The Heroic Age
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

La bête vagabonde [PV Suzanne Davis]

2 participants

Page 1 sur 2 1, 2  Suivant

Aller en bas

La bête vagabonde [PV Suzanne Davis] Empty La bête vagabonde [PV Suzanne Davis]

Message  François Merrel Mar 9 Juin 2015 - 10:50


3 Juin 2015...
21h15...


Cher journal, aujourd’hui, j’ai quitté la France. Il m’était devenu impossible de demeurer sur la terre natale de l’homme que je ne suis plus. Bien qu’il soit hautement improbable que mes parents ou mes collègues scientifiques puissent comprendre que François Merrel et le Petit Cerbère ne sont qu’une et unique personne, je devais m’éloigner. Ce qui m’a décidé, c’est d’apprendre qu’une enquête avait été lancée au sujet de l’accident au laboratoire du Dr Rivière. J’ai voyagé dans le train d’atterrissage d’un Boeing 747, vers une destination inconnue. Je me souviens avoir entendu que certains clandestins avaient survécus à l’expérience. Si un humain y arrive, c’est forcément à ma portée. Je ne me suis pas trompé. Mais si possible, j’éviterai de recommencer. Le froid m’a gelé jusqu’aux os et le manque d’air m’a fait suffoquer. Malgré tout, j’ai pu sauter de l’avion sitôt que celui-ci amorçait son atterrissage. Par chance, il faisait nuit noire. J’ai quitté l’aéroport sans problème. J’ignore si le personnel m’a remarqué. Quoi qu’il en soit, je sais désormais dans quelle ville je viens de débarquer : New-York. Bonne ou mauvaise pioche ? L’avenir me le dira.

Extrait du journal du Docteur Merrel

John Robertson évoluait en sifflotant entre les rayonnages du magasin. Tout était plongé dans l’obscurité et le calme. C’était la nuit, le dernier client avait quitté depuis longtemps le commerce. John était vigil. Lampe au poing, il effectuait sa deuxième ronde. Son métier l’ennuyait mortellement mais il estimait ne pas avoir à se plaindre. Être payer pour se promener dans un lieu désert, il y avait pire comme job. Il n’avait pas peur des voleurs. Le magasin était trop petit et il vendait des choses trop quelconques pour attirer des criminels dignes de ce nom. Non, au pire, il tomberait sur un SDF téméraire, pas de quoi paniquer. Il avait donc tout le loisir de laisser ses pensées divaguer à leur guise. Il se remémorait le dernier épisode de Game Of Thrones. Cette série était vraiment sympa mais sa femme la trouvait trop violente, trop sanglante à son goût. Bah, tant pis pour elle. Lui, il ne venait pas l’enquiquiner lorsqu’elle s’abrutissait devant ses films à l’eau de rose. Il songea également à son fils, Lucas, un jeune de quinze ans du genre intello. Cela l’amusait toujours lorsqu’il entendait les autres parents se lamenter sur leurs enfants paresseux alors que lui...

Un bruit de métal interrompit le cours de ses réflexions. Il venait de tourner dans une nouvelle allée et son pied avait heurté quelque chose. Il baissa sa lampe et découvrit une conserve de ravioli. Intrigué, il la prit. Elle était neuve. Décidément, la mexicaine qui s’occupait du ménage n’était pas très appliquée. John balaya de sa lumière les rayonnages pour remettre la boîte de conserve à sa place. Une fois fait, il reprit sa marche, mais une idée désagréable lui traversa l’esprit. Le ménage avait été fait avant son arrivée. Et il était déjà passé dans cette allée une première fois. Il n’avait pas vu la boîte. Aurait-il pu passer à côté alors qu’elle se trouvait au beau milieu du chemin ? Il ne sifflotait plus. Le silence lui parût plus lourd. Voilà qu’il trouvait un paquet de chips lui-aussi au sol. Il ne le ramassa pas. Au lieu de cela, sa main libre s’approcha du pistolet qu’il avait à la ceinture. Il dressa l’oreille... Il entendait ses pas, sa respiration et... autre chose, un peu plus loin sur sa droite. Plus aucun doute possible, il y avait quelqu’un ici. Il sortit son arme, juste par prudence, et s’approcha du bruit suspect. Il aurait une aventure à raconter à Lucas. Son premier voleur ! Le voilà à l’entrée d’une nouvelle allée. L’intrus s’y trouvait, c’était certain. John s’y engagea. Sa lampe révéla une petite forme sombre à côté d’un sac plastique qu’elle était en train de remplir.

« Et toi, là, plus un geste ! »

John pensait avoir à faire à un enfant, mais l’instant d’après, il constata que non. Son sang se glaça lorsqu’il aperçut le visage bestial de la créature. Il distingua des poils noirs sous un capuchon noir. Il y avait aussi des crocs luisants et des yeux jaunes verts malveillants. Il crut même deviner un fusil porté en bandoulière. Une odeur infecte lui assaillit les narines. La chose s’était mise à le regarder.

