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L'Aléas des Anomalies [PV : Tessa]

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Message  Valeria M. Richards Lun 21 Mai 2018 - 1:12

Jour 37


6h35 A-M
Mon alarme sonne depuis cinq minutes. Le son crispant et tordu, sortant du réveil-matin, me laisse toujours un gout amer. Arrivant dans ce monde, j’ai changé plusieurs fois ce que le Réveil devrait sortir comme tonalité pour amener à la sortie du sommeil. Trois options étaient possibles pour cette machine bleue et noire, une option lance ce cri tordant de douleur jusqu’à temps que tu pousses un bouton pour éteindre cet insupportable bruit. L’autre fait écouter de la musique, parfois résonnant sur mon passé, d’autres étant des découvertes ou encore certaines pouvant être une horreur, ma curiosité m’a surtout limité deux jours sur trente-sept de m’assouplir en attendant qu’un autre morceau suit mécaniquement la fin des notes de la précédente musique. La troisième option est plus difficile, même pour un cerveau qui a été fait pour absorber le plus de réflexions possibles.

La troisième option est celle de l’actualité. L’écoutant d’une oreille désintéressée sur le sport ou sur la météo, je commence toujours à avoir un certain intérêt en arrivant aux actualités de la Défense, de la Politique locale ou internationale ou encore entendre les personnalités passées leurs messages. C’est tellement curieux d’entendre :
« Le Président Alexander Luthor a annoncé une réforme sur le code du travail… », c’est autant curieux d’entendre une jeune Janet Van Dyne parlée à la radio. L’âge, la réputation, l’Histoire et la politique sont complètement différents et désorientant pour moi. Thanos n’est pas même répété aux deux minutes, dans cette actualité, le Titan semble même négliger pour nous parler des histoires de cinéma ou encore de certaines séries sportives qui me disent absolument rien.

8h56 A-M

Ma sueur a coulé sur mon front à cause des derniers kilomètres que j’ai parcourus. Le sentier de cet Institut Xavier est toujours aussi parfait pour des exercices physiques, surtout en ne faisant pas attention aux difformités du terrain pour trébucher sur une branche. Retrouvant parfois des X-Men que je viens de connaître ou que j’ai connu dans un autre monde, mon sourire est fait pour ces salutations matinales. Faisant un jogging similaire à moi, je les laisse souvent me dépasser, n’enlevant même pas un écouteur pour entendre leur « Salut! ». La chaleur de New York a toujours été lourde au printemps et en été, je me suis souvent arrêtée pour reprendre mon souffle, positionnant mes deux mains sur mon pantalon noir. Mon soutien-gorge de sport supporte bien la course, je me demande même si ce bout de vêtement n’a pas été fait par mon père vu comment je me suis habituée à toujours piquer des courses à chaque matin pour rester le plus en forme possible.

Rachel Summers m’a déjà dit qu’après la passation, je pourrai respirer et prendre des entraînements plus modérés, mais la réalité était que j’affectionnais énormément ce jogging. Hope Summers (Oui une autre Summers) m’avait donné un Ipod pour me souhaiter la bienvenue dans cette école (Ou encore dans cet univers), et cela me faisait toujours autant de bien de prendre une heure ou deux à écouter les morceaux s’écouler en regardant l’habitude de certains animaux de sortir pratiquement toujours à la même heure chaque jour. Il est étonnant ce monde, les animaux ne sont même pas retrancher au sol pour éviter de subir les foudres de la menace Thanos.


10h22 A-M

Je regarde l’horloge de la salle de laboratoire dans le sous-sol secret de l’Institut Xavier. Le mécanisme tourne au ralenti en arrivant sur le chiffre six à chaque fois, elle bloque sur cet espace-temps plus longtemps que sur les autres chiffres. Cette observation me laisse du temps surtout à regarder cette horloge accrochée sur le haut, me donnant même envie de le décrocher pour décortiquer complètement son mécanisme et de trouver la raison pourquoi cela bloque. J’oublie même les trois outils que j’ai déplacés sur le bureau métallique, trois créations conçues en quelques jours par un certain automatisme de ma part. Découvrant les technologies de cet univers, j’ai pu être originale en se mêlant avec les connaissances de mon passé. Non pour être révolutionnaire ou même puissant, ce sont des prototypes sur trois expériences différences. Je ne réalise pas encore comment cela s’articule autour d’un certain mécanisme. Un a été assemblé par télékinésie, alors que l’autre a été conçu par mes doigts et des pinces.

