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Le Loa de l'emmerdement maximum

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Message  Loki Odinson Mar 21 Mai 2019 - 5:29


Je me doute bien n’être pas le premier à faire cela. Surement pas le dernier non plus. S’il faut faire un classement cependant, je ferais de mon mieux pour que cette version de cette histoire soit la meilleure de toutes. Cette version, oui, car je fais partis de ceux qui ont la sagesse de reconnaitre qu’une histoire n’est qu’une combinaison d’éléments repris d’autres, rien n’étant vraiment inventé. L’important d’une histoire n’est donc pas l’histoire en elle-même mais la réappropriation que l’on s’en fait, tant quand on la crée que quand on la découvre. C’est en cela que chaque histoire est unique malgré qu’elle ne soit qu’une réutilisation d’éléments préexistants. C’est en cela que des histoires sont meilleures que d’autres. De par ma touche personnelle, j’ai l’intention que ma rencontre avec Nikolaï Mikhaïlovitch Kolyakov le marque plus que les précédentes et les suivantes.

La situation initiale, tout ceux qui sont venus ici la connaisse surement : le jeune homme fait ses affaires avec ses deux gardes à l’entrée. Rien de bien intéressant, somme toute, puisqu’il ne s’agit-là que des placements pour la suite et d’une caractérisation du protagoniste que l’on observe donc, pour apprendre à le connaitre. Ce que j’ai fait, entre autres choses. Ainsi donc on attend tous l’élément perturbateur. L’élément extérieur qui remettra en cause cette petite vie tranquille mais qui, consciemment ou inconsciemment, est insatisfaisante. Inutile de le nommer, cet élément perturbateur. Cependant, lui aussi arrive d’une façon réappropriée.

Déjà, je ne violente pas les gardes de sa demeure. Je ne les rends pas utiles, non, mais je ne les rends pas inutiles non plus ; pour l’instant. Je n’attends d’eux qu’une chose : qu’ils fassent leur travail. Je les salue donc avec le naturel que leur patron doit avoir avant d’attendre qu’ils m’ouvrent la porte comme ils le feraient pour lui, après tout j’ai l’apparence du patron suscité. Illusion ou métamorphose, qu’importe : le temps qu’ils réalisent que leur Nikolaï est déjà au sein de son appartement, le Nikolaï que je suis l’aura déjà rencontré. J’escompte bien la première impression que je lui laisserai inédite : qu’importe combien de fois des gens seront rentrés chez lui sans son consentement comme je le fais, je suis certain qu’aucun ne l’a fait avec son apparence à lui !

A regarder son intérieur, je me dis que la pâle décoration et le frêle mobilier nécessiteront quelques réarrangements afin de me convenir ; des réarrangements qui attendront, afin de ne pas gâcher le suspens aux gardes qui interviendront dans le face à face entre le propriétaire des lieux et son reflet. Des gardes qui devront nous différentier. Je ne doute pas qu’ils se connaissent suffisamment pour le faire, cependant je ne doute pas non plus être capable d’imiter expressions et postures de Nikolaï au point d’en confondre ses proches. Insinuer le doute dans leurs esprits, instaurer un suspens grandissant… la recette d’une histoire appréciée. Une histoire qui fait trembler leurs mains et les armes qu’elles tiennent, jusqu’à ce que je me décide à passer au-delà de l’élément perturbateur.

« Quel est le problème, finis-je par demander aux deux hommes. N’avez-vous point fait de mathématiques ? Avec deux cibles, vous avez une chance sur deux de toucher la bonne. Or vous êtes deux, vous êtes donc sûrs de toucher la bonne si vous visez séparément ! »

Sourire aux lèvres, je me délecte de la confusion créée alors que les deux canons se pointent vers moi. Une main se tend vers eux et la seconde vers leur maître dans une posture théâtrale qui déclenche de méritoires mais futiles coups de feu. Le son assourdissant m’atteint un instant après les projectiles et ces derniers atteignent le sol un instant avant mon claquement de doigts. Mes autres doigts invitent d’un geste répétitif Nikolaï à me rejoindre, l’attirant vers moi par cette même télékinésie qui immobilise ses défenseurs.

Le saisissant par le bassin de la main d’appel et lui empoignant la main de celle ayant claqué des doigts, je le force à une valse alors que le décor autour de nous se tisse d’illusion, substituant magiquement à son appartement les murs de pierres colorées d’un château enchanté. La musique est là, le public aussi. Nous dansons au centre de ce petit univers connu de tout humain allaité à l’American Way of Life du siècle dernier dans une réinterprétation d’une histoire qu’il connait forcément et préférera probablement regarder que participer à parti d’aujourd’hui. Avec la passion d’un Narcisse, je fixe l’image de lui dans ses propres yeux en lui faisant le plus beau sourire qu’il puisse s’offrir à lui-même.


C’est une honte de se limiter à une valse, surtout lorsque l’on sait que je soulève mon partenaire pour le faire participer au mieux malgré sa tension, mais la chorégraphie que j’ai observée en compagnie de cette agréable musique est trop complexe pour quelqu’un ne la faisant de son plein gré. Les résultats sont rarement à la hauteur de la préparation, la matérialisation n’est jamais à celle de l’imaginaire… on s’y fait. Où on devient un artiste incompris. Une incompréhension plus problématique que celle face aux événements, quand bien même Nikolaï comme ses gardes doivent être habitués à l’impuissance face à leurs invités ; même si rares doivent être ces derniers à prendre les choses à même le corps comme je le fais. Cela fait parti de mon histoire et d’impliquer tous les sens, de cesser d’user du corps comme moyen de transport d’un esprit afin de déclencher une discussion théâtrale, sans doute marque-je plus la mémoire de mon partenaire comme de ses panpan-girls.

Malheureusement, le dialogue est une étape souvent obligée ; il faudra que j’use de mes illusions pour une rencontre en muet un jour. Pourquoi pas aujourd’hui ? Parce qu’une demande comme celle que je m’apprête à faire en muet serait contreproductive, tout simplement.

Après de nombreux tours, je m’écarte de mon miroitant partenaire sans pour autant lâcher sa main. D’un geste leste, reprenant mon apparence véritable sans quitter le costume identique au sien, je mets genoux à terre et appose ma seconde main sur la sienne. Yeux dans les yeux, mains dans les mains, je lui fais la proposition de sa vie :

« Nikolaï Mikhaïlovitch Kolyakov, acceptez-vous de devenir mon damoiseau en détresse ? »
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Message  Nikolaï M. Kolyakov Lun 10 Juin 2019 - 11:47

Les chiffres s’inversent, les mots se floutent, je cligne des yeux pour essayer de me reconcentrer mais cela n’a pour effet que de renforcer le début de migraine qui commence à s’installer. Fermant les yeux quelques instants, je me masse les tempes dans une tentative futile d’atténuer la douleur qui se propage sous mon crâne. Toujours dans le noir, je tâtonne jusqu’à réussir à ouvrir le premier tiroir de mon bureau. Je m’empare alors de la boite de Tylenol et rouvre les yeux pour prendre une pastille. Le rouge de la boîte m’agresse un instant mais ce désagrément n’est rien de comparable à mon désespoir lorsque je réalise qu’elle est vide. Ne retenant pas un grognement d’insatisfaction, je fais un effort surhumain et me lève. Je suis sûr que j’ai une boîte de Motrin quelque part dans le salon. Ce n’est pas aussi efficace mais ça me permettra de tenir le coup en attendant de descendre à la pharmacie en fin de journée racheter du Tylenol.

Hors de question en effet de perdre une potentielle demi-heure à me rendre à la pharmacie en pleine journée à l’heure où tous les petits vieux du quartier tentent difficilement de déchiffrer leur ordonnance. J’ai mieux à faire. Ou plus précisément j’ai trop à faire. Les comptables du
Fatal Games et du No Game No Gain m’ont envoyé les registres du semestre en cours pour vérification et, si c’est une activité peu attrayante, elle n’en est pas moins nécessaire. Je connais trop d’hommes et femmes d’affaires qui se contentent de déléguer ce genre de tâches pour réaliser trop tard que le/la chargé.e des comptes est parti.e avec la moitié de leur fortune. Parce que si, côté officieux, aucun de mes subordonnés ne serait assez fou pour essayer de me voler, côté officiel, la possibilité existe toujours. Je suis donc hypra vigilant. Sans compter que c’est lors de ces vérifications semi-annuelles que je peux constater quelle activité fonctionne et laquelle exige des modifications, voire un changement radical.

Par exemple, avant que la douleur ne commence à me compliquer la tâche, j’étais en train de réaliser que les tables de Black Jack du
Fatal n’attiraient plus autant le chaland depuis quelques mois. Il faudra que j’en parle avec Lilian pour savoir s’il ne conviendrait pas de changer les croupiers. Mais, pour le moment, j’ai une tâche bien plus importante : mettre la main sur ce foutu Motrin. J’entre donc dans le salon d’un pas décidé avant de piler net face à l’incongruité de la scène. L’espace d’une seconde, je me demande même si mon début de migraine n’est pas plus grave ce que je pensais et si je commence à avoir des visions. Mais, face à l’air ahuri de mes gardes, je comprends que je ne suis pas le seul à voir le deuxième moi-même me faisant face.

