The Heroic Age
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[Mini Intrigue Last Sons] La première fois c'est une erreur, la seconde c'est qu'on le fait exprès. (PV Sun Wukong) (Terminé)

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[Mini Intrigue Last Sons] La première fois c'est une erreur, la seconde c'est qu'on le fait exprès. (PV Sun Wukong) (Terminé) - Page 2 Empty Re: [Mini Intrigue Last Sons] La première fois c'est une erreur, la seconde c'est qu'on le fait exprès. (PV Sun Wukong) (Terminé)

Message  Invité Sam 14 Mar 2015 - 0:23

« Sun Wukong… Je ne m’attends pas à ce que tu comprennes la logique tordue de la guerre mais sache ceci : parfois, pour sauver des centaines voire des milliers de vies, il faut savoir en sacrifier une. Je me plie à ta volonté. Nous allons la stabiliser, la soigner et elle sera notre prisonnière. Mais s’il arrive quelque chose à mes hommes à cause de cette décision… Boldarev va en entendre parler. »

Sin Tzu pouvait pratiquement entendre les protestations muettes de ses soldats. Elle savait qu’ils désapprouvaient tous la décision mais en même temps… Son allié était pratiquement un gamin, dans sa façon d’agir et de se comporter. Il n’était pas fait pour la folie de la guerre et de la mort. Il fallait donc en prendre soin un minimum, au risque de le traumatiser pour le reste de ses jours. Et puis du reste… Avec une prisonnière… Si jamais un accident se produisait et que Sun Wukong devait aller aider les soldats, cela permettrait à la Chinoise d’exécuter tranquillement les généraux renégats. Tout vient à point à qui sait attendre, comme dit le proverbe. Et Sin Tzu, sur ce point, saurait se faire violence pour conserver sa patience. Au final, elle pourrait écrire dans son rapport à Boldarev que l’intégralité du leadership ennemi avait dû être éliminée.

Et au final, Kailash serait vengé. Korra aurait eu une vengeance qu’elle ne savait pas qu’elle voulait. Sin Tzu, elle, récupèrerait une part de tranquillité d’esprit. Ce n’était pas grand-chose mais c’était au moins cela de gagné. Elle était en train de réfléchir à tout cela quand sa radio grésilla pour se remit à transmettre les paroles de ses soldats. Enfin… Ses techniciens avaient triomphé du brouillage des communications initié par l’ennemi. Et maintenant qu’ils savaient comment contrer l’ennemi sur ce point… Autant lui rendre la monnaie de sa pièce en brouillant ses propres communications. Selon les nombreux rapports qu’elle entendait défiler, une division aéroportée de la République Populaire de Chine avait été déployée en renfort et donc le bastion ennemi, le centre de son pouvoir était enfin vulnérable. De bonnes nouvelles, en effet. De très bonnes nouvelles.

Le temps d’organiser l’assaut, Sin Tzu se dit qu’il serait peut-être temps de voir ce qu’elle pouvait faire de Sun Wukong. Marchant de façon un peu raide (l’attaque de Mei ne lui avait pas fait de bien), elle invita le jeune homme à la suivre et ils revinrent dans une section du bâtiment encore intact, devant une jolie fontaine. Sin Tzu fit signe au Last Sons de venir s’asseoir sur le banc de pierre avec elle. Ce serait plus agréable pour parler. Il fallait qu’il la voit comme étant la gentille dans l’histoire. Pas comme quelqu’un de méchant ou aimant la mort. Et si elle avait réussi à transformer toute une bande de soldats dont personne ne voulait en force d’élite… Elle réussirait son coup avec Sun Wukong. Tout était dans la façon de raconter l’histoire et dans le fait de rester crédible. Elle posa sa casquette d’officier à côté d’elle, passant une main dans ses cheveux.


« Je me doute que ça ne doit pas être facile pour toi et je m’en excuse. Savais-tu que je suis une diplomate avant d’être un officier militaire? Mon travail consiste, en général, à empêcher les conflits. C’est d’ailleurs comme ça que j’ai rencontré Korra. Je n’aime pas la guerre. Je n’aime pas la mort. Si j’ai décidé de devenir militaire, c’était pour prouver qu’on peut gagner une guerre sans tirer un seul coup de feu.

Est-ce que tu as vu mes golems? On pourrait penser qu’ils ne sont bons que pour la guerre mais savais-tu en fait que la première fois qu’ils ont été déployés, c’était pour sauver des gens? Un barrage était en train de céder et menaçait de causer plusieurs morts dans un village. Mais les golems n’ont pas besoin de respirer. Alors, ils sont allés dans l’eau derrière le barrage, sous l’eau pour être exacte, pour le réparer. »


Réparer un barrage dans des conditions optimales n’est déjà pas chose facile alors quand il est sur le point de céder? Bonne chance! Mais il fallait bien l’admettre : le jeu en avait valu la chandelle. Tout ce que Sin Tzu lui racontais était vrai. Ses golems sauvaient vraiment des vies. Quand il fait trop chaud pour travailler dans les champs, elle envoyait ses golems. Que vont manger les paysans s’ils ne peuvent s’occuper de leurs champs? On pouvait utiliser un tas de choses civiles pour la guerre et l’inverse était aussi vrai : on pouvait utiliser un tas de choses militaires pour la paix. Elle était un exemple vivant qu’il n’y avait pas que des fous de guerre dans l’armée chinoise. Oh s’il fallait se battre, elle n’était pas la dernière à s’exposer au danger par contre. Elle n’avait aucun problème à prendre les armes pour défendre les siens si nécessaire.

À bien y penser, cette conversation était un brin surréaliste. Une pause si tranquille en pleine zone de conflit? Même le bruit des combats semblait distant, lointain, comme si ce moment de tranquillité était hors du temps. Ce n’était pas tous les jours que ce genre de phénomène se produisait en tout cas. Sin Tzu pourrait le confirmer sans problème. Mais bon. C’était tant mieux. Si elle pouvait faire penser Sun Wukong à autre chose que ce qu’il avait vu et ce qu’il allait voir… C’était encore mieux. Il était à plaindre en un sens. Bien qu’il soit un excellent combattant, il avait plus un profil civil que militaire. En tout cas, c’était un bien curieux personnage. Tant d’émotivité n’avait pas sa place sur le champ de bataille en tout cas. Il faudrait remédier à ce problème. Pourquoi avoir tant de difficulté à prendre une vie? C’était pourtant simple à faire…


« Tu sais, je pense qu’après cette mission, je vais prendre un petit congé. Et tu devrais le faire aussi. Aimes-tu la plage? Pour se détendre, c’est presque magique. Si tu n’as jamais essayé, je te le conseille vivement. Il faut savoir relaxer dans la vie. C’est une chose que beaucoup de personnes oublient. Dans la vie, il faut savoir prendre des pauses sinon ça devient vite invivable et ça vous pourri le moral. »

