d'un affaiblissement passager qui réduit ses facultés en dessous de ses capacités initiales, pour laisser une fatigue comparable à un gros effort sportif. Si le composé agit pendant plusieurs heures, le contre-coup est plus important. Le Joker, moins sujet au contrecoup puisqu'il est le concepteur et possède les moyens de mieux s'en protéger, s'en servi notamment pour affronter le Batman au corps à corps à plusieurs reprises et s'en amusa à chaque fois. Il n'y est pourtant pas spécialement attaché et n'en a l'usage que pour les bonnes occasions.

Enfin, le Joker bénéficie d'assistants dans son Gang du Joker, souvent composés de voyous recrutés dans les rues, de sujets d'Arkham reconvertis ou de tueurs confirmés. Ils soutiennent le Joker dans ses oeuvres, donnant de la gêne jusqu'à du fil à retordre au Batman et autres héros. Il a l'avantage de ne pas en manquer, ayant toujours le bon argument pour rassembler des têtes brûlées ou obéissantes dans ses rangs. Mais sa meilleur alliée reste sa compagne et son âme soeur véritable : Harley Quinn.
caractère
Le Joker est un être à la fois psychopathe, sociopathe et fondamentalement pragmatique animé par une pensée qui caractérise tout ce qu'il est : persuadé que la vie n'est pas une vrai vie, que la mort n'est pas une vrai mort et que le monde n'est qu'une vaste plaisanterie illusoire, il n'a ni crainte de la mort ni peur des conséquences. Il n'est retenu par aucune limite et vit d'actes extrêmes qu'il improvise avec un savoir-faire déroutant.

Ses actions ne sont pas motivées par l'argent ou le pouvoir, ce dont le Joker n'a cure, mais par la seule volonté d'instaurer le chaos, car ça l'amuse de voir les autres se démener à échafauder des plans et craindre pour leurs vies tandis qu'il peut détruire tout cela en un claquement de doigts. Il fait le mal pour le mal, et n'a donc ni morale ni éthique. De fait, c'est sa propre psychose qui motive toutes ses décisions. Son obsession reste de prouver aux yeux des représentants de la loi et de la population, surtout au Batman, que le monde partage sa folie mais la réprime, et qu'au bout du compte tous s'entre-dévoreront dès que les choses se gâteront.

Le joker a apprivoisé les faiblesses physiques et morales du Batman au cours de leurs nombreux affrontements et est parvenu plus d'une fois à lui faire douter de sa santé mentale, connaissant la meilleur façon de le déstabiliser, il s'est fait par la suite une spécialité de ce genre de manoeuvres psychologiques oppressantes et incertaines afin de mettre au pied du mur les héros modernes, parvenant à plusieurs reprises à faire tomber des figures de la justice dans les ténèbres, jusqu'à les transformer en vulgaires criminels.
Si il connait son vieil ennemi mieux que personne, il sait également que tous deux ont vécu des choses très différentes et à contrario très similaires. Tous deux eurent une vie d'intenses souffrances qui les a conduit à devenir ce qu'ils sont, le Joker résumant le point de départ de son déclin en une « mauvaise journée » qui l'a transformé. Il se joue de ce passé modelé selon ce qui l'arrange et est passé maître dans l'art de la torture mentale. On compte hormis Batman, l'esprit de Harley Quinn qui deviendra sa compagne, Jim Gordon qu'il faillit rendre fou et Jason Todd qui revint de la mort en un tueur confirmé.

A l'origine, Harleen Quinzel, qui deviendra Harley Quinn, a avancée la théorie selon laquelle le Joker est pourvu d'un « super-équilibre mental », développant l'idée que celui-ci n'a à la fois aucune personnalité et de multiples identités, passant d'un rôle à l'autre comme une comédie permanente afin de situer sa place dans le monde et définir sa réalité. Il se réinvente régulièrement, passant par exemple du clown blagueur au tueur en série complètement fou, d'où son côté imprévisible. Pourtant il demeure un être profondément rusé, sadique et égocentrique, ce qui sous-tend qu'il n'est pas si absent de personnalité propre qu'il veut bien le laisser croire.
C'est également un adepte douteux de l'humour, blaguant à tout va, faisant preuve d'un certain cynisme et pourvu de ce genre d'humour noir que l'on exècre un jour, pour aimer le lendemain. Le joker serait ainsi pleinement conscient de cette folie qu'est la sienne, comme si il transcendait ses propres perversions en un marcheur dans les ténèbres de son âme, lucide sur le fait qu'il est irrécupérable et s'en accommodant parfaitement.

En outre, le personnage est extrêmement manipulateur et conçoit des plans d'un génie hors du commun, qu'il est capable d'adapter et de modifier constamment selon les circonstances avec une aptitude inégalable à l'improvisation. Très fin psychologue, il est capable de contrôler ou de faire douter pratiquement n'importe qui. En confrontant Double-Face, il ira jusqu'à se faire passer pour un simple « chien qui court après les voitures » afin de lui faire croire qu'il n'est pas réellement responsable de la mort de Rachel, comme s'il n'était qu'un innocent détraqué par la vie et incapable de se contrôler.

Certains autres psychiatres qui l'ont examiné ont conclu à chaque fois qu'il souffrait d'une pathologie mentale différente, ridiculisant la profession, au point de motiver à s'interroger pour savoir si le Joker simule la folie ou souffre d'une psychose nouvelle encore inexpliquée.
Pourtant, il arrive que le Joker ressente des émotions « normales ». Sa relation avec Harley Quinn en est témoin, amour fusionnel dans un univers destructeur et fou, plongeant main dans la main au sein du feu de la terre qui brûle, sans regrets et malgré les rebondissements parfois violents de leur union.

Le Joker ne s'appuie pas sur ses seuls dons. Il mise énormément sur une part d'improbabilité et de chaos, de risque, ce qui lui permet de ne jamais s'ennuyer. Il aime se lancer à lui-même des défis macabres et soudains et n'éprouve aucune peur de souffrir ou mourir, c'est justement cet aspect de sa personnalité qui le rend inattendu, renforçant son narcissisme et sa folie. Entre autres, il lui est arrivé de jouer à la roulette russe sur lui-même avec un revolver en plein milieu d'une rue sur un coup de tête, et il y survécu, ce qui ne manqua pas de lui octroyer un énorme fou rire. Il ira jusqu'à donner un pistolet chargé à Harvey Dent malgré ce qu'il lui a fait subir et laissera celui-ci jouer sa vie à pile ou face.

Cette spectaculaire intelligence peut mettre des doutes sur la réelle folie du Joker. Est-il simplement fou à l'extrême ou « trop » lucide ? Jason Todd par exemple, peu avant sa mort, réussi à faire cesser de rire quelques instants le Joker en l'accusant de n'avoir jamais été fou, mais de simuler. Le plus gros défaut du Joker est de ne pas aller la plupart du temps au bout de ses actions, que ce soit par besoin de se divertir ou pour tourmenter ses adversaires. C'est pourquoi il laissa passer les multiples occasion de tuer le Batman, détruire Gotham ou encore Metropolis.