Je ne peux cependant retenir un clignement d’yeux instinctif comme si l’illusion improbable allait s’évaporer par ce geste enfantin. A la place, la situation s’envenime lorsque l’imposteur s’adresse à mes hommes sur un ton moqueur, les poussant à braquer immédiatement leurs armes sur lui. Leur vitesse de réaction m’aurait tiré un sourire satisfait si ce dernier n’avait pas été remplacé par une moue de surprise horrifiée avant même qu’il ne naisse. Je ne sais pas qui est mon
doppelgänger mais la facilité avec laquelle il se débarrasse des balles fonçant à toute vitesse sur lui ne me dit rien qui vaille. Impression qui se confirme alors que je me retrouve dans ses bras.

La valse endiablée que nous entamons ne fait rien pour arranger mon malaise et ne parlons même pas de ma migraine. J’ai beau aimer Tchaïkovski – comme tout Russe qui se respecte – ce n’est pas le meilleur des remèdes contre le mal de tête, encore moins lorsqu’il est accompagné de pirouettes et sauts de chats qui rajoutent le mal de cœur à celui de tête. Ainsi, lorsque la danse s’arrête, même la découverte terrifiante de l’identité réelle de mon double ne peut totalement supplanter mon soulagement face à la fin du tournis. C’est donc avec l’estomac légèrement barbouillé et la vision légèrement floutée que j’écoute la demande la plus incongrue qui soit.

Si j’avais été en meilleur état, j’aurais sûrement fait preuve de vivacité et d’esprit dans ma réponse, cachant tant bien que mal mon angoisse derrière une façade de cynisme acéré. Mais les choses étant ce qu’elles sont, je me contente de déclarer d’un ton mal assuré :


-Euh … non ?

L’interrogative dans ma voix ne m’échappe pas. Je me fais donc violence pour reprendre contenance et, à défaut de belles paroles ou piques assassines, me contente d’une simple question :

-Que me voulez-vous ?

Après tout, c’est la seule chose qui m’intéresse et parfois la simplicité est la meilleure des options. Parce que, s'il a décidé de m’enlever, je ne serai pas en capacité de l’en empêcher mais si, au minimum, je pouvais comprendre pourquoi un Dieu nordique – le simple sous-entendu de cette expression amplifie exponentiellement mon mal de tête – a soudain décidé de s’en prendre à moi, je serai sûrement plus avancé sur ce qui m’attend pour la suite. C’est que vous conviendrez aisément que voir débarquer chez vous le Dieu de la Malice est fort peu alléchant mais, perdu pour perdu, autant essayer de savoir si j’ai la moindre chance de m’en sortir entier ou si je finirai mon existence migraineux et entre les mains du plus jeune des Odinson. Non que ça n’ait pas une certaine classe mais, entre classe et vie, j’ai vite fait mon choix.
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Message  Loki Odinson Lun 17 Juin 2019 - 5:41


Désormais que nous sommes face à face, tandis qu’il est face à face à lui-même, l’Humain me semble bien frêle ; plus encore que la moyenne de son espèce, s’entend, qui croustille pourtant entre les doigts dès qu’on n’est pas assez vigilant lorsqu’on les touche. Il n’est pas au mieux de sa force, je dirais bien que c’est bien ma veine mais ne saurais plus quoi dire concernant la sienne ; or je suis moi, même s’il ne le voit pas tout de suite, et or de question que je ne sache que dire ! Cela fait parti de son rôle, qu’il joue à merveille malgré, ou grâce, à sa condition. Tant qu’il ne me claque pas entre les doigts, cela m’ira : j’ai confiance dans les capacités à se remettre de leurs émotions de ces créatures, souvent plus résistantes psychologiquement que physiquement. Dodelinant de la tête physiquement et ne sachant où la donner psychologiquement, Nikolaï Mikhaïlovitch Kolyakov n’est pas au mieux pour apprécier le spectacle et s’en serait décevant s’il ne tenait pas son rôle à merveille malgré la perturbation qu’il lui cause.

« Nikolaï Mikhaïlovitch Kolyakov, acceptez-vous de devenir mon damoiseau en détresse ?

- Euh… non ?

- J’avais peur que tu dises "oui", m’émeus-je en me relevant, lui lâchant les mains pour les passer autour de son visage et en approcher le mien. A-t-on déjà vu damoiseau en détresse volontaire ?

- Que me voulez-vous ? »

Nos visages se font face, nos nez se touchant presque, et je penche légèrement la tête dans l’axe opposé de celui dans lequel je maintiens la sienne. Mes yeux se plongent dans les siens, ignorant leur difficulté. Mes avant-bras s’en viennent contre son torse. Mes lèvres s’entrouvrent.

« Je veux… je veux… comprendre… comment quelqu’un comme toi… quelqu’un qui… pratique le crime… arrive à séduire… autant… de ses ennemis naturels… De… nos ennemis naturels… Et déféquer dans un maximum de leurs jardins en un minimum d’efforts. »

D’une impulsion des bras, je projette le charmeur dans un portal de téléportation derrière lui, l’écoutant retomber et glisser sur du sol de verre, puis remet mes mains dans mes poches et avance à mon tour dans la boite de matériaux composites, éclairée dans les coins et laissant voir les neiges abyssales tout autour de nous. Avec le cri des panpangirls, le portail se referme.

« Ceci est ta tour, Nikolaï Mikhaïlovitch Kolyakov. Quelques kilomètres sous une île artificielle lâchée dans les eaux internationales entre l’Amérique du Nord et l’Asie. Je sais, le décor laisse un peu à désirer autour mais les autres humains à s’être rendus ici l’ont fait dans des boites de fer avec seulement un petit hublot pour observer l’extérieur. Toi, tu as un cube de 5m de côté totalement vitré ! »

Ma joie retombe légèrement du fait qu’il ne puisse, à défaut de la partager, pleinement l’apprécier. Son état maladif, propre aux Humains, gâche presque ma prestation. Presque. Continuant de sourire avec charme, je sors une main d’une de mes poches et me penche en avant pour la lui tendre dans un moment de tendresse.

« Evidemment, si jamais quelqu’un exerce trop de force supplémentaire sur l’une de ces parois pour te libérer… et bien, je suis curieux de savoir si ce sera la pression de l’eau ou la décompression de l’air qui causera de ta mort. Mais ne t’en fais pas, tes preux chevalières auront l’occasion de te sauver. »

Que l’Humain accepte ou non ma main ne m’importe pas, pour ne pas dire que les Humains en règle générale ne m’importent pas. Ephémères et futiles pour la plupart, il n’est pas étonnant que leur propre espèce les considère comme un moyen et non une fin en soi. Autrement dit, ce que je fais ici est dans le respect le plus total de leur culture. C’est simplement appuyé d’une technologie beaucoup plus avancée.

Qu’il se soit où non relevé avec mon aide, voire relevé tout court, je reprends la parole lorsque je le fais, moi. Mes deux mains se joignent avec enthousiasme et soutiennent mes mots.

« Pour avoir l’honneur de récupérer ta main, et le reste de toi rassure-toi, tes prétendantes et prétendants vont devoir se distinguer. On voulait organiser un tournoi mais tu sais comment sont ces gens, impatients et peu collaboratifs. Donc ça sera une Battle Royale. Le vainqueur aura pour prix un abonnement à la Mojovision et ta vie. Pour organiser cela, on a besoin de participants. Tu penses que tu arriverais à nous avoir au moins un représentant de chacun de tes protecteurs ? Peut-être une équipe d’entre eux ? »

Je suis sincèrement curieux du nombre de Super-Héros pouvant ainsi répondre à l’appel à l’aide d’un mafieux. Pas n’importe quel mafieux, indiscutablement, mais d’un mafieux tout de même. Le nombre de volontaires pour ainsi compromettre leur bel idéal de justice afin de sauver ses fesses me donnera une bonne idée de sa valeur, sous réserve que tous ne l’abandonnent pas à son sort ; ce que, dans un cas comme dans l’autre, n’a rien d’héroïque. Après, c’est une occasion pour eux de se battre entre eux pour une cause utile, tout de même ! Sachant que si mon plan se déroule suffisamment bien, j’aurai les bases pour remettre les Lokward ! Mais ne nous excitons pas trop vite, rien n’est encore fait.

« Tu as ton téléphone, rassures-moi. Il y a un relai d’ici à l’île puis aux satellites de communication, ça devrait bien passer. »

Mains jointes en une prière, je suis suspendu à ses lèvres et à ses yeux, proche.
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Message  Nikolaï M. Kolyakov Sam 22 Juin 2019 - 14:36

Mais… mais qu’est-ce qu’il fait ? Il est beaucoup, BEAUCOUP, trop près. A ce rythme, il va finir par me rouler une galoche ! Il se positionne même de manière idoine pour ça. Et voilà qu’il plante son regard langoureusement dans le mien. Dans moins de dix secondes, j’ai ses lèvres sur les miennes c’est moi qui vous le dit. Je vais crever en embrassant un Dieu… voilà qui fera une épitaphe improbable. Ou alors je suis en pleine hallucination. Ce qui est une possibilité bien plus logique.

