L'Arrivée (PV : Sin Tzu)
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L'Arrivée (PV : Sin Tzu)
Kaidan Ashimida Lun 12 Jan 2015 - 0:05
Je ferme souvent les yeux durant le voyage en avion, pour reprendre certaines respirations, pour reprendre un équilibre dans ce ciel si bruyant. C’est mon premier voyage depuis un petit moment, depuis mon départ du SHIELD pour essayer de me retrouver dans mes sources, dans un cieux plus confortable et surtout plutôt familier. J’ai souvent revisité où j’ai rencontré mon mari pour la première fois, mais avant cette rencontre, je ne me souvenais pas, je ne me souvenais pas de mon enfance, ni de mes parents. Cela fait quand même très longtemps, cela fait vraiment parti d’une autre époque. L’actualité passe souvent rapidement dans le petit appartement que j’habite, je ne fais plus attention. Je me suis perdue depuis bien trop longtemps dans des combats qui paraissent bien trop obsessif. J’ai perdu de ma crédibilité et de mon honneur, juste par ma guerre contre Tomi Shihshido et d’autres combats aussi inutiles.
J’ai relu, durant ces petits moments de tranquillité, plusieurs œuvres sur des combattants que j’ai déjà confrontés : La Justice League. C’est l’une des principales raisons qui m’a permis de faire une réflexion bien plus approfondie quand l’un des premiers recruteurs des Last Sons est venu me voir pour essayer de me recruter à leurs opérations une première fois. Dans cette première rencontre, à place de refuser catégoriquement cette invitation, j’ai posé plusieurs questions sur leurs moyens et sur leurs membres. Ma loyauté a souvent un grand prix dans ma vie, je prenais juste un temps de réflexion en convoquant directement le leader de ce groupe. Ils ont été capables de me retrouver une première fois, alors une deuxième fois peut être toujours très facile pour eux.
Quand j’ai rencontré la première fois ce fameux leader, j’ai revu un visage fort désagréable, je me suis juste souvenue de ces manigances politiques et de son hypocrisie presque totale de ce Sergei Boldarev. À place de jouer la carte du changement, il m’a donné des arguments plus à la faveur des membres, me présentant chacun d’entre eux en entier. Quelques uns avaient peut-être un sombre passé, mais la plupart restait bien plus noble et humble que la plupart des êtres que j’ai rencontré dans ma vie. Il a surtout deux membres qui m’intéressent énormément.
Sun Wukong, un puissant extraterrestre, mais avec un potentiel immense et surtout des techniques de combats très précises selon les dossiers de Sergei. Il ne concurrence pas Wonder Woman ou Superman, mais il peut devenir encore plus intéressant. Je vais toujours me souvenir des lectures de la Justice League, quand j’ai vu le dossier de Sun. Il peut soit devenir un grand héros de cette époque, soit devenir un monstre sans lumières. Le deuxième nom, qui m’intéresse beaucoup, est celle de la petite Korra. Elle m’étonne surtout d’être toujours dans les Last Sons avec ce qu’elle a vécu. Boldarev m’a bien précisé qu’elle était dehors des missions pour un temps, mais elle montre déjà de la bravoure que certains ne pourraient jamais avoir sur cette planète.
J’ai accepté. J’ai accepté que les Last Sons deviennent mon nouveau clan, mais je ne vais jamais faire confiance à Sergei. Il peut bien diriger les informations, mais les Last Sons ont toujours le choix de leurs combats. On m’a escorté pour le voyage dans un avion militaire privé. J’étais habillée avec de longs vêtements noirs et ainsi accompagnée d’un large sac de sport pour mes armes habituelles, dont mes deux sabres. Le voyage était bien plus rapide que la moyenne, leur avion est bien plus améliorer que la plupart des transports aériens d’aujourd’hui. On arrive dans une grande base militaire, bien plus protégée que la moyenne aussi. Après une visite guidée, j’arrive au bâtiment principal où une personne semble m’attendre. Je dépose doucement mon sac au sol pour commencer à faire une salutation traditionnellement de politesse asiatique, baissant la tête pendant quelques secondes et en fermant doucement les yeux.
Je relève rapidement la tête, quand un militaire semble vouloir m’aider pour porter mon sac, je positionne rapidement ma main devant le militaire, le faisant reculer de quelques pas.
« Merci, mais ce n’est pas nécessaire… »
Je retourne ensuite mon attention vers la femme en attendant des présentations basiques, elle doit déjà connaitre mon dossier, alors peut-être que je vais inviter de lui raconter ma vie et de dire mes couleurs préférés. Au moins, ce n’est pas Sergei qui m’accueille, cela ne peut pas être moins accueillant que cet ancien criminel de guerre. Sinon dans le cas contraire, je risque de partir plus rapidement que je suis arrivée ici.
J’ai relu, durant ces petits moments de tranquillité, plusieurs œuvres sur des combattants que j’ai déjà confrontés : La Justice League. C’est l’une des principales raisons qui m’a permis de faire une réflexion bien plus approfondie quand l’un des premiers recruteurs des Last Sons est venu me voir pour essayer de me recruter à leurs opérations une première fois. Dans cette première rencontre, à place de refuser catégoriquement cette invitation, j’ai posé plusieurs questions sur leurs moyens et sur leurs membres. Ma loyauté a souvent un grand prix dans ma vie, je prenais juste un temps de réflexion en convoquant directement le leader de ce groupe. Ils ont été capables de me retrouver une première fois, alors une deuxième fois peut être toujours très facile pour eux.
Quand j’ai rencontré la première fois ce fameux leader, j’ai revu un visage fort désagréable, je me suis juste souvenue de ces manigances politiques et de son hypocrisie presque totale de ce Sergei Boldarev. À place de jouer la carte du changement, il m’a donné des arguments plus à la faveur des membres, me présentant chacun d’entre eux en entier. Quelques uns avaient peut-être un sombre passé, mais la plupart restait bien plus noble et humble que la plupart des êtres que j’ai rencontré dans ma vie. Il a surtout deux membres qui m’intéressent énormément.
Sun Wukong, un puissant extraterrestre, mais avec un potentiel immense et surtout des techniques de combats très précises selon les dossiers de Sergei. Il ne concurrence pas Wonder Woman ou Superman, mais il peut devenir encore plus intéressant. Je vais toujours me souvenir des lectures de la Justice League, quand j’ai vu le dossier de Sun. Il peut soit devenir un grand héros de cette époque, soit devenir un monstre sans lumières. Le deuxième nom, qui m’intéresse beaucoup, est celle de la petite Korra. Elle m’étonne surtout d’être toujours dans les Last Sons avec ce qu’elle a vécu. Boldarev m’a bien précisé qu’elle était dehors des missions pour un temps, mais elle montre déjà de la bravoure que certains ne pourraient jamais avoir sur cette planète.
J’ai accepté. J’ai accepté que les Last Sons deviennent mon nouveau clan, mais je ne vais jamais faire confiance à Sergei. Il peut bien diriger les informations, mais les Last Sons ont toujours le choix de leurs combats. On m’a escorté pour le voyage dans un avion militaire privé. J’étais habillée avec de longs vêtements noirs et ainsi accompagnée d’un large sac de sport pour mes armes habituelles, dont mes deux sabres. Le voyage était bien plus rapide que la moyenne, leur avion est bien plus améliorer que la plupart des transports aériens d’aujourd’hui. On arrive dans une grande base militaire, bien plus protégée que la moyenne aussi. Après une visite guidée, j’arrive au bâtiment principal où une personne semble m’attendre. Je dépose doucement mon sac au sol pour commencer à faire une salutation traditionnellement de politesse asiatique, baissant la tête pendant quelques secondes et en fermant doucement les yeux.
Je relève rapidement la tête, quand un militaire semble vouloir m’aider pour porter mon sac, je positionne rapidement ma main devant le militaire, le faisant reculer de quelques pas.
« Merci, mais ce n’est pas nécessaire… »
Je retourne ensuite mon attention vers la femme en attendant des présentations basiques, elle doit déjà connaitre mon dossier, alors peut-être que je vais inviter de lui raconter ma vie et de dire mes couleurs préférés. Au moins, ce n’est pas Sergei qui m’accueille, cela ne peut pas être moins accueillant que cet ancien criminel de guerre. Sinon dans le cas contraire, je risque de partir plus rapidement que je suis arrivée ici.
Kaidan Ashimida- Messages : 130
Date d'inscription : 23/12/2014
Re: L'Arrivée (PV : Sin Tzu)
Invité Lun 12 Jan 2015 - 8:34
En théorie, Sin Tzu était un officier militaire avant n’importe quoi d’autre d’un point de vue logique. Ironiquement, il était arrivé à plus d’une reprise qu’elle serve d’ambassadrice pour le compte de Boldarev. Elle n’était pas en charge du recrutement : cette tâche incombait à quelqu’un d’autre. Par contre, elle avait mené pour le compte des Last Sons plusieurs « missions diplomatiques ». Ce n’était donc pas une surprise quand Boldarev lui demanda d’aller accueillir la petite dernière dans la famille. Elle ne voyait pas de raison logique de refuser. Après tout, chaque membre devait contribuer à la cause au meilleur de sa volonté. Elle avait donc accepté et avait pris la peine de lire le dossier fournit par Boldarev. À lire entre les lignes, c’était peut-être plus sa connaissance des arts occultes qui intéressait le grand patron dans cette situation.
Ceci dit, Sin Tzu n’avait pas de raison d’avoir des préjugés particuliers envers cette Kaidan. Conséquemment, elle avait pris les mesures nécessaires pour l’accueillir de la façon la plus agréable possible. Certes, on est loin de la fanfare et des trompettes qui elles serviraient davantage à saluer l’arrivée d’un dirigeant étatique mais cela ne l’empêchait pas d’avoir préparé un petit goûter d’accueil. De mémoire, ce qu’on servait dans les avions était souvent immonde… Et de toute façon, de la VRAIE nourriture ne fait jamais de tort à personne. Au vu des origines ethniques de la nouvelle arrivante, Sin Tzu avait sacrifié la cuisine chinoise pour une cuisine plus « asionocentriste », soit inclusive de plusieurs courants culinaires du monde asiatique. Sin Tzu disait toujours que c’est autour d’une table et de nourriture que les esprits et les estomacs s’entendent le mieux.
À la blague certes mais ce n’était pas tout à fait faux non plus. Avançons le temps jusqu’à l’arrivée de Kaidan : Sin Tzu attendait, pratiquement seule. Aucun de ses soldats n’était présent et à part son proxy qui attendait en retrait derrière elle, aucune de ses sentinelles animées n’était dans les parages. Pour une raison étrange, nombreux étaient ceux qui ne faisaient pas confiance à ses golems et plutôt que d’adopter une attitude qui aurait pu paraitre menaçante, elle avait opté pour quelque chose de plus sobre. Même son uniforme avait été réduit au nombre le plus simple de décorations et de fioritures. Plusieurs personnes, encore une fois, voyaient les militaires d’un mauvais œil, surtout ceux qui ressemblaient à un leurre de pêche sur pattes tant ils avaient de décorations brillantes. Elle répondit au salut de Kaidan dans un style tout aussi similaire.
