Force Rouge (Exodus)

« Exodus avait élu domicile dans une bureau des affaires internationales de la Tour Stark, au quarantième étage. Il ne l’avait pas volé, ni pris de force, on lui avait simplement donné, puisqu’il faisait partis des Vengeurs depuis bientôt deux ans. Son arrivée - pourtant rendue publique par communiqué de presse - avait été assez bien étouffée par le lobbying du SHIELD pour que cela ne se transforme pas en une tempête médiatique et politique capable de placer l’ensemble de l’administration américaine dans la tourmente d’avoir permis à un terroriste recherché d’intégrer les forces de défenses du pays. Cependant, toutes les personnes assez impliquée politiquement et intéressée par ce domaine était au courant que le redoutable Exodus, bras droit de Magnéto à l'identité aussi Mystérieuse que ce dernier, ennemi de la Justice League contre qui il s’est battu de nombreuses fois et terroriste confrériste renommé par sa puissance, avait rejoint le projet Initiative. Malgré cela, il n’était pas rare, au sein même des vengeurs, de croiser encore aujourd’hui des personnes considérant Exodus comme un nouveau venu. Et pour cause, envoyé dans des missions hautement secrète en Afrique contre Weapon X et d’autres, il s’est fait discret, déplaçant dans l’ombre ses quelques pions afin de pouvoir agir aujourd’hui avec une assez grande liberté au sein du SHIELD. Il avait fait ses marques, il avait fait ses preuves et plus important, il était même parvenu à se faire respecter par des Vengeurs, rares certes, mais non nuls. Il était parvenu à trouver la confiance de ses supérieurs théoriques. Théoriques, oui, car il serait absurde de considérer une quelconque organisation et une quelconque personne au dessus d’Exodus maintenant qu’il était animé par une foi absolue. Une foi plaçant uniquement son idéologie au dessus de lui là où, auparavant, trônait d’Erik Lensherr.

Un nouveau venu dans l’esprit collectif des vengeurs et pourtant déjà considéré par certains comme un pilier du groupe renforçant à lui seul la force de frappe, de dissuasion et d’intervention des Vengeurs sur la planète ; Exodus s’était vu attribué la direction de plusieurs opérations offensives, mais également diplomatiques à travers le globe. L’influence des Lasts Sons ne devait pas rester impunies et Exodus s’était vu charger la tête des opérations sur plusieurs fronts de négociations visant à déstabiliser le groupe Asiatique. C’était l’occasion parfaite pour lui, les Lasts Sons représentent l’influence extraterrestre sur l’autre côté du globe mais, contrairement au Vengeurs, il ne pouvait avoir des informations claires sur leur sujet. Il fallait donc faire sortir le lapin de sa tanière et ses plans étaient déjà établis sur le sujet. Si il n’avait pas carte blanche officiellement, il allait cependant prendre quelques libertés. Depuis les deux années qu’il était dans ce groupe il avait compris une chose : Le SHIELD fonctionnait au résultat et la méthode employée était rarement prioritaire dans leur jugement. Autre point très important, le SHIELD semblait se mettre en tête que laisser Exodus effectuer la salle besogne leur donnait une porte de sortie diplomatique en jouant la carte de l’électron libre qui n’a jamais vraiment renié ses allégeances confréristes. Mais ce comportement et la vision que le groupe avait d’Exodus ne le génait pas le moins du monde et allait même dans son sens. C’était donc un recrutement gagnant-gagnant pour l’instant. La seule question était donc : Jusqu’à quand la présence d’Exodus chez les Vengeurs cessera d’être à l’avantage du SHIELD et de l'administration américaine ? A cette question, Bennet avait une petite idée de réponse, la roadmap de ses actions étant déjà planifiée dans son esprit.