(Mal)Heureusement pour ma pomme, la logique doit avoir pris sa pause réglementaire car la réalité m’offre une troisième option que je n’avais pas envisagée et qui est pourtant la réponse que j’attendais : à savoir celle à ma question. Ainsi, il veut… comprendre comment je séduis mes ennemis naturels pour mieux déféquer dans leurs jardins ? Okaaay. Soit la migraine m’a rendu vraiment mauvais en métaphores, soit sa phrase ne veut rien dire. Mais de quoi me parle-t-il ?

Et bien apparemment de rien. A la place, il me pousse et je me retrouve sans bien comprendre comment dans une pièce vide et froide. Le contact avec le sol est dur et désagréable mais je n’en meurs pas, loin de là. Par contre mon geôlier prend un malin plaisir à m’expliquer les différentes façons dont je pourrais trépasser si quelqu’un avait la brillante idée d’essayer de me sauver par la manière forte. Quel humour cet homme ! Enfin ce dieu. Ce qui ne l’empêche pas de garder une certaine dose de chevalerie apparemment puisque le voilà qui me tend la main pour m’aider à me relever. C’est un peu contradictoire sachant qu’il est la raison originelle pour laquelle je suis au sol mais je ne vais pas cracher dans la soupe. J’ai encore la tête qui tourne bien alors un appui supplémentaire pour éviter de retomber les quatre fers en l’air est toujours le bienvenu.

Quoique… Finalement, quand j’entends ce qu’il désire de moi, je manque de retomber quand même donc j’aurai peut-être mieux fait de rester assis, ça m’aurait évité quelques déconvenues. Déjà parce que son "on" me dérange fortement. Avec qui travaille-t-il ? Qui est derrière toute cette mascarade ? Qui a les moyens de s’octroyer les services de Loki ? Ou tout au moins qui est assez puissant pour bénéficier de son aide ? Personne de ma connaissance ça pour sûr. Donc à partir de là, la question du million est, comment Diable suis-je arrivé sur leur radar ? Et bien plus important comment faire pour en sortir ?

Evidemment la solution de facilité serait de suivre ses ordres mais il y a plusieurs raisons pour laquelle cette option n’en est pas vraiment une. Pour commencer l’objectif n’est pas de survivre à ce calvaire pour tomber dans un autre. Par conséquent si je pouvais éviter de me mettre à dos la totalité de mes associés, je serais plutôt pour. Non parce que Messire Odinson a l’air d’oublier un détail crucial : je n’intéresse ceux qui l’intéressent que dans une certaine mesure et notamment parce qu’ils peuvent nier tout contact avec moi si les choses venaient à mal tourner. Et, je pense que la situation actuelle est le prototype même de ce qu’on appelle « mal tourner ». Alors je ne vois pas trop qui irait se déplacer pour mes beaux yeux, fussent-ils rentables. Ou plutôt si, j’ai quelques idées mais je ne suis pas certain d’être prêt à en payer le prix par la suite.

Bon et puis accessoirement cette histoire de Battle Royale me plaît moyen moyen. Parce que si c’est pour que mes « protecteurs » comme il les appelle se dégomment les uns les autres, c’est un peu contreproductif pour moi, non ? Le seul qui y gagne quelque chose apparemment, c’est lui. Quoi ? Je ne sais pas, mais quelque chose à tous les coups, sinon il n’y trouverait pas son compte. Bon, vous me direz moi j’y gagne la vie, mais ça, ça reste encore à prouver. Parce que si j’ai retenu une chose des légendes sur Loki Odinson c’est qu’il faut s’en méfier comme de la peste et que sa parole ne vaut pas grand-chose. Autrement dit, il a beau déclarer que je serai sain et sauf si je suis ses ordres, je n’en suis pas aussi convaincu que lui.

Maintenant, soyons honnêtes, je ne suis pas non plus prêt à subir les tortures qu’il n’aura nul mal à inventer si je ne réponds pas à ses attentes, alors je suppose qu’il va bien falloir qu’on trouve un terrain d’entente. Sauf que ça suppose de réfléchir or mes neurones ont l’air d’être restés à la maison au lieu de me suivre en ces contrées sous-marines. Urrgh. Ma migraine, elle par contre, m’a suivie bien gentiment. Saloperie !

Sa remarque sur mon téléphone entraîne un réflexe instinctif et je mets sans même bien m’en rendre compte ma main sur la poche interne de ma veste, confirmant ainsi que mon fidèle appareil est bien à sa place. Je ne le sors cependant pas, ne voulant pas apparaître trop coopératif. Après tout, il a bien dit qu’il ne tenait pas à ce que je sois d’accord avec son plan, non ? Je ne voudrais pas soudainement le décevoir en changeant le script. Je redescends donc ma main le long de mon corps et essaye de mettre un peu d’ordre dans mes idées.

Un regard à la pièce vide me confirme ce qui m’a déjà été dit : ce n’est pas sans aide que je risque de faire quoique ce soit. Quant à la distance avec la civilisation, elle rend toute tentative de communication télépathique avec l’extérieur complètement vaine. Sans compter qu’essayer d’user de mes pouvoirs dans l’état où je suis me laisserait épuisé et ferait de moi une cible encore plus facile que celle que je ne fais déjà. Il ne me reste donc plus qu’à tenter de régler la chose avec ce que je manie le mieux, j’ai nommé les mots. Dommage que je ne sois pas dans le meilleur état qui soit pour ça. Retenant à grand peine un soupir de fatigue, je cherche donc mes mots pour essayer de convaincre mon « hôte » que son plan est loin d’être sans faille et qu’il ferait sûrement mieux de me laisser repartir sur le champ. Bah quoi ? On peut toujours rêver non ?


-Alors, déjà, mettons les choses au clair, je ne sais pas trop d’où vous tirez vos informations mais je suis loin d’être ami-ami avec l’ennemi comme vous avez l’air de le penser. Last Sons mis à part, mes relations avec les groupes de super-sécurité sont loin d’être au beau fixes.

Et sinon demandez à Jasmine ce qu’elle en pense. Quoique non en fait, ne lui demandez rien. Ça sera mieux pour tout le monde. Rien que de penser à sa dernière visite provoquée par les conneries de Lilian, mon mal de tête s’amplifie. Bref tout ça pour dire que je n’ai pas les X-Men en ligne directe. Pas même les Hellions d’ailleurs vu que, après ma première rencontre avec Rachel Summers, nos discussions n’ont jamais abouti à rien de concret. Les seules personnes avec qui mes affaires fonctionnent bien sont plutôt de mon côté de ligne légal/illégal. Qu’on pense à Mr Moussassi, à cette chère Ivy ou encore à la Ligue des Assassins, on ne peut pas exactement dire que ce soient des super-héros…
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Message  Loki Odinson Mar 2 Juil 2019 - 14:32


Nikolaï Mikhaïlovitch Kolyakov est un individu lent à la détente. Généralement, les humains ne le sont que dans un sens, lui l’est dans deux. Doit-il cela à son état, sans quoi il serait moitié plus performant ? Je n’en sais rien. Sans doute que lui non plus. Toujours est-il que le fluet damoiseau dodeline de la tête, physiquement comme mentalement, et que même un appui millénaire ne lui permet guère de tenir debout. A moins que cela ne soit la révélation que sa vie est une récompense secondaire face à un abonnement à la Mojovision qui ne fasse vaciller son orgueil ? Je ne pense pas, pour la simple raison qu’il me semble en posséder beaucoup moins que la moyenne de ses congénères. Peut-être est-ce là aussi le fait de cette faiblesse maladive qui lui rappelle sa place ? Comme si les réponses à ces questions avaient la moindre importance. Celles que j’apporte, en revanche, en ont. Il le sait et y réagit à la mesure tout en restant dans son rôle : en détresse. Je ne le relâche donc pas tout de suite de la main, les modalités de sa libération déjà convenues, afin d’éviter d’avoir à le chercher de nouveau au sol. Quelque soit la force avec laquelle il s’appuiera sur moi, c’est et ce sera toujours négligeable en comparaison de ma propre force.

D’autant que sa force à lui est insuffisante à le soutenir, il le manifeste clairement. S’il me révèle posséder son téléphone, c’est cette intempestive faiblesse qui commence à me contrarier. Il n’a jamais été dans mon intention d’être discourtois ainsi n’allait-il pas passer la totalité de l’émission dans une loge dénuée de chaise mais il me semble qu’il va me falloir la lui offrir plus tôt que prévu. Je le laisse cependant mettre les choses au clair, savourant l’ironie de l’idée dans cet environnement où la lumière ne peut pénétrer bien loin. Evidemment qu’il ne sait pas trop, c’est un humain ! Même si reconnaitre son ignorance n’arrive pas à l’idée de la plupart de leurs individus, comme dit précédemment. Quant à sous-entendre mon ignorance, j’admets ne pas tout savoir ; juste plus que lui et son espèce.

D’une main je le soutiens, de l’autre je tente d’attirer son regard pour ensuite désigner un siège de bois aux formes épurées et anguleuses qui n’était pas présent l’instant d’avant. Ne me reste plus qu’à l’accompagner et à l’assoir face à cette vitre donnant sur les abysses.

