Léviathan, alias Julia T. Hobbes
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Léviathan, alias Julia T. Hobbes
Léviathan "Le Croquemitaine, le Père Noël ou le Lapin de Pâques… tu dois commencer par apprendre à croire les petits mensonges. Ensuite, tu peux croire les plus gros : la Justice, la Pitié, le Devoir, ce genre de choses. Les Humains ont besoin de croire à des choses qui ne sont pas réelles car c’est ainsi qu’ils les font exister." Coucou, mon p’tit nom c'est Léviathan ! Mais on me connait aussi les noms du Léviathan, comme Sébastian von Orchent ou Julia Thomasine Hobbes. Je suis née aux origines de la vie sur Terre, ce qui fait que j’ai trois milliards et demi d’années, plus ou moins. Un petit secret pour la route : je suis une Chimère Démoniaque sévissant sur Terre. On me dit souvent que je ressemble à Natasha Henstridge ; actuellement. Je fais partie du groupe Hellions.
Histoire Je me rappelle quand j’ai posée la question à mon père tout comme lui l’avait posée à l’un de ses parents avant cela et que celui-ci l’avait fait au sien encore avant, tout autant que je sais que mon enfant me la posera un jour et que son enfant en fera de même. Cela arrive toujours avec les autres questions, lorsque nous sommes jeunes et que l’on découvre le monde. Cela fait parti de ces questions gênantes pour les parents car ils ne savent pas l’expliquer mais ne veulent pas décevoir leur enfant dans son émerveillement. Cela fait parti de ces questions auxquelles les enfants attendent une réponse des étoiles dans les yeux, comme si elle était la révélation de leur vie. Un jour, sorti de nulle part, nous demandons ou l’on nous demande avec l’innocence de la jeunesse : c’est quoi Léviathan ? Première Partie : la Créature Primordiale Née à l’aube de la vie sur Terre, on s’est formée aux côtés des autres molécules organiques simples qui deviendraient les briques de base du vivant. Mais, alors que l’organisation des organismes vivants favorisait la reproduction et la sélection naturelle pour évoluer, on prit une direction différente car notre ADN ne disposait pas de la perte progressive de fragments à chaque division et qui conduisait les cellules à se régénérer de moins en moins vite et de moins en moins efficacement ; là où le temps et les générations successives permettaient aux autres créatures de muter aléatoirement pour se développer, on resta immortelle et inchangée malgré notre développement. Les choses auraient pu s’arrêter là mais elles prirent un tournant lorsqu’on fut dévorée par une autre forme de vie ; l’immortalité cellulaire interféra avec le processus d’assimilation biologique et, plutôt que de simplement être digérée, on fusionna avec notre prédateur par chimérisme génétique. L’association des deux organismes nous permis d’accéder à l’évolution qui nous manquait et les descendants du prédateur eurent similaire immortalité que lui tout en démontrant un comportement singulier : ils se dévoraient entre eux et dévorèrent leur géniteur, récupérant ainsi l’entièreté des cellules immortelles au sein de l’individu le plus adapté de la génération suivante. Ainsi naquit la Créature Primordiale plus tard connue comme le Léviathan.Pendant les trois éons qui suivirent, on se développa au sein des autres formes de vie marines, participant à la sélection naturelle en dévorant ce qui nous était inférieur et en fusionnant avec ce qui nous était supérieur au fil des générations, des évolutions et des disparitions. Traversant le temps et les crises biologiques, on changea de forme aussi progressivement que l’équilibre du monde changeait. On était un animal et se comportait comme tel, passant notre temps à se nourrir et trouvant refuge au sein des fosses océaniques pour entrer en périodes d’hibernation lorsque la nourriture se faisait trop rare. Lorsque la vie quitta les océans, on était déjà bien trop colossale pour la suivre et resta ainsi à l’écart de toute cette branche de l’évolution, chassant en pleine mer et dans les abysses. C’est suite à l’extinction Crétacé-Tertiaire, qui vit la disparition des dinosaures il y a soixante-six millions d’années, que l’on conserva la forme qui ferait notre renommée : un colossal reptile aquatique à la forme