Aujourd’hui, nous étions bien loin des affaires diplomatiques et sécuritaires. Aujourd'hui, il était question de babysitting et de garderie. Exodus avait été chargé de la formation et du mentorat de plusieurs jeunes vengeurs tous plus emplis de stéréotypes les uns que les autres. Assis dans son fauteuil, il contemplait la fiche du jeune homme qui devait lui rendre visite il y a de cela dix bonnes minutes. Mais si cette génération était incompétente, elle l’était beaucoup moins que l’absence maladive de ponctualité. Mais ne dit on pas que les temps durs crés des Hommes forts ? Que les Hommes forts se battent pour des jours meilleurs ? Que les jours meilleurs créés des Hommes faibles qui provoquent des temps difficiles et qu’ainsi, le cycle est complèt ? Sans doute, et c’est un choc générationnel qui allait se produire dans ce bureau moderne à l’image de la tour Stark.

Ce bureau était à l’image d’Exodus, moderne en apparence mais remplis de vieilleries. En effet, Exodus, ayant élu domicile ici, avait importé ses propres biens et bibliothèques personnelles de Genosha. Une quantité astronomiques de livres étaient posés sur les étagères qui en débordait. Des piles étaient posées à même le sol sur presque un mètre de haut. Mais les livres n’étaient pas la seule chose présente. Des caisses et malles de parchemins et autres reliques mythologiques arboraient les meubles minimalistes en acier et le verre des dalles au sol. Un bar était présent derrière le bureau où différentes bouteilles d’alcool se dressaient fièrement. Sur le bureau, le bazarre était étrangement ordonné et des plumes griffonaient seuls des cartes d’un endroit mystérieux. Exodus, en ne s'accommodant pas si facilement des nouvelles technologies, s’en préservent également. Si son identité était si mystérieuse et que même son prénom et son nom n’était pas connu de la grande majorité du SHIELD, c’est parce qu’il n’a aucun profil Facebook, aucun compte mail, aucun fichiers en local et aucune présence sur internet. Ecrits en Latin, Sumériens, Hébreu, Arabe, Vieux français, Egyptian, Grec… L’ensemble de la paperasse n’était même pas compréhensible des Hommes modernes ne parlant ici au Etats-Unis, à peine une demie langue. Dans tout cet amoncellement, le temps ne semblait étrangement pas fixe puisque le mouvement était continue. La télékinésie d’Exodus emplissant la pièce et faisant tourner des livres alors que certaines pages passaient devant ses yeux. Si Exodus avait des pouvoirs absolus, sa mémoire ne l’était pas, à son grand dam. Ce qui l’obligeait de consulter des vieux ouvrages comme un historien pourrait le faire.

Il arrivait, il le savait. Il savait bien plus de chose du jeune garçon que le jeune garçon ne savait de lui même. Son pouvoir n’était pas prometteur comme Exodus aurait aimé qu’il soit. Bien sur, il pourrait être capable de prouesses extraordinaires avec un peu de maîtrise. Mais la nature même de son gène X était basé sur les probabilités. Et n’ayant aucune affinité pour la manipulation de ces dernières, le jeune Anthony serait condamné à devoir subir l’aléa de son pouvoir sans jamais pouvoir choisir entre ses différentes capacités avec instinct. Du moins, ce serait le cas à moins qu’Exodus n’agisse au niveau moléculaire et au niveau psychique de l’enfant pour décupler ses capacités au delà de ce qu’il pourrait faire uniquement avec de l’entraînement. Certains également que d’autres personnes sur cette planète, tel que Doom, Sinister, Sage, Henry McCoy et bien d’autres pourraient manipuler ce pouvoir avec plus d’aisance et moins de difficulté qu’Exodus peut le faire avec sa manipulation de force vitale et sa télékinésie. Car si il y a bien un inconvénient à ce genre d’intervention, c’est la douleur éprouvée par le sujet. Il n’était donc pas question de formater Anthony Hudson - car tel est son nom - mentalement et de le décupler physiquement sans risquer de s’attirer quelques foudres des Vengeurs.

Sans même prendre la peine de toquer à la porte, le jeune homme pénétra dans le bureau avec autant de confiance qu’il en perdra à la fin de son stage avec Exodus. Car il allait bien s’agir d’une formation accélérée ayant un seul but : Battre le fer jusqu’à ce qu’il chauffe et s'imprègne dans son âme des responsabilité de son être. Vêtu d’une combinaison en molécules instables noires, Exodus se leva de sa chaine à l’arrivée d’Anthony et fit un léger signe de l’index vers Parsifal, son éternel suivant. Ce dernier pris des morceaux d’armures et vient habiller Exodus, lui fixant ses genouillères d’acier, ses épaulières ainsi que différentes autres pièces. Oui, Exodus aurait pu le faire avec sa télékinésie, mais ce n’était pas dans sa culture. Se tenant en retrait, Parsifal jetta un coup d’oeil à l’invité avant de fixer la cape et l’épée dans le dos d’Exodus.

