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Au cœur des Mœurs [PV - Poison Ivy]

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Au cœur des Mœurs [PV - Poison Ivy] Empty Au cœur des Mœurs [PV - Poison Ivy]

Message  Diana De Themyscira Ven 20 Juil 2018 - 14:08

    Au sommet des connaissances et de la sagesse, dans toute mythologie, un nom résonnait pour parfois illuminer des chemins ou encore les rendre intriguant lorsque d’autres Dieux s’impliquèrent dans un monde d’une manière vicieuse et malsaine. Ces Dieux pouvaient ainsi devenir des parias ou même des Héros, lorsque d’autres membres de leur même mythologie devenaient souvent des menteurs ou des meurtriers. Zeus avait connu cette Histoire, comme plusieurs êtres malfaisants et diaboliques avaient façonné l’Histoire. Wonder Woman avait parfois des craintes élevées de se retrouver dans les mêmes erreurs que des précédents Dieux, attirés uniquement par le pouvoir ou par la violence. Souvent cachés dans la gloire d’antan ou encore dans la suprématie de leurs mythes, chacun se décidait souvent de suivre un chemin écrit selon leurs propres ambitions. À une époque particulière, la princesse des Amazones s’était amenée la foudre même des sénatrices de Themyscira, quand elle avait décidé de suivre son propre chemin. Dépassant ainsi largement le cadre des valeurs ou des idées des textes sacrées ou des traditions des grandes prêtresses, elle avait prêté sa confiance aveugle envers un groupe qui avait prouvé maintes fois de leur bienfaisance dans le combat contre les pires démons.

    Plusieurs Amazones de son Peuple avaient décidé souvent de renier le message de Diana de Themyscira, soit pour développer des sinistres projets avec Hadès, soit pour rester discrètement dans la société des Amazones pour attendre le moment où peut-être que la situation profiterait aux opportunistes et prophètes sadiques de cette époque, ou soit vivre en dehors de l’Île des Amazones. Oui, des êtres pouvaient être hypocrites dans ce monde, c’était même une facette assez utilisée par plusieurs Dieux du Vice et de la Folie. Mais, les différences n’étaient pas immenses avec le monde des Hommes : Hors la Ligue des Justiciers, parfois les Hommes et les Femmes de ce monde pouvaient être charmé par des discours encourageants les Guerres, la Violence, la Domination, la Suprématie ou le Chauvinisme. C’était des discours qui pouvaient se transmettre facilement, même sans les chuchotements d’Arès. Durant une époque, la Ligue des Justiciers était présente pour éviter que ces discours se généralisent un peu partout sur le globe. Cependant, à la chute d’un Empire Rouge, un Dieu à cape Verte est arrivée pour transmettre sa haine contre un monde pour déclarer des guerres meurtrières.

    Aux frustrations d’un Statu Quo, un homme de Dieu (Lequel pouvait être une bonne question de Diana de Themyscira) voulait devenir le choix principal d’une élection sur le sujet de la peur et des craintes. Nul avait besoin de Loki, d’Arès ou de Dolos pour amener les guerres, chacun pouvait l’amener de la manière qu’ils le désiraient. Ces récentes rencontres avaient souvent été tournées par la tromperie et par la corruption. Plusieurs déceptions s’étaient donc écrites dans les rencontres parfois rares, mais qui pouvaient résumer en général l’avancée de plusieurs hypocrisies des sociétés sur les deux dernières années. Enflammée par ces découvertes, c’était aussi pour cette raison qu’elle avait retourné vers des sources de confiance au lieu de jouer sur des êtres qui ne voulaient que propager cette haine.

    Cassandra et Korra étaient des êtres pouvant inspirer la confiance devant des êtres qui avaient souvent essoufflés leurs idéologies et leurs politiques. Diana de Themyscira avait aussi une grande confiance envers la plupart de ses compagnons de la Ligue des Justiciers et de leurs enfants spirituels, mais oui, depuis les récentes rencontres et les évènements fortuits des dernières années, Diana de Themyscira avait un besoin de respirer. Elle avait besoin de prendre un recul, car pour elle, tous pouvaient connaître la défaite, mais la question de la parole brisée était bien plus difficile pour Wonder Woman. Diana avait souvent donné sa parole pour plusieurs de ses étudiantes devant des peuples méfiants comme la Nouvelle Rome, le Wakanda ou le Village du Mont Kailash.

    Et en retour, plusieurs de ses peuples s’étaient confiés à Diana et même le Wakanda lui avait offert une maison pour continuer ses actions en Afrique. Dès ce cadeau, Diana se considéra complètement redevable envers le Wakanda, surtout pour continuer leurs combats, en gardant ce qui avait donné grandeur à leur monde. Diana de Themyscira avait décidé de revenir au Wakanda après ces grands échecs, gardant une gêne profonde vue les deux dernières années. T’Challa ne l’avait peut-être pas critiqué dans ses dernières actions, cependant Wonder Woman préférait conserver ce sentiment d’échecs. Elle allait ainsi plus se méfier de certains grands discours idéalistes après ces malheureuses rencontres.

    Son retour au Wakanda resta dans la discrétion, elle avait un plaisir de discuter de nouveau avec Vixen ou Tornade. Aucune remarque n’avait été faite sur ces précédentes erreurs, mais elle savait très bien que cela allait être discuté. Le moindre effort de ces échecs était au moins de continuer d’aider le Wakanda. Si elle ne pouvait pas les aider au sujet de résilience, elle pouvait les aider d’une autre manière que celle-ci. Au cœur du centre-ville, un immense domaine s’élevait pour accueillir jeunes et vétérans. Ressemblant à un large immeuble sportif, le Wakanda donnait des formations spécifiques pour leur force militaire, prête à répondre aux récentes ambitions du Genosha. Diana de Themyscira était au centre d’une formation de combattante et de combattante, ne portant pas son armure et ses artefacts, elle cherchait réellement à tester les guerriers de ce monde d’une façon loyale.

    Ainsi, elle portait cette fois-ci, un ensemble noir qui couvrait l’entièrement de son corps : Le chandail sport avait été personnalisé par Ororo, l’une de ses grandes amies pour faire apparaître les couleurs rouges sur une banderole au long de ses bras pour la représenter. Son pantalon noir était plus classique. Mais cet ensemble lui donna une apparence plutôt normale, la faisant surtout développer ces talents dans ce qui pouvait être amplement ignoré à cause de ses capacités surhumaines. Dans un long ring, qui pouvait rappeler Dragon Ball (Dixit Kimberly Hart), Wonder Woman était surtout en train de faire des combats amicaux avec les Wakandais et les Wakandaises. Tant que chez les femmes que les hommes, le domaine du combat était une expertise pour les Wakandais. Chacun avait un style différent, mais en gardant tous une certaine similitude avec cette culture. Cette fois-ci, les difficultés de Diana de Themyscira étaient surtout de garder son endurance et son énergie devant des combattants talentueux. Elle se souvenait aussi comment les X-Men pouvaient former des Wakandais qui restaient souvent peut-être dans les plus grands espoirs des Héros de ce monde.

    Se reposant entre chaque adversaire, elle vérifiait souvent les alentours des différents rings. Plusieurs centaines de personnes se retrouvaient dans ce centre de formation, où les entraînements variaient entre petit groupe et individualité. Autour, la décoration changea, parfois les peintures honoraient des généraux, alors que d’autres fois, cela honorait le sacrifice de certains soldats pour tenter d’établir la justice dans des pays en difficulté. Autour, quelques plantes étaient proches de ces œuvres. La culture Wakandaise mêlait souvent art et combat, contrairement à plusieurs cultures extérieures où souvent le parcours militaire n’encourageait pas cette créativité. Tant sur un ring de combat, sur un champ militaire ou encore en dehors, ils mélangeaient souvent créativité et arts martiaux pour devenir réellement unique en termes de guerrier.

    Par sa motivation propre du combat, elle n’avait pas vraiment vu les heures passées. Elle pouvait peut-être en sortir gagnante contre ces différents adversaires, mais Bruce avait raison sur quelques points qui restaient dans les attitudes habituelles de Diana de Themyscira. Au début, elle avait toujours une certaine difficulté à s’habituer aux styles innovants qui pouvaient apparaître devant elle, surtout au Wakanda où l’innovation et la créativité pouvaient être une pièce centrale de leur style de combat. Donc, les combats pouvaient se caractériser tous d’une manière assez générale, au début, l’Amazone et son adversaire semblaient donner des bons coups chacun de leurs cotés, à la deuxième du partie, l’adversaire de la princesse semblait prendre un petit avantage par un changement de style imprévisible. Et aux derniers moments, Diana trouvait souvent un moyen de se reprendre par une maladresse technique de son adversaire. Ce résultat était cyclique et cela pouvait éventuellement la ralentir en abaissant ses capacités, mais au moins elle apprenait par ces difficultés à place de laisser parler son arrogance. De cette façon, elle cherchait aussi à se rapprocher à la sagesse du Wakanda, évitant de rentrer dans les pensées vicieuses que certains Dieux s’étaient transformés par arrogance et par sentiment de supériorité.


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Message  Ivy P. Isley Lun 23 Juil 2018 - 11:57


Les humains sont tellement conflictuels. Penchant animal, sans doute, qui les conduits à toujours trouver des raisons d’être en désaccord, d’être en rivalité. Même lorsqu’ils promettent le meilleur. Surtout lorsqu’ils promettent le meilleur, d’ailleurs : comme ils ne promettent pas tous le même, ils sont en opposition entre eux. Une opposition à laquelle je participe, à défaut de privilégier un clan plutôt qu’un autre. Les circonstances, les actions des autres et les miennes conduisent à des alliances et des adversités, à des conflits. Je ne juge pas cela, quand bien même ça me fatigue, et me contente de chercher le mieux pour mon peuple comme ceux qui le côtoient. Le meilleur dans lequel je crois, même s’il n’entre pas en opposition avec la plupart des autres. Le Wakanda a su le reconnaitre, le Genosha aussi. Entre eux, cependant, ce sont différents meilleurs qu’ils promettent et, surtout, qu’ils opposent. J’appréhende qu’ils me conduisent à prendre le parti de l’un à l’encontre de l’autre mais, tant que ce n’est pas le cas, je continuerai de privilégier la coopération. Je n’ai pas la crédibilité pour être ambassadrice ou médiatrice, il suffit de regarder les réactions que je déclenche lorsqu’il est question de représenter les végétaux et le Green, mais j’ai la bonne volonté d’essayer, d’aller de l’avant. Le Wakanda comme le Genosha veulent des évolutions positives pour les pays africains, des évolutions que trop souvent les multiples protectorats du continent ralentissent ou laissent stagner ; après tout, fonction du pays, on retrouve des protectorats Vengeurs, Last Sons et ACE en plus des locaux, jusqu’à récemment le Wakanda mais désormais partagé avec l’X-Force. X-Force elle-même alliée des Vengeurs, donc possiblement apte à reprendre leurs contrats ou à coopérer avec, en plus de chercher à se développer. De ce que l’on m’a expliqué, c’est ce développement qui entraine la rivalité ; une chose logique, le Wakanda ne voulant ni partager ni se voir substituer sa zone d’influence là où le Genosha souhaite s’en construire une. Nous revoici au temps de la Guerre Froide mais sans Justice League pour prôner la neutralité et s’intéresser plus aux peuples sur place qu’aux politiques qui les gouvernent. Etats et politiciens ne m’intéressent pas, c’est qu’ils travaillent ensemble et non les uns contre les autres qui me motive. Enfin, c’est qu’ils ne nuisent pas aux progrès écologiques et sociaux des pays qu’ils se disputent qui me motive ; si cela les motive vraiment également, ils chercheront des solutions. Avec eux, l’Afrique pourrait obtenir l’indépendance sécuritaire à l’instar des autres continents, premier pas de la sortie de sa dépendance, ou continuer d’être cette terre dont la division permet l’exploitation par le reste du monde.  Sans doute suis-je mal placée pour parler de communication mais il est un sujet important ici duquel je suis familière : vouloir agir pour le mieux et au final apporter plus de mauvais. Parler, négocier, faire des compromis, c’est ainsi que je m’en sors et je veux qu’ils essaient.