« Casse toi ! »

La voix grave et hostile avait résonné dans la tête du vigil. Ce fut trop pour lui. Il voulut tirer, mais le cran de sécurité était encore enclenché. Il s’en rendit compte trop tard. Alors qu’il le retirait frénétiquement, la petite chose poilue tendit vers lui une main griffue. Une sorte d’onde fusa dans l’air, le faisant onduler. John eut l’impression de se prendre un mur en pleine face. Telle une poupée de chiffon, il gicla en arrière et atterrit dans les rayonnages. Autour de lui, nombre d’articles se renversèrent. Sonné, il mit quelques instants à rassembler ses esprits. Il avait mal partout. En grimaçant, il se redressa. Il entendit une vitre exploser. Le monstre venait de partir.

John Robertson dût être conduit à l’hôpital. Son histoire étrange attira l’attention du New-York Times à qui il accorda un interview. Le vigil, face au journaliste du Times, conclut ainsi :

« Avec le recul, je crois que j’ai eu de la chance d’oublier le cran de sécurité. Parce que ce truc, il aurait pu me faire la peau en moins de deux. »

***

Assis à même le béton humide, adossé contre une canalisation, François lisait le journal. Un article avait attiré son attention et pour cause, il parlait de lui. Intitulé "Le Petit Cerbère en vadrouille", il racontait la mésaventure d’un vigil l’ayant croisé en train de se ravitailler. Avec les images des caméras de sécurité et les rumeurs venues de France, il n’avait pas été très difficile de l’identifier. Le monstre eut un grognement. Peut-être devrait-il faire preuve de plus de discrétion à l’avenir. Plus facile à dire qu’à faire. Il replia le journal et attrapa la conserve d’épinard froid. Il vivait comme un clochard depuis son retour sur terre. Il n’y avait qu’à le voir en cet instant, installé dans une conduite d’égout nauséabonde, avec ses provisions volées dans un super marché et ses quelques affaires personnelles. Cela devait faire au moins quinze jours qu’il portait la même robe à capuchon. Celle-là, il l’avait dérobée dans un magasin de déguisement. Il sentait le fauve à plein né. Il se laverait quand il aurait le temps. Quoi que du temps, il en avait à revendre. En fait, il se laissait aller. Il ne cessait de se poser des questions existentielles. Tout aurait été vraiment plus simple s’il n’avait jamais franchi la faille dimensionnelle... Il finit par s’allonger, se servant du journal comme d’un oreiller. Il ferma les yeux et s’assoupi.
François Merrel
François Merrel

Messages : 55
Date d'inscription : 29/05/2015
Age : 38

Feuille de personnage
Pouvoirs:
Informations:

Revenir en haut Aller en bas

La bête vagabonde [PV Suzanne Davis] Empty Re: La bête vagabonde [PV Suzanne Davis]

Message  Suzanne Davis Mer 17 Juin 2015 - 0:42

Au début, j’étais vraiment débile. J’avais bien sûr gardé le costume moléculaire instable fourni par Béta Flight, mais ce costume nous ne protégeait pas vraiment des imprévus de cette carrière. Je l’avais mis derrière mes vêtements civils pour recruter Kate Bishop, alors c’était à ce moment que j’avais apprise à quoi servait un costume de ce type. C’était toujours pour être le plus magnifique possible en tout temps, mais aussi pour éviter un costume qui se déchirait bien plus facilement. Je devrais vraiment commencer à écrire des articles que ceux qui pensent vraiment que les costumes moulants étaient faits pour être sexys, préféraient mieux les divertissements érotiques que la réalité. Alors malgré le magnifique costume, il fallait me rendre à l’évidence pour deux choses. Je pouvais bien porter le costume de molécule instable, mais j’étais très loin du niveau martial de Cassie ou encore de Kate. Et deuxièmement, par cette première faute, je devrais vraiment porter une armure pour me protéger.

Ma jambe avait guéri de la maudite flèche de Kate, mais je ne voulais pas vraiment recevoir de nouveau des blessures de ce type qui pouvaient m’handicaper longtemps. Alors j’avais commencé à demander des conseils au principal agresseur de service pour me faire une petite armure. Avec le temps, j’avais maintenant les protections et je devrais aussi commencer quelques entrainements pour bouger plus rapidement. Je ne savais pas comment Luke Cage avait donné un entrainement aussi important pour que Kate devienne pratiquement un ninja, mais je faisais mon possible. En plus, elle portait un équipement assez lourd pour rester tout aussi agile, je devais vraiment suivre la même exemple.

J’avais commencé à faire quelques exercices et entrainements, mais c’était vraiment difficile de suivre un horaire de ce type, quand durant une grande partie de ma vie, je n’avais jamais fais vraiment des efforts pour être en forme ou être une bonne combattante. Alors, c’était vraiment partir sous de nouvelles bases, je savais très bien que les fondateurs de la Young Force étaient obligés de changer leurs habitudes de vie pour ce qu’on espérait vraiment faire dans les rues de New York. Depuis la défense des mutants contre les néonazis pro-mutants, on avait commencé à avoir une petite image à travers les médias pour un petit groupe, mais qui faisait beaucoup dans les combats de rues.

Notre groupe n’était pas uniquement lié au combat, on commençait aussi de pratiquer l’humanitaire envers les personnes les plus marginaux de New York. On avait découvert après quelques semaines d’enquête que le groupe des Morlocks existait vraiment. Avant, c’était plutôt une légende urbaine. Ce petit groupe était rendu presque une marginalité vu comment ils se refermaient dans les dernières lignes de New York. Au début, ils se montraient très hésitants et confus quand on leur apportait de la nourriture, après un petit temps, ils nous acceptaient beaucoup mieux dans les égouts. Ceux-ci semblaient recevoir de l’aide d’un peu partout, même des organisations des plus malsaines comme la Confrérie, mais le plus important n’était pas de les juger, mais de les aider.