« Bonjour Monsieur Hudson. On m’a indiqué la volonté de Monsieur Stark de me charger personnellement de votre formation en tant que futur membre d’élite du SHIELD et membre des Vengeurs. Etant donné votre retard, je ne vais pas perdre plus de temps maintenant. Entrez. »

Dit-il d’une voix forte alors que ce dernier mot était à l’intention d’une jeune femme se tenant dans le couloir, un chariot derrière elle.

« - Bonjour Monsieur. Je vous ai apporté l’équipement demandé.
- Je vous remercie. Vous pouvez disposer.
- Bon séjour Monsieur. »

La jeune femme s’en alla, laissant le gros chariot remplis de caisses métalliques militaires à l’entrée.

« Je suis Exodus, membre des Avengers et votre future modèle de référence dans tous les domaines que vous allez devoir maîtriser ces prochains jours. Si vous ne me connaissez pas, ne vous en faites pas. Vous allez apprendre à me connaitre très rapidement. Votre formation va débuter d’une seconde à l’autre. Je vous prierai d’écouter mes instructions et de les suivre au mieux. Votre survie en dépendra. Notez que le vouvoiement utilisé à votre encontre n’est qu’une marque de politesse et non de respect. Libre à vous d’aborder la familiarité qu’il vous siéra avec moi du moment que vous suivez mes instructions à la lettre.
Anthony Hudson, je vous souhaite la bienvenue… »

Exodus ne perdit pas une seconde et téléporta le jeune Anthony, les bagages, Parsifal et lui même à environ 14 000 kilomètres de là. Le voyage ne dura pas plus d’une seconde mais voyager par le plan astral était du genre à provoquer quelques traumatismes intestinaux aux individus lambda se prêtant à l’exercice la première fois. Parsifal, habitué, n’eut que quelques hauts de coeur à l’arrivée.

« ... En Terre Sauvage. »

***

Jour 1

La Terre Sauvage, étendue tropicale en plein milieu de l'Antarctique était un lieu hostile pour l’humanité. Remplie d’insectes géants, de Dinosaures et autres créatures, elle n’avait pas été totalement explorée. Exodus avait téléporté tout ce beau monde dans une clairière de la jungle de Thonos, en plein centre des Terres Sauvages. Inutile de préciser qu’ici, la technologie a besoin d’être spécifique pour résister à la perturbation électromagnétique constante du champs de force servant de dômes au dessus des Terres Sauvages et permettant à ce lieu d’être si particulier. Le champ de force empêchait toute communication satellite et, bien sur, connexion internet. Mais pour des petits équipements comme des smartphones, le champ de force provoquait des impulsion électromagnétique détruisant les circuits trop faible et non protégée.

« Dans ce chariot se trouve du matériel militaire. Armes, combinaison, cartographie, documentation sur les lieux ainsi que des vivres pour 3 jours pour 3 personnes. Votre mission, Monsieur Hudson, est double. Premièrement, effectuer une cartographie de cette région des Terres Sauvages ainsi que des prélèvements de la faune et de la flore. Deuxièmement, protéger Parsifal ici présent, un humain, pendant les 10 jours vous séparant de l’extraction. Je ne serais avec vous que partiellement et en qualité de support. Ne vous considérez donc pas en sécurité. J’estime vos chances de décès lors de cette mission de 20%. Le SHIELD est informé d’une mission en Europe d’une durée de trois mois. Ne comptez donc pas sur eux pour venir vous sortir de là. Des questions ? »

Exodus, flottant quelques mètres au dessus du sol, avait des choses à faire en Terre Sauvage et profiterait de ce séjour pour s’en occuper.
»