« Si tu veux bien te donner la peine, réponds-je non sans ironie et polysémie avant de l’accompagner sur son reposoir. Concernant tes relations, je t’offre donc l’occasion de mettre les choses au clair avec plus d’efficacité que tu ne le pensais. »

Un représentant des Last Sons pour une émission de la Mojovision est intéressant : les membres du groupe ne sont pas les plus connus mais l’aura de mystère leur apporte quelque chose, justement. Ce n’est pas comme les Vengeurs où certains sont tant visibles médiatiquement qu’ils ne valent pas le détour d’un drone d’enregistrement. Peut-être est-ce même effet qui fait que Mojo aime tant les X-Men au détriment des autres groupes ; cela et la plastique improbable de la plupart de ses membres, au-delà de la moyenne pourtant élevée des groupes de super-sécurité. En tant que nouvelle génération d’objets de culte de la société humaine, il leur faut cependant en incarner l’idéal culturel et normatif.

« La fidélité des Last Sons est-elle due à votre culture commune ? »

Une fois l’humain assis, je m’installe à son côté sur du vide apparent, la magie me faisant office de siège, et le fais bien confortablement. J’ai déjà énoncé mon intérêt à comprendre comment un criminel comme lui arrive à être dans les bonnes grâces des super-héros et, si cela est au mieux avec eux, alors on commencera par les asiatiques. Il me semble que la subdivision continentale nommée "Russie", d’où est originaire Nikolaï Mikhaïlovitch Kolyakov, est partie-prenante de l’Asie ; même si les continents asiatiques et européens me laissent perplexes, puisqu’ils ne correspondent pas à la définition humaine de continent car n’étant séparés que par un océan culturel. Océan relativement mineur comparé à l’étoilé qui peut séparer Asgard d’un monde primitif comme celui-ci, quand bien même notre influence éthique se fait toujours sentir. La noble ennéade de l’Ásatrú : la force est préférable à la faiblesse, le courage est préférable à la couardise, la jouissance est préférable à la culpabilité, l’honneur est préférable à la honte, la liberté est préférable à l’asservissement, la parenté est préférable à l’aliénation, le pragmatisme est préférable au dogmatisme, la vigueur est préférable à la paresse, l’ascendance est préférable à l’universalisme. Idéal culturel et normatif là-encore qui, quoique fort répandu, ne fait pas l’unanimité. Même s’il s’agit moins d’un code de conduite que d’une question de bon sens.

« Quand aux X-Men de New York et de Boston, à défaut d’être vos amis-amis, ne prendraient-ils pas votre défense comme ils l’ont déjà fait ou l’ont promis ? »

Nikolaï Mikhaïlovitch Kolyakov ne sait pas trop d’où je tire mes informations. Entre la Mojovision, capable d’espionner à travers tous les écrans du multivers, et mes capacités personnelles, certes plus limitées mais performantes tout de même, je dispose de maintes sources. Sources qui peuvent s’avérer inexactes, cependant, puisque majoritairement superficielles. Déduire la nature d’une alliance à Boston considérant la rencontre avec un membre de ses défenseurs et leur tendance à agir comme des administratifs étatiques est aisé, découvrir les détails l’est moins. Identifier la Captain Marvel des X-Men lors d’une intervention musclée est facile, supposer le marché qui unis le mafieux au second groupe majeur des mutants l’est moins. Percevoir les mouvements charognards affiliés aux Kolyakov dans les ombres des Last Sons ou de la Ligue des Assassins, désormais liée à la X-Force, est chiant. Les faire s’affronter plus directement qu’entre le Wakanda et le Genosha est plus stimulant. Et je ne parle pas encore de la proche collaboration avec les indépendants que sont l’échappée d’asile ou le symbiote.

« Qu’est-il de tes autres alliés ? »

Un pied sur un genou d’aise, un coude sur un accoudoir inexistant, un index et un pouce non loin de mon menton et de mes lèvres, je fixe mon interlocuteur avec un intérêt plus intellectuel et calme que mon jeu précédent. Je suis bien élevé, je ne vais pas m’agiter dans tout les sens alors que j’attends de lui des explications développées. Explications qui, je l’espère, ne seront pas entravée par sa faiblesse immunitaire ; sans quoi il me faudrait la régler.
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Message  Nikolaï M. Kolyakov Mar 9 Juil 2019 - 12:18

J’ai l’impression d’être un malade assisté alors qu’il m’accompagne jusqu’au siège qu’il a fait surgir du néant. Mais dans le fond, n’est ce qu’une impression ? Je suis loin d’être au meilleur de ma forme et il semble avoir fait de mon « bien-être » son cheval de bataille depuis notre arrivée quelque peu violente. Bon, « bien-être » est peut-être une expression quelque peu emphatique mais il n’a aucun intérêt à ce que son appât lui claque entre les doigts, de cela je suis certain. Il s’assure donc tout au moins que mon état n’est pas fatal.

Il est également intéressé par l’état de mes relations, de manière plus que malaisante soi-dit en passant. Sa question concernant la culture que je partage avec les Last Sons me laisse d’ailleurs perplexe. Est-ce notre nationalité commune qui fait de Boldarev l’allié sur lequel je compte le plus en ce moment ? Certainement pas. C’est bien une culture commune qui m’assure qu’il ne m’abandonnera pas mais elle n’a rien à voir avec la Mère Patrie. C’est notre habitude respective de travailler des deux côtés de la légalité qui affermit ma certitude qu’il saura tirer profit de la situation, comprenant qu’il a bien plus à gagner à ma vie qu’à ma mort. Là où des superhéros pourraient considérer que l’investissement nécessaire pour sauver ma peau est trop élevé par rapport à la récompense obtenue, Boldarev saura parfaitement quoi me demander en échange d’un tel service. Ce qui ne me plaît que fort peu au passage mais ce n’est pas exactement comme si j’avais le choix au vu de la situation.

La remarque sur les X-Men de New-York et Boston me tire un sourire vaguement amusé. Si Rachel s’entendait appelée ainsi, son joli minois en serait bien décomposé. Elle qui avait tant tenu à insister sur la différence entre Hellions et X-Men, la voilà rabaissée au rang de simple branche provinciale des X-Men. C’est Emma Frost qui ne va pas apprécier la comparaison. Surtout que, si je reconnais sans difficulté qu’ils sont similaires, je sais aussi reconnaître sans problème leurs différences majeures. Pour commencer, les Hellions sont bien moins « hautains » que les X-Men. A aucun moment, ils ne prétendent représenter la Justice avec un grand J je vous prie. Parce que Jasmine a un petit côté supérieur qui peut vite devenir fatigant. Je veux dire c’est elle qui s’est invitée dans ma vie et pourtant elle se permet de me donner des leçons comme si j’avais le moindre compte à lui rendre. Si mes connaissances ne lui conviennent pas, rien ne l’oblige à suivre ma vie à la loupe. Je dirais même plus, je lui serais fort reconnaissant si elle pouvait me ficher la paix. Quoique… Là, tout de suite, son pouvoir pour le moins surpuissant serait de plus utiles. C’est que si elle s’est autoproclamé la gardienne de mes bonnes mœurs, elle peut peut-être bien venir me tirer d’un mauvais pas dans lequel je me suis fourré sans rien demander à personne, non ?

Pourtant je vous assure que j’aurai préféré avoir une dette envers les Hellions mais, outre que je ne connais pas même les pouvoirs de Miss Williams, je ne lui ai pas adressée la parole depuis… plus de trois ans. Il serait donc fort étrange de soudain lui passer un coup de fil pour exiger qu’elle vienne me sauver les miches. Je suppose que je devrai donc me contenter de recroiser le regard réprobateur de Miss Sparks. En regardant le bon côté des choses, je pourrai avoir une dette envers l’autre Captain Marvel et ce serait bien plus handicapant. Quoique … non en fait. Parce que même avec l’intervention de Loki Fucking Odinson, je ne vois pas dans quel univers parallèle, j’aurai contracté une dette envers Miss Connasse Suprême. Oui j’en deviens vulgaire mais Carol Danvers fait partie des rares gens qui me font sortir de mes gongs. Quand on est une salope finie, on n’essaye pas de se faire passer pour Dieu le père ou tout au moins on fait le plus petit des efforts pour coller à l’image, merde !

Mais revenons à nos moutons parce que la question finale du dieu me fait l’effet d’une douche froide. A qui fait-il référence lorsqu’il évoque mes autres alliés ? Il ne peut tout de même pas être au courant pour Ivy ou Nyssa ? Non parce que ces deux-là, je préfère les tenir le plus éloignées possible de toute cette histoire. La première pour la protéger – oui je sais c’est idiot elle est à peu près vingt mille fois plus puissante que moi mais elle a une naïveté que j’aimerai conserver merci bien – et la seconde parce que rien ne me dit que sa venue ne ferait pas qu’empirer encore un peu une situation avec une potentiel d’emmerdement déjà fort élevé. Non parce que je ne parierai pas que la Fille du Démon ne démonterait pas tout le monde sans la moindre hésitation avant d’en finir avec moi pour la forme. Pourquoi se déplacer alors si c’était pour buter tout ce beau monde ? Et bien pour cette exacte raison. J’ai beau avoir une relation professionnelle avec elle, je n’en oublie pas un seul instant qu’elle est avant tout une machine à tuer au sadisme terrifiant. Et l’occasion de buter du « superhéros » pour « la bonne cause » aura la dose suffisante d’ironie pour lui plaire, je n’en ai pas le moindre doute. Par contre je mets également ma main à couper qu’elle me buterait ensuite pour m’être montré trop faible. Ou alors elle m’ignorerait complètement et me retirerait sa protection et, face aux adeptes de la Main, ça ne me dit rien qui vaille non plus. Donc non, mieux vaut détourner immédiatement la conversation vers une autre direction.