« Bienvenue à vous, honorable visiteuse. J’espère que votre voyage a été agréable et sans encombres. Je suis Sin Tzu, à votre disposition pour faciliter votre arrivée en ces lieux. Servant à l’occasion d’ambassadrice au nom des Last Sons, Sergei Boldarev m’a demandé de vous accueillir à sa place. Une urgence de dernière minute je le crains, hélas. J’espère que vous n’en prendrez pas ombrage, cependant.
Si vous voulez bien vous joindre à moi, de la nourriture et des boissons nous attendent pour souligner votre arrivée parmi nous. Si jamais vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser. Comme je viens de le dire, je suis à votre entière disposition. Nous sommes une grande famille après tout. Tous et chacun doivent se sentir à l’aise entre ces murs. On a dû déjà vous le dire mais… Bienvenue chez les Last Sons. »
Ceci dit, Sin Tzu n’avait pas de raison d’avoir des préjugés particuliers envers cette Kaidan. Conséquemment, elle avait pris les mesures nécessaires pour l’accueillir de la façon la plus agréable possible. Certes, on est loin de la fanfare et des trompettes qui elles serviraient davantage à saluer l’arrivée d’un dirigeant étatique mais cela ne l’empêchait pas d’avoir préparé un petit goûter d’accueil. De mémoire, ce qu’on servait dans les avions était souvent immonde… Et de toute façon, de la VRAIE nourriture ne fait jamais de tort à personne. Au vu des origines ethniques de la nouvelle arrivante, Sin Tzu avait sacrifié la cuisine chinoise pour une cuisine plus « asionocentriste », soit inclusive de plusieurs courants culinaires du monde asiatique. Sin Tzu disait toujours que c’est autour d’une table et de nourriture que les esprits et les estomacs s’entendent le mieux.
À la blague certes mais ce n’était pas tout à fait faux non plus. Avançons le temps jusqu’à l’arrivée de Kaidan : Sin Tzu attendait, pratiquement seule. Aucun de ses soldats n’était présent et à part son proxy qui attendait en retrait derrière elle, aucune de ses sentinelles animées n’était dans les parages. Pour une raison étrange, nombreux étaient ceux qui ne faisaient pas confiance à ses golems et plutôt que d’adopter une attitude qui aurait pu paraitre menaçante, elle avait opté pour quelque chose de plus sobre. Même son uniforme avait été réduit au nombre le plus simple de décorations et de fioritures. Plusieurs personnes, encore une fois, voyaient les militaires d’un mauvais œil, surtout ceux qui ressemblaient à un leurre de pêche sur pattes tant ils avaient de décorations brillantes. Elle répondit au salut de Kaidan dans un style tout aussi similaire.
« Bienvenue à vous, honorable visiteuse. J’espère que votre voyage a été agréable et sans encombres. Je suis Sin Tzu, à votre disposition pour faciliter votre arrivée en ces lieux. Servant à l’occasion d’ambassadrice au nom des Last Sons, Sergei Boldarev m’a demandé de vous accueillir à sa place. Une urgence de dernière minute je le crains, hélas. J’espère que vous n’en prendrez pas ombrage, cependant.
Si vous voulez bien vous joindre à moi, de la nourriture et des boissons nous attendent pour souligner votre arrivée parmi nous. Si jamais vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser. Comme je viens de le dire, je suis à votre entière disposition. Nous sommes une grande famille après tout. Tous et chacun doivent se sentir à l’aise entre ces murs. On a dû déjà vous le dire mais… Bienvenue chez les Last Sons. »
Invité- Invité
Re: L'Arrivée (PV : Sin Tzu)
Kaidan Ashimida Lun 12 Jan 2015 - 22:40
Je la regarde quelques secondes avant que celle-ci commence les mêmes politesses que les miennes, au moins, je ne vais pas être la seule avec un code aussi stricte, bien que je fais souvent preuve de laxisme aujourd’hui, c’est toujours chaleureux de rencontrer les gens qui sont encore façonnés par certains codes respectueux. J’analyse en même temps un peu son discours en général, très respectueux, elle se prénomme Sin Tzu. J’ai lu un peu son dossier avec les autres. C’est la militaire chinoise des Last Sons, je ne fais que peu confiances aux militaires actuellement, ils sont surtout conduit par les intérêts nationaux de leurs propres pays, mais je lui laisse une chance. Si celle-ci est capable d’être dans les Last Sons, elle est bien capable de passer au-delà des idées de patrie et d’hiérarchie militaire.
Je laisse un petit sourire en entendant que Sergei avait eu un empêchement de dernière minute pour me rencontrer. Il ne faut pas être né de la dernière pluie pour savoir mes sentiments les plus profonds envers ce criminel de guerre digne des Kmers Rouges ou de d’autres dangereux criminels de cette catégorie. Avec mon regard meurtrier de notre dernière rencontre, ce vieux russe a peut-être compris pourquoi il doit rester en retrait. En évidence, je ne viens pas pour le servir, je viens surtout chercher une certaine forme de rédemption pour ce que j’ai fais avant. Je veux surtout adresser un message bien plus noble de la Main que l’actuel délire de Tomi Shishido.
« Ne vous inquiétez pas, Sergei a peut-être compris que je ne désire pas trop le voir dans les parages, malgré que j’ai accepté de venir avec vous, et j’espère devenir plus qu’une visiteuse dans votre organisation. »
À un petit moment, je me demande ce que les membres des Last Sons savent de leur patron, de cet ancien ennemi capable de faire les plus grands complots contre la Justice League ou contre le SHIELD. Si celui-ci veut renverser Fury, je me montre bien plus intéressée. Bien que Sergei ne soit pas digne de confiance, Nicholas Fury l’est encore moins. Les Vengeurs et le SHIELD font peut-être partis des deux organisations les plus déshonorantes de l’Histoire Américaine depuis plusieurs décennies. Je les considère en sommes plus dangereux que les multiples bombes nucléaires placées sur le territoire asiatique. Peut-être que j’exagère, mais pour avoir fait partie du SHIELD pendant plusieurs mois avant la création des Vengeurs, ils ne font pas dans le respect et dans la loyauté.
Elle m’invite ensuite à manger, c’est une étrange invitation pour un groupe de surhumains, surtout vu l’endurance de mon métabolisme, je ne mangeais que rarement. J’accepte quand même l’invitation avec un petit signe de la tête, mais avant tout, j’ai une petite demande à lui faire :
« Puis-je déposer mes effets personnels dans mes quartiers avant qu’on aille manger? »
Et je peux poser les questions que je désire? Elle risque d’être servie, je ne rentre pas uniquement dans un groupe par des propositions alléchantes, je veux vérifier la sincérité et l’interprétation de chaque être dans ce groupe. Les dossiers pouvaient montrer des membres très intéressants, avec bien plus de noblesses avec un seul membre que le groupe entier des Vengeurs, mais je dois vérifier leurs convictions et leurs savoirs avant tout. J’ai plusieurs plans pour chacun d’entre eux, pour donner mes connaissances au mieux, je veux donner une image bien plus positive de ce qu’était ma personne avant mon obsession de reprendre la Main. Je commence à la suivre en reprenant mon sac contenant mes armes.
« Merci de me laisser tant de libertés pour les questions, il me reste toujours plusieurs interrogations malgré la lecture des dossiers, mais il serait malpolie de commencer par des questions logistiques et technologiques. Alors, je vais commencée par des questions pour mieux faire connaissance. Quels sont vos motivations ici, Sin Tzu? Que recherchez-vous? Est-ce que vous avez confiances aux membres de cette organisation? Est-ce que votre famille vous fait confiance? Je ne vous pose pas ce genre de questions pour vous gêner et je peux comprendre que cela vous intimide, mais j’aimerais savoir l’interprétation de chaque membre de cette organisation avant de construire ma propre conception de ce groupe et de chaque individu de mon clan. »
Je me montre très neutre dans ses questions et je peux toujours accepter le refus de réponses de plusieurs de mes questions. Elle peut aussi me retourner quelques de mes questions pour en savoir plus sur moi, ce n’est pas un problème pour moi de répondre à ce genre de questions.
Je laisse un petit sourire en entendant que Sergei avait eu un empêchement de dernière minute pour me rencontrer. Il ne faut pas être né de la dernière pluie pour savoir mes sentiments les plus profonds envers ce criminel de guerre digne des Kmers Rouges ou de d’autres dangereux criminels de cette catégorie. Avec mon regard meurtrier de notre dernière rencontre, ce vieux russe a peut-être compris pourquoi il doit rester en retrait. En évidence, je ne viens pas pour le servir, je viens surtout chercher une certaine forme de rédemption pour ce que j’ai fais avant. Je veux surtout adresser un message bien plus noble de la Main que l’actuel délire de Tomi Shishido.
« Ne vous inquiétez pas, Sergei a peut-être compris que je ne désire pas trop le voir dans les parages, malgré que j’ai accepté de venir avec vous, et j’espère devenir plus qu’une visiteuse dans votre organisation. »
À un petit moment, je me demande ce que les membres des Last Sons savent de leur patron, de cet ancien ennemi capable de faire les plus grands complots contre la Justice League ou contre le SHIELD. Si celui-ci veut renverser Fury, je me montre bien plus intéressée. Bien que Sergei ne soit pas digne de confiance, Nicholas Fury l’est encore moins. Les Vengeurs et le SHIELD font peut-être partis des deux organisations les plus déshonorantes de l’Histoire Américaine depuis plusieurs décennies. Je les considère en sommes plus dangereux que les multiples bombes nucléaires placées sur le territoire asiatique. Peut-être que j’exagère, mais pour avoir fait partie du SHIELD pendant plusieurs mois avant la création des Vengeurs, ils ne font pas dans le respect et dans la loyauté.
Elle m’invite ensuite à manger, c’est une étrange invitation pour un groupe de surhumains, surtout vu l’endurance de mon métabolisme, je ne mangeais que rarement. J’accepte quand même l’invitation avec un petit signe de la tête, mais avant tout, j’ai une petite demande à lui faire :
« Puis-je déposer mes effets personnels dans mes quartiers avant qu’on aille manger? »
Et je peux poser les questions que je désire? Elle risque d’être servie, je ne rentre pas uniquement dans un groupe par des propositions alléchantes, je veux vérifier la sincérité et l’interprétation de chaque être dans ce groupe. Les dossiers pouvaient montrer des membres très intéressants, avec bien plus de noblesses avec un seul membre que le groupe entier des Vengeurs, mais je dois vérifier leurs convictions et leurs savoirs avant tout. J’ai plusieurs plans pour chacun d’entre eux, pour donner mes connaissances au mieux, je veux donner une image bien plus positive de ce qu’était ma personne avant mon obsession de reprendre la Main. Je commence à la suivre en reprenant mon sac contenant mes armes.