Elle lui offrit un sourire réconfortant avant de regarder la fontaine à nouveau. C’était si calme, si paisible. Elle savait que c’était le calme avant la tempête mais elle devait lui faire croire le contraire. Endormir ses craintes. Le rassurer. Et le retirer de la ligne de front. Si elle lui demandait de rester avec les golems, peut-être qu’il serait assez curieux pour ne pas se retrouver là où il ne devait pas être. Dans le pire des cas, le capitaine Shen lui servirait de nounou, un terme mal choisit certes mais qui résumait son rôle possible à merveille. Il ne devait pas voir ce qui allait se produire quand elle mettrait la main sur les généraux ennemis. Une exécution sommaire risquait de le faire cauchemarder ou poser des questions auxquelles Sin Tzu ne voulait pas avoir à répondre. Il fallait faire le nécessaire et surtout, ne pas hésiter…

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Message  Sun Wukong Mer 22 Avr 2015 - 19:50

J'avais peur. J'avais l'impression d'être menacé alors que je n'avais rien fait de mal. J'avais l'impression d'avoir fait une erreur monumentale et que Sin Tzu m'en voulait. Je baissais la tête, comme honteux, mais je résistais à l'envie de changer d'idées parce que tuer pour faire le bien, ça restait mal. J'avais du mal à saisir comment les autres se sentaient par rapport aux différentes situations. C'était la première fois que je travaillais avec Sin Tzu et cette première impression, elle me la donnait en ce moment-même et je ne l'aimais pas. Elle se retourna pour donner les ordres aux différents soldats qui nous avaient rejoints. J'avais une position timide, je ne savais plus où me mettre. Depuis le début de cette guerre, je me disais que je n'étais pas fait pour ça mais à chaque fois, j'arrivais à me convaincre que je saurais réussir pour le bien de la Chine et en l'honneur de Kailash.

Les minutes passaient et me donnaient l'impression qu'il s'agissait d'heures. Les voix des soldats résonnaient dans ma tête comme si c'était pour me sonner, mais je résistais à ça aussi. Je devais être fort. Abandonner maintenant serait d'abandonner Korra. Sin Tzu m'approcha, me tirant de mon état psychologique bouleversé et m'invita à la suivre. J'hochais de la tête en guise de réponse. Elle m'amena dans un autre lieu de la place où une fontaine encore intacte servait comme point de repère. Elle s'asseyait sur un banc en pierre et m'invita à faire de même. Je pris place sans cacher mon malaise et ma nervosité. Elle avait sûrement sentie tout ça et c'était pour ça qu'elle commença la conversation en s'excusant. J'hochais la tête de nouveau.

Elle m'expliqua son passé comme étant diplomate avant d'avoir un rôle de militaire. Elle m'expliquait aussi les grandes lignes de ce qu'elle pensait de tout ça. Elle n'aimait pas la mort, ni les coups de feu. Je fronçais les sourcils parce que je ne comprenais pas le lien entre la Sin Tzu devant moi et celle qu'elle décrivait. Pourquoi me disait-elle cela si elle avait fait tout le contraire depuis le début? Depuis que nous étions assis sur cette chaise en salle de réunion? Elle changea de sujet et me parlait de ses golems. C'était vrai qu'en les regardant rapidement, on pouvait croire qu'ils servaient à la guerre, mais à avoir vu tous ces soldats mourir aujourd'hui, j'avais réussi à voir le contraire. Elle les décrivait comme des héros qui ne respiraient pas qui avaient réussi à réparer un barrage.

« Alors... ce sont des golems intelligents qui savent se servir d'outils? C'est trop cool! »

Sin Tzu me parlait de pause, de « vacances ». En avais-je vraiment besoin? Oh oui! Après avoir vu autant de sang et de corps, je ne saurais pas dormir sur mes deux oreilles tant que je n'aurai pas mis mes pensées ailleurs. J'y pensais et plus j'y pensais, plus j'en avais envie. Elle n'en aurait pas parlé que je l'aurais fait tout de même. Ça paraissait dans ma façon de faire et de réagir que la guerre n'était pas fait pour moi. J'espérais seulement que l'inquiétude que Sin Tzu avait à mon égard soit vraiment le fond de sa pensée et qu'elle s'en faisait pour moi... Parce que je doutais.. juste parce qu'elle m'avait parlée de diplomatie, je doutais... Elle me sourit pour me rassurer, mais je grimaçais d'incertitude. Je me tournais vers elle et lui demandais:

« Si tu avais été une diplomate avant... pourquoi avoir changée? Pourquoi tuer maintenant, Sin Tzu? Je ne comprends pas... »

Un doute si bien installé ne partira certainement pas aussi facilement. Un doute qui me rongeait, un doute qui pesait sur mes épaules et qui me faisait devenir paranoïaque.
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Message  Invité Mer 22 Avr 2015 - 23:22

« Intelligents? Oh ça oui. Ils n’ont pas un instinct comme toi ou moi ou des sentiments mais ils savent différencier le bien de mal. Ce ne sont pas des créatures stupides, comme certains le pense. Un golem se mettra volontairement entre un humain et le danger pour le protéger. En un sens ce sont des héros. Ils n’ont pas peur de se sacrifier. Mais on ne donne pas de médailles à des objets animés. »

Sin Tzu observait avec plus d’attention qu’elle n’en laissait paraitre les réactions du jeune homme. Elle se demandait s’il allait flairer la manœuvre subtile qu’elle était en train d’opérer. Possiblement que oui. Il devait bien fonctionner à l’instinct, quelque part. Il ne serait pas resté en vie si longtemps autrement. Donc en somme, même s’il agissait davantage comme un gamin, il pouvait quand même poser des questions pertinentes. Avoir des doutes raisonnables et des interrogations plus matures. Intéressant. Ne nous leurrons pas. Sin Tzu ne le prenait pas pour un imbécile. Juste pour quelqu’un d’assez malléable et influençable. Ah tiens… Si les golems l’avaient impressionné, pourquoi ne pas poursuivre avec quelque chose de plus humain… Quelque chose de très personnel, le genre de chose dont on ne discute pas avec n’importe qui…

Elle pourrait lui parler de son passé, tiens. De la perte tragique de ses parents parce que la diplomatie avait échoué à les garder en vie. À toute la détresse et la douleur qu’elle avait enduré. Seule. Korra avait eu des gens pour la soutenir. Elle non. Et qui sait, peut-être même qu’elle lui ferait verser quelques larmes et qu’il la prendrait en pitié. Ce serait… Une excellente chose. Gagner du capital de sympathie est toujours une bonne chose. Le but n’était pas exactement de tromper Sun Wukong. C’était juste… De tenter de lui faire comprendre que dans la vie, parfois, le choix ne se présente pas. Et qu’il comprenne que derrière chaque geste, il y a une raison et que même parfois, il y a plus qu’une raison. Et que ces raisons sont complexes et pas toujours faciles à comprendre. Pauvre petit. Il risquait d’en cauchemarder longtemps de cette opération. Très longtemps.
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« Parce que parfois, parler ne suffit pas. Ne suffit plus. Quand mes parents ont été assassinés, mon père a essayé de négocier, tu sais? Pas pour sa vie. Pour celle de sa femme. Pour celle de sa fille. Moi-même, j’ai essayé d’empêcher des gens de faire le mal. Le problème des mots, tu vois, c’est que si tu es seul à y croire… Ils n’ont plus de pouvoirs. C’est bien le problème de notre monde. Je ne sais pas si tu comprends.