Alors pratiquement à chaque jour, un membre de notre équipe allait voir les Morlocks pour leur donner des aliments et des boissons. Habituellement à chaque personne rencontrée, on leur donnait deux bouteilles d’eaux avec deux sandwichs. Ce n’était pas grand-chose vu leurs misères, mais je croyais vraiment qu’on pouvait aider la personne, malgré que c’était minime pour plusieurs. Cette soirée était normale, c’était à mon tour d’aller leur apporter la nourriture. J’avais bien sûr regardé quelques articles sur les faits divers, mais aucun ne me donnait vraiment un avertissement sérieux. Garfield semblait habituer à se transformer en T-Rex pour aller faire la justice, mais les aventures de malfaiteurs, de voleurs et de blessures minimes, c’était rendu une habitude à New York, alors je n’en faisais pas vraiment attention.

Je m’étais attachée mes cheveux bruns pour cette petite mission habituelle. Je ne portais pas de masque, mais derrière la petite armure noire qui ressemblait beaucoup aux vêtements de la SWAT, il avait le costume de molécule instable. Mes yeux pouvaient montrer une certaine fatigue, mais bon, c’était l’un des plus grands de mes rêves de vraiment aider les gens. Aujourd’hui, je le faisais vraiment et même avec le plus grand sourire que je pouvais avoir. Les Vengeurs pouvaient bien nous insulter par nos moyens et nos techniques beaucoup de rues, mais au moins, on pouvait vraiment changer la donne de certaines vies de cette façon. J’étais vraiment heureuse d’agir de cette manière à place des méthodes complètement débiles des Vengeurs comme la médiatisation ou le dénigrement des autres.

Je portais, à ma sortie du Starbucks, un gros sac noir sur mon dos et la maigre espace laissé entre le sac et mon dos, me donnait la possibilité de porter un bâton de combat. Kate avait quand même tout volé pour porter l’épée et un arc à flèche, alors pour être originale, je portais un petit bâton de combat qui cachait quand même des petits secrets. Après avoir passé le coin le plus peuplé de New York, il était assez facile de trouver une ouverture pour me diriger vers les égouts. Dès que je commençais ma petite marche pour me diriger vers le coin principal des Morlocks, j’avais remarqué un petit mutant poilu dans un coin qui était en train de s’assouplir.

Je m’approchais doucement vers la petite bête poilue avec le sourire avant de commencer à fouiller dans les ouvertures de mon sac en arrière pour sortir les deux bouteilles d’eau et les déposer proche de lui. Je ne savais pas s’il dormait vraiment, alors je murmurais ma question pour éviter de le déranger.

« Est-ce que tu as une préférence de saveur pour tes sandwichs? »

S’il ne me répondait pas, j’allais volontairement lui laisser deux sandwichs assez généralistes pour éviter de le déranger durant son petit repos. Je savais que certains ne voulaient pas vraiment parler ou se faire déranger et ce n’était pas certainement mon but de faire la morale aux gens ou de les harceler jusqu’à la mort pour une saveur de sandwichs.
Suzanne Davis
Suzanne Davis

Messages : 171
Date d'inscription : 20/12/2014
Localisation : Quelque part au Canada

Revenir en haut Aller en bas

La bête vagabonde [PV Suzanne Davis] Empty Re: La bête vagabonde [PV Suzanne Davis]

Message  François Merrel Mer 17 Juin 2015 - 5:58

Dans l’obscurité de ses paupières closes, le Docteur Merrel ne tarda pas à revoir la blancheur luminescente du complexe extraterrestre. Encore à demi éveillé, il secoua la tête pour chasser l’image qui déjà se précisait. Mais ses souvenirs, bien que parcellaires, étaient tenaces. Une vaste plateforme en lévitation au milieu du vide blanc... Face à lui, une autre abomination des ILS, un titan reptilien qui lui rappelait vaguement un alligator. Son épiderme écailleux avait la couleur de l’électrum. François devait l’affronter, tel était le test. Mais régulièrement, une nouvelle plateforme apparaissait et la précédente se volatilisait. Il fallait anticiper ce moment pour sauter de l’une à l’autre. Des équations gravées sur les plateformes permettaient de déterminer le moment du saut et sa direction. Se battre et calculer en même temps... toujours cet étrange paradoxe des ILS... Le petit molosse grogna. Plus le sommeil s’emparait de lui, plus la réminiscence devenait immersive. Il se rappelait les coups échangés avec sauvagerie. Morsures, griffures... Combat de bêtes, mais combat d’expert tout de même... Il se rappelait les regards rapides sur les équations au moindre instant de répit. Il se rappelait la peur de ne pas résoudre le calcul assez vite, la peur d’être balancé hors du ring, la peur d’être terrassé, la peur de perdre en somme. Perdre signifiait mourir, mourir une fois de plus.