Le Joker se souvient parfois de l'homme qu'il était, même si ses souvenirs sont peu fiables. Il est évident qu'il utilise ses souvenirs comme garantie, pour faire croire aux gens qu'il a mal tourné sans avoir eu le choix, ce qui est contradictoire avec le personnage car il affirmera, lors d'un interrogatoire avec Batman, que le meurtre est un choix, ce qui montre sa clarté quant à sa déviance mentale.
La personnalité du Joker est fondamentalement liée à celle de Batman : l'un rit sans cesse, l'autre est austère. L'un est blanc, l'autre est noir. Mais chacun, à sa façon, détourne la loi et l'ordre établi pour assouvir sa vengeance : Joker sur les innocents, Batman sur les coupables. Ils sont tous deux plus dans l'acte que dans la réflexion, et sont chacun, à leur façon, des dépravés, selon les propres mots du clown.

 
derrière l'écran
pseudo : J - comment tu as découvert le forum ? Par moi-même, ha-ha ! - un petit mot pour la fin ? Vous voulez savoir d'où viennent ces cicatrices ?


 
fiche by Anthemis.
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Dernière édition par Joker le Dim 28 Déc 2014 - 19:50, édité 1 fois
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Message  Joker Dim 28 Déc 2014 - 19:49


The Joker
«Pourquoi cet air si sérieux ?»
 

on ne change pas le passé
Si il est une chose qui serait particulièrement difficile, voir impossible, à décrire, c'est l'histoire exacte du Joker. Nul ne sait d'où il vient, quel fut son vrai nom et encore moins l'histoire de sa vie. Les choses que l'on sait sont sporadiques et rares, et seul le Joker lui-même connait la vérité, ou l'a enfouie dans les plus profonds précipices de sa mémoire. Cette histoire résumée reste inachevée, on octroie au Joker de nombreux affrontements contre divers surhumains et héros, mais surtout de nombreux actes criminels et des meurtres en masse, le tout à travers la planète contrairement à l'idée qu'il soit resté ancré à Gotham.

Il aurait été un homme comme les autres, avant de devenir le clown tueur. Répondant au prénom de Jack - bien que rien n'a jamais affirmé cette information, il aurait eu une femme autrefois. Comédien raté, incapable de décrocher un véritable rôle et campé sur de ridicules figurations tant il n'est pas convaincant, sa vie poussée par un rêve est pourtant rythmée par une dur réalité, qui s’accroît quand son épouse tombe enceinte. Lui reprochant de courir après l'impossible, celle-ci l'incite à trouver un travail plus « réaliste », qui permettrait à la famille en devenir de vivre avec un minimum de décence et de sortir de cet accablement financier, poursuivis par les créanciers. Ce qui n'empêcha pas sa douce épouse de l'aimer tel qu'il est malgré le fiasco de sa carrière et de rire de bon coeur à ses blagues. Elle aspirait à vivre auprès de l'homme qu'elle aimait mais craignait pour l'avenir de leur enfant.

A contrecoeur, l'homme, assez jeune bien qu'adulte alors, accepta et se fit engager comme manutentionnaire dans la société qui s'occupait du tri des déchets chimiques issus des travaux du même domaine d'une corporation internationale ayant trouvé un point de chute à Gotham. Mal payé, exploité, assommé d'horaires variables au gré de ses employeurs et subissant les humeurs d'une femme enceinte devenant peu à peu dépressive, les responsabilités de Jack pesaient lourd sur ses épaules et l'encrassait dans une tristesse grandissante. Pourtant il tint le coup et se persuada de faire les bons choix pour sa famille. C'était sans compter sur le drame qui les frappa.
Sa femme tomba fortement malade, mettant en péril la vie de l'enfant et nécessitant un suivi permanent et onéreux à l’hôpital, ayant besoin de soins que l'époux ne pouvait pas payer. Accumulant la pression et se sentant impuissant tandis que ses employeurs, se moquant bien de sa situation l'écrasait sous le poids de la rentabilité, Jack se mit peu à peu à perdre pied. C'est à ce moment que vint toquer à sa porte des représentants de la Pègre, en connaissance de sa situation, ils lui firent une proposition qu'il ne pouvait pas refuser : il devait les aider à forcer les sécurités de son entreprise et y entrer dans le but de récupérer certains produits qu'ils convoitaient, exercice rendu compliqué par la présence agressive d'un héros fraîchement arrivé : le Batman. En échange de quoi, ils lui donneraient une somme d'argent suffisante pour régler les frais d'hôpitaux et soigner son épouse.

Conscient du genre de choses que la Pègre pouvait faire avec des produits aussi dangereux et contrôlés, Jack passa deux nuits sans repos, harcelé par sa conscience lui répétant qu'il faisait une grave erreur. Pourtant sa raison rétorquait systématiquement les mêmes idées : protéger sa famille avant tout, sauver sa femme dont la vie était tout aussi en danger que leur enfant, quelque soit les conséquences. Malheureusement, à la veille de l'opération, il reçu l'atroce coup de téléphone lui annonçant que sa femme avait succombé à son mal, les médecins ne montrant aucun tact, l'enfant n'ayant pu être sauvé également malgré la tentative des urgentistes.
L'annonce fut un profond coup de poignard qui anéanti Jack, le faisant sombrer dans une terrible peine dont il ne pourrait se remettre. Et pourtant, en dépit du drame, la Pègre vint et lui intima l'ordre d'aller jusqu'au bout de son accord, le menaçant de châtiments corporels insoutenables et d'horreurs sur le cadavre de sa défunte épouse si il refusait d’obéir. Puisqu'il n'avait plus rien à perdre, il accepta sous la contrainte et le soir suivant, rejoignit l'entreprise dont il avait volé une semaine plus tôt un double des clés et une copie des codes d'accès, sous le masque du Red Hood, identité ridicule et factice donnée à une tête de turc afin de le faire passer pour le chef de la Pègre auprès du Batman, chose dont Jack ignorait la signification.

Il fit entrer les malfrats dans le bâtiment sécurisé, ceux-ci abattant froidement les agents de sécurité sous les yeux effrayés de Jack, prit d'un sursaut de conscience. Alors qu'ils tentaient de récupérer les produits en question, ce qui était à craindre arriva : le Batman intervint. Les malfrats tentèrent pour certains d'affronter la chauve-souris, alors que d'autres fuyaient. Jack fut de ceux qui fuyaient, prit d'une insondable crainte de passer sa vie en prison maintenant qu'il était au devant de concret risques. Il fut prit en chasse par le Batman lui-même, et dans la panique, passa par dessus une rambarde qui surplombait les bassins chimiques, tombant dans l'une des cuves saturées.
Il ne fut pas sauvé, la chauve-souris aux prises avec d'autres malfrats. Il survécu à sa chute et sorti de sa prison liquide, mais ce qui était revenu n'avait plus rien à voir avec l'homme qui y était tombé. Brûlé, torturé et défiguré par les produits chimiques, il souffrit ardemment durant des jours, toute forme de volonté ou d'espoirs réduits en mille morceaux, ne laissant plus qu'une âme en peine peu à peu transformée en une chose beaucoup plus terrible, rendu fou par les insupportables épreuves : le Joker était né.

L'homme qui avait perdu épouse et enfant fut porté disparu et nul n'en entendit plus parler dès lors.

C'est deux ans plus tard environ que celui que l'on surnommera définitivement le Joker apparaît. Il n'est alors considéré que comme un vulgaire criminel en puissance, prenant plaisir à racketter les dealers de la pègre et accusé de double meurtre, ainsi que de plusieurs assassinats isolés. Bien que Jim Gordon prête attention à ce « détraqué » dont la rumeur dit qu'il est foncièrement fou et qu'il porte des peintures de guerre sur son visage pour effrayer ses victimes, le Batman n'a pas la même considération. Celui-ci est monté d'un cran dans l'objectif de neutraliser la pègre en menant une opération en trio avec Gordon et Harvey Dent, procureur aimé de la ville, dans le but de frapper là où ce serait le plus douloureux pour les chefs du crime : leurs fonds financiers.
Le joker, lui, décide de monter à son tour d'un cran en braquant une banque de la pègre, pour une valeur de 68 millions dont nul ne saura exactement ce qu'il en aura fait, à moins qu'il n'ai tout simplement jeté son butin une fois son méfait divertissant accompli. Il tuera ses complices durant le braquage ainsi que le responsable au service de la pègre. Celle-ci discute de cet événement sans s'attarder, beaucoup plus craintifs de la coalition agressive menée par la police et Dent. Avec une audace insultante, le joker fait son entrée en plein milieu de leur réunion équipé d'un tas de grenades sous la veste, menaçant de se faire sauter avec eux et tue un sbire d'un des chefs avec un « tour de magie » impliquant un crayon. Ayant attiré leur attention, il leur fait une proposition : il tuera le véritable instigateur de cette opération, le Batman, en échange de la moitié des fonds de la pègre.