De plus, un retour au Wakanda m’offre l’occasion de voir une personne pour m’avoir encouragée sur la voie de porter un message et de travailler avec, non contre. Oui, Diana avait perdue face aux plantes avant de m’accorder ma chance mais je considère que cela a marché. En Novembre 2016 ont été publiés les travaux afin d’améliorer la gestion des droits superposés entre concession industrielle et foresterie communautaire en Afrique centrale, travaux réalisés par une équipe Wakandaise contenant Karsenty, un socio-économiste spécialisé dans les politiques publiques concernant les forêts, le foncier et l’environnement, Vermeulen, un chercheur et professeur en foresterie sociale, et Pamela I. Isley, créditée comme botaniste en génie écologique ; ce qui me convient parfaitement et qui semble plutôt prometteur, considérant que ce sont pour ces mêmes spécialités que le Genosha m’a acceptée. J’ignore où en est le Wakanda avec la transmission et l’application de ces travaux tout comme j’ai mis le Genosha au courant de leur existence, deux points hors sujets même si je profiterai de ma visite dans le pays de la Panthère Noire pour m’intéresser à cela aussi. Cependant, puisqu’il faut que je me montre sociable et humaine, je commence par la visite de courtoisie à Wonder Woman. Cela fait deux ans qu’on ne s’est pas vues, je ne pense pas qu’elle ait beaucoup changé mais c’est mon cas, la dernière année a été pleines d’apprentissages. Celle d’avant non, du fait mon emprisonnement, mais j’estime avoir réussi à me rattraper. Et je trouve de nouvelles personnes pour me laisser essayer, comme ici ; comme elle. Des personnes qui me laissent entrevoir quelques aspects positifs d’être humaine, m’amenant à douter.

Ce n’est cependant pas mon humanité qui va me permettre de joindre l’amazone et le paradis sur terre dans lequel elle vit. La région autour du Lac Turkana est chaude et très sèche, avec des vents extrêmement puissants, à l’exception de sa partie nord où le lac quitte le Kenya pour se trouver au Wakanda, richement irrigué par la rivière Omo. Je suis sincère quand je qualifie le pays de paradis terrestre, aucune autre ville n’ayant été capable de m’émerveiller autant que lui avec son écodéveloppement, son agriculture urbaine et ses immeubles tubulaires qui m’ont surprise la première fois que je les ai vu avant que je ne me rende compte qu’ils sont plus logiques que les constructions des autres civilisations humaines ; après tout, lorsque la nature fait pousser quelque chose vers le ciel, c’est en tube et non en rectangle. Au Wakanda, plantes et humains vivent comme je le rêve et essais de le reproduire par ailleurs, le Genosha m’en est témoin. Au Wakanda, je suis capable de percevoir l’entièreté de la ville à travers mon peuple. Tant de bruits, tant de contacts, tant de lumières et d’ombres, cela me réclame une grande concentration alors même que je ne cherche qu’une voix, qu’une odeur, qu’un nom, n’étant pas capable de reconnaitre les silhouettes du fait de l’absence de vision malgré la sensation de lumière comme de son affaiblissement. J’entoure la ville, des montagnes jusqu’à l’eau, dans les rues et à l’intérieur des bâtiments. Cela fait du bien, du bien de se sentir ainsi connectée, ainsi liée à un tout ; les plantes me suffisent mais il y a plus, ici. J’avais oublié ce sentiment. Mon humeur sera plus positive ici que nulle part ailleurs, à l’exception du cœur des forêts primaires où l’humain ne va pas. Je ne suis pas contre qu’il y aille ; je suis pour qu’il y soit complémentaire, non destructeur. Intellectuellement, le Wakanda a donc un plus et l’intellect a toujours été plus facile que les émotions, pour moi. Mais je me disperse or il s’agit justement d’être concentrée, faisant le tri entre six millions d’individus pour n’en trouver qu’un seul.

J’ignore combien de temps cela prend mais cela fini par arriver. Des coups s’échangent avec régularité, des voix s’expriment en wakandais, la répartition des plantes me laissent penser à de la décoration ; celle d’un lieu grand, toutes ne pouvant se percevoir par les odeurs, et d’un lieu d’activité, à en juger aux senteurs corporelles. Un lieu où Diana semble s’isoler et de réinsérer régulièrement ainsi j’attends un isolement pour m’inviter. Les lianes décoratives les plus proches commencent alors à s’animer et à croitre, leurs extrémités basses s’entremêlant toujours plus alors qu’elles quittent leur socle à destination de celle que je viens voir. Toute serpentine que puisse sembler cette action, la formation d’un visage toujours plus proche du mien devrait être une explication suffisante à ce qui se passe, quand bien même il est dénué d’yeux. Cela, ou l’absence de gorge et de cordes vocales, ne m’empêche pas de m’exprimer à travers mon avatar et je le fais sans attendre à destination de la silhouette ombrée que je suppose être Wonder Woman.

« Bonjour Diana, commence-je d’une voix paisible et douce en un wakandais accentué d’américain, avant de poursuivre en anglais. Je ne te dérange pas j’espère. Je voudrais prendre de tes nouvelles, savoir comment tu vas. Je vais venir ici prochainement, peut-être même que l’on pourrait se croiser si tu as le temps. »

Va-t-elle me reprocher de ne pas l’avoir fait plus tôt ? Je ne pense pas, nous avons toutes deux des vies bien occuper et nous ne sommes même pas amies. J’ai passé moins de temps au Wakanda à travailler avec eux qu’en prison chez les Last Sons donc mon impact a dû être relativement mineur ; le sien a cependant été plus grand, même si la réaction des membres du groupe suscité a été bien différente de la sienne. Peut-être est-ce de ma faute, je me suis rendue après tout, mais toujours est-il que Diana a contribué à ma progression. J’avais encore à travailler dessus au moment de notre séparation puisque, après avoir terminé mes travaux avec Karsenty et Vermeulen, j’ai dit au revoir aux wakandais que j’ai côtoyé et ai descendu le Lac Turkana jusqu’au village de El Molo pour y entreprendre les trois jours de voiture nécessaire à joindre Nairobi et son aéroport. Désormais, je pense avoir trouver la manière de le dire, quand bien même elle demande une lourde préparation. Des centaines d’humains sont toujours exploités pour massacrer des milliers de plantes durant ce temps mais, au long terme, cela sera plus efficace d’agir comme Wonder Woman l’a conseillé. J’y crois.

« Je voulais aussi te dire que tu avais raison, à propos du message. »
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Message  Diana De Themyscira Jeu 26 Juil 2018 - 0:42


    Qui était I’Drissa de la Vallée des Serpents? Cela pouvait être une bonne question en général pour tous individus extérieurs du Wakanda, parce que Diana de Themyscira était dans un combat plutôt intense avec ce guerrier. Plus grand, plus imposant et plus lourd qu’elle sous sa force et endurance humaine, pendant plusieurs segments du combat avec celui-ci, Diana de Themyscira semblait avoir de la difficulté. Encore une fois, la créativité des Wakandais était un art spécifique difficile à démystifier en restant dans des généralités. Loyale durant tout le combat, I’Drissa connaissait les faiblesses de Wonder Woman sans ses pouvoirs. Elle restait une guerrière exceptionnelle, mais elle n’utilisait aucunement sa force surhumaine pour avoir un avantage quelconque. Souvent ce combat avec le Wakandais dans la trentaine ne la montrait pas souvent extrêmement glorieuse. Parfois, elle retenait ou évitait les membres d’I’Drissa pour empêcher de le revoir prendre le dessus. Un coup bien placé pouvait bien parfaitement désorienter Diana de Themyscira, surtout avec une endurance similaire de celui-ci. Malgré tous ces désavantages, la princesse des Amazones avait la technique pour s’échapper de la créativité du Wakandais. Cependant, ses lacunes pouvaient se faire voir par ce combat, elle pouvait être dangereuse dans certains mouvements, mais parfois ces mouvements étaient assez prévisibles.

    I’Drissa s’était habitué avec la déesse des amazones, surtout avec le temps qu’il s’était habitué avec son style de combat. Diana de Themyscira avait entraînée I’Drissa dès 2006 pour être une partie dominante de son début d’entraînement et continuellement, les deux guerriers avaient continué un entraînement similaire au fil de la décennie. C’était pour cette raison que la guerrière de la Ligue des Justiciers semblait avoir autant de difficultés contre celui-ci. Même une fois, il avait réussi à la vaincre et cela l’avait tellement marqué que la prudence était de mise. À chacune de ses confrontations, Diana faisait attention pour l’unicité de plusieurs de ses adversaires. Durant ce type de journée, son attention devrait être uniquement tournée vers sa technique et ce qu’elle savait de ses adversaires. Tous les mouvements autour, toutes les paroles entendues et tous les ordres des généraux étaient oubliés pour ces sparings si particuliers. Comme plusieurs, elle avait peut-être l’idée de combattre avec ses pouvoirs ou même en gardant son arrogance divin autour que peu pouvait l’affronter réellement.

    Cette facilité ne l’attirait plus en voyant comme plusieurs Dieux réagissaient ainsi pour éviter d’admettre certaines faiblesses. Plusieurs Panthéons connus sur la Terre n’étaient pas dans cette prétention, mais même dans le Mont Olympe, leur monde était parfois dans la puissance et dans le pouvoir, pour devenir complètement détestable pour la princesse des Amazones. Elle voulait prouver comment ces faiblesses pouvaient devenir sa force. Elle voulait prouver encore une fois qu’elle pouvait améliorer ses techniques, sa créativité et son adaptation devant des guerriers qui n’avaient que seul outil leurs maitrises de leurs arts et ainsi que leurs intellects.

    I’Drissa était un exemple parmi d’autres de cette force Wakandaise et se prévoyant de bien construire sa défense contre le guerrier, elle manqua encore à son devoir. Voulant se concentrer totalement dans ce combat, elle ne s’était pas rendue compte immédiatement des transformations de son environnement, mais un coup d’œil voisin sur la prochaine combattante qu’elle devrait affronter, l’avait fait dévier assez longtemps par une manipulation de certaines plantes qui se transformaient proche des murs. Par cette maigre diversion, tout commença à devenir plus difficile pour Diana de Themyscira. I’Drissa profita de ce moment d’inattention pour cogner assez fort. Le premier coup au ventre coupa la respiration de Wonder Woman pour ensuite la piéger dans les bras du Wakandais. Son but était assez simple et universel dans cette technique, c’était surtout de la piéger dans un étranglement. Cependant, il pouvait assurément compter sur la combattivité de Wonder Woman pour ne pas se laisser faire. Au sol, où les mains d’I’Drissa bloquaient le corps de Diana pour empêcher de se relever, la guerrière ne s’avouait pas vaincue à ce moment. Glissant au sol, malgré la pression établie, elle tentait vainement de se relever pour éviter d’être piégée dans la prise de soumission de son adversaire. Croyant pouvoir s’échapper durant une millième de seconde, elle donna une petite poussée au sol avec ses mains, mais malheureusement pour elle, I’Drissa l’avait attrapé en mettant ses bras autour de son cou…

    Combattante cette pression, la force du Wakandais aida à étouffer Diana de Themyscira, mais le guerrier décida de lâcher prise en ayant vu ce qui avait distrait la fameuse Wonder Woman. Presque endormie par cette prise, elle avait pu respirer à temps afin de ne pas perdre connaissance. Par cette générosité, elle évita encore de tomber dans l’inconscience devant une être qui n’avait accentué son envie de détruire ce que Diana avait tenté de faire. Le « Bonjour, Diana. » avait presque passé inaperçue, mais avant la pression de l’étranglement, la princesse avait pu entendre ces mots. Son souffle avait été repris bien avant que Pamela continua son désagrément sur des mauvais moments.  

