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L'école des Différences ou du Débat? [Julia Hobbes]

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L'école des Différences ou du Débat? [Julia Hobbes] Empty L'école des Différences ou du Débat? [Julia Hobbes]

Message  Alexandra Gruff Sam 10 Fév 2018 - 0:02

Je touche légèrement à mes lunettes devant la vingtaine des jeunes qui ont eu le courage de m’accompagner durant cette aventure du matin. Un cours d’Histoire, c’est rapidement chiant, surtout par le titre de l’Histoire dans un cours, mais aussi par la réputation de ce domaine chez les vétérans de l’école. Croyant que l’Histoire nous n’affecte pas, qu’elle est vigoureusement le témoin du passé, mais qui nous n’affecte plus aujourd’hui. Les courants sociologiques, historiques et politiques deviennent ainsi un petit vent pour la plupart, se concentrent sur le moment présent avec raison. Il ne faut pas se concentrer sur les échecs et les réussites du passé, mais bien de savoir comment les regarder pour tenter de trouver des similarités de réussites et d’échecs pour notre avenir. De nombreux défis se révèlent comme des inspirations importantes sur ce que nous allons devenir. Beaucoup imaginent que la politique est un domaine ultra-chiant, jouant sur les codes bureaucratiques ou sur les votes démocratiques, alors que cet aspect est bien plus vague que cela. D’une certaine façon, on apprend dans le domaine de la science politique qu’il existe un clivage entre deux définitions du mot politique. Le politique et la politique. Dénoncés par écrivaines féministes avec justification, je pense qu’il faut préserver cette idée pour mieux l’expliquer surtout aux jeunes…

La politique est ce que les médias ou ce que les politiciens tentent de définir par eux-mêmes ce qui est important à changer dans ce domaine. Préservant un peu la même nourriture, ils continuent eux-mêmes un modèle qui a fait fuir des milliers d’individus vers les médias alternatifs. Le politique est pensé à être plus complet, où il est défini largement par les autres domaines académiques comme la sociologie, l’Histoire ou même la psychologie. Le politique est un instrument utilisé par tous les êtres décisionnaires de ce monde. Dès que des Héros des années 80 ont décidé d’ignorer la politique, ils ont fait du « Politique ». Ils rejettent une vision du monde, comme on rejette souvent ce qui peut nous dégouter. Et contrairement à certaines influences, mon enseignement va à l’encontre de ce que certains Héllions ont essayé de proposer comme définition, allant parfois dans le dénigrement, dans la réécriture du passé ou même dans la favorisation des idéologies autoritaires/totalitaires de ce monde.

Je ne me suis jamais découragée à participer au projet des Héllions, comme Scandal Savage, on s’est fait proposer de rejoindre le projet à l’Institut Xavier pour aider une nouvelle école des mutants. En réalité, l’idée était sympathique pour moi. On allait développer un aspect aussi académique et complet que l’Institut Xavier. Oui, je m’attendais à un tel développement aujourd’hui. Je m’attendais que Frost prépare une équipe digne des X-Men, mais je ne me suis jamais réellement préparée aux alternatives suggérées pour la suite. Voulant exister à tout prix, certains se sont maladroitement lancés dans les médias ou dans les milieux politiques, ils ont décidé de critiquer un passé ou des idées restreintes pour certains. Quand je regarde les jeunes devant moi, je vois dans le regard de certains un mépris de la définition que je lance des politiques, parce qu’ils ne sont pas d’accord que la Ligue de la Justice était pleinement dans le milieu du politique, mais pas comme ils le souhaitaient.

Influencés par des grandes personnalités de l’Académie, cela devient ainsi plus facile de juger le passé. Négligeant des histoires tertiaires et secondaires, ils négligent aussi ce qui devient empirique comme résultat. Je suis l’une des celles qui consistent à dire que dans le milieu académique que les résultats pragmatiques deviennent plus importants que les solutions idéologiques. Mon élément n’est peut-être pas cette Académie, peut-être par le résultat que je ne pense pas retrouver ma voie dans ce « melting pot ». D’un coté, les critiques envers notre groupe sont logiques, elles se concrétisent par des idées de projets ou des relances idéologiques, pouvant effrayer certains.