Et puisqu’il a lui-même parlé des X-Men, autant y retourner. C’est que si je peux retourner à Jasmine la monnaie de sa pièce en la mettant autant dans la merde que ce qu’elle aime à le faire avec moi, je ne dirai pas non. Moi rancunier ? Si peu. Surtout que je ne m’en fais pas pour elle, elle saura se débrouiller. Contrairement à d’autres. Moi le premier. Je reconcentre donc l’attention de l’Asgardien sur des « alliés » capables de gérer la situation sans la faire dégénérer encore plus.


-Les Hellions ont sûrement jusqu’à oublier mon existence, une conversation au détour d’un verre n’ayant pas valeur de contrat écrit. Pour les X-Men par contre, je pense que Jasmine Sparks devrait satisfaire vos prérequis. Maintenant qu’elle se prenne pour ma mère ne signifie pas pour autant qu’elle considèrera ma sécurité comme une donnée essentielle s’il s’agit de s’en prendre à d’autres superhéros pour l’obtenir.

Sans compter que si elle agissait réellement comme Mère, elle se ficherait en réalité complètement de mon existence jusqu’au jour de son anniversaire où elle exigerait le plus somptueux des présents. Mais je m’égare.

-Enfin pour ce qui est des Last Sons, disons qu’ils sont ceux qui ont le plus à perdre si je venais à disparaître et c’est suffisant pour m’assurer un véritable appui de la part de leur chef. Une fois cela dit, Boldarev ne peut pas obliger qui que ce soit dans son équipe à se mettre en danger pour mes beaux yeux.

Bon, si je suis tout à fait honnête, je pense qu’il en est parfaitement capable mais je ne sais pas s’il considèrera que sauver notre alliance vaut le coup de se mettre un de ses hommes à dos. A moins qu’il n’envoie un de ses rejetons. Et là je le vois parfaitement capable d’en envoyer même plus d’un pour les « endurcir », comme si les Boldarev avaient besoin de ça… D’ailleurs, en y pensant, il ne manquerait plus que les X-Men choisissent d’envoyer la benjamine de la famille – ce qui n’a aucune chance d’arriver sachant la très basse estime qu’elle a de ma personne – et Loki pourrait presque avoir un combat intrafamilial.

Urgh… voilà que je me mets à avoir des idées aussi tordues que lui. Je ne sais pas si c’est la migraine, les mauvaise influences autour de moi ou juste la sadisme familial qui ressort mais il va sérieusement falloir que je calme. Parce que s’il y a une chose que je refuse de faire c’est de ressortir de cette histoire en ressemblant encore un peu plus à Père que je ne le fais déjà. Le physique passe encore, je ne peux rien contre mes gènes mais le mental, je mets un point d’honneur à le garder intact. Ou tout au moins aussi éloigné de ceux de Père et d’Alekseï que possible.
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Message  Loki Odinson Mar 16 Juil 2019 - 16:59


Surprise puis renfrognement, évidemment teintés de malaise, voilà la première réponse à ma première question. Si je comprends la négation, j’aimerai plus d’explications. Quoi que des devinettes ne me dérangeraient pas, à bien y réfléchir. Nul ne sait quand l’enregistrement commencera. Je dirais bien qu’on a environ une semaine avant que Nikolaï Mikhaïlovitch Kolyakov ne meure de faim cependant je crains fort que la réserve d’air de cette boite ne s’épuise avant. Tant que cela tient suffisamment longtemps, ça me va. Suffisamment longtemps pour ses sauveuses comme pour mes déductions. Lesquelles continuent.

Amusement combattant le malaise puis réflexion similaire à la précédente, ma seconde interrogation déclenche quelque chose de plus cryptique. Il sera donc plus dur d’obtenir des informations sur les groupes mutants que sur le groupe asiatique. De la part de Nikolaï ; de celle de Mojo, ce n’est pas comme si j’avais eu le droit à la présentation des membres des X-Men en petites-tenues de vacances. Je m’égare et mon interlocuteur aussi, s’en revenant cependant à moi quand j’en fais de même avec lui.

Surprise, appréhension, je lui souris avec délectation. Oui, je sais. Je sais tout. Enfin, peut-être pas tout mais, comme j’ignore ce que je ne sais pas, je sais donc tout ce que je sais. C’est diabolique ! Et si je veux en savoir plus, on en revient aux devinettes. D’ailleurs, il semble que si je veuille en savoir plus, il faille en passer par les devinettes au moins pour ma troisième question. Il la saute, répondant en premier à ma seconde question même s’il est tatillon sur les détails : les Hellions… oublier son existence ? M’en voilà surpris, avant que je ne réalise à quel point ce n’est pas surprenant en réalité. Les Humains ont la mémoire courte, encore plus que la vie ; c’est pour cela que certains perdent la première avant la seconde, il me semble. Et les Mutants sont Humains, même si à un stade suivant de l’évolution. En revanche, pour les X-Men… tatillon sur les détails comme je le disais. Captain Marvel Lite devrait satisfaire mes prérequis… elle n’est pas dans mon top 3 mais en effet elle est la bienvenue.

« Maintenant qu’elle se prenne pour ma mère ne signifie pas pour autant qu’elle considèrera ma sécurité comme une donnée essentielle s’il s’agit de s’en prendre à d’autres superhéros pour l’obtenir. »

Mon sourire se fait plus fasciné. Est-ce cela, le secret de Nikolaï ? Réussir à éveiller l’instinct maternel, ou autre équivalent hormonal, chez les Super-Héros afin qu’ils fassent plus que le tolérer ? J’ai toujours eu une bonne relation avec ma mère, Frigga, mais si je dois feindre des Mommy Issues… et bien, je serais plein d’humanité ! Comment nomment-ils ça déjà ? Le complexe d’Œdipe ? Prometteur, même si ça sonne grec.

Pour ce qui est des Last Sons, j’acquiesce.

« Une fois cela dit, Boldarev ne peut pas obliger qui que ce soit dans son équipe à se mettre en danger pour mes beaux yeux.

- J’en conviens. D’expérience, je sais que l’instinct maternel est plus, disons, "fiable" que l’instinct paternel. A moins que tu ne saches créer que le premier, pas le second. Laisses-moi deviner : tu es le cadet et ton frère a toujours été la fierté de ton père tandis que l’un et l’autre te déconsidéraient au mieux et te maltraitaient au pire ? »

Mon index glisse sur mes lèvres pour les maintenir closes alors que je me contente de fixer l’Humain. C’est excellent de tracer des parallèles entre nous. Je ne crains absolument pas qu’il puisse utiliser cela contre moi, j’aurai fait pire que lui et je ne m’attacherai pas à lui. Slepnir a prouvé que je n’ai aucun instinct maternel et que celui de mon paternel est inénarrable, après tout il monte son propre petit fils. Au sens littéral, pas au sens grec. De mon côté, quitte à choisir, je préfère le complexe d’Œdipe au syndrome de Stockholm. Que ce soit envers Frigga, envers Jasmine ou envers n’importe quelle Last Sons que Nikolaï pourra me ramener. Korra ? Je peux avoir Korra ? Elle est mon top 2 des Last Sons !

Je me fige lorsque je vois Nikolaï s’interrompre, probablement dans ses pensées, et le fixe avec une curiosité pour celles-ci. Evidemment, quitte à visiter, je pourrais attendre qu’elles soient propres. Sous réserve que cela arrive en moins d’une semaine ; je n’ai aucune idée du rythme de guérison des Humains au-delà de "trop lent". Sérieusement, on vieillit plusieurs centaines de fois plus lentement qu’eux et on guérit plusieurs centaines de fois plus rapidement. Ils n’ont rien pour eux, les pauvres. Démunis dans un univers de brutes… mais c’est peut-être ça ! En tant qu’Humain démuni dans un univers de Surhumains, Nikolaï a sans doute perfectionnée sa capacité à attendrir pour se trouver des protecteurs. Beaucoup de monde sous-estime le pouvoir de la pitié, mais chez des naïfs au grand cœur comme les mutanistes des X-Men, cela doit pouvoir marcher. Par contre chez les Last Sons… et bien Korra doit pouvoir se faire avoir ! J’aime.

Je prends une grande inspiration sans perdre mon sourire. J’attends qu’il poursuive, après tout il n’est qu’au deux-tiers de mes questions. Pourcentage toujours supérieur à celui de ses capacités, c’est un fait, mais insuffisant. Sauf qu’à continuer de le fixer en silence, il semble définitivement en avoir terminé. Intéressant. Mon index quitte mes lèvres, ma main balayant mes considérations comme les siennes.