    Se relevant doucement par une main proposée par le Guerrier I’Drissa, les mots de Poison Ivy pouvaient être aussi désagréables que les Dieux pouvant ignorer réellement leurs actions précédentes. Chacun pensait avoir un rôle crucial à jouer, mais en gardant toujours leurs arrogances et leurs prétentions du passé. Retournant en dehors de l’arène, Diana ne regarda pas directement son ancienne protégée, prenant plutôt une serviette pour s’essuyer le visage de sa sueur. Innocemment, l’ex-terroriste demanda de prendre des nouvelles et même suggérer une rencontre éventuellement, peut-être pour encore la tromper et se servir de son nom pour promouvoir le chaos…
     


    « Comme si c’était important de me déranger ou pas, je pense que tu as compris essentiellement quand me voir lorsque je peux t’être inutile. Mais cependant, je ne pense pas que tu viens pour prendre de mes nouvelles… comme si c’était vraiment important pour relancer tes discours pour ta cause. »


    Ne regardant pas la transformation des plantes de Pamela, elle parlait d’une façon plutôt amère, se rappelant encore pourquoi le Wakanda ne pouvait plus faire confiance à la parole de Wonder Woman. Elle avait donné sa confiance à plusieurs êtres, mais l’opportunisme politique avait gagné pour uniquement renforcer les autorités morales, religieuses et sociales les plus conservatrices d’un pays. Par sa dernière intervention en Indonésie, les Last Sons cicatrisaient toujours cette intervention complètement absurde, mais elle pariait au discours de la victimisation comme tous les ennemis de la Ligue de la Justice pouvaient avoir dans le passé. Soupirant doucement en entendant que Pamela lui donna raison, elle tenta un peu d’oublier ce compliment, parce que les actions ne suivaient pas les paroles.

    « J’avais raison sur quoi? Parce que dans la dernière opération que je connais, le message semble être très mal pris dans le pays de l’Indonésie. Tu as suivi le reste du dossier? Non? Parce que je suis allée aider les Last Sons pour ce que tu as fait dans ce pays et peu d’héros, de gouvernants ou de peuple semblent aujourd’hui sensibles au message… »

    Même aujourd’hui, certains êtres malfaisants pourraient se servir des actions de Pamela pour se renforcer dans le pays. La Main n’attendait qu’un ressort de la peur pour se replacer dans des pays qui se nourrissaient souvent par cela pour garder du contrôle dans leur région. Wonder Woman n’avait même pas détourné encore un regard vers la nouvelle méthode de communication de Pamela. Au moins, elle se réconfortait encore d’avoir trouvé des gens qui considéraient réellement ce qu’elle disait, même si les méthodes de communication étaient de Cassandra étaient problématiques avec cet outil ayant le nom de « Skype » devant ceux de Pamela. C’était peut-être sa seule force devant ces autres protégés.
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Message  Ivy P. Isley Ven 3 Aoû 2018 - 7:26


Un souffle sec et étouffé me laisse perplexe, une telle réaction de rejet étant tout de même exagérée quand bien même je dérangerais. La chute qui s’en suit et les grognements qui l’accompagnement m’amènent à comprendre que je me suis trompée. Non sur le fait que les humains soient conflictuels, il suffit de comprendre et de considérer l’activité que j’interromps pour voir que j’ai raison sur ce point. Cependant, c’est bien le fait que j’interromps une activité qui est mon erreur, puisque je croyais avoir attendu un instant de pause. Une erreur de plus qu’on me renverra au visage je suppose, après tout on n’est pas sensé connaitre mon intention ; tant qu’on ne décide pas de celle-ci pour moi, les choses iront. L’avatar facial totalement formé, je prends donc une expression d’attente mélangeant placidité et une certaine appréhension coupable. Heureusement, le reste de mes paroles encourage vers du positif et le fera avec un sourire certes léger mais doux. Une douceur qui ne se trouve pas dans la réponse mais je peux le comprendre, entre la nouvelle défaite conduisant Diana à haleter et le fait que, malgré mon espérance de ne pas le faire, j’ai bel et bien dérangé. J’ignore si c’est important ou non de déranger Wonder Woman, c’est une femme occupée et d’une certaine stature donc je le suppose. En revanche, je sais quand venir la voir parce qu’elle peut m’être utile, c’est vrai ; d’où que je ne sois jamais venue avant aujourd’hui. Elle n’a pas eu l’occasion de l’être, utile. Si ce n’était pas dit comme un reproche, je pense que cela ferait une bonne excuse pour les deux années de silence. Après, comme il n’est pas dans mon intention qu’elle soit utile aujourd’hui, je crains que ce soit hors sujet.

Mon sourire devient unilatéral à l’énoncé de la pensée de Diana. Ses nouvelles ne sont pas importantes pour lancer les discours pour ma cause, non ; son utilité aussi n’est pas importante pour ma cause, à dire vrai. Et il ne s’agit pas de relancer les discourts, il s’agit bien de les lancer. Cependant, l’amertume est déjà suffisamment présente dans la voix de la déesse pour faire le moindre commentaire sur cela. Peut-être devrais-je repasser une autre fois mais je ne crois pas que cela changerait la dépréciation de mes apparitions, bien au contraire. De plus, s’il est question que l’on s’évite à l’avenir, autant le mettre clair maintenant et non attendre une rencontre face à face pour le dire. Les questions apportent des problèmes, que Diana en pose comme le ton sur lequel elle le fait me fait perdre mon sourire et me demander pour qui ils seront ; elle ou moi ? Question stupide mais, bien heureusement, non posée.

Malgré l’inutilité, je prends une inspiration réflexe qui peut sembler un mime puisque mon avatar ne respire pas par la bouche comme le font les humains ; mais cela retransmet simplement l’expression de mon vrai visage, de mon vrai corps, situé à des lieux de là. Prendre conscience d’à quel point Diana est en retard sur mes actions est à la fois encourageant et décourageant. Encourageant car j’ai beaucoup de progrès à lui présenter. Décourageant car elle semble plus intéressée par des mésaventures négatives à l’autre bout du monde que par des aventures positives sur le continent qu’elle dit défendre. Cela étant, qu’elle joigne les Last Sons pour m’arrêter ne me surprend pas vraiment au final, même si j’aurai aimé que les choses suivent le même développement bénéfique qu’avec le Wakanda. Mon erreur.

« Et bien, commence-je avec une hésitation quand à la réponse la plus adaptée pour limiter les problèmes. Saches-moi surprise que le gouvernement indonésien ait pu faire une telle propagande alors que tu aurais pu expliquer ma situation et le fait que je ne sois pas un danger pour lui ou ses populations. »

Après, considérant que c’est peut-être lui le plus grand danger pour ses populations, on comprend qu’il faille diriger le regard vers quelqu’un d’autre. Les tribus Kubu que j’ai pu rencontrer m’ont largement préférée aux autres étrangers ayant acheté leurs terres ancestrales avant de les exploiter ou les expulser, le tout avec la bénédiction des élus locaux, des policiers ou des militaires, et je ne vois pas ce qu’il y a de menaçant pour un état à ce que des bénévoles se chargent du reboisement ; sauf, effectivement, quand le gouvernement est corrompu par les entreprises et les mafias pour étouffer la justice dans le cadre des incendies criminels qui permettent de contourner les lois de protection des parcs naturels. En somme, le fait que je ne sois pas un pion peut amener à m’apprécier comme me déprécier, c’est au choix.

« J’avoue, j’ai aidé quelques minorités locales à reprendre les terres qu’on leur avait arnaqué en toute légalité. C’était peut-être délictuel mais c’était juste, contribuant à soigner la forêt et à lutter contre la mal nutrition humaine. A un niveau anthropocentrique exclusivement, j’ai également apporté des soins contre les intoxications respiratoires causées par l’incendie criminel, sponsorisé par le gouvernement, qui avait ravagé Sumatra durant les deux années précédentes, tuant près de quatre-vingt pompiers et causant une crise sanitaire jusqu’aux îles environnantes. On pourrait aussi parler des je-ne-sais-combien de Rupiah que j’aurai pu faire économiser au gouvernement en régénérant bénévolement son parc national pour qu’il n’ait pas à payer une entreprise pour le faire ; entreprise qui n’aurait probablement pas tenu son engagement par préférence à cultiver les terres pour son propre profit et a tout aussi probablement payé grassement les gouvernants pour qu’ils lui confient le chantier. Je n’avais pas de message en Indonésie, sinon j’aurai aussi pu faire une propagande et elle aurait été moins haineuse que celle du gouvernement. Plus proche de la Pancasila, aussi. »

Je ne suis pas agressive en disant cela, j’énonce des faits déroulés il y a bientôt deux ans et je me permets même un trait d’humour sarcastique à la fin, bien qu’il faille connaitre les principes prônés par le gouvernement indonésien pour le comprendre ; principes qui ont été beaux dans la propagande à mon encontre. Après tout, je nuis à la croyance en un Dieu unique mieux que Diana et les autres divinités présentes dans les Last Sons ne le font ; je nuis à une humanité juste et civilisée mieux que le gouvernement et les mafias ne le font en exploitant le système et les gens ; je nuis à l’unité de l’Indonésie à vouloir que ses populations vivent en harmonie avec la nature pour le mieux des deux peuples ; je nuis à une démocratie guidée par la sagesse à travers la délibération et la représentation à ne pas respecter la corruption et les jeux d’influence ; et enfin je nuis à la justice sociale pour tout le peuple indonésien en aidant les marginaux victimes du système à récupérer ce que les profiteurs de celui-ci leur arnaque. Parfois, je me dis que j’aurai effectivement mieux fait de prendre le contrôle du gouvernement comme ils m’ont accusé de le faire, cela aurait pu résoudre beaucoup de problèmes. Cependant, même lorsque les Last Sons m’ont offert les moyens de le faire, j’ai juste insisté sur pourquoi j’étais venue.

« Je n’étais pas ici pour discuter de ça, dis-je avec plus de lassitude cette fois. Cependant, s’il faut parler du dossier, j’espère que tu ne t’es pas tenue à la propagande. J’espère que tu as pu rencontrer les personnes qui m’ont côtoyée sur le terrain… comme, comment s’appelait-il… Mayro. Et les tribus Orang Darat, aussi. Mes "victimes", qui n’ont pas du être nombreuses à se plaindre de moi. »

Il serait faux de dire que je n’avais pas usée de mes phéromones sur eux ; tous y ont eu le droit. Cependant, après cela, mon seul ordre était simple : ne me trahissez pas. Libre d’interprétation mais efficace, ne les entravant pas réellement mais maintenant les autorités aussi loin que possible le temps que je soigne un maximum d’êtres, végétaux comme humains. Mayro était un guide touriste parlant la quarantaine de dialectes de Sumatra et plusieurs langues étrangères, me guidant et facilitant mes interactions avec les locaux. Comme lui, les salariés d’exploitants et les peuples Kubu, il savait pouvoir contrer les accusations de complicités avec moi grâce à l’excuse de mes phéromones ; un argument de poids pour me critiquer mais au moins les autres étaient-ils protégés. Je leur avais promis que la forêt protégerait les siens, je fais partie de la forêt.