Les gens qui ont causé le massacre de Kailash, on ne peut pas discuter avec eux. Ils ne veulent pas entendre. Tuer est mal. Sur le principe, je suis d’accord. Le problème c’est qu’il y a des gens qui ne vont jamais vouloir changer. Tu as vu ce que Mei a fait? Elle a essayé de nous tuer et même capturée, elle était encore pleine de haine. Il y a des gens qu’on ne peut pas sauver, même si on le veut très fort. Je… »


Elle fut interrompue par sa radio. Apparemment les combats avaient repris en intensité et le QG ennemi était sur le point de tomber. Avec les renforts reçus, ce n’était guère étonnant. Privés de communications, leurs ennemis se retrouvaient incapables de se coordonner efficacement et donc étaient des cibles faciles pour les commandos chargés de les traquer et de les éliminer. C’était une bonne chose que son allié n’ait pas vu ce qui s’était produit car pour éviter d’attirer l’attention, c’est avec des armes à silencieux et des couteaux que les forces adverses furent neutralisées. Il faudrait penser à faire une opération de nettoyage pour tenter de minimiser les traumatismes supplémentaires de Sun Wukong. Il ne ferait clairement pas partie de l’assaut final parce que c’était des plans à le scarifier à vie. Elle savait très bien ce qui risquait d’arriver.

Des suicides. Et pas qu’un seul. L’Ennemi savait que Sin Tzu ne ferait aucun prisonnier. Et même si elle avait l’occasion de le faire, il n’y en aurait pas. Elle y veillerait personnellement au besoin. La vengeance de Kailash se ferait dans le sang et sans aucun pardon. Sans aucune rédemption. Son âme était déjà condamnée. Que Sin Tzu fasse plus de morts… Ne changerait rien. Pour le moment par contre, tant qu’il restait du nettoyage à faire, elle comptait rester ici avec Sun Wukong. Et ce n’était pas particulièrement par bonté d’âme. Il fallait juste qu’elle continue de marquer des points en matière de relations publiques. Quand elle ferait son rapport à Boldarev, il fallait que son allié dise la même chose qu’elle. Autrement… Toute cette belle machination s’effondrerait. Elle devait inculquer à Sun Wukong, en accéléré, la notion de bien du plus grand nombre.

Et ce ne serait sans doute pas facile d’ailleurs. Le jeune homme semblait voir le monde en noir et en blanc. Des choses gentilles et des choses méchantes. Pas de nuance entre les deux. Cela promettait d’être assez complexe de lui expliquer les nuances de gris dans tout cela et que parfois, il faut faire le mal pour faire le bien. Ou tout du moins ce qui est considéré comme mal. Mais bon. Même si Sun Wukong comprenait 5% de ce qu’elle lui disait, ce serait déjà un risque de moins dans le grand ordre des choses. Il fallait juste qu’il répète ce qu’elle lui dirait de dire. Ce n’était pourtant pas si compliqué. Enfin bon. La séquence des événements n’en était pas encore à ce point-là. Elle avait encore un peu de temps devant elle. Elle comptait bien en profiter. Il faut saisir l’occasion quand elle se présente. Une fois perdue, elle ne reviendra pas ou plus. Au choix.


« Ce que j’allais dire, c’est que je sais que pour toi, ce qui se passe est terrible. Mal, même, de ton point de vue. Mais je dois protéger les gens. Les gentils si on veut. Tu sais : ceux qui ne peuvent se défendre eux-mêmes. Tu imagines ce qui arriverait si les gens que nous combattons invoquaient un démon dans le centre-ville de Beijing, juste parce que dans leur idée à eux, ils se croient meilleurs que les autres?

Les gens de Kailash ne leur avaient rien fait. C’est parce qu’ils existaient qu’ils leur en voulaient. Est-ce que tu penses qu’on peut les laisser faire? Si tu essayais de convaincre Mei, par exemple, elle voudrait te tuer. Tu as vu? Tu ne lui avais rien fait. Tu as voulu l’aider. Tu as été compatissant. Gentil avec elle. Et elle t’aurait tué pour qui tu es. Parce que tu n’es pas comme elle. Je sais, c’est compliqué tout ça. On s’y perd.

Mais tiens. Un exemple simple. Si un tigre tue sa proie, est-ce que ce que fait le tigre est mal? Non. Il tue pour se nourrir. Pour vivre. Donc c’est bien. Si je tue ma proie, c’est pour permettre à des millions de gens de vivre. Pas moi. Moi je ne compte pas. C’est moi l’héroïne donc je ne le fais pas pour moi. Est-ce que tu peux comprendre ça? Pas l’accepter. Juste le comprendre. Tu peux faire ça pour moi, non? »

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Message  Sun Wukong Jeu 30 Avr 2015 - 21:07

J'essayais de comprendre comment une chose dépourvue d'instinct pouvait différencier le bien du mal? J'essayais de comprendre comment une chose animée pouvait avoir une conscience du danger. C'était difficile parce que je n'ai côtoyé que des humains, des animaux et un vaisseau à moitié détruit qui ne servait plus à rien... Elle le disait elle-même en plus qu'il s'agissait d'objets animés. Je saisissais son explication, mais c'était, comment dire, inimaginable... illogique? Je n'arrivais pas à y croire simplement alors je faisais qu'hocher la tête pour lui dire que je « comprenais ». Qu'est-ce que je pouvais faire de plus de toutes façons? J'étais heureux quand même que ce genre de choses était capable de sauver des vies sans se poser de questions.

Elle répondit finalement à ma question. Pourquoi de passer de diplomate à militaire? Pourquoi décider de tuer plutôt que d'utiliser les mots pour apaiser? Elle m'avouait que ses parents ont été assassinés et que son père aurait tenté de parler. Croire en des mots, croire en des paroles... j'avoue qu'il est difficile d'y croire surtout s'il y avait la possibilité de mentir ou de manipuler. Sauf que c'étaient des mots qui ont fait avancer l'humanité, c'étaient les mots et non les armes qui ont permis aux gens de se comprendre, de marchander, de rire, de communiquer en toute paix. C'étaient des mots qui ont soulevé tout un peuple, des mots qui ont permis aux hommes d'atteindre la lune.