Tout d’un coup, l’alligator demanda à François quels sandwichs il voulait. Il le fit en murmurant, avec une voix féminine. Surpris, le canidé anthropomorphe ouvrit les yeux. Le décor lumineux s’estompa, cédant la place aux sordides égouts baignés de pénombre. La créature reptilienne, quant à elle, se mua en jeune femme. L’espace d’un instant, François demeura confus, piégé entre rêve et réalité. Mais bientôt, il se ressaisit. Son regard se fit scrutateur, à la limite de l’hostilité. Il se redressa et tenta aussitôt de repérer d’autre personne. Il n’y en avait pas, alors il reporta son attention sur cette inconnue... qui lui proposait des sandwichs ? Ici, au beau milieu des égouts ? La scène lui sembla surréaliste. Les Morlocks, il ne connaissait pas. Tout comme il ignorait tout ou presque des groupes agissant sur le territoire américain. D’habitude les gens qui le voyaient prenaient peur ou devenaient agressifs. Or cette inconnue, face à lui, proposait ses casse-croutes comme si elle avait à faire à un classique clochard. Fallait-il y voir un acte altruiste ou une tentative de tromperie ?

Le Petit Cerbère acheva de se lever. Son mouvement libéra de plus belle les remugles peu appétissants qui émanaient de sa personne. Il n’était vêtu que de sa robe noire, une loque crasseuse en vérité. Sous l’étoffe bon marché rendue graisseuse et collante se devinait la musculature saillante du monstre. Une taille d’enfant mais une carrure de colosse. Il posa délibérément l’un de ses pieds griffus sur le journal qui lui servait d’oreiller afin d’en cacher le titre. Contre le mur bétonné reposait son fusil à pompe. Sa tête de loup ne cessait de fixer la femme. À peine avait-il prit en considération les bouteilles d’eau. Dans la faible lueur, ses griffes, ses dents et l’éclat de ses yeux se remarquaient particulièrement.

« J’ai pas besoin de sandwich, ni d’eau. »

Il n’avait pas remué les babines. Sa voix avait directement raisonnée à l’intérieur du crâne de son interlocutrice. C’était une voix grave, rude et assez peu aimable.

« T’es qui ? Qu’est-ce que tu fous ici ? »

Il tenait à savoir, à comprendre. On pouvait difficilement être plus pommé que lui, seul dans un pays étranger.
François Merrel
François Merrel

Messages : 55
Date d'inscription : 29/05/2015
Age : 38

Feuille de personnage
Pouvoirs:
Informations:

Revenir en haut Aller en bas

La bête vagabonde [PV Suzanne Davis] Empty Re: La bête vagabonde [PV Suzanne Davis]

Message  Suzanne Davis Jeu 18 Juin 2015 - 0:31

Je l’avais dérangé, sa première réaction le démontrait réellement. Il était en train de dormir et peut-être de faire des magnifiques rêves, mais j’avais brisé ces grands fantasmes. J’avais remarqué sa carabine, mais je n’en faisais pas attention. Les sans-abris avaient souvent des armes imposantes, mais qui servaient souvent à intimider contre des jeunes qui manquaient vraiment d’action pour aller embêter les sans-abris. Il s’était relevé doucement pour que je voie son pauvre vêtement qu’il avait sur lui et bien sûr sa grosse bouche adorée. Sa réaction paraissait agressive dès sa première levée. Je ne m’attendais pas vraiment à une réaction positive en tout temps de nos interventions, alors j’avais souvent l’habitude de donner un sourire malgré des paroles qui pouvaient paraitre blessantes pour l’effort fourni.

Mon sourire était toujours présent, malgré le refus du Morlocks de recevoir les sandwichs ou les bouteilles d’eaux. J’avais déjà rencontré des comportements similaires avec d’autres Morlocks, des refus d’être aider parce qu’ils ne voulaient pas qu’on dérange leur monde. Je pouvais comprendre d’une certaine façon et je n’en voulais pas vraiment de le déranger, je voulais vraiment juste lui créer une certaine zone de confort dans une zone assez hostile. Malgré le refus du jeune loup, j’étais toujours dans l’idée de lui donner des sandwichs.

« Je vais quand même te laisser deux sandwichs, si tu changes d’idées. Sinon tu peux les laisser là, ils vont servir aux petits animaux ou à d’autres Morlocks qui trainent dans les égouts. »


Je le disais avec le même sourire et la même franchise que ma première approche. Tout était fait pour être le plus aimable possible malgré la réaction agressive de François. À vrai dire, je commençais à être habituer de retrouver des visages connus des Morlocks, mais celui-ci restait un petit mystère. C’était la première fois que je voyais son visage dans les égouts, mais encore une fois, cela ne m’étonnait pas vraiment. Les Morlocks ont souvent des membres très vagabonds qui changeaient de ville selon leurs envies. Alors je n’étais pas vraiment étonnée de retrouver de nouveaux poils de temps en temps.

À un moment, il me faisait douter un peu. On dirait qu’il n’était pas trop conscient où il était ou encore ce que je faisais ici. Je croyais que plein de gens apportaient de l’aide aux mutants en difficultés. Mais bon, au moins, je n’étais pas encore une grande vedette mondiale dans les coins les plus paumés de New York ou des États-Unis. Je pouvais encore faire des petites opérations secrètes sans être déranger par mes magnifiques fans.