« Merci de me laisser tant de libertés pour les questions, il me reste toujours plusieurs interrogations malgré la lecture des dossiers, mais il serait malpolie de commencer par des questions logistiques et technologiques. Alors, je vais commencée par des questions pour mieux faire connaissance. Quels sont vos motivations ici, Sin Tzu? Que recherchez-vous? Est-ce que vous avez confiances aux membres de cette organisation? Est-ce que votre famille vous fait confiance? Je ne vous pose pas ce genre de questions pour vous gêner et je peux comprendre que cela vous intimide, mais j’aimerais savoir l’interprétation de chaque membre de cette organisation avant de construire ma propre conception de ce groupe et de chaque individu de mon clan. »
Je me montre très neutre dans ses questions et je peux toujours accepter le refus de réponses de plusieurs de mes questions. Elle peut aussi me retourner quelques de mes questions pour en savoir plus sur moi, ce n’est pas un problème pour moi de répondre à ce genre de questions.
Kaidan Ashimida- Messages : 130
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Re: L'Arrivée (PV : Sin Tzu)
Invité Mar 13 Jan 2015 - 8:27
Il aurait été impoli de l’interroger à ce sujet mais il était clair que quelque chose s’était passé entre Kaidan et Boldarev. Ce n’était rien la concernant, tant et aussi longtemps que cela ne nuisait pas au groupe. Ceci dit, elle aurait été la plus grande des hypocrites si elle avait jeté la pierre à Kaidan. Elle-même avait eu des relations tendues avec certains Last Sons de par son appartenance à l’armée chinoise. Les gens étaient prompts à jugés, peu enclins à laisser des chances. Son gouvernement en était la preuve vivante. Cependant, ici, dans les Last Sons, Sin Tzu avait espoir que l’on pouvait voir au-delà de ce qui était évident pour se concentrer sur une sorte de synergie entre toutes les composantes du groupe. Elle ne demandait pas que tous s’aiment et s’apprécient. Cependant, pouvoir compter sur son allié était primordial.
Chose certaine, Sin Tzu ne voyait pas Kaidan comme une simple visiteuse… Car les simples visiteurs ne se promenaient pas en ces murs. Sans affirmer la connaitre, Sin Tzu se disait que Kaidan avait sa place ici. On pouvait dire ce qu’on voulait de Boldarev, il savait choisir son monde. Ou tout du moins, quelqu’un dans l’organigramme des Last Sons savait choisir son monde. Une nuance subtile mais bien réelle. Encore là, cela ne la dérangeait pas le moins du monde. Elle avait bien des subordonnés capables de prendre d’excellentes décisions sans que ce soit elle qui le fasse. L’esprit d’initiative était un moteur colossal pour le développement et le progrès d’un groupe. Elle avait pu le vérifier à plus d’une reprise. Oh certes on pourrait la taxer d’hypocrisie partielle car ses golems eux n’en avait pas d’esprit d’initiative mais ils servaient un objectif tout autre.
Elle allait s’excuser de sa maladresse, ayant tout de suite pensé à enchainer sur quelque chose d’un peu moins formel et plus convivial en oubliant que Kaidan arrivait, portant effectivement ses effets personnels mais sa future collègue la prit de court en lui posant une série de questions. Sans doute la nature personnelle et sensible de ces dernières visait à la tester, surtout sur la question de la famille qu’elle n’avait plus depuis longtemps. C'était écrit dans son dossier. Chose certaine, elle pouvait apprécier l’habileté de Kaidan pour déployer un filet pour capturer une proie. Les émotions étaient des choses excessivement puissantes pouvant amener aux réactions les plus imprévisibles qui soient, après tout. Cependant, elle n’obtiendrait aucune réaction négative. Elle resterait aussi calme et professionnelle que quelques instants auparavant encore.
« Vous avez lu mon dossier. Vous savez donc que par le passé, j’ai posé des actes qui si je ne les regrette pas m’avaient placés sur une mauvaise voie. Ayant depuis plusieurs années embrassé une nouvelle façon de voir le monde, je veux apporter mon aide où je le peux et comme je le peux. Ce qui me motive à avancer, Kaidan, c’est de savoir que j’essaie de changer le monde. Un pas à la foi.
Vous devez connaitre la réputation de mon pays non? Répression, torture, exécution. Pourtant, vous avez devant vous un général quatre étoiles qui s’est fait de nombreux ennemis en prônant une approche modérée. Je suis convaincue que c’est en connaissant le combat que l’on peut le plus efficacement défendre un idéal de coopération. Pourquoi? Car pour soigner le plus efficacement, il faut d’abord comprendre la douleur.
Je recherche une unité asiatique pour avoir une alliance de pays forts qui n’ont pas besoin de courber l’échine face à l’Occident. Je veux un ensemble de pays forts capables de développer leurs cultures et écrire leur propre histoire. Et plus que tout, je veux la fin de cette folie qui fait des asiatiques des frères ennemis alors que nous avons tant à gagner à collaborer. Est-ce naïf? Très certainement. Mais croire est une force en soi.
Est-ce que j’ai confiance en les membres de cette organisation? Oui. Je fais confiance à tout le monde. C’est de leur démon intérieur dont je me méfie plus que tout. Je suis une spécialiste de l’occulte. J’ai vu les démons. Je les ai affrontés. Et je sais mieux que bien d’autres ô combien ils sont plus présents qu’on ne le croit. Cependant, je n’aurais aucun mal à donner ma vie pour Korra, par exemple. Et un jour, pour vous.
Enfin, pour ce qui est de la famille, ma famille est morte il y a bien longtemps mais je sais que les esprits de mes parents défunts, la dernière fois que je leur ai parlé semblaient m’avoir pardonné pour le mal que j’avais fait. Le reste de ma vie est une quête de rédemption. J’ai déshonoré mes ancêtres en perdant une fois ma voie et ma foi. Il faut par contre une force morale énorme pour le comprendre et l’accepter.
Je sais que je peux encore racheter ma faute. La famille est sacrée pour les Chinois. Quand je quitterai ce monde, ce sera parce que j’aurai à nouveau rendu justice à mes ancêtres. Vous voyez? Je n’ai rien à cacher, Kaidan. Avez-vous d’autres questions pour moi, désirez-vous des précisions? Ce que je dis, je le pense. La vérité fait mal mais c’est également la plus libératrice de toute. Quiconque a connu l’Enfer le sait. »
Chose certaine, Sin Tzu ne voyait pas Kaidan comme une simple visiteuse… Car les simples visiteurs ne se promenaient pas en ces murs. Sans affirmer la connaitre, Sin Tzu se disait que Kaidan avait sa place ici. On pouvait dire ce qu’on voulait de Boldarev, il savait choisir son monde. Ou tout du moins, quelqu’un dans l’organigramme des Last Sons savait choisir son monde. Une nuance subtile mais bien réelle. Encore là, cela ne la dérangeait pas le moins du monde. Elle avait bien des subordonnés capables de prendre d’excellentes décisions sans que ce soit elle qui le fasse. L’esprit d’initiative était un moteur colossal pour le développement et le progrès d’un groupe. Elle avait pu le vérifier à plus d’une reprise. Oh certes on pourrait la taxer d’hypocrisie partielle car ses golems eux n’en avait pas d’esprit d’initiative mais ils servaient un objectif tout autre.
Elle allait s’excuser de sa maladresse, ayant tout de suite pensé à enchainer sur quelque chose d’un peu moins formel et plus convivial en oubliant que Kaidan arrivait, portant effectivement ses effets personnels mais sa future collègue la prit de court en lui posant une série de questions. Sans doute la nature personnelle et sensible de ces dernières visait à la tester, surtout sur la question de la famille qu’elle n’avait plus depuis longtemps. C'était écrit dans son dossier. Chose certaine, elle pouvait apprécier l’habileté de Kaidan pour déployer un filet pour capturer une proie. Les émotions étaient des choses excessivement puissantes pouvant amener aux réactions les plus imprévisibles qui soient, après tout. Cependant, elle n’obtiendrait aucune réaction négative. Elle resterait aussi calme et professionnelle que quelques instants auparavant encore.
« Vous avez lu mon dossier. Vous savez donc que par le passé, j’ai posé des actes qui si je ne les regrette pas m’avaient placés sur une mauvaise voie. Ayant depuis plusieurs années embrassé une nouvelle façon de voir le monde, je veux apporter mon aide où je le peux et comme je le peux. Ce qui me motive à avancer, Kaidan, c’est de savoir que j’essaie de changer le monde. Un pas à la foi.
Vous devez connaitre la réputation de mon pays non? Répression, torture, exécution. Pourtant, vous avez devant vous un général quatre étoiles qui s’est fait de nombreux ennemis en prônant une approche modérée. Je suis convaincue que c’est en connaissant le combat que l’on peut le plus efficacement défendre un idéal de coopération. Pourquoi? Car pour soigner le plus efficacement, il faut d’abord comprendre la douleur.
Je recherche une unité asiatique pour avoir une alliance de pays forts qui n’ont pas besoin de courber l’échine face à l’Occident. Je veux un ensemble de pays forts capables de développer leurs cultures et écrire leur propre histoire. Et plus que tout, je veux la fin de cette folie qui fait des asiatiques des frères ennemis alors que nous avons tant à gagner à collaborer. Est-ce naïf? Très certainement. Mais croire est une force en soi.
Est-ce que j’ai confiance en les membres de cette organisation? Oui. Je fais confiance à tout le monde. C’est de leur démon intérieur dont je me méfie plus que tout. Je suis une spécialiste de l’occulte. J’ai vu les démons. Je les ai affrontés. Et je sais mieux que bien d’autres ô combien ils sont plus présents qu’on ne le croit. Cependant, je n’aurais aucun mal à donner ma vie pour Korra, par exemple. Et un jour, pour vous.
Enfin, pour ce qui est de la famille, ma famille est morte il y a bien longtemps mais je sais que les esprits de mes parents défunts, la dernière fois que je leur ai parlé semblaient m’avoir pardonné pour le mal que j’avais fait. Le reste de ma vie est une quête de rédemption. J’ai déshonoré mes ancêtres en perdant une fois ma voie et ma foi. Il faut par contre une force morale énorme pour le comprendre et l’accepter.
