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Sous les cendres

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Message  Ivy P. Isley Dim 24 Juil 2016 - 6:22


Décembre 2016
Sumatra, Indonésie

Cela pourrait être un paradis et l’Humanité le transforme en enfer. Les estimations évaluent à 10% des espèces végétales mondiales, 12% des mammifères, 16% des reptiles et 17% des oiseaux vivants dans les forêts indonésiennes, ces mêmes forêts que l’Homme détruit à pratiquement un million d’hectares par an. Le système d’exploitation extensive est inchangé depuis l’époque de la colonisation hollandaise au XIXe siècle et se nourrit principalement d’une culture sur brulis telle que des nuages toxiques peuvent s’échapper des provinces de Sumatra pour être portées jusqu’à Singapour et la Malaisie ; que les incendies soient d’origine criminelle ou non ne m’importent pas. Le gouvernement Indonésien est impuissant, son moratoire de 2011 n’étant ni respecté ni même réellement appliqué et ses déclarations officielles cherchant à dissimuler cela, et les gouvernements de province sont parti-prenants des grandes entreprises d’huile de palme ou de pâte à papier, leur conférant toujours plus de concessions sur les terres défrichées sans condamner les défriches illégales. J’ignore si c’est cela le pire ou bien le fait que, en parallèle, seul un tiers des forêts autorisées à être abattues pour l’agriculture soient réellement cultivées alors que le reste des exploitants se contente de faire la revente du bois puis du terrain déboisé. Des ONG locales témoignent d’acheteurs fonciers arrivant dans des villages avec des valises de billets pour les offrir aux chefs de clan en présence d’élus locaux, de policiers ou de l’armée afin d’acquérir leurs terres pour par la suite les faire travailler comme journaliers ou simplement les traiter comme des squatteurs et les expulser, une fois que ceux-ci ont dépensé leur maigre part du butin, créant rapidement des conditions de malnutrition par la prise en tenaille entre les plantations qui les condamnent pour vol s’ils cherchent à s’emparer des fruits et les gibiers qui sont repoussés toujours plus loin par la déforestation. La troisième forêt primaire du monde disparait à un rythme deux fois plus rapide que les deux autres et dans une absurdité tant avide qu’ardente qui m’enflamme le cœur d’autant plus qu’ils possèdent déjà les solutions pour améliorer les rendements de leurs terres cultivées et y préfèrent continuer leur destruction. Je crois que je les hais pour cela et c’est en partie pour cela que, malgré que ce lieu soit celui ayant le plus besoin de moi, j’ai attendue la saison humide pour y intervenir : je dois rester intelligente dans mes actions, non être rendue folle de douleur pour les ardentes morsures subies par mon peuple. Mon esprit me dit que je pourrais user des cultures d’huile de palmes pour transmettre ma phéromone de contrôle à une grande partie du monde au cours des prochaines années mais mon cœur sait ne pas avoir la force d’endurer les massacres que cela nécessitera. Je sais avoir déjà trop fait défaut à cette forêt et en culpabilise tout en essayant de justifier ma lâcheté au travers de l’aide que j’ai essayée d’apporter au Congo, lequel était géographiquement plus proche de mon point de départ également.

Je suis arrivée à Pekanbaru et parcourt l’île de Sumatra au côté de Mayro, un guide touristique converti à ma cause. Il parle la quarantaine de dialectes de l’île ainsi que des langues étrangères comme l’anglais, le hollandais, l’allemand et le mandarin, et il me mène au travers du parc national de Tesso Nilo tout en s’émerveillant lorsque j’emploie mon énergie à restaurer la flore détruite par les incendies des deux précédentes années et à déposer les graines qui permettront à la forêt de se défendre à l’avenir. Nous vivons au jour le jour comme des nomades, occasionnellement hébergés par les structures tribales des villages converties en main d’œuvre et rapidement reconverties à ma cause ; je suis même assez populaire auprès de certaines, la culture de chasseurs-cueilleurs semi-nomades des natifs et l’occasion de retourner à ce mode de vie traditionnel entrant en parfaite adéquation avec les préceptes que je leur prône. Cela me fait étrange et j’ignore quoi en faire alors je n’en fais rien, même si je préfère leur compagnie à celles des moustiques qui n’ont également trouvée à leur gout dès mon arrivée et qui m’ont conduite à produire du répulsif naturel malgré mon immunité à leur venin. Je regrette qu’il ne soit pas possible pour les populations Kubu d’effectuer des mouvements de grève du fait de leur emploi journalier car cela rend leur occupation des terres illégale et légitime les abus de violence aux yeux de ceux qui les feront. La forêt défendra une nouvelle fois les siens mais je sais que je ne pourrais être partout et, si les criminels responsables des incendies n’ont déclenchées qu’une vingtaine d’affaires en une trentaine d’années, les autorités locales sauront condamner le retour à la vie traditionnelle que j’ai permis.