« Les Last Sons aussi, d’ailleurs. Je me suis rendue sans combattre et, quand je me suis échappée, je n’ai pas emmené les autres prisonniers avec moi pour me former cette armée que je souhaitais me faire lorsque nous nous sommes rencontrés. Si tu veux savoir à quoi tu as été utile, réfléchis aux évolutions de mon mode opératoire entre le Congo et l’Indonésie. »

J’ai eu de longs mois d’isolement dans ma cage pour penser à cela, pour comprendre mes erreurs et en apprendre, pour essayer de m’améliorer. J’ai réussi, tenant compte des reproches faits pour que les rencontres suivantes se passent mieux. Je suis venue en Afrique avec des prétentions violentes et révolutionnaires une fois que j’aurai commencé à soigner la forêt, Diana m’a interceptée et montré qu’il serait plus pérenne de travailler avec les acteurs locaux. Je suis venue en Asie avec la prétention de travailler avec les acteurs locaux une fois que j’aurai commencé à soigner la forêt, les Last Sons m’ont interceptée. Je suis sûre qu’avec un gouvernement réellement intéressé par ses peuples, non par ses intérêts personnels, les choses se seraient bien mieux passées ; tout simplement parce que l’objectif n’aurait pas été de construire contre quelque chose ou quelqu’un. Mais, ironiquement, la leçon que Diana m’a faite n’est pas connue de l’Indonésie.

« Quand nous aurons évacué cela, j’aimerai savoir si l’on pourra discuter plus personnellement. Tout en comprenant que tu ne veuilles pas, évidemment. »
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Message  Diana De Themyscira Dim 5 Aoû 2018 - 1:43


    L’égocentrisme était une valeur considérable aujourd’hui, faisant parti de l’être humain pour mieux expliquer les ignorances et les cruautés commises dans le passé et dans le présent. Améliorer l’Humain en le condamnant, plaçant parfois des causes politiques et allant dans l’hypocrisie le plus simple était maintenant des justifications valables pour tous les actes possibles. Même en conservant la meilleure finalité ou les plus beaux rêves, les moyens restaient ce qui pouvait être amplement critiqué. Car au lieu de voir une idéologie par une conclusion rêveuse, la réalité était que les moyens décrivaient souvent la meilleure manière de comment un être pouvait voir ces congénères. Plusieurs de ces anciens ennemis prétendaient aux mêmes valeurs que la Ligue des Justiciers, mais encore une fois, les méthodes et les moyens devenaient les principales raisons de pourquoi des idéalistes et des humanistes pouvaient devenir dangereux. Victor Von Doom était un exemple similaire à ce modèle, cherchant à trouver des solutions miracles, leurs méthodes devenaient un synonyme à la tyrannie.

    Et malheureusement, pour Diana de Themyscira, peu de personnes ayant cette logique ne se rendaient pas compte de leurs toxicités. Voulant des résultats immédiats ou des conclusions pratiquement dans les minutes qui suivent après leurs actions, tout devenait très difficile pour ces êtres à concrétiser leurs égos et leurs valeurs. Comme plusieurs êtres, Diana s’entendait à recevoir un discours assez simpliste de comment regarder le monde. Pamela préférait souvent se blanchir de toutes ses actions, regardant uniquement de ce qu’elle pensait incarner dans la vie végétale au lieu de regarder l’ensemble des évènements. La princesse des Amazones avait eu le même problème à ses débuts, elle voulait réagir dans ce monde pour le rendre plus paisible, mais ce n’était pas en taisant les groupes ultranationalistes ou en fermant un gouvernement corrompu que le problème se réglait. Plusieurs organisations renaissaient les cendres de ces corruptions ou d’une idéologie étatique liée à un sentiment de supériorité. Faire du bien dans ce monde, c’était aussi comprendre que ce bien ne pouvait pas se résoudre à une seule vision restreinte de cette réalité.


    « Saches que je suis donc désolée d’avoir surestimer ton intelligence pour comprendre l’ensemble des facteurs qui serait sensible à réellement changer ce que tu désires faire. Venir dans une région sans connaître les tenants des sociétés, c’est uniquement encourager l’ignorance et les hypocrisies. Pourquoi être tellement obsédée par changer la société alors que vous n’êtes pas intéressée par cette société? Il serait peut-être important de comprendre l’ensemble d’un problème et de regarde ce qui a été fait dans le passé au lieu de tout simplement répéter toujours les mêmes erreurs. »

    La Ligue de la Justice avait fait des erreurs similaires dans le passé en tentant d’intervenir uniquement sous les traits de leurs propres visions de l’amélioration. C’était inutile de lui raconter, car elle risquait encore de les oublier pour parler par son hypocrisie. Ainsi pour la suite, les commentaires de Pamela vont rester inutiles, parce que malgré tous son désir de diaboliser un gouvernement corrompu, elle venait d’oublier un détail très pertinent pour sa cause.

    « Alors, la prochaine fois que je vais aller les voir pour tenter d’arranger les problèmes, je vais leur dire où remercier la fameuse Poison Ivy qui leur a donné des justifications réelles pour tous leurs projets contre les mutants, contre les femmes, contre la forêt ou contre tout ce que tes actions peuvent maintenant justifier. Ils suffisaient que tu fasses des efforts pour aller vers les autres, mais tu as décidé de gérer comme une égocentrique sans réflexions. Tu devrais aller les voir directement, ils vont te remercier grandement pour leur avoir donner ce qu’ils voulaient. Ils vont peut-être t’offrir même la forêt pour te remercier. De toute façon, les mutants, en quoi ils sont importants pour toi? »

    La peur, les accusations contre les autres et surtout trouver du concret devant des réflexions qui s’essoufflaient depuis un moment. Pamela pouvait penser avoir amélioré les évènements, mais la réalité était autre, parce que ses efforts risquaient facilement d’être écraser en quelques mois. Son hypocrisie allait devenir le centre de cette discussion, parce qu’au lieu d’accepter les défauts de ce monde, elle préférait les écraser par sa masse compatissante, par son envie de se faire voir comme l’une des êtres supérieures devant tous les problèmes. Parce que contrairement ce qu’elle voulait penser, elle se voyait réellement comme une héroine, elle se voyait comme l’être ayant tout fait changer en faisant quelques mouvements inutiles. Elle se voyait littéralement comme le modèle simple des héros, alors que ce tout était surtout le ressorti d’un idéal peu réfléchi.

    « Non, je ne vais pas réfléchir à tes modes opératoires au Congo et en Indonésie, parce que dans moins d’une année, vu ton incompétence et ton envie de se voir comme la principale raison du changement, ils risquent surtout de les écraser parce que tu es incapable de voir tes projets au long-terme. Tes victimes, ils vont se faire voir plus tard et ils vont aussi se faire écraser parce que tu as décidé de ne pas coopérer réellement avec le Wakanda, parce que tu n’as rien à faire des autres. Mayro pourrait mourir et tu vas le remplacer par d’autres serviteurs. Je pourrais crever et tu irais te plaindre à Tornade ou à Vixen en pensant encore à ta cause tellement grande qui dépasse largement tout ce qu’ils existent autour de ce projet. Continue, ainsi. On voit l’importance que tu as pour les autres. »

    Elle préférait se croire comme reine de cette Terre, elle préférait se voir comme la déesse de la vie végétale, elle se préférait voir comme une déesse égocentrique et qui faisait uniquement le strict minimum pour se sentir importante. Cela ne servait plus à rien de discuter de cette cause noble, parce qu’elle ne cherchait plus à améliorer ce monde, elle cherchait à prendre cette importance égocentrique comme Victor Von Doom ou comme Hercules le faisaient. Quel que soit ces actions du passé ou celle du futur, ce qu’elle préconisait, c’était elle.

    « Si ton but est encore de me manipuler ou de prouver aux autres que ma parole est vide de sens, je pense que c’est une meilleure idée d’aller voir des gens qui pourraient peut-être te donner plus de crédits. Tu veux discuter de quoi personnellement? Tu veux encore se servir de ma parole pour briser les liens que j’ai construits en Europe ou en Amérique? C’est tout ce qui t’intéresse dans ce monde, non?

    Parce qu’honnêtement, je suis épuisée de voir des manipulateurs se servir de moi pour des causes humanitaires qui ne les intéressent même pas au long-terme. Je ne t’intéresse pas et je ne vois pas comment t’intéresser encore. De toute façon, je me suis intéressée à toi et toi, tu n’en avais rien à faire de ma personne pendant tout ce temps. Au moins, tu m’as fait comprendre en quoi je ne peux plus donner ma confiance comme avant. »


    De toute façon, les liens « anthrocentristes » ou autres, cela n’intéressait pas la femme plante. Le lien de confiance était maintenant inutile pour des êtres comme elle, lorsque Diana de Themyscira avait passé une grande partie de sa vie à les construire, il ne suffisait que Poison Ivy pour que la confiance  ne soit plus présente. Même pour les criminels comme Cheetah, elle avait construit ce lien, mais pourquoi continuer lorsque cela n’avait aucune valeur pour quelqu’un qui avait le désir de discussion personnel? Au moins, elle avait pu construire dans le passé de réels liens de confiances avec les membres de la Ligue des Justiciers ou encore avec des jeunes guerriers qui se souciaient au moins un peu de l’avis de leurs amis.

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Message  Ivy P. Isley Jeu 9 Aoû 2018 - 13:33


Mes lèvres se plissent en un fin sourire lorsque mon "saches-moi" trouve un écho dans la réponse de Diana, celle-ci étant désolée d’avoir surestimée mon intelligence. Il n’y a pas à l’être, la plupart des gens considèrent que le Quotient Intellectuel des surdoués doit leur permettre de mieux comprendre l’ensemble des facteurs qui les environne, doit les rendre meilleurs que les personnes moins intelligentes. C’est plus complexe que ça, beaucoup plus complexe, et les effets semblent souvent inversés. Je ne connaissais pas les tenants des sociétés et n’ait pas tenu compte de l’entièreté des acteurs, c’est un fait ; les gouvernements corrompus et autres gens malveillants ne m’intéressent pas, tant qu’ils restent au-dehors de ma vie. Pourquoi être tellement obsédée par changer la société alors que je ne m’intéresse pas à cette société ? Question importante, tout autant que celle de pourquoi je veux changer l’humanité alors que je ne me définis pas comme lui appartenant. Je pourrais être l’ennemie de tout cela, infligeant aux humains ce qu’ils infligent aux végétaux dans un bain de sang qui n’accroitrait que la destruction, mais ce serait devenir autre chose que ce que je suis ; une autre chose qu’ils m’accusent déjà d’être. Pourquoi continuer à lutter comme je le fais, avec des erreurs par bienveillance, alors que la voie de la facilité malfaillante s’offre à moi ? Parce que je suis ainsi. Parce que je ne veux pas faire de mal, quand bien même j’en fais involontairement. Est-ce cela, "toujours les mêmes erreurs" ? Je ne le demanderais pas, cela ne m’apporterait que des problèmes.

