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Tourisme Londonien

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Message  Lucy "Lucky" Prissy Ven 28 Avr 2017 - 7:00


La chance est un concept qui exprime la réalisation d’un événement positif sans qu’il y ait nécessairement de lien de cause à effet entre le désir et sa réalisation. De norme, elle relève de l’amélioration d’une situation sans lien causal avec les actions de l’individu, sans action maîtrisée sur le résultat positif atteint. Il s’agit d’une superstition où la personne se croit visée par des événements positifs. Avoir une chance surhumaine implique que je sorte de la norme et puisse remettre en question le principe de non-causalité même si c’est surtout l’aspect superstition que je remets en cause. Après, les extrêmes étant similaires, ma Chance peut parfois avoir similaires effets à de la malchance, pour moi comme pour les autres. Genre c’était une improbabilité de battre Canaan sur un coup chanceux à l’American Tenkaïchi Budokaï, une "chance" que je regrette amèrement d’ailleurs car le jeu n’en valait pas le prix, et c’était encore plus improbable que les potes qui la soutenaient et que j’ai croisés dans ma volonté d’excuse soient les mêmes étudiants de l’Institution Charles Xavier qui aient accompagné Michelle durant son séminaire au sein de l’Alliance. Les concours de circonstances dans lesquels je me retrouve impliquée m’étonneront toujours et une fois de plus ma Chance m’a conduite dans une situation délicate car je n’ai vraiment pas la moindre idée de comment me placer face aux X-Gardiens : je m’en veux toujours de la blessure d’Orenda et, vu qu’elle est encore en convalescence, je suis malaisée à la simple idée d’aller me représenter face à eux. Mais si les concours de circonstances s’arrêtaient là ce ne serait pas une preuve suffisante de ma capacité à influencer l’improbable, hors elle est de plus en plus reconnue. J’ai rencontrée Heather sans savoir qu’elle était remplaçante d’Orenda dans les X-Gardiens, je voulais juste des conseils d’une jeune londonienne sur les endroits à visiter en évitant les circuits touristiques bondés, mais j’espère que l’embarquer dans l’aventure ne me conduira pas à de nouveaux problèmes avec eux.

Assise à l’arrière du taxi, je regarde par l’une des fenêtres alors qu’on quitte l’autoroute à la sortie Sunbury-on-Thames. On s’en va vers la dernière visite du soir et la seule que j’ai gardée secrète. S’eut été difficile de le faire pour les autres, considérant que c’est Heather qui me les a conseillé, mais je crois que ni Michelle ni celle-ci n’ont encore devinée la destination sans quoi j’aurai eue des remarques. Je m’attends à ce qu’il y en ait mais tant qu’elles ne sont pas trop négatives ça ira ; sinon j’aurai foutu un énième double-pied dans le plat. Je tente ma Chance, comme d’hab’, en priant silencieusement pour que ça ne foute pas en l’air le reste de la journée. Je stresse un peu pour le coup, oui, consciente que je suis la première à me saborder même si je m’améliore sur ce point aussi. Sans y faire attention, je gratte le bout de la manche de la veste qu’on m’a prêtée, plus chaude que ma simple veste de tailleur ou même que celle de cuir. Les températures hivernales de Londres sont un peu plus chaudes que celles de Paris et février est le mois le plus sec apparemment du coup ça limite pas mal le froid même si on n’atteint pas la demi-douzaine de degrés à l’extérieur ; une chose que j’aurai d’ordinaire confrontée avec mes propres vêtements en misant sur ma régulation thermique et sur ma mauvaise foi pour ne pas avoir froid mais j’ai pas voulu commencer la journée sur ce pied du coup j’ai accepté le prêt. Et, quitte à y aller, j’y suis allé fort et j’ai même pris un bonnet pour avoir l’air benêt ! Sinon, comme faut pas pousser Lucky dans les orties, j’ai gardé jeans et chaussures montantes, même si ces derniers ont été bon-gré mal-gré rentrées dans le premier, les mitaines ainsi que mon attirail habituel, couteau inclus parce que j’avais déjà l’habitude de passer les détecteurs de métaux avec à Paris et que j’avais jamais déclenchée d’alarme. Après, j’ai jamais essayé les portiques d’aéroport non plus mais même le détecteur manuel n’a jamais tilté ou alors c’était l’agent de sécurité qui s’en foutait.

