Une retrouvaille attendue [Kavita Rao]

Retrouvailles

Je me souviens de mon premier passage au Wakanda. On peut en parler beaucoup de ce pays mystérieux, connu par nom des médias ou des milieux politiques les plus modestes, mais peu d’individus connaissent en profondeur cette civilisation. Mon premier voyage dans le Wakanda a été un moment bien plus concentré à essayer de cicatriser des blessures qui ne voulaient que rester. L’immobilisme ne se limitait pas uniquement à la paralysie de mon dos, mais aussi à tout ce que j’avais construis depuis de nombreuses années en tant que Batgirl. À cette époque, je ne croyais pas vraiment pouvoir me relever de cette blessure et tous mes rêves qui s’idéalisaient beaucoup dans le modèle des geeks, s’étaient évanouis dans plusieurs désillusions.

Le Wakanda m’a beaucoup appris pour savoir comment me relever et surtout comment me reconstruire en acceptant mon handicap. Mes rencontres avec T’Challa, Ororo et Diana m’ont beaucoup aidé à me redéfinir, à choisir une nouvelle voie pour aider la Batfamily. Oracle est ainsi né des premiers contacts avec eux pour construire une nouvelle manière de combattre le crime. Je ne pouvais pas me battre contre des criminels, mais je pouvais faire bien plus pour aider certains citoyens. À cette perte, je me suis retrouvée avec une victoire d’être capable de me regarder dans le miroir et de faire ce que j’aime.

Ce n’est peut-être pas le plus sain, mais c’est surtout le plus logique pour moi. Certains veulent construire des familles, d’autres veulent avoir un bon cercle social ou un bon travail, mais j’ai enregistré dans mon ADN que l’un de mes principaux buts est de défendre cette ville, que cela soit par la politique, par la défense active avec la famille de Batman ou encore par l’informatique. J’ai largement défendu cette ville en étant Oracle, même si ce n’est pas par les moyens physiques traditionnels de notre équipe.

Les années ont passé, alors un petit miracle m’est arrivé. T’Challa voulait que je revienne au Wakanda rapidement pour me présenter un nouveau projet. À mon deuxième voyage, j’avais de nombreuses théories sur le pourquoi de cette convocation. T’Challa était un ancien coéquipier de Bruce, alors peut-être qu’il voulait négocier quelques contrats ou échanges entre nos deux entreprises. Ils avaient aussi peut-être besoin de mon aide pour déchiffrer des informations d’une base ennemie. Je sais très bien que l’AIM, allié de l’HYDRA, était doué dans certaines compétences en informatiques.

C’était une surprise et un miracle inattendu. J’ai connu Kavita Rao dans certains dossiers, et elle avait une réputation plutôt néfaste dans le milieu mutant, mais je savais profondément en la voyant au Wakanda, qu’elle recherchait vraiment la route de la rédemption. C’est elle qui m’a suggérée de faire une opération pour me permettre de remarcher. Avant de la rencontrer, je n’ai jamais cru à cette chance de pouvoir me remettre debout. Elle m’a peut-être expliqué le comment, mais je n’ai jamais comprise tous les détails du domaine médical et des blessés, je savais uniquement que c’était possible.

Le plus important à savoir est ainsi dans une importance : Grâce à elle, on vient de me donner une autre chance, quand je me suis résolue que ce retour n’était pas possible. J’ai un respect illimité pour Kavita, un respect qui ne peut pas vraiment se niveler, mais qui arrive facilement dans le top des classements des êtres que je respecte le plus. Elle est plus qu’une amie pour moi, je la considère aujourd’hui comme ma propre sœur. Le Wakanda m’a offert ainsi trois possibilités différentes : Celle de me reconstruire mentalement, celle de me reconstruire physiquement et finalement celle de rencontrer des précieux, et précieuses ami(e)s comme Kavita.