Je sais que je peux encore racheter ma faute. La famille est sacrée pour les Chinois. Quand je quitterai ce monde, ce sera parce que j’aurai à nouveau rendu justice à mes ancêtres. Vous voyez? Je n’ai rien à cacher, Kaidan. Avez-vous d’autres questions pour moi, désirez-vous des précisions? Ce que je dis, je le pense. La vérité fait mal mais c’est également la plus libératrice de toute. Quiconque a connu l’Enfer le sait. »
Invité- Invité
Re: L'Arrivée (PV : Sin Tzu)
Kaidan Ashimida Mer 14 Jan 2015 - 2:12
Sergei a une longue histoire que plusieurs personnes ne connaissent pas encore et qu’ils ne risquent de jamais connaître. Je sais pertinemment que cet homme a beaucoup changé comme plusieurs anciens criminels, mais je ne peux pas croire que sa personnalité a totalement changé. Pour être où qu’il est actuellement, il ne doit certainement pas faire des les douceurs. La politique a toujours été très difficile en Asie, Sergei doit sacrifier bien plus que son humanité pour ce genre d’opportunités. Il existait toujours des tensions importantes à une autre époque, mais croire que cela avait changé est joué avec l’innocence. Les tensions peuvent devenir tout autant dangereuses qu’à une autre époque peu glorieuse. La rengaine était toujours aussi imposante dans la population de chaque pays. On ne peut pas se permettre unir autant de pays sans laisser des cadavres en arrière.
Je ne suis peut-être certes pas la meilleure personne pour juger chaque comportement, mais ma confiance allait surtout aux membres et non à la direction. Ce n’est pas la direction qui donnait l’idée du clan, mais bien les membres. Les Vengeurs peuvent prétendre combattre pour le bien, mais ils sont bien trop infiltrés et corrompus pour combattre pour ce but ultime. Je ne vise pas tous les membres de cette organisation, mais ceux-ci sont très loin d’être capables de maintenir une stabilité idéologique dans ce groupe. Je commence à suivre les pas de Sin pour rentrer dans le bâtiment principal en la laissant parler librement sans l’interompre.
Je ne veux pas juste la tester, mon but est surtout de comprendre sa motivation dans ce groupe. Je ne vais jamais servir un gouvernement chinois, je sers mon clan en premier. Un gouvernement tant que chinois ou japonais est souvent le plus corrompu possible par plusieurs organismes. La Main doit être partout dans les institutions militaires et politiques de chaque pays, mais les influences étrangères comme le SHIELD ou même les Last Sons pouvaient jouer un rôle important dans la corruption du pouvoir.
Je commence à l’écouter pleinement, mots par mots et surtout par les valeurs qu’elle accompagne entre chaque phrase. Elle est très ancrée dans une idée de militarisme et même enregistrer dans un système partisan dangereux. Je ne connais pas assez la politique chinoise pour juger de ses actes, mais j’ai de la difficulté à donner une loyauté à une organisation aussi décousue qu’un gouvernement. Elle semble cependant fidèle aux Last Sons, malgré qu’elle ne veuille pas renoncée à sa carrière militaire. Elle parle même de donner sa vie pour moi, mais aussi pour la jeune Korra. Elle peut parler des démons intérieurs d’une personne, mais crains qu’elle visualise mal les démons intérieurs apparus dans d’autres groupes bien plus dangereux.
Je reste silencieuse pendant son long monologue, touchant quelques mots sur la famille, je me dis principalement que selon la lecture des dossiers, peu de gens peuvent encore compter sur une famille dans ces lieux. Sin peut bien essayer de voir les Last Sons comme sa propre famille, mais je ne suis pas ici pour être une conseillère de vie, mais je crois à cette importance. Mon clan est comme ma famille, je porte leurs défenses et ils me portent défenses.
« Ce sont des idées très intéressantes que vous énoncez, je ne suis pas d’accords avec vous sur certains points de vues, mais cela ne risque pas de créer des discordes pour le futur. Votre point de vue est respectueux et loyal, malgré que je ne cache pas ma phobie des gouvernements et des militaires sur certaines énigmes. Je n’ai pas d’autres questions, mais je vous laisse la liberté de me poser autant de questions que vous désirez à ma personne. Bien que je ne veux pas vous cacher des choses, j’aimerais éviter des discussions sur ma famille, mon mari et sur Tomi Shishido. Je ne veux pas vous cacher des éléments, mais il m’est difficile d’en parler actuellement. »
Je le dis d’une tonalité la plus neutre possible. Je fais déjà preuve d’une transparence sur à mon sujet. Je repense un peu à ce qu’elle m’a dit sur un seul membre du groupe et non sur les autres. Je ne vais pas lui poser d’autres questions sur cet attachement personnel, je vais pouvoir vérifier pour plus tard. On peut maintenant partir à son repas après avoir déposer mes effets personnels. Je m’attends aussi à avoir de nombreuses questions de sa part sur ma personne.
Je ne suis peut-être certes pas la meilleure personne pour juger chaque comportement, mais ma confiance allait surtout aux membres et non à la direction. Ce n’est pas la direction qui donnait l’idée du clan, mais bien les membres. Les Vengeurs peuvent prétendre combattre pour le bien, mais ils sont bien trop infiltrés et corrompus pour combattre pour ce but ultime. Je ne vise pas tous les membres de cette organisation, mais ceux-ci sont très loin d’être capables de maintenir une stabilité idéologique dans ce groupe. Je commence à suivre les pas de Sin pour rentrer dans le bâtiment principal en la laissant parler librement sans l’interompre.
Je ne veux pas juste la tester, mon but est surtout de comprendre sa motivation dans ce groupe. Je ne vais jamais servir un gouvernement chinois, je sers mon clan en premier. Un gouvernement tant que chinois ou japonais est souvent le plus corrompu possible par plusieurs organismes. La Main doit être partout dans les institutions militaires et politiques de chaque pays, mais les influences étrangères comme le SHIELD ou même les Last Sons pouvaient jouer un rôle important dans la corruption du pouvoir.
Je commence à l’écouter pleinement, mots par mots et surtout par les valeurs qu’elle accompagne entre chaque phrase. Elle est très ancrée dans une idée de militarisme et même enregistrer dans un système partisan dangereux. Je ne connais pas assez la politique chinoise pour juger de ses actes, mais j’ai de la difficulté à donner une loyauté à une organisation aussi décousue qu’un gouvernement. Elle semble cependant fidèle aux Last Sons, malgré qu’elle ne veuille pas renoncée à sa carrière militaire. Elle parle même de donner sa vie pour moi, mais aussi pour la jeune Korra. Elle peut parler des démons intérieurs d’une personne, mais crains qu’elle visualise mal les démons intérieurs apparus dans d’autres groupes bien plus dangereux.
Je reste silencieuse pendant son long monologue, touchant quelques mots sur la famille, je me dis principalement que selon la lecture des dossiers, peu de gens peuvent encore compter sur une famille dans ces lieux. Sin peut bien essayer de voir les Last Sons comme sa propre famille, mais je ne suis pas ici pour être une conseillère de vie, mais je crois à cette importance. Mon clan est comme ma famille, je porte leurs défenses et ils me portent défenses.
« Ce sont des idées très intéressantes que vous énoncez, je ne suis pas d’accords avec vous sur certains points de vues, mais cela ne risque pas de créer des discordes pour le futur. Votre point de vue est respectueux et loyal, malgré que je ne cache pas ma phobie des gouvernements et des militaires sur certaines énigmes. Je n’ai pas d’autres questions, mais je vous laisse la liberté de me poser autant de questions que vous désirez à ma personne. Bien que je ne veux pas vous cacher des choses, j’aimerais éviter des discussions sur ma famille, mon mari et sur Tomi Shishido. Je ne veux pas vous cacher des éléments, mais il m’est difficile d’en parler actuellement. »
Je le dis d’une tonalité la plus neutre possible. Je fais déjà preuve d’une transparence sur à mon sujet. Je repense un peu à ce qu’elle m’a dit sur un seul membre du groupe et non sur les autres. Je ne vais pas lui poser d’autres questions sur cet attachement personnel, je vais pouvoir vérifier pour plus tard. On peut maintenant partir à son repas après avoir déposer mes effets personnels. Je m’attends aussi à avoir de nombreuses questions de sa part sur ma personne.
Kaidan Ashimida- Messages : 130
Date d'inscription : 23/12/2014
Re: L'Arrivée (PV : Sin Tzu)
Invité Mer 14 Jan 2015 - 12:21
« Avec tout le respect qui vous est dû, très honorable alliée, je pense que vous avez le même problème que beaucoup de nos confrères et consœurs. Vous ne voyez pas derrière l’uniforme. Mes propos semblent tourner autour de la question militaire et des gouvernements mais je peux vous assurer d’une chose. S’il fallait que je sacrifie mon poste et que je trahisse la Chine pour sauver les nôtres…
Je le ferais sans hésiter. Comme je l’ai dit, pour les Chinois, la famille est sacrée. Ma famille biologique n’est plus. Les Last Sons sont ce que j’ai de plus proche d’une famille, en dehors de mes golems et de mes soldats. Je vous assure que jamais vous n’aurez à faire les frais d’un nationalisme de ma part. J’ai connu les ténèbres et maintenant j’aspire à la lumière. Le soleil brille sur tous, pas uniquement la Chine. »
Elle avait écouté avec attention la réponse de Kaidan, appréciant cette mesure d’honnêteté qui semblait venir bien plus difficilement de certains de ses collègues. Comme elle l’avait dit, les gens s’arrêtaient souvent à l’uniforme. Ils voyaient le drapeau chinois et se mettait à voir dans ses paroles un tas de références et de corrélations qui au final n’existaient pas. Sin Tzu était de façon générale d’une transparence exemplaire. Les Last Sons transcendaient les questions nationales. Pourquoi chercherait-elle à faire dérailler le processus en tentant d’amener un facteur d’immobilisme à l’ensemble? Oh elle n’en voulait nullement à Kaidan pour son erreur d’interprétation. C’était quelque chose à laquelle elle était désormais habituée. Chose certaine, son attitude que certains définiraient comme froide lui plaisait.
Pourquoi? Parce que Kaidan lui apparaissait comme quelqu’un de calme, posé et réfléchi. Elle avait lu son dossier, bien sûr. Mais elle ne laissait pas le papier influencer son jugement. Là, en ce moment, elle avait la femme en chair et en os devant elle. C’était une manière bien plus fiable d’apprendre à connaitre une future consœur. Ceci dit, à la courte liste de choses dont Kaidan ne semblait pas vouloir aborder, Sin Tzu ajoute Sergei Boldarev qui pour une raison qu’elle ignorait ne semblait pas être très apprécié de Kaidan. Son but étant de la faire se sentir chez elle et de bien l’accueillir, il aurait été de très mauvais goût de parler de choses dont elle (Kaidan) ne voulait pas. Elle se promit de faire très attention : parfois, une remarque faite sans mauvaise intention peut avoir des effets catastrophiques. La prudence était toujours de mise. Toujours.