« Je suis Ruby de la Young Force. Notre organisation essaie d’apporter les besoins primaires aux Morlocks depuis quelques mois. Je m’excuse sincèrement si je t’ai dérangé, mais ce n’était pas mon but. C’est la première fois que je te vois ici, tu viens d’arriver en ville ou tu évitais juste la concentration des Morlocks? »
Suzanne Davis
Suzanne Davis

Messages : 171
Date d'inscription : 20/12/2014
Localisation : Quelque part au Canada

Revenir en haut Aller en bas

La bête vagabonde [PV Suzanne Davis] Empty Re: La bête vagabonde [PV Suzanne Davis]

Message  François Merrel Jeu 18 Juin 2015 - 6:30

François, mu par un réflexe paranoïaque, vérifia encore que personne d’autre ne se montrait dans les parages. Il redoutait un coup fourré. Ce ne serait pas la première fois qu’on chercherait à l’attraper ou à l’occire. Cependant, il ne voyait que la dénommée Ruby et les conduits aux parois de béton émaillées de canalisations. Il n’entendait que le clapotis poisseux des eaux usées et l’égouttement de l’humidité omniprésente. Il ne sentait que la fétide pestilence, résultat de tout ce que vomissait la vaste métropole. C’en était presque suffoquant. Mais pas de danger en approche, tout du moins en apparence. Alors il recommença à détailler la jeune distributrice de sandwichs. Il s’efforça également d’adopter une attitude moins hostile. Il lui fallait des informations, pas des ennuies.

« Je ne suis pas un Morlock. Je ne sais même pas ce que sont ces Morlocks », répondit-il, toujours via la télépathie.

Sa gueule, elle, demeurait obstinément close. Une certaine nervosité le faisait grincer des dents, un bruit assez désagréable. Prenant conscience de celui-ci, il y mit un terme. Il croisa les bras, afin de se donner contenance, et poursuivit :

« La Young Force... Ouais, je crois que j’ai entendu ce nom, une ou deux fois, aux infos... Je viens d’ailleurs... »

Il hésita à cacher qui il était et d’où il venait. Mais il était si facile d’obtenir ces informations qu’il jugea inutile, et même préjudiciable de mentir sur ce point.

« ...de France. On me nomme Petit Cerbère. On parle de moi, là dedans. »

D’un geste du pied, il fit glisser le New-York Times. Son interlocutrice n’avait qu’à y jeter un coup d’œil pour tomber sur l’article narrant la mésaventure de John Robertson, vigil du magasin cambriolé. Elle allait peut-être apprendre la nouvelle avec mécontentement. Après tout, il lui donnait tous les éléments pour qu’elle comprenne être en présence d’un voleur agressif. Une partie des marchandises dérobées dans le commerce se trouvait ici, à côté de l’être bestial, simplement emballé dans un sac plastique. S’il fallait s’expliquer, François s’expliquerait. Si cela ne suffisait pas, ce serait fâcheux, mais il restait des alternatives plus violentes.
François Merrel
François Merrel

Messages : 55
Date d'inscription : 29/05/2015
Age : 38

Feuille de personnage
Pouvoirs:
Informations:

Revenir en haut Aller en bas

La bête vagabonde [PV Suzanne Davis] Empty Re: La bête vagabonde [PV Suzanne Davis]

Message  Suzanne Davis Dim 21 Juin 2015 - 1:15

J’avais un drôle petit mouvement de la tête en entendant que le petit loup devant moi ne venait pas des Morlocks. Il avait toute l’apparence des Morlocks, mais ce qui m’étonnait le plus, c’était surtout qu’il n’avait jamais entendu parler des Morlocks. Avec son apparence et sa pauvreté, je croyais que c’était peut-être la plus grande référence que certains mutants difformes pouvaient avoir. Celui-ci avait aussi des petits pouvoirs télépathiques, mais je ne me montrais pas vraiment étonnée de ce nouveau talent. J’avais apprise avec le temps que les Morlocks étaient remplis de petite surprise, que cela soit leurs attitudes intellectuelles que certains pouvoirs qu’ils possédaient. Bon, François n’était pas un Morlocks, mais il s’approchait facilement de cette catégorisation.

Avec le sourire et en restant toujours la moins agressive, je voulais quand même répondre à cette interrogation. Le but n’était pas de lui faire la madame qui sait tout sur les grandes légendes de New York, mais j’étais dans la certitude que je pouvais lui fournir des informations supplémentaires pour qu’il s’acclimate bien plus facilement sur ce large territoire.

« Les Morlocks sont un petit groupe vivant surtout dans les égouts, qui ont souvent été rejetés parce que leurs apparences terrifiaient souvent pour les êtres humains. Ils se sont abrités ici, pour même construire des petits abris au centre. Vous pouvez vous rendre là-bas pour dormir parfois, ils sont vraiment très accueillants. »

Il ne paraissait pas très ouvert à recevoir de l’aide, mais je ne lui faisais que quelques suggestions. Il n’était pas obligé de les suivre, il pouvait même me gueuler après. Ses dents avaient grincés pendant un petit moment. Je pouvais les entendre avec tous les petits bruits et l’odeur désagréable, mais je ne faisais pas encore très attention. Je voulais vraiment qu’il se sente le plus à l’aise possible avec moi.