Mon sourire disparait toujours plus à la continuation de mes paroles comme de celles de Diana et mon trait d’humour est bien moins reçu que ma formule précédente. La prochaine fois que Wonder Woman s’en va en Indonésie, elle leur dira où remercier Poison Ivy ; comme si elle savait où je me trouve, à présent, alors qu’elle est ignorante de mes nouvelles actions. Je ne pense pas que les justifications énoncées soient réelles, après tout l’image que la propagande indonésienne donne n’est pas réelle mais bien destinées à justifier les exactions. De mon point de vue, je fais déjà des efforts pour aller vers les autres mais, au Congo comme en Indonésie, j’ai compris mon erreur. "Les autres" ne sont pas les peuples concernés par ce que je peux apporter, ce ne sont pas les gens que je peux aider ; "les autres" sont les gouvernements qui les contrôlent et les super-agents qui les protègent. Aller les voir directement, c’est la leçon que j’ai tiré de ma rencontre avec les Last Sons ; une leçon d’ores et déjà appliquée avec les Luchadores. Quand à aller voir le gouvernement indonésien, s’il n’était nulle ironie dans les paroles de Wonder Woman, je serais prête à le faire ; je serais prête à devenir leur épouvantail si cela sert à améliorer les conditions de vie de la forêt ; et me la donner, ou reconnaitre son indépendance, contribuerait grandement à cela. Sans prendre le sarcasme de Diana au pied de la lettre, elle me donne une idée que j’aurais la sagesse de taire en sa présence. Quand à savoir en quoi les mutants sont importants pour moi, les Morlocks de Gotham ont la réponse.

Mon visage se baisse moins au souvenir des Morlocks qu’au refus de réflexion de Diana, tombant ainsi dans l’exacte chose qu’elle me reproche : le fait de ne comprendre l’ensemble des facteurs. Si elle me condamne pour cela, je trouve la chose plutôt encourageante : c’est un point commun entre nous. C’est décourageant vu qu’elle ne veut pas comprendre mais comme je n’ai pas compris non plus, c’est une similitude. Or, c’est par les similitudes que l’ouverture se fait. Par le temps également ; temps qui est évoqué comme mon ennemi, du fait de mon incompétence et de mon égocentrisme. Socialement, je ne contesterais pas que la première est avérée en Indonésie. Le second, en revanche, me surprend plus : j’ai collaboré avec d’autres au Wakanda et je pensais que les Last Sons seraient une interface entre moi et les sociétés, comme le Wakanda l’a été en Afrique, ce qui implique justement que je ne sois pas la principale raison du changement. Après, la vision est importante à considérer aussi ; pour moi, je vois les choses à bien plus long terme qu’un gouvernement ne le voit, dû à sa quête myope de son propre pouvoir, voire que les humains ne le voient, du fait de leur faible durée de vie comparée à celle des arbres. Mais dans la vision des humains, se pourrait-il que mes déplacements d’une zone à l’autre soient vus comme un manque de vision long-terme ? Serait-ce pour cela que Diana m’accuse de ne pas avoir réellement coopéré avec le Wakanda ? J’ai fait ce que notre accord avait convenu, plutôt que d’intervenir seule j’ai participé à un projet qui permettrait l’amélioration. Celui-ci fait, j’ai laissé au pays le soin de faire la politique pour mettre en place le projet selon les besoins évolutifs de ses voisins et suis partie ailleurs… aurait-il fallu que je reste au Wakanda pour faire moi-même la promotion du projet ? Pour faire avancer les choses plutôt que de les laisser faire ? N’étaient-ils pas aptes à le faire seul ?

Ces questions me perdent, confrontant des accusations d’interventionnisme à d’autres d’absence d’interventionnisme. Heureusement, je n’ai pas le temps d’y réfléchir trop alors que les paroles de Wonder Woman continuent d’assaillir. Je n’en ai pas rien à faire des autres. Aman, Mayro, je me souviens d’eux. Cela me toucherait s’ils mourraient, tout comme Diana. Mais… j’y survivrais. J’ai perdu des personnes tellement plus chères à mon cœur que des compagnons de voyage, des alliés probablement de circonstance lorsqu’on considère la haine que j’inspire à Wonder Woman. Aman et Mayro ont fait partie de ma vie durant un mois environ, Diana un peu moins de trois… il ne s’agit pas de ne pas penser à eux. Il ne s’agit pas de ne pas penser aux morts. Encore que si. Justement. Il s’agit de ne pas penser aux morts. Il s’agit de ne pas penser à mes parents. Morts. Il s’agit de ne pas penser à mes orphelins. Morts. Il s’agit de ne pas penser à mes enfants. Morts. Morts… Morts !

Mes lèvres tremblent et je passe mes mains sur mes tempes, glissant mes doigts jusqu’aux racines de mes cheveux, alors que les larmes me montent aux yeux. Je ne sais pas ce que cela donne sur mon avatar, sans doute vacille-t-il. Et la voix de Diana, elle continue d’assaillir, elle continue d’attaquer. Elle m’atteint. Comme Thor m’a atteint. Comme je me suis laissée atteindre. Ça fait mal. Ça fait toujours mal. Ça fait toujours autant mal. Je ne sais pas comment le gérer. Je sais comment l’étouffer. L’intelligence ne fait pas mal, elle. L’Humanité fait mal, pas le raisonnement.

« Tu dis que tu t’es intéressée à moi… quand de tes précédentes paroles refusent justement de réfléchir à ce que j’ai appris auprès de toi. Contradictoire. Tu dis que je suis tellement obsédée par ma cause végétale que j’en ai rien à faire du reste puis poursuis en plaçant la destruction des liens que tu construis comme au centre de mon monde… contradictoire, encore. Tu dis… trop de choses. Trop d’accusations… pour que je puisse répondre à toutes. Peut-être que cela te donnera l’impression d’avoir raison. Qu’importe. Au moins as-tu appris quelque chose auprès de moi, toi aussi. »

Tout comme mon visage, mon avatar fixe le vide alors que les mots s’écoulent à travers lui. Je fais mon possible pour raisonner, pour réfléchir, pour ne pas ressentir.

« La confiance… on ne peut pas faire confiance sans garantie. C’est pour cela que j’avais caché ton lasso, parce que je ne te faisais pas confiance. Et que je n’ai jamais demandé ta confiance, préférant que tu me surveilles pour t’assurer que je ne fasse rien de travers. Quand je t’ai rendu ton arme, ce n’était pas parce que je te faisais confiance. C’est parce que notre collaboration touchait à sa fin. Plutôt que d’essayer d’améliorer les choses, j’avais collaboré avec le Wakanda pour que vous puissiez améliorer les choses mieux que je n’aurais réussi. Vous aviez l’ensemble des facteurs et les tenants des sociétés, vous saviez comment aider les êtres que je voulais aider. Vous étiez ceux qui devaient améliorer les choses et je vous aidais à le faire. Gagnant-gagnant : je n’étais plus un problème pour vous et j’arrivais à faire quelque chose de pérenne avec vous. Ce n’était pas une question de confiance, ça ne prêtait pas à la trahison. »

Sans doute parce que les mauvais souvenirs marquent plus que les bons, toutes les relations de confiance sans garantie dont je parviens à me rappeler se terminent sur une trahison. L’amour de ma vie m’a torturée, mes parents adoptifs m’ont abandonnée, je n’ai pas été capable de sauver mes orphelins ou mes enfants. Non, faire confiance aveuglément n’est pas positif ; il faut des garanties, des protections, pour que l’autre ne puisse pas trahir. Des deux côtés. Sinon, cela se termine mal. Les yeux vident de mon avatar se tournent vers Diana.

« Pour moi, si j’avais demandé au Wakanda, si je t’avais demandé à toi, de m’aider en Indonésie, là cela aurait été de la manipulation ; tout simplement parce que je vous aurais utilisé alors que vous n’obteniez rien. Outre qu’il n’a jamais été question que je reste ici pour… je ne sais même pas quoi, d’ailleurs… partir vous évitait d’être associés à mes actions. Enfin, c’était ce que je pensais ; tu t’es rendue responsable tout de même. J’aimerai savoir pourquoi, d’ailleurs.

Parce qu’honnêtement, si je suis épuisée des conflits et des souffrances que répandent les humains… je veux continuer d’essayer de construire avec eux. Non contre. Et c’est pour cela que tu m’intéresses, je te perçois comme l’une des personnes qui m’a permis d’essayer. A tord peut-être, je crois que tu ne m’as pas offerte cette chance parce que les plantes t’avaient battue. Tu m’as tendue une main et je l’ai saisie… j’espérais que cette ouverture serait toujours là même après que nous n’ayons plus d’utilité l’une pour l’autre, que j’ai fait de nouvelles erreurs.
»
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Message  Diana De Themyscira Dim 12 Aoû 2018 - 0:45


    Encore une fois, Wonder Woman se retrouvait devant un mur, un mur spiritual qui se bloquait littéralement contre toutes critiques pour une reconstruction de son propre univers selon ces perceptions. Malheureusement, il était peut-être trop tard pour lui faire comprendre que ses propres perceptions pouvaient être fausses, car souvent le témoignage de la culture restait trop dans tout l’aspect de toutes vies. Au lieu de réfléchir sur un maximum de compétences, Poison Ivy préférait réfléchir en s’avantageant d’abord. Elle avait menti à Wonder Woman, uniquement pour gagner une place dans son estime et dans toute cette construction, elle avait décidé d’user des autres à place de coopérer réellement avec les autres. Cela devrait être logiquement le cas pour plusieurs de ces amis qu’elle présentait comme bénéficiaires de toutes ses grandes actions. Comme tous les êtres se pensant supérieurs, la mentalité de Pamela était sur cette possibilité de choisir le contrôle autoritaire qu’elle admettait indirectement. Hercules et Victor Von Doom avaient demandé soumissions par violence et par intimidation, alors que Poison Ivy le faisait par mensonges, par manipulation et surtout par sa manière toxique de toucher aux autres.

    Jamais le respect n’était posé dans ce débat, parce qu’encore une fois, cela devrait faire surtout place aux concepts humano-anthro-centristes qu’elle se plaisait à créer pour éviter de regarder la réalité. Pourquoi faire un effort supplémentaire à la comprendre? Les conséquences causées par ces actions ne semblaient pas réellement l’affecter, ignorant tout d’un revers de la main. Même si elle voulait s’éviter l’image d’humaine, elle se comportait comme plusieurs êtres humains, avec le pire, gardant cette toxicité autoritaire qui faisait le charme chez les êtres qui se plaisaient dans la soumission d’un culte de personnalité. Est-ce que c’était pour cette raison qu’elle se trouvait toujours des excuses pour se justifier? Est-ce que cela lui faisait mal de pouvoir se connecter réellement aux liens des autres? Non, elle avait décidé de se créer son univers pour justifier le pire, parce qu’elle voulait simplement voir le pire. Parce que le pire était sa seule réponse pour détruire tout ce qu’elle avait construis.  Morts? Morts? Morts? C’était pour cette raison que la Grande Pamela se croyait supérieure aux autres? C’était pour les sacrifices de ces enfants?

    Tout resta du vide finalement, car elle-même ne pouvait pas se représenter comme la parfaite déesse de la vie végétale. Toutes ses prétentions, toutes ses idées et tout ce qu’elle avait décidé de détruire uniquement pour son idéologie et surtout pour elle-même, c’était des illusions pour faire croire à son combat. Puis, elle recommença son charabia incompréhensible, car encore une fois, elle se voulait faire croire comme une génie, alors qu’elle ne restait que toujours la même être arrogante qui avait décidé d’utiliser les autres pour justifier son image insuffisant de déesse.