Sumatra est l’île la plus ravagée par les activités indonésiennes. La forte population et l’industrialisation rapide y ont commencé dans les années 90 suite à un programme de transmigration organisé par le gouvernement. Les problèmes environnementaux créés par cela ne sont pas plus prioritaires ici qu’ailleurs et, aucune cartographie des forêts n’ayant été dressée depuis l’indépendance en 1945, il est difficile de savoir quelle compagnie possède quelle partie et empiète sur quelle autre qui ne lui appartient pas sans infiltrer ladite compagnie, chose que je n’ai pas l’occasion de faire tant elles sont nombreuses ; contrairement à la forêt du Bassin du Congo, j’agis en aveugle mais j’agis tout de même. L’abondance d’eau permise par les grandes rivières, le taux d’humidité proche de 80% comme les précipitations abondantes complexifie ma recherche d’empoisonnement des réserves d’eau humaines mais ce n’est pas mon activité principale pour l’heure. Que l’arrêt des activités humaines prenne plus de temps n’est pas grave, d’autant plus qu’il me faudra rester suffisamment longtemps pour pouvoir lutter contre les tentatives d’incendie qui recommenceront avec le retour de la saison sèche, dans quelques mois. Je crains ne jamais y arriver. Contrairement à la forêt du Bassin du Congo, à cheval sur plusieurs juridictions super-sécuritaires, l’Indonésie est sous protection Last Sons et, même s’ils ne sont pas intervenus en Afrique centrale, ils ne devraient pas tarder à le faire ici. Le pays est certes plus secondaire que ceux dont je menaçais les intérêts sur l’autre continent mais je suis sur les terres dudit pays à présent et cela fait de moi une menace directe surement toute aussi dérangeante que les tribus Kubu.

Nous avons quitté un village de fortune construit par des Kubu ayant refusés de devenir journaliers, non sans avoir reconquise leur terre et ranimées les espèces capables de les aider à se nourrir. J’ai utilisées mes capacités pour leur montrer ce que la forêt avait à leur offrir et soigner ceux que je pouvais soigner, m’attirant les faveurs. Le parc national est l’un des lieux où ils trouvent encore un peu de quiétude même si nombre d’entre eux ont été intoxiqués par les fumées au cours de la saison sèche et que nombre de plantations s’y développent, la loi étant suffisamment bien faite pour interdire l’abatage du bois mais autoriser la culture des parcelles ravagées par « des catastrophes naturelles » comme les incendies criminels. La végétation est filandreuse, des arbres maigres et fins enchevêtrés les uns dans les autres encadrant le sentier couvert d’herbes et de feuilles tombées dans lesquelles j’enfouis mes pieds nus un pas après l’autre, quelques mètres en avant de Mayro et sa monture pachydermique. Je n’ai jamais vu l’écosystème indonésien avant de venir ici et les sentiments qu’il me procure varient énormément ; le bien-être et contentement d’une végétation luxuriante comme je possède actuellement peuvent rapidement être remplacés par le deuil et la colère provoqué par les restes des incendies comme par la tristesse et l’amertume des esclavages que sont les cultures massives. La forêt est ancienne et les nouvelles pousses que j’ai semées ne seront que des pansements aux blessures que lui ont infligées les hommes, quand bien même ils couvrent plantations et brûlis.

Mayro comprend mon action, il est jeune et tellement sensible à la beauté de sa terre natale qu’il se consacre à la faire découvrir. Cela le conduit à s’émerveiller des restaurations que je suis capable de faire et ne pas perdre espoir quand au fait que les choses peuvent s’améliorer. Cela m’attriste de voir des personnes comme lui, des personnes que la vie n’a pas encore usées ni brisées, mais je ne souhaite pas que cela lui arrive. J’ignore s’il sait qui je suis, je ne le crois pas. J’ignore s’il me trahirait s’il en avait l’occasion, je ne lui pose pas la question de savoir s’il le ferait. Il ne peut pas le faire, pas plus que d’autres avant lui. Il est à son aise malgré ma peau verte et le sumac vénéneux qui me court du bassin à ma gorge et porte fièrement la fleur de poison ivy que j’ai mêlée à sa chevelure. Il cherche à se montrer amical même maintenant que j’ai cessé de le séduire et conserve la distance qui m’est naturelle avec ceux de son espèce, sans doute du fait de sa nature profondément positive et optimiste. Il sera désillusionné avant que l’on se quitte, j’en suis persuadée. Question d’expérience. Je préfèrerai que l’on se quitte en vie mais l’expérience ne me donne guère d’espoir en cela non plus.

