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Stage Excalibur : Second Round

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Message  Lucy "Lucky" Prissy Sam 26 Nov 2016 - 8:25


Je ne suis pas adaptée à l’enseignement scolaire, les cours magistraux ne m’étant d’aucune utilité à apprendre quoi que ce soit, et ce même quand je suis intéressée. L’école m’a lassée depuis longtemps mais le Stage Excalibur continue d’avoir autant mon attention que mon investissement et j’ai tenté de compenser mon incapacité dans les cours du matin avec une plus grande réussit de ceux de l’après-midi puis en suivant des cours du soir. Comme l’a demandé Valerie, ma vie a été entièrement dédiée au Stage durant les trois dernières semaines. Debout 7h30, c’est trop tôt mais moins qu’avec le collège. 8h30-11h30 de cours magistral, c’est très long mais moins qu’avec le collège même si c’est plus dur d’y roupiller. Repas 11h30, c’est bien. 12h30-17h30, formation physique pure et dure, c’est mieux. 18h30-20h30, bonus de formation physique en comité moindre, c’est bien plus mieux. 21h30, dodo. Je tiens le coup, consciente que mon corps lâchera avant ma volonté et que l’endurance que j’ai accumulée au cours de ma vie me permettra de tenir plus longtemps que la plupart des autres stagiaires, et je crois sincèrement que le rythme de Valerie était bien géré. Je n’ai cependant pas d’élément de comparaison et me demande comment seront ceux des autres tuteurs qu’on va avoir prochainement. Je me demande aussi qui vont être les autres tuteurs qu’on aura. Revoir Aislinn Braddock me plairait bien, même si j’ai bien merdé lors de notre rencontre, et je suis très curieuse des autres membres d’Excalibur, particulièrement Robert Gruff. Je sais que tous les membres du groupe ne participent pas à l’Alliance des Champions de l’Europe, les quotas de représentants doivent en être partiellement responsables parce que je doute qu’il y ait beaucoup de Supers britanniques pour être en accord avec le Brexit, mais ça ne m’empêche d’avoir une volonté de rencontre.

William Braddock me plait bien de ce que je sais de lui : c’est un mouton noir, et pas uniquement parce qu’il en a la coupe, en plus il est très discret dans les médias et il a fait partie d’une équipe avec mes deux Super-héros favoris, soit Nightrunner et Lady Briton. Et je me demande beaucoup aussi si son nom de code de « Spider-UK » vient de capacités de parkour équivalentes à celles de Bilal ou aux miennes. En bref, mon apriori est encore plus positif sur William que sur la moyenne Braddock, sachant qu’il est déjà plus positif que ce qu’on peut penser en m’écoutant penser. Qu’il soit un nouveau professeur au sein du Stage Excalibur m’enchante bien, même si je risque de continuer à ne pas avoir cette distanciation prof-élève dans ma volonté ; là où la plupart viennent passer une étape nécessaire pour un jour entrer dans la Super-Sécurité, je viens rencontrer des gens en plus d’apprendre. M’enfin bon, me faire remettre en place n’est généralement pas un problème à l’inverse de tenir en place.

Les groupes d’affinité ont eu le temps de se former durant la première partie du Stage et je suis plutôt contente du mien : avec l’aide de Zombie, Fira et Lisa ont très vite pris adoptée la réplique de groupe du « Ta Gueule Lucky » et on fonctionne plutôt bien. Je fais un peu de commandement tout en me faisant troller à mort et ma croyance dans le Système D me permet de rester adaptable à tout ce qu’on pourrait nous demander, notre petite bande s’estimant des candidats capables aux missions de la Section Junior. Après, ça reste notre point de vue.

On rentre tous les quatre au point de rendez-vous donné et quelques minutes avant l’heure donnée pour rencontrer notre nouveau professeur, chacun vêtu à sa façon. Charité bien ordonnée commençant pas soi-même, j’ai la panoplie du blouson et des mitaines en vrai faux-cuir, du survêtement déchiré par endroit au point d’en laisser voir le maillage intérieur, maintenu par des sangles au-dessus des genoux et couvert par des guêtres souples comme le sont les chaussures montantes à semelle plate. Ensuite, galanterie faisant, Léo a un trench-coat s’ouvre sur une chemise classique et un pantalon de toile, la première dissimulant des équipements technologiques. Enfin, Elizabet a son manteau long, ses mitaines, son t-shirt, son pantalon moulant et ses bottes renforcées tandis que Zaffira est en débardeur de sport et survêtement bien évidemment bleutés. La fine équipe à moitié composée de bourrines est au complet et je fais discrètement mon taff en murmurant à mes potes :

Bon, répartition des tâches : Lisa, tu prends Fira ; Zombie, je viens avec toi.

Polentona fascista.