Je ne désire pas être remarqué, cela n’a jamais été mon but avec les Vengeurs de mon Monde. J’ai aimé commander comme ma mère, j’ai aimé découvrir comme mon père, mais j’aimerais surtout vivre comme je le désire. Cette expérience est différente, comme mes recherches sont différentes, tout le mécanisme qu’on perçoit comme abstrait par la déviation des lois de la physique et du temps doit être une anomalie. Comme le six de l’horloge où le temps s’arrête, cette anomalie est peut-être répétitive, mais le problème de son mécanisme est réel. Et contrairement à cette horloge, il ne suffit pas de le décortiquer au complet par télékinésie pour trouver la raison de ce problème. Nous ne pouvons pas réparer les univers, nous pouvons uniquement limiter les dégâts : Nous pouvons juste rendre le détail du six moins présent.

La porte s’ouvre devant moi, je commence doucement à me lever, m’enlevant de la poussière invisible de mon costume X-Woman noire. Regardant la femme qui a rentré, je souris légèrement pour lui donner ma main :
« Valeria Richards, heureuse de vous rencontrer. » Je ne sors même pas le Titre de Docteur, la « Fille de […] », l’Immigrante Inter-univers ou autres, rien ne me sert d’utiliser ces titres, même mon nom ne devrait pas être indiqué dans cette communication. Avant de prouver quelque chose en tant que Richards, il est le temps que je prouve quelque chose en tant que X-Woman et surtout en tant que Valeria. Je me pose avec le sourire, avec la politesse et la délicatesse habituelle, pendant que l’horloge continue de s’arrêter plus longtemps sur le six que les autres chiffres, je suis même capable de l’entendre.  

Sur la table ci-présente se retrouve donc trois inventions créées d’après mon appétit scientifique et ce que les X-Men ont besoin comme invention, surtout à cette époque aussi mystérieuse. Un premier a l’apparence d’un téléphone portable, parce que c’est oui un téléphone portable, mais modifié par ma personne pour une communication plutôt intéressante sur la suite. Un deuxième appareil a une apparence plutôt particulière, ressemblant aux lunettes que Cyclope peut porter, mais qui a un autre but que contenir les rayons du chef X-Man. Le troisième appareil ressemble légèrement à un petit micro-onde, mais où même une tasse de café ne pourrait pas rentrer. Ce sont trois inventions que je trouve d’actualités, mais un second regard pourrait m’aider à approuver ou à désapprouver la pertinence de mes inventions.

Reprenant mon souffle une seconde, j’ajoute un élément à cette histoire. Je l’ajoute parce que je ne veux pas lui laisser le sentiment d’un vide dans ce mécanisme de communication. Passant ma main sur ma mèche encore mouillée par la douche d’après jogging, je tente de sécher la mèche discrètement en l’écrasant.
« Désolée de prendre de votre temps pour vous montrer ce que j’ai pu faire récemment grâce à votre laboratoire et à vos recherches précédentes. Ce sont des prototypes et peut-être que cela ne va pas être parfait vu que je ne connais pas l’ensemble de votre technologie, mais je pense que cela pourrait être des pistes assez intéressantes à explorer actuellement. » Je me bouscule doucement dans ces paroles, peut-être trop de phrases se sont ajoutées, peut-être que les excuses n’étaient pas nécessaires, mais elles sont présentes. Je ne suis pas la fille des Quatre Fantastiques, je suis juste une inconnue qui a reçu une invitation afin d’aider.