La journée touristique à Londres a commencé avec un départ 9h du Manoir Braddock pour arriver à la Cité de Londres un peu avant l’ouverture du Guildhall Art Gallery. J’espérais que Michelle apprécierait les nombreuses peintures avec une grande partie venant de l’ère victorienne même si la plupart étaient de Londres. Et le bonus venait avec les ruines de l’amphithéâtre romain se trouvant dans ses caves ! Bon, je vais pas mentir, c’est pas la partie qui m’a le plus intéressée mais j’ai pris mon Pokémon Go en patience, sans le son évidemment, et puis je restais ouverte à faire la conversation. Je pense que mon problème avec la peinture c’est que j’admire plus les peintres que les œuvres, en fait : ça m’impressionne que des gens soient capable d’un tel niveau de détail et de qualité avec leur matériau de base, surtout quand je vois les dessins que je faisais étant petite, mais le produit fini ne me parle absolument pas. Et là je parle pas des trucs conceptuels auxquels je suis certes plus sensible parce que je réfléchis vite et en bordel mais que je comprends pas plus, je parle des tableaux où je suis encore capable de dire ce qu’il y a dessus. Par contre, le musée suivant m’a beaucoup plus intéressé parce que, merci ma Chance, le City of London Police Museum se trouvait juste à côté. L’histoire des crimes et du maintien de l’ordre m’a beaucoup plus parlé et j’ai beaucoup plus parlé du coup, sans savoir si ça aidait ou non à rendre la visite agréable.

Après un large rond-point, le taxi continue sur une double-voie dans la ville encore quelques minutes. Il finit par tourner à gauche sur une nouvelle double-voie traversant un quartier qui me semble résidentiel. Je suppose donc qu’on s’approche de notre destination et l’attente n’en devient que plus longue. Chaque rue qui défile pourrait être la bonne mais ne l’est pas dans une répétition qui finit par s’interrompre. On tourne encore pour se retrouver dans une rue avec de grands manoirs et je pense que les indices doivent commencer à créer la compréhension chez mes deux ainées. J’ignore si Maissa verra venir le truc, c’est plus probable que ce soit Heather qui le comprenne et le prenne mal aussi même si ça n’a rien de personnel. J’ai rencontrée sa sœur durant mon séjour à l’Académie et comprends parfaitement qu’Hea ne veuille pas en parler, chose qui a quand même nécessité que j’en parle une première fois pour le découvrir, et je respecte sa volonté. D’une certaine façon, je comprends ses difficultés avec Rachel vu que j’en développe de similaires avec Val qui me semble trop bien partie pour déconner encore. Mais je n’ai pas pensé un instant au passif des Williams quand j’ai organisé le truc et c’est justement ce qui risque de me faire merder. Comme Maissa avec les al-Ghul, je me moque pas mal du passif familial d’Heather et ne la considère pas du fait de celui-ci du coup. Mais ce n’est pas dit qu’elle le prenne ainsi même si je tente ma chance quand même. I’m the Lucky One.

Histoire de chercher midi à 14h, on c’est rendues à patte jusqu’à l’église St Martin-in-the-Fields, à côté de Trafalgar Square ; d’une pour voir celui-ci, de deux parce qu’au sous-sol de l’église se trouve le Café in the Crypt, dont les plats faits maison étaient cools. Sur le chemin on est passé par la Cathédrale St-Paul, s’eut été doublement bête de passer à côté alors qu’on passait à côté. Après, que ce soit la cathédrale ou l’église, ça m’impressionnait toujours autant mais comme j’avais pas le droit d’y grimper il y avait quelque chose de frustrant ; j’évacuerais ça en en parlant à Tom, c’était toujours drôle de le voir être aussi perplexe que la plupart des athées sur l’institution ecclésiastique et ses croyances. Le resto dans la crypte me l’a fait me l’ouvrir à nouveau et la bouche pleine y’avait aucun problème. La salle pavée avec ses réguliers piliers et ses voutes était d’un pittoresque inédit même si les tables et les chaises faisaient assez salle de classe je trouve ; après ça fait un moment que j’y ai plus foutu les pieds. En plus, comme les deux musées de la matinée sont gratuits, on a pu se faire plaisir sur la bouffe. Enfin, façon de parler puisque je fais toujours gaffe à ce que je mange. On dira que c’était mon jour d’exception dans une semaine aux apports nutritifs réfléchis pour combler des besoins sportifs. Après ça, il a été question d’aller au bar sur le toit de l’hôtel The Trafalgar situé de l’autre côté du square ; et pour une perchée comme moi, la vue sur les toits de Londres était l’un des meilleurs moments de la journée. Y’avait juste pas le droit de passer par-dessus les garde-fous mais comme c’était l’heure de la sieste et qu’il était question de se poser une heure pour discuter… ben j’ai parlé. Encore. Je bourdonne pas comme le fait Abeille mais quand on parle peu ni n’est habitué aux gens qui parlent beaucoup je sais que mes ronronnements peuvent taper sur le système et je peux avoir un peu de mal au dosage. Après je n’ai pas fait que parler non-plus… si ?