Malgré tous ces bienfaits que les mots ont résulté, je comprenais ce qu'elle voulait dire. Des gens qui ne voulaient simplement rien entendre, des gens qui tuaient pour tuer, des gens mal intentionnés, des animaux qui luttent pour survivre alors que rien ne les poursuivait, mais sans cesse ils percevaient cette voix qui leur chuchotait à l'oreille de le faire, d'appuyer sur la détente sans même avoir une pensée morale sur le geste. Des gens bornés à l'âme complètement détruite par un lavage de cerveau abusif. Mei ne nous aurait jamais écouté parce que Mei agissait comme un animal effrayé, un animal qui semblait avoir vécu dans la peur et dans le violence, un animal qui n'a jamais connu la paix de son âme. J'étais certain qu'on pouvait changer les gens, même les plus bornés au monde.

Sa radio se mit en marche et l'interrompit dans ce qu'elle s'apprêtait à dire. Pendant qu'elle s'occupait de ses hommes, je m'occupais de cette fontaine. Cet endroit si zen venait d'être perturbé par le son agressant de la radio chinoise. Je m'approchais de la fontaine et posais ma main jusqu'au poignet dans l'eau. Le sang et la saleté empoisonnaient l'eau dans un nuage noir et rougeâtre qui se dissoudrait rapidement. J'y trempais ma deuxième main et le même phénomène se produisit. Je frottais la saleté que j'avais sur les bras. Quand je vis mon reflet dans l'eau, je fus quelque peu choqué de constater la brûlure sur le côté de mon visage. Quand j'articulais les muscles de mon visage, la douleur se présentait, mais autrement je ne ressentais rien. Tout doucement, j'amenais de l'eau sur mon visage et cette blessure. Ça picotait, je grimaçais et c'était pire. Je me mis à sautiller sur place à cause de la douleur et me mis à grogner. Je me tenais au bord de la fontaine, fermais les yeux de toutes mes forces et attendais que ça passe..

Le grincement de la radio cessa, le calme revint parmi nous. Elle s'adressa à nouveau à moi. Je me retournais non sans cacher la douleur qui se dissipait lentement de mon visage par une légère grimace. Elle parlait d'un démon invoqué au centre-ville de Beijing, du Mont-Kailash et de Mei. Je n'étais pas d'accord avec ce qu'elle disait, mais je comprenais son point de vue. Par respect, je l'écoutais jusqu'au bout. Et elle parlait du tigre... et là j'étais complètement perdu. Pourquoi mêler l'instinct d'un chasseur avec des pensées d'une race plus évoluée? La seule race qui fait la guerre avec elle-même? Je n'acceptais pas son raisonnement, mais je comprenais. J'hochais la tête à contre-coeur.

« Oui je comprends... »

Puis il y avait cette mission dans laquelle je m'étais engagé, il y avait ces généraux que nous devions retrouver et capturer. Que faisions-nous ici à discuter tranquillement alors que ce n'était pas terminé? Et à cette radio dont je n'avais pas porté attention, ça disait quoi?

« On y retourne? Ils disaient quoi à ta radio? »

Je me sentais mieux. J'étais conscient du danger et du sang qui m'attendaient là-bas. J'étais prêt.
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Message  Invité Jeu 30 Avr 2015 - 23:12

« La radio? Oh mes hommes me disaient juste qu’avec les renforts que nous avons reçu, ils avaient réussi à prendre d’assaut le bunker ennemi. Cette opération sera bientôt terminée, c’est bien non? Et… Ça ne va pas? Tu as l’air d’avoir mal. Va voir le médecin qui nous accompagne, il va te soigner. Ou au moins te mettre un bandage. Je ne veux pas que ça s’infecte. Ce serait bien trop bête. »

Après avoir adressé un dernier sourire à Sun Wukong, Sin Tzu se dirigea vers le poste de commandement ennemi, sachant qu’il lui restait encore un petit quelque chose à faire. Exécuter ou plutôt faire exécuter les traitres. Oh oui. La fin de cette histoire arrivait, elle pouvait le sentir. Et elle avait particulièrement hâte d’en finir, de pouvoir laisser cela derrière elle pour de bon et tourner la page. Korra n’approuverait jamais. Mais cela… Ce n’était pas SON problème. Elle en avait déjà bien assez comme ça. Elle marchait donc d’un pas vif et si jamais Sun Wukong essayait de la suivre, ses soldats l’en empêcherait. Un incident était même prêt en standby. Si jamais Sun Wukong venait fouiner, un soldat viendrait le chercher en renfort parce que Mei tentait de s’échapper et évidemment, il arriverait trop tard pour empêcher les soldats de l’abattre.

PAS de survivants. Il n’y aurait aucune concession sur ce point. Plus elle s’approchait de sa ou plutôt de ses cibles, plus elle sentait l’excitation la gagner. Enfin. Enfin… Elle les tenait à sa merci… Et justement, ils n’en trouveraient aucune en elle. Arrivant devant l’accès éventré du bunker de commandement, elle passa devant plusieurs de ses soldats, certains montant la garde, d’autres évacuant les corps, tous fonctionnant avec une efficacité que seul Sin Tzu avait sur leur inculquer. Elle finit par arriver devant le capitaine Shen et les deux échangèrent un regard qui en disait long. Ouvrant la porte du centre de commandement, elle se retrouva devant ses ennemis, à genoux et désarmés. Bien… Bien… Elle s’approcha lentement, appréciant leur terreur car ils savaient… Et quand elle parla, il ne manquait que le givre pour faire plus glacial.


« Elle est belle, la fière élite chinoise qui se prétendait investie d’une mission purificatrice. À genoux devant moi à mariner dans leur sueur et leur peur. Je vous l’avais bien dit, non? Si, si, rappelez-vous. Si vous faites de moi votre ennemi, il n’y aura pas assez de démons en enfer pour vous protéger de mon courroux. C’est mot pour mot ce que je vous avais dit, il y a quelques années. Et vous avez ri.

Mais qui rit, maintenant? Vous vous pensiez si malin d’avoir contribué à la destruction de Kailash. Vous pensiez avoir réussi à faire d’une pierre deux coups : ceux que vous aviez informé ne survivrait pas pour venir demander paiement ou compensation dans vos sordides manigances. Mais vous aviez oublié un détail. Korra est mon amie. Une jeune femme à qui je tiens énormément. Et vous avez vendu son village. »


Avec une lenteur délibérée, Sin Tzu tournait autour de ses proies, savourant chaque instant, faisant durer le suspense en vue d’une finalité déjà décidée. Chronique d’une mort annoncée. Sortant son arme de son étui, elle commença à jouer avec le cran de sûreté, ajoutant à la tension ambiante. Elle attendait de voir qui craquerait en premier, qui essaierait d’acheter sa survie. Elle n’était pas pressée. Loin de là. Elle avait encore du temps. Faisant signe au capitaine Shen, celui-ci ordonna le déclenchement de l’incident Mei. Sun Wukong serait appelé d’urgence et il arriverait juste à temps pour assister à l’exécution de Mei quand les soldats lui tireraient dessus en « légitime défense ». Elle ne prenait aucun plaisir à peut-être faire souffrir son allié mais elle avait besoin de lui le plus loin possible d’ici. C’était une certitude.

