Pouvoir de l'Orgueil [PV : Stepford Cuckoos]
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Pouvoir de l'Orgueil [PV : Stepford Cuckoos]
Valerie E. Hopkins Lun 11 Fév 2019 - 1:37
Si une chose me fait encore plus arrachée les cheveux que Carol Danvers, c’est bien la puissance de l’orgueil. Je ne parle pas uniquement de l’orgueil des autres ou encore d’une idéologie politique se voulant pour le bien commun, mais qu’en réalité, c’est uniquement pour attirer l’attention vers eux… je parle surtout de mon orgueil en tant que X-Woman, qui est restée malgré l’âge et les visites de plusieurs groupes. Il est resté tellement dans mon esprit que cela a fortifié mes idées autour de l’inutilité de continuer un combat autour des mutants, parce que sa normalisation va se faire seule. Elle a aussi renforcé mes sentiments dans un combat, je me suis habituée d’être entraînée par des élites et par des amis, pour devenir une nouvelle force de caractère puissance dans le milieu du combat. Au fil des années, mon orgueil s’est peut-être effacé sur le pouvoir politique ou sur l’anti-mutant primaire, mais jamais sur mes combats ou sur mon avancement physique. Mon histoire est légère dans tous les cas, je suis une mutante d’une puissance minime avec une certaine spécialité dans le combat. Je me suis faite remarquée de cette façon dans l’Académie des Vengeurs, et je me suis faite aussi remarquée par la suite dans une défaite plutôt humiliante en tant que Vengeresse.
Ainsi dans un autre aspect de mon Histoire dans les Vengeurs, je me retrouve en face d’un autre signal important de mon futur départ. Kaldur’ahm a déjà été une recrue dans les Vengeurs Académiques. Par ses ratées pour aller dans les Jeunes Vengeurs, j’ai été sa mentor pour se retrouver dans un modèle d’échecs devant des grands juges. Il m’a souvent accusé de sa faillite dans le groupe pour avoir une relation assez conflictuelle avec celui-ci au début. Puis, il a rejoint la Young Force, comme plusieurs jeunes qui ne sont pas attirés ou qui sont rejetés par le programme des Vengeurs. Puis, un jour, quand j’ai décidé de faire une petite activité pour me défouler sur des gens-critiques qui ont toujours les insultes faciles pour nous provoquer. Dans des combats ouverts, au grand gymnase de Samantha, j’ai toujours eu un plaisir de m’entraîner contre plusieurs adversaires différents. J’affronte donc souvent des hommes qui ont la prétention que les héros ont toujours été une blague et que seuls leurs grands muscles virils sont une solution au combat contre les injustices, ou encore des experts de la MMA qui veulent tester souvent leurs techniques. Je ne fais pas souvent cette invitation historique, surtout parce que j’ai une impression de parfois briser les combattants qui veulent s’améliorer ou encore uniquement des anti-Valerie qui veulent prouver leur petite gloire personnelle. La dernière fois, cela a quand même mal terminé pour mon petit orgueil, construit depuis des années.
Kaldur’ahm a décidé de revenir dans mon présent pour présenter ses talents au combat dans la dernière invitation. Je l’ai réellement prise au sérieux au début et j’avais un avantage certain dans mes techniques, je me retrouvais dans une situation assez périlleuse peu après. Avec un avantage dans les techniques et dans ma vitesse, je me suis retrouvée surclasser après quelques minutes. Et pour être ensuite battue d’une façon très peu triomphale, où l’arrogance de Kaldur’ahm a décidé de me présenter comme une combattante en plein échec. Cette petite humiliation a fait courir une certaine rumeur autour du symbolisme de mon début jusqu’à la fin pour ma situation des Vengeurs. Malgré qu’un sadisme prononcé de mon bourreau du Young Force, les rumeurs, de mon départ dans cette dite organisation, deviennent de plus en plus tentants. En ayant rencontrée de nombreux membres de la Young Force, je suis encore plus tentée par cette aventure. Elle me donne un sentiment de renouveau devant des cycles et des idées politiques qui se répètent en tout temps. Même avant, ce groupe nous captivait tous. En plus, cela confirmerait mon orgueil si pointu de vouloir devenir la meilleure, même en connaissant ma défaite devant l’un de leurs membres.
Je m’engage quand même à rester dans de bonnes relations avec plusieurs de mes amis dans les Vengeurs. De toute façon, ils ont déjà une jeunesse intéressante avec Paige Sinclair, qui pourrait devenir facilement l’une des meilleures combattantes avec un esprit plus tourné vers l’apprentissage que ses propres limites actuelles. J’espère aussi pouvoir retrouver un sens ou même un sourire dans la Young Force, ma mauvaise humeur quotidienne et mes relations parfois limitées avec mes collègues donnent peut-être raison à un nouveau départ. Dans tous les cas, c’est le temps de fermer des boucles. Durant une grande partie de ma période vengeresse, j’ai rencontré une multitude de visages. J’ai revu des X-Men, j’ai rencontré plusieurs groupes à l’international et finalement, j’ai rencontré une fois… une dérive des X-Men.
Les Héllions sont dans un autre modèle que les X-Men pour moi, ils sont dans une résolution plutôt identitaire qu’à une certaine normalisation désirée par la majorité des mutants. J’ai rencontré Emma une fois, par l’un de ses contrôles mentaux sur un gamin, mais dès cette première rencontre, je suis toujours en difficulté avec ce type d’idéologie. Cette idéologie me rappelle comment certains êtres humains veulent être à tout prix différent, pour transformer cette différence en quelque chose similaire d’un programme politique contre les autres. Comme plusieurs organisations, j’ai accepté de les rencontre de nouveau, mais pas avec l’idée de me faire ennuyer par les détails d’un diner classique où je suis obligée de subir leur pseudo-connaissance social et politique. Dans ce gymnase, par toute l’énergie que je dois pour me mettre en forme. Sur la machine de course depuis une vingtaine de minutes, mes cheveux, avec un chandail d’entraînement noir avec deux lignes oranges sur les épaules. Ayant avertie Sam d’une petite visite au gymnase, elle a débarré le magnétisme des portes pour les visiteurs.
Le gymnase offre toujours des grandes vitrines, pour soit les fans ou les paparazzis qui sont tentés peut-être de prendre des photos ou de Samantha. Le logo des Vengeurs couvre facilement les quatre étages sur cinq. Continuant ma course sur la machine, je frappe accidentellement l’une de mes jambes par un va et un vient, me rappelant légèrement la douleur derrière mon pantalon noir… une petite blessure minime que j’ai eu contre Kaldur’ahm. Cela me rappelle ainsi le pouvoir de mon orgueil sur cette question, alors cela doit être dans une certaine métaphore de faire affronter une idéologie autour de la normalisation contre les différences. Entendant la porte magnétique s’ouvrir loin de ma position, je ne tourne pas immédiatement ma tête vers la fameuse direction. Certains avaient le droit de rentrer et Luke a toujours un passe-droit pour tenter de battre Sam. Avec un peu de sueurs sur le front, je commence à arrêter la machine de course et à m’approcher de ma serviette. Je dois être quand même présentable pour satisfaire la petite classe bourgeoise des Héllions si c’est leur campagne politique qui débarque…. Tout le monde a un orgueil, même si c’est politique, à satisfaire, non?