imprécise mêlant dinosaure « draconien », serpent et crocodilien, dotée d’une gueule capable d’avaler entière une baleine, d’une crête dorsale et de deux nageoires semblables à des ailes. L’apparition d’espèces intelligentes, le développement des premières civilisations terrestres et les influences extraterrestres n’eurent pas réellement d’impact sur nous : étant unique et bien moins vaste que le monde malgré qu’on fut la plus grosse créature y vivant, on pu peut-être être observée mais ne fut jamais capturée ou étudiée. Les seuls peuples à véritablement nous côtoyer furent les Atlantes, parallèles aquatiques de l’Humanité bouleversant le règne animal sous l’eau comme celle-ci le faisait sur terre. Grâce aux capacités de communication avec les animaux marins de ses membres, une tribu nomade du peuple de la mer pu nous domestiquer et on devint rapidement curieuse des capacités de ces créatures. On fini par les manipuler afin que l’un d’entre eux ingurgite de notre sang et, avec lui, on accéda à l’intelligence humaine. Ce fut cette intelligence qui nous conduisit à ne dévorer ni l’atlante ni la créature primordiale et à collaborer au mieux avec la tribu. Poursuivant notre vie nomade au côté de ces nouveaux alliés, on ne tarda pas à ajouter l’Humain à notre régime alimentaire et dû se rapprocher des côtés afin de s’en procurer. La navigation de l’époque restait timide, principalement concentrée sur les côtes océaniques et les mers intérieures, mais de nombreuses légendes naquirent de la superstition des humains à travers le monde. La plus importante vit le jour lorsqu’on dû faire face à un dieu autoproclamé ayant déjà conquise une grande partie de la planète et menaçant à présent les océans. Dévastant les terres de la Phénicie alors que celle-ci était toujours sous domination du Nouvel Empire égyptien, on obtint notre premier nom humain et fut considérée comme le monstre du chaos primordial. Le Livyatan fit ainsi face à l’Apocalypse dans un combat qui fit perdurer sa légende au travers des mythologies. "Quand il se lève, les plus braves ont peur, l’épouvante les fait défaillir. Qu’on l’attaque avec l’épée, l’épée ne résiste pas, ni lance, ni le javelot, ni la flèche. Il tient le fer pour de la paille, l’airain comme un bois vermoulu. La fille de l’arc ne le fait pas fuir, les pierres de la fronde sont pour lui un fétu, la masse, un brin de chaume ; Il se rit du fracas des piques. Sous son ventre sont des tessons aigus : on dirait une herse qu’il étend sur le limon. Il fait bouillonner l’abîme comme une chaudière, il fait de la mer un vase de parfums. Il laisse auprès de lui un sillage de lumière, on dirait que l’abîme a des cheveux blancs. Il n’a pas son égal sur la terre, il a été créé pour ne rien craindre. Il regarde en face tout ce qui est élevé, il est le roi des plus fiers animaux." ; Job, 41:1. On dévasta l’armée qui fut envoyée à notre encontre et même les Quatre Cavaliers furent incapables de nous tuer, nous infligeant des blessures qu’ils pensaient mortelles sans jamais nous ralentir. Mais ce n’était rien en comparaison d’En Sabah Nur : "Ce jour-là, Yahvé châtia avec son épée dure, grande et forte, Léviathan, le serpent fuyard, Léviathan, le serpent tortueux, il tua le dragon qui habite la mer." ; Isaïe, 27:1. Le mutant compris que l’on survivrait tant qu’il resterait la moindre de nos cellules et nous empêcha de régénérer en nous enfermant dans une structure cristalline. La victoire semblait totale, d’autant plus que la technologie constituant la prison resta active même après l’endormissement de son créateur, mais on perdura à travers l’Atlante immortel. Néanmoins, on conçu rapidement du ressentiment envers la puissance du mutant qui nous avait détruite et en vint à l’envier ardemment. Quittant les océans, on parcouru les terres émergées à la recherche de la puissance qui nous serait nécessaire à libérer notre corps premier. Les capacités physiques atlantes étaient incomparables avec celles des humains, rivalisant avec les individus des Panthéons, mais on ne fut jamais satisfaite et notre envie grandie face aux magies que possédaient certains des autres êtres surhumains. Des siècles s’écoulèrent avant que quelqu’un, ou plutôt quelque