Celle-ci lui rit au nez, plus amusée par le clown que véritablement convaincue, bien qu'il intrigue autant par ses actes que par son attitude certes faite de dérision mais mettant invariablement mal à l'aise de ses airs psychopathes. C'est à ce moment qu'il fait naître son image : il leur laisse sa carte, ou plutôt une carte Joker avec un numéro au dos, ainsi naîtra son surnom en l'absence de nom donné, le Joker. Un peu plus tard, alors que le procureur et la police lancent une vaste série d'arrestations après que le convoyeur de fonds de la pègre ai été livré par le Batman en secret, les plus importants chefs de la pègre se sentant piégés et acculés, décident de tenter leur chance en engageant le clown : un choix décisif aux lourdes conséquences.

Hâtif de profiter de cette opportunité, le joker prend une précaution avant cela : il simule sa mort pour infiltrer le Q.G du chef de la pègre qui tentait de le coincer et de dissuader ses camarades de travailler avec lui, ne supportant pas son insolence. Dans la place avec des hommes se faisant passer pour les responsables du meurtre, le joker se relève et prend le chef en otage. Il lui conte alors une histoire : celle d'un père sadique qui le battait, lui et sa mère, et qui tua cette dernière d'un coup de couteau avant de lui ouvrir la mâchoire pour y inscrire un sourire. Mensonge ou accablante vérité ? Il ne laissera guère l'occasion à quiconque de le savoir, car il tue le mafieux de son propre couteau, inscrivant un sourire sur son visage défunt.

Muni d'une liberté d'action pleine et ayant rassemblé un groupe d'hommes passablement aussi instables que lui, il mit en route ses actions pour forcer le Batman à enlever son masque et dévoiler son identité : une série de meurtres violents et gratuits, dont plusieurs « copieurs » de la chauve-souris, rendant les faits visibles par tous les citoyens de Gotham via des vidéos qu'il fit circuler. Il sème les cadavres un peu partout, le bureau du maire, Blackgate, le musée... dans le but unique de répandre la peur. Le Batman, commençant à prendre au sérieux le clown, déploie des moyens progressivement importants dans le but de le localiser : il fait échec systématiquement, découvrant un adversaire particulièrement rusé qui semble insaisissable et invisible.
Faisant monter la pression sur la population de Gotham, le Joker frappe encore plus fort en ciblant trois personnages importants de la ville : un juge, le commissaire Loeb et le procureur Dent. Il est si confiant, ou inconscient, et motivé à tourmenter la police de Gotham qu'il leur fait parvenir sur une scène de crime une de ses cartes Joker impliquant l'ADN de ses trois cibles. Gordon tente de sécuriser les cibles en envoyant des hommes protéger le juge et le procureur tandis qu'il sécurise le bâtiment où réside le commissaire.

Dent a alors rejoint une soirée de charité organisée par Bruce Wayne en son honneur, et sur place, la réception fut brutalement interrompue par l'irruption du Joker en personne, tenant à bout de canon de fusil à pompe le lieutenant de Gordon. Dans d'autres parties de la ville, les hommes envoyés pour mettre en lieu sûr le juge s'assurent en réalité du piège : un explosif disposé sous la voiture de ce dernier qui la pulvérise avec son propriétaire, des centaines de cartes à l’effigie du joker se répartissant dans le périmètre. Gordon pensait également avoir mis en sécurité le commissaire, mais il succomba d'une des pires et plus vicieuses façon : son scotch remplacé par de l'acide le dévora de l'intérieur à mort. Il ne restait alors que Dent, dont Bruce a anticipé l'attaque et assommé le procureur pour le mettre à l'abri.
Le joker rechercha sa cible, sans succès et menace un invité, ce qui fait sortir Rachel Dawes se sentant l'obligation de défendre l'innocent. Le joker prend en otage Rachel, à son tour, et lui conte une nouvelle histoire : une première femme trop joueuse défigurée par des criminels, et lui-même s'ouvrant la bouche en un sourire pour lui prouver qu'il n'avait que faire des cicatrices, ce qui l'horrifia et la poussa à la fuite. Mensonge ou accablante vérité ? C'est le Batman qui interrompit les festivités en neutralisant les hommes du joker après l'avoir repoussé. Le clown brisa la fenêtre d'un coup de feu et lança Rachel dans le vide, forçant la main au Batman pendant qu'il s’éclipsait dans un rire frénétique et fou.

Le jeu se poursuivit durant des jours, jusqu'à ce que la population épuisée par la guerre entre le Joker et le Batman, demande des comptes. Le maire de la ville lui-même manqua de se faire tuer lors de l'hommage public au commissaire Loeb, mais Jim Gordon intervient pour être touché par une balle qui le laissa sans vie. Entre temps, Bruce mena son enquête et interrogea Maroni en tant que Batman, mais ce dernier le mit face à la vérité : si quiconque pouvait savoir où se trouvait le Joker, trop furtif, aucun ne parlerait car la peur que générait le joker sans limites surpassait celle d'un Batman moral. Il lui conseilla de révéler son identité pour faire cesser le carnage. Harvey Dent, quant à lui, parvint à isoler un complice du Joker et le menaça pour obtenir de lui le lieu où le Joker se cachait. Batman intervint néanmoins pour le convaincre que sa tentative était inutile et lui révéla qu'il avait décidé d'abdiquer, ne pouvant supporter plus de souffrances en son nom : il révélera son identité.

A la surprise de ce dernier pourtant, c'est Dent qui prétendra être le Batman et sera arrêté, sans l'intervention de Bruce comprenant la tentative du procureur. Il est transféré le soir-même vers la prison fédérale et le plan semble fonctionner : le Joker sorti des ténèbres accompagné de toute une cohorte de complices, de véhicules et d'armes, et attaqua le convoi. Le Batman intervint alors et au terme d'une course enflammée où le clown parvint à neutraliser la légendaire Batmobile, le héros arriva à stopper le joker dont le camion fut retourné. Celui-ci s'extrait équipé d'une arme et tira au hasard sur les voitures accidentées et désorientées, faisant fi des vies qu'elles contenaient dans l'unique but de pousser le Batman à l'écraser, le libérant de ses chaines et prouvant qu'il est tout aussi animal que lui en réalité comme tout homme.
Le Batman dévia sa moto au dernier moment face à l'impassibilité du clown et tomba au sol. Sous le couteau du joker, il est sauvé par un Gordon en vie qui arrêta l'agresseur et permit à la chauve-souris de filer avant l'arrivée des renforts. Ils pensaient avoir mit fin à l'escapade et découvrirent la vérité : le joker avait provoqué son arrestation pendant que ses hommes capturaient Rachel et Dent. Ceux-ci planqués et attachés à proximité de barils de pétrole, il pouvait amener le Batman à lui et dans un échange l'affubla de la fameuse phrase : « tuer c'est faire un choix ». Il le mit face à un terrible dilemme qui ne manquera pas de générer la colère du héros : décider de sauver Dent ou Rachel, faire un choix.