    « Est-ce que tu as fini de raconter n’importe quoi? Ou encore de te trouver des excuses? Parce qu’honnêtement, je suis épuisée de voir une manipulatrice encore user de ses argumentations moisies pour faire accepter n’importe quoi. J’ai appris que tu n’avais rien à faire des autres et cela me suffisait comme leçon. Je me demande même si tu te soucies réellement de ta cause, parce que pour moi, tu as tout fait pour envoyer un autre message. Mais oui, laisse tomber, cela ne sert rien à réfléchir, à quoi sert de regarder l’ensemble de ton travail au long-terme alors que tu es simplement intéressée par ta propre personne? »


    Diana de Themyscira se montra ainsi très brutale dans ses mots. De toute façon, Pamela lui avait démontré son total désintérêt envers elle ou envers les autres, parce que sa réinterprétation autoritaire était plus importante que voir l’ensemble des évènements ou des facteurs du passé. Même pour un lien, elle pouvait condamner aussi rapidement que les autres. Elle pouvait oublier pour ensuite interpréter et reconstruire comme elle désirait la réalité. Elle restait décourageante dans ses explications, elle restait décourageante dans son égocentrisme et elle restait surtout décourageante dans toutes ces réalisations. La confiance, elle l’écrivait comme elle le désirait. Elle l’avait écrit comme une religion monothéiste avait décidé d’écrire ce qui était moral ou non.

    « La dernière chose que je veux écouter de toi, c’est bien dans ton délire de définition des mots. Je t’ai donnée ma confiance sans garantie et tu as uniquement décidé de la briser pour continuer à alimenter ton égo. Fais ce que tu veux dans ta vie, mais au lieu de construire ta réalité pour faire accepter tes logiques, il serait peut-être le temps d’analyser ces logiques… »


    Bien sûr, cela ne servait rien à lui dire ces mots, la femme plante alla encore l’interpréter comme elle le désirait. Ce n’était pas cela le drame de sa vie? À souffrir durant son enfance ou dans son présent, elle se suffisait à construire ce monde comme elle désirait le voir. Elle lança un ricanement à ces répliques, réalisant comment la femme devant elle, ne voulait qu’avoir raison sur ces propres mensonges. Diana se demandait même si elle faisait exprès, un peu comme un William Stryker en recherche d’adeptes. Soupirant et levant les yeux vers le ciel, au moins, Cheetah en faisait moins. Barbara ne recherchait pas à appuyer son combat pour une cause créée dans sa tête, elle faisait ce qu’elle désirait selon ses envies sans trouver de justifications vides.

    « Non. Juste non. Tu n’as rien compris ce que le Wakanda ou ce que je voulais vraiment faire avec toi. On ne voulait rien de toi, absolument rien. Et vu que tu n’as rien compris de cela, je ne sais pas comment te voir. Je voulais simplement t’aider à voir un monde en dehors de ton délire, je voulais que tu comprennes comment voir un monde au-delà de tes connaissances, parce que cela serait important peut-être à apprendre sur les autres connaissances au lieu de toujours rester dans nos idées. Tu veux changer un monde, alors que tu refuses de changer toi-même. Tu refuses de reconstruire tes liens, ta confiance et même tes combats, parce que tu aimes ce sentiment d’autodestruction à chacune de tes actions.

    Je voulais te permettre de changer, de même éviter l’autodestruction pour reconstruire une nouvelle base plus solide. Mais bien sûr, tu as préféré garder ton statu quo et surtout garder ta propre arrogance devant les défis que tu refuses d’affronter pour améliorer la vie végétale. Finalement, je ne crois pas que cela t’intéresse réellement cette cause, parce que tu n’as rien compris ces raisons qui me faisaient croire en toi. Et tu t’es assurée de ne pouvoir rien suivre de cela, parce que tu ne crois pas en cette cause.

    Et même si je tente d’expliquer pourquoi je me suis rendue responsable de toi, je ne crois pas que cela serait pertinent. Tu réinterpréteras comme tu le fais tout le temps pour satisfaire tes idées. Tu ne t’es jamais intéressée à cette main tendue, tu ne l’as jamais saisi parce que tu n’as rien compris de ce que je voulais te proposer. Alors oui, tu avais tort, parce que pour moi, mon but n’était pas de te voir comme une utilité, mais bien pour un paradigme de changement, mais encore une fois, je ne crois pas que cela t’intéresse… »


    Pamela croyait peut-être la seule à avoir subie les foudres du passé, celle des morts, des défaites ou encore des tâches incomplètes, mais malheureusement, un nombre élevé d’êtres avait aussi connu ces tumultes. Diana de Themyscira avait compris souvent trop tard que plusieurs des Dieux ou des Déesses refusaient de se remettre en question, elle avait aussi compris trop tard que certains êtres cherchaient aussi à se placer dans ce confort hautain au lieu de se battre pour améliorer la vie avec tous les moyens possibles. La Ligue des Justiciers, sans sa diversité, n’aurait été que l’ombre d’une illusion.
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Message  Ivy P. Isley Mar 21 Aoû 2018 - 11:14


Est-ce que j’ai fini de raconter n’importe quoi… comment répondre à cette question ? Comment comprendre cette question à part la volonté de clore le dialogue ? A quoi bon parler si c’est pour que nos dires soient reçus ainsi…

Oui, je me trouve des excuses ; amusant de se dire que c’est lorsqu’elles m’ont été demandées franchement, au sein de la Prison Oméga, que je n’en ai pas avancé. D’un autre côté, je ne suis pas certaine de savoir quelles sont-elles, présentement. Est-ce le fait que je n’ai pas fait confiance ? C’est un fait et son explication, pas une excuse. Est-ce le fait que j’ai choisi de collaborer avec le Wakanda plutôt que de lutter indépendamment à améliorer les choses ? C’est un fait aussi mais peut-être une excuse également, puisque ma manière d’aborder cela explique que je ne reste pas sous tutelle une fois mon aide fournie. Je n’en suis pas certaine, cependant. Est-ce le fait que, de mon point de vue, c’était si j’avais demandé de l’aide ailleurs que j’aurai manipulé ? Peut-être. Je n’avais cependant jamais usé de cet argument auparavant, de mémoire. Pas plus que je n’avais réclamé la confiance de qui que ce soit. Tandis que la collaboration avec le Wakanda, c’est Diana elle-même qui l’a obtenue ; c’était son objectif, pas le mien. Je n’y comprends plus rien et elle continue de parler, d’accuser, de reprocher…

Cela ne sert à rien de réfléchir, elle le répète encore après avoir refusé de le faire…

A quoi cela sert-il de regarder l’ensemble de mon travail au long-terme alors que je suis simplement intéressée par ma personne… si j’était réellement intéressée par ma personne, au-delà de ma cause, mes actions seraient bien différentes. Je ne me mettrais pas ainsi en danger, je ne partirais pas une fois une aide apportée, je profiterais bien plus de mes capacités comme de mes alliés. J’aurai utilisé les congolais comme otages afin de me protéger de Diana, j’aurai utilisé Diana afin de me protéger du Wakanda, j’aurai utilisé le Wakanda afin de me protéger des Last Sons ; je n’ai pas fait cela. J’ai sensibilisé Aman et les bucherons pour qu’ils ne se retournent pas contre moi le temps que je leur montre ce que je pouvais leur apporter et que je leur laisse le choix de rester à mes côtés pour que leurs vies s’améliorent mais je ne les ai pas utilisés comme bouclier. J’ai échoué à sensibiliser Diana mais ai renoncé à mon idée d’une révolution violente à l’aide de surhumains pour rejoindre le Wakanda, la laissant me surveiller pour le protéger lui. J’ai quitté le Wakanda pour que, quelque soit mes actions en Indonésie, il ne soit pas complice. Qu’aurais-je du faire autrement ? J’ai déjà l’impression d’avoir agit de manière à prouver que les accusations sont infondées et ne parvient pas à comprendre comment elle peut insister. Aurait-il fallu que je ne sensibilise pas les ouvriers ? Sans doute, ce point est compréhensible. Mais pour le reste… aurait-il fallu que je demande la permission de partir à Diana ? Je ne suis pas sa subordonnée. Aurait-il fallu que je rende des comptes au Wakanda ? Je n’appartiens pas à son peuple. Je ne comprends pas et cela me fatigue. Heureusement, ce sentiment d’incompréhension et de lassitude est plus aisé à endurer que celui de la perte.

C’est ironique de ne pas vouloir écouter "mon délire de définition des mots" quand il vise justement à expliquer qu’il ne faut pas faire confiance alors qu’on me reproche de ne pas pouvoir me faire confiance. Quand les choses tournent ainsi, c’est qu’elles sont logiques. Peut-être ne suis-je pas celle qui dit n’importe quoi mais je ne suis pas là pour faire le procès de Wonder Woman, quand bien même j’ai l’impression qu’elle passe son temps à faire le mien.

C’est amusant de l’entendre parler de briser une confiance dont je ne voulais pas, ce qui revient à me reprocher son erreur. Dans une même veine, ça me remonte un peu le moral de l’entendre parler de mon égo alors que le sien l’a conduite à traverser la moitié du monde pour se mêler d’une affaire qui ne la concernait pas de ce que je sais ; et comme elle refuse de m’expliquer son point de vue… Je fais ce que je veux de ma vie et c’est peut-être là le problème, justement. Construire ma réalité pour faire accepter mes logiques… voici qui prête plus à analyse en effet. A défaut de renvoyer la balle à Diana puisqu’elle tente de faire accepter ses logiques avec plus de brutalité que moi et notre discussion en est un exemple, c’est probable que je me construise une réalité : je dirais bien que c’est le cas de tout idéaliste voulant améliorer les choses, puisqu’on ne peut pas améliorer quelque chose en ne rêvant pas à mieux, mais c’est plutôt son l’angle d’une maladie mentale que j’aborde la chose. Mon second séjour à Arkham a conduit les psychiatres à me diagnostiquer comme folle ; une notion extrêmement polysémique s’il en est. Ai-je perdue la raison, moi qui m’y réfugie ? Je ne crois pas. Viole-je les normes sociales ? Je crois bien. Ai-je une posture marginale, déviante ou anticonformiste ? Difficile de m’argumenter le contraire. Suis-je sujette à des impulsions soudaines ? D’une certaine manière, oui. Une forme d’idiotie ? Je dirais bien que non mais cela a été évoqué précédemment. Une passion, lubie voire obsession ? On m’accuse que non mais, pour moi, c’est indéniable. Je suis donc très probablement folle. Plus que ne pas me considérer comme telle, ce qui est possiblement une composante de la folie d’ailleurs, je n’ai pas l’intention de plaider cela comme excuse. Cependant, cela expliquerait peut-être pourquoi mes logiques aboutissent toujours aux mêmes points si différents de ceux de gens comme Diana, même si au final ma méthodologie évolue à chaque rencontre alors que Wonder Woman continue d’accuser de similaire manière à des années d’écart. Est-ce cela, être saint d’esprit ? Je n’en sais rien.