Je pense pouvoir aider plus que ces trois options offertes sur la table prochainement, mais juste me faire accepter dans cette aide scientifique. Un jour, je vais offrir mes pouvoirs pour aider au niveau des forces offensives et défensives, mais aujourd’hui c’est plutôt la science qui doit parler. Laissant toujours mon sourire devant cette dernière diatribe, j’attends maintenant une réaction physique et orale de la X-Woman.
Valeria M. Richards
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Message  Tessa Dim 10 Juin 2018 - 7:38


Mes journées sont toutes similaires, se confondant en semaines qui ne se distinguent guère plus les unes des autres au niveau de mes horaires. Je me lève à 7h pour me préparer, incluant exercices physiques et cuisine des divers repas du jour, tout en me renseignant via mes Cyberlunettes sur les évènements relayés par les médias classiques comme alternatifs durant mon sommeil. De 8h à 12h, je me concentre sur l’analyse des données au sein de mon observatoire, espionnant le monde plus en profondeur. Pendant le créneau de déjeuner des autres, soit de 12h à 13h30, je me permets une heure trente de natation à la piscine de l’Institut généralement évidée. De 13h30 à 17h30, je récupère l’un des plats préparés le matin et l’ingurgite tout en reprenant mon observation au milieu de mes 9m² d’écrans. De 17h30 à 21h30, je dors à nouveau puis, de 21h30 à 22h30, je me prépare à nouveau tout en récupérant les informations inédites. Jusqu’à 2h30 du matin, j’observe une nouvelle fois à travers mon observatoire puis je me permets une demi-heure de détente au sein d’un bain. Ensuite, 4 nouvelles heures de sommeil me conduisent à une répétition le jour suivant ; ou plus exactement le jour même. Une telle régularité dans mes activités, surtout en connaissances desdites activités, pourraient être triste ou déprimante aux yeux de beaucoup mais j’ai deux avantages vis-à-vis de cela : la superficialité de mes sentiments et les anomalies que constituent mes interactions imprévues avec des X-Men dans le cadre de l’Institut ou de missions voire d’affaires personnelles. En tant que membre des Protocoles X, ma principale utilité est l’espionnage et le contre-espionnage, d’où que j’y alloue en théorie 58,33% de mon temps quotidien, mais je suis multitâche ; les membres de l’Institut savent que, s’ils ont besoin de moi, il leur suffit de me demander. Je ne sais pas tout, loin s’en faut, mais j’apprends à chaque instant. Sage.

J’anticipe à chaque instant, également. Mon don, ma malédiction ; mon outil principal. Pour moi, le présent n’est qu’une confirmation d’un futur possible et mes actions dans le premier visent généralement à favoriser l’apparition d’un second précis. J’analyse, je prévois, j’agis. Ou n’agit pas, lorsque cela n’a pas d’importance. La majeure partie de mon existence est passée à regarder le monde pour en apprendre toujours plus sur lui quand bien même 99,98% de ces connaissances n’auront aucune utilité. Cependant, dans la quasi-infinité de possibles qui émerge à la surface de ma conscience à chaque seconde pour refluer à la suivante, il m’est impossible de savoir avec fiabilité lesquelles seront utiles aux autres. De même, il m’est difficile d’anticiper avec précision quels autres feront appel à moi. Peut-être par surestimation de ma valeur personnelle, je considère que je peux aider n’importe qui : j’emmagasine des informations à chaque instant et, dans l’infime probabilité où je n’ai pas les connaissances requises, l’adaptabilité que cela me confère me permettra de très vite être efficiente. Assurément par choix empirique, je n’aide que ceux qui viennent me réclamer assistance ; ceux qui sont venus de leur propre initiative ont toujours mieux progressé que ceux que j’ai voulu aider. Logique, ils voulaient s’améliorer et ils étaient plus enclin à me tolérer.