Je réponds par un grand sourire à la jeune femme aux cheveux bleus, adorant toujours autant l’équivalent de « parisienne » chez les italiens. Fira pensait au début pouvoir me prendre par surprise avec les insultes italiennes mais, pas de bol pour elle et l’inverse pour moi, je parle l’italien mieux que la moyenne même si mes notes en la matière n’ont jamais celle-ci. En France, certains Parisiens ont un problème avec le reste de leur pays tandis qu’en Italie ce sont entre nord et sud qu’ils tendent à se tirer dans les pattes. Au nord, on a le « Terrone » pour désigner les sudistes, qui est synonyme de gros provincial et de gros beauf. « Polentoni fascisti », littéralement « mangeurs de polenta fascistes », est tout ce qu’ont trouvé les italiens du sud pour répondre à leurs compatriotes du nord ; moi ça me tue, surtout que je sais même pas à quoi ça ressemble la polenta.

On s’assied au premier rang avec Zombie, celui-ci me laissant la place contre le mur, et les deux autres se mettent au rang suivant pendant que le reste de la quinzaine d’étudiants ayant entre quatorze et trente ans s’installe. Histoire de ne pas allonger le buste sur la table, je me mets en travers de ma chaise afin de me servir du dossier comme d’accoudoir et du mur comme dossier, pouvant ainsi regarder l’entièreté de la pièce sans bouger autre chose que la tête. Pour l’heure, mon regard dragon s’en va à destination de l’avant de la classe dans l’attente de l’arrivée de William Braddock et je fais silence.
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Message  William Braddock Dim 4 Déc 2016 - 1:04

Vous savez ce qu’on dit sur les gens qui utilisent de la théorie pour répondre à la théorie? Ce sont des théoristes… mais dites-le à haute voir pour vous rendre compte de quelque chose de fondamental… théoriste… comme terroristes. Ils sont partout! Les politiciens en parlent depuis une éternité et les médias s’épuisent sur ce sujet car ils sont incapables de se renouveler. Mais, je vous le dis, un truc que je trouve terriblement chiant, c’est bien l’idée de parler de théories, des idéaltypes et tout le bordel venant des grands livres intellectuels. Je ne critique pas les intellectuels d’évacuer leurs grands mots dans des revues afin de trouver des solutions viables aux problèmes de la société, mais disons, je suis vraiment trop éloigné pour me lancer dans ces idées de la revue social de l’Université de quelque chose. Alors pour tous les grands intellectuels qui voudraient m’interroger sur ma vie et sur comment la vie de super-héros trop intenses fonctionnent, je vais vous raconter des parties de ma vie très intense dans ce topic, alors éteignez votre musique, essayez de passer FTL sans criser et éloignez-vous des costumes d’iguanes disponibles. Me voilà partie dans mes aventures folles de super-héros.

Pendant que des jeunes recrues suivent un horaire à se flageller la gueule avec les griffes de X-23 ou tout autre arme potentiellement mortel : Mes journées se ressemblent beaucoup depuis quelques semaines, mon assignation aux Last Sons est peut-être la promotion la plus intéressante que je pouvais avoir. Si on lit New Frontiersman ou tout autre bordel idéologique, on critique les problèmes de transparences des Last Sons, mais bordel on n’est pas dans des séries de merdes où les médias et les controverses nous bouleversent comme des grosses vedettes en manque d’attention, on est là pour botter le cul à la Main, à l’HYDRA, à la Confrérie et tout autre groupe terroriste. Il existe une putain de différence entre ces deux niveaux.

Le reste de la journée, je passe du temps avec des membres d’Excalibur ou tout autre membre de l’ACE. Aislinn est une gamine assez sympa, toujours prête à faire beaucoup et même passer du temps avec le vieil aigri que je suis. Starbuck’s, Domino’s et les petits restaurants indépendants sont mes plus grandes préférences pour les discussions philosophiques. J’ai parfois la chance de rencontrer Marie Curie et Atalante, et malgré toute la tentation célibataire que je peux avoir pour elles, j’aime mieux patienter. J’ai appris quelque chose durant mon adolescence, les relations en distance ou avec des individus ayant soufferts d’une relation tumultueuse sont mauvais coureurs.

Avant de penser à m’évader chez les Last Sons, je dois penser à donner mes derniers cours correctement. Imaginez, je les fais complètement à l’arraches et on décide de me rétrograder… à place de m’installer en Asie pour apprendre une langue trop complexe, on m’installe dans le Québec Flight où la criminalité doit être aussi élevé que les nouvelles palpitantes autour de la neige tombée durant une journée. Alors, je présente mon horaire habituel pour les formations, un premier temps dans une classe et en deuxième temps, on se retrouve dans le gymnase pour essayer de motiver les étudiants à se bouger.