Aujourd’hui, c’est une journée spéciale. Habillée pratiquement comme une politicienne, les pantalons noirs et le chemisier accompagnent, je fais quelque chose de rare. Cela symbolise mes rares heures de travail pour représenter enfin un visage légal et connu de Gotham et de l’Entreprise Wayne. J’ai accepté ainsi de prendre la place de représentante pour Bruce en rencontrant une diplomate du Wakanda, uniquement en me donnant le nom de la fameuse diplomate. Son nom m’a fait plutôt sourire et je serai heureuse de la revoir, même si c’est pour des circonstances plus sérieuses. Dans la tour Wayne, je ne fais qu’attendre dans une grande salle qui réunit habituellement les grands magnats de cette entreprise. Quelques feuilles sont placées sur la table transparente décorée par le grand logo de l’Entreprise.

Après avoir vérifié un moment mon téléphone pour voir mes messages privés, j’entends enfin la secrétaire me prévenir enfin que notre invitée est enfin arrivée. Je me lève pour la politesse et surtout par une petite excitation de la revoir enfin. Je vois enfin Kavita passée par la porte, après quelques minutes, et je ne peux pas m’empêcher de m’approcher pour la serrer délicatement dans mes bras en déposant mon menton sur son épaule.« C’est tellement un plaisir de te revoir, Kavita… » Je la serre un moment avant de la relâcher de ma diabolique emprise. Je m’écartee doucement toujours en gardant un gardant un grand sourire. « J’espère que tu as passé un bon voyage, tu vas bien? Est-ce que tu veux quelque chose à manger ou à boire? »
 

Kavita s’éveilla doucement sous les secousses légères d’Abieyuwa, dites “Abie“, son assistante. Elle retira de son visage le masque de sommeil, les vrombissements feutrés du jet lui revenant aux oreilles alors qu’elle remettait son siège en position assise, la bouche un peu pâteuse. Sur sa droite, à travers le hublot, le ciel couleur pêche teintait encore l’océan Atlantique. C’était l’aube.

- Kavita, nous arrivons dans à peine plus d’une heure. Un café ?
- Oui merci Abie. Tu as dormis aussi j’espère…
- Je dormirais pendant ta réunion avec les huiles de Wayne. Taka a un peu dormi dans les toilettes, il voulait pas montrer qu’il était fatigué tu le connais…

Abieyuma Amenze et Kavita, malgré leur relation supposément hierarchique, ne se prêtaient pas aux convenances de la déférence et de l’autorité. Abie était originaire du Nigeria, bien plus grande que Kavita, forte, son tailleur noir renforçant l’ampleur de son corps, surmonté de longues tresses multiples qui descendaient tout le long de son dos. Elle avait été l’assistante de Kavita depuis des années, bien avant sa déchéance ; c’était une femme d’affaire avisée, un esprit critique et une aide de camp d’une efficacité incontestable. Les deux femmes se considéraient amies, elles avaient de nombreuses divergences mais le temps les avaient effacés, et Kavita avait une confiance absolue en elle. De son côté, Takamasa Seba, dit “Taka“, était le second assistant de Kavita. Il avait été dépêché auprès d’elle par les autorités derrière les Last Sons selon leurs accords. Kavita s’était profondément méfié de ce petit homme de 45 ans, les tempes grisonnantes et le souffle aussi court que sa fierté était vivace ; au point de l’écarter sciemment à de nombreuses reprises. Mais elle avait su reconnaître ses compétences, et éprouvait désormais, malgré elle, un certains contentement à l’idée de sa présence.

Abie et Taka faisaient partis de sa petite famille maintenant. Cela prenait en compte ses parents, et sa fille adoptive, mais aussi ces personnes avec qui elle vivait plus qu’une simple expérience professionnelle… et sa rencontre avec Barbara ne lui en était que plus vivement rappelée… Abie revint avec deux tasses de café, sortant Kavita de sa torpeur. Kavita lui fit un sourire silencieux en remerciement, rehaussant ses cernes encore fraiches de petites rides. Elle se débarrassa finalement du masque de sommeil qu’elle avait gardé dans sa main machinalement, attrapa son café et le sirota tandis qu’Abie s’asseyait en face d’elle.