Rachel périra dans l'explosion et c'est Dent qui sera sauvé, non sans conséquences : son visage est à moitié déchiré et calciné. Le Batman est accablé et le joker, profitant de la tentative de sauvetage, s'extirpa de Backgate et y déclencha une bombe destructrice dissimulée dans un téléphone, lui-même dissimulé dans le ventre d'un complice, puis fila avec son butin : le convoyeur de la pègre qui les avaient trahi. Il ne tarda pas à remonter jusqu'aux fonds et convoqua l'un des deux importants chefs, sous les yeux duquel il fit brûler la montagne de billets de banque et le convoyeur avec, avant d'exécuter le chef en question. Il l'annonçait : nul besoin d'argent, au feu tout brûle et il comptait offrir à Gotham un brasier. Il déclencha une panique en ville et rejoignit discrètement l'hôpital central de la ville où il tua les gardes protégeant Dent et confronta ce dernier. Malgré la colère du procureur défiguré, le joker réussira à le manipuler en se faisant passer pour « un chien courant après les voitures », affirmant qu'il est un agent du chaos impartial et irresponsable, et que les véritables responsables sont la police, Gordon et le Batman qui ont échafaudé des plans foireux dans le but de contrôler la ville et imposer leurs visions. Rachel est donc morte par leur faute, eux qui n'ont pas su l'arrêter. Il mit une arme chargée dans les mains de Dent et le laissa jouer sa vie à pile ou face. Ironie du sort : le joker est sauvé par le hasard.

Lâchant celui qui devint Double-Face sur la police, il mit en place l'acte final : il décupla la panique dans Gotham pour faire fuir la population et attirer les forces d'intervention de la ville dans un bâtiment ouvert où il gardait en otage des dizaines de personnes, s'y retranchant avec ses hommes. Le Batman intervint après avoir réussi à le localiser et tenta de l'arrêter. Au bout du chemin, il est prit à parti par les chiens que le joker avait fait dresser pour cette occasion et ce dernier l'attaqua violemment à l'aide d'une barre en fer, d'un couteau et de plusieurs pièges, le mettant au sol par sa folie combative. Il mit finalement le Batman au supplice en lui faisant assister au bouquet final : deux ferrys, l'un affrète les criminels de la prison que Gordon voulait faire évacuer pour empêcher le joker de les utiliser, l'autre des civils innocents, et tous deux étaient confrontés au choix de faire sauter l'autre ferry pour sauver leurs propres vie. Une fois de plus le joker tenta de démontrer que face à la nécessité, tous s’entre-dévoreraient et que le monde lui ressemblait. Un échec car à sa surprise, aucun des ferrys ne se décida à faire sauter l'autre dans le temps imparti. Contrarié, le joker s'apprêta alors à faire sauter les deux ferrys mais il fut jeté dans le vide par le Batman qui le rattrapa après quoi. Amusé de voir le héros sauver le pire des criminels qui avait pourtant commis tant d'horreurs, il constatait qu'aucun d'eux ne pouvait tuer l'autre : le Joker ayant besoin de Batman pour se divertir et le Batman soumis à un code moral. Il l'informa tout de même de sa dernière carte : Dent, qu'il avait fait sombrer et qui s'apprêtait à tuer la famille de Gordon à la suite d'assassinats sur des officiers de police et chefs de la pègre.

Même si le Batman mit un terme à tout ce chaos, c'est une fin amère que connu le héros : le joker avait gagné, il avait dévasté la ville, mit le symbole du Batman en péril et corrompu Dent, figure de la justice et chevalier blanc de la ville. Joker est transféré à Arkham et passa un temps à rire des conséquences désastreuses de ses actions sur la ville et sa population démoralisée par les événements. Ce qu'il restait de la pègre avait perdu plus que ses leaders, elle avait vu tous ses fonds être détruits et avait bien plus perdu en engageant le joker qu'en subissant le Batman. Folle de rage, elle fit appel à des tueurs pour infiltrer l'asile d'Arkham et rosser à mort le joker. Une nouvelle erreur. Le joker profita de cette tentative pour abattre l'un des tueurs et voler son uniforme de garde, désertant l'asile en emportant un autre détenu, l’Épouvantail.
En effet le Joker fit connaissance avec cet autre adversaire du Batman et lui offrit la liberté en échange de son assistance pour achever Gotham. Avec les connaissances en chimie de Crane, le clown produisit du poison en grande quantité et envoya son complice empoisonner les précieuses réserves d'eau de la ville, pendant qu'il attirait le Batman lors d'une prise d'otage au centre commercial. Un leurre pour détourner l'attention et revoir son ennemi préféré, trop pressé d'en finir pour faire durer le jeu. Le Batman vint, retardé par la menace du criminel qui brandit une télécommande liée à plusieurs paquets d'explosifs dissimulés dans la place. N'y voyant qu'un intense amusement, il s'interrogea pourtant sur les raisons qui poussaient le Batman à vouloir jouer un rôle aussi ingrat et rigide que celui de héros sauvant tout le monde et refusant obstinément de tuer. Après un échange où le clown, armé d'un revolver avec lequel il tira à plusieurs reprises dans l'armure du Batman - le blessant, tenta d'éclairer une fois de plus son vis à vis de la déchéance de l'être humain, et du fait que tout à chacun est tenté par ses instincts égoïstes et ne peut que succomber à l'immoralité dès lors que la difficulté se présente, il lui confia une fois de plus la vérité et le mit face à un énième choix : arrêter Crane et sauver des millions de gens du poison ou le stopper lui et sauver quelques dizaines d'âmes seulement.

A nouveau, le Joker fut près du but et à nouveau son envie de divertissement fit qu'il préféra ne pas aller au bout des choses, plus intéressé à mettre le Batman en position de choix. Il savait que le Batman ne pourrait se résoudre à abandonner ces gens à la mort et que l'appel du poison le tiraillait pourtant. Ce qu'il ne pouvait pas savoir, c'est que le héros comptait maintenant sur Robin, son disciple, pour le soutenir et ce dernier mit la main sur Crane avant qu'il n'achève son oeuvre. Face à face, le Batman désarma le joker et un combat s'ensuivi au bout duquel le clown blessa au visage son rival à l'aide d'un acide dissimulé dans la fleur attachée à son costume, et tenta de faire sauter le centre et Batman avec lui. Le héros l'en empêcha à un instant près et arrêta le prince du crime une seconde fois. Là encore, la victoire n'en fut pas vraiment une car Crane avait tout de même réussi à empoisonner l'une des réserves, la chaîne d'informations évoquant de nombreux morts parmi les personnes atteintes du poison. Un nouveau coup dur pour la chauve-souris qui se confrontait pour la deuxième fois à ses limites, que le Joker semblait en mesure de maîtriser avec frustration. Lui ria à s'en étouffer, ayant perçu l'éclat dans les yeux du Batman : prêt à considérer l'intérêt général au détriment de quelques vies, au détriment de sa morale.  

L'ennemi numéro un de Gotham demeurera à l'asile Arkham sous la plus haute surveillance, au sein du plus profond isoloir. Nombre de psychiatres et médecins se succéderont à l'asile pour tenter de comprendre et de décortiquer la personnalité fascinante du Joker. Chacun en réalité discernera une pathologie différente qu'ils défendront, avant de se rendre compte de la façon dont le Joker s'était joué d'eux, tournant la profession au ridicule. Il faudra attendre encore quelques temps avant qu'une nouvelle occasion se présente et non des moindres : l'asile est prit d'assaut par une armée de mercenaires sous le commandement d'un colosse, Bane. Celui-ci libère en personne le joker et l'intime de faire souffrir le Batman en prévision du chaos qu'il annonce. Comme pour les autres, Bane manipule le Joker dans le but de le lancer contre la chauve-souris avant de prendre le pouvoir, et le Joker malgré ses airs simplets sent venir le coup fourré. Il consent malgré tout et profite de cette nouvelle opportunité pour danser avec son âme-soeur héroïque, n'en ayant rien à faire de Bane et du destin de Gotham qu'il lui laisse volontiers.