J’arrive au moins à temps au cours avec mon chandail de Jon Snow et mes jeans noirs, portant surtout des bande-dessinées, mais qui étaient camouflés par des feuilles blanches que j’avais ramassé totalement pour rien. Je porte de mon autre main une valise avec mon ordinateur dedans. Je regarde un peu les étudiants en laissant juste : « Yo. » pour me diriger vers mon délicat bureau en regardant les phénomènes de foire que j’allais avoir aujourd’hui. Pas d’ours polaire (Il me manque ce vieux bougre scandinave), pas une amazone en armure forgée or, pas de Joséphine Ange-gardienne et pas de Brady qui a un accent trop coloré même sans l’alcool, j’étais un peu déçu. Val m’a dit que les jeunes sont cools, mais sérieusement comment les jeunes peuvent être cools? J’adore discuter avec les gamins de sept ans à treize ans… avant ils sont possédés par le démon et après, ils sont inspirés par la postmodernité de l’ultra-modernité, dites émo, dark ou réaliste pour simplifier.

J’écrase tous mes trucs sur mon bureau, en faisant survivre mon café dans ma main en regardant les nouvelles recrues de nouveau. Cela ne m’inspire pas, il a une meuf habillée en univers cyber-punk, j’espère qu’elle ne va pas citer Asimov, je n’ai jamais rien compris d’Asimov, sauf les trois lois robotiques, qu’aucun robot respecte ici. Je prends un crayon sur mon bureau pour le prendre entre mes doigts.

« Bon, on va avoir le temps de se présenter, mais je ne vais pas vous demander vos noms en faisant une présentation pour savoir votre animal préféré. Exercice facile, quand vous venez me voir ou quand je viens vous voir, vous me dites simplement votre nom avant de commencer. Je suis là pour le reste de votre stage, après je pars un moment dans un autre pays au service d’un autre groupe. Ce n’est pas les Vengeurs pour éviter les soupires anti-vengeurs. Alors profitez-en, c’est la dernière fois que je donne des cours. Pour les présentations de prof, je m’appelle William Braddock, je fais parti de la dynastie depuis ma naissance, sauf si Wikipédia ou un site de complot dit le contraire.

Je ne me souviens pas vraiment comment j’ai commencé ou mes premiers ennemis réels. Mais je me souviens durant ma troisième mission qu’un pitbull m’a arraché un doigt, ce n’était pas cool, et je me dis que si je rencontre un jour le Roi des Pitbulls, je vais avoir trop peur pour faire quelque chose. Et vous savez quoi? Je ne suis pas un professeur émérite, alors quand je vous dis de faire des trucs, c’est parce que je l’ai déjà vu avant. Je suis très ouvert aux discussions, mais ne venez pas m’emmerder avec la politique ou avec vos problèmes personnels. Je ne suis pas un chroniqueur à la radio, ni un psychologue. Aussi un truc, oralement, je suis une merde en anglais. Je fais plein d’erreurs, pas besoin de le mentionner, je fais des efforts nécessaires pour éviter de faire une erreur par phrase.

Je tiens à vous raconter une histoire avant de commencer plus largement. Oui, vous allez avoir besoin d’un grand et des papiers pour m’écrire une lettre. Pas une lettre d’amour, mais juste quelques mots sur ce que vous faites après vos activités héroïques. Parce que… ouais c’est très important. Vous voyez le stylo que je tiens? Ce stylo a une histoire, une foutue histoire.

Elle a commencé en 1876, quand une compagnie de crayons a commencé à exploiter l’encre. On m’a donné ce stylo quand je commençais mes formations pour devenir un membre d’Excalibur. Puis oui ce stylo m’a sauvé la vie. J’ai eu des aventures incroyables que je vais commencer à vous raconter aujourd’hui. En réalité, je n’ai pas juste dans la trentaine, j’ai environ 350 ans et je pense être le père illégitime de Brian Braddock. J’étais avant dans une agence secrète pour travailler avec le gouvernement dans le but de protéger les mutants. J’avais la classe, une belle gueule et tout le charisme nécessaire pour flirter la plus belle rouquine de la planète. Je pense qu’elle avait environ seize ans, mais c’était assez bizarre comment elle est faite. Vous voyez disons les formes de Wonder Woman, bah c’était encore plus exagéré.

Un jour, je suis parti en mission avec un type jaloux de ma relation avec cette rouquine. Notre prof nous a demandé : Travaillez en équipe pour le pouvoir de l’amour ou truc comme ça. Je ne me souviens pas trop. Puis, il a eu des explosions! BOOM BOOM! Des pirouettes spectaculaires et ainsi que des trucs complètement incompatibles pour une colonne vertébrale. PUIS! Je suis tombé dans un ravin, je me suis accroché à temps! Mais il fallait du TeamWork pour me ramener vivant.

