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Beyond the Sword

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Message  Sif d'Asgard Ven 1 Jan 2016 - 14:02

Beyond the Sword Sif-mo10

Noël est un concept m’étant étranger mais j’ai toujours aimées les festivités. Celles de Midgard sont bien moindres que celles d’Asgard mais l’esprit en est différent et cet exotisme n’est pas déplaisant. Je n’ai pas totalement comprises les origines de la fête, quand bien même plusieurs ont tenté de mes les expliquer : depuis la naissance de Jésus de Nazareth, qui célèbre le commencement du calendrier occidental mais serait né sept à neuf ans avant lui-même, à la légende de Nicolas de Myre, un évêque du IIIe siècle terrien qui distribuait cadeaux et nourriture aux pauvres et aux familles modestes pendant la nuit et aurait ressuscités trois enfants découpés par un horrible boucher en se présentant comme le saint protecteur des tout-petits, en passant par la grande fête du soleil invaincu, il y avait là trop de contes plus anciens que moi pour que je parvienne réellement à m’en dépêtre.  Néanmoins j’en ai comprise l’idée et elle était fort plaisante.

Apporter de la joie à des enfants, quels qu’ils soient, c’est un vœu louable. Qui que soit réellement le Père Noël, c’est un homme bon et il me semblait en ma possibilité de pouvoir l’aider. Je n’ai pas fait appel aux Vengeurs Médiatiques pour cette intervention, cela ne les concernait pas et il n’était pas dans mon intention qu’elle pose le moindre problème à notre groupe. En revanche, j’ai beaucoup eu recourt à certains agents du SHIELD afin qu’ils m’épaulent dans la mise en place de cette tâche ; les conseils de personnes comme Pristina Parks m’ont une fois de plus été très précieux afin d’agir correctement sur leur Terre tandis que l’aide de l’Humaine comme de certain de ses collègues m’est précieuse quand à trouver des présents pour les enfants.

C’est engorgée dans mon armure, comme à mon habitude, que je me rends à l’hôpital pour enfants de Morgan Stanley à New York City, non loin de la Tour Stark. Je me suis faite à l’attirance des regards humains pour moi, déjà dans l’enfance ils me révéraient comme une déesse, et avance ainsi sans difficulté à travers leurs rues enneigées. Et, à regarder autour de moi, je comprends que le Père Noël n’est pas une unique personne mais un grand nombre, parfois bien différentes de l’une à l’autre à l’exception de leur uniforme, et qu’il n’est pas difficile d’en croiser dans les rues de la métropole. Voici qui explique comme il parvient, ou plutôt ils parviennent, à contenter autant d’enfants en aussi peu de temps.

Néanmoins, nous n’en sommes pas encore au réveillon et je me demande s’il ne s’agit pas là de la partie médiatique des Pères Noël et si, en un tel cas, leur organisation ne connait pas similaires problèmes à celle des Vengeurs. Après tout, certains sont dans la rue et d’autres dans des magasins, semblant plus ou moins clairement entretenus par diverses enseignes marchandes. D’un autre côté, il me semble farfelu qu’ils n’aient aucune entente avec aucun fournisseur de jouet, considérant leur œuvre.

Ce n’est pas mon cas même si j’ai su trouver les financements nécessaires à ma participation. Grâce à des avis éclairés, j’ai trouvé quoi faire du solde accordé par les Vengeurs à mon égard. Les gens de l’hôpital de Morgan Stanley en sont honorés, d’après les dires de l’agente ayant bien voulu être mon représentant envers eux, et m’accueillent à bras ouverts lorsque nous arrivons enfin.

Je les intimide, c’est très voyant. Je me montre cependant agréable et avenante, leur souriant et tentant de les mettre plus à l’aise. La réussite est mitigée et le directeur de l’hôpital de Morgan Stanley, ne se nommant étonnamment pas Morgan Stanley, m’interroge sur le fait de venir « ainsi ». Mon incompréhension disparait lorsqu’on me précise qu’« ainsi » signifie « en armes ». Je prends note de l’équivalence et signifie que je suis toujours « ainsi ». Ce point de détail écarté, nous en commençons donc la visite.