Il décida de frapper plus fort qu'avec l'Epouvantail et regroupa plusieurs tueurs confirmés échappés de l'asile également, opérant quelques préparatifs dans un QG improvisé, pour ensuite attaquer la plus réputée armurerie de la ville, tuant de sang-froid les propriétaires et les clients présents avant de dévaliser ses vitrines et ses stocks. S'équipant de fusils d'assaut et d'assez de munitions pour raser la ville, le Joker et ses sbires patientèrent l'arrivée de la police prévenue du casse et se lancèrent dans un jeu macabre : compter les points en fonction du nombre de policiers tués. Postés de parts et d'autres, l'équipe arrosa littéralement les forces de police et fit un petit massacre, le Joker ajoutant les civils sur le score en comptant moitié point.
Tous aussi fêlés les uns que les autres, le manège durera une bonne heure durant laquelle l'équipe arpentera les rues en tirant sur tout le monde au hasard, laissant une montagne de cadavres derrière eux. Le Batman, devant gérer les autres criminels alors que la police est débordée, fini par arriver sur les lieux avec Robin et écrasa violemment les tueurs du Joker, qui semblait avoir prit la tangente. Le duo pista sa trace jusqu'à un vieux bâtiment : le fameux QG improvisé du Joker. S'engouffrant à l'intérieur, Batman & Robin se retrouvèrent enfermés et découvrirent un vrai labyrinthe terne et morose dans lequel le clown avait disposé toutes sortes de surprises à leur attention. N'ayant pas le choix, le duo fit le tour du bâtiment en affrontant les divers pièges et les complices que le Joker avait laissé sur place et qui séparèrent malgré eux les deux alliés, avant d'arriver jusqu'au clown.

Le Batman trouva peu avant le dernier étage un Joker hilare qui semblait aux anges à l'approche des événements et laissa son adversaire dans l'effroi : à ses cotés se trouvait Robin, capturé par l'un des pièges du Joker, à la fois attaché, suspendu au dessus du vide via un dispositif instable et mit en joug par le revolver du clown. Le Batman, commençant à être mal en point avec l'accumulation, du subir les nouvelles lubies du Joker qui le força à retirer sa ceinture et ses autre outils sous peine de voir son disciple mourir.
Le clown ordonna à ses derniers hommes de rosser le Batman. Celui-ci se défendit au début mais du renoncer sous la menace du meurtre de Robin dont la vie ne tenait plus qu'à un fil - au littéral. Robin fut forcé à son tour de regarder son maître se faire tabasser et les choses auraient pu être pires sans une nouvelle intervention inattendue : Batgirl. Celle-ci débarqua et désarma le joker, l'envoyant dans le décor avant de tirer Robin de son infortune. Le Batman rendit rapidement leur du à ses agresseurs, qui laissèrent le Joker face à la Batfamily.

Pestant de voir l'entourage du Batman s'agrandir, ce qui ne lui plaisait pas car il n’appréciait guère de partager son « choupinet », celui-ci fit sauter sans aucun scrupule tout l'étage qu'il avait vicieusement plastifié, emportant la Batfamily avec lui. Ils s'en sortirent non sans quelques peines et tentèrent de mettre la main sur le clown dans les décombres, sans succès. Si l'hypothèse de sa mort est évoquée, le Batman reste sceptique, connaissant le Joker trop intelligent pour finir ainsi.
C'est après ce dernier combat que Bruce sera vaincu dans son propre manoir par l'instigateur des derniers événements : Bane. Le joker, qui a bel et bien survécu, s'éclipse de Gotham avant que la ville ne soit mise sous quarantaine, la défaite du Batman provoquant un fou-rire, au début, puis un profond sentiment d'ennui qui lui fit regretter sa « pomme-frite ». Il se mit à errer et commettra des tueries accompagnées de tortures isolées durant un temps, sans vraiment trouver de réel divertissement, puis vogua vers Metropolis dans le but d'y dénicher de nouvelles sources de jeu, ayant entendu parler du héros local : Superman.

Là-bas, il se confronta aux groupes criminels locaux qui n'appréciaient pas de voir cette bête de foire faire de l’esbroufe dans leur ville et tentèrent de le faire tuer, mais le Joker prit systématiquement ces « amateurs » dans une succession de situations piégeuses ou humiliantes, les ridiculisant. Si il espérait être approché par Superman, c'est son propre antagoniste qui invitait le Joker à une rencontre : Lex Luthor. Celui-ci, séduit par la réputation du Joker et ses méthodes, lui proposa de l'engager en lui offrant l'accès à certaines ressources, à une somme d'argent conséquente et surtout, au loisir de pouvoir tourmenter son ennemi si gênant, Superman.
Si l'écho de l'argent ne fit aucun effet dans le coeur du clown, la perspective d'affronter Superman l'intéressait beaucoup plus et il se servit des ressources secrètes de Luthor pour acquérir deux précieux objets : un cristal de kyptonite rouge et un cristal de kryptonite verte, informé des effets particuliers que ces joujoux auraient sur le héros. Commença alors un jeu du chat et de la souris, le Joker embarquant quelques mercenaires pour mener plusieurs braquages et faire sauter une centrale électrique de la ville dans le but de focaliser Superman sur lui. L'idée fonctionna et le Kryptonien se mit à traquer le clown de parts et d'autres de la ville, mais ses pouvoirs ne lui permirent pas d'obtenir de meilleurs résultats que Batman n'en avait obtenu et sa localisation s’avéra difficile.  

Le Joker fit monter la pression lorsqu'il enleva trois journalistes qui s'intéressaient de trop près à cette histoire, l'une de ces journalistes plus particulière car elle était précieuse à Superman que le clown le sache ou non, Loïs Lane. Le Joker emprisonna ses trois victimes dans trois cuves qu'il fit remplir progressivement d'eau à ras-bord, attirant Superman dans une « chasse au trésor » chronométrée à travers la ville. Le héros finit in-extremis par arriver jusqu'à la dernière cuve détenant Loïs dans un sous-sol abandonné.
Il parvint à empêcher Loïs de se noyer mais se retrouva prit dans l'étau du joker : il est alors affaibli par la kryptonite verte en sa possession, le désarmant. Le clown se mit à sautiller de joie et empoisonna Loïs avec son "Venin Joker" sous les yeux du Superman, qui provoqua un fou rire, puis une paralysie de sa pauvre victime, avant de cogner sur Superman à de multiples reprises, se moquant de sa « naïveté » et de sa condition de héros « enfantin ». Il l'exposa finalement au second cristal, la kryptonite rouge. Bien qu'il espérait transformer Superman en anti-héros indifférent et cupide, l'effet aléatoire de la kryptonite rouge transféra en réalité les pouvoirs de Superman à l'individu proche conscient : le Joker.

Avec les pouvoirs-surprises du kryptonien, le Joker se prit d'une succession de rires incontrôlables, autant que ses actions l'étaient, se mettant à ravager des lieux publics de Metropolis et pulvérisant plusieurs grattes-ciels. Superman du alors faire face à l'état désastreux de Loïs et, une première ou une nouvelle fois ? ; A la perte de ses pouvoirs, pire encore, c'est le Joker qui en faisait usage et celui-ci investi à l'abri des regards d'une ville en panique un hôtel de luxe, où il transforma le personnel en esclaves terrifiés et serviles, profitant d'une suite royale et de quelques cocktails bien mérités en méditant sur les bien-faits que ses nouveaux pouvoirs lui offriraient.
C'était sans compter sur l'intervention des alliés de Superman : la Justice League, qui arrivèrent à sa rescousse et se lancèrent à l'affrontement du Joker. Celui-ci détourna un avion civil qu'il donna de surcroît en proie aux flammes, l'envoyant vers le centre-ville pour se crasher, ce qui détournait l'attention de certains justiciers tandis que les autres firent face au clown alors tout-puissant dans l'aéroport de la ville qu'il avait dévasté et transformé en arène. Le combat se montra très rude autant par les pouvoirs volés du Joker que les gadgets clownesques et pourtant efficaces qu'il utilisa, mais l'équipe parvint à mettre à mal le Joker, quand soudain les pouvoirs de ce dernier disparurent pour retourner au Superman. L'effet de la kryptonite s'était estompé.