Le mec, qui me détestait, a pris mes mains, je lui ai dis un truc comme : Pouvoir de la love! Et ce connard a souris et il m’a lâché, je suis tombé dramatiquement de la montagne en hurlant NOOOOOON! Et je me suis écrasé, tuant tous mes os et ressemblant à du spaghetti. Horrible! Puis je me suis souvenu que ce stylo, appelé Wilson, était de ma poche, alors j’ai pris son encre dans ma bouche et avec le pouvoir de l’amour, je l’ai envoyé dans le ciel pour faire des signaux afin qu’on me retrouve…

Ouais, je sais… je viens d’inventer cette histoire, c’est tellement saugrenu. J’ai lu Ultimate Comics et c’était assez merdique pour que j’en fasse référence. Tout ça pour vous dire, c’est important que vous soyez capables de faire autre chose que s’entraîner. Je ne veux pas de zombies, et je ne suis pas zombiophobes, je veux juste des individus capable de me discuter de divertissement et de sport quand on parle. Je veux un putain d’être humain, et pas une caricature que vous pensez d’un héros. Vous m’écrivez donc ce devoir avec votre nom pour que je vous identifie… puis après vous prenez une pause et on se retrouve exactement à la moitié du cours au gym pour que je vois votre forme physique et vos limites. »


La plus belle introduction de l’histoire d’Excalibur. Je sais déjà que Betsy et Brian vont être totalement jaloux par cette inspiration de génie que j’ai pu avoir dans mes discours improvisés. Je n’ai jamais eu de discours écris d’avances. J’espère juste que les étudiants n’ont pas le génie d’écrire un bouquin sur leurs vies. Mon but est surtout de voir si des réponses vont sortir du lot et après discuter avec chacun d’entre eux durant leur entraînement au gym. Visualiser leurs motivations est plus important que leur forme physique. Certains pouvaient être les meilleurs soldats au niveau physique, mais ils vont devenir des soldats et non des membres de l’ACE. Les motivations ont construis les équipes, et même la solidarité dans les meilleurs groupes, alors je préfère travailler sur cet aspect avant de me lancer sur la maitrise de quelques arts de combat.
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Message  Lucy "Lucky" Prissy Mar 6 Déc 2016 - 7:02


T-shirt Game of Thrones avec un acteur qui lui ressemble  et un yo en guise de salut me renforcent dans mon appréciation de William Braddock à peine entre-t-il dans la classe. Je sens qu’à défaut de faire militaire, ça ne va pas être des plus professionnels comme ambiance et c’est plutôt cool de mon point de vue. Et une fois bazardé sur le bureau, ce qui continue de me faire discrètement sourire, il prend un stylo pour s’occuper les mains et commence un speech explicatif. Double-dose de Spider-UK avant qu’il ne parte dans un autre groupe n’étant pas les Vengeurs, voici qui n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde mais d’une Alzheimer, et dose d’humour en conclusion de la présentation qui me conduit à rire et à m’installer encore plus à mon aise en posant une cheville sur le genou opposé.

Le discourt se poursuit avec une anecdote chienne et un moyen de tourner en dérision un moment fort peu agréable, peut-être par réflexe comme moi avec le procès de la Cour des Miracles, puis sur le fait que Monsieur Braddock ne soit pas un professeur émérite ; tellement aucun souci là-dessus. Outre que, s’il est là, c’est qu’Excalibur a confiance en lui pour cette partie du Stage et que Valerie n’était pas non plus une ancienne professeure, ça lui permettra peut-être d’être plus proche de ses étudiants et d’avoir une pédagogie moins cadrée et donc plus adaptable. Très ouvert aux discussions tant qu’on l’emmerde pas avec deux sujets précis, ce qui laisse potentiellement tout le reste et me fait lancer un regard de connivence à Zombie ; un acquiescement de mon meilleur ami confirme que je suis une emmerdeuse et on bug tout les deux au fait que William Braddock ne sache pas bien parler anglais. Problématique pour un britannique et jusqu’ici parfaitement caché ; je plisse les yeux de méfiance et cherche erreurs du coup.

Avoir besoin d’écrire une lette pour présenter nos activités extra-héroïques, je me tourne de nouveau vers Zombie qui va prendre en virilité d’avoir les boules que ses bracelets-ordinateurs soient rendus inutiles par la consigne, ce qu’il prend avec philosophie et sa vivacité de réaction naturelle, puis vers Fira pour lui faire un grand sourire de quémandage. La force à moitié classée de la dragonne étant supérieure aux nôtres, peut-être même cumulées, ça a été un vote largement majoritaire quand on a du décidé si on aurait une mule. Pas le temps de détailler plus avant sans quoi je vais louper le reste de l’histoire du crayon.

William Braddock environ dix fois plus vieux que son apparence et ayant baisée la mère de Brian Braddock, soit un membre de sa famille par alliance… j’ignorais qu’il y avait du Plus Belle La Vie chez les Braddock aussi et je doute fort de la pertinence de nous raconter ça. Agence gouvernementale secrète pour protéger les mutants, pas impossible considérant que la Ligue des Gentlmen’s datait du début XIXe, et draguer la plus belle rouquine de la planète quand celle-ci avait environ seize ans et une volupté supérieure à celle de Wonder Woman… je penche la tête sur le côté, histoire de changer l’angle de perception, et plisse encore plus les yeux.