Ainsi dans un autre aspect de mon Histoire dans les Vengeurs, je me retrouve en face d’un autre signal important de mon futur départ. Kaldur’ahm a déjà été une recrue dans les Vengeurs Académiques. Par ses ratées pour aller dans les Jeunes Vengeurs, j’ai été sa mentor pour se retrouver dans un modèle d’échecs devant des grands juges. Il m’a souvent accusé de sa faillite dans le groupe pour avoir une relation assez conflictuelle avec celui-ci au début. Puis, il a rejoint la Young Force, comme plusieurs jeunes qui ne sont pas attirés ou qui sont rejetés par le programme des Vengeurs. Puis, un jour, quand j’ai décidé de faire une petite activité pour me défouler sur des gens-critiques qui ont toujours les insultes faciles pour nous provoquer. Dans des combats ouverts, au grand gymnase de Samantha, j’ai toujours eu un plaisir de m’entraîner contre plusieurs adversaires différents. J’affronte donc souvent des hommes qui ont la prétention que les héros ont toujours été une blague et que seuls leurs grands muscles virils sont une solution au combat contre les injustices, ou encore des experts de la MMA qui veulent tester souvent leurs techniques. Je ne fais pas souvent cette invitation historique, surtout parce que j’ai une impression de parfois briser les combattants qui veulent s’améliorer ou encore uniquement des anti-Valerie qui veulent prouver leur petite gloire personnelle. La dernière fois, cela a quand même mal terminé pour mon petit orgueil, construit depuis des années.
Kaldur’ahm a décidé de revenir dans mon présent pour présenter ses talents au combat dans la dernière invitation. Je l’ai réellement prise au sérieux au début et j’avais un avantage certain dans mes techniques, je me retrouvais dans une situation assez périlleuse peu après. Avec un avantage dans les techniques et dans ma vitesse, je me suis retrouvée surclasser après quelques minutes. Et pour être ensuite battue d’une façon très peu triomphale, où l’arrogance de Kaldur’ahm a décidé de me présenter comme une combattante en plein échec. Cette petite humiliation a fait courir une certaine rumeur autour du symbolisme de mon début jusqu’à la fin pour ma situation des Vengeurs. Malgré qu’un sadisme prononcé de mon bourreau du Young Force, les rumeurs, de mon départ dans cette dite organisation, deviennent de plus en plus tentants. En ayant rencontrée de nombreux membres de la Young Force, je suis encore plus tentée par cette aventure. Elle me donne un sentiment de renouveau devant des cycles et des idées politiques qui se répètent en tout temps. Même avant, ce groupe nous captivait tous. En plus, cela confirmerait mon orgueil si pointu de vouloir devenir la meilleure, même en connaissant ma défaite devant l’un de leurs membres.
Je m’engage quand même à rester dans de bonnes relations avec plusieurs de mes amis dans les Vengeurs. De toute façon, ils ont déjà une jeunesse intéressante avec Paige Sinclair, qui pourrait devenir facilement l’une des meilleures combattantes avec un esprit plus tourné vers l’apprentissage que ses propres limites actuelles. J’espère aussi pouvoir retrouver un sens ou même un sourire dans la Young Force, ma mauvaise humeur quotidienne et mes relations parfois limitées avec mes collègues donnent peut-être raison à un nouveau départ. Dans tous les cas, c’est le temps de fermer des boucles. Durant une grande partie de ma période vengeresse, j’ai rencontré une multitude de visages. J’ai revu des X-Men, j’ai rencontré plusieurs groupes à l’international et finalement, j’ai rencontré une fois… une dérive des X-Men.
Les Héllions sont dans un autre modèle que les X-Men pour moi, ils sont dans une résolution plutôt identitaire qu’à une certaine normalisation désirée par la majorité des mutants. J’ai rencontré Emma une fois, par l’un de ses contrôles mentaux sur un gamin, mais dès cette première rencontre, je suis toujours en difficulté avec ce type d’idéologie. Cette idéologie me rappelle comment certains êtres humains veulent être à tout prix différent, pour transformer cette différence en quelque chose similaire d’un programme politique contre les autres. Comme plusieurs organisations, j’ai accepté de les rencontre de nouveau, mais pas avec l’idée de me faire ennuyer par les détails d’un diner classique où je suis obligée de subir leur pseudo-connaissance social et politique. Dans ce gymnase, par toute l’énergie que je dois pour me mettre en forme. Sur la machine de course depuis une vingtaine de minutes, mes cheveux, avec un chandail d’entraînement noir avec deux lignes oranges sur les épaules. Ayant avertie Sam d’une petite visite au gymnase, elle a débarré le magnétisme des portes pour les visiteurs.
Le gymnase offre toujours des grandes vitrines, pour soit les fans ou les paparazzis qui sont tentés peut-être de prendre des photos ou de Samantha. Le logo des Vengeurs couvre facilement les quatre étages sur cinq. Continuant ma course sur la machine, je frappe accidentellement l’une de mes jambes par un va et un vient, me rappelant légèrement la douleur derrière mon pantalon noir… une petite blessure minime que j’ai eu contre Kaldur’ahm. Cela me rappelle ainsi le pouvoir de mon orgueil sur cette question, alors cela doit être dans une certaine métaphore de faire affronter une idéologie autour de la normalisation contre les différences. Entendant la porte magnétique s’ouvrir loin de ma position, je ne tourne pas immédiatement ma tête vers la fameuse direction. Certains avaient le droit de rentrer et Luke a toujours un passe-droit pour tenter de battre Sam. Avec un peu de sueurs sur le front, je commence à arrêter la machine de course et à m’approcher de ma serviette. Je dois être quand même présentable pour satisfaire la petite classe bourgeoise des Héllions si c’est leur campagne politique qui débarque…. Tout le monde a un orgueil, même si c’est politique, à satisfaire, non?
Valerie E. Hopkins- Messages : 827
Date d'inscription : 07/11/2014
Re: Pouvoir de l'Orgueil [PV : Stepford Cuckoos]
Stepford Cuckoos Mer 20 Fév 2019 - 5:54
Les aller-retours entre Boston et New York City commencent à nous connaitre puisqu’on a toujours la politesse de se rendre à la grosse pomme, arrangeant au mieux nos divers emplois du temps pourtant relativement chargés. On a bien conscience que "trouver le temps" est moins efficace que "prendre le temps" lorsqu’il s’agit d’accomplir quelque chose : nos loisirs se font donc d’autant plus rares que nos engagements sont nombreux. D’une certaine manière, on peut considérer cette heure d’avion comme notre temps de trajet professionnel. Ironiquement assez similaire à l’heure de voiture nécessaire à joindre l’Institut et la métropole, il n’est guère plus aisé à occuper : trop court pour pouvoir réellement profiter des avantages de la première classe, trop long pour pouvoir simplement attendre qu’il passe. D’autant qu’il n’est qu’une partie du transport, l’Uber suivant invariablement depuis l’aéroport jusqu’à notre destination. A défaut de film, Phoebe regarde une série Netflix. A défaut d’ordinateur, Céleste prépare sa rédaction de thèse sur tablette. A défaut d’activité, Mindee s’ennuie et fait partager. Heureusement, s’ils se rarifient, il est un loisir que l’on peut accomplir en tout temps et en tout lieu ainsi qu’en toute circonstance. Le commérage. Il peut sembler étrange que l’on aime les potins considérant que l’on partage nos connaissances et n’avons de temps ni d’intérêt à accorder à la presse spécialisée dans le domaine, effectivement. Cependant, l’intérêt de l’activité est-il réellement de faire découvrir quelque chose plutôt que d’occuper son temps à en discuter, dans une démarche qui ne cherche généralement pas à être constructive ? Sachant que, s’il est une chose pire que trois commères bourgeoises, ce sont trois commères bourgeoises qui ont des pouvoirs télépathiques, s’intéressent à plus de choses que leur petite communauté et dont c’est le principal loisir. Evidemment, les étudiants de l’Académie et les membres des Hellions sont ceux qui en font le plus les frais, l’aide aux devoirs étant très utile pour recueillir des informations indifféremment de leur véracité. Qui sera la prochaine prétendante que Mr Banchamek ramènera à l’infirmerie ? Mlle Drew a-t-elle fini une série de cartoon ou bien les regarde-t-elle en boucle sans s’en rendre compte ? Mlle Gruff réussira-t-elle à nous faire bien voir de l’Excalibur malgré la dépréciation de son chef envers certains de nos membres ? Où Mr McKenzie a-t-il bien pu perdre son cerveau ? Bon, pour être franche, autant les avis divergent sur les autres sujets, autant pour le dernier on est d’accord qu’il s’agit de l’un des continents de déchets plastique qui flotte dans les océans ; reste à savoir lequel. Après, comme dit, on ne se limite pas à notre communauté et celle-ci ne parle pas que d’elle-même. L’Institut est évidemment un sujet d’intérêt, permettant d’évoquer les membres des X-Men sans révéler le groupe, puisque nos deux écoles sont suffisamment liées pour que potins et rumeurs passent de l’une à l’autre. Anole va-t-il enfin venir à l’Académie pour retrouver Santo, Cessily et Julian ? Ce dernier préfère-t-il Laura Kinney ou Michelle Drew ? Quel est le prochain épisode des Sœurs Williams et s’approchent-elles de la confrontation finale ou sont-elles toujours ensilées dans une guerre froide à croire savoir ce que l’autre pense ? Qui sera le, ou plus probablement la, premier ou première X-Man/Woman à venir chez les Hellions et à tout de même garder son X ? Les pronostics vont bon train. Et s’étendent au-delà du milieu scolaire : les Vengeurs et la Young Force sont également des sujets de curiosité, quand bien même on en a surtout des échos médiatiques rapportés par d’autres malgré notre volonté d’instaurer une proximité permettant dialogue et coopération. C’est l’un des commérages qui nous conduit d’ailleurs ici.