Elle s’arrêta devant le chef de cette bande de traitre et elle le regarda dans les yeux. Ce dernier ne put soutenir son regard et commença à supplier. Il lui promettait mer et monde pour échapper à la mort, accusant le reste de sa petite cabale, tentant de se donner le beau rôle. Évidemment, cela déclencha une vague de protestations indignées et Sin Tzu attendit patiemment qu’ils cessent de se disputer, les regardant froidement avec un mélange de dédain et de plaisir sadique. Elle recommença à leur tourner autour, s’arrêtant de temps en temps pour poser le canon de son arme contre une nuque juste pour entendre l’autre gémir et pleurnicher. Elle revint finalement à son point de départ, reprenant de ce fait la parole. Elle n’en avait pas terminé avec eux. Enfin… Pas tout à fait terminé. Elle avait encore deux ou trois petites choses à leur dire. Oh ça oui.


« Et maintenant, je vous ai tout prit. Comme vous avez tout prit à Korra. Et même si mon âme doit brûler en enfer pour l’éternité, aucun d’entre vous ne va survivre même si je dois finir le travail avec une paire de baguettes chinoises. Regardez-moi bien dans les yeux. J’ai dit : dans les yeux. Je veux que vous puissiez voir que j’étais parfaitement sérieuse et que vous avez libéré une cataclysme que vous ne pouvez stopper.

Maintenant, je pense que nous avons assez retardé l’inévitable, je suis sûre que vous êts d’accord avec moi. Sinon l’un d’entre vous risque de faire une crise cardiaque et ce serait bien dommage de gâcher mon petit plaisir personnel, surtout après ce que vous m,avez coûté à moi et à mes hommes. Capitaine Shen? Vous m’avez dit je crois : que faisons-nous des survivants. Je vous réponds… Quels survivants, capitaine? »


Plusieurs soldats s’approchèrent avant de fusiller les prisonniers. Quel dommage… Si seulement ils s’étaient rendus… Elle se montrerait désolée et consternée devant Boldarev, évidemment. Une regrettable tournure des circonstances. Une fin tragique à une situation qui aurait pu se régler de façon plus… Positive. Mais vous savez, les fanatiques et les fous mégalomanes, chers confrères Last Sons, etc., etc. Pas de témoin. C’était parfait comme ça mais ses troupes feraient quand même le ménage, au cas où. Il ne lui restait qu’à rejoindre Sun Wukong et recevoir le rapport comme quoi Mei était aussi décédée et cette opération se serait terminée comme prévue. Sans aucun survivant du camp adverse. Kailash était vengé. Mais le plus important : Korra était vengée. Même si elle ne l’avait pas demandé, c’était chose faite.

Quand elle retourna à l’entrée des installations, elle sut tout de suite que quelque chose clochait. Ses soldats étaient bien trop silencieux pour que ce soit normal. Croisant le regard d’un sergent, celui-ci détourna la tête et elle sut immédiatement de quoi il retournait. Sun Wukong. Il avait vu quelque chose qu’il n’aurait pas dû. Alors QUOI? Il ne l’avait pas suivi. De ça elle était certaine. Mei était morte. Elle n’avait pas pu parler. Alors qu’est-ce qu’il avait bien pu voir (ou entendre) pour que ses troupes craignent de lui dire ce qui se passait? Elle compta mentalement jusqu’à dix, ne retrouva pas son calme, compta mentalement jusqu’à vingt puis se doutant bien que le jeune homme n’allait pas tarder à pointer le bout de son nez… Et qu’il risquait d’avoir des questions. Le genre de question auquel elle n’aurait aucune envie de répondre…

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Message  Sun Wukong Ven 1 Mai 2015 - 9:41

Un... un médecin? J'étais tellement prêt à repartir dans le feu de l'action que j'avais oublié qu'on pouvait se faire soigner sur place... Je riais de malaise avant d'être dirigé à l'infirmerie improvisée du champ de bataille. C'était dans une tente verte et pour la différencier des autres, elle était décorée d'une croix rouge. Je poussais l'ouverture et fis mon entrée. Je toussais pour sortir le médecin de sa transe. Il était tellement concentré le monsieur qu'il ne se retourna pas tout de suite. Ses pinces retenaient un truc métallique qu'il déposa sur un autre truc métallique. Quand il me vit arriver en tournant la tête, il me sourit et me dit qu'il n'en avait pas pour longtemps. Il était en train de soigner un soldat qui avait été touché par balles. Quelques points de suture, un bandage et c'était terminé.

« Qu'est-ce que je peux faire pour toi, bonhomme? »

« J'ai... j'ai mal au... visage? Je pensais bien faire en mettant de l'eau mais c'était pire! »

« Laisse-moi voir ça... Assieds-toi là. »

Je m'asseyais sur une table d'examens. Le médecin mit ses lunettes pour mieux voir, mit des gants et me tournais le visage pour voir ma brûlure. Il n'avait pas l'air impressionné. Avec un linge humide, il nettoya ma plaie qui me faisait grimacer. Puis, il mit une sorte d'onguent et un bandage scotché  au reste de mon visage. Ce n'était pas joli, mais ça faisait le travail... mais ce qui était pire, c'était Mei qui était au fond de la tente, surveillée de très près par les gardes. Je soupirais. Ça me faisait mal au coeur qu'on dise qu'il était impossible de la sauver.

« Est-ce que... est-ce que vous pensez qu'elle va s'en sortir? »

« Pour l'instant, elle vit de par sa seule volonté. On attend toujours le transport d'urgence pour la transporter là où elle pourra mieux être soignée... Ça va la brûlure? »

« Oui... je crois. Merci doc! »

Je sautais presque en bas de la table et sortis rapidement de la tente pour prendre l'air frais. L'ambiance à l'intérieur de ça me faisait sentir mal et toutes les odeurs putrides me donnaient mal au coeur. Sauf que je me rendis vite compte que j'avais oublié de demander quelque chose au doc: je devais garder le bandage pendant combien de temps? Quand j'entrais dans la tente, je vis un des deux soldats dégainer et viser Mei. L'autre, il bâtissait la mise en scène en envoyant toutes les machines parterre comme s'il y avait eu une bagarre... mais Mei était toujours allongée dans son lit, immobile, respirant par cette machine qu'il venait de briser. Je criais d'un « NON! » pour les forcer à se retourner, mais ils étaient bien décidés d'en finir ici et maintenant.J'utilisais me vitesse pour me propulser en volant vers celui qui tenait l'arme pour le faire bousculer, mais le coup avait déjà été tiré. Mei... Mes yeux se remplissaient d'eau. Les soldats m'engueulaient de mon geste en essayant de me convaincre qu'elle s'était réveillée et qu'elle les avait attaqués. Le dernier souffle de Mei fut son dernier signe de vie, comme si quelque chose venait de la quitter.