Travailler pour le pouvoir de l’amour en équipe avec un mec jaloux d’une relation potentiellement réprimandée par la loi, quoiqu’à l’époque on devait être adulte à mon âge, dans un truc genre Première Guerre mondiale vue par Warner Bros pour un film sur l’héroïne qu’on citait précédemment… avec de l’humour ça passe. Genre je suis sure que William Braddock peut nous le demander en entrainement, ce qui me permettra de refiler la patte chaude à Zombie parce qu’il devrait se sentir concerné avec son nom de famille « Valentin », même si je ne suis pas certaine qu’à l’époque l’humour était très répandu dans des forces spécialisées.

La trahison en revanche ne me pose pas réellement de problème contrairement à la survie à la destruction des os « spaghetti-mode » ; okay, William Braddock est un Super comme le reste de sa famille, mais à un moment quant le corps est mort l’esprit meurt avec. Et le Wilson m’achève : c’est bon, William se fout de notre gueule. J’ai vu le film de pub Fedex avec Forest Gump qui peut pas courir car il est tout seul sur une île déserte avec son ballon Wilson et qu’il n’a pas l’idée d’ouvrir le coli qui lui offre un but pour trouver le téléphone satellitaire et le filtre à eau qui sont dedans ! Bon, en vrai c’était surement plus compliqué et dramatique que ça mais je m’en souviens plus tellement.

La chute de l’histoire arrive et je crois qu’elle vient de tuer tous les os d’un certain nombre d’estimes de soit quand à la crédulité. Pour ma part, je le vis bien : je retombe toujours sur mes pattes. Mon sourire se fait parfaitement franc et je ricane avec quelques autres à défaut d’essayer de lancer un applaudissement pour le sketch ; je suis peut-être conne mais, à quinze dans la salle, je vais le montrer à tout le monde si je commence à applaudir parce que personne ne me suivra.

C’est important qu’on soit capable de faire autre chose que s’entrainer ; je comprends pourquoi William arrive après Valerie. Avec amusement, je donne un petit coup du dos de la main à Léo après que notre tuteur de stage ait déclaré ne pas vouloir de zombie puis j’en reviens au tuteur suscité quand il veut des putains d’êtres humains. Moi je pense que je veux un autographe ; je l’adore déjà. Reste à expédier la lettre de présentation puis direction le gymnase pour les limites physiques. J’aime.

Du coup, distribution feuilles/stylo et let’s go pour la rédaction. En espérant que mon écriture dégueulasse ne traumatise pas William dans sa forme que l’Ultimate Comics a pu le faire dans son fond. Je m’y connais pas beaucoup en graphologie mais je sais que j’ai une écriture de merde…

Rédaction de Lucky:

Je pense que c’est bon, c’est écrit rapidement et avec la déplorable écriture suscitée. Pour ça que je préfère la dactylographie, si l’écriture plait pas on peut changer la police facilement. Je n’ai pas besoin de jeter un œil à la feuille de mon voisin pour savoir qu’il va expliquer ses centres d’intérêt limités de par le syndrome d’Asperger et mettre en avant plus ou moins la même chose que moi, ce qui est logique vu qu’on a passée notre adolescence ensemble. Je suis un peu plus curieuse de ce qu’a pu marquer Liza, éduquée militairement comme elle l’a été ça doit pas être de la tarte pour elle de parler d’autre chose que ses activités super-héroïques familiales et on n’a pas encore trop eue le temps de la décoincer du fait des horaires du stage. Fira, elle, doit pondre un pavé puisqu’elle est celle ayant le moins de rapport à l’héroïsme et qu’elle a du développer beaucoup d’occupations dans son bled en Sicile ; c’est très chasse, pêche et nature par contre.

J’attends que toute la bande ait finie avant de me lever pour aller rendre ma feuille et me présenter à William avec le sourire.

Lucky Prissy. J’ai adorée votre présentation.

Je n’insiste pas puisqu’il y a d’autres derrière pour rendre aussi leur copie et m’en vais donc attendre avec mes potes au gymnase, profitant de la pause pour m’échauffer et les échauffer en passant.
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Message  William Braddock Mar 27 Déc 2016 - 0:52

Je pense que si Brian m’avait entendu à cette introduction, il aurait eu deux conséquences terribles : Soit il commence à rire avec sa graveur habituelle, soit il change mon billet d’avion pour le Québec et pour éventuellement participer à l’une des histoires les moins intéressantes de la planète. Ne vous faites pas de mauvaises idées, je ne suis pas québécophobe, je suis uniquement lucide sur mes chances de survies dans ce territoire aussi agressif envers des sangs chauds comme moi. Durant mon adolescence, ma première copine m’a toujours appelé le Lézard de Liverpool, prouvant que j’aime mieux me promener à la plage qu’aller avec des raquettes dans un territoire enneigé par la mort. Mon ours polaire favoris essaie souvent de me convaincre que la neige n’est pas un monstre comme Dormmamu ou Trigon, mais sérieusement, comment on peut me convaincre d’un tel discours?