On est des commères, oui, mais on est également des stratèges. Lorsqu’il s’est agit de trouver des interlocuteurs dans le projet de relation entre les Hellions et les Vengeurs, la première désignée était Valerie Hopkins. Malgré deux années en commun à l’Institut, on ne s’est pas côtoyées : Mlle Hopkins était en étude supérieure alors qu’on se faisait remarquer en high school puis elle est partie alors qu’on était introduites à l’existence et à la formation des X-Men ; auxquels Electra participait. Guère de familiarité autre qu’une réputation rapidement altérée par les échos du comportement démontré durant la première saison des Avengers Academy, nous conférant le sentiment qu’il ne s’agissait pas d’une occasion manquée. Trois ans plus tard, l’intérêt d’Emma Frost a laissé planer un doute sur cette conclusion et, qu’importe la pensée de Mlle Hopkins sur l’avancement de l’intégration mutante dans la société occidentale, trois nouvelles années ont conduit à le partager. D’autant plus que les rumeurs actuelles concernant l’underdog des Vengeurs ont ajouté à sa possible dépression, point problématique, l’éventualité d’un départ pour la Young Force, point ambivalent. Inviter quelqu’un à construire une relation inter-organisation quand ledit quelqu’un risque de quitter ladite organisation peut sembler stupide mais on préfère y voir un pari stratégique : ce n’est pas stupide si les rumeurs sont infondées et il s’agit simplement de nouer des contacts avec une autre organisation si elles ne le sont pas. Confirmer ou infirmer les rumeurs comme nouer la relation passent par une rencontre et, conséquemment, un nouvel aller-retour entre Boston et New York. Pas forcément le New York que l’on est habituées à visiter, d’ailleurs.
Debout devant la porte qui nous semble être la principale, on regarde l’intérieur du bâtiment au travers des vitrines. Au gauche, on a les bras croisés sur la veste polaire bleue, au milieu on referme le col pour empêcher l’air froid d’assaillir le col roulé blanc tandis que à droite on appuie de ses mains gantées de cuir afin que le petit sac en bandoulière colle au legging. Silencieuses, on fait face au froid de début février comme à notre lieu de rendez-vous avant de nous y rendre, en avance comme toujours ; la prudence au niveau des horaires de transport n’ayant pas changé. Le gymnase est parfois ouvert au public mais cela n’a pas l’air d’être le cas présentement et ce n’est pas plus mal.
Pour des questions d’odeurs et de population, on évite les heures de fréquentation du gymnase de l’Académie et il va sans dire qu’elles sont probablement moins pleines que celles de celui de Mme Parrington. Mindee se demande si on rencontrera celle-ci, Phoebe se dit qu’on a bien fait de prendre une tenue pouvant être utilisée pour le sport et Céleste espère que la seconde suivra bien les indications de la première afin d’éviter les problèmes. La première est confiante, la seconde aussi mais c’est en sa capacité à y faire face, la troisième craint justement ce point. Qu’elle ne s’inquiète pas, une diplomate et une psychologue seront capables de compenser une politicienne ! Qu’elles n’embêtent pas leur monde, la politicienne sait se compenser toute seule. La psychologue est pas certaine qu’elle aide à être bien vu. Être les mini-Frost n’aide pas non plus, on n’est donc pas à ça près ! Être des Hellions n’aide pas non plus, on n’est donc pas à ça près ! C’est toujours bien de se sentir encouragée.
La discussion mentale continue sans interruption alors que l’on attend tranquillement sans s’inquiéter de l’absence de personnel d’accueil ; on est en avance, après tout. Si la position de celle de gauche est inchangée, celle du milieu mets ses gants dans ses poches tandis que celle de droite attrape son coude de son autre main. Nos regards parcourent les vitrines du rez-de-chaussée, observant le décor encore plus fourni que celui de l’Académie ; d’un autre côté, si la surface au sol est similaire, les étages de la propriété de Mme Parrigton démultiplient la superficie. On repère vite Mlle Hopkins et sa tenue sportive qui limite sa couleur vive aux épaules afin d’éviter le kitch.
Orange is the new black, s’interroge Mindee. En épaulettes ça va encore, concède Phoebe. C’est la couleur de la Young Force, note Céleste. C’est vrai. Effectivement. L’orange est la couleur de la joie, de la communication, de l’optimisme, peu étonnant ainsi qu’elle ait été associée aux Starbuckiens mais reste à savoir si sa présence dénote de l’une des significations suscitées ou du fait que la rumeur soit fondée. C’est le taff de la psychologue, assure la première. Pour une fois qu’elle sert à quelque chose, pense la seconde. Une qui fait et deux qu’assistent c’est dans la moyenne, relève ladite psychologue.
Les lèvres de celle du milieu se plissent en un sourire tandis que celle de gauche a un rictus plus méprisant et que celle de droite continue de se concentrer sur Mlle Hopkins. A cette distance, il n’est pas vraiment possible d’observer les expressions de son visage mais son faux-pas est clairement visible et la douleur qui l’accompagne tout aussi perceptible. A droite, on en plisse d’autant plus les yeux. Au milieu, on regarde les alentours pour voir s’il n’y aurait pas d’autres gens à venir attendre une nouvelle ouverture. A gauche, on ouvre son sac pour regarder l’heure sur son téléphone, constatant qu’il est l’heure passée.
Si ça se trouve, on n’est pas invitées durant un horaire d’ouverture, suppose Mindee. Si ça se trouve, personne ne viendra nous ouvrir, suppose Phoebe. Si ça se trouve, la blessure de Mlle Hopkins est psychosomatique, suppose Céleste. Ça serait bien. Ça serait intolérable. Ça irait dans le sens de la rumeur. C’est vrai qu’Electra, non qu’elle ait énormément avancé dans les X-Men, ne semble pas s’en être super bien sortie dans les Vengeurs : la situation en deviendrait parfaitement symbolique. Symbolique ou pas, notre hôte manque à ses devoirs à ne pas envoyer de comité d’accueil. Céleste est d’accord avec Mindee : Mlle Hopkins fait peut-être du surplace dans sa vie comme sur son tapis de course et s’apprête à changer de camp comme elle a changé de couleur vestimentaire. C’est poétique. C’est chiant. C’est une possibilité.
