Under the Red Hood (PV : Jason Todd)

Il semblait avoir rentré dans une petite confusion quand il a vu mon visage. J’ai pu faire de nombreux speechs à Todd ou aux autres membres de la Batfamily de rester le plus incognito possible, mais en ce moment, même avec mon pragmatique réveillé, je veux montrer toute l’importance que Jason a pour moi surtout. Il a toujours été un fils pour moi, même dans sa mort. Il m’a toujours hanté pour le reste de mes journées, je ne sais pas quoi faire en ce moment, mais je ne peux pas le laisser seul. Il semble juste être complètement déstabilisé et se cherche autant. Il commence à sortir ses premières phrases, bien plus troublée, moins dans la vengeance et dans la recherche du sadomasochiste contre moi que les dernières paroles en tant que Red Hood. « Jason, tu n’est pas Dick comme tu n’es pas Barbara. Tu es Jason Todd, tu es celui que j’ai considéré peut-être les moments les plus heureux de ma vie. Tu étais mon fils, mais aussi un être courageux, brave et fort. Peut-être bien plus que moi. Peut-être bien plus que Nightwing aussi. Tu sous-estimes ce que tu étais pour nous. On te respecte toujours autant, je suis sûr que Dick te voit comme son frère de combat, ne cherchant nullement à se comparer avec toi. Tu avais tes défauts, mais tu avais surtout des qualités exceptionnelles. Dans l’ensemble, j’ai toujours été fier de toi. Quand, j’ai arrêté d’être Batman après ta mort, car je ne me sentais pas digne de toi, je me sentais indigne de représenter ta fierté de nouveau, car pour moi, tu étais l’une des raisons pourquoi j’étais Batman. Et après, tu as toujours été une raison pourquoi j’enfilais de nouveau ce costume aujourd’hui. » J’essaie de m’approcher un peu de mon ancien étudiant, qui semble être toujours dans une confusion presque totale.

Écoutant ses propos, je suis soulagé sur un seul point. C’est les Al Ghul qui l’ont ressuscité et pas la Main. La Main avait toujours été plus forte au niveau de la corruption de l’individu que la Ligue des Assassins. Cependant, les autres remarques me font toujours aussi mal, de le voir se chercher désespérément, doutant encore moi et de mon humanité envers lui. Je peux comprendre, je n’ai jamais été un grand modèle dans cette vie, ni comme père, ni comme humain. Je le laisse parler sans l’interrompre une seule seconde.

Après cette partie, il s’était écroulé à genoux pour hurler une douleur. J’essaie de m’approcher encore un peu et de m’agenouiller proche de sa position. « Talia avait raison. J’ai toujours pensé à toi et toujours d’une manière positive. Jamais, je ne voudrais t’enfermer quelque part Jason. Pour moi, une erreur est peut-être la chose la plus humaine qui peut souvent m’arriver. Voir que je ne suis pas invincible, que je sois incapable de bloquer toutes mes émotions devant ou durant un évènement. J’ai toujours voulu être le plus pragmatisme et le plus droit possible, mais je ne pouvais pas car j’ai fais trop d’erreurs. Mais ce genre d’erreurs n’est pas négatif, c’est une évolution de mon humanité. Tu as été l’une des plus grandes évolutions humaines de ce que je suis avec Alfred, avec Dick, avec Barbara, avec Talia et avec Tim. J’ai appris à redevenir humain grâce à vous. Et tu n’es pas un enfant de la rue, tu es mon fils, mon enfant et surtout ma vie. Je ne veux pas t’obliger à me suivre, mais je peux t’aider au Manoir comme tu peux m’aider parce que tu as toujours été plus courageux que moi. Tu n’es plus seul. » J’essaie de m’approcher de lui en appuyant ma main sur son épaule, mais il peut toujours reculer. J’espère lui faire comprendre, même si c’est difficile pour lui.

« Et tu veux vraiment me laisser seul contre les muffins d’Alfred? Tu me lances un grand défi actuellement… » Je veux vraiment qu’il vienne au manoir avec moi et c’est l’une des rares blagues que je pouvais faire de ma vie, mais je voulais lui montrer quelque chose de plus que le Batman froid d’avant.