J'étais fâché de tout ça, fâché qu'on n'ait même pas pris la peine de lui donner une chance. Je savais que j'avais tenté de la raisonner, mais elle savait une vérité que j'ignorais... Et si... et si elle disait vrai après tout? Elle avait peut-être essayé de se jouer de moi, mais de plus en plus, je pensais qu'il y avait une part de vérité dans ce qu'elle m'avait dit. De coups brutaux -parce qu'à ce moment-là je ne contrôlais plus ma force- je mis les deux soldats KO. Je volais une radio pour connaître ce qui se passait. Les ordres, les déplacements, j'allais savoir où toute cette mise en scène se situait. Un soldat se mit à travers de ma route pour m'empêcher d'avancer... C'était clairement pas le bon moment et d'un coup, il s'écrasait comme une poupée de chiffon, KO lui aussi. La puissance sous mes pieds, le ki rassemblé, je m'envolais à toute vitesse, les larmes aux yeux vers ce bunker dont elle avait fait mention.

J'y arrivais, j'y étais presque. Je le voyais! Il y avait de nos soldats qui gardaient l'entrée... Tant pis! Je passais en coup de vent entre ces deux-là. Mon apparition eut comme résultat de les faire se couché, propulsés par le vent. Lorsque je tournais un couloir, je me mis à pieds et courrais dans une direction que je pensais être la bonne... M'étais-je encore perdu? Cul-de-sac? Je grognais et courrais dans une autre direction. Une porte? Je la défonçais sans réfléchir. Il y avait trois soldats qui se retournèrent et me disaient que je ne pouvais pas être ici. Ah non? Ah bah pourquoi? Dans la radio que je tenais, j'entendais la voix du général, le second de Sin Tzu qui ordonnait qu'on tue les prisonniers... Et je ne pouvais pas être là? Ils m'approchaient en sournois et tentaient une manoeuvre pour m'immobiliser, une prise du sommeil? Je ne me laissais pas faire et ils subirent le même sort que leurs comparses qui avaient croisé ma route.

La voie était libre. J'entrais dans la pièce et me retrouvais face à des écrans. Ça ressemblaient à des yeux magiques qui regardaient chaque parcelle de couloir pour surveiller le danger. Sur un de ces écrans, je vis Sin Tzu pointer son arme dans la nuque de quelqu'un... Je m'approchais de l'écran. Sa tête se relevait un peu et il la tourna vers la caméra comme si elle savait qu'elle était là. Un... un général? Elle s'éloigna des généraux et je ne la vis plus. Un groupe de soldats arriva et pressa la détente et j'en sursautais. Le sang avait giclé sur le mur. Les soldats venaient d'exécuter les généraux?! Mes yeux fixaient le vides, je perdais mes moyens. Mon corps s'affaissait contre le siège de cuir où je m'étais assis. Mes bras pendaient de chaque côté, j'échappais la radio parterre. Toute cette mission... tout ce sang... ce traumatisme... pour ça. J'avais la bouche grand ouverte parce que j'arrivais pas à y croire.

Après de longues minutes, je finis par me lever debout et marcher jusqu'à la porte défoncée. Me corps me semblait si lourd, écrasé par le poids de toutes ces informations. Je me tenais au cadre de la porte pour tourner dans le couloir... un vrai zombie. Puis, je passais devant une porte ouverte. Je m'arrêtais et tournais la tête. Ainsi donc, ils étaient là... J'avais passé cette porte sans m'en rendre compte. J'étais trop sous le choc pour voir que tout ça était juste sous mon nez et que... et que j'aurais pu l'empêcher? Mes yeux croisaient ceux de Sin dans ce silence de mort.

« Tu... tu n'as rien fait pour empêcher ça? Tu les as laissés les exécuter? »

Je n'en savais rien en fait, mais si elle avait crié pour leur dire de ne pas le faire, je l'aurais sûrement entendue...Comment la regarder en face après ça? Comment me sentir bien chez les Last Sons s'ils acceptent qu'on fasse ça? Et si... et si j'avertissais Boldarev moi-même? Avant même qu'elle n'arrive? C'était ce que je devais faire. Au fond de moi, je savais que c'était ça ma véritable mission. Je courus dans le couloir pour retrouver la sortie. Bien  qu'on m'en empêchait, je les poussais avec force. À l'extérieur, je m'élevais dans les airs et partis de mon côté en direction de là où Boldarev nous attendait probablement dans une vitesse de croisière d'environ 200 km/h...
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Message  Invité Ven 1 Mai 2015 - 16:54

Ah c’était donc ça. Sun Wukong avait assisté à l’exécution de Mei puis il avait volé une radio et avait ensuite vu les soldats exécuter les généraux. Comme l’ordre n’avait pas été donné par elle ou par le capitaine Shen, on ne pouvait les blâmer. Dans toute cette histoire, elle s’était arrangée pour s’en tirer blanche comme neige. Sun Wukong avait vu des soldats tuer des gens. Il n’avait aucune idée de qui était qui par contre… Restait et demeurait par contre que certains de ses soldats ou tout du moins, dans sa version des faits, un certain nombre de soldats, avait tenté de faire obstruction à Sun Wukong. Il faudrait trafiquer le rapport de mission avec une patiente attention mais c’était faisable. Par contre, toute cette situation, toute cette affaire… Sun Wukong c’était avéré plus imprévisible que prévu et tout cela était terriblement…

Fâcheux. Il y avait eu une bavure de la part de ses soldats. Une erreur de laquelle ils devraient répondre en temps et lieu. Cependant, une réalité restait à son avantage. Pour Sun Wukong, tous les militaires devaient se ressembler. Étant donné qu’elle avait reçu des renforts de l’armée chinoise, elle serait en mesure de transférer le blâme de l’un vers l’autre. Pas forcément la solution la plus élégante ou la plus noble mais c’était le meilleur moyen de s’éviter une commission d’enquête. De toute façon, comment Boldarev pourrait prouver les dires de l’un ou de l’autre? Sun Wukong, qui n’avait jamais connu la guerre, qui parlait de soldats exécutant des prisonniers… Contre Sin Tzu, générale aguerrie et ses troupes, racontant une toute autre histoire. Aucune preuve matérielle, aucun témoignage contraire… Ses hommes y veilleraient.