Il avait déjà entendu parler de la Young Force, peut-être dans quelques journaux étranges ou encore quand certains Vengeurs étaient en train de nous engueuler. Je lui affichais un petit sourire à cette remarque et même à sa remarque qu’il venait faire de la France. Il s’était vraiment perdu pour se retrouver au cœur de la grosse Pomme. Il m’avait ensuite poussé le New York Times proche de mes pieds pour me permettre une petite lecture. Je m’étais baissée pour prendre le journal et lire le petit article sur sa personne. Il avait attaqué une personne, les descriptions étaient assez violentes, mais j’avais appris de ne pas trop juger selon les médias de grand centre médiatique pour certains faits médiatiques.

« Faites vraiment attention. New York est une grande ville, mais certaines personnes adorent chasser les petits crimes de ce type pour leurs gloires personnelles. Vous n’êtes pas obligés de cambrioler pour vous nourrir. Il existe de nombreux petits centres pouvant vous donner de la nourriture ou encore un bon petit lit. Je peux vous donner les adresses si vous voulez.

Sinon, vous avez quand même fait un long voyage entre la France et les États-Unis. Pourquoi vous avez décidé de rejoindre ce pays à place d’un autre? Ou peut-être que vous n’avez pas vraiment eu le choix. Si vous trouvez que je pose trop de questions, n’hésitez pas à le dire, je suis juste vraiment trop curieuse. »


Alors je voulais encore paraitre la plus gentille possible. Je cherchais vraiment à le mettre dans une zone de confort à place de le juger de son petit crime apparu dans un grand journal. Je voulais aussi qu’il comprenne que les Vengeurs sont bien plus cruels que nous autour de la pauvreté. Je lui proposais aussi des petites questions sur sa situation, peut-être qu’il n’était pas intéressé à discuter, mais je lui donnais au moins cette possibilité de se confier. C’était souvent rare pour les mutants difformes d’avoir cette possibilité.
Suzanne Davis
Suzanne Davis

Messages : 171
Date d'inscription : 20/12/2014
Localisation : Quelque part au Canada

Revenir en haut Aller en bas

La bête vagabonde [PV Suzanne Davis] Empty Re: La bête vagabonde [PV Suzanne Davis]

Message  François Merrel Dim 21 Juin 2015 - 4:26

Ainsi, il existait un groupe d’êtres repoussants ayant élu domicile dans les égouts... Intéressant. François ignorait cependant s’il avait envie de se mêler à ces Morlocks. Ce n’était pas parce qu’il était un monstre qu’il aimait la compagnie des monstres. Certes, qui se ressembles s’assemblent, mais ce genre de regroupements nés assurément du rejet n’avait vraiment pas à ses yeux de quoi constituer un refuge accueillant. Pouvait-il se payer le luxe de telles réflexions ? Dans sa situation, est-ce que la nécessité n’était pas une raison assez impérieuse pour ne pas faire la fine bouche ? Il cessa un instant de regarder Ruby. Il s’observa brièvement, lui et son campement de fortune. Il avait besoin d’aide, c’était plus qu’une évidence. La solitude le rendait sauvage. N’était-il pas tant qu’il se reprenne un peu en main, ne serait-ce que pour s’occuper ? Ha, tant de questions !

De nouveau, il fixa la jeune femme. La concernant, il était désormais vraisemblable qu’elle n’avait pas d’idée derrière la tête. Elle était peut-être un peu trop curieuse, mais elle lui offrait surtout cette aide dont il avait besoin. S’il ne profitait pas de l’oportunité, il allait se traiter de tous les noms. Des rencontres amicales, il n’en faisait pas souvent. De surcroit, depuis qu’il était devenu cette bête, depuis qu’il était retourné sur terre, il avait l’impression de nager dans l’inconnu car jamais auparavant il ne s’était intéressé aux mutants et autres surhumains. Seuls comptaient ses recherches.

« C’est le hasard qui m’a conduit ici. Posez toutes les questions que vous voulez. Ne vous étonnez juste pas si je ne réponds pas à toutes. Donnez-moi vos adresses et vos conseils. Je verrai ce que j’en ferai. »

Le ton qu’il employait via sa télépathie n’était pas un modèle d’affabilité, mais il n’était clairement plus hostile. Le Petit Cerbère s’adossa à la canalisation, adoptant une posture plus décontractée. Il avait beau avoir les traits bestiaux, cette façon de se tenir était typiquement humaine. Il faillit se curer les dents avec une griffe, mais se rappela que ce n’était pas convenable en public et s’en abstint donc. Finalement, il recroisa les bras.
François Merrel
François Merrel

Messages : 55
Date d'inscription : 29/05/2015
Age : 38

Feuille de personnage
Pouvoirs:
Informations:

Revenir en haut Aller en bas

La bête vagabonde [PV Suzanne Davis] Empty Re: La bête vagabonde [PV Suzanne Davis]

Message  Suzanne Davis Dim 28 Juin 2015 - 15:48

Les Morlocks n’étaient pas exactement des monstres… pour plusieurs, ils étaient des monstres, ils étaient souvent les plus rejetés par leurs grandes difformités, mais en réalité, la plupart des gens ne les voyaient pas vraiment comme un mal physique particulier. Les Morlocks souffraient surtout d’un effet de non-progression par de nombreuses agressions soit par une organisation mystérieuse qui a essayé de les génocider ou encore par des groupes néonazis. Les Morlocks avaient aujourd’hui une certaine possibilité de s’émanciper comme la plupart des autres mutants, mais ils souffraient encore de la pression de média trop conservateur ou encore des différents groupes hostiles qui les menaçaient.