C’est un peu normal quand on a une fourrure de cent livres pour se protéger du froid qu’on a moins de problèmes à affronter la neige. En plus, le Canada semble parfois s’être payé un abonnement à l’ennui. Ici, on a plein de téléroman sportif, politique ou même héroïque qui nous obligent de suivre ardûment ce qu’il se passe, là-bas, dès que les manifestations  étudiantes commencent, les chroniqueurs médiatiques commencent à paniquer pour dire qu’ils ont attendu quinze minutes de plus dans leurs voitures. Je suis triste pour leurs vies… pour se plaindre de choses aussi insignifiantes, leurs existences doivent être terriblement ennuyantes.

Je juge peut-être trop rapidement par des caricatures, certains héros rencontrés dans le passé ou vus dans les médias semblent visiblement intéressants. Par exemple, Valerie Hopkins a bien pris la première place comme l’une des héroïnes canadiennes les plus importantes, et bien que je puisse avoir des malaises à la trouver belle, aujourd’hui, je ne cache pas que le rendez-vous galant serait au rendez-vous à la première rencontre réelle. Elle a un caractère et des idées qui m’intéressent énormément, et elle semble toujours être beaucoup en forme (Alors automatiquement belle… je pense). Pour un autre exemple un peu plus chiant, Jean-Paul Beaubier semblait toujours une menace à la planète entière. Avant la création de l’ACE, les trois groupes minoritaires que sont les Luchadores, l’ACE et l’Alpha Flight se réunissaient souvent pour répondre aux désirs impérialistes des Vengeurs. En plus de réunir, deux visages plutôt chiants de la Justice League qui sont Jean-Paul et Brian, il avait aussi la belle Alida Leandro. Si par les deux leaders du monde occidental, on pouvait voir plus le pragmatisme de la Ligue des Justiciers, avec Alida, on pouvait plus voir la sensibilité et la timidité.

Alors le choix est simple : en cas de conséquences par mon terrible discours, je préfère tomber entre les mains d’Alida que les mains de l’Alpha Flight. Non pour être pervers (Même si c’est vrai subjectivement, mais c’est surtout dans mon tempérament), mais bien parce que l’ensemble des cultures et du climat m’attirent plus. Et pour continuer sur le sujet de climat, je pense avoir bien ajusté mes paroles pour que le climat plus ressemble plus à une bonne coopération qu’une idée plutôt militaire. La gamine d’Isaac Asimov applaudissait pendant que je déposais un regard un peu incrédule à cette acclamation.    

Après avoir donné les feuilles et les stylos, je suis libéré pour au moins quelques minutes. J’envoie donc des messages silencieux, qui traversent une mer entière vers Zatanna. Ouais, vu qu’on se connaît un peu, et que les annonces officielles me donnent enfin une nouvelle maison, Zaty semble un peu plus enthousiaste à me rencontrer dans un nouveau décor. Au cours des quinze prochaines minutes, on se donne rendez-vous pour un resto proche de la Base des Last Sons, elle qui sait exactement où est notre fameuse base.

Je reçois ensuite les premiers ouvrages littéraires des jeunes. Première critique importante pour les écoles, apprenez les jeunes à écrire lisiblement, deuxième critique plus ou moins importante, c’est long de lire leurs idées. Une en écrit beaucoup trop et l’autre écrit comme un robot, qui semble complètement automatiser à chacune de ses émotions. Alors que je lis la motivation d’un étudiant qui semblait idolâtrer Superman et fantasmer sur Black Canary, je reçois enfin la copie de la fille des Asimov. Elle se présente comme prévu, je lui fais un signe de tête moyennement social.

Cela me prend un petit temps pour déchiffrer son écriture. Elle écrit vraiment avec ses pieds, si elle avait de la chance avant pour survivre aussi longtemps, elle n’a pas eu de chances pour écrire aussi mal. Puis… oh… mon Dieu… son surnom est vraiment Lucky One, elle a vraiment osé s’ajouter un « K » sur son nom pour créer son pseudonyme. En tout cas, ce n’est pas important, je dois commencer à lire ses motivations extérieures.

Elle faisait partie d’un petit groupe de super-héros à quelque part en France. Seine-Saint-Denis ne me dit vraiment rien. Elle s’entraîne donc par le Parkour comme les vidéoclips d’Assassin Creed sur Youtube, elle trouve plusieurs mots pour définir cette plaisance. Lucy décrit même ses activités en dehors du physique, elle les décrit d’une manière spirituelle. Elle est capable de faire des jeux de mots et des trucs d’associations. Je pourrai juger, mais comme dirait mon père bourré : Chacun ses passions. Dans son dernier paragraphe, je dois vérifier ce qu’est le Système D. Même en regardant sur Wikipédia, je reste plutôt bête à cette idée. J’ai vraiment aucune réelle idée ce que représente parfaitement le Système D.