Après un lourd soupire, celle de gauche décroise les bras et s’avance jusqu’à la porte magnétique afin de la pousser, déclenchant des levées d’yeux au ciel de la part des deux autres. Cependant, lorsque l’ouverture est faite sans soucis, s’en est au point que les regards s’échangent : à un "vous voyez ?" répond deux "d’accord, t’avais raison". On entre donc à trois dans le gymnase tandis que notre hôte s’arrête de courir pour s’en rendre aussi présentable qu’elle le pourra durant le bref délai qui sépare son retard de notre rencontre.
Techniquement, elle n’est pas en retard, souligne Mindee. C’est jouer sur les mots, râle Phoebe. C’est possiblement signe que l’on est un autre élément perturbateur de sa vie et qu’elle nous accorde l’attention qu’on réclame sans avoir un entrain particulier, note Céleste. Orange Young Force plus qu’orange communicatif, demande la première. Ça promet d’être respectueux et cordial si Mlle Hopkins se force, averti la seconde. Oui aux deux, répond la troisième. A nous de faire de notre mieux pour que cela se passe au mieux, pense-t-on toutes trois.
Après s’être ôtées de nos gants et de nos manteaux, on plie les seconds sur nos bras à défaut d’avoir quiconque pour nous en délester puis on s’avance jusqu’à notre hôte d’un même pas. Formant une légère courbe, on s’arrête à la même distance d’elle pour lui sourire cordialement et la saluer de la tête comme du buste.
« Bonjour Mlle Hopkins, dit-on à trois. On espère ne pas vous déranger dans votre sport et on vous remercie de nous recevoir ici. »
Stepford Cuckoos- Messages : 280
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Re: Pouvoir de l'Orgueil [PV : Stepford Cuckoos]
Valerie E. Hopkins Sam 23 Fév 2019 - 0:18
Dans plusieurs engueulades, je ne me demande pas comment ces conflits commencent. Des conflits aussi locaux que ceux des Héllions ou de l’orgueil de Carol Danvers ne m’ont jamais réellement intéressée. Dans une autre ère, je crois que même de nombreux ouvrages pourraient donner le nom de Boston, comme la ville des mystères ou encore du coté réactionnaire des Héros. Le conservatisme et le populisme semblent ainsi des courants très populaires dans la ville qui doit être perçue dans le progressisme intellectuel. Souvent, j’ai l’impression que le mouvement des Héros se confronte ainsi à l’idée du progrès, se voulant aller dans les différences et dans des valeurs politiques recopiées des milliers de fois par les mêmes idéologies politiques. Dans ce modèle où les illusions et les valeurs dévalorisent le rationalisme, je dévalorise moi-même ce monde, ne pouvant pas réellement supporter l’ampleur des discussions bâclées sur les mêmes critères depuis des décennies. Cette image semble être difficile à écarter, parce que politiquement, ils votent toujours démocrates, parce qu’économiquement, ils encouragent toujours le système keynésien et socialement, ils se préparent toujours à aider les démunis et les gens en difficulté. Boston semble pratiquement une ville canadienne, mais oui, il existe une franche différente dans ses pensées, surtout par rapport avec les héros.
Ces changements sont plutôt brusques, surtout parce qu’on peut toujours les comparer aux mouvements New Yorkais, où les X-Men, la Ligue des Justiciers et la Young Force sont devenus des figures proues aux changements et au sens progressiste du terme. Mais peut-être dans cette rivalité naturelle entre Boston et à New York City, on retrouve le concept des héros se voulant dans un ordre plus mondial contre un ordre, se voulant plus dans le patriotisme américain. Ces belles valeurs s’engagent donc dans les perspectives plutôt classiques de rivalité naturelle et artificielle dans ces deux idées. Alors pour moi, je ne vois pas cette fameuse complicité entre les deux idéologies. Pour moi, cela reste dans des idéologies rêveuses où le rationnel est rejeté pour en faire une discussion purement théorique. Je ne sais pas encore ce que je vais découvrir de nouveau chez les Héllions. Ce groupe ne m’attire pas encore, et avec leur grande apparence de bourgeois et de blonde plastique, cela me rappelle toujours encore plus Carol Danvers. Il ne manque que le drapeau américain pour réconforter le tout dans ce délire bostonien.
Dans la pression demandée pour l’entraînement, je passé doucement la serviette sur mes bras et sur mes jambes. Je remarque doucement les couleurs orangées sur les épaules en passant la serviette, me rappelant d’avoir acheter des costumes similaires avec des costumes différentes. Bleu, vert et blanc, le magasin de sport en vendait en paquet pour leurs grandes ventes. Demain, je dois me faire un autre entraînement, peut-être que je vais tenter le blanc cette fois-ci, uniquement pour la future rencontre laborieuse que je vais subir avec les héllions. Après, je pensais aussi me remettre dans des combats plus pratiques, contre Paige ou contre Sam, dépendant de qui est disponible. Je dois trouver un moyen pour me venger de ma défaite contre Kaldur’ahm. On ne me laisse pas au sol, comme ça. J’ai quand même une dignité à garder, malgré le sol qui m’a soutenu autant devant les autres. Mais, selon des rumeurs, les X-Men ou même les mutants se retrouvent parfois dans ce type d’états en affrontant des combattants plus expérimentés.
Tournant mon regard, vers les petites Frost Jr, je ne les garde pas en souvenirs très longtemps dans ma vie. Non pour être dans le tournant rejeter le contact avec elles, mais on ne vivait certainement pas dans le même monde. Je vivais avec mon groupe et mes contacts, dès cette adolescence et ces motivations, je n’étais pas très attirée aux contacts Frostiens. Je pouvais bien discuter avec Cess ou Julian, mais tenter de faire des soirées historiques, comme je pouvais faire avec les futurs X-Gardiens, ce n’était pas réellement possible. En plus, dans toutes ces différences fondamentales entre les Frost Jr et moi, c’était bien dans l’aspect de suivre Emma un peu partout. Elles suivent même Emma dans son petit groupe chéri, alors que c’était peut-être le temps de se diversifier et de devenir plusieurs identités différentes à place de toujours se souvenir de leur mentor. Culte de la personnalité? Peut-être, mais ce n’est pas le type d’Emma de lancer ces gamines dans une autonomie. Chacune aurait pu trouver leur place dans un groupe différent ou dans une carrière en dehors de Boston. Mais c’est mon avis sur ça, si elles préfèrent jouer le rôle des Frost Jr, c’était à elles de faire ces choix et l’affirmer.
Par des salutations plutôt dans les normes, je me tourne vers les trois nouvelles approches des Héllions. Si une Emma est incapable de me faire changer d’avis, peut-être que trois d’un coup pourrait donner un meilleur résultat. Cela reste bien sûr un sophisme autour du nombre, mais on n’en fait plus attention depuis les années. Si on reste dans les logiques de l’hypocrisie et de l’apparence, c’est un outil efficace de l’utiliser concrètement.
« On ne me dérange jamais, mais j’aurai peut-être préférée vous voir dans un costume d’entraînements et plus en phase avec le gymnase. Vous venez établir ma fiche de victoires et de défaites? Ou simplement prendre compte les rumeurs? Ou encore une fois, faire une propagande pour la couleur rose, sans avoir rapport aux grands hommages du rose de Kimberly? »
Je pose ces questions d’une façon plutôt naturelle, ne cherchant pas aller dans les provocations ou dans les insultes. Je le rajoute uniquement avec un petit trait d’humour pour que cela se passe mieux. Malheureusement pour elles, si on veut me motiver de porter un costume rose ou encore de donner un grand crédit envers cette couleur, je me suis déjà achetée toutes les figurines de la Power Rangers Rose, donc oui le rose de la Ligue des Justiciers, mais non à celui de l’opportunisme. Je lui laisse quand même une chance d’en expliquer davantage sur leur présence ici.