chose, nous propose similaire magie. Le prix était cependant élevé : notre âme appartiendrait au tutélaire et, ne pouvant mourir, on devait accompagner notre professeur en Enfer. Seconde Partie : le Démon Capital La valeur d’une âme est une chose difficile à évaluer mais la nôtre était d’une ancienneté extrêmement rare et, une fois ramenée dans une Dimension Infernale de par notre pacte démoniaque, on fut destinée à nourrir les princes démons de nos tourments. Néanmoins notre pacte fut honoré et on put apprendre à contrôler les énergies corruptrices des Démons afin de manipuler notre forme comme jamais il n’aurait été possible de le faire naturellement, chairs et volonté ne faisant plus qu’un. Mais acquérir les pouvoirs surnaturels qui nous avaient défaites en échange d’une éternité de supplices n’était pas un avenir que l’on acceptait et on chercha rapidement à échapper à notre sort. Tromperie et mensonge étant les principaux outils d’interaction des démons, on en usa et se perfectionna durant un temps impossible du fait de l’intemporalité de la dimension. S’il fut rapidement possible de duper des démons inférieurs, les échelons plus élevés de la hiérarchie restaient bien supérieurs et on en vint à les envier tout comme on avait envié les êtres des Panthéons. On chercha à profiter des querelles des princes démoniaques, flattant l’orgueil de l’un et attisant la colère de l’autre, sans parvenir à les faire s’affronter cependant.Tenace et menteuse, on finit néanmoins par suffisamment amuser nos maitres pour qu’ils nous accordent la récupération de notre âme si on parvenait à gagner un défi énigmatique : devenir l’un des leurs. Tant que la chose ne serait pas faite, les tourments continueraient et, bien évidemment, les princes étaient seuls décisionnaires de leur jugement tout en refusant de préciser ce que signifiaient leurs mots. Suivant pleinement la voie de la damnation, on remodela notre corps pour en faire une perversion démoniaque mais cela ne fut pas suffisant. Ainsi, on entreprit d’essayer de gravir les échelons de la hiérarchie de la dimension et pu rapidement s’élever au-delà des démons inférieurs, conquérant les contrées « maritimes » de la dimension infernale grâce à notre affinité marine. Les princes s’accordèrent à nous intégrer à leur ministère et nous donnèrent le titre d’amiral et de gouverneur des mers que l’on c’était appropriée mais ce ne fut pas suffisant pour autant. On poursuivit notre quête en maitrisant toujours plus les énergies qui nous corrompaient pour devenir plus puissante mais rien n’y fit. Avec l’écoulement du temps et des tourments, on finit par envier les princes démoniaques qui pouvaient se permettre de simplement jouer avec notre existence. Etudiant la haute société de la dimension, on finit par percevoir les influences majeures de deux sous-princes, le premier s’adonnant sans complexe à la luxure et le second à la gourmandise, ainsi que de deux ambassadeurs, dont l’un personnifiait la paresse et l’autre l’avarice, en plus des autorités légitimes qu’étaient les princes voués à l’orgueil et à la colère. Notre ressentiment et notre envie de leur influence grossirent jusqu’à finir par nous consumer de l’intérieur à l’instar des tourments nous étant infligés. On tourna alors notre attention vers le monde d’où provenaient les âmes nourrissant les démons et d’où, une éternité auparavant, nous-mêmes provenions : s’y trouvait une chose qui, si on la récupérait, nous permettrait d’accomplir notre envie : notre corps de créature primordiale. Trois millénaires c’étaient écoulés sur Terre depuis notre départ quand on y retourna pour la première fois, intervenant en plein Moyen-âge. Ne pouvant s’extirper de la dimension infernale sans un complexe rituel, on fit comme les démons avaient fait pour nous rencontrer et nous corrompre : la possession d’être humain. Enseignant à mentir et à en imposer comme on faisait pour progresser dans la dimension, on parti à la recherche de notre ancien corps tout en cultivant l’envie qui nous rongeait sur notre passage, semant une destruction pernicieuse alors que les gens se jalousaient et se disputaient. Accéder à l’ancienne sépulture où nos restes étaient conservés fut l’affaire