Mon interrogation quand à rencontrer Morgan Stanley m’apprend que ce nom a été donné d’après la firme qui a largement financée la construction de l’hôpital et qu’il ne s’agit donc pas d’une personne unique. Un peu comme le Père Noël, en somme. Père Noël qui sera présent le soir même afin de distribuer des cadeaux aux enfants n’ayant pu rentrer chez eux pour les fêtes, cadeaux que j’ai apparemment en partie financés. Une bonne chose qui me permet de demander un entretient avec lui, afin de l’aider au mieux. L’amusement des humains a le mérite de les détendre un peu plus et ils m’apprennent lui déposer des gâteaux et un verre de lait afin de le remercier et de lui offrir une pause ; un instant qui me donnera le temps de le rencontrer. Bien.

Avant d’en faire de même avec les enfants, ma motivation principale s’il en est, le directeur souhaite revenir son mon don à son établissement ; une chose qu’il aborde à demi-mot jusqu’à ce que je comprenne et lui explique avec franchise de quoi il en retourne. Mes six derniers mois de solde versée par l’Initiative, somme d’argent au figuré abstraite contenue dans une carte « bleue » de couleur noir et ayant un poinçon de cuivre. En somme, une somme dont je ne conceptualise pas l’existence et dont je n’ai pas besoin. Une somme que les Humains semblent plus que reconnaissant de me voir leur léguer. Tant qu’elle est utilisée pour faire le bonheur des enfants, l’esprit de la festivité sera respecté.

Les enfants semblent heureux de me recevoir mais, évidemment, en Vengeresse ils auraient aimé voir des personnes comme Carol Danvers, Jennifer Walters, Valerie Hopkins ou Samantha Parrington. Je ne suis, pour eux, qu’une obscure personnalité de seconde zone. J’en prends ombrage, oui : si je n’ai aucun mal à reconnaitre la valeur de Valerie comme supérieure à la mienne, je me sens toujours courroucée d’être placée en inférieure de Brunhilde et n’apprécie pas ce que j’ai entendu et vu de Carol Danvers. Jennifer Walters, elle, m’est étrangère même si son appartenance aux soutiens de la précédente me cause une méfiance de principe. Néanmoins, le fait d’avoir apportés des présents et d’avoir donné de l’argent au figuré afin d’améliorer leurs soins les gagnent à ma cause, sans doute aidé du fait que ce soit moi qui ai fait le déplacement, non leurs favorites.

Les agents du SHIELD plaisantent parfois en disant qu’il ne faut pas qu’ils amènent leurs jeunes enfants au travail pour rencontrer Thor : il serait heureux de les rencontrer mais il jouerait avec eux toute la journée alors qu’il a des choses à faire. Je ne vois pas le mal à cela et suis concernée également. Toute le jour, je rencontre, parle et joue avec des enfants. Tous sont atteints de problèmes de santé, parfois reliés à des machines par des tubes ou d’autres immobilisés complètement, mais aucun n’a perdue la joie de vivre.

C’est cette joie que les adultes Humains se contentent de regarder à distance, sans vraiment y participer. Il est possible que je sois plus ancienne que les âges de tous les présents cumulés mais je n’ai pas perdue cette capacité d’émerveillement. Et j’en fais preuve, mettant de nouveau mal à l’aise les membres de l’hôpital mais continuant de m’attirer la sympathie de ceux que je suis réellement venue voir.