Ces changements sont plutôt brusques, surtout parce qu’on peut toujours les comparer aux mouvements New Yorkais, où les X-Men, la Ligue des Justiciers et la Young Force sont devenus des figures proues aux changements et au sens progressiste du terme. Mais peut-être dans cette rivalité naturelle entre Boston et à New York City, on retrouve le concept des héros se voulant dans un ordre plus mondial contre un ordre, se voulant plus dans le patriotisme américain. Ces belles valeurs s’engagent donc dans les perspectives plutôt classiques de rivalité naturelle et artificielle dans ces deux idées. Alors pour moi, je ne vois pas cette fameuse complicité entre les deux idéologies. Pour moi, cela reste dans des idéologies rêveuses où le rationnel est rejeté pour en faire une discussion purement théorique. Je ne sais pas encore ce que je vais découvrir de nouveau chez les Héllions. Ce groupe ne m’attire pas encore, et avec leur grande apparence de bourgeois et de blonde plastique, cela me rappelle toujours encore plus Carol Danvers. Il ne manque que le drapeau américain pour réconforter le tout dans ce délire bostonien.
Dans la pression demandée pour l’entraînement, je passé doucement la serviette sur mes bras et sur mes jambes. Je remarque doucement les couleurs orangées sur les épaules en passant la serviette, me rappelant d’avoir acheter des costumes similaires avec des costumes différentes. Bleu, vert et blanc, le magasin de sport en vendait en paquet pour leurs grandes ventes. Demain, je dois me faire un autre entraînement, peut-être que je vais tenter le blanc cette fois-ci, uniquement pour la future rencontre laborieuse que je vais subir avec les héllions. Après, je pensais aussi me remettre dans des combats plus pratiques, contre Paige ou contre Sam, dépendant de qui est disponible. Je dois trouver un moyen pour me venger de ma défaite contre Kaldur’ahm. On ne me laisse pas au sol, comme ça. J’ai quand même une dignité à garder, malgré le sol qui m’a soutenu autant devant les autres. Mais, selon des rumeurs, les X-Men ou même les mutants se retrouvent parfois dans ce type d’états en affrontant des combattants plus expérimentés.
Tournant mon regard, vers les petites Frost Jr, je ne les garde pas en souvenirs très longtemps dans ma vie. Non pour être dans le tournant rejeter le contact avec elles, mais on ne vivait certainement pas dans le même monde. Je vivais avec mon groupe et mes contacts, dès cette adolescence et ces motivations, je n’étais pas très attirée aux contacts Frostiens. Je pouvais bien discuter avec Cess ou Julian, mais tenter de faire des soirées historiques, comme je pouvais faire avec les futurs X-Gardiens, ce n’était pas réellement possible. En plus, dans toutes ces différences fondamentales entre les Frost Jr et moi, c’était bien dans l’aspect de suivre Emma un peu partout. Elles suivent même Emma dans son petit groupe chéri, alors que c’était peut-être le temps de se diversifier et de devenir plusieurs identités différentes à place de toujours se souvenir de leur mentor. Culte de la personnalité? Peut-être, mais ce n’est pas le type d’Emma de lancer ces gamines dans une autonomie. Chacune aurait pu trouver leur place dans un groupe différent ou dans une carrière en dehors de Boston. Mais c’est mon avis sur ça, si elles préfèrent jouer le rôle des Frost Jr, c’était à elles de faire ces choix et l’affirmer.
Par des salutations plutôt dans les normes, je me tourne vers les trois nouvelles approches des Héllions. Si une Emma est incapable de me faire changer d’avis, peut-être que trois d’un coup pourrait donner un meilleur résultat. Cela reste bien sûr un sophisme autour du nombre, mais on n’en fait plus attention depuis les années. Si on reste dans les logiques de l’hypocrisie et de l’apparence, c’est un outil efficace de l’utiliser concrètement.
« On ne me dérange jamais, mais j’aurai peut-être préférée vous voir dans un costume d’entraînements et plus en phase avec le gymnase. Vous venez établir ma fiche de victoires et de défaites? Ou simplement prendre compte les rumeurs? Ou encore une fois, faire une propagande pour la couleur rose, sans avoir rapport aux grands hommages du rose de Kimberly? »
Je pose ces questions d’une façon plutôt naturelle, ne cherchant pas aller dans les provocations ou dans les insultes. Je le rajoute uniquement avec un petit trait d’humour pour que cela se passe mieux. Malheureusement pour elles, si on veut me motiver de porter un costume rose ou encore de donner un grand crédit envers cette couleur, je me suis déjà achetée toutes les figurines de la Power Rangers Rose, donc oui le rose de la Ligue des Justiciers, mais non à celui de l’opportunisme. Je lui laisse quand même une chance d’en expliquer davantage sur leur présence ici.
Valerie E. Hopkins- Messages : 827
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Re: Pouvoir de l'Orgueil [PV : Stepford Cuckoos]
Stepford Cuckoos Mer 27 Fév 2019 - 6:57
Mlle Hopkins sent l’amertume et le cynisme, peut-être même plus que la transpiration. Difficile de savoir si le fait que "on ne la dérange jamais" est ironique heureusement c’est rapidement suivi d’un "mais" auquel il est plus facile de réagir. Phoebe est bien contente que l’on ne soit pas en phase avec ce gymnase si ça signifie porter quelque chose d’aussi informe et inesthétique qu’un jogging. Céleste ne voit pas en quoi nos leggings et col roulés ne sont pas aptes à faire du sport, même s’il est vrai que l’on s’entraine en tenue d’intervention généralement. Mindee prend en note que l’on soit attendues d’une certaine manière et non comme on est. Les questions s’enchainent avec une désinvolture ambigüe, notre absence de familiarité avec notre interlocutrice nous laissant nous demander si elle est ainsi avec tout le monde ou s’il est un problème avec nous, et se conclue avec un trait d’humour destiné à l’apaisement. Phoebe perçoit la chose comme de l’agressivité passive même si elle se "compense", Céleste se conforte dans le fait que l’orange n’est pas là pour la joie mais qu'il y a communication, Mindee rappelle que Valerie Hopkins n'est pas une grande enthousiaste ; pas comme si on n’était pas prévenues, en effet.
Physiquement, notre seule réaction est un pincement des lèvres guère convaincu accompagné d’un léger relèvement de sourcils, tenir nos manteaux aidant à verrouiller le reste de notre posture.
« On n’est pas les mieux placées pour parler du rose, répond avec légèreté celle du milieu en écartant les bras de manière à laisser contempler que la veste bleue qu’elle tient comme le sac qu’elle porte sont les seules exceptions au blanc de notre tenue.
- Et s’il est vrai que l’on jure avec cet endroit, vous nous accorderez que l’on correspond à la définition de "sport chic" de Céline, poursuit celle de gauche avec assurance, gardant ses deux mains serrées autour de la polaire.
- On n’est pas ici pour compter votre ratio ou se moquer, même s’il est effectivement une rumeur vous concernant qui nous intéresse, enchaine celle de droite avec douceur, avançant légèrement le buste.
- On espère parvenir à instaurer un dialogue qui ne soit pas à base de provocation et de rivalité, conclue-t-on ensemble. Même si l’on sait que l’on ne pourra contourner celles-ci chez certains de nos coéquipiers. »
Marquant une pause, on se permet trois sourires de connivence. Celle du milieu reprend ensuite sa veste à deux mains tandis que celle de droite se redresse et que celle de gauche détourne le regard.
« S’il nous faut partager vos entrainements pour discuter, reprend-t-elle, à qui remet-on nos affaires ? »
Il n’y a manifestement personne et l’idée de devoir s’en occuper nous-mêmes traverse nos trois esprits. Phoebe vote pour Céleste. Céleste sait que ça va être elle. Mindee la remercie. On est unanimes.