- C’est bien que Taka ai pu dormir. J’étais inquiète qu’il ai été trop marqué. La Sierra Leone était un moment difficile, même pour moi…
- Il s’est réfugié dans l’étude des dossiers pour la réunion avec les Entreprises Wayne. T’en fais pas.

Kavita, bien qu’à l’heure actuelle dans son propre jet, enfin celui de sa compagnie, était en direction de Gotham, elle ne venait pas directement de Calcutta mais de Sierra Leone où elle avait passé trois jours pour la ré-organisation des aides humanitaires en fonction des besoins. Durga Inc avait beaucoup d’implication en Afrique de l’Ouest depuis la crise du virus Ebola, et bien que la crise soit passé le pays restait mal en point et en nécessité d’accompagnement. Les capitaux de Durga Inc ne pouvaient pas pour autant assurer le même apport qu’en temps de “crise“, et Kavita avait du effectuer le dur travail de quantifier et de monétiser une situation humaine que l’on voudrait simplement évacuer en claquant des doigts. Taka, relativement nouveau dans l’équipe, avait visité les hôpitaux avec elle et lui avait semblé en être marqué… Elle n’en était pas torturé, mais il était normal de voir avec Abie ce qu’il en était, et elle pouvait désormais décharger le poids de cette petite inquiétude de ses épaules et totalement se concentrer pour son rendez-vous avec Wayne Industries.

- Très bien, dit-elle en se levant, je m’en vais me préparer et revoir les détails avec lui, repose-toi.


La matinée était bien avancée quand le jet estampillé Durga Inc se posa sur le tarmac de l’aéroport de Gotham. L’escalier fut amené jusqu’à la porte. Les deux gardes du corps de Kavita sortirent en premier, larges masses sombres de noir vêtu. Derrière eux, et malgré leurs corps imposants, se détachait pourtant clairement la silhouette de Kavita.

L’image de Kavita était savamment étudié par cette dernière. Elle se dressait, droite et fier, rehaussée par la blancheur de son manteau à large col. Sous le manteau, elle portait un chemisier et un pantalon noir, que surplombait son long cou au port de tête assuré et son visage au profil effilé, allongé dans la verticale par sa chevelure courte et ondulée. Au centre de ce visage droit trônait magistralement un large point d’un rouge vif sur son front, comme un phare coloré dans sa silhouette immaculée. Ce costume était tout aussi travaillé que celui d’un superhéros, il portait un message, un double message : à ceux qui y verraient la droiture froide de la femme d’affaire, il renvoyait les codes de la blouse du médecin, qu’elle était tout autant ; fusionnant ces deux rôles pour pouvoir passer de l’un à l’autre à volonté en interview et en conférence.

En parlant d’interview, l’aéroport ne comportait que très peu de journaliste. Un ou deux, pour des petits articles ou des recherches au service des presses spécialisées. Elle ne leur adressa aucun regard ni sourire. Elle savait d’expérience que le publique n’était pas près à la voir sourire, elle devait arborer la sobriété et l’humilité de ses fautes passés, au niveau médiatique c’était l’audimat qui dictait encore si elle avait le droit ou non d’être heureuse, et elle était trop intelligente pour aller à leur encontre. Il lui fallait être “médiatiquement pédagogique“ si elle voulait pouvoir changer son image, et cela passait par la patience et donner l’impression à ses éventuels détracteurs qu’ils avaient le contrôle, tout en ne s’arrêtant jamais d’avancer.

Elle avança donc, jusqu’à la voiture qui l’attendait, dépêchée pour elle par Wayne Industries. Elle déposa sur la banquette, à côté d’elle, sa mallette blanche et fine. Cette mallette contenait les dossiers pour ses rendez-vous, mais aussi son exo-armure sous forme compact. Elle portait par ailleurs sur son visage une paire de lunette à cadres noirs et blancs qui contenait un modèle primitif de son analyseur biologique, connecté au processeur de l’intelligence artificielle Sitala IV, lui permettant d’analyser basiquement le corps des personnes à portée sur divers spectres. C’était une mesure de protection, elle se savait toujours menacée par certains groupes extrémistes, notamment la Confrérie.