Je prête mes armes à ceux qui le demandent, les laissant les admirer et les essayer tout en assurant leur sécurité. Les parents n’apprécient pas toujours mais, lorsqu’ils m’interrogent sur la sécurité d’une telle pratique, je leur réponds que leurs enfants seront moins en danger s’ils sont capable de manier les armes tant vis-à-vis desdites armes que des dangers du monde extérieur ; et puis, au pire, ils sont déjà en maison de soin. Tous ne sont pas convaincus mais n’osent pas forcément me tenir tête. J’enseigne à certains des bases d’escrime, je raconte à d’autres de nos aventures avec Thor et entreprends de participer à de leurs activités.

L’une d’elle m’interpelle particulièrement. J’ai déjà vu nombre de Vengeurs être flashés par les appareils d’enregistrements Humains mais je ne m’attendais pas à la croiser dans un tel lieu. Néanmoins, à la différence des journalistes, les enfants tiennent à être devant la lumière également et cela change énormément la chose. Les « photographies » sont réalisées avec le sourire et je m’amuse autant qu’eux.

La journée passe et le réveillon vient, me laissant l’occasion de rester à leur côté en attente de l’arrivée d’un Père Noël. Les adultes semblent perplexes, de même qu’une partie des adolescents, mais cela ne suffit à gâcher le moment. Le Père Noël arrive avec les cadeaux, visiblement déjà prévenu de mon arrivée, et les distribue en appelant les enfants par leur nom. Le personnel de l’hôpital m’interpelle également, ayant un présent pour moi.

Je prends la boite comme l’ont fait chacun des enfants, celle-ci étant similaire aux leurs ; tenant dans la main et couverte d’un papier rouge avec des conifères dessus, elle est emballée d’un ruban lacé. Je remercie avec une révérence puis tourne mon regard vers les enfants, constatant avec interdiction qu’ils déchirent leurs présents. Ma question à ce sujet fait à nouveau rire, expliquant qu’il s’agit là d’un simple emballage et que le véritable cadeau se trouve au-dessous.

L’ouvrant à mon tour, je constate que leur présent est une nouvelle boite décorée des mêmes icones que la précédente auxquelles se rajoutent des images de petite sculptures marrons, blanches et noires. Remerciant à nouveau, je me détourne de la boite pour retourner auprès des enfants. L’un d’eux me demande ce que j’ai reçu et, après que je lui ai montrée la boite, renchéri quand au fait que je ne l’ai pas ouvert. Pourtant si, j’ai ouvert le paquet cadeau comme eux autres ; et c’est avec surprise que je découvre que la boite fonctionne comme un coffre, dévoilant les véritables sculptures déjà présentées par le couvercle.

Des chocolats, je ne connaissais pas. C’est bon. C’est même très bon. Comme les Humains, il y en a de plusieurs couleurs et cela ne fait pas une grande différence. Comme les Humains également, ils sont éphémères : le présent ne tint pas plus de dix minutes, sans que j’ai besoin de le partager. Comme les Humains enfin, ils valaient le coup.
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Message  Sif d'Asgard Sam 21 Mai 2016 - 11:15

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Côtoyer l’Humanité me permet de constater toujours plus les différences qu’elle possède avec mon propre peuple. Les gens me trouvent étrange et c’est réciproque, même si certains d’entre eux me trouve simple là où je trouve la plupart d’entre eux compliqués. Cela ne m’empêche pas de les accepter là où d’aucuns ont du mal à le faire, même envers leurs semblables. Nos similitudes physiques ne sauraient éclipser nos différences culturelles là où il est déjà difficile à une partie des Hommes d’accepter les différences physiques alors même qu’ils ont des similarités culturelles. C’est là quelque chose d’intrinsèque à leur espèce, je pense, même si la grande majorité n’accorde pas d’importance à ces détails.