de plusieurs hôtes car, si les énergies démoniaques permettaient de confronter les surhumains de l’époque, ils restaient d’une grande fragilité et ne pouvaient toujours contenir le pouvoir surnaturel déformant leur corps. Mais on parvint finalement à se faire face puis à se libérer. Découvrant que des expériences avaient été menées sur nos cellules, on eut l’idée d’en prélever de nouveau afin de les injecter à des humains locaux pour continuer d’exister sur Terre alors même que notre pacte nous rappelait dans la dimension. Une fois de retour, on agit d’une manière très ancienne en faisant consumer notre partie la plus faible par notre partie la plus forte, la créature primordiale dévorant l’atlante démoniaque. Le colossal reptile aquatique commença à convulser et son corps fut parcouru de flammes bleues, vertes et d’autres teintes, alors que ses chairs miroitaient comme la surface d’une étendue d’eau où se formait des vagues de visages grimaçants et ricanant tandis que d’immondes tentacules et des pointes effilées s’échappèrent de cette matière défiant les lois de la physique. Ayant atteint le sommet de notre puissance physique et magique, on s’en alla confronter les princes démoniaques. Réunissant tous les mignons qui avaient succombés à notre influence depuis la conquête de notre territoire et accomplissant des jeux d’alliances avec les sous-princes, on mena une grande campagne afin de revendiquer le titre de prince démoniaque à notre tour. Le combat fut titanesque, dévastant les environs et déchirant la dimension, mais aucun des partis n’étaient véritablement mortel et les choses se conclurent sur une égalité. On acquit le rang convoité au côté d’un autre de nos alliés mais l’envie ne s’arrêta pas pour autant et, désormais que l’on avait ramené notre corps dans la dimension, on voulait s’en retourner sur la Terre qui nous avait vu exister ; il n’était pas question d’échapper aux tourments dont on était à présent capable de se défendre mais simplement de continuer d’envier toujours ceux ayant quelque chose que l’on n’avait pas. Les princes, sous-princes et ambassadeurs révélèrent alors leur nature de démons capitaux, présidant aux péchés des mortels et usant de ceux-ci pour abreuver leur dimension en âmes, et on fut libérée de notre pacte car étant devenu l’incarnation de l’Envie. Ainsi naquit le Démon Capital nommé Léviathan. Troisième Partie : les Héritiers Humains Vouant notre vie à l’Envie, on n’eut de cesse de tourner notre regard et de chercher à revenir sur Terre pour assouvir celle-ci et on fut l’auteure de nombreuses possessions au cours des siècles. Contrairement à beaucoup d’autres démons cherchant l’adoration et la servitude de sectes, on préférait la chasse nomade à cet "élevage sédentaire" et parcouru le monde de notre propre volonté comme au gré des invocations, lesquelles faisaient apparaitre des images de notre véritable forme et nous valurent l’image vorace de gueule béante avalant les âmes voir servant d’entrée au domaine infernal. Rapidement identifiée par les occultistes, on apprenait à mentir, à tromper et à s’imposer, finissant surnommée "le grand menteur", et obtint une réputation de ténacité, de fermeté et d’être difficile à exorciser par ceux qui nous firent opposition. Si cette particularité nous rendit redoutable à l’encontre des mystiques et des inquisiteurs, des organisations comme la Ligue des Assassins ou la Main eurent tôt fait de passer outre et d’éliminer nos incarnations lorsqu’on s’approcha de trop prêt de leurs affaires. Mais on avait d’incroyables facilités à revenir au sein de la dimension terrestre, bénéficiant de soft-conduits qu’aucun autre démon ne possédait : les cellules immortelles de notre forme primordiale continuaient de se répandre parmi l’Humanité, se transférant de génération en génération comme des cellules normales afin de dissimuler leur secret immortel, et on était partie intégrantes de ces chimères génétiques. Chacun de ces êtres était donc potentiellement le Léviathan et le chimérisme rendait le processus bien différent d’une possession classique, bien que les énergies démoniaques puissent être repoussées normalement par la suite.On vit notre attention attirée par plusieurs êtres