Mon humeur se désole au fur et à mesure que j’avance jusqu’à ce que le deuil la domine, me faisant me contenter de mon isolement quelques pas en avance. Nous ne tardons pas à atteindre les désolations au sol couvert de cendres d’où s’échappent encore les cadavres de troncs rongés au point de s’effondrer. Je sens mon cœur se serrer et contemple une horreur que de nouveaux journaliers ne tarderont pas à déblayer afin d’y planter les graines de l’esclavage. Les larmes et des haut-le-cœur me montent à cette vue comme cette idée mais je ravale le tout alors que Mayro me rejoint, plus pour me contenir que du fait de sa présence. Il ne comprend pas mes réactions, probablement qu’il ne peut pas les comprendre, et descend de sa monture pour se tenir à mon côté en lisière de ce champ de mort s’étendant sur des hectares. Peut-être devrais-je lui dire quelque chose, je ne le fais pas. Mon sumac grimpe le long de mon bras, fleurissant dans ma main afin d’y déposer les spores d’autres espèces dont il duplique la production afin de me permettre de les semer à volonté. Je souffle doucement sur ma paume, les laissant s’envoler vers le lieu de défriche, puis clos mes yeux afin d’encourager la nature environnante à en faire de même et d’accélérer la croissance du tout. La forêt reprend ses droits à vue d’œil et ses futurs défenseurs germent avec elle.
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Message  Rose Wilson Sam 26 Nov 2016 - 0:18

Sergei Boldarev a une tonne de théorie sur le terrorisme, c’est normal de théoriser autant quand tu as vécu aussi longtemps. Il doit en avoir vu des changements dans le monde entre le terrorisme républicain qui a donné l’indépendance des États-Unis, le terrorisme mélodramatique des russes contre le Tsar ou encore le terrorisme religieux ou mutant actuel. Suivre une évolution aussi importante dans la société ne donne pas des principes, mais bien quelques instruments pour savoir comment contrôler les facteurs qui peuvent devenir ce qui est fondamental dans les valeurs des individus ou des gouvernements. Il a manipulé des populations entières de cette manière, et cette manipulation doit aussi servir pour les politiciens actuels. Je ne parle pas des politicards comme Luthor ou comme Doom qui connaissent le jeu qui se déroule avec les notions de super-sécurité; je pense surtout aux politiciens qui arrivent à la tête d’un pays sans savoir toute l’histoire de leur pays, de leur continent ou de la planète dans l’idée de méta-humain. Ainsi les manipulations sont plus faciles pour ceux-ci, bien que je croie que la plupart des élites prépare souvent les dirigeants à travailler dans le compromis ou dans les ignorances de ces sujets aussi principaux dans les thèmes de la société.

Je n’ai jamais pensé que j’allais autant m’amuser à faire ce travail. Les Last Sons sont réellement différents des caricatures des récits héroïques américains ou japonais, où les trames sonores nous massacrent les oreilles pour comprendre bien les motivations des sacrifiés de l’histoire. J’ai travaillé avec des membres des Last Sons pendant de nombreux mois et leurs mentalités me plaisent. Je me plais tellement dans leurs associations que peut-être je me suis trompée sur l’image des héros. Non, je ne voyais pas les héros dans le délire de la représentation d’héros débiles des années 70, mon interprétation était surtout dans la vision que les héros veulent dépasser une certaine échelle de la philosophie humaine, ce qui les transforment en philosophe-Roi selon un penseur grec plutôt chiant. Mes sentiments sont multiples envers cette organisation, ils n’engagent pas uniquement des individus qui sont dans la continuité de la Ligue de la Justice, ils recrutent aussi dans des anciens criminels qui cherchent à pacifier l’un des continents les plus instables et populeuses de la planète.

C’est facile de traîner dans les fantasmes quand on reste en Amérique du Nord. Le taux de criminalité est calculé, parce que c’est facile de prendre les données d’un pays pour savoir les crimes, alors que dans certaines régions en Asie, on ne sait pas ce qu’il se passe. En Inde, la population d’un village est capable de pendre un homosexuel ou un mutant et les journalistes occidentaux vont juste le relater quelques semaines plus tard. Alors oui, je critique ouvertement l’héroïsme offert par les Vengeurs, par les X-Men ou par la Young Force. Je trouve que c’est le chemin facile dans un petit monde minoritaire. Je le crois aussi pour l’ACE. Qui risque vraiment sa peau dans des territoires aussi diversifiés qu’instables? Ce sont les Last Sons et les Héros du Moyen-Orient/Afrique.

