John Haydson
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Victor Von Doom
John Haydson
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John Haydson
John Haydson ""Comment ? Car nous sommes enfants nous ne sommes pas des géants ? Ne savez-vous pas l'importance d'une goutte d'eau dans la mer ?"" Bonjour ou bonsoir, mon p’tit nom à moi c'est John Haydson ! Mais on me connait aussi sous le nom de "Le Sauveur" Je suis né(e) le 19 Février à New York City. J’ai 7 ans, plus ou moins. Un petit secret pour la route ; je suis mutant et sévissant à New York City. On me dit souvent que je ressemble à Mekhai Allan Andersen . Je fais partie du groupe X-Men ( Élève de l'institut Xavier) ,
on ne change pas le passé "John écoute moi bien, tu as un grand pouvoir, un immense pouvoir tu te dois de le développer ! Ressaye encore !" Je regardai papa. Je serrai contre moi mon jouet en bois brun aux divers nuances, je n'ai jamais su si c'était un oiseau qui y était sculpté ou autre chose. Dans cette statuette mal sculptée, je mettais cependant beaucoup d'amour : C'est maman qui l'avait fabriquée. Il y a longtemps, bien avant cet hiver de 2017. Papa sortit le bocal avec des papillons, je grimaçais, je détestais faire ça, je me levais cependant, après en général papa me laissait tranquille et je pouvais retourner dans ma chambre jouer. Je contemplais le papillon que papa sortit délicatement du bocal du haut de mes sept ans: " John, concentre toi ! Tu vas y arriver cette fois !" Je savais ce que j'avais à faire, le papillon il ne lui restait que peu à vivre, quelques heures, une journée, une vie de papillon, et moi par mon don je devais réduire ces heures à néant. Jusque maintenant je n'avais pas réussi à réduire assez, le papillon s'affaiblissant sans pour autant mourir. La mort je n'en avais qu'une vague idée, maman était morte en aidant à sauver Magneto, Magneto c'est le héros de papa ! Il faut dire que la justice League croit à la paix avec les non-mutants...simplement en les montrant au monde comme des défenseurs et non des vilains pas beaux ! Mais ce sont des idiots ! Depuis toujours, les non-mutants sont persécutés dans une chasse aux sorcières ou ont été ignorés. Les non-mutants sont des imbéciles, il n'y a rien de pire que l'indifférence et les persécutions ! Moi je suis bien d'accord avec tout ça ! Papa m'en a raconté des histoires terribles ! A partir de 1930 par exemple ils emmenaient des mutants dans des maisons où on les brûlait ! Et puis d'autres servaient de chair à canon pour les non-mutants, des super mégas soldats ! Ces projets s'appelaient "l'arme X". C'est en 1960, que la confrérie existe ! Erik Lehnsherr, c'est comment que s'appelle Magneto, il veut protéger les mutants ! Alors il va réunir des gens qui comme lui ont voulu être détruit par les non-mutants. Le but c'est de faire reconnaître qu'on est pas des êtres qui méritons la mort mais des Mutants et que le monde doit nous accepter. Et comme les non-mutants font que nous blesser bah on n'est pas bête on va pas tendre l'autre joue, dans le Bible ça se fait mais au bout d'un moment le Jésus, ils le mettent sur une croix et il meurt ! Nous, on ne veut pas mourir. Papa est un mutant, mais aussi un ami de Magneto, ou Erik, je préfère Erik, papa m'en parle tellement c'est un peu un second papa ! Depuis tout jeune, il est ami d'Erik, il est né dans un camps de concentration papa, le camps où était Magneto. C'est Magneto qui a permis que papa bébé survive ! Un camps de concentration c'est une maison où on brûle les gens notamment les mutants, mais papa a pas brûlé. Magneto était un enfant mais il a tout fait pour que les gens du camps aident et cachent papa en 1944, parce-qu'il voyait en papa un espoir: celui de la lumière dans l'obscurité. Après les camps des amis de Erik ont adopté papa et sont restés en contact avec son sauveur. Erik a observé papa longtemps, Papa il peut se téléporter et la première fois qu'il a pu il avait 12 ans, il s'est beaucoup exercé aidé de visites d'Erik et a fini par se contrôler. Papa a grandi. A 16 ans, il se