« Sans surprise, dès qu’on vous demande de faire plus de deux choses en même temps, votre cerveau d’Humain ne suit plus. Pauvre de vous. Ma troisième question était dirigée vers tes autres alliés. Avant d’y répondre, cependant, fais-moi la joie de vérifier quelque chose : prends ton appareil et appelles maman et papa. Je veux savoir si chercher à compenser ta misérable histoire familiale est ce qui t’offre tant d’affinités avec les Super-Héros. Parce que, sincèrement, s’il s’agit de cela alors j’ai toutes mes chances ! »

Mes mains s’écartent pour accompagner mon haussement d’épaule, lui-même soulignant mon amusement. Je n’aurais jamais pensé que ce soit une question de famille qui puisse permettre à un criminel de s’insérer chez les agents de Super-Sécurité mais ce n’est pas idiot. Pour moi, la recherche de famille de substitution à travers leurs organisations typique du milieu était due aux tragédies familiales connues par nombre de ses membres. C’était tout. Cependant, ce n’est pas incohérent de se dire qu’on puisse user de similaire faille dans son passif pour s’intégrer à cette dynamique et par extension à des groupes la possédant. C’est juste excellent. Ce n’est probablement pas fait exprès mais excellent tout de même. Comme quoi j’ai à apprendre des Humains, même si je leur apprends les choses au passage.
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Message  Nikolaï M. Kolyakov Sam 20 Juil 2019 - 7:03

La psychanalyse de comptoir était incluse dans le kidnapping ou c’est un bonus de dernière minute ? Non parce que s’il espère une seconde m’amener à lui révéler ce qu’il désire sous prétexte qu’on a une histoire familiale vaguement similaire, il se fourre le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Pour commencer, comparer son père et le mien serait donner bien trop d’importance à ce dernier. Quant à comparer nos frères, ça reviendrait à mettre côte à côte le jour et la nuit et à chercher des similarités. Et encore ils ont sûrement plus de points communs qu’Alekseï et Thor. Non, je ne doute pas une seconde qu’il n’a pas forcément eu une enfance facile – je suis assez à jour sur ma mythologie nordique pour savoir que, si la moitié de ce qui se raconte sur sa vie est vraie, il ne s’en sort finalement pas si mal question santé mentale – mais de là à comparer nos vies, ça me fait doucement rire. Pour commencer, jusqu’à la découverture de mes pouvoirs, je ne voulais rien à voir avec ma famille alors qu’il semble avoir passé son existence à s’attirer les foudres de la sienne, comme un enfant en mal de reconnaissance.

Enfin, je ne vais pas m’adonner à la psychanalyse à la petite semaine à mon tour, ce serait perdre inutilement du temps dont j’ai désespérément besoin pour me sortir de la situation actuelle. Sans compter qu’au risque de décevoir mon « hôte », cela fait déjà bien longtemps que j’ai obtenu la fierté paternelle pourtant jamais demandée. Etrange comme un pouvoir de télépathie mis à disposition familiale peut vous faire gagner l’amour paternel jamais obtenu autrement. Et en parlant de celui-ci, voilà que Loki veut que j’appelle Père ! Je dois avouer que je suis un peu perdu. Et passablement vexé par sa remarque précédente. Je n’ai pas oublié sa question, je l’ai volontairement mise de question, grosse différence je vous prie.

Fronçant imperceptiblement les sourcils comme si ce geste inconscient allait me permettre de mettre plus d’ordre dans mes pensées quelque peu chaotiques, je remonte la conversation et l’épiphanie a lieu. Il ne parle pas de mon géniteur mais de Boldarev. Ce qui signifie… que c’est Jasmine la mère à laquelle il fait référence ? Je ne devrais peut-être pas être si surpris alors que c’est moi qui lui ai donné ce surnom. C’est juste que dans la bouche d’un autre ça me fait très bizarre. Surtout la formulation utilisée. Papa et maman. Je crois que je n’ai jamais appelé Père et Mère ainsi de ma vie. Pour aussi loin que mes souvenirs remontent ils ont toujours été Père et Mère. Même lorsque je balbutiais à peine, l’idée de les appeler autrement ne m’a jamais traversé l’esprit. Sûrement lié au manque criant d’affection pour le rejeton non désiré que j’étais mais j’ai dit que j’arrêtais avec la psychanalyse bas de plafond.

Je sors donc bon gré mal gré mon téléphone, réalisant de toute façon que je n’ai pas trop d’autre choix, surtout si je veux délayer la conversation concernant mes autres alliés aussi longtemps que possible. Pour ça, il conviendrait d’essayer de joindre Boldarev en premier. Il sera le plus à même de comprendre la situation et, si cela signifie que la conversation devrait être plus rapide qu’avec Jasmine, ça veut aussi dire qu’il s’attèlera à me sortir d’affaire d’autant plus vite. Bon, et puis, très honnêtement, je préfère avouer ma situation à l’Eminence grise plutôt qu’à Miss Sparks car le premier n’a aucune chance de me faire la morale avant de daigner me tirer de ce mauvais pas. Alors que la seconde…

Tous mes plans partent pourtant en fumée lorsque je débloque mon téléphone et tombe nez à nez avec pas moins d’une demi-douzaine d’appels manqués avec messages vocaux correspondants de la part d’Ivy. Ma première pensée est de demander comment j’ai fait pour ne pas sentir la vibration de l’appareil dans ma poche mais je suppose que valse et transfert dimensionnel sont peu propices à la chose. Sans compter que peu importe pourquoi je n’ai pas entendu les appels, ce qui compte c’est qu’ils ont eu lieu et ça n’annonce rien de bon. Rien du tout.

Pour commencer, Ivy ne m’appelle jamais, le simple fait qu’elle en ait ressenti le besoin annonce déjà la couleur. Et puis, elle n’a cessé de me laisser des messages ce qui signifie que la situation continue d’être urgente sinon elle se serait contentée de laisser un message et d’attendre que je lui réponde. Bref, en d’autres mots, moi qui voulais la garder éloignée de tout ce cirque, je me vois désormais dans l’obligation de l’y inclure. Bon, bien sûr, je pourrais toujours ignorer ses messages et considérer 1) que dans mon état actuel – physique comme mental – je ne peux de toute façon pas l’aider et 2) que quoiqu’il lui arrive en ce moment, ça n’arrive pas à la cheville de mes problèmes. Sauf que c’est sans compter sur ma curiosité maladive, oui oui j’ai bien dit maladive. Je ne peux PAS ne pas savoir quelque chose lorsqu’il est à ma portée de le savoir. Sinon, j’en deviens fou à me demander de quoi il retourne. Télépathe vous vous souvenez ?

Je me résigne donc à écouter les premiers messages pour comprendre au moins de quoi il retourne. Je cache juste la vue de l’écran à Loki pour qu’il ne réalise pas vraiment ce que je suis en train de faire. Il ne manquerait désormais plus qu’il me retire le téléphone des mains sous prétexte que je ne fais pas ce qu’il me demande.


« Allô Nikolaï, c’est Ivy. Je me permets de vous laisser un message pour savoir comment est-ce possible de vous voler Léa et Anna sans que votre équipe de surveillance ne décide d'intervenir, efficacement ou pas. »

Le premier message n’est pas DU TOUT ce que j’avais imaginé. Ni de près ni de loin. On m’a volé les filles ? M’enfin qui aurait intérêt à faire ça ? Ce sont deux plantes bon sang ! Des plantes très particulières, je l’accorde sans problème, mais des plantes néanmoins ! Qui aurait donc intérêt à s’introduire dans mon appartement pour faucher deux plantes ? Et surtout comment Ivy est-elle au courant ? Ne me dites pas qu’elle a un système de surveillance implanté dans les filles ! Urrgh, il ne manquait plus que ça, je suis encore plus surveillé que ce que je pensais. Et tout ça pour quoi ? Pour qu’on continue à rentrer chez moi comme dans un PUTAIN DE MOULIN ! J’en peux plus. Je veux des vacances. Loin de tout et de tout le monde. Une petite île tropicale rien que pour moi. Je m’y prélasserais à longueur de journée et personne ne viendrait m’y embêter. Juste moi, le soleil et la mer. Le paradis sur terre.

Malheureusement, les rêves ne devenant pas réalité juste parce qu’on le désire très fort, je suis obligé de continuer à faire face à la réalité qui, au lieu de s’améliorer, semble bien décidée à empirer un peu plus à chaque instant.


« Allô Nikolaï, c’est encore Ivy. Je me demandais si l'une de vos connaissances sachant pour la filiation des filles aurait intérêt à vous trahir. »

Le message suivant me tire un rire jaune. Tout le monde semble avoir intérêt à me trahir ces temps-ci mais personne ne s’intéresse suffisamment à ma vie pour se demander d’où viennent mes plantes. Quoique, maintenant, je ne sais plus. Parce que Loki semble en savoir beaucoup trop sur ma vie pour que je sois confortable en sa présence. Bon, en toutes circonstances je serai inconfortable mais là c’est amplifié. Sauf que ça ne lui ressemble pas. Il ne m’aurait pas kidnappé pour m’obliger à faire venir des gens s’il avait eu d’autres moyens d’y arriver. Et apparemment la façon de faire bouger Ivy c’est de s’en prendre aux filles. J’en ris de plus en plus bêtement. Si mon kidnappeur avait su, ça nous aurait évité des ennuis à tous les deux.