Occupée par mes cours, je ne me suis pas encore impliquée directement aux missions des Héllions, me perdant peut-être dans la mauvaise foi observée depuis que les grands gueules sont apparus dans le groupe. Peut-être minoritaire en général, comme avec Carol Danvers dans les Vengeurs, ce sont elles qui se font le plus apercevoir dans les différents milieux. Mon approche est oui très différent du reste des observations de chaque groupe sur les Héllions.

Peut-être que je ne suis pas dans le bon groupe, peut-être que mon ambition d’aide se voulait inutile vu comment ils se construisent aujourd’hui. Je me laisse une chance, je vais attendre de participer aux opérations immédiates à place de me fier à Joséphine ou à Rachel Williams comme discours directs. Oui, dans le domaine de l’enseignement, Emma Frost fournit des matériaux pour mieux perfectionner les cours. Elle laisse aussi bien plus de libertés, mais peut-être que les Héllions vont m’en vouloir sur cette idée, parce que je n’ai fait que copier le cours donné et enseigné par Jean-Paul Beaubier, avec bien sûr les sources académiques et tout le tralala, mais quelques universités américaines ont parfois le malheur d’être idéologique dans leurs points de vue. Au niveau de l’économie, l’École de Chicago s’est façonné comme une idée du libre-marché afin d’influencer idéologiquement Reagan et divers pays de l’Amérique latine.

Je suis inquiète que l’Académie de Frost se transforme à un milieu académique plus idéologique comme à Chicago, voulant proposer une idéologie contre d’autres à place d’un débat d’idée respectueux avec les autres. Je suis peut-être à la mauvaise place, vu les regards de Pete Case ou de Francis Jones sur ma conclusion que la Ligue des Justiciers était un groupe politique. Ils sont peut-être minoritaires, mais ils font partis d’un jugement assez important de l’organisation. Je vois vers la fin de mon cours, la silhouette de Julia se dessinait. Elle est arrivée à la dernière minute de mon exposé, m’étant peut-être perdue dans le regard des jugements des deux étudiants.

Voulant trouver des problèmes avec le passé, on invente parfois ces problèmes. Elle devient ensuite le résultat assez catastrophique de plusieurs évènements, parce que pour connaître le cas de Rachel Summers, si on nourrit le populisme une fois, on peut facilement se noyer dans ce populisme. Le système Américain a presque connu cette noyade, et mon but est un peu d’éviter de plonger la Terre première dans les cauchemars de certains.

Faisant un petit sourire à Julia, essuyant maladroitement mes mains sur mon chemisier brun et mes pantalons marrons :
« Je vous ai retenu assez longtemps. Lisez au moins les chapitres 6 et 7 de Max Landis pour le prochain cours. Bonne journée! » Une ou deux minutes de trop pour les étudiants pressés à prendre leurs pauses, ils avaient déjà bouclé leurs affaires pour quitter la classe. J’espère juste que Case et que Jones ne vont pas aller brûler les chapitres de Landis vu qu’on passe bientôt aux changements dans l’international par la Ligue de la Justice. Par le départ des jeunes étudiants, je tends ma main vers Julia : « Salut! Désolée pour le retard, je sais que les autres professeurs préfèrent qu’on quitte cinq minutes avant la fin du cours. Je ramasse juste mes affaires et je pars. » Je ne savais pas que Julia Hobbes avait maintenant des cours, peut-être parce que nos cases d’horaires sont trop séparés entre nous. Vu qu’elle est étudiante dans le domaine de la science politique, elle enseigne peut-être un cours annexe à celui-ci, comme la sociologie ou encore l’économie. Retournant doucement vers le bureau pour ramasser mes affaires, je porte un second regard vers Julia pour voir s’il existe une impatience quelconque.
Alexandra Gruff
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Message  Léviathan Ven 23 Mar 2018 - 8:18