Ce dernier, en colère et à raison, se saisit du Joker et le fit enfermer dans la prison de la ville, mit dans une aile privée - possiblement par la grâce de Luthor qui évitait les risques par son association avec le clown. Entre-temps et après un an de dictature sur Gotham, le Batman était revenu et avait vaincu Bane, libérant la cité.

Ce qu'il se passa après reste assez obscure, Joker serait demeuré en prison durant quelques temps, devenant un sujet d'attention et aussi triste que ce soit, d'admiration. Journalistes, écrivains, scientifiques... toutes sortes d'individus voulurent rencontrer le Joker afin d'écrire son histoire et obtenir des informations sur celui que l'on présentait comme l'un des plus grands génies criminels de l'ère moderne. Des dizaines de femmes, sans doute instables et malheureuses de leurs vies, se succédèrent également à la prison, manifestant pour la liberté du Joker et se présentant comme des « femmes du Joker ». Plusieurs livres et romans furent écrits sur lui, si bien que rares étaient les personnes à ne pas avoir entendu parler du Joker en Amérique et en Europe, destination que l'on pense, le Joker a visité de ses méfaits au moins une fois.

C'est à une période indéterminée qu'un rassemblement de « super-vilains » se manifesta à Metropolis avec l'intention de battre la Justice League et de devenir les nouveaux héros de l'Amérique, en moins nobles et plus intéressés. Pour cela, ils ne comptaient pas faire dans la demi-mesure : prendre Metropolis et tuer tous les héros de la League. Préparant leur plan pour attaquer tous les Justiciers séparément, ils évoquèrent un terrible moyen d'accentuer leurs chances et d'occuper la Justice League : lâcher le Joker afin qu'il rejoigne la Coalition. Dans des circonstances nébuleuses, la coalition attaqua la prison et libéra le Joker, non sans devoir affronter le refus de Superman qui intervint. Ce dernier n'empêcha néanmoins pas la libération du clown, devant combattre plusieurs de ses adversaires unis en même temps.
Libéré par ses nouveaux « amis », le Joker remis en question leur plan et influença la Coalition pour qu'elle mène une attaque rapide et forte sur tous les Justiciers simultanément afin de prendre l'avantage et de les empêcher de réunir leurs forces, qui les vaincraient sans aucun doute. Cette remise en question fut bien accueillie par les plus impatients, moins par certains autres et en rajoutant, le Joker insulta de mauviettes ceux qui refusaient de lancer une attaque de front. Cela ne manqua pas de générer quelques frictions et confrontations au sein du groupe fragile, et le Joker creusa le fossé en susurrant des paroles à l'oreille de leur leader, affirmant que certains de ses alliés le trahiraient par avidité le jour de leur victoire. Bien sûr le Joker mentait : si la Coalition visait à prendre la place de la Justice League, lui souhaitait davantage tout ravager et c'est pourquoi le Joker pactisa en secret avec d'autres individus encore moins scrupuleux que la Coalition dans le but d'obtenir une arme radicale : une ogive nucléaire. Le jour où la Coalition passa à l'action, le Joker qui avait pour objectif de substitution de se charger du Batman fila en douce, se révélant comme le véritable traitre du groupe.

Il laissa la Coalition occuper la Justice League, qu'il savait l'emporterait à la fin - autant par l'intervention inattendue d'un Batman non-occupé en faveur de la League que par l'instabilité du groupe ennemi, pendant qu'il installerait l'ogive et préparerait son coup d'éclat. La Justice League finie par remporter le combat et arrêta jusqu'au dernier des criminels, sauf un, le plus dangereux de tous : le Joker. Le Batman repéra la présence du Joker en plein milieu du zoo actuellement fermé pour travaux, et se hâta de rejoindre le premier les lieux. Sur place, il découvrit les manigances du Joker qui avait armé l'ogive. A la vue du Batman, le clown exprima par les rires et les qualificatifs affectifs sa joie de le retrouver. Batman, moins ravi de le revoir, tenta de le distraire en le raisonnant, évoquant les huit millions de morts que provoquerait une explosion de niveau nucléaire, ce à quoi le Joker, faisant tarder l'activation de l'engin pour échanger avec son vieil ennemi, précisa que le chiffre serait huit millions deux : le clown avait prévu de profiter du spectacle à distance mais la présence du Batman était trop tentante, aussi lui demanda t-il de lui accorder une « dernière danse », avant d'appuyer sur le bouton.
Metropolis aurait sans doute était réduite en poussières, mais la distraction du Batman permis à la Justice League d'arriver en force, comptant sur un flash super-rapide. L'avenir de Metropolis se joua en moins d'une seconde et Joker fut désarmé par Flash, avant d'être maîtrisé. Le danger était écarté, et si la League suggéra la menace arrêtée, le Batman connaissait trop bien le Joker et son rire pour ne pas se douter du coup fourré. Il retarda son transfert à Arkham et entama un interrogatoire en tête à tête avec Joker. Pour le clown, ce fut l'occasion de faire tourner en bourrique le Batman qui savait, devait agir vite pour empêcher la véritable menace de se réaliser. Après plusieurs heures, la chauve-souris obtenu du clown l'indice tant attendu : sous peu, six drames se dérouleraient et tous les super-pouvoirs des Justiciers n'y pourraient rien. Il refusa d'en dire plus et exigea de parler à un autre interlocuteur, ou une autre interlocutrice : Barbara Gordon, Batgirl. N'ayant pas d'autre alternative puisque la League ne pouvait rien obtenir de lui, le Batman fit venir son alliée et celle-ci du se confronter aux paroles empoisonnées du clown. Celui-ci se mit à jouer avec ses nerfs, évoquant sa situation de groupie sans avenir auprès du Batman et les risques inconsidérés qu'elle prenait à jouer les héroïnes de basse qualité. Il lui intima de se souvenir de cette rencontre, et des agissements conciliateurs du Batman, un être égoïste et au code moral intéressé en réalité, celui-ci n'ayant pas le cran ou la conviction de faire ce qui doit être fait pour l'intérêt général, et celui de la jeune femme. Il le dit : la lâcheté de Batman sera responsable de catastrophes irréparables.

Il libéra quelques indices supplémentaires et promit à Barbara une nouvelle rencontre qu'elle ne manquerait pas d'oublier. Grâce à ces indices, la League découvrit le fin mot de l'histoire, six bombes à retardement placées sur des sites publics importants : deux écoles, un parc, la bourse, le tribunal et la crèche municipale. Les bombes seront désarmées à temps, évitant un massacre. Le Joker fut finalement transféré à Arkham et cette fois, le Batman veillera davantage à éviter quelconque évasion du clown. Il ne pouvait cependant imaginer ce qui se déroulerait au sein de l'asile, hors de sa vue, et le monstre insoupçonné qui y verrait le jour, forgé par le Joker en personne : Harley Quinn.
Leur rencontre se fera peu après son retour à Arkham. Jeune médecin psychiatre, Harleen Quinzel travaillait à la réhabilitation des patients dans l'enceinte de l'asile d'Arkham depuis peu, jusqu'à sa rencontre avec le Joker. En dépit des mises en garde de la direction de l'asile qui désignait le Joker comme le pire et plus dangereux monstre ayant jamais intégré l'asile, Harleen voit là l'occasion de se faire un nom en aidant le légendaire prince du crime. Leur « première fois » est particulière, Joker est alors un être accompli et sûr de lui, Harleen en revanche, est réservée, timide et seule, n'ayant pas d'amis, de fiancé ou de famille avec qui partager sa vie. Étrangement, une complicité va naître peu à peu et le Joker verra en Harleen Quinzel une pierre brute qui ne demandait qu'à être taillée pour devenir un joyau resplendissant - idée tordue que lui seul pouvait avoir. Les détails qui entourent leur relation sont assez ombrageux, personne n'a encore su définir et comprendre ce qui a amené un être aussi auto-suffisant et dérangé que le Joker à se lier à une femme comme Harleen, pourtant formée et préparée.