« Où les dépose-t-on, demande celle du milieu alors que celle de droite s’en vient lui prendre sa veste et son sac pendant que celle de gauche attend son tour.
- Merci, déclare la porteuse une fois sa destination obtenue. Je reviens tout de suite. »
Les deux paires de mains libérées se joignent au niveau du bassin, l’une sur l’autre, tandis que l’on continue de faire face aux deux tiers.
« Avez-vous une activité de prédilection, interroge-t-on à deux.
- De préférence où nous puissions discuter, précise celle du milieu, actuellement à droite. Même si ce n'est pas obligatoire. »
Et qui ménage sa jambe, propose Céleste. Non, personne ? Non. Personne. Phoebe considère que Mlle Hopkins fait bien ce qu’elle veut de ses limites et Mindee trouve peu judicieux de lui souligner sa blessure. D’autant plus qu’elle a été supposée psychosomatique, rappelle la seconde. Une supposition est une supposition non une confirmation, souligne la première. Le test empirique, propose la troisième. Vous êtes sans cœur. Non. Si un peu.
Aux deux tiers immobiles, on attend la réponse de notre interlocutrice tout en étant prêtes à la suivre s’il faut changer de pièce, auquel cas on marchera de part et d’autre d’elle afin de garder notre équilibre dans son environnement. Difficile de savoir si l’on est plus perturbantes à deux qu’à trois, ce qui est sûr c’est qu’on n’attendra pas la troisième si Mlle Hopkins ne le fait pas.
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Re: Pouvoir de l'Orgueil [PV : Stepford Cuckoos]
Valerie E. Hopkins Mar 5 Mar 2019 - 0:33
Selon plusieurs amis actuels et anciens, j’ai toujours eu un état de calme, et extrêmement charmante dans la majorité de mes rencontres. C’est uniquement durant les étranges phénomènes les plus bizarres, surtout par la résurgence des mouvements politique et identitaires. On les pensait souvent éteints à une époque ou à l’autre, mais cela revient toujours dans la gueule des gens en général. Avec des groupes majoritaires, qui ont tendance à se victimiser en tout temps, malgré qu’ils possèdent tout le confort des sociétés actuelles, on les retrouve à soutenir les pires candidats possibles pour les représenter. Hier, c’était William Stryker, aujourd’hui, c’est Carol Danvers qui attire toujours une attention pour sa horde fan et finalement pour demain, malgré toutes les tendances à aller vers le progrès, peut-être qu’Emma Frost va remplacée ce cadre avec les Héllions. Peut-être que Rogue avait raison sur le tout au final de la folie bostonienne, une ville du progrès jusqu’à temps que des politiciens véreux ou des héros commencent à cracher leurs venins dans cette ville. C’est un instrument très efficace en général, car par l’apparence et les discours dans le vide, on fait plaisir aux gens, mais dans la finalité, on n’aide pas ces gens. C’est ainsi plus sympathique d’aller bercer des illusions qu’à accepter la réalité.
Au moins, elles me confirment qu’elles ne sont pas venues me bercer dans l’illusion du rose. De toute façon, la concurrence est déjà plus élevée à ce niveau, et même je parlerai de domination globale et complète pour Kimberly, qui avait lancé des plans de conquêtes gigantesques pour le futur. Le rose avait dépassé ainsi les cadres d’une seule définition, maintenant dans les dictionnaires du monde, on retrouve l’image de Kimberly. Peut-être dans l’apprentissage des langues mortes dans le futur, on va retrouver l’image de la Power Ranger un peu partout dans les grandes encyclopédies. La compétition est impossible avec cette ninja, qui possède une armure extraterrestre surpuissante.
Je les regarde avec un sourire assez malicieux et ironique à l’idée du sport-chic, me rappelant ainsi parfois les grandes différences entre ma classe sociale et la richesse de plusieurs autres groupes sociaux, qui ont eu un peu plus de chances que moi. Devant cette spécialité, je ressors l’un de mes plus grands préjugés sur les sports chics, celle où on pourrait souvent me dénoncer de jugements faciles.[i]
« Je connais des beaux terrains de golfs ou de tennis intérieurs pour les sports-chics, si vous voulez. Un entraînement aussi primaire et régulier que celui dans un gymnase, ce n’est pas la place pour les sports-chics. On fait juste une petite répétition dans le gymnase avant d’aller faire des sports-chics ou encore des sports-chocs… »
[b]C’était bien la première base de cette histoire. Le sport-choc, c’était dans cette expertise que j’étais la meilleure. Ces sports compétitifs étaient devenus une réalité pour une grande partie de ma vie. Je m’entraînais à chaque jour dans ce domaine. Au moins, les petites Cuckoos ne sont pas venues pour se foutre de ma gueule, avec un ratio ou encore se moquer, car les Vengeurs ont toujours le défaut d’être plus médiatisés. Alors quand on se fait ramasser la gueule dans un sport plus intense, tu as toujours trolls qui viennent se foutre de ta gueule. Si tu as la malchance d’avoir Twitter et que tu postes une citation de Karl Marx ou de Superman à chaque jour, en réponse, on retrouve souvent une photo de nous au sol en train de récupérer ou de dormir. Carol réponds souvent avec rage dans ce type de messages, mais souvent l’ignorance était la meilleure marque pour combattre les moqueries ou les ratios.
Les trois Cuckoos étaient cependant assez intéressées aux rumeurs autour de ma personne. Laquelle? J’espère que ce n’était pas une rumeur sur mes relations. Les magazines à potins sont souvent utilisés dans ce sens. Après, cela peut partir aussi sur mes affiliations, tout le monde pense que peut-être avec les Vengeurs, c’est terminé. Et pout des anciens collègues de l’Institut Xavier, on peut penser encore à mon éventuel retour, alors que pour des penseurs étatiques, l’Alpha Flight est une option parfaite pour moi. Toutes ces éventualités peuvent être intéressantes dans l’avenir, mais encore une fois, la Young Force devient un intérêt élevé pour moi. D’un coté pour prendre plus de plaisirs, malgré que Sam soit une personne que j’adore, alors que pour l’autre raison, c’est pour vaincre cet enfoiré de Kaldur qui m’a humiliée à ma dernière session ouverte.
Outre les deux options les plus populaires, on peut aussi parler du Canada avec l’Alpha Flight. Avec un peu de sentiments patriotiques, cela pourrait être une solution envisageable, mais sans sentiment nationaliste, Alpha Flight peut bien m’oublier. Une autre option peut s’envisager avec le temps et cela aurait pu être les Héllions. Ouais. Même si leur idéologie me fait fuir et que leur chef ressemble juste à une barbie, j’ai quand même accepté d’être dans les Vengeurs pendant plusieurs années. Malheureusement, la propagande extrême et un certain appui dans les idéologies politiques sont certainement les principaux facteurs qui me font fuir d’eux. La belle gueule de Rachel Williams, médiatisée, me rappelle juste les vulgaires interventions des Vengeurs dans le milieu politique ou médiatique.
Dans ces différentes facettes de l’affiliation ou pas, je me retrouve dans une situation assez délicate. Les petites Cuckoos veulent instaurer un dialogue pacifique avec moi ou ma future équipe. Cela risque d’être un peu problématique dans le futur. Parce que vu mon changement d’affiliations et mon idée de ne jamais être une chef d’équipe, on ne peut pas réellement me voir comme un pont entre deux groupes. On est capable de m’apprécier dans les équipes, mais à me donner des responsabilités autour de certaines communications, je ne pense pas. Déjà, je ne suis pas une bonne communicatrice et de l’autre coté, je crois qu’une partie de la communauté mutante peut facilement me détester.