Au moins, ensuite elle me parle du concret avec une passion sur la mécanique, l’électronique et l’informatique. Elle a un intérêt envers la psychologie… la pauvre, cela doit être en soit le domaine le plus vague de tout domaine universitaire. Même le terme synergologie semble être pris par les psychanalystes et les théories des enfants – Vous imaginez le méchant psychanalyste qui parle de bébés attirés par sa maman comme pouvoir? Merci maman pour avoir un domaine aussi étrange. Après les passions de la mère, c’est au tour du père d’avoir quelques influences avec des trucs de policiers ou de criminologies. Elle termine par une rapide conclusion et des larmes de sangs coulent pour l’écriture à s’arracher les yeux.

Je finis les autres textes possibles, dont un chapitre captivant sur la vie d’une italienne. C’est assez hallucinant de voir que les logiques de synthèses ne semblent pas extrêmement populaires. Après avoir mangé un sac de chip traditionnel trouvé dans une machine, je vais rendre visite aux jeunes au gymnase espérant qu’ils ont commencé à faire des exercices sans ma permission. J’attends un peu qu’ils s’activent avant de les rencontrer. Ma première rencontre est avec le mec du surnom de Zombi, ouais un peu un phénomène. Surtout avec le surnom de Zombie, cela va être facile de me rappeler de lui.

Deuxième cible, c’est l’Asimov-Girl qui a décidé que la chance était son don. Arrivant proche d’elle, j’attends qu’elle me redise son nom pour que je ressorte sa fameuse feuille. Vérifiant les notes que j’avais écris et les larmes de sang coulant à cause de son écriture.

« Hum… continue à faire quelques mouvements, surtout des pieds pour vérifier ton niveau de Parkour. Alors, la petite Lucy est obligée de passer les tests de l’ACE pour continuer ses actions dans les rues de la France. Ton nom ne fait pas énormément français. Alors un intérêt pour la criminologie? Uniquement dans la partie policière? Ou tu vas plus loin comme le social? Sinon, tu as des questions que tu te poses depuis le début mais que Val ou Bob sont un peu trop lent sur la détente pour y répondre? »

Aucune attaque personnelle contre les deux, uniquement que Bob Gruff est le nouveau Agent 007 et que Valerie est occupée à vouloir exister devant les autres, alors peut-être qu’ils ont oublié de mentionner des choses. Je n’ose pas lui poser des questions sur le Système D, ni sur les jeux de mots ou d’associations par méconnaissance. Je veux aussi éviter de parler de psychologie, parce que pour la plupart des théories, je ne suis pas fan. Je crois que l’être humain est trop complexe dans son unicité pour être décrit sur des catégories précises. J’espère uniquement qu’elle est humainement capable de tenir une discussion sans se perdre. Je suis assez curieux de voir aussi ses capacités de combat vu sa taille.
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Message  Lucy "Lucky" Prissy Lun 2 Jan 2017 - 10:14


Je ne suis pas certaine qu’on puisse dire que mon pseudonyme a une histoire mais du coup je vais la raconter quand même. Lucie vient de Lux, lumière en latin, hors c’est discutable de dire si j’ai la lumière à tous les étages ; du coup, je préfère l’affilier à l’Œil de Sainte Lucie. Ce petit opercule minéralisé de mollusque est réputé pour porter chance. De plus, chance faisant, quelques difficultés d’apprentissage du langage c’est trouvé à me faire m’appeler « Luky ». Un passage chez l’orthophoniste a tenté de régler le problème mais ma mauvaise foi m’a fait m’entêter dans mon surnom et, quelques années plus tard, l’enseignement de l’anglais me confirmait dans ce que j’étais : Lucky, chanceuse ; bon, il n’y avait jamais vraiment eu besoin de confirmation mais quand même. Enfin, lorsque la Cour des Miracles est arrivée et qu’il a été question d’un surnom, je suis naturellement partie vers The Lucky One, la Chanceuse. Le hasard fait bien les choses et j’ai fini par prendre cet enchainement de faits comme preuve d’un pouvoir sur la chance et l’altération des probabilités.

Arrivés au gymnase, je m’étire tout en trollant au côté de mon trio de potes qui s’occupe de similaire manière et me tire dessus aussi. On ne peut pas vraiment parler de camps entre nous, quand bien même j’ai répartie les taches c’est vraiment du troll au jugé et tout le monde donne et prend selon le principe de chacun pour soi et tous contre une ; mais je m’en sors plutôt bien. Mieux que Léo, dont le pseudonyme héroïque de The Makor a moins bien vieilli que le mien et dont le surnom de Zombie semble avoir été adopté universellement puisque c’est ainsi que William l’appelle lorsqu’il vient à sa rencontre. Il faut dire que ça lui va tellement bien !