Quoi qu'il en soit, le Joker fera ce qu'il n'a jamais fait avec quiconque depuis sa « renaissance » : il partagera sa véritable histoire avec la psychiatre, qui sera poussée à lui rendre la pareille et tous deux se confiront au cours de leurs sessions leurs désirs et à terme, leurs plus profonds secrets. Joker aurait il été lui-même sujet à la solitude, cherchant à trouver une compagne avec qui partager sa vie d'amusement après tant d'années ? Tout est possible. Ce qui se sera dit restera à jamais dans les murs sombres du bureau d'Harleen Quinzel, comme une marque d'un passé horrifique dont personne ne voudrait vraiment découvrir la terrible vérité. Ce que l'on sait alors, c'est qu'un lien d'amitié fusionnel, puis d'amour, naîtra entre le clown et la jeune médecin. Harleen présentera au terme de son expérimentation un rapport allant à contre-courant de tout ce qui avait été tenté jusqu'ici : affirmant que le Joker serait en réalité doté d'un « super-équilibre mental » le rendant trop lucide sur le monde qui l'entoure, et qu'il aurait défini une réalité propre dont il a conscience et qu'il modèle à sa façon, le rapport est truffé de ce genre de propos et la direction voit d'un très mauvais oeil le résultat.
Chose peu surprenante, celle-ci avait déjà tranché sur l'influence avéré du Joker sur Harleen, ce qui donna un retour brutal à la psychiatre, voyant son rapport rejeté et l'interdiction formelle de côtoyer de nouveau le joker tomber. Certaine d'avoir raison, anéantie à l'idée de perdre la seule personne avec qui elle eut jamais entretenue une vrai relation de partage et de confiance, celle-ci vivra très difficilement cette séparation, et au fur et à mesure du temps, suivra le même chemin que celui pour qui elle vouait peu à peu une admiration. Son esprit torturé commencera à entrevoir la vision du joker comme une vérité, et cette liberté d'être, de penser et de vivre du clown fera naître un désir enflammé de se défaire de ses liens moraux et de cette vie sans saveur. Ce que l'on sait après cela, c'est que la jeune femme s'éteindra pour laisser place à une nouvelle créature : Harley Quinn.

Dans l'absence de tout soupçon du Batman qui n’imaginait pas ce qui pouvait se tramer au sein de l'asile, Harley abusera de ses accès pour agresser le garde surveillant la cellule du Joker et fera libérer le montre. L'alarme sera donnée, mais trop tard et ni la chauve-souris, ni la police ne parviendront à mettre la main sur le fugitif et sa complice, donnée par la direction de l'asile qui fournira à la police le rapport du docteur Quinzel, récupéré par Batman en conséquence. A la barbe de Gotham, le Joker et celle qu'il rebaptisera lui-même Harley Quinn, vivront une véritable idylle sans entrave et la nouvelle compagne, destinée à être l'âme-soeur du clown, s'équipera d'un costume et d'un maquillage proche de son « poussin ».
Se révélera alors l'amour le plus enflammé et le plus destructeur jamais vu aux Etats-Unis, les deux tourtereaux s’éclipsant de Gotham pour vivre les débuts de leur idylle et former Harley aux divertissements meurtriers et terrifiants du Joker. D'aucuns laissèrent volontiers penser qu'Harley était une victime sous le joug du Joker, probablement malmenée et brutalisée, une rumeur qui persistera, mais la vérité était pourtant plus nuancée et plus inacceptable : l'un se fondra dans l'autre et Harley deviendra une véritable Joker au féminin. Ensemble, ils feront cavaler les polices de tout le pays et de nombreux héros qui tenteront, en vain, de les arrêter, laissant une montagne de cadavres et de méfaits sur leur chemin avec une frustrante longueur d'avance systématique sur leurs poursuivants.

Le couple finira par se manifester à nouveau à Washington, où avec des complices, ils forcèrent l'accès d'un bâtiment hautement sécurisé appartenant à une organisation mystérieuse affiliée au gouvernement. On leur attribuera les tortures et meurtres de trois employés, ainsi que le vol de plusieurs dossiers classés top secret. Car ces dossiers avaient une importance officieuse : ils contenaient des recherches en biochimie, et évoquaient les noms de Bane, de Poison Ivy et de plusieurs autres chimistes. Ce vol ne fut pas sans conséquences, car ces dossiers volés et détruits, c'était tout un domaine d'activité de l'organisation tournée vers la création d'armes biochimiques qui était mis en péril.
Pour Joker en revanche, c'était l'occasion de travailler sur une nouvelle arme qui saurait faire pencher la balance en sa faveur, et approfondir sa marque. Une chasse à l'homme sera lancée, sans succès, et ce n'est que quelques temps après que réapparaîtra le duo, là où tout avait commencé : Gotham. Là, le Joker décida que ce long combat avec le Batman n'avait que trop durer, et qu'après toutes ces années, il était plus que temps d'en finir. Ce dernier épisode sera de loin le plus marquant de l'histoire du Joker et portera le nom de « Killing Joke », et il commencera par un drame.

Le Joker enleva un homme au service particulier d'un des plus importants chefs criminels de la ville : Roman Sionis, ou Black Mask. Le torturant, il l'obligea au terme de plusieurs jours à lui dire tout ce qu'il souhaitait sur son employeur, et remonta jusqu'à son entourage. Par un odieux procédé, le clown fit irruption au domicile de la petite amie de Roman et la brutalisa, avant de la bâillonner et la suspendre au lustre du salon. Faisant savoir parallèlement par Harley les machinations du Joker à Black Mask, qui tomba dans le panneau, celui-ci fila jusque chez sa petite amie et se prémunit d'un double pour tromper l'agresseur.
Tandis que le double entrait en trombe dans l'appartement, abattu d'une balle par le clown qui l'attendait sagement dans l'ombre, Black Mask se faufila par la fenêtre et attaqua le Joker de dos. Ce qu'il ne savait pas alors, c'est que le clown connaissait sa paranoïa et l'usage de doubles, et qu'il avait attendu l'intervention du vrai. Roman se battit, et perdu. Le Joker roua de coups sa victime sous les yeux terrifiés de sa petite amie, puis à l'aide d'un baril d'essence déclencha un feu dans le salon. Il mit alors son revolver dans les mains de Roman et tira par son intermédiaire en plein coeur de sa petite amie, forçant ainsi l'homme à tuer sa compagne par simple plaisir.