J’ignore si j’ai fini de raconter n’importe quoi mais je crois que c’est le cas de Wonder Woman : je n’ai rien compris de ce que le Wakanda ou elle-même voulaient faire avec moi, c’est fort probable, mais c’est suivi d’une explication pour que je puisse comprendre ; enfin. Qu’ils ne veuillent rien de moi me semble étrange puisque Diana est quand même intervenue pour que je me rende et fasse cesser les mouvements sociaux qui fleurissaient dans mon sillage ; c’était vouloir quelque chose de moi. Un quelque chose où les travailleurs congolais n’ont pas eu le choix d’ailleurs, alors que certains d’entre eux auraient peut-être voulu continuer leurs grèves afin de moins souffrir de la faim. Passons, l’intention évoquée date probablement plus de la période où le Wakanda m’a accueillie en son sein, me trompant sur ses intentions d’aider congolais et végétaux mais peut-être pour de bonnes raisons. Diana ne sait pas comment me voir et cela me fait sourire car, désormais, je ne sais plus comment la voir non plus ; pas plus que je en sais comment voir le Wakanda.

« Je voulais simplement t’aider à voir un monde en dehors de ton délire, je voulais que tu comprennes comment voir un monde au-delà de tes connaissances, parce que cela serait important peut-être à apprendre sur les autres connaissances au lieu de toujours rester dans nos idées. Tu veux changer un monde, alors que tu refuses de changer toi-même. Tu refuses de reconstruire tes liens, ta confiance et même tes combats, parce que tu aimes ce sentiment d’autodestruction à chacune de tes actions. »

Mes lèvres se pincent, mes yeux se ferment, mon visage s’abaisse ; mon avatar en témoigne. Mes doigts me grattent, ceux de ma main gauche enserrant le pouce droit alors que l’index de ce même coté s’en vient les racler ; personne ne saura.

« Je voulais te permettre de changer, de même éviter l’autodestruction pour reconstruire une nouvelle base plus solide. Mais bien sûr, tu as préféré garder ton statu quo et surtout garder ta propre arrogance devant les défis que tu refuses d’affronter pour améliorer la vie végétale. Finalement, je ne crois pas que cela t’intéresse réellement cette cause, parce que tu n’as rien compris ces raisons qui me faisaient croire en toi. Et tu t’es assurée de ne pouvoir rien suivre de cela, parce que tu ne crois pas en cette cause. »

Mes lèvres se crispent, mes yeux se rouvrent, mon regard fixe le vide et mon regard vide fixe la source des sons. Mes doigts s’immobilisent car, cette fois, j’ai à répondre.

« Et même si je tente d’expliquer pourquoi je me suis rendue responsable de toi, je ne crois pas que cela serait pertinent. Tu réinterpréteras comme tu le fais tout le temps pour satisfaire tes idées. Tu ne t’es jamais intéressée à cette main tendue, tu ne l’as jamais saisi parce que tu n’as rien compris de ce que je voulais te proposer. Alors oui, tu avais tort, parce que pour moi, mon but n’était pas de te voir comme une utilité, mais bien pour un paradigme de changement, mais encore une fois, je ne crois pas que cela t’intéresse… »

Mes lèvres se pincent, mes yeux se ferment, mon visage s’abaisse ; mon avatar en témoigne, à nouveau. Mes doigts restent immobiles mais, sporadiquement, sont éclaboussés de larmes ; personne ne saura.

« Tu t’es rendue responsable de moi car tu m’as trouvée alors que j’errais, me débattant pour avancer encore et toujours à la poursuite d’une unique idée mais ne sachant pas comment l’atteindre. Comme un orphelin dans la rue… certains cherchent à retrouver leurs parents… d’autres cherchent à faire leurs preuves à eux-mêmes… d’autres encore cherchent la seule survie… tous savent qu’il ne sert à rien de demander car on ne leur donnera pas, qu’ils ne doivent pas compter sur la pitié des autres mais sur eux-mêmes pour obtenir le peu qu’ils ont besoin le temps de poursuivre leur fantôme. Pourtant, parfois… »

J’ai l’impression que ça fait si longtemps que je n’ai pas pu penser à eux ainsi. Non pas comment je les ai perdus mais comment on s’est trouvés. Je ne peux pas mettre de mots là-dessus. Pas plus que lorsque Westerman me demandait d’en parler. Le souvenir, qu’importe à quel point il est brisé, se finit toujours de la même façon cependant. L’environnement forestier du Stephanie Wildlife Sanctuary aide cependant à ce que la joie tienne plus longtemps face à la tristesse, quand bien même celle-ci finira par gagner.

« Je suis… contente… que tu me haïsses à présent, reprends-je sans être moi-même convaincue.Ton sentiment de trahison vaut mieux qu’un autre de perte. Avec lui, au moins, tu peux faire quelque chose. C’est ma réinterprétation même si, crois-moi, elle ne satisfait pas mes idées. Quant à mon sentiment d’autodestruction… je n’en sais rien. Récemment, on m’a dit que l’espoir n’est permis qu’à ceux levant la tête… je comprends mieux à présent. Je me croyais pleine d’espoirs… pour le Green… pour l’Humanité… alors que je n’en ai pas pour moi. Mes combats… ils me permettent de m’oublier. De ne pas reconstruire mes liens… j’ai les plantes, tout un pan du monde vivant qu’il semble que je sois la seule à entendre, alors pourquoi aurais-je besoin des humains si blessant ? De ne pas faire confiance à nouveau… la confiance est… comment… comment dire… la confiance n’est-elle pas bonne qu’à entrainer la souffrance, à un moment ou à un autre ? Tu juges… tu juges que je ne crois pas en ma cause… que je ne crois pas que l’Humanité et la Nature peuvent vivre en symbiose… c’est la seule chose qui me tienne. Comment changer le monde si l’on ne change pas soi-même ? Je pensais changer, évoluant à chaque rencontre. Méthodologiquement… oui. Personnellement… non. Tu as raison sur ce point. Comme mon père lorsqu’il parlait des questions… je ferais mieux de me taire. De "finir de raconter n’importe quoi"… »

Je me passe une main sur la bouche, pour m’interdire de parler, mais clore celle de chair n’est pas garanti d’être efficace pour celle de lianes. Tout comme ma propre tête, mon avatar végétal se détourne au moins pour regarder un horizon qu’il ne voit pas, à ma différence. Après avoir quitté mes lèvres, mes doigts s’en viennent un instant, tous, dans les racines de ma chevelure ; soulevant par la même celle de mon avatar, par mimétisme incontrôlé. J’expire. J’expire tout l’air que j’ai dans mes poumons, tout l’air qu’il n’y a pas dans mon avatar. Je déglutis ensuite, sans oser relever les yeux vers celle que je ne vois pas. Je la féliciterai bien, les personnes qui arrivent à me faire aussi mal sont rares, après tout. Dommage, elle ne m’a pas faite rire avant ; tout le charme de Thor était là. Mais peut-être ne fuirais-je pas face à elle, malgré l’envie de me jeter dans les bras des plantes pour y trouver le réconfort comme je le fais depuis aussi longtemps que j’arrive à m’en souvenir. Je fais de mon mieux pour y résister, tout comme pour m’abstenir de poser des questions. Beaucoup de questions. Beaucoup trop de questions. Les questions apportent des problèmes, j’en ai déjà suffisamment. Dommage que ma capacité à trouver les réponses toute seule ait été remise en cause.
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Message  Diana De Themyscira Ven 4 Jan 2019 - 0:05


    Longtemps, l’humanité avait souvent décidé de choisir l’aliénation, les idéologies et les religions pour justifier tout ce qu’ils ne pouvaient pas admettre. Souvent, nul n’avait besoin d’Arès pour déclarer des guerres, seuls les hommes pouvaient le faire sans aides. Diana de Themyscira s’était longuement habituée à travailler ou à combattre avec de multiples hommes et femmes. Chacun avait sa propre idéologie ou ses propres constructions, chacun s’intéressait à leur sujet de prédilection comme ils pouvaient. Chacun décida de ce qu’il était bon ou mauvais, et surtout chacun se retrouvait souvent identifié à des discours pour justifier les siens. Les plus désordonnés avaient ainsi trouvé l’habitude de répondre aux questions avant de comprendre le contexte. Les aliénations étaient souvent concrets chez plusieurs, ceux qui tendaient à se crier réalisme, étaient souvent les êtres qui avaient l’habitude d’un égocentrisme gigantesque ne pouvant pas être raisonner.

    Complexifiés leurs points de vues et leurs moyens d’actions étaient souvent les raisons pourquoi leurs combats ne pouvaient plus avancer. Ainsi des causes comme celle de l’écologie en Asie étaient encore plus perdues par des revendications et des actions violentes. Même la population pouvait se retrouver charmer par des discours affreux après, ne laissant aucune possibilité de développer vraiment le combat que Pamela espérait. Finissant dans une cellule au lieu du bureau de Sergei, elle s’était elle-même proscrite à sa propre cause. Refusant de se remettre en doute, elle refusa aussi les critiques envers ses propres actions. Pour Wonder Woman, toutes actions et réflexions de Pamela ressemblaient largement à tous les mouvements à tendance violente. Elle cherchait à tout prix d’être différente, alors qu’elle ne faisait que répéter des processus de plusieurs de ses frères et de ses sœurs. Loin d’être une scientifique, elle resta dans les bassesses idéologiques d’une autre époque, voulant juste jouer par les hypocrisies ou encore les sophismes. Liara-Soni, Red Richards et même Stephen Strange avaient au moins des méthodes plus efficaces au niveau des arguments ou encore même des actions que juste aller dans les hypocrisies et dans l’appel à la souffrance. Mouvements politiques après mouvements politiques, tous ses discours pouvaient bien se ressembler, car  dans la finalité de ces discours, tous pouvaient se rassembler.

    À la fin du discours de Diana de Themyscira, Pamela sembla légèrement touchée, mais l’amazone décida de ne pas faire attention. Elle avait essayé d’être sincère une première fois et cela s’était conclue par des actions incomplètes et cherchant à tout résoudre en quelques minutes. Donnant des réponses à la situation proposée autour d’un orphelin, parce qu’il était souvent plus simple de trouver la réponse la plus négative que d’autres possibilités. L’être humain ne pouvait pas être positif, car tout se tournait vers le négatif.


    « Malheureusement, si on suit la logique des orphelins, j’ai donné ma confiance sans qu’on me le demande. Je leur ai offert une façon de se reconstruire, je leur ai offert des gens pour rétablir des liens et je leur ai offert le respect, mais parce qu’il est mieux de poursuivre des fantômes, il est mieux de suivre aveuglément du chemin de l’impossible. Il est mieux de rester sur ces idées et sur des philosophies négatives que reconstruire sur de nouvelles bases. »


    Ces raisons avaient établi ainsi Wonder Woman plus sur la défensive. Avec tous les efforts fournis, Diana de Themyscira avait juste  l’impression de se faire rire d’elle à chacun des ouvertures possibles. Il était donc impossible pour elle de lui faire changer d’avis, car les opinions et même les plans de la verte étaient déjà préparés depuis des années.

    « Je ne te déteste pas, je suis uniquement déçue de voir ce que tu as décidé de faire avec ce que je voulais vraiment faire pour t’aider. L’une des raisons pourquoi tu ne vois pas comment tes plans s’échouent par toi-même, c’est que tu évites les choses qui peuvent te blesser comme les choses qui peuvent te remettre en doute. Tous peuvent avoir les plus grands rêves pour un monde plus utopique, mais si on évite en tout temps ce qui peut mettre notre idéologie en difficulté, c’est que nous vivons déjà dans un monde de rêves, sans oppositions. Ce n’est pas par le moindre effort qui va faire réaliser tes rêves, ce n’est pas en ignorant ce que tu n’aimes pas que tu vas changer ce monde. C’est en affrontant ce monde, même avec tes pires ennemis pour arriver à ce qui pouvaient être changé. Tu crois que Lex Luthor a toujours été notre ennemi? Tu crois que Magnéto a toujours été notre ennemi? Tu crois que tous les anciens adversaires de la Ligue des Justiciers ont été nos ennemis?