Je peux avoir un jugement sévère, mais les petits connards qui se plaignent de leurs héros, pour après s’engueuler sur le sujet des identités ou de comment les impôts, ils devraient plutôt se compter chanceux que d’ouvrir leurs gueules pour se plaindre comment leur monde est pourri. Sérieusement, les Last Sons ont beaucoup plus sauvé le monde en 2014 que les Vengeurs, et les petits plaignards rednecks des campagnes viennent se plaindre que notre groupe est peut-être communiste. C’est un peu cette différence qui me rend bien plus sereine dans mes combats avec les Last Sons. Quand je vais couper les doigts d’un fondamentaliste religieux qui menace une famille, la famille sauvée ne va pas commencée à parler de leurs idéologies idiotes pour savoir pourquoi on les a sauvés. Ils vont juste dire merci à place de trouver une raison de se plaindre.

C’est un peu le problème du terrorisme actuel en Indonésie. Madame Poison Ivy décide de se pointer sur le territoire et expose sa vision de la société en contrôlant la population. Quel que soit sa cause, on ne change pas une société comme ça et surtout une société aussi fracturée qu’en Asie. Elle est surtout chanceuse que le gouvernement chinois ne décide pas d’aider le gouvernement indonésien en la bombardant pour régler le problème. Je suis envoyée avec Korra et Pavel pour brûler ses plantes. Dans le vaisseau, j’échange quelques paroles avec mes coéquipiers pour mettre fin au délire de la folle de service. Pavel est un mec sympa quand il réalise sa différence d’âge avec les jeunes femmes des Last Sons, il arrête un peu ses âneries pour se concentrer sur notre mission ou sur une relation amicale.

Pour Korra, je l’avoue, mais au début, je ne l’aimais pas du tout. Sa relation avec mon père me posait beaucoup de soucis réels et cette source de malaise m’a pris beaucoup de temps à voir la réelle beauté de la jeune femme. Je peux comprendre l’intérêt de mon père ou de Kaidan pour celle-ci, surtout après l’avoir rencontrer et effectuer quelques missions avec elle. Korra ne représente pas vraiment le danger d’un remplacement dans le cœur de mon père, elle représente surtout une sagesse et une bonne foi qui la fait bien plus forte que n’importe qui. Son petit copain et ses parents ont été démembrés par un monstre d’une autre dimension, et elle croit toujours à son combat malgré un léger vent de tristesse qu’elle peut nous envoyer de temps en temps.

Ils ne sont peut-être pas à l’aise avec l’équipement proposé par Sergei, et je peux les comprendre, surtout que Korra est surtout habituée à se battre avec ses vêtements de son village et que Pavel possède une légère armure vu qu’il est juste invincible sur les coups. Il s’est plaint quelques fois qu’on ressemblait nous trois aux Power Rangers noirs.
« La prochaine fois, on va demander de personnaliser nos armures pour les couleurs que vous voulez. Cependant, c’est avec cette armure que la petite magie d’Ivy ne va pas fonctionner sur nous. Sergei et Alexander ont construis ces armures selon le modèle exceptionnel et unique du génie de Black Manta. Tout le costume est fermé, nous écartant du danger de son influence, ensuite la machine de respiration dans notre armure nous permet de nettoyer l’air avant de le recevoir. Voyez ces armures comme gages de sécurité, on porte des brouilleurs contre les télépathes; on porte ces armures contre les perverses folles écologiques. » Je range mon épée dans le dos pour vérifier le reste de mes armes et pour finalement mettre mon casque.

« Alors le plan est simple : Pavel va la voir, fais le mongol habituel et prépare surtout les menaces dans notre possibilité de brûler la forêt. Si elle fout le bordel, Korra... tu brûles quelques plantes. Pendant ce temps, je vais poser les explosifs dans quelques secteurs de la forêt pour que la menace soit plus réelle. Au pire, commencez-le combat, on fait sauter quelques secteurs de la forêt pour la faire craquer et finalement elle va se rendre, sinon on incendie tout. Cela ne fait pas très écologiste, mais on va pouvoir tout réparer après avec l’aide du Wakanda. Le plus important est surtout d’arrêter cette folle avant que la Chine ou l’Indonésie condamne l’île. »