L'école des Différences ou du Débat ?
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Tous les jours, je me lève à six heures du matin. Tous les jours, je prends grand soin de moi, en mangeant léger et en faisant de l’exercice. Tous les jours, j’accomplis mes katas le matin, je m’étire et je m’échauffe. Tous les jours, j’applique une lotion désincrustante puis, sous la douche, j’utilise un gel moussant que j’essuie en tamponnant avec une serviette éponge pour ne pas abîmer sa peau. Tous les jours, je mets une lotion tonifiante puis quelques goutes de sérum pour parfaire l’action et resserrer les pores de ma peau ; ensuite, je me fais une crème de jour que je masse sans oublier le cou et les oreilles avant de passer à une crème contour des yeux et pour finir un écran solaire léger, qui convient au quotidien. Tous les jours, j’entretiens une image de moi, une entité, peut-être illusoire. Tous les jours, je fais face à ce visage dans le miroir ; ce visage au front large et au menton prononcé, ce visage aux petits yeux d’un bleu pur, ce visage encadré par des cheveux blonds. Tous les jours, ce visage me fait face dans le miroir ; ce visage qui se pare d’expressions comme une marionnette, ce visage sous lequel grouillent serpents et courants, ce visage derrière lequel je me cache. Tous les jours, je l’imagine se tordre et se déformer, je m’imagine hurler et rire. Tous les jours, il reste normal, je reste normale. Tous les jours.

Comme pratiquement tous les jours, je marche dans l’Académie du Massachusetts. C’est vers un cours que je me dirige, un cours particulier dans plus d’un sens du terme ; un cours qui n’est pas habituel mais que j’estime nécessaire, néanmoins. Je suis vêtue d’une veste en lainage vichy à gros carreaux noir et blanc, par-dessus une chemise mauve comme par-dessous un sac en bandoulière, et d’un pantalon chaud, par-dessus des chaussures à talons rehaussant ma taille légèrement au-dessus du mètre quatre-vingt. Tu n’es pas bien moins grande que moi, Alexandra, je le constate aisément une fois arrivée devant la porte de ta salle. Chemisier brun et pantalons marrons, raccord avec ta chevelure et d’un naturel doux comme neutre.

C’est en silence que je patiente, que j’attends que tu ais fini ton cours pour négocier le mien. Ton sourire trouve écho sur mes lèvres et je te salue en penchant la tête en avant, fermant un instant les yeux. Tes mots de conclusion agrandissent encore mon expression puis je reste inamovible alors que le flot de mes "homologues" quitte ta salle. On me bouscule, on s’excuse, je m’excuse ; une normalité banale. Rassurante, sans doute. Je m’avance vers toi lorsque j’ai le champ libre, mimiquant ton geste de la même manière appliquée à ton sourire précédemment.

- Il n’y a aucun souci, réponds-je aimablement, sans perdre mon sourire. Chacun est libre de tenir sa classe comme il le souhaite.

Tu exécutes tes paroles, Alexandra, pendant que je reste entre la sortie et toi sans me douter du quiproquo de notre situation. Ta douceur m’avantage, qu’aurais-je à y redire ? Et quelques secondes d’attente de plus ou de moins ne sauraient faire différence dans le conflit qui m’anime et m’oppose à moi-même ; conflit où le simple fait de requérir ton aide pourrait sembler une incohérence mais personne ne la relèvera. Personne ne me connait assez pour cela.

- Mlle Gruff, avez-vous cours après celui-ci ?

Question simple alors que, d’un pas, je cesse de faire obstacle entre la sortie et toi. Positionnée de profil, je suis toute aussi disposée à m’en aller que toi d’ailleurs, mon regard te suivant avec calme et un léger malaise alors que mes paroles continuent.

- Voyez-vous, j’aurai aimé bénéficier de votre enseignement, moi aussi.

Mes mains se joignent devant moi, croisant leurs doigts se saisissant l’une l’autre de manière à verrouiller mes épaules et mon buste quand bien même ce n’est d’aucune utilité face aux expressions de mon visage.