« Un dialogue, sans provocation et sans rivalité, avec moi ou avec un groupe en question? Parce que je ne sais pas si je peux être réellement la représentante de quelque chose, hormis de moi-même. »
Mieux le prévenir que rester dans un monde d’illusions. Se voulant embarquée dans le centre d’un sport-choc avec mes entraînements, les Cuckoos commencent à cherchent un peu leur place pour ranger. Je leur pointe deux places, l’un l’amenant vers le couloir des vestiaires et l’autre où on peut poser ses bottes et ses souliers, ainsi que tous ses bagages, proche de la fameuse entrée. Ainsi, la porteuse officielle du trio pouvait choisir le chemin qui lui plaisait le plus. Pour la suite, je suis plutôt intriguée de voir ce petit trio, rentrée dans la performance physique pure. Je ne doute pas qu’Emma ait entraînement en particulier, mais je la vois très loin du système de Psylocke, des X-Gardiens ou de la majorité des X-Men.
Et sans rentrer dans les détails les plus importants, je me considère quand même dans un physique similaire à ce que les X-Men recherchent. En rentrant peut-être dans des préjugés habituels, je ne crois pas que le trio de petites blondes suit ce type de pratiques. Peut-être que je me trompe, je suis dans le principe de l’apparence avec cette attitude. Au moins, Anna, elle pouvait bien être femme fatale et paresseuse, mais elle n’allait pas dans le sens d’un costume deux pièces, qui semblent sortir des pensées les plus perverses d’un homme trop bourré. Enfin, c’est mon avis, je me trompe peut-être sur toute la ligne.
Uune activité de prédilection? Où la discussion est au rendez-vous? Cela va être difficile de trouver, surtout à cause des environs qui encouragent une concentration maximale envers les attitudes physiques avant tout. Je me dirige donc vers la salle de repos, où il est possible de retrouver plusieurs bancs, télévisions et encore un local où on retrouve des lits d’infirmeries pour les victimes de Sam, de Luke et des Vengeurs qui ont un malin plaisir de destruction. Je vais donc m’installer sur un siège en attendant ce que les petites Cuckoos voulaient de moi.
« Toujours prête pour des discussions? Vous voulez des infos pour commencer une rivalité entre les X-Men et les Héllions? Cela doit être quand même assez difficile vu que les X-Men ne viennent pas trop faire les fanfarons devant les caméras. Alors, vous voulez me parler par rapport à quoi? »
Je ne crois pas qu’elles vont me parler de recrutement. Ma réputation n’est pas très amicale avec le domaine de la politique. J’ai toujours eu des frictions importantes avec cet univers, et je ne dois pas être la seule à avoir cette allergie contre ce milieu toxique. Même durant mon adolescence, je détestais ce mouvement même durant mon adolescence, même quand Kitty essayait d’en parler en mode Trône de Fer, alors imaginez après cette terrible évolution, en écoutant quotidiennement les discours politiques de Carol Danvers dans les différentes réunions des Vengeurs.
Au moins, elles me confirment qu’elles ne sont pas venues me bercer dans l’illusion du rose. De toute façon, la concurrence est déjà plus élevée à ce niveau, et même je parlerai de domination globale et complète pour Kimberly, qui avait lancé des plans de conquêtes gigantesques pour le futur. Le rose avait dépassé ainsi les cadres d’une seule définition, maintenant dans les dictionnaires du monde, on retrouve l’image de Kimberly. Peut-être dans l’apprentissage des langues mortes dans le futur, on va retrouver l’image de la Power Ranger un peu partout dans les grandes encyclopédies. La compétition est impossible avec cette ninja, qui possède une armure extraterrestre surpuissante.
Je les regarde avec un sourire assez malicieux et ironique à l’idée du sport-chic, me rappelant ainsi parfois les grandes différences entre ma classe sociale et la richesse de plusieurs autres groupes sociaux, qui ont eu un peu plus de chances que moi. Devant cette spécialité, je ressors l’un de mes plus grands préjugés sur les sports chics, celle où on pourrait souvent me dénoncer de jugements faciles.[i]
« Je connais des beaux terrains de golfs ou de tennis intérieurs pour les sports-chics, si vous voulez. Un entraînement aussi primaire et régulier que celui dans un gymnase, ce n’est pas la place pour les sports-chics. On fait juste une petite répétition dans le gymnase avant d’aller faire des sports-chics ou encore des sports-chocs… »
[b]C’était bien la première base de cette histoire. Le sport-choc, c’était dans cette expertise que j’étais la meilleure. Ces sports compétitifs étaient devenus une réalité pour une grande partie de ma vie. Je m’entraînais à chaque jour dans ce domaine. Au moins, les petites Cuckoos ne sont pas venues pour se foutre de ma gueule, avec un ratio ou encore se moquer, car les Vengeurs ont toujours le défaut d’être plus médiatisés. Alors quand on se fait ramasser la gueule dans un sport plus intense, tu as toujours trolls qui viennent se foutre de ta gueule. Si tu as la malchance d’avoir Twitter et que tu postes une citation de Karl Marx ou de Superman à chaque jour, en réponse, on retrouve souvent une photo de nous au sol en train de récupérer ou de dormir. Carol réponds souvent avec rage dans ce type de messages, mais souvent l’ignorance était la meilleure marque pour combattre les moqueries ou les ratios.
Les trois Cuckoos étaient cependant assez intéressées aux rumeurs autour de ma personne. Laquelle? J’espère que ce n’était pas une rumeur sur mes relations. Les magazines à potins sont souvent utilisés dans ce sens. Après, cela peut partir aussi sur mes affiliations, tout le monde pense que peut-être avec les Vengeurs, c’est terminé. Et pout des anciens collègues de l’Institut Xavier, on peut penser encore à mon éventuel retour, alors que pour des penseurs étatiques, l’Alpha Flight est une option parfaite pour moi. Toutes ces éventualités peuvent être intéressantes dans l’avenir, mais encore une fois, la Young Force devient un intérêt élevé pour moi. D’un coté pour prendre plus de plaisirs, malgré que Sam soit une personne que j’adore, alors que pour l’autre raison, c’est pour vaincre cet enfoiré de Kaldur qui m’a humiliée à ma dernière session ouverte.
Outre les deux options les plus populaires, on peut aussi parler du Canada avec l’Alpha Flight. Avec un peu de sentiments patriotiques, cela pourrait être une solution envisageable, mais sans sentiment nationaliste, Alpha Flight peut bien m’oublier. Une autre option peut s’envisager avec le temps et cela aurait pu être les Héllions. Ouais. Même si leur idéologie me fait fuir et que leur chef ressemble juste à une barbie, j’ai quand même accepté d’être dans les Vengeurs pendant plusieurs années. Malheureusement, la propagande extrême et un certain appui dans les idéologies politiques sont certainement les principaux facteurs qui me font fuir d’eux. La belle gueule de Rachel Williams, médiatisée, me rappelle juste les vulgaires interventions des Vengeurs dans le milieu politique ou médiatique.
Dans ces différentes facettes de l’affiliation ou pas, je me retrouve dans une situation assez délicate. Les petites Cuckoos veulent instaurer un dialogue pacifique avec moi ou ma future équipe. Cela risque d’être un peu problématique dans le futur. Parce que vu mon changement d’affiliations et mon idée de ne jamais être une chef d’équipe, on ne peut pas réellement me voir comme un pont entre deux groupes. On est capable de m’apprécier dans les équipes, mais à me donner des responsabilités autour de certaines communications, je ne pense pas. Déjà, je ne suis pas une bonne communicatrice et de l’autre coté, je crois qu’une partie de la communauté mutante peut facilement me détester.