Je suis sûre qu’Ivy est extrêmement bien attentionnée dans ses valeurs, mais comme la Ligue, la Confrérie et les autres groupes révolutionnaires, elle condamne surtout les avancées des méta-humains dans la société par des solutions bien trop radicales pour les gouvernements ou pour les populations en Asie. En plus, elle risque plutôt de causer des problèmes contre sa famille de plante à place de les aider. Le Gouvernement Chinois n’est pas extrêmement doué pour négocier avec des terroristes, même pour causer des pertes civiles ou végétales.
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Message  Korra du Mont Kailash Mar 6 Déc 2016 - 12:46

Les missions étaient diverses chez les Last Sons, le continent était dans une longue histoire ayant de nombreuses bases culturelles différentes. Chaque pays avait des richesses différentes, que cela soit dans l’économie ou dans leur humanité. Cependant, à chaque grande merveille trouvée, il était possible de trouver une poisse, une répugnance et ainsi que des crimes terribles. J’étais horrifiée de voir la pêche massive dans de nombreux pays, pendant que le braconnage était aussi une industrie extrêmement importante sur plusieurs territoires. L’humain souffrait beaucoup de cette pauvreté et je m’attristais à chacune des missions de découvrir ces souffrances. Je pouvais ainsi comprendre les terroristes de plusieurs pays dans le but de protéger les humains, les animaux et l’environnement.

La nature était une autre victime de plusieurs siècles et bien que des pistes de solutions puissent commencer à se manifester, il était difficile de regarder une évolution positive allant à cette protection, voyant les problèmes actuels. Les Last Sons avaient le devoir d’intervenir dans le continent entier dans des missions toutes très différentes. Cela pouvait amener à un conflit religieux dans le mystérieux territoire indien, des artefacts mystérieux au Japon ou encore les trafics de drogue au Vietnam. Nos missions nous faisaient souvent découvrir les victimes de ces exploitations et cela me permettait de voir ce que sont les héros réellement dans notre Histoire. Ce n’était pas des êtres qui soulevaient des montagnes ou qui participaient aux interviews de plusieurs individus dans les télévisions, c’était des êtres qui avaient un rôle de stabilisateur et encourageant une évolution positive par d’autres méthodes.

La radicalité des moyens et la violence gratuite faisaient plus reculer des causes que de les avancer. Une autre preuve se faisait aujourd’hui autour de la mystérieuse Poison Ivy dans le territoire appelé l’Indonésie. La jeune mutée voulait améliorer des causes nobles, mais à place d’aider, les gouvernements étaient déjà prêts en à terminer avec celle-ci. Il était peut-être difficile de comprendre comment ces gouvernements fonctionnaient, car leurs actions condamnaient souvent plusieurs causes, mais certaines élites étaient encore plus effrayées que la population autour des pouvoirs qu’ils ne pouvaient pas contrôler ou comprendre.

Au lieu de venir nous voir, la terroriste appelée Poison Ivy avait décidé d’intervenir sans se soucier réellement des conséquences des évènements qui pourraient provoquer une crise sans précédente, même pour ses buts. Au moins, Sergei de Boldarev avait du répondant pour intervenir devant les dirigeants avant de condamner la population et l’environnement touchés par la mégalomanie des pouvoirs. On n’était pas obligé d’être beaucoup durant cette opération, surtout par les réflexions de Rose de Wilson.

On avait eu beaucoup de difficultés à un contact au début, peut-être par la relation de confiance que je pouvais avoir avec son père. Malgré toute sa violence, je savais qu’elle pouvait être une amie précieuse. Elle avait quelques habitudes pouvant nous rappeler son père, ses moyens et ses connaissances lui permettaient d’être un danger pour plusieurs héros, mais aussi un danger pour plusieurs ennemis des Last Sons. C’était elle qui avait préparé les armures pour affronter Poison Ivy et c’était bien sûr elle qui avait préparé le plan. Je ne savais pas encore où ces limites étaient possibles dans ce plan qui pouvait amener des conséquences plutôt terribles.

Mais cela fonctionnerait pour moi. Si on menace des membres de mon village et que mes possibilités étaient aussi risibles que les chances de Poison Ivy, je me rendrai sans poser de questions. Le but était surtout de me positionner un peu plus loin que Pavel pour le protéger en brûlant des plantes si Poison Ivy cherchait à causer beaucoup trop de dégâts. J’avais baissé la tête en signe de compréhension avant que notre mission commence. Comme à son habitude, Pavel de Raspoutine m’avait pris pour faciliter le transport. Après quelques secondes, je lui fis un signe de me lâcher pour préparer l’opération amplement.

Grâce aux mouvements des machines-satellites, on savait où était la terroriste et le but était surtout de m’isoler pour servir de support. Me balançant dans le ciel, c’était avec la maitrise de l’air que j’arrivais en sécurité. J’attendais pour la suite, juste les communications de Rose ou de Pavel pour continuer.
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