« Saisissant Anthony par télékinésie, Exodus l’immobilisa à la fin de sa question. Qui était-il ? Exodus le savait surement mieux qu’Anthony lui-même et sa télépathie, pénétrant son esprit, se mit à lire en une fraction de secondes les souvenirs aussi insignifiants que pathétiques d’un enfant né à une époque où tout est trop simple pour qu’il ne prenne la peine de grandir. Amenant Anthony dans les airs jusqu’à ce qu’il se trouve à quelques mètres en face lui, à dix pieds du sol, il soupira. La présence télépathique d’Exodus n’était pas dissimulée, Anthony devait en sentir les moindres recoins s'immiscer dans son esprit de manière malsaine au point qu’il puisse en apercevoir la forme astral monstrueusement démesurée. Le désespoir était une sensation naturelle pour toute personne en face de cette entité se dessinant par delà les épaules d’Exodus, observant de ses yeux blancs éclairés d’énergie psychique l’insecte qu’il tenait de sa main psychique. Nul douleur, nul violence, simplement l’omnipotence dérangeante et la sensation étrange de ne plus appartenir à une espèce considérée comme superprédatrice. Voilà peut-être ce qui pouvait passer par la tête d’Anthony. Mais après tout, n’était-il pas un peu spécial ? Capable de ressentir les évènements différemments ? Exodus s’assura qu’aucun son ne puisse sortir à nouveau de la bouche du jeune homme le temps qu’il ait fini sa tirade. Il s’assura également que ses oreilles soient bien ouvertes.