- Vous n’êtes pas sans savoir que j’ai failli à porter l’invitation de Mlle Frost à la Princesse de Themyscira. L’un des reproches m’ayant été fait est une méconnaissance des événements entourant la dissolution de la Justice League ; une chose à laquelle, j’espère, vous pourrez remédier.

Mon sourire revient, plus gêné cette fois, et il s’accompagne d’un peu de dépréciation. Tout est une construction, une construction à laquelle j’aspire à la fois à participer et à la fois à disséquer ; il n’est absolument pas agréable d’échouer à construire parce qu’on a mal disséqué. Quand bien même, à l’instar de Sébastian von Orchent avant moi, je tâche de détruire ma culture et mes aspirations afin d’être libre. J’ai mes alliés dans cette quête, tout comme j’ai mes alliés dans celle de réussir à me construire malgré cela ; évidemment, la majorité est neutre, non-concernée. Quel parti vas-tu prendre ?
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Message  Alexandra Gruff Mer 28 Mar 2018 - 0:01

Le Monde Académique est quelque chose d’assez difficile à comprendre lorsque nous promenons en dehors de ce milieu. Toutes les années, des milliers d’articles scientifiques arrivent dans une revue de spécialisation pour donner des nouveaux paradigmes afin de questionner ou de confirmer certaines théories. Même les théories les plus testés, deviennent parfois caducs quand on découvre des concepts qui ne font pas partis des étapes de la précédente théorie. Toutes les années, chaque milieu se donne au maximum pour renouveler leur domaine et surtout sortir des terres battues pour faire avancer des causes scientifiques. Chaque année, on se résolue à ne pas fermer les portes des écrits les plus bougeant pour se dire que peut-être, il existe une possibilité qu’une autre théorie se confirme. Mais, à chaque année, le milieu académique ignore le pouvoir médiatique, presque dans la totalité, et participe timidement au milieu politique pour conseiller sur certaines questions. À chaque année, les incertitudes vivent dans le milieu académique, car les réponses définitives sont souvent synonymes aux réponses artificielles. On se convainc facilement de nous laisser berner par des illusions pour mieux vivre certaines questions. C’est pour cette raison que le milieu académique n’est pas fait pour tout le monde, les pseudo-génies ou les chroniqueurs politiques préfèrent surtout monopoliser leurs vérités à place de douter sur leurs propres préjugés.

Donner un cours qui se veut proche du milieu universitaire est en pratique très difficile, quand les jeunes ne veulent avoir absolument rien savoir de ces questions hautement complexifiés par plusieurs domaines ou encore souvent imprégnés par la philosophie abstraite. À la conclusion de mon cours, il semble avoir un sentiment de soulagement par la fin de cette obligation scolaire. Je peux facilement comprendre, on a tous été plutôt jeunes et vouloir suivre ses amis dans des aventures plutôt simples et définitives de ce qu’un adolescent doit être : Cela fait presque parti de la culture de jeunesse mondiale. Avec le temps, on se rend souvent compte que chaque comportement ou mode sociétal fait parti d’une culture assez subjective, mais on se réconforte souvent dans ce type de milieu.

Je pense que c’est dans ce type de comportement où je me sens plus à l’aise. Cette incertitude est plaisante, parce que même si on essaie de se convaincre d’une idéologie, l’argumentation devient très pointilleuse ne voulant pas rentrer dans les sophismes ou dans les mensonges historiques. Douter oui, mais avec des méthodes et des idées, encourageant une rationalité, qui est certainement déplaisant pour des êtres, ayant un rapport très proche de certaines religions. Dans les Héllions, certains ont toujours apprécié de trouver un sens définitif au combat pour les mutants, alors que d’autres sont simplement dans un prisme de « recherche ». Tabitha, Michelle et Banyat ne sont pas catégoriquement des êtres très proches de la cause mutante, comme Psylocke ou Logan le sont pour les X-Men. Julia Hobbes est plus proche, à mon avis, d’une recherche de vérité. Malgré tout son cursus, elle recherche une idéologie vraie à défendre, tout en allant dans des études qui doivent trouver des conclusions convaincantes pour elle.