humains au travers de l’Histoire, qu’ils aient ou non voulut que ce soit le cas. Généralement, on influença leur existence voir marqua leur potentiel génétique de part son chimérisme tandis que, parfois, ce furent les humains qui nous influencèrent. C’est au XVIIe siècle qu’on fut la plus célèbre : brûlée vive à Marseille au cours de la possession de masse d’une adolescente, on revint quatre années plus tard sans plus de succès puis une vingtaine d’années après dans une autre possession multiple d’une religieuse ; cependant, celle-ci nous apprécia assez pour nous considérer comme peu dérangeante, peu violente et s’accommodant entièrement avec sa propre humeur naturelle ce qui nous fit coexister pacifiquement pendant deux années. Moins d’une dizaine d’années plus tard, attirée par la polémique de Thomas Hobbes et son ouvrage Léviathan, on s’incarna en Angleterre. Malgré les chaos de l’époque et de nos habitudes, on retrouva des relations proches de celles que l’on avait eues avec les Atlantes par le passé et accompagna Hobbes jusqu’à la fin de sa vie. Suite à cette impromptue aventure, on chercha à reprendre contacte avec le peuple des océans, découvrant que la civilisation avait énormément progressée et c’était unifiée au-delà de ce que les humains ne pouvaient rêver. Néanmoins, cette avance conduisit les Atlantes à identifier avec plus d’aisance la menace représentée et à la combattre ; on n’insista pas, l’équilibre de la civilisation rendant ses membres fort peu sensibles à l’Envie. Ce fut au XIXe siècle que l’on découvrit des énergies magiques supérieures à celles des princes démons, Grigori Raspoutine manipulant les flots de R’lyeh au service du démon majeur Cthulhu. S’incarnant dans les colonies Anglaises, on croisa rapidement la Ligue des Gentlemen Extraordinaire et prit conscience de la capacité des états humains à créer similaire protection à celles que leur assuraient les Panthéons autrefois. Malgré le risque, on rejoignit le parti de la Ligue de crainte de voir la libération du démon majeur et celui-ci réaliser les rêves de ses disciples ou simplement détruire le monde, les deux cas de figure complexifiant grandement l’apport en âmes vers notre dimension. La confrontation entraina la destruction du Léviathan mais on eu tôt fait de revenir sur Terre poursuivre nos marchés, profitant des débuts du capitalisme. Les grandes guerres des cent ans suivants virent l’utilisation d’individus surhumains dans le domaine militaire s’intensifier à tel point que des organisations entreprirent de chercher à améliorer des soldats humains. Usant des recherches occultes de l’Hydra, on accomplit des marchés avec plusieurs de ses scientifiques et eu autant de satisfaction à ce que les âmes contractées nous arrivent plus rapidement par la défaite de l’Axe que de mécontentement lorsque Grigori Raspoutine réapparut pour prendre le contrôle de l’organisation. D’abord dans l’intention d’aider de nouveau à combattre l’Antéchrist, on du mettre un frein à nos ambitions à la découverte du BPRD dont la juridiction entrait également en opposition avec nos activités démoniaques. Néanmoins, les dégâts de la guerre et l’instauration des blocks d’idéologie favorisant l’essor du crime organisé, on se tourna vers les domaines de la pègre afin de poursuivre notre chasse. Le Léviathan devint alors un être du nom de Sébastian von Orchent, noble allemand déchu et opérant dans le mercenariat puis l’occultisme. Sans surprise, de nouveaux groupes de super-sécurité ne tardèrent pas à se former. La Justice League of America ne fut qu’anecdotique et se fut la Confrérie des Mutants qui devint la première véritable faction marquante même si son terrorisme révolutionnaire en fit un adversaire des états en place. Une décennie plus tard, la nouvelle Justice League s’éleva au-delà de toutes les prévisions en réunissant des êtres aussi puissants que diversifiés, devenant un bouclier capable de protéger de n’importe quelle créature. Heureusement, ses membres se gardèrent de dicter la conduite des sociétés sous leurs ailes et l’essor que l’Humanité prit sous leur protection fut extrêmement profitable à l’Envie, nourrie tant par les propagandes des blocs que les rêves fait par certains