Valeria Meghan Richards. 160cm, 52kg. Fille d’autres Reed Richards et Susan Storm, arrivée dans notre univers suite aux perturbations multiverselles actuellement en cours. L’intellect hérité de son père et les pouvoirs hérités de sa mère amplifiés par ses propres particularités génétiques en font une menace de niveau planétaire, comme les autres mutants de classe oméga et individus de puissance similaire, cependant le manque de maitrise et la psychologie sont des facteurs de limitation majeurs. Intelligente, perspicace, renfermée, voici des traits de caractère qui me sont familiers ; gênée, timide, cela m’est aussi familier mais d’une manière bien différente. Comme nombre de personnes avec un QI trop élevé, elle possède des difficultés à gérer ses émotions et fait donc preuve de peu de sentiments ; cela a contribué à sa manière de gérer son arrivée dans notre univers, en privilégiant l’étude technologique au contact social. Sa demande va dans ce sens, puisque ce sont de ses technologies qu’elle souhaite parler et non d’elle-même ; quand bien même la possibilité de buts multiples à sa demande est assez probable et celle de déviations du sujet principale probable. L’aspect conscient ou inconscient de cela est plus difficile à évaluer avec fiabilité, même si mes anticipations vont à l’inconscient. Les possibles quand au déroulement de la rencontre sont anticipées depuis que j’ai connaissance de la demande ainsi me regarder me rendre au rendez-vous n’est qu’une confirmation d’une image depuis longtemps conceptualisée.

Seule dans l’ascenseur qui mène à la base souterraine, je profite de l’attente pour essuyer les verres rouges de mes Cyberlunettes sur mon débardeur, aussi noir que le reste de ma tenue et que ma chevelure réunie en chignon à l’exception de mèches encadrant mon visage pour l’adoucir. Mes mains gantées pressent doucement deux couches de tissus sur la technologie de réalité augmentée avant de la ramener sur mon nez, faisant de nouveau disparaitre mes yeux d’un bleu trop perçant. Relâché, le bas de mon haut s’en vient retrouver sa place sur mon jeans slim puis, libérés, c’est au tour de mes bras de retrouver leur place le long de mon trench-coat. Celui-ci commence à voler derrière moi lorsque je reprends mon avance, poussé par les news-rocks dont le bruit raisonne dans les couloirs immaculés. L’arrivée au laboratoire se fait à l’heure prévue et, bien que mon efficacité à observer le monde ne soit pas maximale, j’observe la forme physique de Valeria Richards au travers des multiples fenêtres informatiques ajoutée à mes yeux par mon outil technologique.

La combinaison d’X-Woman comme sa couleur était très probable, puisque l’on parle d’une personne dont le lien avec notre univers se fait via la condition super-héroïque des X-Men et dont la volonté va à une certaine sobriété comme la perception d’elle va au mystère, et le profil morphopsychologique cérébro-émotionnel également, puisqu’il s’agit d’une jeune femme douée d’un très haut potentiel intellectuel. Je lis Valeria comme je lis le reste et toutes les informations que je perçois et analyse ainsi me flottent simplement à la surface de la conscience en un instant. Le suivant, les anticipations se forment et mon interlocutrice confirme certaines d’entre elles par les actes, me laissant loisir d’en privilégier aussi en lui répondant. Ma main se tend un instant après la sienne afin de ne pas la perturber et la poignée qui s’en suit me fournit de nouvelles informations sur ma vis-à-vis, confirmant de nouvelles possibilités, tout en lui en donnant également.

« Sage, réponds-je aux présentations qui, là aussi, fournissent de précieuses informations sur la manière dont nous souhaitons être perçues l’une comme l’autre. J’escompte pouvoir vous aider au mieux. »

Mon ton est poli même si j’énonce des faits mais, si la politesse trouve écho chez moi, le sourire de Valeria a pour seule réponse un acquiescement. Je suis réputée comme froide et réservée, ce qui est le cas lorsque je ne joue pas de rôle, tandis que mon visage impassible aux yeux invisibles derrière des lunettes dont la couleur des verres attire pourtant l’attention tend aisément à créer de l’intimidation ou de la gêne. Cela étant, il s’agit de ne pas en causer de manière contreproductive mais, si Valeria tend à être assez gênée de nature, il faut savoir user de cet aspect d’elle et de son expérience à y faire face pour qu’elle se mette à son aise seule. Sans savoir la majorité de ce dans quoi elle s’engageait, l’autre jeune femme doit s’attendre à mes spécificités. De mon côté, je suis ici pour les siennes.