Ce n’est pas plaisant pour tout le monde, mais plusieurs politiciens jouent ce jeu, faisant des études en administration publique, en science politique ou entrepreneuriat pour ensuite justifier leurs idéologies par des textes scientifiques. C’est un terrain logique, et chacun choisit sa voie dans chacune des disciplines possibles.
« Non, je n’ai pas d’autres cours… » De toute façon, en tant que professeure dans les études supérieures, on suit toujours un cursus où on se limite par deux ou trois cours par session afin de continuer nos recherches. Bizarrement, lorsque je tente de partir pour lui laisser la salle de cours libre, Julia me demande d’abord une autre question autour de l’enseignement.  

Et cette question est assez vague, elle est tellement vague que ce sujet n’est pas simplement dédié à un horaire durant une session, mais à un cours dans son ensemble pour le milieu académique sur le sujet de la super-sécurité. Il est tellement vague que les questions sur le sujet ne peuvent pas être résolues sur uniquement deux réponses possibles ou uniquement une seule théorie. M’arrêtant quelques secondes devant Julia, je la regarde avec une certaine ambigüité.
« Euh… je ne suis pas sûre. Vous savez qu’il existe des doctorats ou des cours entiers de premier ou de deuxième cycle sur cette question? Cela serait un peu long à faire le tour, parce que la dissolution de la Ligue des Justiciers, il existe une tonne de raison, allant même aux années de leur apogée dans le milieu des années 80. De plus, l’ensemble des théories peut fonctionner, sauf ceux qui sont le plus idéologiquement positionné, comme la position des protestants, qu’ils ont été rejetés par Dieu ou autres irrationalités. Est-ce qu’il a d’abord une question que vous voulez examiner ou vous cherchez vraiment aller dans toutes les théories possibles dans ce domaine? Parce que d’un coup, les raisons, pour avoir reçu une formation de la Ligue de la Justice, sont aussi incertains pour eux que pour nous.

Vivre une époque ou une cassure, c’est quelque chose qu’on ne comprend pas toujours. L’effet de l’Histoire est souvent un effet inconscient où que nous sommes réellement incapables de nous fixer sur plusieurs questions parce que nous ne rendons pas compte de cette temporalité. Je ne connais pas beaucoup ton dossier avec Diana, je l’ai déjà rencontré à l’Institut Xavier, mais si on vient la voir en cherchant à politiser ce qu’elle a fait pendant un demi-siècle, je crois que sa réaction va allée dans l’agressivité. Parce rendre cette dissolution vers uniquement une théorie, cela peut être insultant en général pour une construction qui s’est faite sur les décennies. Et on ne parle pas d’une institution comme celle des États-Unis ou même la construction religieuse de plusieurs domaines religieux, on parle d’une institution bien plus profonde en général que les milieux étatiques.

Ce n’est pas simplement une question de politique dans ces enjeux, parce que leur groupe a évolué d’une certaine façon où leur domaine a été élargi sur de nombreuses questions. Cela va au-delà de l’image politique, on peut même parler d’une question de physique où l’univers a pu se fissurer pour détruire la totalité des existences ou des dimensions attachées à cet univers. C’est vaste comme domaine, tellement vaste que trouver des réponses sur juste une ou deux théories, c’est extrêmement maladroit.

Alors, est-ce que vous avez une question plus spécifique pour commencer un tel sujet ou vous préférez que je vous parle de l’ensemble du travail établi depuis le temps sur ce sujet? »
Je peux bien énumérer toutes les théories que j’ai pu lire, cependant je pense la décevoir si elle cherche à établir une vérité pour ce sujet. Le problème avec Julia peut se définir par cette idée, s’attacher à une réalité est dangereux pour les avancées dans ce type de domaine. Peut-être que je vais la décevoir de ne pas trouver des réponses qu’elle veut, ou de ne pas être la plus vindicative possible dans une seule théorie, mais le milieu universitaire ou académique n’est pas pour tout le monde. Certains vont aller plus sur des opérations sur le terrain, d’autres vont aller sur la scène politique et des rats de bibliothèque, comme moi, vont plus adorer rester dans leurs recherches.
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