« Mon but n’est pas de créer une relation d’antagonisme, rassurez-vous. Je n’aborderai aucun sujet que vous jugeriez déplacé ou trop personnel. Tout du moins pas aujourd’hui. Vous comprendrez, j’espère, que si nous devons servir ensemble, il y aura un moment où ces sujets devront être abordés. La transparence est une vertu quand elle permet à des frères ou sœurs d’armes de mieux veiller les uns sur les autres. »
Intérieurement, Sin Tzu se demandait pourquoi est-ce que Kaidan n’avait posé aucune question sur son proxy. L’imposante créature magique qui ne la quittait presque jamais se tenait à trois pas derrière elle. Il aurait été logique qu’elle l’interroge en ce sens. Était-ce une forme de test? Peut-être. Attendait-elle que Sin Tzu en parle d’elle-même? Dans ce cas elle risquait d’attendre longtemps car elle n’avait nullement l’intention de forcer la conversation. Non pour le moment, si le silence devait s’installer, soit. Le trio avait pris la direction des quartiers de Kaidan. Au terme d’une courte marche, ils arrivèrent sur place, permettant enfin à la jeune femme de déposer ses affaires. Maintenant, elles pourraient aller manger, discuter devant un repas et une tasse de thé. Que l’on vienne de la Chine ou du Japon, l’art du thé lui restait dans la culture.
Bien évidemment, elle laissa pleinement le temps à Kaidan de se familiariser avec ses quartiers, attendant poliment à l’extérieur, n’entrant pas, n’y ayant pas été invitée. On disait parfois que les asiatiques avaient de nombreux protocoles et cérémonials à suivre mais en vérité, respecter davantage son prochain et ne pas jouer les intrus et les fouineurs était une leçon qui ne ferait pas de tort aux occidentaux. Bien sûr, là n’était pas le temps de parler politique mais en même temps, on peut difficilement une pensée de se former. L’être humain est fait pour penser, raisonner, réfléchir, après tout. C’était même une des plus grandes richesses de l’être humain, sa capacité à voir le monde sous différents angles. Quoi que… Parler de politique, d’économie ou de religion, c’était le moyen le plus sûr de se disputer. Il était plus sage de ne pas aborder ces sujets…
Je le ferais sans hésiter. Comme je l’ai dit, pour les Chinois, la famille est sacrée. Ma famille biologique n’est plus. Les Last Sons sont ce que j’ai de plus proche d’une famille, en dehors de mes golems et de mes soldats. Je vous assure que jamais vous n’aurez à faire les frais d’un nationalisme de ma part. J’ai connu les ténèbres et maintenant j’aspire à la lumière. Le soleil brille sur tous, pas uniquement la Chine. »
Elle avait écouté avec attention la réponse de Kaidan, appréciant cette mesure d’honnêteté qui semblait venir bien plus difficilement de certains de ses collègues. Comme elle l’avait dit, les gens s’arrêtaient souvent à l’uniforme. Ils voyaient le drapeau chinois et se mettait à voir dans ses paroles un tas de références et de corrélations qui au final n’existaient pas. Sin Tzu était de façon générale d’une transparence exemplaire. Les Last Sons transcendaient les questions nationales. Pourquoi chercherait-elle à faire dérailler le processus en tentant d’amener un facteur d’immobilisme à l’ensemble? Oh elle n’en voulait nullement à Kaidan pour son erreur d’interprétation. C’était quelque chose à laquelle elle était désormais habituée. Chose certaine, son attitude que certains définiraient comme froide lui plaisait.
Pourquoi? Parce que Kaidan lui apparaissait comme quelqu’un de calme, posé et réfléchi. Elle avait lu son dossier, bien sûr. Mais elle ne laissait pas le papier influencer son jugement. Là, en ce moment, elle avait la femme en chair et en os devant elle. C’était une manière bien plus fiable d’apprendre à connaitre une future consœur. Ceci dit, à la courte liste de choses dont Kaidan ne semblait pas vouloir aborder, Sin Tzu ajoute Sergei Boldarev qui pour une raison qu’elle ignorait ne semblait pas être très apprécié de Kaidan. Son but étant de la faire se sentir chez elle et de bien l’accueillir, il aurait été de très mauvais goût de parler de choses dont elle (Kaidan) ne voulait pas. Elle se promit de faire très attention : parfois, une remarque faite sans mauvaise intention peut avoir des effets catastrophiques. La prudence était toujours de mise. Toujours.
« Mon but n’est pas de créer une relation d’antagonisme, rassurez-vous. Je n’aborderai aucun sujet que vous jugeriez déplacé ou trop personnel. Tout du moins pas aujourd’hui. Vous comprendrez, j’espère, que si nous devons servir ensemble, il y aura un moment où ces sujets devront être abordés. La transparence est une vertu quand elle permet à des frères ou sœurs d’armes de mieux veiller les uns sur les autres. »
Intérieurement, Sin Tzu se demandait pourquoi est-ce que Kaidan n’avait posé aucune question sur son proxy. L’imposante créature magique qui ne la quittait presque jamais se tenait à trois pas derrière elle. Il aurait été logique qu’elle l’interroge en ce sens. Était-ce une forme de test? Peut-être. Attendait-elle que Sin Tzu en parle d’elle-même? Dans ce cas elle risquait d’attendre longtemps car elle n’avait nullement l’intention de forcer la conversation. Non pour le moment, si le silence devait s’installer, soit. Le trio avait pris la direction des quartiers de Kaidan. Au terme d’une courte marche, ils arrivèrent sur place, permettant enfin à la jeune femme de déposer ses affaires. Maintenant, elles pourraient aller manger, discuter devant un repas et une tasse de thé. Que l’on vienne de la Chine ou du Japon, l’art du thé lui restait dans la culture.
Bien évidemment, elle laissa pleinement le temps à Kaidan de se familiariser avec ses quartiers, attendant poliment à l’extérieur, n’entrant pas, n’y ayant pas été invitée. On disait parfois que les asiatiques avaient de nombreux protocoles et cérémonials à suivre mais en vérité, respecter davantage son prochain et ne pas jouer les intrus et les fouineurs était une leçon qui ne ferait pas de tort aux occidentaux. Bien sûr, là n’était pas le temps de parler politique mais en même temps, on peut difficilement une pensée de se former. L’être humain est fait pour penser, raisonner, réfléchir, après tout. C’était même une des plus grandes richesses de l’être humain, sa capacité à voir le monde sous différents angles. Quoi que… Parler de politique, d’économie ou de religion, c’était le moyen le plus sûr de se disputer. Il était plus sage de ne pas aborder ces sujets…
Invité- Invité
Re: L'Arrivée (PV : Sin Tzu)
Kaidan Ashimida Ven 16 Jan 2015 - 0:39
Je crois qu’elle comprend très mal ma position sur les militaires, elle peut vouloir changer un régime en rentrant dans le système, mais en réalité, les gouvernements asiatiques étaient toujours aussi changeants et corrompus pour le modifier correctement. Elle visualise mal les crises politiques actuelles, surtout que la Chine a surtout été connue pendant des siècles de changer de régimes par les crises qui se passaient. Je ne suis pas une experte en science politique ou en économie, mais je ne crois pas qu’elle-même visualise l’uniforme ou la politique de son propre pays. Je ne visualise même pas la politique de mon propre pays quand je devrais être la principale intéressée de cette matière. Uniquement par sa loyauté avec un gouvernement, elle est dans un conflit d’intérêt majeur.
Elle essaie de me rassurer sur ses positions, pour éviter des conflits majeurs, mais je me pose réellement la question si elle réalise vraiment ce genre de considérations. Il est très facile de dire que les Last Sons vont être sa préférence, mais les situations et les actions bien plus nuancés que blanc et noir. J’ai bien plus de craintes qu’elle essaie d’utiliser les Last Sons pour les buts politiques de la Chine que les alternatives qu’elle pense. Je ne vais pas lui faire les répliques, je ne vais pas lui répondre pour la suite, je ne vais pas affichée mes doutes surtout. Je ne suis pas ici pour ouvrir des hostilités, et Sin Tzu ne mérite pas un interrogatoire de ma part.
Elle me parle de Golems, mais je ne fais pas attention que cela soit son Proxy en arrière ou de ses paroles autour des Golems, je connais les créations surnaturels et j’ai une idée très fixe à ce sujet. Elle ne risque pas d’apprécier comme plusieurs autres mon opinion, mais elle risque de découvrir bien plus tard pourquoi je ne fais que rarement des Appels. Souvent les êtres dimensionnels peuvent nous aider, mais s’en servir pour former une armée, je ne peux que montrer que mon désaccord. Je ne fais pas confiance aux êtres du genre, la manipulation dimensionnelle pouvait être si facile à notre époque. Il est toujours mieux de combattre avec nos capacités réelles que demander des armes pour le faire à notre place. Je peux paraitre cruelle dans ce point de vue, mais je me suis toujours limitée sur mes Appels, que je considère comme des armes de derniers recours.
J’évite toujours des mots blessants surtout avec des membres de mon clan, je n’ai pas toujours été d’accords avec plusieurs de mes frères de combats, mais je ne vais pas lui montrer du mépris. Sin ne me pose pas de questions en particuliers, elle me parle du sujet de transparences pour se familiariser bien mieux.
« Bien sûr, mais je ne crois pas que deux de ses thèmes vont venir souvent sur la table. Pour Tomi Shishido, j’ai fournis tout ce que je savais sur cet être immonde à Sergei Boldarev à notre première rencontre. Vous avez la possibilité de regarder dans vos archives pour connaître en mieux l’actuel leader de la Main. Il savait déjà plusieurs informations sur cette personne. Je vais peut-être devoir parler de mon mari ou de ma famille un jour, mais je ne crois pas que cela va réellement aider les Last Sons, c’est des sujets bien plus intimes et personnels. Je n’ai pas de difficultés à en parler aujourd’hui et ce n’est certainement pas pour vous cacher des informations, mais pour le moment, je vais éviter d’en discuter pour des raisons personnelles. »
De plus, il existe un gros problème sur le sujet de la famille. Pourquoi je ne veux pas parler de ce tabou intime? Car, je suis même incapable de me souvenir de mes parents ou de mes frères. J’ai longtemps été formée au combat dès que je pouvais me tenir debout. Je ne veux pas certainement m’en rappeler par des télépathes mutants ou magiques. On continue ensuite le trajet vers mes quartiers, avec une petite gêne que son Proxy nous suit sans problèmes. Peut-être qu’elle veut me montrer ses capacités, mais cela me dérange. Je ne veux pas paraitre blessante, peut-être que c’est normal pour les Last Sons et je dois m’y habituer.
Arrivée aux quartiers, je laisse Sin quelques minutes vérifiant les différentes salles et l’espace. Cela pouvait paraitre toujours très confortable, mais je vérifie aussi si notre cher Sergei a décidé de placer des micros dans ma chambre. Après une vérification très basique de quelques minutes, il ne semble pas vouloir espionner nos vies privées, je vais peut-être revérifier plus tard quand je vais avoir bien plus de temps de manière intensive. Je vais ensuite revoir Sin pour aller prendre son petit thé. Je reste toujours aussi neutre et silencieuse après. Je ne suis jamais très bavarde et je veux voir si celle-ci va commencer à me poser des questions.