Laissant le cadavre aux flammes, il enleva Sionis et l'emprisonna dans son repère, puis lui vola son Mask. Ce premier divertissement accompli, il prit l'identité de Black Mask et ordonna à ses hommes de prendre contact le soir même avec sept des meilleurs assassins disponibles pour un contrat sans précédent : 50 000 000 de dollars pour la tête du Batman. Il pouvait à présent compter sur certains des plus terribles adversaires du héros : Killer Croc, Copperhead, Shiva, Firefly, Deadshot, Electrocutioner et le plus dangereux de tous, l'impitoyable Deathstroke.
Les assassins parviendraient ils à avoir le Batman ? C'était une possibilité mais le risque en valait la chandelle et cela donnerait du temps au Joker pour accomplir ses propres méfaits. Tandis que le Batman devait affronter les pièges et les assauts continus des multiples assassins, le Joker, accompagné d'Harley, surpris l'une des alliées de la chauve-souris : Barbara Gordon. Faisant mine de se laisser avoir, il laissa Barbara l'arrêter et celle-ci baissa sa garde, ce qui laissa loisir à Harley de l'assommer dans son dos.
Emmenant son nouveau jouet, il laissa Barbara revenir de sa noire torpeur et constater la terrible situation dans laquelle elle était, face au clown, qui comptait bien prouver ce qu'il lui avait promis autrefois. A sa merci, le Joker se mit à tourmenter Barbara, affirmant que le Batman avait été tué par ses assassins et pour démontrer qu'elle était seule, la mutila durant de longues et horribles heures de supplice, ne cessant de l'accabler de paroles empoisonnées, si bien que batgirl finie estropiée. Car son calvaire n'était pas terminé, Harley revint de sa mission parallèle avec James Gordon, attaché et blessé. Il laissa alors Harley jouer avec Gordon et Barbara, déclarant qu'il avait un « batfan » à tuer. Il demanda à Harley de ne pas achever leurs deux victimes, car ce serait « trop d'émotions d'un seul coup » et qu'il fallait faire durer le « plaisir ».

S’éclipsant, il prit contact avec Deathstroke et lui intima de patienter que les autres assassins s'acharnent sur le Batman avant de passer à l'action, lui confiant une autre mission : capturer Jason Todd pour lui. Deathstroke accomplit sa mission et rapporta le jeune Robin aux mains du Joker, qui se prit d'un fou rire. Batman était acculé, Barbara et James Gordon souffraient le martyr, Jason Todd était sous sa coupe et le pire restait à venir. Il envoya des hommes affronter le Batman, sachant pertinemment que la chauve-souris l'emporterait et ferait parler ces vulgaires malfrats, pour remonter la piste de Jason. Il y avait néanmoins trop d'obstacles et Batman n'arriva pas assez vite. Le Joker eut le temps de torturer, physiquement et psychologiquement Jason, l'accablant de l'abandon du Batman, de son égoïsme et de l'incapacité de Jason à être un vrai héros, jusqu'à le tabasser et le briser à coups de pied de biche. Puis d'un seul coup de feu de son revolver, laissa pour mort le jeune héros. Lorsque Batman arriva, une explosion survint dans l'entrepôt où se trouvait le jeune héros, ajoutant au désastre. Il n'y avait plus de doutes : Jason était parti.

Batman n'eut guère le temps de pleurer son défunt disciple si il voulait sauver Barbara. Il y parvint cette fois, sans mettre la main sur Harley et retrouva une jeune femme anéantie dans tous les sens imaginables et son parent, James Gordon, à moitié mort et pratiquement fou. Une succession de drames terrassant, qui mirent en doute tout ce que le Batman avait pu accomplir. Malgré ce mal qui le rongeait, il avait le devoir d'arrêter le Joker avant qu'il ne fasse plus de mal et découvrit que le clown avait prit l'asile d'Arkham avec ses hommes, le transformant en forteresse duquel il provoqua la chauve-souris pour un duel au sommet.
Au sein de l'asile, Batman du affronter les nombreux pièges et mercenaires du Joker sous la responsabilité d'Harley, ainsi que les agents du swat et policiers véreux qui virent là une occasion de se faire une fortune en tuant eux-même le héros. Pendant ce temps, Le Joker se dévoilait derrière l'identité du Black Mask aux assassins restants et piqua une crise de nerfs en voyant le Batman progresser malgré tout ce qu'il avait lancé contre lui. Afin de faire un exemple, il menaça l'Electrocutioner de son arme et le balança sur sa chaise roulante du haut de la tour d'Arkham, celui-ci s'écrasant sous les yeux du Batman. La chauve-souris parvint finalement au bout de tous les obstacles et assassins, passant au travers des filets d'Harley et alla affronter le Joker pour en finir. Le clown, en colère contre Harley, lui révéla qu'avec sa rencontre, il avait trop changé, qu'il ne pouvait perdre son temps à s'occuper d'elle et que son odeur de défaite était insupportable : il la drogua et la lança dans la cage d'ascenseur. Ironiquement, c'est le Batman qui la sauva, la laissant à la police avant de se lancer aux trousses du Joker.

Il fut confronté au dernier et au pire des assassins : Deathstroke. Un duel titanesque s'engagea, au terme duquel la police fit irruption en force et obligea la fin du combat, laissant les deux adversaires sur leur fin. Le Batman échappa tout de même à la police et arriva au sommet de la tour pour affronter le clown. Sur place, il découvrir l'arme qu'avait préparé le Joker : le composé TITAN, basé sur le Venom de Bane et les poisons de Poison Ivy, destiné à décupler sa force et ses aptitudes physiques dans le but de vaincre le Batman sur son terrain. Il offrit au héros l'un de ses plus durs et longs combats, mais Batman l'emporta à la fin, le composé cessant après quoi de faire effet.
N'acceptant pas d'en finir ainsi, Joker dévoila une télécommande reliée à une ogive enfouie sous Arkham qu'il avait volé quelques mois plus tôt, dans le but précis d'en finir avec Gotham, Batman et lui-même dans un grand feu d'artifices. Une ultime arme qui manqua d'éradiquer toute la ville, et une fois encore, le Batman parvint in-extremis à désarmer le Joker, le faisant tomber du haut de la tour dans le rire frénétique du clown. Alors qu'il aurait pu en finir une fois pour toutes, le héros sauta à son tour et sauva Joker de son sort, s'écrasant dans le hall. Le clown se releva et ne pu s'empêcher de rétorquer cette question sans réponse : pourquoi ? Pourquoi avait il fait ça ? Il ramassa son revolver, rejoint par ses deux derniers hommes qui mirent en joug le Batman et lui tira dessus. Après tout ce temps, tous ces combats, il lui apprit la vérité : en créant le Batman, Bruce avait créé le Joker. Le clown avait été le premier Red Hood, qui avait été poursuivi par le Batman, qui était tombé dans cette cuve et qui en était ressorti transformé.

Batman était la source, l'origine du criminel et le Joker était sa Némésis. L'un comme l'autre, étaient destinés à vivre et mourir ensemble, c'était écrit. Le Batman était le véritable responsable de toute cette folie, de tout ce qu'il s'était passé depuis tant d'années. En voulant faire le bien, il avait apporté de terribles malheurs. Joker abattu ses hommes tour à tour, intimant à Batman de ne pas s'en soucier : c'était des meurtriers, qui avaient fait de terribles choses... tout comme lui. Batman le désarma une dernière fois et alors, il eut une hésitation, un moment de doute profond et de colère durant lequel il manqua d'en finir avec le Joker, qui prit d'extase colla le canon à son front et encouragea au héros de le faire en clamant qu'il était irrécupérable. Malgré tout, après ce qu'il s'était passé et tout le mal qu'il avait fait, Batman se ressaisit et tenu ses convictions, ne tuant pas le clown. Il se contenta de le laisser à la police en intervention qui rata l'arrestation du Batman.

La légende du crime fut emmenée à Blackgate le temps de la reconstruction de l'asile, qui avait été ravagé. On dit que durant son transfert, le Joker n'avait cessé de rire, prit d'un délire dans lequel il répétait sans cesse : « il l'a voulu, il l'a voulu, il allait le faire ». Joker avait vu cette lueur dans les yeux du Batman, il avait vu son propre miroir durant un instant et était persuadé maintenant qu'un jour où l'autre, cela se réaliserait : il fera tomber le Batman dans ses ténèbres. Depuis, il est enfermé à l'asile dans la plus profonde et la plus inaccessible des cellules, attendant que le jour de sa libération vienne.

 
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Message  Galactus Lun 29 Déc 2014 - 1:02

Excellente fiche.

J'espère que tu vas prendre un bon plaisir pour faire ce personnage. Tu es validé.

Bon jeu et merci de ton implication. Wink
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