contrôlait mieux et était très mature pour son âge, c'était en 1960. Magneto lui a proposé de le rejoindre, papa était heureux. Papa voulait aider les mutants qui ont tellement souffert et son ami Magneto pouvait l'y aider! Maman 34 ans a rencontré papa en 1993, papa avait 49 ans alors il en connaissait un peu plus, maman faisait partie de la League of Justice, un de ses don était de figer le temps pour un être vivant durant le nombre d'années qu'elle traçait avec son doigt sur le front de celui-ci ! Seule elle pouvait arrêter les effets avant la fin de la date. Alors autant dire qu'elle était importante ! En 1993, La confrérie a fait équipe avec le type là Charles Xavier, un puissant télépathe , cinq ans plus tard et Lex Luthor un .... égoïste ??? Papa ne l'aime pas, il dit qu'il est trop égoïste, papa n'est pas égoïste, il veut le bien des mutants. Maman elle était dans la justice league comme j'ai dit, Vandal Savage, quelqu'un qui avait contrôlé maman et d'autres gens de la Justice League pour prendre le pouvoir ( je ne sais pas comment il a fait mais ça ne se fait pas ! Ce n'est pas bien de contrôler les gens, les non-mutants le font trop sur les mutants, faut pas faire les mêmes erreurs ! ), mais la confrérie et Charles Xavier et l’égoïste ont sauvé maman ! Papa et maman ont longtemps parlé, papa et maman se sont aimés et maman a rejoint papa, papa avait raison elle ne pouvait qu’acquiescer, papa a toujours raison ! Neuf mois plus tard je suis né, mais maman avait peur elle ne voulait pas que je grandisse dans un monde aussi moche, elle a figé mon temps et papa m'a mis dans ma chambre de bébé afin que personne ne me fasse du mal. Magneto me protégerait et batirait un monde meilleur pour que je grandisse. Cependant....en 2011, Magneto a failli mourir, maman blessée gravement en tentant de l'aider a appelé papa et il l'a téléportée ici, à ma maison d'Europe, et mon temps a recommencé. Mais maman est morte des suites de ses blessures dans un dernier élan d'espoir elle a recommencé mon temps. Et je suis redevenu le bébé de un an que maman avait figé pour le protéger d'un monde trop dur, elle a dit alors à papa que je devais les sauver, que je devais les aider, être celui qui fera que Magneto ne soit plus blessé. Papa a soigné Magneto mais faut pas le dire. Papa a voulu faire de moi quelqu'un de grand, quelqu'un de bon, quelqu'un qui aidera le rêve de maman: celui d'un monde où les mutants n'auront plus mal. "John, tu rêvasses encore en regardant la fenêtre !" Je sursaute, papa n'est pas méchant mais il m'a déjà expliqué mille fois... "Je ne suis pas prêt pour le monde extérieur, je dois d'abord développer mon don." marmonnai-je. Il m’ébouriffa mes cheveux blonds, j'aime ces gestes de tendresse que d'après papa le monde extérieur ne m'apportera pas. Je veux devenir fort comme papa ! Je me concentrais sur le papillon en comptant dans ma tête de dix à zéro pour être bien attentif à chacun de ses battements d’ailes. Une lumière blanche l'entoure. Je fixe mon regard sur ses ailes et tente de ralentir leurs mouvements peu à peu, l'animal semble battre des ailes moins vite, puis il se pose sur la branche du bocal ouvert, il ne bouge presque plus, je continue à fixer le moindre mouvement de l'insecte pour le stopper, bientôt le léger frémissant de ses antennes cesse, je continue de le fixer pour ne pas qu'il sorte de mon piège qui le fait vieillir, de mon don qui pour lui s'avère mortel. Le papillon tombe de la branche, mort. J'avais réussi ! Mais au lieu d'exploser de joie comme papa près de moi, j'éclate en sanglots, épuisé et triste. Papa me prend des ses bras calmement, doucement, tendrement et m'amène à ma chambre, il me met dans mon lit avec mon doudou de bois et me chante une berceuse: "Grands mutants, Grands pouvoirs, longues histoires, Pas mal de déboires, Mais papa est là, Papa est là, Papa veille sur toi, Monde immense, longues danses, humains qui mentent, Mutants qui nous manquent, Mais papa est là, Papa est là, Papa veille sur toi, Maman sourit lointaine, son enfant chéri, larmes finies, papa le