Ce serait la parole de l’un contre celle d’une troupe armée. Mais rien n’était encore perdu. Elle pouvait encore jouer un jeu risqué certes mais s’en sortir. Sun Wukong avait quitté les lieux mais pour autant qu’elle sache, il avait encore la radio qu’il avait volé à un des soldats. Avec un peu de psychologie et de manipulation, elle pouvait encore racheter ce potentiel fiasco. Elle ouvrit la radio et appela Sun Wukong pour lui demander de revenir. Quel que soit le problème, il y avait sans doute moyen de le régler. Ce faisant, elle fit signe à un de ses hommes de la viser… Et de lui tirer dessus. Pas de mots donc le jeune homme ne pourrait rien entendre avant le coup de feu, le cri de douleur et les exclamations. Selon toute logique, il rebrousserait chemin. Ses alliés étaient attaqués. Ne comprenant rien à la guerre, il comprenait au moins quand des vies étaient en jeu.

Sin Tzu avait vraiment ordonné à un de ses hommes de lui tirer dessus? Oui. Parce que pour faire une bonne histoire, il faut que les éléments soient convaincants. Dire « j’ai fait la guerre, au cœur des combats » et n’avoir aucune cicatrice, aucune blessure, rien pour le prouver, c’était louche. Alors si Sin Tzu accusait des soldats morts de trahison, avec une blessure à l’appui c’était déjà plus crédible. Encore plus si la balle correspond à l’arme du dit mort. Sun Wukong était confus. Il ne savait plus quoi croire. Ce qui était un peu normal. Il s’était retrouvé prit dans un jeu politique entre trois factions de militaires, après tout. Pour ajouter au réalisme, un soldat se mit à appeler un médecin parce que le général Tzu venait de se faire tirer dessus par des éléments de l’armée chinoise qui avait désobéis aux ordres. L’esprit croit bien ce qu’il veut et avec un peu de persuasions…

La chaine des événements serait reconstruite comme Sin Tzu le désirait. Et Sun Wukong, comme il avait blessé des soldats, serait sans doute accusé pour la chose mais l’officier chinois comptait bien demander la clémence en argumentant que pour le jeune homme, un uniforme est un uniforme, qu’il avait échappé à des éléments dissidents… Sin Tzu n’était pas maitre stratège pour rien. Et Sun Wukong avait beau voler très vites, les communications elles sont encore plus rapides. De la Chine à Séoul… Il y avait environ neuf cent cinquante kilomètres entre ici et là où Boldarev les attendait. Il faudrait donc près de cinq heures à Sun Wukong pour se rendre s’il ne rebroussait pas chemin. Entrer en communication avec le QG de Séoul prenait moins de cinq minutes. Un bel effort… Mais qui ne tenait pas compte des réalités technologiques hélas.

Elle ne prendrait aucun plaisir, naturellement, à discréditer le jeune homme. Cependant, Boldarev ne pouvait, ne devait PAS savoir ce qui s’était réellement produit ici. Pas si Sin Tzu voulait continuer de servir chez les Last Sons. Ce qu’elle désirait. La seule personne qui pourrait lui faire cracher le morceau, c’était Korra. Parce que Korra avait droit à toute la vérité dans cette histoire. Mais les chances que Korra pose des questions ou soit mise au courant de cette affaire étaient excessivement minces. Ou tout du moins, suffisamment minimes pour qu’elle ne se sente pas inquiète. Mais dans une telle éventualité par contre… Elle préférait et de loin ne pas y penser. De toute façon ce n’était pas le moment. Elle avait cette mini crise à régler pour commencer, plus spécifiquement s’assurer que la bonne version des faits arrive aux oreilles de Boldarev.

Dans le pire des cas, elle était capable d’avoir accès depuis une base aérienne chinoise à au moins un MiG-31 Foxhound. Avec une vitesse pouvant atteindre Mach 2.83 (3000 km/h), elle serait à Séoul bien avant Sun Wukong. Pour le moment elle comptait sur la sentimentalité et l’état émotionnel du jeune homme pour parvenir à ses fins. Et pour faire bonne figure, elle ordonna à ses troupes de changer de fréquence de communication. On ne sait jamais. Par une série de codes militaires, la base aérienne la plus proche fut avisée qu’on prépare l’appareil précédemment motionné par mesure de précaution. Restait à voir si Sun Wukong rebrousserait chemin ou non. Une chose était sûre. Elle ne laisserait personne faire dérailler ses plans. Il rentrerait dans les rangs ou alors elle détruirait sa crédibilité en arrivant à Séoul avant lui et en racontant sa version de l’histoire.


« Sun Wukong, ici le capitaine Shen. Le général Tzu a été blessée. Je ne sais pas exactement ce que vous avez fait ou ce qui s’est passé mais nous avons en ce moment une dizaine de rapports d’incidents de déclaré. Le général Tzu étant incapable d’assumer temporairement le commandement, en tant que Last Sons, la tâche vous revient de droit. Vous êtes donc prié de revenir au plus vite ici… »

Était-ce risqué que de jouer cette carte? Oui. Mais dans les circonstances actuelles, le meilleur moyen de pouvoir manipuler Sun Wukong c’était de le garder sur l’adrénaline, de l’empêcher de penser. Et quand enfin la pression retomberait, il serait tellement confus que tous ses souvenirs seraient mêlés… Et les chances qu’il se rappelle vraiment de ce qui s’était produit étaient extrêmement minces. Et puis bon d’un autre côté… Ce serait intéressant de voir si le jeune homme pouvait… Et bien se comporter en homme. Commander à des troupes. Savoir se tourner vers ceux ayant de l’expérience. En partant du principe qu’il allait bel et bien revenir, évidemment. Techniquement, ne serait-ce que pour éviter des morts et des blessés, il ferait demi-tour. Restait à voir si la théorie et la pratique s’accordaient dans ce cas spécifique…

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Message  Sun Wukong Jeu 7 Mai 2015 - 14:46

Pendant tout ce temps, j'ai cru aux Last Sons, j'ai cru avoir rejoint une bonne cause. Quand on m'avait dit que je pouvais devenir un héros, jamais je n'aurais pensé que je côtoierais des assassins et des sans coeur. Je pensais améliorer le monde, je pensais que de prêter mes pouvoirs au groupe ferait du bon et sauverait des vies. J'ai vu tout le contraire. J'ai vu des gens qui n'en ont rien à faire de ces vies humaines, qu'elles sont si facilement tuables. À leurs yeux, une vie comme une autre n'est rien du tout. Pour eux, un meurtre est rapidement remplacé par une naissance. C'était scandaleux. Je volais vers Boldarev pour tout lui dire, mais pour lui donner ma possible démission aussi. Je préférais errer dans le vide plutôt qu'être affilié à ce genre de cause.

Je volais les yeux clos. Mes larmes ne s'arrêtaient jamais. Je sentais mon corps trembler par la peur et la honte, par la tristesse et le déchirement. Je serrais les dents parce que crier ne servirait à rien sauf attraper les mouches qui voleraient trop haut. Mon coeur se contractait dans ma poitrine, j'avais aussi l'impression que mon cerveau roulait à vive allure pour rien du tout... enfin, « rien du tout » était tout ce que je venais de voir. Pour eux, c'était rien du tout mais pour moi, c'était tout. Ce tout était toutes les bonnes raisons de partir, d'oublier que je m'étais fait des amis, d'oublier qu'il était possible de cohabiter avec la race humaine, d'oublier qu'il était possible pour eux de survivre à leur propre apocalypse. Je souffrais pour eux, je voyais déjà le pire arriver: l'autodestruction.