Alors François venait d’arriver sur cette planète de la grosse pomme par le fruit de l’hasard, je ne savais pas vraiment si on pouvait le compter plus chanceux que malchanceux. New York offrait plusieurs possibilités intéressantes pour les mutants, mais il avait toujours de divers autres dangers comme les groupes ou même la pression médiatique. Mais je savais bien que malgré les petits défauts de New York, la grosse pomme restait bien plus accueillante que Gotham ou que Détroit. Je remarquais aussi le changement de ton de François après son petit regard sur son campement de fortune. Il était beaucoup plus ouvert à recevoir une aide qu’au début quand je lui offrais quelques sandwichs.

« Il existe de multitudes de centres pour aider les sans-abris. Certains ont une spécialité pour l’aide des mutants comme Mutants Sans Frontières, Mutants Aides et Communautés ou encore Rééducation pour Mutants en Difficultés. D’autres restent souvent ouverts à toutes personnes en difficulté, ils en existent une dizaine. Dans la plupart de ses aides, vous pouvez retrouver de grands experts dans le domaine social et de la pauvreté. Ils peuvent même vous offrir un magnifique abri pour plusieurs semaines en échange d’une certaine aide pour leurs refuges comme le nettoyage ou la vaisselle. Je vais vous donner toutes les adresses possibles et même les numéros de téléphones.

Sinon, vous pouvez toujours avoir une petite aide des Morlocks, ils sont toujours ouverts envers les mutants avec des difficultés. Cependant, ils ont parfois quelques traditions un peu barbares autour du combat, mais vous n’êtes pas vraiment obligés d’y participer. Il existe vraiment des multitudes de ressources pour vous aider et surtout pour éviter que vous vous retrouviez en face des forces légales assez puissantes pour vous arrêter. »


Je commençais à sortir les numéros d’une poche de mon sac, le reste était surtout à écrire sur une feuille blanche, car certains centres n’avaient pas pris le temps de se faire des feuilles pour les donner aux gens en difficultés. Après, je pouvais bien l’avertir des groupes qui pouvaient poser bien plus de problèmes.

« Sinon, il faut faire attention surtout aux extrémistes. Il existe encore des groupes de néonazis qui veulent taper les mutants du type des Morlocks gratuitement, ils sont plutôt rares, mais il faut toujours mieux prévoir une petite sécurité avant de se mettre dans une situation problématique dans un coin paumé de New York. »
Suzanne Davis
Suzanne Davis

Messages : 171
Date d'inscription : 20/12/2014
Localisation : Quelque part au Canada

Revenir en haut Aller en bas

La bête vagabonde [PV Suzanne Davis] Empty Re: La bête vagabonde [PV Suzanne Davis]

Message  François Merrel Lun 29 Juin 2015 - 12:24

Mutants Sans Frontière, Mutants Aides et Communautés, Rééducation pour Mutants en Difficulté... François ne put s’empêcher de noter que le mot "mutant" revenait systématiquement. Or, s’il s’en tenait au sens strict du terme, il n’était pas un mutant. Pour en être un, il fallait être porteur du fameux gène X. Ce n’était pas son cas. Il était la création d’un peuple extraterrestre. Son code génétique était certainement des plus atypiques, sans aucune ressemblance avec celui d’un homme, d’un chien, d’un loup, d’un mutant... Cela dit, comme bien souvent dans le registre commun, les mots devenaient vagues. Les mutants étaient répandus sur Terre alors n’importe quel être sortant de l’ordinaire était par défaut considéré comme tel. Le Petit Cerbère chassa de son esprit cette réflexion stérile. Il était Docteur, scientifique, il aimait l’exactitude, mais celle-ci ne lui était en rien utile présentement.

Il saisit les feuilles que lui tendit Ruby et lut brièvement quelques adresses. Ce serait bien qu’il jette un coup d’œil à ces centres, pour savoir comment ils étaient. Peut-être que ce serait agréable ou, à défaut, acceptable, plus que dans ces conduites infectes. Curieusement, il était dubitatif, sans parvenir à savoir pourquoi. Quoi que si, il savait, mais ne voulait pas se l’avouer. Il devenait parfaitement associable, il en avait conscience. Au fond de lui, cela l’inquiétait. L’humain qu’il avait été jadis se révoltait. Ses yeux glissèrent sur les numéros de téléphone. Voilà qui lui était inutile. Il n’aimait pas utiliser de téléphone. Ce moyen de communication ne lui permettait pas de recourir à la télépathie. Or son langage verbale était chaotique, malhabile et pour tout dire, lui faisait honte. Il abaissa les feuilles. L’espace d’un instant, il voulut les ranger dans ses poches, mais son habit n’en avait pas. Alors il les abandonna dans le sac plastique béant. De nouveau, il évaluait du regard la distributrice de sandwich. Et, de nouveau, il lui parla via sa télépathie :

« Ne vous en faites pas, Madame Ruby. S’il faut cogner, je cogne. Il se trouve qu’on m’a appris à le faire très bien. »

Un éclat mauvais passa dans ses yeux. Oui, on le lui avait appris, des dizaines d’années durant, avec des méthodes inconcevables pour le commun des mortels.