« Anthony Hudson, fils de Liza Dice et Robert Hudson, frère jumeaux de Stella Hudson et demi frère de Darryl Maywin né le 12 août 1990, qui partage la même lignée maternelle que vous deux. Tu es né le 14 mars 1996 à San Francisco, tu as joui d’une enfance aisée, protégée par un demi-frère pour qui tu n’as jamais rien offert qu’un regard jaloux et envieux. La maladie immonu-dégénérative de ta mère fut une expérience atroce pour lui, le forçant à grandir là où tu décida de te protéger dans un enfantillage qui ne te quitta plus. Ta soeur, elle, se protégea derrière un mutisme qu’elle a toujours, mais au fond de toi, il semblerait que tu t’en veuilles de ne pas avoir pu aider ta mère dans la maladie comme ton père, ton beau père et ton grand frère le firent. Car les souvenirs maternels, c’est eux qui les ont conservés là où tu n’en garda que les miettes des bribes que tu eus à peine le courage d’observer. Ta lacheté te ronge, comme elle propulse ton insouciance dans une course en avant, une course à la reconnaissance des autres envers toi. Une course à la popularité, comme pour chercher dans la foule le regards de ta mère que tu as oublié. Tu es perdu, Anthony, incapable de faire face à la plus grande de tes phobies : celle d’être oubliée, comme tu as oublié le sacrifice de ton grand frère, s’occupant à 13 ans d’une mère mourante, d’une petite soeur désemparée et de toi, qui préférait voler tes camarades et t’attirer les foudres de ton école, apportant encore plus de problèmes dans une maison qui tentait tant bien que mal de se serrer les coudes. On t’a pardonné, dû à ton jeune âge, mais tu ne t’es jamais pardonné à toi-même, n’est-ce pas ? Ce regard que ta famille a dû te jeter dès tes 10 ans, alors qu’ils constataient le peu de respect que tu affichais pour le soutiens qu’ils apportaient à Liza Dice. La maladie a emportée ta mère, mais tu as toi-même tué les quelques souvenirs que tu aurais pu construire. Tu t’es rendu compte à quel point le passé ne pouvait être changé et ton inconscient n’est que la preuve de ton incapacité à grandir et affronter tes propres erreurs. La mort de ta mère a brisé ta famille en deux, chacun de votre côté et tu perdis une autre personne : Darryl, qui, que tu le veuilles ou non, était ton modèle à toi comme à ta soeur jumelle. En parlant de ta soeur, lui as-tu dit que tu l’aimais ou étais-tu trop orgueilleux pour de telles futilités ? Aujourd’hui elle a trouvé une nouvelle famille, proche de ton grand frère mais qu’as-tu trouvé ? De la vacuité, de la futilité, de la facéties qui ne comptent ni pour toi, ni pour les autres. Ton existence est fausse comme la haine que tu simules envers la chaire et de ta chaire. La haine que tu simules envers ta soeur, l’accusant de t’avoir trahie là où tu t’es égaré seul, incapable d’être là pour elle. Tu as cru au rêve américain, tu as cru que la popularité sauverait les meubles de ta misérable existence, mais tu es une coquille vide, remplie de likes intangibles enchaînant les rencontres de faux-amis et de fausses copines. Ta vie sentimentale est aussi hasardeuse que les pouvoirs de ta famille et ta peur d’échouer se transforme en une peur de t’affirmer autrement que par ces jeux de popularité médiocre où tu excelles. Construire un avenir, c’est une responsabilité. C’est comme prendre soin d’une soeur troublée par un désordre familiale et l’absence d’une figure maternelle à l’adolescence. C’est comme respecter le sacrifice de son grand frère, c’est comme avouer ses sentiments honnêtes à sa génitrice. Construire un avenir, c’est construire un héritage, mais tu en es incapable, ayant renié le tiens. Tu es fier d’une chose, c’est ta renommée, mais tu sais pertinemment qu’elle n’est qu’un produit éphémère et ne tardera pas à te quitter lorsque les projecteurs te trouveront trop fade et vieu pour ces modes fanatiques à durée de vie limitée. Tu sais, au fond de toi, que la futilité de ton existence te rattrapera plus tôt que tu ne l’imagine. Et la détresse qui en ressortira te plongera dans le désespoir. Tu es Anthony Hudson, né le 14 mars 1996 à San Francisco, maintenant jeune vengeur surfant sur une vague de popularité qui ne t’appartient pas. Tu es Anthony Hudson, mutant doué d’un pouvoir que tu ne contrôles pas et que tu n’as jamais mis à profit de qui que ce soit. Arrêter des malfrats est à la portée de la police municipale et le public te suis car il te moque. Tu seras l’emblème d’une génération couvée par un système envenimé qui sera la première sacrifiée sur l’autel politique d’enjeux dépassant ton existence. Tu es Anthony Hudson, né le 14 mars 1996 à San Francisco, vivant dans la luxure New Yorkaise, fermant les yeux sur ce qui t’effraie. Tu es un déchet de plus dans la poubelle capitaliste. Tu n’es nécessaire à personne. Tu n’es rien. Tu te considères protégé par Anthony Stark, mais tu partages rien d’autres avec lui que la vague insigne du clan et votre prénom. Ta mutation est aussi instable que faillible et tu ne seras d’aucune utilité sur le champ de bataille tant que tu n’en prendras pas conscience. Tu es aujourd’hui mon élève, l’élève Exodus, Acolyte de Magnéto, emblème de la puissance confrériste, combattant de la Justice League et de leur héritage, berger de la mutanité et seul personne s’intéressant à ta misérable existence. Tu es à ma mercie, tu es à ma disposition et tu as qu’un seul objectif dans ce monde : m’écouter pour espérer pouvoir tracer ton propre chemin, ta propre voie. Tu n’as qu’un seul objectif et c’est construire enfin ce pour quoi tu pleures inconsciemment : construire ton héritage ! »

Ce discours se conclut d’une voix grave, forte et sévère, alors qu’Anthony était relachée de l’emprise télépathique et télékinétique d’Exodus. Exodus resta en l’air, quelques mètres au dessus du sol, la même hauteur à laquelle il avait relâché son dissipé élève.

Pendant ce temps, Parsifal, au sol et n’ayant pas porté plus d’importance à la scène que cela, avait trié le matériel, sortant quelques armes à feu pouvant servir et remplissant les sacs à dos de matériel scientifique et de provisions pour la journée. Armé d’une pelle, il était en train d'enterrer le reste du matériel dans cette clairière. Il ne fallait surtout pas qu’ils perdent ce matériel et l’endroit était propice pour un campement de nuit. Ne sachant pas à quoi s’attendre comme menace, le servant avait pris les dispositions pour marquer la carte de leur emplacement actuel et défini un itinéraire pour la suite.»