Sans les craindre ou les juger, je regarde lesdits détails de la même manière que je regarde leurs porteurs. S’il m’arrive d’interroger sur eux, je ne m’interroge guère seule car j’ai la sagesse de ne pas chercher à tout comprendre. Admettre qu’il est des choses qui dépassent ma compréhension, qu’elles soient gigantesques ou insignifiantes, me permet de les accepter lorsque je les rencontre. Je compatis cependant à l’Humanité et son incapacité d’admettre cela, ne l’étant pas moi-même sur tous les aspects de ma vie, tout en observant comment cela la pousse toujours plus loin dans son développement, de même manière qu’elle se nourrit des conflits qu’elle rencontre. Je suis venue sur Midgard car, depuis quelques décennies, l’Humanité est prête à des interactions avec le reste du Cosmos bien plus importantes que par le passé. La réponse quand à sa place parmi l’Univers ne viendra probablement pas à ce siècle mais il est du devoir d’Asgard que de protéger les Royaumes d’Yggdrasil ainsi suis-je de cette quête. Comme aux précédentes interactions entre les Asgardiens et les Humains, nous ne prétendons pas guider ou améliorer un monde qui n’est pas nôtre, nous cherchons à l’aider.

J’ignore pourquoi le Royaume d’Or n’a pas participé à la Justice League, considérant combien leurs idéaux étaient semblables à cela, mais je pense que le Père de Tout a considérée notre intervention inutile, puisqu’il y avait justement déjà des personnes pour agir en ce sens. Cela explique que Thor soit venu sur Midgard quelques années seulement après la dissolution du groupe, contribuant à fonder un potentiel successeur au précédent groupe même s’il a aujourd’hui renoncé à cette ambition afin de laisser la multitude de l’Humanité se doter de ses groupes et à chercher à travailler avec eux pour la protection globale du Royaume. Thor est un Prince et être d’exception ainsi s’attache-t-il à sauver des Royaumes entiers en assurant la paix, comme il l’a fait avec Themyscira, mais cela signifie aussi qu’il ne dispose ni du temps ni de l’habitude de ce mêler aux petites gens. Même si l’amitié de mon Prince et la bienveillance de mon Roi m’ont offerte l’occasion de m’élever bien plus que cela, je viens de la plèbe et m’attache à regarder celle-ci quelle que soit son espèce. Si, au début, je ne me mêlais à l’Humanité qu’à l’occasion de festivités ou afin d’y accomplir quelque chose, désormais j’y marche de temps à autre afin de simplement la regarder.

Je ne comprends pas comment les Humains peuvent apprécier des habits aussi fragiles et légers que les vêtements de tissus. Je dirais que cela est dû à leur propre condition et leur aspect changeant mais personne n’a véritablement été capable de me répondre à ce sujet. Cela leur parait aussi normal qu’il me parait normal de porter une tenue apte à traverser âges et batailles ainsi, lorsque je veux passer inaperçue en leur sein, je me soumets à cette coutume et porte leurs étoffes. Ce n’est en rien dénaturant, surtout que l’on qualifie mes tenues de simples comme on peut le dire de ma personne et qu’elles sont donc parfaitement en accord avec ma nature. Je sais pouvoir demander à Caitlin Fairchild, Valerie Hopkins voir Janet van Dyne si besoin mais préfère éviter un sujet si banal pour elles sans nécessité.

Les habits de l’Humanité sont aussi divers que celle-ci et s’en deviendrait facilement compliqué à son instar. Quelque soit l’aspect ou le domaine, nombre de choses semblent être exactement les mêmes à l’exception de leur blason mais il y aura toujours des voix pour privilégier l’un ou l’autre quelqu’en soit la raison. Les écrans automatisés, nommés « téléviseurs », sont spécialisés dans cela même si les écrans manuels, nommés « ordinateurs », en contiennent beaucoup également. Je ne suis pas apte à appréhender tout cela et n’y prête guère plus attention, quand bien même on a plusieurs fois attirée mon attention sur les produits Cif sans que je ne comprenne le rapport avec moi-même. Je ne suis pas ménagère et nullement intéressée par nettoyer après mon passage, ne me considérant pas non plus comme nettoyeuse du mal pouvant être présent sur Midgard.