« Allô Nikolaï, c’est toujours Ivy. Je voulais vous avertir que je risque d’être un peu super-héroïque avec le kidnappeur. »

Non mais qu’est-ce que je disais, finalement, la solution était là. A quoi bon me kidnapper alors qu’il suffisait de s’en prendre à Lea et Anna ? Comme quoi les priorités tiennent à bien peu et ma vie à encore moins. Et en plus j’ai de plus en plus mal à la tête. Vie de merde quand tu nous tiens…
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Message  Loki Odinson Lun 22 Juil 2019 - 15:50


C’est excellent de tracer des parallèles entre nous. C’est encore plus excellent de voir Nikolaï Mikhaïlovitch Kolyakov les refuser. Est-ce risible ? Je suis sur qu’il en rit intérieurement, comme moi. Quoi que je ne cache rien de ce sentiment intérieur, même si je ne ris pas. Délectation serait plus exact. Délectation qui continue de grandir à la confusion de mon interlocuteur face à mon commandement ; même si je n’ai pas la moindre idée de son origine ! Dans le doute cependant, le chaos est toujours une bonne chose. Comme toujours, je laisse à l’Humain le temps de faire fonctionner son cerveau endommagé et cela fini par porter quelques fruits. Ceux commandés, évidemment.

Je regarde le jeune Humain obéir et s’emparer de sa petite machine, continuant d’essayer de faire fonctionner ses méninges. L’interruption de l’effort le surprend et me blase, l’ordinateur de poche se manifestant à son tour. Parler tout seul a longtemps été un signe d’aliénation chez les Humains, aujourd’hui c’est un statu social. Et il est difficile de savoir qui domine réellement qui lorsqu’on les regarde avec leurs communicateurs, tant la moindre attention réclamée par ceux-ci est immédiatement satisfaite et la plupart des "propriétaires" sont dépendants de leur "possession". Possession qui possède nombre d’entre eux, tout en cachant sa véritable allégeance : la Mojovision.

J’hésite à m’emparer de cette petite bête technologique qui distrait mon Nikolaï de sa mission confiée par mes soins mais, dans le doute, le chaos est toujours une bonne chose. Et celui de son esprit me rend d’une grande curiosité, je dois l’avouer. Qu’est-ce qui peut bien ainsi l’interrompre dans son instinct de préservation ?

Est-il rendu si bête qu’il pense pouvoir me dissimuler son trouble rien qu’en dissimulant l’écran qui contient l’origine de celui-ci ?

Est-il rendu si bête qu’il pense que je ne le vois pas se contenter d’écouter, non d’appeler à l’aide ?

Est-il rendu si bête par sa douleur crânienne ?

Je laisse un double illusoire rester à ma place, la quittant imperceptiblement pour me placer à son côté afin d’écouter. Je vois son visage changer, passer de l’étonnement à l’interdiction puis aux interrogations. Puis à la colère. Puis à la peur. Puis à la colère, à nouveau. Enfin à la lassitude, à l’abandon. Voici qui m’amuse beaucoup moins, même si mon illusion continue de fixer le martyriser avec cette expression.

« Allô Nikolaï, c’est encore Ivy. Je me demandais si l'une de vos connaissances sachant pour la filiation des filles aurait intérêt à vous trahir. »

Debout face à Nikolaï, je croise les bras de contrariété. Or donc, on vient me faire concurrence pour menacer la vie du damoiseau en détresse. J’ignore qui était le premier arrivé mais je sais que j’ai la priorité : les dieux avant les mortels ! Après, ce qui est plus problématique, c’est mon ignorance concernant les "filles". Observer et scanner les connaissances de l’Humain m’a permis de découvrir ses alliés, même si je n’ai pu tous les scanner lorsqu’ils étaient protégés comme chez les X-Men ou les Last Sons, mais je n’ai pas souvenir de "filles". Si j’avais su… je n’aurais rien changé, mon plan est efficient. Cependant, j’aime savoir. Nikolaï, dans cette situation, n’en arriverait pas à un rire s’il n’était pas au-delà du bout. Or, son rire devient de plus en plus régulier ; nerveux. Je n’ai pas l’intention de voir mon plan saccagé par une chimère qui s’est échappée de sa serre… Et le moyen le plus simple se trouve entre mes mains ; tant pis pour les devinettes.

Mes bras se décroisent et mes paumes survolent les manches de ma veste jusqu’à se croiser l’une l’autre. Apparait alors, entre elles, un bâtonnet doré à l’extrémité sertie d’une pierre d’une bleu lumineux qui ne cesse de grandir jusqu’à être reconnaissable. Toujours dissimulé à son instar, je délaisse la tenue humaine pour ma tenue complète, le long manteau vert et brun brodé de métal descendant sur une combinaison brune lamellée de cuir, de cuivre et de tissu vert jusqu’à des bottes de cuir et de cuivre complexes. Cuivre qui se retrouve en protection d’avant-bras, en brassard, en épaulières tenant la longue cape verte ainsi que sur le casque cornu si caractéristique. Cuivre sur lequel les doigts de ma main droite s’enserrent, lorsque je m’empare du Sceptre de l’Esprit. Le mien, d’esprit, s’en va dans le sien ; processus qui ne sera pas sans accroitre son mal de tête. C’est l’un des effets secondaires du contact entre un télépathe non préparé et la Pierre d’Infinité amplifiant cette part de l’univers. Vie de merde quand tu nous tiens…

« Oui, confirme-je alors que mon imperceptibilité disparait, révélant mon visage encore bien proche de celui de l’Humain. A quoi bon te kidnapper alors qu’il suffisait de s’en prendre à Lea et Anna ? »

Dans mon dos, mon double illusoire salue Nikolaï d’un geste de la main avant de se dissiper.

« Personnellement, reprends-je en me redressant, il ne serait pas faux de dire que j’ai trouvé tes plantes inintéressantes. Au point de ne pas m’en être souvenu après mon premier passage dans ton esprit. Maintenant je vois. Clairement. »

J’approche la pointe crochue et métallique du Sceptre pour révéler à Nikolaï la pierre bleue qu’elle contient, ouvrant plus pleinement son esprit et le forçant à se défendre comme seul celui d’un télépathe peut le faire. J’ai posé des questions à sa conscience comme à son inconscient, m’amusant à déduire de ce que l’un et l’autre fournissait en réponse, mais c’était du divertissement, du bonus, un jeu. L’essentiel à la mise en place de mon plan avait déjà été saisi. Est-ce cela qui a conduit à la surproduction d’énergie psychique à l’intérieur du crâne de l’Humain au point de l’en faire souffrir ? Je n’y avais pas pensé le moins du monde mais ce n’est pas impossible.

« Tes alliés sont incertains. Tes pouvoirs sont incertains. Ton intelligence est incertaine. Au moment où tu as le plus besoin de tous… »

Au prix d’un effort, je détourne le Sceptre de l’Esprit de Nikolaï, physiquement et mentalement, puis en pose le pied tout en me redressant. Je surplombe l’Humain de toute ma taille, de toute ma stature, de toute ma splendeur. Je savoure ce moment tout comme chaque once d’amertume qu’il m’apporte. Je sais ce que cela fait. Je sais ce que cela fait de toucher le fond. Je sais ce que cela fait de rire de sa situation car c’est la seule chose qui nous permet de nous raccrocher à notre vie. Je l’ai dit, je l’ai déjà dit. Mon histoire est une vaste blague. Comprendre cela m’a sauvé la vie : j’ai arrêté d’y accorder de l’importance. J’ai à apprendre des Humains, même si je leur apprends également au passage.

« Allô Nikolaï, par souci de transparence, je vais vous faire le résumé en direct des événements. Ainsi, il vous suffira d’écouter votre boite vocale pour tout savoir. »

Tu es fantastique, Nikolaï Mikhaïlovitch Kolyakov. Je crois que je comprends à présent pourquoi on cherche à t’aider, en plus de t’utiliser. Je crois que je comprends pourquoi tant de Héros veulent te remettre dans le droit chemin et tolèrent que tu t’en écartes. Tu es fantastique, Nikolaï Mikhaïlovitch Kolyakov. Je crois que même le diable peut se soucier de toi.
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Message  Nikolaï M. Kolyakov Lun 26 Aoû 2019 - 11:06

Fuck. Quand s’est-il rapproché ainsi ? Et puis au passage quand est-ce qu’il s’est changé ? Pour ce qui est de la télépathie soudaine, ça ne me surprend même pas. Après la télékinésie et les illusions, qu’est une petite télépathie supplémentaire pour un dieu ? Je suis néanmoins bien plus inquiété par le sceptre qui s’approche de mon visage. J’ai beau ne pas savoir ce qu’est la pierre à son bout, je sais qu’elle n’apporte rien de bon. Intuition confirmée lorsqu’une douleur sans nom me vrille les tempes.