sait maman est une étoile du ciel, Mais papa est là, Papa est là, Papa veille sur toi," Mon corps fatigué ne sanglote plus, calmé par le berceuse j'ose enfin demander : '' Papa, le papillon il ne bougera plus jamais... Est ce que ça fait de moi quelqu'un de mauvais ?" Papa m'embrasse sur le front. "Ce papillon a donné sa vie pour que tu puisses aider Erik a sauver plein de vie mutantes, il ne t'en veut pas, tu n'as rien fait de mal.'' Je répète d'une voix enfantine et épuisée: " Je vais aider Erik a sauver plein de mutants." Papa me borde et caresse ma tignasse blonde. Il me sourit et murmure: " Oui John, tu es un garçon merveilleux et gentil, le papillon le sait." "Le papillon le sait." répétais-je m'endormant peu à peu dans le pays des rêves. Papa sourit et me secoue un peu, sans brusquerie, il me tend un verre au liquide verdâtre, c'est ce liquide qui a développé mes pouvoirs, papa voulant faire de moi un grand mutant qui pourrait aider Magneto, papa voulant développé mon potentiel et aider Magneto, papa voulant faire de moi un sur-mutant qui pourrait protéger tous les mutants. J'avais un an et trois mois quand papa a découvert le liquide qui a déclenché mon don aussi tôt. Magneto était encore souffrant, papa lui prodiguant des soins. Il voulait aider le retour de son ami et pour cela, il ne pouvait pas attendre mes 12 ans ni me laisser développer un don pas assez puissant. Il fallait donc trouver quelque chose pour développer mon potentiel rapidement, papa a tenté divers produits et ce liquide là a boosté l'apparition de mon don, la première fois que cela a marché c'était une histoire de minutes, Papa était près d'Erik et moi je fixais les œufs de têtards dans le bocal de son bureau, les têtards allaient éclore, je les regardais et papa est passé, mais au lieu de sortir de leur œufs, il y a eu une lumière blanche entourant les œufs et les têtards se sont mis à nager plus âgés de quelques minutes. Papa m'a pris dans ses bras et a dansé ce jour là, je riais ne comprenant pas encore l'importance de ce déclenchement. Papa dit que le liquide vert aide mon pouvoir a se développer mais que d'ici quelques jours, mon corps en aura tellement reçu que je n'aurai plus besoin d'en boire pour être un grand mutant. Tant mieux d'un coté car c'est super amer. Papa me sourit à ma grimace et grimace à son tour en disant: " Demain on fera du foot !" Je souris en baillant avouant tendrement : "J'aime bien faire du football avec mon papa!" Les jours passent, ça fait déjà une semaine que j'ai sept ans, une semaine que j'ai tué le papillon, Papa est occupé à travailler : Papa c'est le médecin des mutants en détresse, il les écoute, il les soigne, papa c'est quelqu'un de bien ! Moi je suis dans la cour intérieure et je shoote dans un ballon de football, depuis que Magneto est guéri, papa a déménagé non loin de New-York City, à la campagne dans la vallée où il y a le fleuve Delaware, il va souvent à New-York City pour se tenir au courant des avancées de la confrérie Américaine et aussi car c'était le pays où a grandi maman. En fait comme il peut se téléporter sur de longues distances ( 50 kilomètres par 50 en faisant des pauses d'une heure entre deux téléportations) papa va un peu partout pour aider son ami Erik ! Depuis mes 3 ans en 2013, il existe une nouvelle confrérie Américaine que tous croyaient morte avec l'attentat de Magneto, les Morlocks des mutants qui se cachaient dans les égouts à cause des non-mutants sont devenus nos alliés. En Alaska, une maison où on torturait les mutants pour en faire des armes par des expériences a été détruite par la confrérie, papa était très fier ! Les mutants meurtris ne sont pas devenus des armes x mais des alliés de la confrérie, on les appelle les Légionnaires. C'est en Somalie que les Légionnaires s'installent, parce que la confrérie est basée un peu partout dans le monde et que Erik a fait un travail de super héros ! "Moi je vais aider Erik comme papa et plus aucun non mutant ne sera méchant !" criai-je en shootant dans le ballon et buuuut contre le mur. Je danse en riant