Une autre chose d’une importance primordiale et d’une complexité inutile au sein de l’Humanité, c’est « l’argent ». Je ne comprendrais jamais pourquoi nommer ainsi des pièces et des billets n’étant pas faits du matériau, eux-mêmes en concurrence avec une « carte bleue » de couleur noir et ne contenant pas plus d’argent que les précédents puisque leur poinçon est en cuivre. Sans même m’intéresser à la diversité de monnaies impliquées par la diversité d’états et les notions chevalines liées à celle états-unienne, l’US Dollar étant l’étalon, je suis déjà perdue avec celle qu’on me dit posséder. Si je conçois qu’un système de troque sans valeur commune soit défaillant, l’or me semble être restée la valeur la plus sure et j’ai ouï-dire que des Humains pensaient ainsi mais je m’attends parfaitement à des discours compliqués le jour où l’on cherchera à m’instruire sur le sujet. Car je ne doute pas que l’idée soit de m’instruire lorsqu’on cherche à m’expliquer les choses, même si la plupart de mes instructeurs s’amusent de mon incompréhension et n’hésitent pas à réitérer leurs explications.

Une autre chose que je n’ai bien comprise à propos des monnaies et des cartes noires à monnaie, puisque ce sont aussi des capsules de boisson, ce sont les « machines à sous ». On m’en avait déjà parlé sommairement mais c’est durant le concert d’Alison Blaire que j’en ai vue pour la première fois durant et ai su en retrouver par la suite. Je suis néanmoins perplexe quand à leur fonctionnement puisque, si toutes fonctionnent par insertion de la carte et de la formule chiffrée qui l’accompagne, les plus faciles à trouver fournissent l’exact montant du retrait que j’ai choisi. Même si c’est pour l’heure un plaisir simple, dont j’essaie de ne pas abuser parce que je n’ai pas la moindre idée de quoi faire de mes gains après, je franchirais un jour le seuil des établissements de gestion bancaire afin de demander pourquoi je gagne à tous les coups.

J’espère cependant que ce sera une expérience moins étrange que la découverte des établissements de résidence Humains. Lorsque je marchais dans les rues de leurs villes, je n’avais comprise que la plupart de leurs structures cubiques étaient des demeures et surtout des demeures pour tant de personnes. L’Humanité est nombreuse, c’est un fait que j’ai compris dès mon premier voyage sur Midgard, cependant je ne m’attendais pas à ce qu’elle vive à présent entassée dans de si petites structures. Dans des conditions de casernement, comme dans la forteresse d’Héliporteur, cela me semble logique mais pourquoi en faire de même au sein des cités ? Si je puis rester dans les quelques mètres que m’accordent le SHIELD afin d’y dormir et de m’y nettoyer, ma demeure à Asgard doit mesurer environ une trentaine de mètres de large, une cinquantaine de long et une dizaine de haut ; je me souviens avoir pensé de la case du SHIELD comme plus petite que mon lit et considérer que des résidences humaines soient similaires en taille ainsi qu’entassées les unes à côté et sur les autres est quelque peu choquant. Si je conçois parfaitement que tous les Humains ne puissent avoir leur propre tour, je suis incapable de comprendre comment ils font pour vivre au sein d’appartements proches de box d’écurie. Et je n’éprouve pas l’envie de découvrir la taille de leurs box d’écurie, du fait.

