Faut faire gaffe, les rues sont pas sure pour une jeune fille...

**Alice Blaire** Dim 22 Jan 2017 - 15:29

Encore un cours qui finissait tard. Non, ce n'était pas les cours scolaires, ça, c'est facile et ça finit immanquablement à 5 heure. Non, ce sont ses propres cours qui finissaient tard. Et elle en ressortait après avoir nettoyer le dojo, non pas que ça la dérange hein. L'air été frais, la rue était vide et sombre, ce qui est plutôt négatif en fait. Elle était vêtue comme à son habitude d'un T-shirt à manche courte blanc et d'un jean lambda, emmitouflée dans un manteau long garni de fourrure au col.

Bref, tout allai bien dans cette ruelle, encore quelques une et elle arriverait à son appartement. Un tournant à gauche, on rentre dans le groupe de loubards...Comment ça on rentre dans le groupe ? Elle vacille en arrière, se reprenant asser facilement en somme tandis que la personne dans qui elle est rentrée : une montagne de 195 cm vacille et manque de se heurter à son pote avant de se retourner, l'air hargneux. Alicia incline la tête en prenant la parole, c'est le mieux à faire.

D..Désolée m'sieur je vous avait pas vu en tournant, v...Vous ne vous êtes pas fait mal ?

Inspirer.

Observer : Ils sont quatres, plus grands qu'elle, visiblement alcoolisé si on s'en fie à l'odeur et ne sont pas des enfants de coeurs à en croire le holster que l'un d'eux a à la ceinture.

Bloquer. La personne qu'elle a percuter se penche pour la fixer. Il empeste l'alcool et le tabac, c'est révulsant.

Fait gaffe ou tu va gamine ! Tu aurais pu me blesser...Ou alors c'était ton intention ? Après tout une gamine qui court les rues aussi tard c'est d'ja un signe !

Expirer.

Il amorce un geste, rapide vers les cheveux qu'elle esquive aisément d'un pas en arrière avant d'adopter une garde discrète : se présenter de profil, les mains dans les poches. Ou plus précisément les mains au niveau des hanches.

Ce n'était pas du tout mon intention monsieur, je me suis juste perdue et rentre cher moi. Encore désolée de vous avoir heurter, je ferai plus attention la prochaine fois.

Son ton est ferme. Il n'y a pas de timidité à avoir face à des brutes qui n'hésitent pas à frapper au visage.. La montagne grogne tandis que les autres jojo s'approchent... Il va donc falloir se frayer un passage.

Inspirer. et réfléchir à l'affrontement.

**Laura Kinney** Mar 24 Jan 2017 - 0:10

Les rues de New York sont une mégapole des activités, tous mes sens sont actifs durant mes sorties dans la ville. Ce n’est pas dans les rues que je peux me sentir parfaitement à l’aise, l’Institut Xavier et les forêts me conviennent bien mieux, mais parfois je dois sortir de mes habitudes pour mieux comprendre l’intérêt de se promener dans cette ville. Il est vrai quand on est souvent « renfermé » à l’Institut Xavier, ouvrir des portes à cette grande cité nous laisse souvent une autre image. Tous les coins de chacune rue sont remplis d’un mystère, d’une odeur ou d’habitants différents. Entre les sans-abris et les jeunes, je passe inaperçue durant mes promenades. J’aime regarder les habitudes de certains, retrouvant parfois une solitude que j’étais avant... même si plusieurs êtres humains pouvaient aider ces individus plongées dans une individualité et dans un certain risque d’isolement. Je ne pense pas être soulagé en voyant ces différents visages, pour chacun des individus rencontrés, il existe toujours des probabilités de trouver des êtres aboutissants à une certaine violence et de zones de conforts plutôt larges.