La voiture démarra et s’éloigna rapidement de l’aéroport, traversant la banlieue de Gotham afin de rejoindre son centre. Alors qu’elle en traversait les immeubles, Kavita se remémorait sa première venue dans cette ville à la beauté sinistre. À l’époque, elle faisait partie des tout débuts de l’Initiative et travaillait pour le gouvernement américain. Maintenant, elle travaillait pour les Last Sons. Entre temps, la destruction de toute ses convictions et les plus grandes erreurs de sa vie étaient arrivées. Qui aurait pu croire que c’était de cette ville dangereuse, monceau de noirceur lugubre où le crime était un véritable cancer, que serait venu la lumière qui lui avait permis de réapprendre à avancer. Une impatience joyeuse s’empara d’elle soudainement. Elle n’avait pas revu Barbara depuis tout ce temps, mais elle savait très bien que rien n’avait changer. Barbara était comme une sœur, elles étaient toutes les deux devenues de nouvelles personnes, renforcées par leurs traumatismes, grâce à l’autre. Des images du Wakanda lui revenait. La première fois qu’elle avait rencontré cette “simple patiente“ qui allait être le cobaye de ses recherches en bio-mécanique afin de lui rendre la capacité de marcher. L’intelligence qu’elle avait lu dans les regards et les paroles de cette rousse qui, malgré son fauteuil roulant, n’avait pas l’espace d’un instant donné l’impression d’être diminuée. Sinon qu’elle en était persuadée. Sa convalescence, leurs longues discussions autour des thés corsés du Wakanda, sur les terrasses venteuses de la cité de T’challa, coupées du monde. Leurs premiers entrainement, où elle avait bêtement cru qu’elle était du niveau martial de son ami, jusqu’à ce que cette dernière récupère toutes ses capacités et lui remette les idées en place…

Elle sortit de la voiture en remerciant le chauffeur, déposant ses chaussures à talonnettes sur le trottoir juste devant ce grand building qu’était Wayne Industries. S’ensuivirent les accueils protocolaires de circonstance, on la conduisit à travers l’établissement jusqu’à la salle de réunion qui leur était reservée, et son visage s’éclaira intuitivement d’un sourire de réconfort à la vue de Barbara. Elle accepta avec aise l’embrassade que lui donna son ami et le lui rendit chaleureusement.

- C’est un grand plaisir Barbara, cela faisait trop longtemps.

Elle posa sa mallette sur la table et l’ouvrit, jetant un regard analyste à Kavita de haut en bas au travers de ses lunettes, observant son amie avec plaisir, mais aussi sa patiente avec un professionnalisme silencieux, bien qu’elle ne chercha pas à le dissimuler. Barbara était un miracle, un miracle qu’il fallait surveiller.

- Le voyage fut trop bref. Je suis devenu une experte à dormir dans les avions, un peu plus m'aurait fait du bien.

Elle sortit de sa mallette ouverte non pas des dossiers, mais une petite boîte de feuilles séchées en carton. Sa bouche tentait de retenir un sourire discret.

- Que dirais-tu d’un thé wakandais, comme à l’époque ?

Elle déposa le paquet sur la table comme une invitation et prit place.

- Bon, dis-moi, comment vas-tu toi ? Ton dos ? Tes jambes ? Tu ne m’en voudras pas de vérifier si tout va bien, déformation professionnelle oblige, mais je ne veux pas laisser ma patiente courir les rues avec un dos à moitié soigné, et je sais que tu n’aurais pas voulu m’en parler . Comment vont par ailleurs ces activités de rue ?