Quand mon tour arrive, j’ai l’invitation à continuer à faire quelques mouvements pour vérifier mon niveau en Parkour et m’apprête à partir sur ça avant de m’interrompre alors que notre tuteur continue de parler. Je l’écoute, souris à l’énonciation de ma motivation et m’amuse à la remarque sur mon nom, et le laisse finir avant de l’interrompre par mes déplacements. Il me faut quelques temps de réflexion à savoir si j’ai des questions ou non vis-à-vis du Stage Excalibur mais aucune ne me vient à l’esprit sur le coup.

Valerie et Monsieur Gruff sont pas trop lents, ils sont juste assez occupés. Je crois en avoir qu’une seule ; s’il m’en vient d’autres, je les poserais quand elles seront là. Mais du coup, on peut vous tutoyer ou il faut obligatoirement te vouvoyer ?

Ça me semble logique, même si je ne suis pas des plus actives et impliquées dans les cours magistraux, de poser des questions sur le tas. Après tout, il n’y a pas de question bête ; seulement les gens qui les posent.

Niveau de la criminologie sociale, je considère la synergologie comme l’équivalent social puisque ça permet d’utiliser les indices laissés par la gestuelle des gens durant l’interaction sociale ; je dirais oui du coup. Le repérage des détails et la recherche de compréhension est cependant très axé sur les individus ; du coup c’est peut-être non.

Et pour mon nom, mon père est originaire d’Irlande. Après même mon prénom est sous forme anglo-saxonne, puisqu’elle a pris le pas sur l’autre, mais je m’appelle aussi Camille sans parler d’un troisième prénom hérité d’une grand-mère maternelle que j’ai pas souvenir d’avoir connue. Mais passons le coup du LCI parce qu’on n’est pas au cœur de l’information même si j’ai à en donner sur moi. Enfin Bref…

Associations d’idées inhabituelles, on y est ; m’enfin William a eu le mémo avant, contrairement à la majorité. Je sais pas si ça l’aide beaucoup cependant. J’évite du coup de lui parler des actions « sociales » de la Cour des Miracles avec les sans-abris d’Aubervilliers, même si l’implication d’une communauté marginale de la société à titre d’informateurs rémunérés est pour moi un aspect social, parce que dans les faits c’était un peu inapproprié pour des adolescents. Et que c’est probablement hors sujet même si je fais le lien avec.

Passons au Parkour Pratiqué Par des PomPier Professionnel PrinciPalement de Paris…

Celle-là, elle est comme le « mon Papa il est Pompier à Perpignan », en pire. C’est à peu près son intérêt d’ailleurs, parce que niveau parkour on va surtout se concentrer sur les composantes liées à l’acrobatie et à la gymnastique considérant l’absence d’obstacles nécessaires ; heureusement, c’est déjà comme ça que je m’entraine pour inclure la discipline dans mon art martial.

Un salto facial, un autre costal et un twist plus tard, je me suis éloignée mais fais de nouveau face à notre tuteur et reviens vers lui d’une roulade avant puis d’une rondade et d’un salto arrière groupé avec un atterrissage amorti par flexion des jambes et mains sur le sol. Je continue d’enchainer avec un saut pieds joints avec atterrissage fléchi pour fournir une poussée à un flip arrière puis une vrille arrière et une roulade avant afin de m’approcher au mieux d’un mur. Un saut groupé me permet d’y poser les pieds en appui avant de bondir en un salto arrière pouvant passer au-dessus d’un homme. La réception se fait en une flexion contrôlée des jambes et l’appui des mains puis j’accomplie une roulade arrière suivie d’une souplesse arrière, en revenant à une position proche de celle de départ. Tout est fluide et rapide, même si je suis restée assez linéaire dans mes déplacements afin de maximiser les prises d’élan nécessaires à compenser l’absence d’obstacles-appuis, et je ne pense pas en avoir eu pour trente secondes. Il s’agit de voir mon niveau, pas encore mes limites, donc je reste dans une démarche d’endurance et non de performance.

Faisant face à William, des questions me viennent en accompagnement d’interrogations sur ce qu’il pense de ma démonstration. Je marque un temps d’arrêt à regarder mes sourcils avant de demander en désignant du pouce les enchainements que je viens d’accomplir.

Au fait, Spider-UK, ça vient de capacités similaires ?

Nightrunner est l’un de mes héros favoris car il est extrêmement simple de me sentir proche de ce que je sais de lui et j’ai extrêmement hâte de le rencontrer pour cela. Valerie également car elle partage une envie de reconnaissance de ses capacités et est encore en construction dans son milieu, même si je n’approuve pas la manière dont elle cherche à le faire tout en m’en allant suivre ses conseils à ma manière vis-à-vis des tournois à venir. Il y a aussi la Panthère Noire pour ses actions dans la Justice League, son animal totem et le fait qu’il n’ait pas toutes les mauvaises habitudes des Aniota, mais je m’éloigne de l’idée première qui restait de comparer William à Bilal. J’aime beaucoup le peu que j’ai vu de lui et je suis optimiste quand au fait que cela aille continuer. Faudra que je lui demande le groupe dans lequel il se rend pour quémander des stages à l’avenir et le revoir.
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