C’est comme si quelqu’un m’ouvrait l’esprit en tirant violemment sur les deux bouts. Jamais je n’ai ressenti une telle pression mentale. Pas même lors de mes premiers entraînements psychiques à l’adolescence lorsque le télépathe que Père avait engagé pour me former attaquait inlassablement mon esprit sans le moindre repos, essayant de m’obliger à me protéger par force pure. Les explications n’étaient pas exactement la spécialité de ce bon vieux Arturo. Pas lorsqu’il était bien plus simple de me crier dessus DE ME CONCENTRER. Parce que tout le monde a toujours su qu’épuiser un jeune mutant sans le moindre contrôle sur ses pouvoirs est exactement la méthode conseillée pour lui apprendre la maîtrise. Aucun risque que ça dégénère.

Avec le recul, Arturo a eu une chance incroyable que mes pouvoirs soient juste passifs. Si j’avais eu la moindre capacité offensive, j’aurais pu faire de lui un légume étant donné la violence avec laquelle je finis par réagir à ses attaque incessantes. Je me suis néanmoins contenté de découvrir les plus sombres de ses secrets, mais à part me faire vomir – très littéralement, ce n’est pas une métaphore –, ça n’a pas eu de conséquences majeures sur notre relation. Je le détestais déjà avant de savoir à quel point c’était une raclure, ma haine n’a fait que se renforcer une fois cela confirmé et il faut croire que c’était juste la motivation qu’il me manquait pour prendre mon pouvoir en main. Rien de mieux que la volonté de se débarrasser au plus vite d’un professeur encombrant pour commencer à travailler comme un forcené.

La situation actuelle est néanmoins radicalement différente. Là où les attaques d’Arturo étaient comme des lances m’attaquant de toutes parts, m’obligeant à en chercher l’origine pour essayer de me protéger – ce que je n’ai d’ailleurs jamais vraiment réussi à faire, prouvant ainsi qu’en cas d’attaque mentale, ma seule défense est d’envahir à mon tour l’esprit de mon assaillant – l’invasion de Loki est un tsunami contre lequel je suis incapable de réagir. La vague de puissance est telle qu’elle me balaye sans me laisser la moindre chance de réagir. Dieu merci, il finit par retirer le sceptre et la douleur reflue légèrement. Les effets secondaires n’en sont pas moins brutaux et j’ai l’impression que mes oreilles bourdonnent horriblement alors que quelqu’un continue à jouer de la grosse caisse sous mon crâne.

Cherchant à reprendre contact avec la réalité, je me raccroche à ce que je peux, en l’occurrence les paroles de mon ravisseur. Elles ne sont pas exactement faciles à entendre – autant métaphoriquement que littéralement puisque j’ai l’impression qu’elles me proviennent à travers un voile d’eau – mais elles n’en sont pas moins vraies. Ma situation est critique, c’est le moins qu’on puisse dire. Et je le ressens d’autant plus viscéralement alors que Loki se redresse de toute sa hauteur devant moi. Un instant, je me surprends à le trouver non plus seulement terrifiant mais tout bonnement fascinant. Après tout c’est un bel homme ou plutôt un Dieu charmeur. Ses traits ne sont pas les plus agréables qui soient mais il a une telle aura que je ne suis pas surpris un instant qu’il finisse toujours par obtenir ce qu’il désire.

Engoncé dans mes pensées embrouillées, à moitié douloureuses, à moitié envoûtantes, je réalise soudain qu’il ne m’a empêché de poursuive mes actions. Il s’est invité dans mon esprit – et n’est-ce pas là l’ironie suprême, l’esprit du télépathe à son tour violé par plus puissant que lui ? – mais c’est là toute l’étendue de son ingérence. Mes options n’étant pas si développées que ça, je poursuis donc l’écoute des messages d’Ivy, essayant de me convaincre qu’au moins ainsi je pourrai oublier ma situation présente.

Le discours d’Ivy est un bordel sans nom. Je tente tant bien que mal d’en suivre le fil mais mon état ne facilite pas les choses. Je comprends néanmoins qu’elle a suivi le plantnapper jusqu’à un immeuble abandonné. Immeuble qui est aussi une maison de drogues et le lieu d’un massacre ? Je ne suis pas certain d’y comprendre grand-chose mais il n’est pas dit qu’elle soit dans une meilleure position que la mienne. La seule certitude c’est qu’elle a commencé à discuter avec l’auteur du forfait. Son inquiétude pour Maxim et Grigori me tire un vague sourire. Elle a dû s’attacher à eux depuis l’histoire des phéromones. Personnellement, je ne sais plus quoi penser. D’un côté, j’espère effectivement qu’ils sont hors de danger mais, de l’autre, je me demande si je ne ferai pas mieux de les réassigner ailleurs. Non pas tant pour les punir d’une incompétence qui n’est pas de leur fait que pour accepter la réalité telle qu’elle est : si je n’engage pas des mutants à mon service, je ne serai bientôt plus de ce monde. Quoique, un mutant lambda aurait-il été plus efficace que Grig et Max face aux terreurs de la nature qui m’ont rendu visite jusqu’ici ? Pas dit.

Bref, la remarque sur le besoin d’appeler Olga pour la rassurer me tire un nouveau pouffement étouffé. Je vois la scène d’ici. « Ne vous inquiétez pas Olga, tout va bien, je fais juste trempette avec un dieu nordique. Si vous pouviez vous assurer que Lilian ne l’apprenne pas, il serait fichu d’être jaloux. Merci bien ». Je ris néanmoins bien moins lorsque j’apprends que le responsable de toute cette débâcle m’appelle par mon nom. Ça réduit très fortement le nombre de coupables potentiels. Et d’autant moins lorsqu’on ajoute toute cette histoire de sang… Et merde ! Je le savais. Putain d’Anglais de mes deux ! Si je le revois un jour, je l’éclate contre le mur, amant ou pas.

La suite des paroles d’Ivy finit de supprimer les derniers de mes doutes, c’est bien mon connard de compagnon qui est derrière toute cette mascarade. Dans le fond, j’aurais dû m’en douter. Qui d’autre aurait pu être assez idiot pour décider d’aller embêter Poison Ivy ? Je ne dis pas suicidaire car, si j’en doutais encore, la situation prouve que Lilian est parfaitement capable de se défendre mais c’est une chose de descendre un ou deux Ritals, ç’en est une toute autre de s’en prendre à une de mes associées professionnelles. Je vous jure que si je m’en sors vivant, lui et moi allons avoir la discussion de l’année.

Tout à ma colère, je ne me rends pas bien compte que j’ai éteint le message avant d’en écouter la suite et appuyer sur appeler. Ce sont les bips répétitifs qui finissent par m’extraire du voile de rage qui s’est emparé de moi. Je crois bien que j’ai rarement été aussi énervé de ma vie. Et je crois que bien plus encore que la stupidité MONUMENTALE de Lilian, c’est la situation dans son ensemble qui me sort par les yeux. Là où l’apathie s’était emparée de moi il y a quelques instants, elle a soudain été remplacée par une ire irrépressible. Contre Lilian pour avoir choisi aujourd’hui pour s’adonner à ses penchants de fouteur de merde, contre Ivy pour accorder une telle importance à deux plantes qui n’auraient jamais intéressé Lilian le cas échéant, contre Loki pour m’avoir kidnappé et chercher à se servir de moi pour organiser une Battle Royale de superhéros et bien plus important encore contre moi-même pour me laisser ainsi marcher dessus par tous les gens qui m’entourent. Ainsi, lorsque la voix surprise d’Ivy se fait entendre, je ne lui laisse pas le temps de réagir et déclare d’un ton glacial, toute ma colère contenue s’échappant de chacun de mes mots :


- Ivy. Mettez-moi en haut-parleur et laissez-moi parler.

Ne cherchant même pas à savoir si elle a obéi à mes ordres, je poursuis.

-Lilian Fucking D’Elcourt, quand je mettrai la main sur toi, tu es un homme mort. Je n’arrive pas à croire que tu aies été assez con pour organiser une farce pareille mais, là tout de suite, je m’en contrefiche royalement. Tu aimes à te présenter comme mon protecteur, et bah viens donc faire ton putain de boulot. Crois-le ou non mais Loki Odinson en personne a décidé que me kidnapper était une idée brillante pour s’assurer que toutes mes « connaissances » viennent à ma rescousse. Apparemment, en échange de ma libération, elles doivent juste accepter de jouer à la guéguerre pour les audiences de la Mojovision. Merveilleux n’est-ce pas ? Et bien puisque tu tiens tant à prouver que tu es le plus puissant de nous deux, viens donc le faire.

« Et si tu crèves au passage, pas dit que je le regrette vraiment », ai-je envie de rajouter mais je me retiens car un ce n’est pas vrai et deux ce serait d’un manque de maturité qui ne me ressemble pas. Sans attendre de réponse, je raccroche aussi sec et lance un sourire narquois à mon hôte.

- Et voilà votre premier participant. Pour le côté superhéros faudra repasser mais je vous assure que c’est une drama queen de première.

Bon… peut-être que finalement je ne suis pas si mature que ce que j’aime à prétendre…
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