Le taxi s’arrête et je suis la première à descendre, pour ramener mes mitaines dans mes poches en observant la seule parmi les grandes bâtisses qui semble à l’abandon à défaut d’être en ruine. J’inspire l’air se refroidissant puis souffle en détaillant la façade, la découvrant pour la première fois de mes yeux. Architecture du XVIIIe siècle, ce qui est aujourd’hui appelé Gartside House a eu par le passé beaucoup d’autres noms, comme il sied à un club réservé aux "gentlemen britanniques" ; je vais pas faire genre je les ai retenu, la seule chose qui m’intéressait c’était ce pourquoi la demeure était aujourd’hui sans propriétaire. Les derniers à l’avoir possédée, inchangés depuis le XVIIIe d’ailleurs, étaient les membres de la branche Londonienne du Club des Damnés.

Je sais que c’est pas un truc qui se visite officiellement mais ça reste un bâtiment lié à l’histoire récente de la super-sécurité. Ça vous tenterait d’y faire un tour ?

Je tourne la tête sur le côté en regardant tour à tour Michelle et Heather. D’une part, je sors des sentiers balisés et je crains que cela ne plaise pas à mon amie dont le respect des règles fait parti de l’éducation même si on ne nous a pas expressément interdit de nous y rendre. D’autre part, j’implique le passif de la famille Williams et je ne suis pas sure que la membre ci-présente l’apprécie beaucoup même si je ne l’ai pas fait en tenant compte dudit passif justement.

Si vous vous demandez comment j’ai eu l’adresse, c’est par Google Maps.

On a occupé l’après-midi en commençant par la National Gallery, avec plus de 2 000 peintures couvrant une période de temps que je ne me figure pas et qui nous a prise une autre période de temps assez floue mais où j’ai faite de la figuration cette fois. Après j’ai tenu à aller rencontrer les écureuils de St Jame’s Park, histoire de vérifier leur réputation. J’ai pas été déçue, même si ça n’a pas atteint le niveau du Jardin des Plantes de Paris ils sont quand même super-actif en hiver et ils s’en tapent de planquer des noisettes vu que t’as même des vendeurs de bouffe pour leur donner… et je me suis faite avoir. Mais au moins j’ai pu faire une photo avec l’un d’entre eux, histoire d’alimenter mon Twitter avec mon contentement de la journée sans révéler d’informations sur Michelle ou Heather, là où à Paris mon record d’interaction avec l’un de ses rongeurs c’est quand je me suis déjà faite balancer un gland à la figure… true story. Et à traverser St Jame’s Park on c’est retrouvé à Buckingham mais on est pas allé visiter ; trop de monde et avec un peu de chance, ce qui est toujours le cas quand on m’implique, on finira un jour invitée dedans pour service rendu à la nation ou autre donc pas la peine de faire la queue ! Sinon, quitte à faire coucou aux attractions phares et aux gens qui faisaient la queue pour les faire, on est revenu sur nos pas pour voir Big Ben et le Palais de Westminster ainsi que London Eyes. On nous a dit que la balade en bateau sur la Tamise était cool à faire m’enfin perso j’étais pas super-chaude, genre je sais nager et tout mais j’étais très bien les deux pieds sur terre, ou sur un truc qui touchait la terre au bout d’un moment. Comme d’habitude, mon plan était approximatif afin de laisser la part belle à l’improvisation afin que l’on puisse divaguer ou se détourner vers un point d’intérêt qui serait manifesté en cour de route et aussi bien Michelle qu’Heather pouvaient nous conduire à voir ailleurs.

Je les regarde toujours, tournée vers elles et attendant leur réponse. J’aimerai bien ajouter un truc mais j’attends afin de déjà voir les réactions. Le taxi étant encore là, on peut repartir comme on est venues mais j’espère vraiment que ça les intéressera autant que moi ou que ça ne leur filera pas une mauvaise impression.
Lucy
Lucy "Lucky" Prissy

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