Alors que mes pas réguliers font le tour de la ville, mon ouïe détecte un certain problème entre les différentes paroles, la musique et les autres bruits de la ville, certaines tonalités prouvent une agressivité. Avec mon jean noir et un hoodie rouge foncé, je me dirige doucement vers cette situation problématique. Plus que je me dirige vers la place, plus que je peux aussi sentir l’alcool en approchant des petites ruelles. Les odeurs différentes, les quatre hommes empestent l’alcool pendant que la fille ne semble pas être dans le groupe. J’arrive lorsque la montagne hurle sur la jeune rouquine qui a causé les accidents. Les logiques de ces deux premières phrases me laissent réellement perplexes : Comment elle aurait pu blesser une montagne de muscles? Et c’est quoi ce fameux signe de courir dans les rues? L’alcool doit jouer beaucoup dans ces logiques douteuses.

Peut-être qu’il fallait que j’intervienne plus tôt, mais la jeune adulte semble être capable de se défendre seule. Elle esquive le premier coup pour reprendre parole dans le but de s’excuser d’avoir heurter la montagne lente. Les mouvements de la femme sont peut-être basiques, mais elle ne panique pas dans ses attitudes défensives, ce qui est remarquable chez un combattant, qu’il soit professionnel ou amateur. Je n’aime pas jouer la super-héroine du quartier, la Young Force ou Daredevil doit être parfait dans ce rôle, mais vu que je suis devant l’évènement et que cela me tente mieux de discuter avec elle que la voir affronter quatre colosses, je décide d’intervenir.

M’approchant doucement du lieu de conflit, je rentre directement en hostilité avec un coup de pied directement sur le derrière d’une jambe de l’un des acolytes, pour prendre l’une de ses mains et de casser son petit doigt avec un petit bruit sadique. Voyant mon attaque surprise, l’un de ses amis essaie de défendre son compagnon, et par mes réflexes, je préviens assez rapidement en poussant ma première victime au sol pour donner un solide coup de pied tourné vers mon nouvel adversaire. Projeté au sol, il allait manquer de souffles durant quelques minutes. Ma première agression laissa des séquelles, parce que l’homme avec le petit doigt cassé, a décidé de s’enfuir. Il en restait donc trois.

L’homme au sol ne sembla pas vouloir donner un deuxième round pour prouver sa masculinité, pendant que la grosse brute articulait des mots incompréhensibles ressemblant aux insultes de soirée bien arrosée. Le dernier compagnon des Quatre Fantastiques a décidé de prendre la fuite, laissant une brute et un homme au sol. Je décide donc d’aller dans la diplomatie.

« Je te conseille de prendre ton ami et de partir. Je suis plus agressive à mon deuxième avertissement quand on dérange la tranquillité de mon petit quartier. »

Je ne connais pas le nom de ce quartier ou encore le rendement des dangereux alcooliques durant cette heure, mais je pense que mon intervention est assez efficace pouvoir cette brute devenir encore plus violente. Malgré les coups qui résonnant par la puissance ou la précision, je pense être passé assez inaperçue pour éviter de me faire voir comme une mutante. Selon certains X-Men, vu que la mode des héros a commencé dans cette ville, c’était normal de voir plus de vigilants des rues que la moyenne des autres villes. Je vais donc passer discrètement sous le radar.

**Alice Blaire** Ven 27 Jan 2017 - 10:06

Expirer.

Frapper le plus proche avec les phalanges au niveau de la gorge. Bloquer la respiration. Enchaîner avec un fauchage sur sa jambe d'appui pour causer sa chute et poursuivre le mouvement pour créer un point d'appui et frapper avec l'autre jambe aux cotes du second, profitant ainsi de l'effet de surprise. Les deux autres vont s'approcher. Frapper le plus proche avec un coup double des poings : un au visage pour provoquer une réaction protectrice, l'autre coup frappe au plexus pour vider ses poumons. Achever le quatrième d'un coup de pieds au ventre.

Inspirer.