« Où sont les Morlocks ? »

C’était une autre piste envisageable. Il convenait d’en négliger aucune.

« Et si ce n’est pas trop vous demander, quels sont les attributions de la Young Force ? »

Des informations, il avait soif d’informations. Pour l’instant, il lui fallait en obtenir le plus possible. Après, il y réfléchirait à tête reposée.
François Merrel
François Merrel

Messages : 55
Date d'inscription : 29/05/2015
Age : 38

Feuille de personnage
Pouvoirs:
Informations:

Revenir en haut Aller en bas

La bête vagabonde [PV Suzanne Davis] Empty Re: La bête vagabonde [PV Suzanne Davis]

Message  Suzanne Davis Lun 6 Juil 2015 - 0:40

Je pouvais comprendre facilement cette idée de confusion quand on se faisait traiter de mutants et quand on ne l’était pas vraiment, mais il fallait être réaliste, on trouvait beaucoup plus de mutants sur la planète que d’extraterrestres ou d’anomalies étranges. Je connaissais de nombreux phénomènes étranges comme Megan Morse, Connor Kent ou même Rachel Roth qui étaient mes amis, mais je connaissais les grands héros de plusieurs époques qui venaient vraiment très loin de la normalité terrienne habituelle comme Superman et Wonder Woman. Je savais très bien qu’il existait un autre monde que celui des mutants ou encore des Morlocks, mais j’étais surtout habituée dans ces tunnels sombres par la présence des mutants difformes comme les apparences toujours aussi étranges qu’on retrouvait de plus en plus quand on avançait dans les quartiers généraux des Morlocks.

Il avait laissé les papiers au sol proche d’un sac, pendant que je gardais toujours un sourire à ce petit mouvement. Il semblait être capable de se défendre et je ne risquais pas trop répondre de ce coté. Il risquait de tomber rapidement sur les êtres les plus dangereux et de comprendre le danger de la précaution. Je crois juste qu’en le regardant pendant quelques secondes, que le petit cerbère pouvait bien se défendre contre des néonazis par sa mutation animale, mais dans certains cas, il devrait faire vraiment attention comme avec les Vengeurs.

« Soyez prudents quand même. »


C’était la seule suite que j’avais laissé au petit loup sur l’utilisation de la violence. C’était toujours important de se défendre surtout quand on vivait dans la rue où il existait de nombreux dangers comme les groupes néonazis ou les voleurs. Quand il me demandait où se trouvait la fameuse base des Morlocks, je m’étais juste tournée vers la position principale des Morlocks où on pouvait trouver facilement des logements ou encore un magnifique bar et un arène de combat. François n’avait que prendre la direction de mon doigt pour trouver ainsi le chemin tout seul. De toute façon, le centre était facile à trouver en suivant tous les sombres couloirs autours.

C’était ensuite la grande question de la Young Force. Quels sont nos attributions? Nos motivations? Nos grandes forces et surtout notre grande classe? Je ne savais pas vraiment si on pouvait dire la Classe Young Forcienne, mais j’avais quand même envie de le dire. On avait quand même l’une des équipes les plus classes de tous les temps. Enfin je le croyais vraiment, malgré tout ce qu’on pouvait cracher sur nos dos à travers les différents médias.

« La Young Force est un groupe de sécurité plus tourné vers la défense dans la rue que la défense mondiale. On voudrait être un groupe de défense international, mais bon, il faut quand même être réaliste et y aller doucement au début. Notre groupe est surtout connu pour faire de l’aide humanitaire envers les gens appauvris et parfois les défendre contre les groupes les plus dangereux. On peut parfois faire de la défense des citoyens, mais disons depuis que les Vengeurs nous voient comme les héros des pauvres, on essaie de rester discret. Notre but est surtout d’aider toutes personnes dans la région de New York, cependant on essaie d’agrandir nos centres d’opérations dans l’avenir pour toute la Cote Est et bientôt tous les États-Unis.

Je peux aussi vous laisser mon numéro de téléphone, si vous avez besoin d’aide un jour ou si vous entendez parler d’un complot d’un groupe pour tabasser les mutants. En tout cas, nous sommes officiellement un groupe illégal car nous n’avons pas vraiment de permis autour de ça, mais bon, on croit vraiment aider de cette manière. »


Je ne savais pas vraiment quoi ajouter d’autres. Je ne voulais pas trop lui poser de questions personnelles sur sa vie ou sur son long voyage. Je pouvais lui poser plein d’interrogations sur sa famille ou encore sa mutation, mais je n’aimais pas beaucoup cette idée de lui faire un interrogatoire digne d’une méchante policière.  
Suzanne Davis
Suzanne Davis

Messages : 171
Date d'inscription : 20/12/2014
Localisation : Quelque part au Canada

Revenir en haut Aller en bas

La bête vagabonde [PV Suzanne Davis] Empty Re: La bête vagabonde [PV Suzanne Davis]

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Page 1 sur 2 1, 2  Suivant

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum