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De l'inédit et de l'inattendue

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Message  Lucy "Lucky" Prissy Mar 20 Juin 2017 - 6:33


On dit que chat échaudé craint l’eau froide… personnellement, j’en ai commandée une parce qu’avec la trentaine de degrés de moyenne de ce mois de juin, même ma régulation thermique de compétition commence à avoir du mal. Et comme je suis gentille, je fais partager : d’ordinaire, j’assassine mon déo à coup d’heures quotidiennes d’entrainements mais là, avec la température, ça risque d’être la mort et la décomposition ce soir. Cela dit, je ne fais pas la morte pour autant vu que je suis plus entêtée que ça et que ce n’est ni la première, ni la dernière fois que ça arrive. "Tu pues mon chat" est affectif dans la bouche de ma mère et quand je pue trop vite c’est rare que les gens me le fassent remarquer. Un coup, Amy me l’a fait et je lui ai dit que, comme ça, je prenais le nez autant que la tête ; même si c’est discutable du fait de ses sens améliorés. Après, je fais équipe avec personne aujourd’hui, pas parce que je risque de trop puer mais parce que je suis encore en investigation solo pour essayer de provoquer une mission SJ ou TC, fonction comment ça tourne. Je souhaiterai bien que sa tourne à l’orage, ça rafraichirait l’atmosphère.

Si j’avais eu des doutes quant au fait de ne pouvoir pas porter la même veste de cuir en hiver et en été, il n’y a bien que ma mauvaise foi pour me les faire exprimer encore. Mais ma mauvaise foi ne m’a pas empêché d’acquérir une veste plus légère au cours d’une discussion fort intéressante d’ailleurs concernant ma gestion de l’argent. J’ai de l’argent de poche, même si ça fait pas beaucoup, et j’en gagne un peu plus à rendre des services à l’occasion mais ma principale approche c’est le quémandage. Je gratte donc souvent histoire de voir si y’a pas un moyen de ne pas avoir à payer mais je ne fais pas ça pour moi. Je fais ça pour mes parents ou mes proches vers qui j’irai miauler afin qu’ils comblent mes frais si je n’arrive pas à être efficace dans le premier temps. J’ai peut-être une excellente adresse avec les anniversaires et les fêtes mais je n’ai qu’un de chaque par an du coup ça fini souvent au quémandage. Ça changera bientôt cela dit, j’ai appris combien touche un membre de l’Alliance et c’est super-prometteur. Avec cinq briques par mois au commencement, c’est non seulement plus que je ne saurais qu’en faire mais c’est aussi plus que le salaire de chacun de mes parents et pas beaucoup moins que les deux ensembles… C’est spé de ce dire que c’est moi qu’on va venir gratter après mais du coup je cherche quels cadeaux je pourrais leur faire avec mon premier salaire ; quand je l’aurai. Ce qui n’est pas pour tout de suite cependant vu que je suis encore stagiaire.

Une stagiaire qui cherche actuellement à filer un nouveau visage de la criminalité locale. J’ai pas son nom mais je sais que c’est elle qui fournit une nouvelle saloperie nommée Viper, ça fait suffisamment de temps que je tape dans les trafiquants de drogues de Dom Anno pour que je sache quand y’a du nouveau. Et le nouveau prend la forme d’un liquide verdâtre qui ce volatilise au contact de l’air et dont l’inspiration accroit la force d’un être humain durant l’heure suivante ; d’après les analyses des Curie, la substance est bien inférieure au Venom du criminel Gothamite Bane, vu qu’elle ne permet pas d’atteindre une force classe 1 et a des effets secondaires violents, mais elle n’empêche pas de rendre des mecs normaux capables de casser des os à mains nues jusqu’à ce que ce soient leurs propres os qui finissent céder par la suite. La police et la gendarmerie peuvent gérer les déboires moyennant des blessés et ça m’effraie beaucoup. Je n’ai pas l’intention que Papa finisse à l’hosto à cause d’un de ces kamikrétins et j’enquête donc en parallèle de l’investigation de la Brigade Chimérique, à laquelle je n’ai pas été invitée à participer. Après, mon enquête est plus limitée géographiquement, sachant que je leur ferais parvenir les résultats en espérant participer à la mission qui s’en suivra, et elle se fait en collaboration avec les forces de l’ordre donc ça va, je reste légit’.

C’est pas la première fois qu’une femme perce dans le milieu des drogues. Je me souviens que dans un stage de l’Excalibur on a parlé de la Reine du Sud, une baronne sud-américaine qui avait facilité le transit intestinal aux Luchadores et à l’Excalibur durant plusieurs années avant que le milieu ne tire la chasse en envoyant le problème à la boucherie ; enfin c’est ce que j’en ai retenu. Que le crime organisé ce féminise à l’instar du reste de la société me semble logique, les pègres sont peut-être des parasites mais des parasites qui vivent dans leur temps malgré leurs traditions paternalistes. Après, je lui foutrais sur la gueule comme à n’importe qui mais il faut que je réunisse des preuves photographiques avant cela, sinon ça sera purement de l’agression et non une arrestation. Dom Anno est peut-être suffisamment chiant pour s’en sortir à chaque fois grâce au système mais on va arrêter les conneries un peu, comme il a pu le constater je suis pas le genre de témoin qu’on fait fuir et j’attends aussi la moindre occasion pour le renvoyer en prison sans passer par la case départ à défaut de savoir s’il touchera quand même de l’argent au passage. Ouais, la complicité me fait assez baver mais faut la prouver puis pour l’instant c’est la chaleur qui me fait suer.

Heureusement, ma Chance étant toujours au rendez-vous ma cible en a un, de rendez-vous. Assise à l’ombre d’un parasol sur la terrasse d’un café faisant face au restaurant où elle est entrée quelques minutes plus tôt, j’alterne entre l’observation d’un diner d’affaire avec un inconnu total, permise par mes jumelles de soudure autrement portée en collier, et mon téléphone ouvert sur Pokémon Go, ma Chance faisant que le resto est suffisamment huppé pour avoir un pokéstop. Je pourrais parfaitement reste une heure à regarder les gens passer mais je dois rester concentrée et le fait que les deux suspects soient dans la salle rend difficile cette observation qui me passionne. Avec un sweat-shirt à capuche bleu, mon habituel combiné legging/basket/guêtres/mitaines, un écouteur sur une oreille et ma tête mal peignée, il n’y a vraiment que mes jumelles de soudure pour sortir de l’ordinaire mais même le serveur ne me pose pas de question dessus. Après tout, je ne suis qu’une cliente dans sa journée et que j’espionne des gens de l’autre côté de la rue ne le concerne pas, tant que je paye ma consommation et laisse un pourboire son taff est fait. On fait tous le notre, de taff, mine de rien.
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Message  Doop Jeu 29 Juin 2017 - 15:52

Une enquête, une vraie ! Evidemment, le patatoïde vert est désormais un détective de génie, donc son agence croule sous les demandes. Chiens disparus, chats coincés dans un arbre, suspicion d’adultère, recherche de mystérieux documents perdus, récupération de cargaisons, rapatriement d’un frère coincé dans un autre pays... Des demandes très variées donc, d’une complexité et aux conséquences très variables. D’un point de vue éthique, il est probable que certaines personnes auraient refusé une partie d’entre elles, mais pour Doop le problème ne se pose pas : l’éthique est un concept humain qui l’a toujours dépassé.

Oh, un papillon ! Vite, Doop ressort sa caméra, suivant la magnifique petite tortue dans ses péripéties urbaines, passant d’un bégonia à un lampadaire, pour revenir sur un balcon en fer forgé, puis évitant habilement l’ondée formée par la session arrosage de Madame Planchu, charmante retraitée octogénaire. Le gros plan met cette épopée en évidence, et le caméraman sait déjà qu’il passera la scène au ralenti, pour un effet maximal. Ce vétéran aérien reprend ensuite sa course, en direction d’un géranium situé de l’autre côté de la rue, voletant courageusement malgré le vent qui s’engouffre dans la grande rue, et le déporte petit à petit de côté. Redoublant d’efforts, l’insecte voit apparaître le Graal, le nectar tant attendu est à portée de trompe, qu’il déplie déjà avec délectation en anticipant son festin… lorsqu’une boule de plumes fond sur lui et le gobe. Un moineau affamé avait repéré son petit manège, et attendu le dernier moment pour s’offrir un repas à moindre effort.

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Doop arrête alors de filmer. La chute est aussi inattendue qu’exceptionnelle, cela l’a surpris initialement, lui qui pensait filmer le papillon un peu plus longtemps, mais finalement cela lui plait bien, aussi n’a-t-il pas envie de recentrer ses prises de vue sur l’oiseau, et décide-t-il de terminer là sa prise de vue. Après tout, le détective n’est pas à Paris pour tourner un énième chef d’œuvre cinématographique - le dernier scénario co-écrit avec Tommy Wiseau n’en étant qu’un parmi d’autres - mais bien pour affaires. Mrs Huddersfield, habitant à Boston, a des doutes sur la fidélité de son mari, un homme d’affaires souvent parti en voyages. Pour elle, c’est sûr : il doit collectionner les femmes, ce qui expliquerait ses nombreux déplacements, car il lui semble très peu probable qu’il ait tant besoin de s’absenter à l’étranger, cela doit cacher quelque chose.

Un travail de longue haleine s’est alors mis en place, l’ancien agent de la CIA prenant très au sérieux ce contrat : planque devant les locaux de la boîte, super-objectif afin de prendre en photo le bureau du mari par la baie vitrée sans avoir besoin d’y pénétrer, découvrant ainsi des billets d’avion pour la prochaine destination en « voyage d’affaires ». Le tout en business class, évidemment. Et pour une destination non des moindres, ce qui a mis la puce à l’oreille de Doop. La ville des amoureux,  respirant le romantisme à pleins poumons, évidemment cela semble l’endroit rêvé pour rencontrer une conquête éphémère. Le détective a immédiatement pris une place dans le même avion, en première classe cependant, afin de ne pas éveiller l’attention de la cible il ne pouvait pas prendre la même classe, et le patatoïde aurait par trop dénoté en classe économique. L’excuse est bonne, et l’occasion de passer ça en note de frais trop belle. Et puis Doop se conforte dans cette idée, se trouvant plus isolé en première classe, et donc moins remarqué. Remplissant un court contrat de dernière minute visant à faire descendre un chat apeuré d’un arbre, la patate verdâtre s’est désolée de n’avoir pas pu filmer ni photographier la constitution de la valise du suspect : après tout, la couleur des slips ou boxers aurait pu avoir son importance par la suite afin de le reconnaitre sur certaines photos compromettantes, c’est dommage ! Mais il s’est finalement résolu à faire sans, le paquet de Chupa Chups en sauvetage du félin craintif en valait la peine !

Le voyage en lui-même fut pour le moins barbant, les prises de vue aériennes n’ayant pas grand intérêt en avion pour le détective cinéphile : autant léviter soi-même en altitude pendant un certain temps, afin de ne pas être contraint par le mouvement de l’avion.

Bref, après une filature à hauteur de lampadaire dans la nuit parisienne, Doop a pu noter dans quel hôtel était descendu le mari volage, et a donc pris une chambre dans l’hôtel d’en face, deux étages plus hauts, afin d’avoir une vue dégagée et plongeante sur celle de la cible. De belles photos en perspectives.

Et le lendemain matin, après une courte nuit (Doop en lui-même n’ayant guère besoin de sommeil, il faut le dire, et heureusement au vu de ce qui peut arriver lorsque la patate volante s’endort trop profondément), le détective a renfilé son stetson et son imperméable, et repris sa traque. Ce qui l’a amené à voleter à l’angle d’une ruelle, à peu près à hauteur humaine, pour apercevoir Mr Huddersfield pousser la porte d’un restaurant huppé de l’autre côté de la rue, et rejoindre une femme, qui s’attendait visiblement à son arrivée. Doop soulève alors un équivalent de sourcil interrogateur, et retire brièvement sa chupa de la bouche : aurait-il déjà trouvé la femme ? Cela semble trop facile pour être vrai, et pourtant la rencontre semblait bien prévue, la discussion s’engageant et l’homme s’asseyant immédiatement.

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Et l’enquêteur engouffre sa caméra dans sa bouche, farfouille quelques instants, puis en ressort son appareil photo avec télé-objectif grand angle. Il est temps de se mettre au travail sérieusement, et accumuler les pièces à conviction. Les clichés s’enchaînent, magie de l’aire numérique, immortalisant la rencontre des deux amoureux, puis l’homme sort quelque chose de sa poche, de petite taille.

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Le zoom semble atteindre ses limites depuis la ruelle, aussi Doop se décide-t-il à avancer jusqu’à l’angle de la rue, au risque de s’exposer au regard de quelques passants, puis s’élève à hauteur d’un étage, afin d’avoir une vision plus dégagée de leur table. Ainsi, il peut capturer l’image du présent de l’amoureux à sa douce, qui prend la forme d’une petite bouteille d’un liquide émeraude.

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Message  Lucy "Lucky" Prissy Mar 11 Juil 2017 - 6:01


Des fois j’aimerai bien lire sur les lèvres puisqu’un amplificateur sonore n’est pas possible à utiliser dans une rue parisienne. D’un autre côté, comme je n’ai pas d’amplificateur sonore de toute façon, je n’ai pas tellement de regrets à avoir de ne pas savoir lire sur les lèvres. Mais c’est chiant quand même de ne rien biter à ce qui ce dit lorsqu’on ne l’entend pas, surtout lorsqu’on ne l’entend pas de cette oreille. Après, la vue semble suffisante puisque l’inconnu de l’inconnue finit par présenter à celle-ci le seul truc qui m’est réellement connu dans cette affaire : une fiole de Viper. J’en ai jamais vu de pleine mais l’icône n’est pas difficile à remettre ni les déductions à faire : il va y avoir une livraison. Je lève donc mon téléphone avec le plus grand naturel du monde, laissant le zoom et le calibrage automatique rendre la photo visible à défaut d’être moins dégueulasse mais tant qu’on reconnait les accusés et le détail incriminant ça ira.

C’est triste de ce dire que la dealeuse que je croyais féministe bosse tout de même pour un mec, même si c’est potentiellement un contact plus qu’un supérieur, après c’est aussi hors sujet. Qu’elle bosse pour ou avec quelqu’un n’est pas surprenant, elle est juste chargée des interactions avec les locaux après tout, mais risque à la fois de prouver mon utilité auprès de l’Alliance et de pas mal me compliquer la tâche. Découvrir par hasard une information importante ne me surprend pas, merci ma Chance, après va falloir que je gère de mon côté et c’est pas la même limonade. D’un autre côté j’ai commandé juste de l’eau même si elle coûte le prix d’une bouteille de soda au carrouf. Et je vais tellement avoir le temps d’en profiter puisqu’ils commandent eux aussi ; chose à laquelle je n’ai pas vraiment pensée même si c’est logique considérant l’horaire. J’ai petit déjeuné après mes échauffements comme d’hab’ et vu que j’ai sérieusement moins carburée que d’hab’ ça devrait me tenir encore quelques temps, comme à l’époque où je devais encore m’user les fesses sur les bancs de l’école à m’en casser le cul. M’adossant lourdement sur le dossier de ma chaise, je pousse un lourd soupire en me disant que le retour de Chance arrive bien vite puisque maintenant que le suspens n’est plus c’est l’emmerdement qui commence.

Le serveur m’apporte ma boisson et je tiens à lui payer tout de suite après l’avoir remercié, histoire de le remercier complètement, puis use de l’une des pièces qu’il me rend en guise de monnaie pour savoir si je continuerai à suivre la dealeuse ou son fournisseur par la suite. Mon bon sens me dit d’aller au fournisseur puisque la dealeuse je saurais la retrouver alors que lui pas forcément mais j’attends que la Chance me confirme, ce qu’elle ne manque pas de faire une fois que je rattrape la pièce. D’un autre côté, jouer à pile ou face n’a pas vraiment de sens mais comme ça va dans le mien, de sens, je le fais. Puis ça m’occupe. Tournant le visage de part et d’autre de la rue afin de continuer pendant que les discussions sont hors de ma portée, je lève les sourcils de surprise à constater qu’il est autre chose pour être hors de ma portée mais visiblement dans le même sens que moi tout de même.

Depuis que je suis rentrée dans la Section Junior de l’Alliance des Champions de l’Europe, mon monde a perdu la plupart des limites qu’il avait auparavant et je tente de le familiariser avec les SSJ, les Succès Section Junior. Contrairement à ceux de Microsoft, y’a pas de liste prédéterminée mais sinon l’idée est la même : on les débloque quand ils nous arrivent des trucs exceptionnels. Dès le premier jour, avant même que je ne les invente, j’ai eu droit à "rencontrer une personne venue d’un autre univers" mais avec le temps c’est pas celui qui valait le plus de points, même si Aislinn est clairement exceptionnelle comme personne. Tom aussi est hors norme et c’était le plus lourd qui me soit arrivé, pas parce qu’il était lourd mais parce que c’est un ange déchu qui m’est tombé sur le coin de la gueule ce qui, quand on est athée, est bien plus problématique qu’une personne remettant en cause la loi de conservation de l’énergie. D’un autre côté, depuis j’ai compris comment ladite loi n’était pas remise en cause tandis que l’athéisme est définitivement mort. Mais j’ai pas l’intention de devenir lèche-cul envers un dieu donc ça change pas grand-chose non plus au final.

Je retombe toujours sur mes pattes et c’est assez amusant de le penser lorsqu’on observe quelqu’un à qui il en manque deux, de pattes. Chose qui peut être très méchante si on parle d’un handicapé mais je pense pas que ce soit le cas vu que l’objet de mon interpellation lévite à un étage de hauteur, vêtu d’un manteau de masochiste considérant la chaleur et d’un chapeau d’enquêteur allant dans le sens de l’appareil photo avec objectif long qu’il tend… droit vers les mêmes cibles que moi. Repassant mes jumelles de soudure à sa direction, j’ai tout loisir de percevoir le vert de ses mains extrêmement fines considérant le reste de sa silhouette, ou demi-silhouette, et dont le nombre de doigts me laisse également perplexe.

Les physionomies atypiques sont généralement perturbantes au début mais ça passe assez vite en fait lorsqu’on apprend à connaitre la personne. Je ne pense pas particulièrement à Tom même si le fait qu’il ait déchu à plumes m’a clairement donnée l’entièreté de sa physionomie à voir, d’où que je sais qu’il n’ait pas beaucoup de poils… M’enfin Bref, niveau poils Monsieur l’Agent Chimp du BRPD en tenait une bien plus grosse couche vu que c’est un chimpanzé et, tout bizarre que cela puisse être, ce n’était pas le must du genre. Enfin si, niveau poils, c’était le must mais pas niveau étrangeté. Et donc SSJ. Mais niveau physionomie atypique, Nils conserve la palme avec son corps de bandelettes bleu foncé pour seuls tissus, n’ayant du fait ni organes ni muscles ni os, même si sa rencontre n’était absolument pas un succès puisqu’il s’agissait d’aider un mutant en détresse justement à cause de ce que son apparence avait conduit les autres à lui faire.

Les proportions du volant semblent aussi très inhabituelles même si le manteau est très couvrant et l’appareil photo dissimule pas mal son visage. Il ne me semble pas vraiment y avoir de différence dans sa silhouette entre ses épaules et sa tête et j’arrête mon observation là, rabaissant mes jumelles de soudure en collier et tournant le regard vers ces cibles qui doivent rester mon principal intérêt. D’un autre côté, si elles faisaient quelque chose de plus intéressant que de déjeuner, ça passerait mieux ; après l’intérêt est sans doute dans ce qu’elles se disent mais là, c’est toujours problématique. Regardant sur le côté, je réfléchis rapidement à la situation en me disant qu’il faut que je me fasse remarquer du volant comme son homologue voyeuse sans me faire remarquer par ceux que l’on zyeute tous les deux et sans le faire remarquer lui également, même s’il ne se cache pas franchement des passants qui ne manquent pas de le remarquer d’ailleurs. Et qu’il risque de l’être tout court du coup si ça continue.

Jouer la normalité n’a jamais été ma spécialité mais je suis beaucoup plus douée en débrouillardise et du coup c’est parti pour l’impro, même si connaissant ma Chance le volant pourrait venir s’installer à la table d’à côté ou un truc du genre au bout d’un moment. Plus que tenter ma Chance du coup, je m’en vais la provoquer et on verra dans quoi j’atterrirais. S’il atterrit aussi ça m’ira. Et si l’on se fait griller par autre chose que la chaleur ambiante… ben je sais pas si on sera vraiment cuit en fait. Mais là n’est pas la question.

Sortant mon cran d’arrêt et en dépliant la lame avec un naturel qui m’assure plus de discrétion que si j’avais quelque chose à cacher, je place l’arme entre mon verre et moi sur la table. Je m’ôte les jumelles de soudure tout en plaçant la lame du couteau de manière à capter un reflet de soleil que je concentre ensuite grâce aux lentilles grossissantes, à la manière d’une loupe, puis je cherche à emmerder les capteurs de l’appareil photo du volant afin qu’il me capte lui aussi. J’ai tout le temps du repas de nos cibles pour le faire et ça m’occupe, sachant qu’un signe de tête devrait suffire à signaler à l’autre de venir engager le contact s’il veut que j’arrête mon manège. Je ne sais pas qui c’est, je ne sais même pas ce que c’est et il n’est pas question de lui faire confiance. Cela dit, l’échange d’informations peut apporter pas mal donc autant tenter.
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Message  Doop Mer 30 Aoû 2017 - 13:48

La conduite des parisiens. On pourrait en faire tout un film, tant elle est unique. Et c’est d’ailleurs cette excellente idée qu’a décidé de suivre Doop à l’instant. Le véhicule stationné non loin du restaurant semble sur le point de démarrer et s’éloigner, alors qu’un véhicule vient de tourner à l’angle de la rue et accélère à nouveau.  Le premier semble être un break familial, un peu poussif, alors que le second est un coupé bien plus nerveux. Gros plan tour à tour sur chacun des véhicules, puis vue plus large, mettant en évidence l’imminence de la catastrophe, à moins de réflexes fulgurants de la part du conducteur du bolide. Le cinéaste-détective, concentré en cet instant sur la capture la plus fidèle de la scène, quitte à donner un coup de main au destin. Le patatoïde s’apprête en effet à lancer un … pigeon ?!? en direction de la voiture de sport. Le but évident étant de distraire le conducteur afin de l’empêcher de remarquer le véhicule en partance à un rythme peu soutenu.

Mais voilà qu’au moment fatidique le patatoïde flottant se retrouve aveuglé, projetant par erreur l’infortuné volatile… sur une des tables en terrasse ! Doop se reprend immédiatement, redescendant au niveau du sol et rangeant sa caméra, tout en se frottant les yeux. Avec un accident aviaire, clairement le regard des gens va se lever, aussi n’aurait-il pas été très avisé de s’éterniser à la vue de tous. Pestant à tout va en Doopspeak, le cinéaste autodidacte à la prise ratée se frotte les yeux, avant de chercher frénétiquement d’où vient la lumière l’ayant si à propos aveuglé. Pour découvrir qu’a priori une jeune femme attablée à l’angle de la rue en terrasse est en train de jouer avec une lame, lançant des reflets dans sa direction.

D’un coup le détective reprend le dessus, possiblement stimulé par sa recherche, et recentre son attention sur le mari infidèle et son amant. Le cadeau semble vite rangé, tandis qu’une enveloppe est apparue sur la table. Un peu épaisse, cette dernière… Serait-ce l’homme qui paie pour une prestation ? La théorie du couple adultère en prend un coup, mais avant de voir qui empoche ladite enveloppe, Doop décide brutalement que ceci importe peu - les preuves semblent là, après tout - et qu’il est temps d’aller incendier la responsable de sa prise de vue ratée. Ce qu’il fait illico, évidemment, fonçant à ras de terre en traversant la rue.

De l'inédit et de l'inattendue 185444doopspeak21



Le patatoïde se rend cependant compte qu’incendier quelqu’un en Doopspeak en France semble assez hasardeux, ce dernier pouvant au mieux être saisi par les américains de souche. Il se lance donc dans un français rouillé et hasardeux.

« Je… film. Toi tout gâché ! Je suis… colère ! »

Et d’attendre placidement, une fois ce bref accès de colère passé, la réponse de la jeune femme qu’il vient clairement d’agresser verbalement. A deux reprises, et dans deux langues différentes.
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Message  Lucy "Lucky" Prissy Mer 6 Sep 2017 - 8:31


Des fois, dans la vie, on a des grands moments de doute. Si, même moi ça m’arrive quand bien même c’est pas souvent. Et en l’occurrence, j’en vis bien un. Parce que j’étais certaine que le voyeur volant épiait les mêmes cibles que moi cependant, avant même que je ne l’emmerde correctement, le voici à se détourner vers d’autres choses. Des choses que je ne perçois pas forcément mais qui peuvent soit être liées à l’affaire, comme des mouvements d’éventuels arrivants au déjeuner que je n’aurais pas prévus, soit aller dans le sens que le VV n’est pas lié à l’affaire. Dans un cas, le fait que je sois dans la litière est incertain. Dans l’autre, je ne vais pas tarder à m’y mettre toute seule ; ce qui n’est pas franchement extraordinaire, pour ne pas dire que c’est une spécialité.

Cela étant, mes réflexions sont interrompues lorsque l’autre attrape avec une aisance improbable un pigeon et s’apprête à le lancer. Très franchement, je n’ai rien à foutre du rat volant mais ça ne me semble vraiment pas la meilleure idée et ma visée lumineuse devient presque salvatrice pour le prolactile. Le projectile-volatil n’en est pas moins lancé, de façon bien plus hasardeuse mais qu’on peut envier lorsqu’on a passé une journée de merde et qu’on a un pigeon sous la main, et l’atterrissage est plutôt funeste ; chose qui me fait me tendre.

Je n’ai aucune idée de la résistance d’un pigeon mais le lancé me laisse la claire impression d’une force importante, ce qui rend donc le VV potentiellement létal pour moi aussi. Bon, on va pas faire comme si c’était une surprise ou si c’était inhabituel mais c’est tout de même quelque chose dont je dois tenir compte : dans l’optique où l’on traque les mêmes personnes, j’ai l’échange d’informations pour réussir à calmer la situation. Mais dans celle où on a pas de points communs, faudra que j’embraie beaucoup plus rapidement histoire de passer les vitesses. Surtout que, généralement, la force accrue s’accompagne d’une résistance proche de l’invulnérabilité pour toute personne d’une force inférieure… ce qui est mon cas. J’ai quelques tours dans le sac que je n’ai pas pour compenser mais ça reste risqué et il y a beaucoup trop de civils dans la zone pour risquer les dommages collatéraux.

D’autant qu’il réagit genre bien mal, les VV. Histoire de le canaliser, j’attire son attention jusqu’à moi comme prévu et il s’en retourne aux personnes à qui je devrais accorder la mienne. Mon regard alterne donc entre le VV, qui en perd un à l’atterrissage d’ailleurs, et les dealers dont une enveloppe est fournie. Guère le temps d’en voir plus que c’est le voyeur, plutôt confirmé comme tel, qui s’en vient me voir voire m’en faire voir ; ça reste à découvrir. Je pense plutôt qu’il m’invite à aller me faire voir d’ailleurs, me conduisant à me tendre encore plus et à resserrer la main sur mon cran d’arrêt comme à porter mes pieds sur celui de la table histoire de pouvoir renverser ma chaise en arrière au besoin.

Je parle trois à quatre langues, selon le point de vue. L’un des premiers critères, c’est la définition de langue : si je m’en tiens à celle du dico, je dois en parler trois. Français, anglais, italiens. Si je m’en tiens à celle d’un CV, je dois en parler couramment deux, français et anglais, tandis que la troisième est plus scolaire. Si je m’en tiens à la pratique, j’en parle quatre parce que si je sors à un étudiant en français le langage de la zone il est aussi paumé qu’un levalloisien dans le marché de Clichy. Cela étant, je ne suis pas capable de comprendre ni même de reconnaitre la langue dans laquelle je me fais engueuler.

Ce que je suis capable de percevoir, en revanche, c’est l’aspect inhumain de mon interlocuteur. Il est vert, dans tous les sens du terme : vert que je l’emmerde et vert de peau. Il n’est pas super-grand non plus, ce qui nous fait un point commun, et il finit par se tempérer de lui-même pour essayer de s’exprimer dans la langue locale. Malgré les approximations, c’est compréhensible et s’en suit un retour au calme m’assurant qu’il n’y aura pas d’agression. Je feins la détente, repliant d’une main mon cran d’arrêt pour le diriger vers sa poche à l’arrière de mon legging sans pour autant le lâcher tandis que l’autre attrape mon verre pour le montrer.

Je suis Lucky. Colère, je suis désolée d’avoir gâché ton film. Je peux peut-être me rattraper. Un verre ?

Bien que son engueulade me laisse faussement détendue, je ne cherche pas à provoquer ; je fais plutôt un tour de magie. Je me présente, de manière à accrocher mon spectateur.  J’utilise "colère" en guise de nom pour amener mon interlocuteur à douter d’avoir employé le mot adéquat à l’expression de son sentiment, considérant qu’il est conscient de ma meilleure maitrise de la langue française. Enfin, je l’emmène là où je veux en profitant du changement de pensée que j’ai créé pour instaurer un résultat que je veux. Je suis culottée, oui, complètement.

Je laisse le soin à mon interlocuteur de reprendre l’initiative, toujours prête à foutre en l’air la table et la chaise pour avoir l’occasion de mettre un peu de distance entre lui et moi. Il est improbable qu’il m’attaque mais il est improbable de toute façon. Je dirais même qu’il est inédit, considérant qu’il ne peut pas réellement miser sur ses jambes pour s’échapper comme je le fais vu qu’il n’a manifestement pas de jambes. Voyeur Vert Volant… ça promet ; si seulement ça ce limitait à ça. Ça ne se limite pas à ça, je ne suis pas suffisamment stupide pour le croire ; par contre je suis suffisamment stupide pour être 100% certaine que ça va le faire : I’m the Lucky One.
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Message  Doop Dim 5 Nov 2017 - 11:50

Interloqué, le patatoïde s’interrompt, et ouvre de grands yeux ébahis, ce qui lorsqu’on bénéficie d’une certaine forme de plasticité corporelle, correspond à ouvrir de graaaaaaaaaaands yeux. Littéralement. Il essaie alors de reprendre, toujours dans la langue locale plutôt bien cernée habituellement. Et se gratte la tête en même temps, soulevant brièvement à cette occasion son Stetson, mettant son crâne et ses protubérances à nu le temps de ce geste.

« Chance… Colère… Jeu ? Vert, verre ? Aaaaaah… Compliqué… »

L’incompréhension a quelque chose de comique sur un visage aussi grotesque, pratiquement homonculique. Le détective se prend le menton d’un air perplexe, tend le bras innocemment vers la boisson de son interlocutrice, et la vide d’un coup dans son gosier avant de lever un doigt victorieux et de lui faire part de ses conclusions dans la langue de Molière.

« Lucky, donc parle anglais ! » et de reprendre immédiatement dans celle de Shakespeare. « J’espère en tout cas, parce que sinon cela va franchement compliquer les choses… »

Attendant le moindre signe d’assentiment pour continuer, le cinéaste ressort sa caméra en farfouillant dans sa bouche - portail direct en direction de DoopLand, et donc de son bric-à-brac favori - et revisionne en accéléré la dernière séquence filmée alors qu’il était aveuglé, tombant sur la scène d’incompréhension à la terrasse du café face à la bouillie aviaire, les petits cris de poulette effarouchée de certaines personnes, et une enveloppe subtilement empochée dans la confusion par Mr Huddersfield, ce qui le fait lever l’équivalent d’un sourcil interrogateur chez lui.

« Il lui fait un cadeau, puis se fait payer ? Ce n’est pas une relation tarifée alors… Pas sa maîtresse non plus… Fausse piste alors ? Arf, Mrs Huddersfield va être déçue… »

De la position de la jeune femme, Doop se rend compte qu’il dispose d’un visuel pratiquement dégagé sur le couple de l’autre côté de la rue -qui semble d’ailleurs commencer à s’agiter un peu, se levant de leur table et prenant le chemin de la sortie, ce que l’ex agent de la CIA ne met bien évidemment pas sur le compte de l’émoi provoqué par un pigeon kamikaze- et leur relation interroge, cette entrevue a laissé plus de questions au détective sur l’affaire qu’elle n’a apporté de réponses. Néanmoins, le plus important ici semble très clair à notre cher cinéphile, qui s’empresse de remonter au début de l’enregistrement et de le faire visionner à sa jeune interlocutrice fraîchement rencontrée.

« Tiens, regarde… Joli ce papillon, non ? Et mais… attends. »

Il avance rapidement la vidéo, décidant brutalement que cette séquence est déjà parfaite et ne nécessite pas d’avis extérieur, pour arriver sur la scène centrée sur le restaurant.

« Tu penses quoi de la prise ? Les plans sont intéressants, non ? Et finalement, la scène du pigeon a quelque chose de surprenant, et tient bien son rôle de rebondissement final, non ? »

Il aperçoit Mr Huddersfield et la femme sortir en face, et tourner à l’angle de la rue, en direction d’une station de métro. Bah, la vision artistique est tout aussi importante qu’une enquête, pas de raison de shunter l’une pour poursuivre l’autre.

« Sois franche, surtout, si tu as une idée originale, je suis preneur ! »

Non, il n’est jamais à côté de la plaque, et toujours avec des priorités clairement définies, Doop. Mais définies par lui-même.
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Message  Lucy "Lucky" Prissy Jeu 30 Nov 2017 - 4:35


Enorme. Un peu perturbant mais énorme. Et je parle bien entendu des orbites du VVV, qu’il ouvre de façon inhumaine avec une expressivité bien humaine par contre. Mon tour de magie a marché et je m’en détends un peu, essayant d’être discrète de mon côté histoire de ne pas me saborder seule. Du coup je regarde mon interlocuteur continuer de se perdre dans la situation en retenant un sourire puisque une fois passé l’aspect étrange, il est plutôt comique dans ses expressions. Je ne le plaindrais pas cependant, en mémoire du pauvre pigeon projectile. Mais je le laisse tendre la main vers mon verre et n’arrive plus à retenir mon sourire lorsqu’il se l’envoie dans le bec avec la plus grande aisance. Franchement, s’il me faut perdre les eaux pour gagner un pote, aucun souci à être la MLS ; Mademoiselle Lucky Sauveteuse.

Lucky qui lui fait réaliser que je parle anglais d’ailleurs ; ça me surprend légèrement pour le coup mais ses dires, enchainés dans la langue, attirent tout de suite mon attention. Si je ne suis pas certaine que Lucky Luke connaissait beaucoup d’anglais à part son surnom, le VVV ne se met pas l’un de ses petits doigts dans l’un de ses gros yeux avec sa considération. D’un autre côté, heureusement : comme il le dit, ça compliqueraient franchement les choses si ce n’était pas le cas ! Mais étant compliquée de nature, je vais éviter de compliquer la culture ; surtout que la mienne retombe toujours du même coté, puisqu’elle tient sur une tartine. Et histoire qu’on retombe sur nos pattes nous aussi, je me prépare à répondre en anglais mais l’autre se farfouille dans la gueule ; qu’il peut étendre autant que ses yeux ils sembleraient !

Pour le coup, c’est assez dégueu à voir surtout qu’il en ressort sa caméra, laquelle est d’ailleurs étonnamment propre. L’attention se tourne vers l’écran de visionnage et je me lève comme je peux pour essayer de voir ce que le VVV se repasse, histoire de savoir s’il est passé à autre chose se faisant. La Chance est de mon côté, comme toujours, et parmi une scène vécue se retrouve une scène observée, mon interlocuteur rattrapant son retard sur l’affaire. J’ignore si c’est à moi qu’il parle ensuite mais, puisque je comprends l’anglais, autant lui répondre dedans ; moyennant l’analyse des informations qu’il m’apporte. Pas une relation tarifée, pas de maîtresse et Mrs Huddersfield…

Alors le coin pour les relations tarifées, c’est dans le sud du 18e arrondissement, et c’est pas des maitresses qu’on y trouve même si les femmes légitimes n’apprécient pas plus. Cela étant, y’a des restos super-sympas…

Mes mots meurent dans le silence alors que mes yeux plissés fixent Mlle au Viper  et Mr-supposé Huddersfield plier bagage sans en avoir fini, ni commencé d’ailleurs, avec leur repas. Déjà debout au-dessus de la table pour voir la rediffusion audiovisuelle, je m’intéresse de nouveau à celle-ci à l’instar du VVV tout en zyeutant aussi vivement que régulièrement à destination du couple histoire de savoir si on est grillés ou encore en cuisson.

VVV qui est d’ailleurs tout à fait convainquant dans son rôle d’ignorant de ce qui se passe rapidement, me demandant même mon avis ; sur un papillon, ouep, mais c’est cool de me faire participer. Ça fait du travail d’équipe, ce qu’est le meilleur que j’aurai pu demander. Ben oui, j’ai eue aucune info à fournir en échange de celles de l’autre et il a outrepassée sa colère contre moi au point de m’aider à me dissimuler, jusque là on est bons. J’acquiesce donc et reste à moitié attentive alors qu’il va à un autre endroit de sa vidéo, suivant par intermittence la discussion entre nos cibles et le serveur.

Les plans-séquences ça limitent les possibilités techniques après la plongée sur une rue c’est toujours sympa. Par contre, ok le pigeon est surprenant mais il rebondit pas très bien, manque d’élasticité des os quoi, et je crois que l’Animal League va désavouer ton film du coup.

Mes yeux quittent l’écran pour les deux figurants qui s’échappent du restaurant avec la plus grande normalité et je ne maintiens plus vraiment la façade d’innocence du coup, continuant de fixer mes cibles jusqu’à ce qu’elles tournent. Ma connaissance de la ville me permet de supposer qu’ils se dirigent vers une station de métro non loin et ça signifie qu’en effet j’ai une idée pratique en plus de l’originale.

Reste au plus près de l’action : la go-pro fait des merveilles si tu veux du spectaculaire, colles-en une sur ton projectile et tu verras, et ne perd pas ton acteur principal.

Terminant de me séparer de la table, je reprends la marche en m’attendant à ce que PIF, pour Private Ingestigator-Filmmaker, me suive histoire de ne pas trop la jouer au pif justement. Là où nous nous trouvons, y’a que la ligne 7 du métro qu’on peut prendre et vu qu’on est en bout ils ont pas tellement de choix dans la direction à prendre. Après, comme je les verrais plutôt Uber que transport en commun, surtout connaissant l’état de ceux-ci là où on se trouve, je ne suis pas certaine que ce soit le métro qui les intéresse vraiment. Les lignes de bus les côtoient et ça serait pas la même limonade de les filler dedans mais le problème précédent persiste. Après, à continuer sur l’Avenue Jean Jaurès, ils pourront chopper le RER B et c’est direction l’aéroport Charles de Gaulle, pour s’y rendre ou pour récupérer quelque chose qui en vient. Cela étant, il y a aussi l’optique qu’on ait été repérés et dans ce cas-là ils essaieront de brouiller les pistes ; ce en quoi prendre le métro direction Paris leur permettrait de nous éloigner du principal point d’entrée français pour des voyageurs anglo-saxons. Et d’essayer de nous perdre vu la complexité des tunnels parisiens. Mitaines balançant au rythme de ma marche, je ne tarde pas à tourner à mon tour pour rejoindre l’Avenue Jean Jaurès.

Continuant de la longer à direction du Bourget, je sors mon téléphone de ma veste et regarde un instant l’heure avant de parcourir mes contacts. J’ai jusqu’à la station de la Courneuve pour douter de la direction où m’entrainent les deux autres mais si l’aéroport Charles de Gaulle est une piste j’ai moyen d’avoir un contact dedans. Je textote l’étudiant auquel je pensais précédemment, celui incapable de comprendre le parlé de banlieue, pour lui demander le numéro d’une tante à lui qui bosse comme maître chien à Charles de Gaulle. Si je peux avoir accès au registre des vols, je peux surement identifier le lieu en provenance de Mr-supposé Hudderfield et donc avoir la provenance de la drogue. Avec un peu de chance, ce dont je ne manque pas, je pourrais gratter des informations à une connaissance d’un groupe sur place pour m’avancer dans mon enquête. Avec beaucoup de chance, ce dont je ne manque pas non plus, je n’aurais pas à m’emmerder avec ça puisque le PIF m’aura suivie. Il m’a pas dans le nez maintenant faut être main dans la main.
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Message  Doop Ven 6 Avr 2018 - 18:14

Doop cligne des yeux à toute vitesse alors qu’il répète mot pour mot ce que lui indique la petite Chanceuse, et note scrupuleusement tout ça sur un calepin à spirales qu’il vient de sortir de sa bouche, tenant d’une façon horriblement hasardeuse ledit calepin et la caméra d’une seule main, ses quatre longs doigts paraissant alors interminables. Enfin, mot pour mot…

« Alors, les restos tarifés n’apprécient pas les femmes légitimes dans le sud du 18e, mais les maîtresses sont super sympas. Je vois… Intéressant, il y a là je pense matière à creuser. Mais tu es un peu hors sujet quand même je trouve… Enfin passons ! »

Par contre, pour le coup, les commentaires concernant sa prise de vue semblent particulièrement bien assimilés et pris en compte, sans déformation évidente. Intérêt sélectif ?

«  C’est vrai que les plans-séquences ne sont pas forcément l’idéal, mais je ne vais pas non plus filmer en permanence tout et n’importe quoi, sinon t’imagines les heures à monter tout ça après ? Par contre ouais, le pigeon c’était pas l’idéal. Mais on n’a pas tous les jours une bouse d’éléphant sous la main, donc j’ai fait avec les moyens du bord. C’est sûr que sinon ça aurait pu éclabousser à… hum, allez, une quinzaine de mètres sans souci, vue la force que j’y avais mise. Par expérience. La Go-Pro ? Hum, j’ai bien une armature-casque pour mon caméscope quand j’ai besoin de mes deux mains tout en filmant, mais là t’es à côté de la plaque ! Si j’avais mis une Go-Pro au pigeon, tu imagines dans quel état elle aurait fini ? Je ne vais pas gaspiller du bon matériel, quand même ! »

Il suit machinalement la jeune femme alors qu’elle amorce sa marche, restant à son niveau, et range sa caméra et son calepin tout en avançant. Pas de plan intéressant à capturer selon le patatoïde vert, donc ne pas gâcher de batterie surtout ! Ah, on descend dans un dédale de tunnels, et qui dit sous terre dit pénombre ! Mais Doop le bien fourni a tout le matériel nécessaire, il s’empresse donc de « régurgiter » deux lampes frontales, en ceint une sur sa tête, et tend l’autre à sa coéquipière de choc.

« Vite, si tu ne veux pas te retrouver à tâtonner dans tous les sens ! » Il l’impose autoritairement à la jeune femme, allumant dans la foulée la lampe. « Et hop, parée ! » Le détective assermenté continue de suivre en lévitant la petite chanceuse, alors qu’elle dévale des escaliers, tourne à un coin, en remonte, remonte à l’air libre pour redescendre dans un nouveau tunnel, puis se retrouve face à un portique. Fermé. Et semble farfouiller ses affaires à la recherche d’une… clé ?

« Attends j’ai plus simple. » Un couinement d’acier se fait entendre alors que le métal se tord, que le verre vole en éclats - tous aspirés consciemment dans DoopLand pour éviter les projections vers la jeune femme évidemment- et qu’un passage providentiel se fait. «  Et voilà, pas besoin de chercher cent-sept ans ! On continue ? » Il prend alors la main de sa coéquipière, et l’entraîne à toute vitesse sur une vingtaine de mètres, la faisant littéralement décoller du sol, avant de s’arrêter net et de l’amortir dans sa course. « Euuuuh… On suit qui déjà ? » Et de se gratter la tête d’une main, sans porter grande attention aux personnes à proximité immédiate, néanmoins son regard s’attarde sur un bouton de manchettes à l’extrémité d’un costume qu’il reconnait immédiatement.

« Hé, c’est pas Mr Huddersfield, là-bas ? Tu veux que je te monte plus haut pour vérifier ? »
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Message  Lucy "Lucky" Prissy Mer 23 Mai 2018 - 6:01


Pour avoir matière à creuser, il creuse sérieusement le détective vert-chewing-gum : s’il continue à ce rythme, il va trouver du pétrole. Ou les tunnels du métro, ce qui tomberait bien puisque c’est l’une de nos possibilités. Après, le risque c’est qu’il m’enterre avec lui et là on va pas être d’accord. Je veux bien faire de mon mieux pour accepter son corps à rallonge mais si tirer sur un de ses muscles comprime son cerveau, cette histoire va vite tourner au rôti ; hors j’ai ni l’intention de me faire griller, ce qui est peut-être déjà trop tard, ni celle de me faire saucissonner et cuisiner, ayant déjà donnée dans le domaine même si le boucher en a pris pour trois ans. De quoi faire des bonnes heures de montage surtout que, de mon point de vue, ben le PIF filme avec cette méthode ; il filme au pif quoi, donc son "filmer en permanence tout et n’importe quoi" obtient plutôt mon accord. Le pigeon n’était pas l’idéal, je pense qu’il serait d’accord lui aussi s’il était encore en vie, et cette histoire de bouse d’éléphant… je préfère pas faire de commentaire. C’est pas encourageant ; c’est plus éclaboussant, en effet, même si le pauvre pigeon projectile a un peu trop éclaboussé aussi à mon goût. Le plus intéressant dans tout cela reste "la force qu’il y a mise", le PIF pas le pigeon, car ça suggère effectivement une force surhumaine. Et je ne suis pas à côté de la plaque avec mon histoire de GoPro : d’une, on n’a pas gravé de plaque au pigeon, de deux, j’imagine parfaitement l’état du matériel. J’ai vu celui dudit pigeon !

Pas le temps de s’attarder sur le lieu du crime cependant, les cibles s’en vont et on doit leur filer le train si on ne veut pas en avoir un de retard, de train. Encore qu’on est déjà peut-être bien largué mais, histoire de le savoir, faut le faire des amarres et au plus vite. Restaurant d’observation délaissé et PIF me collant au cul, chose qui donne une image à la fois accidentelle et problématique considérant mon âge comme ma dépréciation des chiens, on remonte donc l’Avenue Jean Jaurès jusqu’à ce qu’elle devienne l’Avenue Paul Vaillant Couturier ; une Avenue problématique aussi car, à défaut de savoir pourquoi on change de nom de rue, je comprends même pas celui-là. Le mec s’appelait Paul Vaillant et était couturier ou bien il s’appelait Paul et était un vaillant couturier ? Ou alors son nom de famille était vraiment Vaillant Couturier ? Bref, c’est hors sujet et je vais pas commencer à creuser à mon tour : mon improquipier le fait déjà très bien et faudrait pas ensevelir toute chance de s’en sortir.