humains à l’encontre des figures quasi-divines. Sébastian von Orchent fut recruté par une société secrète cherchant la domination du monde par les biais économiques et politiques, le Club des Damnés, et assura un soutien ésotérique à ses membres tout en profitant des envies que les uns pouvaient vouer à l’encontre des autres pour conclure de nombreux pactes sans se souci de déstabiliser la hiérarchie interne. Principalement impliqué dans le conflit avec les Maraudeurs, Sébastian von Orchent continua de participer à l’instabilité interne du groupe même après la prise de pouvoir mutante au sein du Cercle Intérieur et le conflit à l’encontre des X-Men nous permis d’espérer la récupération rapides des âmes qui nous étaient dues comme avec l’Hydra par le passé. Ce fut un échec cuisant, que ce soit parce que les membres prirent la tangente pour se dissimuler derrière leurs identités civiles ou parce que les X-Men ne firent pas de morts, mais Sébastian von Orchent parvint à s’échapper à la tête d’une petite cabale du Club pour poursuivre ses agissements au sein de la mafia mutante. L’extermination de celle-ci par la Fraternité en 2010 conduisit le Léviathan à servir celle-ci mais sa collaboration avec le Culte Assassin prit fin lorsque celui-ci s’allia au démon majeur Dormammu. Redevenu indépendant en 2013, Sébastian von Orchent fini emprisonné par les X-Men un an plus tard. Mais on ne trouva nulle gêne à cela, ayant déjà préparé le terrain pour le prochain Léviathan. Qu’est-ce que Léviathan ? Je ne suis pas certaine de pouvoir répondre à cette question, pas plus que mes ascendants ne le purent ou que mes descendants ne le pourront. Si pour une grande majorité d’entre eux, cela n’a pas la moindre importance puisque n’avant ou n’allant influencer leurs vies, je sais qu’il en sera différemment pour moi. J’ai manifestées des capacités de régénération surhumaine et, tout comme mon parent, je sais ce que cela signifie. J’ai suffisamment de connaissances en biologie pour savoir que "je" est une entité qui agrège des éléments aux origines diverses dont les intérêts peuvent coïncider ou non mais il est plus simple, plus rassurant, de faire la distinction entre "Léviathan" et "le Léviathan" ainsi que de me dire que je suis Julia Hobbes, jeune femme née au Royaume-Uni en 1995 et y ayant menée une enfance sans histoire à l’exception des pouvoirs suscités en 2006. Avec ma majorité en 2013, j’ai quitté mon pays natal pour accomplir mes études supérieures aux Etats-Unis, intégrant le cursus de sciences politiques de la familière Académie du Massachusetts. Dissimuler cette nature qui m’échappait ne dura qu’un temps mais on savait déjà quoi faire pour assurer autrui qu’on se tiendrait sage entre les murs de l’école : j’avais bien conscience, considérant ce que l’on avait fait par le passé et allaient faire dans le futur ainsi que la réputation des démons, que promettre que je ne pactiserais pas en son sein était insensé ; après tout, l’Hydra et le Club des Damnés en avaient déjà été victimes. Mais chercher à devenir membre des Hellions impliquait que je ne puisse aller à l’encontre de leurs règles, sans quoi je devenais leur adversaire, et ils devinrent l’assurance que je ne serais pas une menace pour l’Académie sans quoi ils n’auraient qu’à me détruire. Je me dis également que, avec leur aide, je parviendrais peut-être à répondre à la question qui me hante sur ma véritable nature malgré ce qu’elle me conduira à faire.
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Léviathan- Messages : 235
Date d'inscription : 08/03/2017
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Re: Léviathan, alias Julia T. Hobbes
Bienvenue sur le forum, gros alien!
Michelle J. Drew- Messages : 1286
Date d'inscription : 20/10/2015
Re: Léviathan, alias Julia T. Hobbes
Amuse-toi bien sur le forum!
Bonne chance pour la modération.
Bonne chance pour la modération.
Rachel A. Summers- Messages : 813
Date d'inscription : 01/02/2015
Re: Léviathan, alias Julia T. Hobbes
Bienvenue sur le forum!
Belle fiche, même si un peu complexe parfois.
Tu es validée.
Bon jeu.
Belle fiche, même si un peu complexe parfois.
Tu es validée.
Bon jeu.
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