« Un dialogue, sans provocation et sans rivalité, avec moi ou avec un groupe en question? Parce que je ne sais pas si je peux être réellement la représentante de quelque chose, hormis de moi-même. »
Mieux le prévenir que rester dans un monde d’illusions. Se voulant embarquée dans le centre d’un sport-choc avec mes entraînements, les Cuckoos commencent à cherchent un peu leur place pour ranger. Je leur pointe deux places, l’un l’amenant vers le couloir des vestiaires et l’autre où on peut poser ses bottes et ses souliers, ainsi que tous ses bagages, proche de la fameuse entrée. Ainsi, la porteuse officielle du trio pouvait choisir le chemin qui lui plaisait le plus. Pour la suite, je suis plutôt intriguée de voir ce petit trio, rentrée dans la performance physique pure. Je ne doute pas qu’Emma ait entraînement en particulier, mais je la vois très loin du système de Psylocke, des X-Gardiens ou de la majorité des X-Men.
Et sans rentrer dans les détails les plus importants, je me considère quand même dans un physique similaire à ce que les X-Men recherchent. En rentrant peut-être dans des préjugés habituels, je ne crois pas que le trio de petites blondes suit ce type de pratiques. Peut-être que je me trompe, je suis dans le principe de l’apparence avec cette attitude. Au moins, Anna, elle pouvait bien être femme fatale et paresseuse, mais elle n’allait pas dans le sens d’un costume deux pièces, qui semblent sortir des pensées les plus perverses d’un homme trop bourré. Enfin, c’est mon avis, je me trompe peut-être sur toute la ligne.
Uune activité de prédilection? Où la discussion est au rendez-vous? Cela va être difficile de trouver, surtout à cause des environs qui encouragent une concentration maximale envers les attitudes physiques avant tout. Je me dirige donc vers la salle de repos, où il est possible de retrouver plusieurs bancs, télévisions et encore un local où on retrouve des lits d’infirmeries pour les victimes de Sam, de Luke et des Vengeurs qui ont un malin plaisir de destruction. Je vais donc m’installer sur un siège en attendant ce que les petites Cuckoos voulaient de moi.
« Toujours prête pour des discussions? Vous voulez des infos pour commencer une rivalité entre les X-Men et les Héllions? Cela doit être quand même assez difficile vu que les X-Men ne viennent pas trop faire les fanfarons devant les caméras. Alors, vous voulez me parler par rapport à quoi? »
Je ne crois pas qu’elles vont me parler de recrutement. Ma réputation n’est pas très amicale avec le domaine de la politique. J’ai toujours eu des frictions importantes avec cet univers, et je ne dois pas être la seule à avoir cette allergie contre ce milieu toxique. Même durant mon adolescence, je détestais ce mouvement même durant mon adolescence, même quand Kitty essayait d’en parler en mode Trône de Fer, alors imaginez après cette terrible évolution, en écoutant quotidiennement les discours politiques de Carol Danvers dans les différentes réunions des Vengeurs.
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Re: Pouvoir de l'Orgueil [PV : Stepford Cuckoos]
Stepford Cuckoos Dim 17 Mar 2019 - 12:42
Le sourire comme les émanations spirituelles de Mlle Hopkins sont explicites, empêchant nos conclusions en répondant d’une étrange manière. Au centre, l’interruption est accueillie d’un sourire poli. A droite, l’interruption est accueillie d’une bouche hésitante. A gauche, l’interruption est accueillie d’un pincement de lèvre.
Ce gymnase n’a rien de chic en effet, approuve Phoebe. Bon d’accord, se dit Céleste. Le jeu de mot est une belle tentative, apprécie Mindee. Après, on peut faire du "sport-choc" est être bien habillé. Après, pas comme si c’était pas régulier qu’on m’interrompe. Après, la différence culturelle vis-à-vis de la définition de sport-chic n’aide peut-être pas à l’appréciation. La notre a été donnée. Mlle Hopkins ne connait peut-être pas Céline. Céleste, c’est ton tour.
La discussion reprend en témoignant les volontés qui y sont dites, les sourires de connivences succédant aux expressions individuelles. La question qui l’en suit est d’une grande pertinence, l’explication étant bien plus classique et attendue. Notre trio se sépare à l’indication gestuelle, celle de droite s’en allant vers les vestiaires alors qu’une nouvelle déconvenue germe dans nos esprits.
Il fallait enlever ses chaussures à l’entrée ? C’est cool de ne le savoir que maintenant, note Phoebe. Ce n’est pas cool de ne pas l’avoir fait, note Céleste. C’est bon à savoir qu’on n’est pas les seules à demander cela, note Mindee. D’un autre côté, on demande ça dans notre appartement autrement plus chic. D’un autre côté, on a l’excuse de ne pas savoir. D’un autre côté, on ne nous a pas reproché de ne pas l’avoir fait. On ne le fait pas ? On le fait ? Qu’est-ce que j’en sais ? On lui demande ? J’ai pas assez de mains pour les manteaux et les chaussures. Phoebe t’aidera. Non. L’inverse m’aurait étonnée. Tu préfères faire la conversation seule ? Oui. Bis repetita. Je suis pas aidée. Et on… est hors… sujet.
Le sujet continue avec les deux restantes même si celle de gauche est occupée à s’ôter de ses souliers pour les tendre à celle du centre, plus impliquée dans la conversation. Contrairement à la prévision, ce n’est qu’au tier qu’on suit Mlle Hopkins même si les deux missionnés continuent de suivre mentalement la situation. La troisième suit notre hôte jusqu’à une autre pièce moins orientée vers les activités que vers leurs conséquences, qu’il s’agisse de fatigue ou de premier secours, puis s’assied à son côté tout en répondant à ses questions avec un sourire en coin.
La rivalité entre les X-Men et les Hellions se porte très bien et que Mlle Hopkins l’ignore prouve qu’elle n’a aucune information à nous apporter là-dessus, commente Phoebe. Elle ne sait pas qu’on a été X-Women plus longtemps qu’elle et la rivalité se porte peut-être trop bien justement, corrige Céleste. C’est pas à nous de juger et c’est pas dit méchamment donc passons outre, décide Mindee.
« Par rapport à vous. On essaie actuellement de rencontrer des personnes hors des Hellions afin de nouer des dialogues sans provocation ni rivalité. On espère que cela montrera l’exemple. »
Alors, elle sait pas se compenser toute seule la politicienne ? Heureusement qu’elle sait se compenser, elle a délégué les tâches ingrates ! C’est bien une action de politicien ça d’ailleurs. Tu n’avais qu’à tout refiler à Céleste. Je vais faire conversation avec Mindee au niveau des chaussures comme ça tu vas avoir tout le temps de te compenser, tiens. Concentration les filles !
« Vous n’êtes pas sans savoir que les relations entre des organisations sont avant tout le fait de leurs membres et des interactions entre eux. Or, c’est bien souvent limité à la rivalité et la provocation. »
Il faut de la concentration pour s’occuper des chaussures ? Il faut de la concentration pour se compenser ? Ça éviterait à Phoebe de faire des pauses toutes les deux phrases.
« On voulait vous rencontrer tout particulièrement puisqu’on partage un passif commun. Nos études à l’Institution Charles Xavier pour jeunes surdoués. On ne s’y est pas réellement croisées mais c’est l’occasion de changer cela. »
A cause de qui je fais deux pauses toutes des deux phrases ? De toi, c’est toi qu’a délégué. C’est justement ce que je dis : concentration !
« On ne vous demande pas de représenter une organisation, même si on est curieuses de savoir si les rumeurs comme quoi vous quitteriez les Vengeurs sont fondées. On voudrait apprendre à vous connaitre voire construire des projets avec vous. »
L’une est assise de biais, mains sur les cuisses et discutant malgré une certaine saccade. L’autre est occupée à s’enlever de ses baskets pour les faire rejoindre celles qu’elle a déjà déposées. La dernière accroche un sac puis un manteau. Sur chacun de nos visages, un fin sourire.
« Si cela passe par du "sport-choc", à loisir. Entre nous, je préfère cela au golf. »
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