Elle essaie de me rassurer sur ses positions, pour éviter des conflits majeurs, mais je me pose réellement la question si elle réalise vraiment ce genre de considérations. Il est très facile de dire que les Last Sons vont être sa préférence, mais les situations et les actions bien plus nuancés que blanc et noir. J’ai bien plus de craintes qu’elle essaie d’utiliser les Last Sons pour les buts politiques de la Chine que les alternatives qu’elle pense. Je ne vais pas lui faire les répliques, je ne vais pas lui répondre pour la suite, je ne vais pas affichée mes doutes surtout. Je ne suis pas ici pour ouvrir des hostilités, et Sin Tzu ne mérite pas un interrogatoire de ma part.
Elle me parle de Golems, mais je ne fais pas attention que cela soit son Proxy en arrière ou de ses paroles autour des Golems, je connais les créations surnaturels et j’ai une idée très fixe à ce sujet. Elle ne risque pas d’apprécier comme plusieurs autres mon opinion, mais elle risque de découvrir bien plus tard pourquoi je ne fais que rarement des Appels. Souvent les êtres dimensionnels peuvent nous aider, mais s’en servir pour former une armée, je ne peux que montrer que mon désaccord. Je ne fais pas confiance aux êtres du genre, la manipulation dimensionnelle pouvait être si facile à notre époque. Il est toujours mieux de combattre avec nos capacités réelles que demander des armes pour le faire à notre place. Je peux paraitre cruelle dans ce point de vue, mais je me suis toujours limitée sur mes Appels, que je considère comme des armes de derniers recours.
J’évite toujours des mots blessants surtout avec des membres de mon clan, je n’ai pas toujours été d’accords avec plusieurs de mes frères de combats, mais je ne vais pas lui montrer du mépris. Sin ne me pose pas de questions en particuliers, elle me parle du sujet de transparences pour se familiariser bien mieux.
« Bien sûr, mais je ne crois pas que deux de ses thèmes vont venir souvent sur la table. Pour Tomi Shishido, j’ai fournis tout ce que je savais sur cet être immonde à Sergei Boldarev à notre première rencontre. Vous avez la possibilité de regarder dans vos archives pour connaître en mieux l’actuel leader de la Main. Il savait déjà plusieurs informations sur cette personne. Je vais peut-être devoir parler de mon mari ou de ma famille un jour, mais je ne crois pas que cela va réellement aider les Last Sons, c’est des sujets bien plus intimes et personnels. Je n’ai pas de difficultés à en parler aujourd’hui et ce n’est certainement pas pour vous cacher des informations, mais pour le moment, je vais éviter d’en discuter pour des raisons personnelles. »
De plus, il existe un gros problème sur le sujet de la famille. Pourquoi je ne veux pas parler de ce tabou intime? Car, je suis même incapable de me souvenir de mes parents ou de mes frères. J’ai longtemps été formée au combat dès que je pouvais me tenir debout. Je ne veux pas certainement m’en rappeler par des télépathes mutants ou magiques. On continue ensuite le trajet vers mes quartiers, avec une petite gêne que son Proxy nous suit sans problèmes. Peut-être qu’elle veut me montrer ses capacités, mais cela me dérange. Je ne veux pas paraitre blessante, peut-être que c’est normal pour les Last Sons et je dois m’y habituer.
Arrivée aux quartiers, je laisse Sin quelques minutes vérifiant les différentes salles et l’espace. Cela pouvait paraitre toujours très confortable, mais je vérifie aussi si notre cher Sergei a décidé de placer des micros dans ma chambre. Après une vérification très basique de quelques minutes, il ne semble pas vouloir espionner nos vies privées, je vais peut-être revérifier plus tard quand je vais avoir bien plus de temps de manière intensive. Je vais ensuite revoir Sin pour aller prendre son petit thé. Je reste toujours aussi neutre et silencieuse après. Je ne suis jamais très bavarde et je veux voir si celle-ci va commencer à me poser des questions.
Kaidan Ashimida- Messages : 130
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Re: L'Arrivée (PV : Sin Tzu)
Invité Ven 16 Jan 2015 - 8:48
Par respect pour sa nouvelle collègue, Sin Tzu lui avait donné amplement le temps de prendre possession de ses quartiers, sans la brusquer ou exiger une action rapide. Militaire de carrière, elle avait l’habitude des longues attentes alors le court laps utilisé par Kaidan ne l’incommoda pas le moins du monde. Sans en avoir la certitude à 100%, elle avait l’impression que son golem dérangeait. Elle ne s’attendait à ce que sa collègue japonaise comprenne son importance dans la vie de Sin Tzu et peut-être qu’un jour elle poserait la question. La chinoise n’avait pas peur des mots. Elle ne s’offusquait pas facilement et se blessait facilement encore moins. Elle ne prétendait en avoir vécu plus que sa consœur, l’orgueil n’était pas dans sa philosophie. Elle pouvait à tout le moins dire qu’elle en avait plus que le commun des mortels.
Il était regrettable cependant que sa collègue ait mal interprété ses paroles. Dans une équipe, la relation de confiance est clé. Si l’on n’est pas prêt à partager ses secrets, c’est alors qu’on ne fait pas confiance à l’autre. Tenter de justifier la pertinence de la démarche en disant que comme c’est personnel, cela ne posera pas de problème, c’est se voiler la face. Sin Tzu avait eu à faire à des démons. Elle savait très bien qu’il y avait des forces capables d’aller chercher en vous les plus petits détails et les utiliser contre vous. Par exemple, si Kaidan et Sin Tzu étaient en mission et qu’un télépathe ennemi projetait l’illusion de Bruce Wayne, il était évident que Sin Tzu baisserait son arme. Elle ne pouvait se résoudre à faire du mal à celui qu’elle considérait comme un frère. Est-ce qu’elle parlerait de la chose à Kaidan? Là c’était elle qui gardait des secrets.
Pouvait-on dire que Sin Tzu avait deux visages? Oui… Et non. Il y a des secrets qui ne sont pas des secrets mais une affaire de vie ou de mort. Sans rentrer dans les détails, elle pouvait très bien dire avoir un grand respect pour Bruce Wayne et Batman sans dire : Bruce Wayne EST Batman. Cela concernait Batman, pas elle. Révéler l’identité de Batman, en partant du principe que seulement 1% de ses ennemis la prenne au sérieux serait suffisant pour causer sa perte. Elle fut tirée de ses pensées sur la transparence par le retour de Kaidan et si elle n’en laissait rien paraitre, habituée elle aussi à porter un masque, cette ligne de pensée lui laissait un goût désagréable en bouche. Offrant un sourire poli à Kaidan, elle la guida jusqu’à ses propres quartiers où elle avait pris soin de ranger tout symbole qui pourrait paraitre nationalistes. Il ne fallait pas froisser.
En entrant dans les quartiers de Sin Tzu, entièrement « redécorés » par ses soins, on avait l’impression de changer d’époque, de revenir à l’époque des trois royaumes dans la Chine ancienne de par le décor. Même la musique qui jouait en permanence venue d’un système audio habilement dissimulé vous sortait de la réalité du monde moderne. Invitant Kaidan à s’asseoir, elle alla préparer le thé et apporta elle-même la nourriture sans faire appel à ses golems. Golems qu’elle fit sortir car Kaidan ou pas Kaidan, elle ne compromettrait pas la sécurité de son sanctuaire. Qu’on dise qu’elle était paranoïaque. Ce n’était pas les Last Sons le problème, c’était les espions. Leur organisation n’était pas plus impénétrable qu’une autre. Kaidan pourrait la juger négativement si telle était sa volonté et c’était son droit. Cependant, Sin Tzu n’allait pas changer pour plaire à autrui.
« Le thé sera prêt dans une minute ou deux. La nourriture par contre est prête. Si vous me permettez une question pendant que nous mangeons, pourquoi avoir rejoint les Last Sons? N’y voyez pas là un manque d’inspiration en reprenant votre question mais c’est la base, en quelque sorte. Je ne peux pas vraiment vous poser de questions sur les nôtres, vous venez tout juste d’arriver après tout. »
Il était regrettable cependant que sa collègue ait mal interprété ses paroles. Dans une équipe, la relation de confiance est clé. Si l’on n’est pas prêt à partager ses secrets, c’est alors qu’on ne fait pas confiance à l’autre. Tenter de justifier la pertinence de la démarche en disant que comme c’est personnel, cela ne posera pas de problème, c’est se voiler la face. Sin Tzu avait eu à faire à des démons. Elle savait très bien qu’il y avait des forces capables d’aller chercher en vous les plus petits détails et les utiliser contre vous. Par exemple, si Kaidan et Sin Tzu étaient en mission et qu’un télépathe ennemi projetait l’illusion de Bruce Wayne, il était évident que Sin Tzu baisserait son arme. Elle ne pouvait se résoudre à faire du mal à celui qu’elle considérait comme un frère. Est-ce qu’elle parlerait de la chose à Kaidan? Là c’était elle qui gardait des secrets.
Pouvait-on dire que Sin Tzu avait deux visages? Oui… Et non. Il y a des secrets qui ne sont pas des secrets mais une affaire de vie ou de mort. Sans rentrer dans les détails, elle pouvait très bien dire avoir un grand respect pour Bruce Wayne et Batman sans dire : Bruce Wayne EST Batman. Cela concernait Batman, pas elle. Révéler l’identité de Batman, en partant du principe que seulement 1% de ses ennemis la prenne au sérieux serait suffisant pour causer sa perte. Elle fut tirée de ses pensées sur la transparence par le retour de Kaidan et si elle n’en laissait rien paraitre, habituée elle aussi à porter un masque, cette ligne de pensée lui laissait un goût désagréable en bouche. Offrant un sourire poli à Kaidan, elle la guida jusqu’à ses propres quartiers où elle avait pris soin de ranger tout symbole qui pourrait paraitre nationalistes. Il ne fallait pas froisser.
En entrant dans les quartiers de Sin Tzu, entièrement « redécorés » par ses soins, on avait l’impression de changer d’époque, de revenir à l’époque des trois royaumes dans la Chine ancienne de par le décor. Même la musique qui jouait en permanence venue d’un système audio habilement dissimulé vous sortait de la réalité du monde moderne. Invitant Kaidan à s’asseoir, elle alla préparer le thé et apporta elle-même la nourriture sans faire appel à ses golems. Golems qu’elle fit sortir car Kaidan ou pas Kaidan, elle ne compromettrait pas la sécurité de son sanctuaire. Qu’on dise qu’elle était paranoïaque. Ce n’était pas les Last Sons le problème, c’était les espions. Leur organisation n’était pas plus impénétrable qu’une autre. Kaidan pourrait la juger négativement si telle était sa volonté et c’était son droit. Cependant, Sin Tzu n’allait pas changer pour plaire à autrui.