Il faut quoi, deux cents ou deux cents cinquante mètres pour arriver aux entrées de métro de la Place du 8 Mai 1945 où, effectivement, Mr-supposé Huddersfield et la distributrice de Viper s’en descendent. Cette distance est suffisante à envoyer des messages et à ne pas avoir de réponse, ce qui ne me surprend pas en connaissance de l’attention qu’accorde mon pote à son portable, et pas vraiment l’occasion d’appeler. D’une part, parce que l’attention suscitée n’est pas meilleure vis-à-vis des appels que des sms et je range mon téléphone en conscience de cela, d’autre part parce que, à la vue des escaliers descendant sous la chaussée, le PIF se sort deux lampes frontales du bec. Et m’en donne une…

Je m’immobilise en le regardant, constatant tactilement que l’objet n’est pas plein de bave ni de vomi malgré son endroit de sortie, merci ma Chance, et auditivement qu’il est encore plus perché que je ne croyais ; et venant de ma part, ça implique un niveau improbable. Le PIF arrive à la fois à planer à quatre mille et à creuser, c’est tout simplement innommable !

« Parée ? Tu veux dire "barrée" plutôt ? »

Je ne lui rends pas la lampe, un cadeau est toujours bon à prendre surtout quand il est offert volontairement, et le laisse donc éclairer des couloirs de métro qui le sont déjà à grand renfort de néons crus donnant droit sur la saleté et la misère. Le métro c’est pas propre mais c’est abrité et on n’aura pas atteint les quais qu’on aura croisés un adulte et son gosse attendant sur un carton avec un autre dans les mains énonçant leur origine et le fait qu’ils ont faim. Je m’apprête à sortir mon portefeuille, tant pour le ticket de métro qui permettra de franchir les portiques que pour voir les restes de monnaies obtenus tout à l’heure, mais je n’ai pas fini mon action que mon compagnon du jour me surprend une nouvelle foi ; et si j’étais précédemment juste surprise et interdite, là j’y ajoute une bonne couche de choquée.

Il a plus simple. Il a plus puissant. Il a aspiré et bouffé le portique ce truc !!!!! Ouais, ma réaction me fait sonner raciste mais celle des témoins de la scène les fait clairement s’interdire autant que moi, ne sachant pas comment réagir face à un imprévisible qui s’invite dans leurs vies et pourrait parfaitement être un danger. Oh Tom’s God ce retour de Chance, non merci ma Chance là ça va être la merde noire. On a touché le fond et on a les pieds dans le pétrole, c’est officiel. Alors que je tends une main vers le PIF pour le calmer et tenter d’éviter que la situation ne dégénère, celui-ci me prend ladite main pour faire le question-réponse seul avec son "On continue". Le couinement que j’ai l’instant où il me tire est totalement ridicule mais là j’ai pas mieux en stock.

Il s’arrête brutalement et me fait la même au passage, m’amortissant avec un mélange de sa force et de son élasticité, puis je me retrouve enfin sur mes pieds pour un pas en arrière le temps de reprendre mes repères. Le PIF aussi a perdu les siens et me les demande du coup, ne me laissant même pas le temps de l’engueuler à mon tour ou de faire quoi que ce soit d’autre.

« Hé, c’est pas Mr Huddersfield, là-bas ? Tu veux que je te monte plus haut pour vérifier ? »

Mon regard suit la désignation de mon compagnon d’infortune, dans le sens qu’il est fait d’infortune et non qu’il partage la mienne, et croise celui de ladite désignation ; de regard, pas de compagnon d’infortune. On est grillés. On est grillés et je pense pas que le tunnel du métro soit suffisant à empêcher le PIF, pour Partenaire Improbable et Fuckup cette fois, de planer trop haut. J’en ai connu des situations saugrenues et merdiques mais là je dois avouer qu’on est dans le Top 3, voire à la première place ; j’ai pas le temps d’y réfléchir !

« Et litière ! »

Je jure en un français qui n’appartient qu’à moi tout en fléchissant légèrement mes membres, me préparant instinctivement à être la plus mobile possible. Serrant les poings se faisant, je sens contre la pulpe de mes doigts le contact rugueux du serre-tête de la lampe frontale et agit comme cela me passe par la tête. Le cadeau supposément inutile est transformé en bolas qui ne fait pas plus de deux tours avant de traverser le quai à destination du visage de l’Huddersfield visé, interrompant celui-ci dans son signalement à l’autre moitié des cibles du jour ; même si c’est complètement inutile à présent.

Poursuivant sur un sprint aussi droit que possible malgré les quelques autres usagés du métro présent, je coure de biais par rapport à mes adversaires afin de me servir d’un des sièges d’attente comme tremplin. Incapable de faire un ciseau à cause de l’angle d’approche, j’heurte quand même le torse de la dealeuse avec mon second pied dont la jambe fléchit se détend autant que celle qui m’a permis le saut, poussant mon adversaire en arrière. De nouveau sur mes deux pieds, je fais un pas en avant tout en offrant un direct du bras avant et des doigts tendus à destination des yeux puis enchaîne d’un autre direct, du bras arrière et du poing fermé, à destination de la gorge. Profitant du nouveau mouvement de recul de celle qu’on doit probablement pouvoir appeler ma victime, #vigilantisme, je pivote sur mon appui pour faire face à Mr Huddersfield tout en levant les mains entre nous et au niveau de mes épaules, comme dans une volonté de faire la paix. Sauf que c’est juste une diversion et, prit de court comme il est, ben il l’est encore, pris de court. Un pas en avant s’accompagne d’un coup du plat du pied pour lui déboiter le genou et, alors qu’il s’effondre sur son autre appui, s’en suit un crochet à destination du menton histoire de bien l’allonger.

Relevant des yeux dont la dilatation donne l’impression que l’auréole verte est bien plus étendue sur l’iris marron que d’ordinaire, je fais un tour d’horizon rapide pour voir le recul et l’effroi des témoins présents. Une inspiration précède des paroles qui sonneront déjà entendues et se termineront probablement comme la dernière fois que je les ai prononcées : par Irène Currie m’engueulant. Sauf que cette fois, je me suis pas pris un ange à plumes sur le rab et que j’ai pas appelé le standard de la Brigade pour recevoir la conduite à tenir, j’ai fait à ma sauce et elle doit un peu piquer.

« Intervention ACE, pas, de panique. »

Je soupire lourdement, n’ajoutant pas qu’on est des professionnels parce que c’est pas le cas et qu’on est plutôt à l’opposé du spectre pour le coup. Y’en a déjà pour sortir leurs téléphones afin d’appeler la police voire le standard de la Brigade Chimérique, tant mieux ça m’évitera de le faire, du coup moi je m’occupe de celui qui a beau n’être ni un ange ni nu mais qui m’apporte quand même mon lot d’improbabilité. Reste à savoir si c’est supérieur à la rencontre avec Tom et à celle avec le Détective Chimp du BPRD, mais c’est assuré d’être dans mon Top 3. Désignant le PIF d’un doigt accusateur, je l’apostrophe en anglais.

« Toi-là-bas… je refais pas ça pour la caméra et vas falloir que tu répondes à quelques questions. Déjà, c’est quoi ton délire de planer et de tout bouffer et recracher ? Et t’es obligé d’y aller comme un bourrin ?

- A l’aide, commence Mr Huddersfield avant de recevoir le plat de ma basket dans la gueule histoire qu’il se la ferme.

- Nan sérieusement, c’est quoi le délire ? »
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