Il est beaucoup de choses avec l’Humanité que je découvre jour après jour et je suis consciente que des décennies ne suffiront pas à en faire le tour. Je suis pour l’instant limitée à un territoire et à une société donnée alors qu’il en ait des centaines tandis qu’au sein de chacun il est possible de trouver déjà une grande diversité. Je suis curieuse de celle-ci, consciente que j’ai le temps mais pas le loisir de l’explorer. J’accepte mes découvertes et mes rencontres, qu’elles m’émerveillent ou m’horrifient. Je regarde l’Humanité, je vois ce qu’elle est devenue par rapport au souvenir que j’en ai et je suis incapable de voir où elle va à présent. C’est peut-être ce qu’il y a de plus intéressant avec elle d’ailleurs : malgré toutes les influences, externes comme internes, qu’elle subit il n’est personne pour voir son avenir. L’Humanité est une enfant qui construit et détruit mais ne c’est pas encore stabilisée ni n’a trouvée sa voie et c’est en cela qu’on peut lui espérer le meilleur.
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Message  Sif d'Asgard Jeu 9 Mar 2017 - 6:51

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Il est de la culture Asgardienne que d’apprécier festivités et banquets hors, si elles sont bien moins opulentes la plupart du temps et ont généralement une signification, celles des Humains tendent à me contenter également. Les improvisées se retrouvent principalement au sein de leur jeunesse et en marge des grands lieux d’apprentissage nommés "université" ou "collège" néanmoins il peut arriver que des humains plus matures reprennent cette habitude. Si l’ambiance au sein de l’Initiative n’est pas propice à cela, j’ai agréablement pu constater que les Jeunes Vengeurs comme les recrues du SHIELD s’en donnaient parfois à cœur joie. Et, comme pour les jeux considérés comme "d’enfants", je me suis également donnée de la joie au cœur lorsque l’occasion de participer m’a été donnée.

La perception du temps comme de notre évolution en son sein est bien différente entre les Humains et les Asgardiens, mon peuple ayant bien moins besoin de montrer de la retenue pour marquer sa sagesse. Nos anciens peuvent avoir similaire comportement mais même les légendes de Midgard ont retenu qu’un être aussi sage qu’Odin pouvait réciter de la poésie l’hydromel à la main. Après, la poésie humaine est bien différente de celle d’Asgard bien qu’on retrouve parfois des gens pour la déclamer avec une justesse décroissante. Mais je crois que ce fut justement l’idée de Kara Okay, qui me semble être une personne de l’Histoire Humaine puisqu’ils ont la tradition de nommer les choses d’après leur inventeur ou découvreur, et que des personnes autres que des scaldes ou des bardes s’expriment permet de compenser que ceux-ci ne soient plus présents. Je trouve ces tentatives plus intéressantes que la musique automatisée laissée en fond sonore, considérant même pouvoir participer malgré mes piètres qualités de chanteuse. Le rire est manifeste de joie et parfois de moquerie mais, les principaux rieurs étant les participants, tout reste dans la bonne ambiance installée au préalable.

Une bonne ambiance qui s’en va croissante à mesure que les Humains se lâchent et s’enivrent, des points liés qui semblent relativement motivateurs pour les soirées alcoolisées. Elles ne sont que l’un des types de soirée possible sur Midgard mais semblent plébiscitées par ceux ayant besoin de se défouler un maximum en un minimum de temps. Les plus célèbres, d’après ce qu’on m’a raconté, sont les étudiants des filières médicales mais il reste possible de le faire en permission et l’on m’a bien expliqué que cela faisait parti de la préparation aux métiers d’altruisme. Ainsi donc, bien que je ne sois ni en permission, ni en préparation ni en métier d’altruisme, je le fais.

Il m’est plus aisé de comprendre ce qui se passe dans ce genre de fêtes que dans celles impliquant des jeux de société ou vidéo, ceux-ci étant complètement étrangers à ma culture et impliquant bien souvent des notions complexes comme l’éternel argent de papier ou encore les manettes de contrôle à distance qu’il ne faut surtout pas utiliser comme projectile pour essayer de toucher quelque chose se trouvant sur l’écran. Cela étant, je comprends parfaitement qu’il soit moins grave de casser un verre voir une bouteille que la manette, l’écran et le mur derrière. Après, tous pourraient être plus solides également. Les choppes d’Asgard survivent à nos manifestations d’appréciation d’une boisson alors que celles de Midgard non. Sans doute du fait qu’elles n’ont probablement pas été conçues pour cela.