« Le thé sera prêt dans une minute ou deux. La nourriture par contre est prête. Si vous me permettez une question pendant que nous mangeons, pourquoi avoir rejoint les Last Sons? N’y voyez pas là un manque d’inspiration en reprenant votre question mais c’est la base, en quelque sorte. Je ne peux pas vraiment vous poser de questions sur les nôtres, vous venez tout juste d’arriver après tout. »
Invité- Invité
Re: L'Arrivée (PV : Sin Tzu)
Kaidan Ashimida Sam 17 Jan 2015 - 2:37
Elle conçoit très mal ma philosophie et mes idées, c’est plutôt un problème de son interprétation de la confiance qu’elle possède sur ma personne. J’ai combattu avec des frères de combats à qui je ne savais pas leurs vies privées, jusqu’à temps qu’il m’en parle ou il existe une possibilité qu’ils ne m’en parlent jamais. Dans ma philosophie, plusieurs de nos problèmes doivent rester en privée absolument. On peut toujours parler de nos problèmes, mais quand ils sont incorporés et acceptés dans notre vie, je ne vois pas pourquoi je devrais en parler aux gens. Les discussions autour de ma confiance à cause de ma famille ou de mon mari sont réglés depuis plusieurs siècles, ils ne sont plus problématiques pour mes missions ou dans ma vie. La différence est vitale, je suis sincère quand je fais confiance aux gens, mais je peux comprendre et même préférer que des problèmes personnels antérieurement réglés ne refont pas surfaces. Je me suis montrée sincère dans d’anciens maux, mais si celle-ci ne me croit pas à ma confiance, masquant derrière l’argument du personnel, je me demande une seule question…
Qu’est-ce qu’elle connait de Sergei Boldarev? Est-ce qu’elle sait les anciens complots? Est-ce qu’elle connait juste son nom avant celui de Sergei? Est-ce qu’elle croit vraiment que Sergei est digne de confiance? Je sais très bien que ce vieux anglais a la suite dans ses idées, il est souvent plus cohérent que Doom ou que Fury, mais chaque être dans les Last Sons devrait douter normalement de cette personne. Il peut te souhaiter le paradis, mais peu de gens connaissent les parcelles d’ombres de cette personne. La confiance est toute autre quand tu rencontres un homme digne de Sergei dans ta vie, tu commences à douter de la confiance que tu peux donner aux Hommes après.
Elle me laisse un maximum de temps pour me laisser quelques minutes dans ma chambre, mais je la rejoins assez rapidement pour éviter les manques à la politesse. Je la suis jusqu’à ses quartiers et je ne doute pas du tout de sa paranoïa autour du sanctuaire des Last Sons. Je ne fais pas confiance à Sergei, mais infiltrer une construction de Sergei, c’est purement du suicide. J’ai appris avec le temps d’éviter de rentrer dans des bâtiments de plusieurs êtres : Ra’s Al Ghul, Lex Luthor, Charles Xavier, Victor Von Doom, le Satellite de la Justice League, Bruce Wayne et finalement Sergei. Ce sont des êtres extrêmement méticuleux et très bien préparés. Sin ne devrait pas avoir peur des espions dans ce bâtiment, des hommes peuvent être acheté, mais avec Sergei, tu sais très bien que des hommes peuvent être facilement fusillé.
La suite me laisse perplexe, je reconnais toujours un certain enthousiaste de quelques gens de trouver une personne ayant fondée le Bushido, mais c’est surtout cet élan de miniature pour être à l’aise avec une autre époque. Je ne reviens pas d’un monde antique, je suis dans le monde actuel depuis une soixantaine d’années. Peut-être qu’elle veut me faire sentir à l’aise dans ce nouveau milieu, mais je me sens plus étrangère de me retrouver dans une autre époque.
Elle commence enfin à me poser des questions sur mes motivations de venir dans les Last Sons. Une motivation, qui peut être souvent difficile à comprendre, vu comment je vois Sergei Boldarev. Ce sont surtout les membres qui m’inspirent beaucoup, certains sont loin des modèles habituels, certains suivent une philosophie similaire à la mienne et d’autres ont vécu des péripéties diverses. Peut-être que certains sont très différents de ma philosophie, mais chaque membre présenté a une bonté qui se retrouve rarement chez l’être humain, surtout selon les dossiers de Sergei.
« Ce sont surtout les membres qui m’ont attiré. Je n’aime pas beaucoup Sergei, mais le recrutement, qu’il a fait, reste très intéressant. J’ai travaillé avec le SHIELD avant de venir ici, beaucoup de membres restent très intelligents et respectueux, mais une grande partie d’entre eux ont des égos surdimensionnés qui ont déshonoré ainsi mon travail et ma loyauté. Dans les Last Sons, je retrouve plusieurs personnalités différentes, mais qui sont respectueux envers leurs prochains. Certaines personnalités comme Pavel, Hiroki ou Aleksei ne connaissent pas ma philosophie, mais ils s’en approchent bien plus qu’ils y pensent. D’autres comme Anna, Houyi, Korra et Sun sont des personnalités très intéressantes et suivant surtout des alternatives à ce que je retrouve le Meilleur chez l’Homme. Chacun a une expérience de vie différente, mais ils ne sont pas corrompus par d’autres âmes.
Korra est un cas très intéressant, je me prépare à sa rencontre depuis que je sais son existence. Traverser l’expérience qu’elle a vécu, sans rentrer dans un comportement chaotique bien plus grave, c’est un signe de courage exceptionnel. Que cette enfant ne se donne pas la mort après la destruction de son Village, cela montre sa force de caractère. Son traumatisme peut bien durer quelques mois ou quelques années même, mais elle a déjà fait un travail exceptionnel de refuser les abîmes de la mort. »
Je fais preuves de transparences et d’honnêtetés en parlant de mon intérêt pour Korra, mais les autres membres m’intéressent aussi beaucoup. Sun Wukong est un autre cas très intéressant que je risque de côtoyer plus souvent que les autres membres. Je veux quand même laisser des traces de ce qu’était vraiment la Main à des gens qui vont vraiment montrer un véritable honneur dans leur combat.
Qu’est-ce qu’elle connait de Sergei Boldarev? Est-ce qu’elle sait les anciens complots? Est-ce qu’elle connait juste son nom avant celui de Sergei? Est-ce qu’elle croit vraiment que Sergei est digne de confiance? Je sais très bien que ce vieux anglais a la suite dans ses idées, il est souvent plus cohérent que Doom ou que Fury, mais chaque être dans les Last Sons devrait douter normalement de cette personne. Il peut te souhaiter le paradis, mais peu de gens connaissent les parcelles d’ombres de cette personne. La confiance est toute autre quand tu rencontres un homme digne de Sergei dans ta vie, tu commences à douter de la confiance que tu peux donner aux Hommes après.
Elle me laisse un maximum de temps pour me laisser quelques minutes dans ma chambre, mais je la rejoins assez rapidement pour éviter les manques à la politesse. Je la suis jusqu’à ses quartiers et je ne doute pas du tout de sa paranoïa autour du sanctuaire des Last Sons. Je ne fais pas confiance à Sergei, mais infiltrer une construction de Sergei, c’est purement du suicide. J’ai appris avec le temps d’éviter de rentrer dans des bâtiments de plusieurs êtres : Ra’s Al Ghul, Lex Luthor, Charles Xavier, Victor Von Doom, le Satellite de la Justice League, Bruce Wayne et finalement Sergei. Ce sont des êtres extrêmement méticuleux et très bien préparés. Sin ne devrait pas avoir peur des espions dans ce bâtiment, des hommes peuvent être acheté, mais avec Sergei, tu sais très bien que des hommes peuvent être facilement fusillé.
La suite me laisse perplexe, je reconnais toujours un certain enthousiaste de quelques gens de trouver une personne ayant fondée le Bushido, mais c’est surtout cet élan de miniature pour être à l’aise avec une autre époque. Je ne reviens pas d’un monde antique, je suis dans le monde actuel depuis une soixantaine d’années. Peut-être qu’elle veut me faire sentir à l’aise dans ce nouveau milieu, mais je me sens plus étrangère de me retrouver dans une autre époque.
Elle commence enfin à me poser des questions sur mes motivations de venir dans les Last Sons. Une motivation, qui peut être souvent difficile à comprendre, vu comment je vois Sergei Boldarev. Ce sont surtout les membres qui m’inspirent beaucoup, certains sont loin des modèles habituels, certains suivent une philosophie similaire à la mienne et d’autres ont vécu des péripéties diverses. Peut-être que certains sont très différents de ma philosophie, mais chaque membre présenté a une bonté qui se retrouve rarement chez l’être humain, surtout selon les dossiers de Sergei.
« Ce sont surtout les membres qui m’ont attiré. Je n’aime pas beaucoup Sergei, mais le recrutement, qu’il a fait, reste très intéressant. J’ai travaillé avec le SHIELD avant de venir ici, beaucoup de membres restent très intelligents et respectueux, mais une grande partie d’entre eux ont des égos surdimensionnés qui ont déshonoré ainsi mon travail et ma loyauté. Dans les Last Sons, je retrouve plusieurs personnalités différentes, mais qui sont respectueux envers leurs prochains. Certaines personnalités comme Pavel, Hiroki ou Aleksei ne connaissent pas ma philosophie, mais ils s’en approchent bien plus qu’ils y pensent. D’autres comme Anna, Houyi, Korra et Sun sont des personnalités très intéressantes et suivant surtout des alternatives à ce que je retrouve le Meilleur chez l’Homme. Chacun a une expérience de vie différente, mais ils ne sont pas corrompus par d’autres âmes.
Korra est un cas très intéressant, je me prépare à sa rencontre depuis que je sais son existence. Traverser l’expérience qu’elle a vécu, sans rentrer dans un comportement chaotique bien plus grave, c’est un signe de courage exceptionnel. Que cette enfant ne se donne pas la mort après la destruction de son Village, cela montre sa force de caractère. Son traumatisme peut bien durer quelques mois ou quelques années même, mais elle a déjà fait un travail exceptionnel de refuser les abîmes de la mort. »
Je fais preuves de transparences et d’honnêtetés en parlant de mon intérêt pour Korra, mais les autres membres m’intéressent aussi beaucoup. Sun Wukong est un autre cas très intéressant que je risque de côtoyer plus souvent que les autres membres. Je veux quand même laisser des traces de ce qu’était vraiment la Main à des gens qui vont vraiment montrer un véritable honneur dans leur combat.