Mon hochement de tête terminé, je tourne le visage vers les inventions entreposées sur le plan de travail alors que ma main relâche celle de Valeria. D’une pensée, certaines des fenêtres me rapportant faits-divers, variations de la bourse et informations en continue se réorganisent pour laisser de la place aux scans des circuits électroniques que mes Cyberlunettes m’affichent en temps réel, permettant à mon esprit de décomposer la technologie pour mieux la théoriser. Le téléphone portable a des composantes modifiées qui me font privilégier les possibilités qu’il émette non-pas sur le spectre électromagnétique mais plutôt via les ondes psychiques ou une autre forme d’énergie dimensionnelle, empêchant les brouillages classiques. Les lunettes sont aussi similaires aux miennes qu’à celles de Cyclope, puisque les miennes suivent la même inspiration malgré une utilité totalement différente, et la technologie semble d’ailleurs tendre vers les capacités de ma propre création ; réalité augmentée, interface cyberpathique connectée aux réseaux informatiques pour faire relais, caméras, micros et projecteurs holographiques miniatures, senseurs capables de détecter les résonnances télépathiques, les sources d’énergie et d’analyser les circuits électroniques. Le mini-microondes s’avère plus difficile à analyser mais ses composantes me laissent penser à une utilité de combinaison de molécules via liaison magnétique, afin de former une sorte d’imprimante 3D capable de combiner divers éléments différents et donc d’aboutir à des circuits imprimés et autres pièces électroniques complexes. Des trois objets, c’est le second qui apporte le plus d’éléments quant au choix de ma personne plutôt que celui de Forge vis-à-vis de la tutelle des prototypes et je lui accorde donc une plus grande part de mon attention, toujours divisées entre les fenêtres informatiques, les analyses de mes Cyberlunettes, les anticipations des présents et l’attitude de Valeria que je garde dans mon champ de vision périphérique. Ma main s’en revient à sa place contre ma cuisse.

L’autre jeune femme s’excuse et, d’une certaine façon, remercie. Elle se justifie et s’explique, dans son éventuelle incomplétude comme dans sa volonté de bien faire et ses possibles réussites comme échecs. Mes lèvres se plissent très légèrement, une fine joie parcourant suffisamment mes neurones pour que je l’identifie comme tel. Contrairement à moi, Valeria propose son aide et craint donc de se la voir refuser, me plaçant dans une situation qui complète mon expérience. Avec Betsy, j’étais dans la position de proposition de l’aide et ai essuyé le refus. Avec Jubilation, j’étais dans la position d’énonciation des trois approches possibles dans l’aide et l’action pour qu’elle fasse son choix comme j’ai fait le mien. Avec Valeria, je suis dans la position où je peux accepter ou refuser.

« Les pistes sont intéressantes, oui. »

Là encore, j’énonce un fait et suis catégorique. Les technologies de communications alternatives sont une recourse précieuse afin de compléter les échanges télépathiques et de complexifier les décryptages nécessaires à nous espionner. Les outils de soutien et d’optimisation sont plus secondaires mais font la différence entre ceux qui ont pris le temps de les développer et ceux qui préféraient "se la jouer à l’ancienne". Enfin, même si mes probabilités sont moins fiables, les structures de production permettent également de déterminer l’efficacité et le renouvellement dans bien des domaines. Les X-Men produisent des martiaux très élevés qu’ils combinent avec des capacités très variées et c’est ainsi que nous sommes devenus le groupe le plus puissant de cette planète.

Afin de signifier mon implication, je m’hôte de mon manteau et dévoile la longueur de mes gants, qui remontent jusqu’à mes biceps brachiaux. En posant la veste sur le dossier d’une chaise, je m’adresse à Valeria afin qu’elle lance sa présentation et confirme ou infirme à nouveaux mes anticipations.

« Je vous en prie, expliquez-moi vos inventions. »

Je ne sais pas tout, loin s’en faut, mais j’apprends à chaque instant. Sage.
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