Mais les jeux restent le plus grand problème rencontré dans la participation à des soirées alcoolisés. Si l’action ou la vérité ne me pose pas plus de souci qu’à n’importe qui, malgré de sérieux doutes quand à la pertinence de certaines actions ou vérités, ce n’est pas le cas d’autres biais d’amusement. Il est évidemment impossible de faire un bras de fer avec le commun mais je peux trouver mon compte avec certains des jeunes vengeurs. En revanche, les concours d’ingestion d’alcool sont autrement problématiques ; et, comme le dit l’astuce de survie pour recrue du SHIELD numéro 21, les Asgardiens prennent leurs concours d’alcool très sérieusement. Même Caitlin ou Marilyn Treiman, qui pourtant peuvent posséder similaire force à la mienne, ne sont pas des adversaires dans le domaine. Et pourtant, des solutions ont été cherchées.

L’idée principalement explorée est d’augmenter la quantité à ma mesure ; mon Père ayant réussi à s’enivrer avec une grande quantité d’alcools humains, cela semble une bonne solution. Cependant, comme en témoignent certaines photographies, le rapport d’une bouteille pour un verre à shot est à peine suffisant à me faire sourire face à ma victoire. Et je suis bien la seule puisque cette méthode est dévastatrice pour les réserves de boisson impliquées. Samantha Parrington a probablement trouvée la solution avec sa volonté d’apporter des alcools d’Asgard sur Midgard mais il risque d’être frustrant de ne pas partager cette boisson avec les Humains et il serait dangereux de le faire. Il est plus difficile de continuer à boire ou à chanter lorsque le corps est occupé à régurgiter une dose de drogue qu’il n’est pas capable d’encaisser, les Humains ont suffisamment de leurs propres alcools pour le constater.

Après, cela n’empêche pas de se faire des bons souvenirs, sauf peut-être pour ceux qui n’arrivent pas à le faire le lendemain, et les connaissances que j’ai côtoyées pour ces soirées ne m’en ont pas laissé de mauvais pour l’heure. Je reste ainsi intéressée par ces fêtes malgré l’impression grandissante qu’un certain nombre de fêtards le soient de moins en moins par ma présence en leur sein. Mais je ne suis pas une experte dans le comportement humain et trouve naturel de participer à l’apport en boisson, chose me permettant d’utiliser une partie de mon solde. Je ne fais pas parti des gens qu’on oublie d’inviter, j’en prendrais grandement ombrage si cela arrive un jour, et m’en irai récupérer de l’hydromel poétique et de la bière d’Asgard lorsque je présenterais le Royaume d’Or à Valerie. En attendant, chaque fois que l’on m’invite, je continue d’entasser les bouteilles derrière moi à défaut de pouvoir le faire devant à l’instar des petits verres.

Cela fait parti de l’intégration, je pense. Sur la base d’un point commun ou d’une action commune, on cherche à m’intégrer avec naturel et bonne humeur. Les appréhensions qu’il peut y avoir s’efface, même s’il y a des ratés parfois, et c’est l’acceptation qui fait sa place peu à peu. Peut-être est-ce pour cela que nous, Asgardiens, avons moins de difficulté à nous intégrer à l’Humanité que certains autres peuples parfois issus de celle-ci. On peut nous considérer comme "immatures" mais en vérité nous sommes naturels. Notre sagesse nous a appris que nous n’avons pas besoin de nous montrer retenus ou introvertis pour la posséder et, ainsi, nous faisons plus facilement le pas qui permet d’aller au-delà d’une distance que l’on peut mettre naturellement avec ce qui nous est étranger. Et quand je vois la jeunesse de l’Humanité, je me dis que ce pas sera de plus en plus courant à l’avenir. Au-delà des différences qui les séparent, il est de plus en plus d’Humains pour voir les ressemblances qui les réunissent. Et c’est encourageant.
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