Kaidan Ashimida- Messages : 130
Date d'inscription : 23/12/2014
Re: L'Arrivée (PV : Sin Tzu)
Invité Sam 17 Jan 2015 - 18:37
« Encore une fois, avec tout le respect qui vous est dû, quiconque se donne la mort après avoir traversé une dure épreuve est un lâche qui déshonore ses ancêtres. Mon jugement peut sembler sévère voire intransigeant mais le vrai courage, c’est de vivre malgré les blessures, aussi terribles soient-elles. Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. J’en sais quelque chose. Vous aussi d’ailleurs. »
Elle commençait à en avoir sérieusement marre. Tout le monde ne parlait que de cela récemment. Pauvre Korra qui a perdu son village. Sin tzu avait perdu sa famille, ses amis et bien plus par au moins deux fois. D’abord sur son île natale, ses parents ainsi que tous leurs employés et serviteurs (un beau petit paquet de personnes), des gens qui avaient toujours été là pour elle, puis sa famille adoptive en reprenant aux pirates son île, son âme ou au moins une partie aux démons, une partie de ses pouvoirs, de sa vie de… Elle ne comptait plus les pertes dans sa vie en fait. Et pourtant, quel que soit l’âge ou les circonstances, elle avait passé au travers. Seule. Korra était pour elle une amie. Mais en même temps, Sin Tzu ne décolérait pas de son attitude apathique et disons-le pour elle, lâche, que Korra adoptait. Qu’on ne se trompe pas par contre.
Sin Tzu donnerait sa vie pour Korra. Deux fois si possible. Elle avait désobéi à Sergeï en vengeant Korra à sa façon. Elle avait trahit la confiance des Last Sons et même celle de son pays (encore que sur ce point elle s’en moquait éperdument). Pour se racheter aux yeux de ses amis, aucun sacrifice n’était trop grand. Mais apprécier quelqu’un et être prêt à se sacrifier pour elle ne veut pas dire tout accepter non plus. Pour quelqu’un qui a traversé l’enfer (littéralement), l’auto apitoiement vous insupporte rapidement. Et voilà que même la nouvelle y allait de son admiration pour Korra. Jalousie? Peut-être. Sin Tzu continuait de suspecter qu’une part d’influence démoniaque ait survécu même à tous ses exorcismes. Ou alors peut-être qu’elle regrettait de ne jamais avoir eu de support quand elle en avait eu besoin. Qu’importe. C’était de peu d’importance en ce moment.
Risquait-elle de s’aliéner Kaidan parce qu’elle voyait certaines choses de façons très tranchées? Peut-être. Elle avait bien fait ses devoirs de garder volontairement flous bien des éléments dans son dossier. Il y avait des choses qu’elle avait fait qui continuait de la hanter plusieurs décennies plus tard. Elle alla chercher le thé, appréciant cette pause pour laisser tomber le masque momentanément, le poids d’un passé qui ne la laisserait jamais tranquille se faisant soudain presque écrasant. Mais elle était Sin Tzu. Elle avait changé. Elle était en quête de sa rédemption. Et elle l’aurait. Errer sur le chemin pour éventuellement y arriver était une façon de faire les choses. Regardant avec un sourire triste le décor, ce décor qui lui rappelait de si bon souvenirs, elle revint avec le thé et deux petites tasses de style asiatique. Elle servit Kaidan puis elle-même.
« Vous savez ce qu’on dit? Si le thé est trop chaud pour les doigts, il l’est aussi pour la bouche. Le temps que tout ceci refroidisse un peu, mangeons et continuons à discuter. Je suis curieuse de mieux vous connaitre, honorable consœur. Quelque chose me dit que vous allez être une addition précieuse à notre petite famille. J’ai hâte de travailler avec vous. Mais ce ne sera pas pour tout de suite je le crains.
J’ai une mission taillée sur mesure pour moi qui m’attend très prochainement. Une expédition archéologique aurait mis la main sur d’étranges ruines et je crains fort que ce soit encore un site rituel qui n’a jamais été abandonné correctement au vu des récents rapports de choses étranges se produisant dans le coin. Si je ne m’abuse Vous avez aussi des connaissances dans l’occulte… Peut-être qu’une seconde opinion… »
C’était une proposition faite de bonne foi. Contrairement à plusieurs sommités et spécialistes, Sin Tzu aimait au contraire avoir un second avis sur un problème donné. C’était encore plus intéressant quand les conclusions étaient différentes. Comme elle le répétait souvent : les esprits curieux ont besoin de savoir, tout simplement. Plusieurs se demandaient si c’était au sens propre ou au sens figuré qu’elle le disait et l’absence répétée de clarifications de la part de Sin Tzu ne faisait que laisser d’avantage à l’ambiguïté. Dans un domaine aussi particulier que l’occulte, c’était justement ce qu’il fallait : le plus de visions et d’approches possibles. Autrement, votre rituel pour bannir un démon pourrait tout simplement le renforcer à cause d’un pictogramme mal interprété… Et on ne pouvait pas dire que c’était par simple amateurisme.
Il existait plus de langues mortes et de dialectes tout aussi anciens que l’on voudrait bien le reconnaitre et les maitriser demandait souvent des prédispositions qui n’étaient pas à la portée de tous. C’était probablement ce qui rendait toute l’affaire si fascinante. Enfin, pour elle. Pour plusieurs, l’occulte était un tabou, quelque chose à éviter à tout prix. Pourtant, il y avait tellement plus à avoir et à connaitre en se donnant la peine de reconnaitre un instant qu’il existait une alternative à la science… Prenant une gorgée de thé (un thé au jasmin à la fragrance des plus agréables), elle offrit un sourire sincère à Kaidan. Oui elle serait effectivement un bel atout pour les Last Sons. Elle n’avait aucune position de décision dans l’organisation mais cela ne l’empêchait pas de donner son opinion. Après tout, au sein d’une famille, tous ont une voix, n’est-ce pas?
Elle commençait à en avoir sérieusement marre. Tout le monde ne parlait que de cela récemment. Pauvre Korra qui a perdu son village. Sin tzu avait perdu sa famille, ses amis et bien plus par au moins deux fois. D’abord sur son île natale, ses parents ainsi que tous leurs employés et serviteurs (un beau petit paquet de personnes), des gens qui avaient toujours été là pour elle, puis sa famille adoptive en reprenant aux pirates son île, son âme ou au moins une partie aux démons, une partie de ses pouvoirs, de sa vie de… Elle ne comptait plus les pertes dans sa vie en fait. Et pourtant, quel que soit l’âge ou les circonstances, elle avait passé au travers. Seule. Korra était pour elle une amie. Mais en même temps, Sin Tzu ne décolérait pas de son attitude apathique et disons-le pour elle, lâche, que Korra adoptait. Qu’on ne se trompe pas par contre.
Sin Tzu donnerait sa vie pour Korra. Deux fois si possible. Elle avait désobéi à Sergeï en vengeant Korra à sa façon. Elle avait trahit la confiance des Last Sons et même celle de son pays (encore que sur ce point elle s’en moquait éperdument). Pour se racheter aux yeux de ses amis, aucun sacrifice n’était trop grand. Mais apprécier quelqu’un et être prêt à se sacrifier pour elle ne veut pas dire tout accepter non plus. Pour quelqu’un qui a traversé l’enfer (littéralement), l’auto apitoiement vous insupporte rapidement. Et voilà que même la nouvelle y allait de son admiration pour Korra. Jalousie? Peut-être. Sin Tzu continuait de suspecter qu’une part d’influence démoniaque ait survécu même à tous ses exorcismes. Ou alors peut-être qu’elle regrettait de ne jamais avoir eu de support quand elle en avait eu besoin. Qu’importe. C’était de peu d’importance en ce moment.
Risquait-elle de s’aliéner Kaidan parce qu’elle voyait certaines choses de façons très tranchées? Peut-être. Elle avait bien fait ses devoirs de garder volontairement flous bien des éléments dans son dossier. Il y avait des choses qu’elle avait fait qui continuait de la hanter plusieurs décennies plus tard. Elle alla chercher le thé, appréciant cette pause pour laisser tomber le masque momentanément, le poids d’un passé qui ne la laisserait jamais tranquille se faisant soudain presque écrasant. Mais elle était Sin Tzu. Elle avait changé. Elle était en quête de sa rédemption. Et elle l’aurait. Errer sur le chemin pour éventuellement y arriver était une façon de faire les choses. Regardant avec un sourire triste le décor, ce décor qui lui rappelait de si bon souvenirs, elle revint avec le thé et deux petites tasses de style asiatique. Elle servit Kaidan puis elle-même.
« Vous savez ce qu’on dit? Si le thé est trop chaud pour les doigts, il l’est aussi pour la bouche. Le temps que tout ceci refroidisse un peu, mangeons et continuons à discuter. Je suis curieuse de mieux vous connaitre, honorable consœur. Quelque chose me dit que vous allez être une addition précieuse à notre petite famille. J’ai hâte de travailler avec vous. Mais ce ne sera pas pour tout de suite je le crains.
J’ai une mission taillée sur mesure pour moi qui m’attend très prochainement. Une expédition archéologique aurait mis la main sur d’étranges ruines et je crains fort que ce soit encore un site rituel qui n’a jamais été abandonné correctement au vu des récents rapports de choses étranges se produisant dans le coin. Si je ne m’abuse Vous avez aussi des connaissances dans l’occulte… Peut-être qu’une seconde opinion… »
C’était une proposition faite de bonne foi. Contrairement à plusieurs sommités et spécialistes, Sin Tzu aimait au contraire avoir un second avis sur un problème donné. C’était encore plus intéressant quand les conclusions étaient différentes. Comme elle le répétait souvent : les esprits curieux ont besoin de savoir, tout simplement. Plusieurs se demandaient si c’était au sens propre ou au sens figuré qu’elle le disait et l’absence répétée de clarifications de la part de Sin Tzu ne faisait que laisser d’avantage à l’ambiguïté. Dans un domaine aussi particulier que l’occulte, c’était justement ce qu’il fallait : le plus de visions et d’approches possibles. Autrement, votre rituel pour bannir un démon pourrait tout simplement le renforcer à cause d’un pictogramme mal interprété… Et on ne pouvait pas dire que c’était par simple amateurisme.
Il existait plus de langues mortes et de dialectes tout aussi anciens que l’on voudrait bien le reconnaitre et les maitriser demandait souvent des prédispositions qui n’étaient pas à la portée de tous. C’était probablement ce qui rendait toute l’affaire si fascinante. Enfin, pour elle. Pour plusieurs, l’occulte était un tabou, quelque chose à éviter à tout prix. Pourtant, il y avait tellement plus à avoir et à connaitre en se donnant la peine de reconnaitre un instant qu’il existait une alternative à la science… Prenant une gorgée de thé (un thé au jasmin à la fragrance des plus agréables), elle offrit un sourire sincère à Kaidan. Oui elle serait effectivement un bel atout pour les Last Sons. Elle n’avait aucune position de décision dans l’organisation mais cela ne l’empêchait pas de donner son opinion. Après tout, au sein d’une famille, tous ont une voix, n’est-ce pas?
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