Le plan est en place. J'amorce un mouvement avant de me figer en grimaçant. Il y a eu un bruit, et un mouvement vers les loubards. Une femme, un peu plus vieille que moi vient d’apparaître de nulle part et attaquer l'un des homme dans le dos, lui brisant le petit doigt. Elle commence une exécution impitoyable vis à vis de trois des opposants, ils n'ont pas le temps de répliquer. Ce que je peut comprendre. Ses mouvements sont précis et calculés, aucune force ou mouvement superflu : elle utilise juste ce qu'il faut pour les incapacité. Je serai bien incapable de dire de quel art martial il s'agit, mais cette femme fait peur. Je déglutis en reculant d'un pas adoptant une garde bien moins neutre : jambes de profil et genoux fléchis légèrement et bras croisés. Oui, je fait la fière mais mon regard et mon visage sont, comme à l'usuelle, un livre ouvert : elle me fait peur et ça se voit.

Expirer.

Elle invective le dernier qui s'enfuit...sans surprise ! J'entame alors la conversation.

M...Merci de votre aide madame, j...Je suppose que vous allez me demander mon argent maintenant ?

Evidemment, ma voix est tremblante, ç'aurait été trop beau. Les mots sont choisis soigneusement : le but est d'analyser la réponse autant que le visage..Pour peu que j'en sois capable

**Laura Kinney** Mar 31 Jan 2017 - 0:08

Ce n’est pas dans mes habitudes de faire de l’héroïsme locale, surtout par mes idéologies autour des promenades solitaires. J’ai une grande admiration pour la Young Force et habituellement, je ne suis pas tentée à faire cette vigilance, mais je suis réellement curieuse des attitudes de combats d’Alice. Nullement une experte dans le domaine d’analyse, Betsy fera certainement un meilleur travail que moi. Cependant, il est rare les combattants qui restent calmes durant une réelle situation d’agression, même les plus grands athlètes olympiques. Certains peuvent avoir toute la technique et la mentalité, mais leurs combats resteront souvent rhétoriques, s’affirmant autour d’un seul style de combats. Je respecte énormément le calme que les guerriers imposent dans des combats qui peuvent être automatiquement difficiles par de nombreux combattants.

Surtout au niveau de son poids, elle a quand même affronté la Montagne de Trône de Fer sans paniquer. Pour une humaine comme elle, logiquement quand on reçoit un coup d’une tonne sur la gueule, soit on meurt sur le coup ou soit on perd la plupart de nos dents. Elle a un bon rythme et elle est capable de garder son calme devant une supériorité numérique dans tous les sens possibles. Le combat s’arrête très rapidement, vu le nombre de fuyards et qu’on calcule toujours très mal nos coups quand on tombe sur plus forts que soi. Au retour au calme, Alice me dépose ces premiers mots pour me remercier dans un premier temps. Bizarrement, la deuxième idée qui vient dans sa tête est un parallèle assez étrange de me donner son argent pour ce petit service contre ces brigands. Je la regarde étrangement à cette proposition, n’ayant pas besoin d’argents. J’ai déjà un beau petit logement avec ma famille et un salaire que je ne calcule même pas. Alors, il est bien normal que cette proposition me laisse quelques sentiments d’incompréhension, surtout vu ma situation à l’Institut Xavier, mais peut-être que cela fait parti d’une démarche rationnelle de la société.

« Non.. pas du tout. J’ai entendu le conflit et j’ai décidé d’intervenir. Est-ce que tu vas bien? Est-ce que tu as été frappée? Je ne veux pas te déranger plus longtemps, mais en cas de blessures, je peux toujours t’accompagner à l’hôpital ou chez toi, si tu en as besoin. »

Sa voix est tremblante et elle semble complètement épuisée, c’est donc normal que je m’inquiète pour elle et pour sa santé. Je ne vais pas commencer à l’obliger de me suivre pour sa santé, ce n’est pas proprement dans ma liste officielle de bon samaritain. Il est vrai que j’aurai été peut-être plus agressive en voyant des blessures graves sur la jeune femme, mais en ce moment, elle semblait juste vouloir reprendre son souffle.

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