Le bruit de la radio à ma ceinture me sortit de ma transe. Je m'arrêtais de prendre de la distance pour écouter ce qui se disait parce qu'on s'adressait à moi. Je flottais au milieu de nulle part avec une radio tendue à l'oreille. C'était le capitaine, le second de Sin Tzu. Il m'informait qu'elle avait été touchée et que je devrais prendre les commandes... La raison était que j'étais le seul autre Last Sons dans les parages qui pouvait les diriger... Et lui, ne pouvait-il pas? Apparemment, on m'obligeait ou du moins, on supposait cette obligation de rebrousser chemin pour les supporter. Que devais-je faire? Rebrousser chemin et prendre en mains la suite de cette guerre atroce? Ou révéler la vérité à notre chef sur ce qui venait de se passer? Laisser ces hommes sans commandements au risque de les laisser mourir? Ou me sentir libéré de ce chaos sanglant?

J'affichais une expression agacée, tourmentée par ce qui se passait. Je ne me sentais pas bien dans cette situation et j'avais envie de retourner chez moi me recroqueviller sous mes draps. Mes cheveux se mirent à s'allonger et ma pilosité faciale à devenir plus importante sur mon visage. Je rebroussais chemin encore plus vite et ne pris même pas la peine de faire un atterrissage en douceur. Mes pieds créèrent un mini cratère et j'en sortis comme si c'était normal. Je m'avançais d'un pas rapide. Les soldats me parlaient, me répétaient que Tzu était touchée. Ils me répétaient aussi le « mais qu'est-ce qu'on va faire? » Je les ignorais. Mes épaules les poussaient de mon chemin. J'avais qu'un visage en tête:

« Où est Shen? »

Je ne voulais pas voir Sin Tzu, je voulais voir Shen. Il avait reçu des ordres de tuer. Il n'était pas directement responsable de ce qui s'était passé, ni des meurtres. Il avait qu'obéi aux ordres. Je finis par le retrouver à une table, debout devant une carte comme s'il pensait à une future stratégie. Mon arrivée ne lui donnait pas l'expression escomptée. Il avait l'air encore secoué par Sin Tzu.

« Capturez tous ceux qui nous résistent encore. On les amène avec nous. Notre objectif est un échec, il est temps de rentrer... »

Je tournais les talons et partis aussi rapidement que j'étais entré dans la tente. J'allais prêter main forte à la capture des soldats qui se rendaient. Je n'allais pas voir l'état de Sin Tzu même si on me demandait de le faire. Je ne voulais plus jamais la voir. C'était assez de traumatisme pour ce jour-là. Pour le retour, je demandais même d'être dans un véhicule à part, seul avec un chauffeur. La vérité allait éclater un jour ou l'autre mais pour le moment, nous devions garder les vivants, vivants.
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Message  Invité Jeu 7 Mai 2015 - 21:20

Le plan avait fonctionné. Sun Wukong était revenu. Et pendant qu’il s’occupait de choses sans importance, Sin Tzu gagnait du temps. Un hélicoptère l’avait évacué quand Sun Wukong avait semblé se désintéresser d’elle. Direction : la base aérienne précédemment mentionnée. Oui, elle était blessée mais ce serait bien vite réglé. Une pratiquante des arts occultes de son calibre a toujours plus d’un tour dans son sac. Elle serait vite sur pied. L’étendue réelle de ses pouvoirs et de ses ressources n’était pas de notoriété publique chez les Last Sons. Sa magie pouvant animer les golems était connue car elle l’utilisait constamment. Mais le reste… C’était nébuleux et pas qu’un peu. C’est ce qui arrive quand vous décidez volontairement de ne pas utiliser certaines armes de votre arsenal. Dans le cas actuel, tout cet art de la manipulation était bien utile.

Pendant que Sun Wukong tentait de sauver ce qui pouvait encore l’être, Sin Tzu était à veille d’embarquer dans le MiG-31 Foxhound. Elle serait à Séoul avant Sun Wukong. Elle ferait son rapport avant lui. Et si Boldarev voulait la version des faits de l’autre Last Sons… Oh mais il faudrait d’abord que celui-ci se remette de ce qu’il avait vu et qu’il continuait de voir. Des morts… Et des blessés graves. Ce que l’humanité faisait de plus laid. Rétroactivement, elle regrettait de l’avoir amené. Il aurait dû jouer un rôle considérablement plus mineur. Mais bon. Ce qui était fait était fait. Elle ne pouvait pas revenir en arrière. Elle pouvait juste tenter de contenir les dégâts. Un travail qui serait assez facile mais pas une garantie de succès à 100%. C’était faire son rapport en premier ou intercepter Sun Wukong et le forcer à lui parler. Un des deux, tout simplement.

Mais pour l’heure, pour l’heure… Un sourire froid jouait sur ses lèvres. Elle avait réussi. Ceux qui savaient, ceux qui étaient responsables… Ils étaient tous morts. Les soldats ne servaient à rien. Ils ne savaient rien. Strictement rien. Non… À moins de faire parler les morts, personne n’en saurait jamais rien. Et comme Sun Wukong ne penserait jamais à faire embarquer les morts… Ceux qui resteraient derrière auraient le temps de faire le ménage. Elle avait failli éclater de rire quand elle avait entendu par la radio du médecin militaire qui refaisait ses bandages que la mission était un échec. Pauvre naïf. C’était un succès retentissant. Certes, tous les soldats ennemis n’étaient pas morts mais… C’était une donnée négligeable. Non le plus important demeurait bien réel. Ils étaient tous morts. Les responsables du massacre de Kailash étaient enfin morts. Tous morts.

À ses yeux, aucune autre fin n’aurait été envisageable. Surtout pas la capture. Korra était vengée. Même si elle n’avait jamais demandé une telle chose, même si elle lui en voudrait si un jour elle l’apprenait, Sin Tzu s’en moquait éperdument. Elle avait rectifié sa faute de la façon la plus brutale et la plus expéditive possible. Boldarev pouvait bien s’insurger si jamais il l’apprenait. Sun Wukong pouvait bien la juger. Le monde pourrait condamner son geste. Mais pour celle qui avait jadis commandé aux démons, une seule réalité demeurait : Kailash était vengé. Korra était vengée. Et c’était tout ce qui comptait. Le reste? Détails. La Chine prendrait le blâme, dans le pire des cas. Tôt ou tard par contre. Tôt ou tard elle le savait, cette histoire reviendrait faire surface. Mais d’ici là, tombée du rideau pour Sin Tzu sur cette réalité : Mission accomplie…

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