    Non. Si tu veux vivre dans un monde où uniquement tes plantes te donnent raisons, ce n’est pas certainement en ignorant des blessures ou la confiance, que tu vas pouvoir faire l’humanité et la Nature en symbiose. En évitant les critiques, tu évites ce que tu veux concrétiser. Tu peux faire ce que tu veux pour la suite, mais si tu cherches uniquement à ignorer ce que tu n’aimes pas : Tout cela risque de revenir rapidement et plus violent pour briser tout ce que tu veux réaliser. »


    L’Amazone ignora les propos sur le père de Pamela, non parce qu’elle ne donnait pas de l’importance à ce récit, parce que c’est Ivy qui lui en donnait trop. Elle avait rencontré de nombreux êtres qui avaient toujours eu des problèmes différents dans leurs vies, mais elle n’était pas là pour jouer le rôle de psychologue. Elle avait été une combattante durant toute sa vie, mais pour des individus qui n’avaient jamais réussi à vivre avec le passé, elle ne pouvait pas être cette prêtresse. Inutile d’en ajouter davantage, parce que pour l’Amazone, elle était allée au fond des idées et non dans ce qui était personnel.
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Message  Ivy P. Isley Dim 6 Jan 2019 - 8:12


Malheureusement, si on suit la logique des orphelins, Diana a donné sa confiance sans qu’ils lui demandent. Malheureusement, si on suit la logique des orphelins, Diana leur a donné une façon de se reconstruire. Malheureusement, si on suit la logique des orphelins, Diana leur a donné des gens pour rétablir des liens. Malheureusement, si on suit la logique des orphelins, Diana leur a offert le respect. Je me souviens du respect, tumultueux de part la jeunesse et la dureté des rues mais présent tout de même, chacun finissant par se considérer comme l’égal de l’autre ; humain comme végétal. Je me souviens des liens, entre eux fonctions de leurs âges et de leurs affinités, avec moi quoi qu’il arrive, avec mes plantes fonction de ce qu’elles leur apportaient. Je me souviens de la façon de se reconstruire, philosophie basée sur le respect de la vie et le lien par l’entraide, tout comme je me souviens qu’ils avaient le choix de rester ou non, de m’écouter ou non ; de vivre avec moi sur les bases que je posais ou de partir à la poursuite de leurs fantômes, certains pouvant même faire les deux. Je ne me souviens pas de la confiance. Ce n’était pas une question de confiance que de partager ma nourriture avec ceux qui avaient essayé de me la voler. Ce n’était pas une question de confiance de leur partager mon abri. Ce n’était pas une question de confiance de leur parler de ce qui me tenait à cœur. Je suppose que la confiance est venue plus tard, non-pas donnée mais gagnée. C’est là le problème de Wonder Woman : elle m’a donnée sa confiance et attendait comme paiement que je devienne comme elle, un paradigme de changement selon ses critères. Je l’ai déçue. Je me demande si j’ai déçu mes orphelins. Eux ne m’ont pas déçue. Peut-être n’ont-ils pas eu le temps.

« L’une des raisons pourquoi tu ne vois pas comment tes plans s’échouent par toi-même, c’est que tu évites les choses qui peuvent te blesser comme les choses qui peuvent te remettre en doute. »

Mes visages regardent le vide en une absence triste. J’évite les choses qui peuvent me blesser émotionnellement, en effet. Les humains blessent, les doutes aussi. Il est cependant plus facile de trouver une réponse par le raisonnement aux seconds qu’aux premiers, même si cela reste faisable lorsqu’on manipule. Je ne pense pas que ce soit une question idéologique cependant : mes "grands rêves utopiques" rencontrent l’opposition de la majeure partie du monde mais rarement par difficultés idéologiques ; ni Diana ni les Last Sons ne se sont opposés à moi car j’étais désireuse d’instaurer des écosystèmes viables, du moins de ce que j’en ai réinterprété dans mon monde de rêves. J’ai essayé le moindre effort, d’une certaine manière, avec la bombe stratosphérique ; désormais, je vais l’effort de franchir les frontières et d’aller vers les gens, je vais l’effort d’apprendre de chacune de mes rencontres pour que la suivante soit meilleure et je vais l’effort de poursuivre malgré mes échecs sans me radicaliser. Des efforts que Diana ne semble pas voir, sans doute parce qu’elle ne me connait pas. Ce n’est pas en ignorant ce que je n’aime pas que je vais changer le monde, non, c’est en agissant contre. C’est en l’affrontant. Je vais le faire mais je continuerai d’essayer en évitant la violence au mieux. Je n’ai pas de pires ennemis et je n’ai pas l’intention d’en avoir ; s’il y en a pour vouloir le devenir, je n’aurai pas le choix cependant.

« Tu crois que Lex Luthor a toujours été notre ennemi ? Tu crois que Magnéto a toujours été notre ennemi ? Tu crois que tous les anciens adversaires de la Ligue des Justiciers ont été nos ennemis ? »

Mes visages se relèvent un peu, toujours d’une expressivité limitée, alors que Diana répond d’elle-même à sa question. Evidemment, notre réponse est différente : sans avoir réfléchi à ce sujet jusqu’ici, il me semble logique qu’Alexander Luthor, Magneto et tous les anciens adversaires de la Ligue des Justiciers aient d’abord été ses ennemis avant que la paix ne se fasse ; vraisemblablement, ce n’est pas le cas. Je me demande si les relations ont évolué de manière analogue à celle entre Diana et moi, avec une Justice League commençant par donner sa confiance avant de s’opposer par déception envers ce que les autres en avaient fait. Ou alors, les désaccords du commencement se sont envenimés par incapacité accepter les critiques de l’autre parti voire à l’écouter. Si on cherche uniquement à ignorer ce que l’on n’aime pas, cela risque de revenir rapidement et plus violemment pour briser ce que l’on fait sans ; l’Indonésie me l’a appris, j’aurai dû m’occuper de son gouvernement. Je vais le faire et ai déjà des pistes d’approches correspondant plutôt bien aux conseils de Wonder Woman, affrontant ce que je n’aime pas de manière à le changer d’adversaire en allié et d’éviter qu’il ne fasse appel à la violence une nouvelle fois. Résumé comme cela, c’est très proche d’une manipulation cependant. Tant que je n’use pas de mes phéromones pour contrôler l’élite indonésienne, personne ne devrait s’en plaindre. Je n’ai cependant ni le cœur ni l’idiotie de m’attarder sur ce sujet qui, j’en suis certaine, ne manquera pas de décevoir Diana une nouvelle fois.

« Je n’ai jamais demandé d’aide pour moi-même, avoue-je doucement sans regarder mon interlocutrice. Je l’ai fait pour tout ces gens massacrés et exploités. Et j’ai appris des critiques. Tu m’as dit de ne pas me dresser contre les gouvernements. Les Last Sons m’ont fait comprendre de ne pas me diriger d’abord vers les nécessiteux mais vers ceux qui les protègent. Les Luchadores m’ont expliqué de ne pas partir du principe que l’on devait me surveiller mais essayer de prouver que je n’avais pas besoin de l’être. »

Mon dos s’enfonce dans le siège de la voiture tandis que mes bras se croisent et que mes mains les pressent. Je fais un instant de silence, continuant de fixer le vide cette fois entre mes pieds, inexistants dans le cas de mon avatar aveugle, en me disant que je n’aborde qu’une partie du problème alors que c’est là une critique également énoncée.

« Mais ce n’est pas ce qui t’intéresse. Plus j’apporte des preuves que tu as tort et plus je dois te prouver que tu as raison. Tu veux voir comment je change en tant que personne… quand je cherche à m’oublier. Je me demande si c’était de cela que tu parlais lorsque tu évoquais mon "monde de rêve", non pas mes aspirations utopiques mais le trouble mental diagnostiqué à Arkham. La science a prouvé la sensibilité végétale mais me reconstruire un monde à partir d’éléments de celui qui m’entoure en occultant les choses qui me blessent, qui me font douter… cela reviendrait à être folle, en effet. »

Je m’arrête calmement en me disant que c’est intéressant de constater combien je suis bien plus sereine à réfléchir à ma condition de malade mentale qu’à mes fantômes ; sans doute car elle est une "solution" aux "problèmes" qu’ils m’ont laissée. Le fait de réfléchir, de faire appel à ma logique qu’importe à quel point elle est biaisée, aide à laisser le flot d’émotions se tarir. Et la folie n’est pas quelque chose de si discriminant que ça à Gotham, aussi. L’un dans l’autre, c’est une question de cohérence avec le lieu où j’ai grandi, j’ai l’impression. Pour positiver encore plus, je n’ai pas fui cette fois. Alors même que Diana m’a blessée, je n’ai pas fui. C’est une progression personnelle. Qui s’accompagne d’une autre, d’ailleurs.

« Oui, j’ai continué d’agir en fonction des fantômes qui m’accompagnent depuis des décennies là où tu ne l’as fait que quelques mois. Oui, j’ai continué d’errer en aveugle à essayer de faire ce que je crois juste sans savoir comment y parvenir. Oui, je suis restée sur ma "philosophie négative" de symbiose entre l’humanité et la végétalité. Mais… »

Je marque une pause, posant ma tête sur le dossier de mon siège et penchant en arrière celle de mon avatar en conséquence.

« Je suis là. »

Je ne sais pas si c’est plus amusant ou attristant de considérer que tous les reproches qui me sont faits sur ce que j’ai fait de "mal" puissent l’être parce que je n’ai pas totalement "mal" fait. Diana aurait pu venir me parler en prison, puisqu’elle se sentait tellement responsable, mais elle ne l’a pas fait. Si je n’avais pas fait le premier pas, je n’aurais jamais su.

« Je ne mérite pas ta confiance, nous sommes d’accord. Je ne suis pas restée sous ta tutelle mais je crois avoir usé de ta manière de se reconstruire, partiellement. Et les graines de liens que tu as mises en terre ont peut-être légèrement germé. Je suis là. Certes, je viens m’informer sur l’avancement de notre projet cependant Karsenty, Vermeulen et toi… je suis curieuse de savoir comment vous allez. Peut-être est-ce le début de quelque chose. »

Je ne veux pas vivre dans un monde où uniquement les plantes me donneraient raisons tout simplement parce que l’être humain fait prévaloir sa raison sur celle des autres, parfois même celle de ses semblables. Heureusement, je ne vis pas dans un tel monde et, contrairement à ce que semble penser Wonder Woman, il y a des gens pour me donner raison. La communauté scientifique l’a fait à propos de la sensibilité végétale, des nations et des organisations de super-sécurité ont accepté mon intervention tandis que d’autres pourraient le faire prochainement. Que Diana ne le fasse pas n’importe pas vraiment, surtout considérant que je lui ai dit qu’elle-même avait eu raison, à mon arrivé. Ce qui importe c’est de savoir s’il y a bien quelque chose et, si oui, cela va survivre. J’ai besoin de temps pour évoluer et même ce qu’elle m’a dit aujourd’hui mettra des semaines voir des mois à réellement m’impacter. Car, si la destruction prend le temps d’un après-midi, la création, elle, prend le temps d’une vie.
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