 

Retrouvailles

Dans l’évolution de cette planète, on oublie parfois qu’on n’est pas seul, que le monde ne tourne pas autour de nous, mais qu’il existe souvent des gens formidables dans plusieurs sociétés pouvant nous faire découvrir bien plus de nos horizons habituels. À une période de ma vie, je m’étais écroulée sur moi-même et c’était parfois difficile de trouver un moyen de se relever, quand tu as l’impression de ne plus rien faire de concret. Entre la criminologie et ma volonté de combattre dans les forces de Batman, ma vision était surtout construite sur une admiration grandiose des actions de la chauve-souris de voler une ville décrite comme l’une des pires créations de la planète. J’ai eu ma fierté de combattre adolescente et jeune-adulte avec des gens que j’ai découvert beaucoup plus de mon humanité. Mon père m’a toujours appris énormément et je ne peux qu’avoir une grande admiration pour celui-ci. Je me sens même coupable de lui avoir caché bien trop longtemps ce que j’étais. Ensuite, je ne peux qu’aimer des gens. Je peux qu’aimer Bruce pour m’avoir accepté, m’avoir aidé et surtout avoir cru en moi. Je ne peux qu’aimer Dick pour cette relation qu’on a eu avec tant de complexités et de contradictions à la fois. Après, je peux offrir tant de compliments pour Dinah, pour Tim, pour Cassandra et ainsi que de nombreux autres.

Cependant, c’est me réconforter dans mes idées cette façon de voir une telle force dans la ville de Gotham, car ce n’est pas uniquement Gotham qui a construit ma vie, mais aussi plusieurs autres facteurs. Si j’ai eu une grande admiration pour la Ligue des Justiciers, j’ai pu voir leurs véritables sagesses durant mes deux voyages au Wakanda. J’ai pu rencontrer Wonder Woman, Tornade, T’Challa ou Vixen, mais aussi bien d’autres esprits permettant d’aller bien plus loin que les perspectives traditionnelles. Kavita avait eu une très mauvaise réputation dans le passé surtout sur un sujet que je ne m’intéressais pas. La mutation était une polémique à l’époque avant que l’ONU et que la Justice League règlent définitivement le débat. Kavita faisait partie des moutons-noirs de ce débat à une époque avant qu’elle change d’opinions pour aller vers des avis plus modérés et afin d’éviter les réactionnaires comme Stryker ou encore Graydon Creed.

Je sais profondément que les valeurs politiques ne changent pas la personnalité d’une personne humaine. Beaucoup d’hommes peuvent en vouloir beaucoup pour le passé de Kavita, mais elle a prouvé énormément. Sous ses traits de scientifiques pragmatiques, elle m’a redonnée une chance que je croyais perdue. J’aime donner cet amour à Kavita, à cette femme qui m’a tant donné et qu’on s’est transformé nous deux pour devenir meilleur. Après le petit câlin et sa réponse sur le voyage, Kavita dépose sa mallette sur la table pour sortir les petits thés classiques du Wakanda. Avec le sourire, j’accueille cette proposition avec quelques mots : « Bien sûr, le thé du Wakanda me manque. » Plusieurs éléments culturels sont manquants à Gotham aujourd’hui, même avec une exportation importante de tous les continents. Cependant le Wakanda était souvent limité sur l’idée d’exporter leurs produits à travers le monde, surtout par la crainte de donner une technologie qui dépasse la modération des leaders politiques.

Pendant qu’elle fait le petit thé, elle me pose plusieurs questions différentes sur mon état physique. Je sais que c’est du chipotage, Dinah le fait très souvent avec moi. J’ai toujours eu du mal avec le paternalisme de mon père ou le maternalisme de Dinah, mais je crois que c’est naturel de la part de ma sœur par pensée de s’en faire autant pour moi. « Aucun mal a signalé. Depuis mon retour dans mes vieilles habitudes, je me sens réellement renaître de mes cendres et je n’ai pas encore eu de blessures minimes ou majeures. Alors je vais très bien et pas encore une revendication à l’assurance-Wakanda à faire. Merci de cet intérêt, Kavita. Et toi, est-ce que tu as trouvé des nouvelles activités ou hobbies depuis que je suis retournée à Gotham? » Je pense que c’est plutôt naturel de lui poser la question au principe de la réciprocité. Je garde toujours le même sourire devant Kavita,  fortement intéressée par ces nouveaux projets.