et soudain j'entends un rire moqueur d'adolescent: " Alors c'est toi le sauveur ?" Je sens le mépris dans la voix de l'inconnu, je grimace mais ne crie pas, il ne sert à rien de montrer sa peur à un potentiel ennemi, c'est papa qui me l'a appris. "Je m'appelle Endrix, je suis un ami de ta maman !" Le garçon prend un intérêt nettement plus clément à mes yeux, j'en oublie presque son mépris. " Vous avez connu ma maman ?" Il grimace le Endrix avant d'avouer : " Ce qu'on m'en a dit...Je suis le petit fils de la sœur de ta maman, donc ma grand-mère a bien connu ta mère !" Oh là là c'était bien compliqué ça...Papa avait 73 ans, mais moi qui ai vécu 23 ans en pause, en stase de temps avant de me réanimer en 2011 juste avant la mort de maman, j'avais toujours connu papa âgé, d'ailleurs à part un précepteur qui venait à la maison et était plus vieux que papa, je ne connaissais que papa alors je ne pouvais pas savoir qu'il pourrait être grand-père. L'adolescent de 17 ans en apparence éclata de rire devant mon air ahuri. " C'est plutôt moi qui devrai m'étonner de trouver le fils de la sœur de mémé aussi jeunot ! Tu es quoi au juste ?" Je gonflais les joues, visiblement vexé et annonçais fièrement: "Je m'appelle John Haydson et je suis un mutant Monsieur Endrix !" Il me donna une pichenette sur le front, je ne bronchais pas l'affrontant du regard. " Je sais ça patate, je veux dire tu as vraiment 7 ans ? Ou ton don t'en donne l'apparence ?" On sentait de la curiosité presque malsaine dans sa voix, mais j'étais trop enfant et trop énervè pour y prendre garde. "Bien sûr que j'ai 7 ans ! Patate toi même !" "Comment ?" me défia-t-il de dire. Je failli lui crier la réponse mais me rattrapa de justesse en un : " Pas tes oignons !" Il éclata de rire à mon plus grand dam... On avait vraiment le même sang ? "C'est qu'il est grognon le petit sauveur ! Tu as quoi comme pouvoir ? Tu fais pousser des citrouilles ?" C'est qu'il me provoquait, j'allais répliquer quand une main se posa sur mon épaule, papa... "Endrix, je t'ai accueilli ici malgré que tu sois contre nos idées pourtant justes. Mais tu es mon petit neveu alors je te dois asile le temps que ta mère guérisse, ce qui sera le cas dans quelques jours suite à mes soins. Cependant, si tu préfère retourner à l'institut Xavier duquel tu t'es enfui, rien ne te retient ici." Endrix grimaça, mon sourire s'agrandit, papa était resté calme mais l'adolescent ne pipait plus mot. Papa c'était vraiment le plus fort. " Je ne me suis pas enfui de l'institut, j'en ai démissionné ! Ça sert à rien de parler aux non-mutants, mais ça sert à rien de les combattre non plus, tu ne te rappelles pas de la crucifixion de 1998 ? T'as dû oublier de lui dire ça au petit sauveur !" marmonna l'adolescent. "ENDRIX !" réprimanda Papa avec ses yeux fâchés, les colères de papa ne duraient que quelques secondes et fallait le faire pour qu'il élève le ton même sur un seul mot, mais cela calmait en principe les plus réticents à obéir. Endrix ne fit pas exception et retourna se terrer dans le salon en mettant son baladeur dans les oreilles. Moi, je restais choqué de la nouvelle...Papa ne m'avait jamais parlé d'institut ni de crucifixion de 1998...Jésus de la bible c'était pas en 1998, alors de quoi il parlait Endrix ? " Je t'expliquerai ce soir, John..." murmura Papa en posant une main douce sur ma tête. Je shootais dans le ballon après son départ, il me fallait me défouler. C'était une belle journée pour un hiver. Je jouais à mettre en prison un méchant non-mutant figurine en plastique par un mutant, mon lézard en plastique, la prison ayant été fait avec mes cubes en bois. J'étais très occupé à faire attraper le vilain non-mutant quand papa entra dans ma chambre. "John...je peux te parler ?" Je tournais la tête vers papa mais je boudais un peu de ne pas tout savoir de l'histoire de la confrérie pourtant si importante à mes yeux, et aux yeux de papa qui m'en avait chaque soir conté les exploits. "John..." hésita papa d'une voix de petit garçon pris en flagrant délit. "Je joue ! Le lézard est en plein héroïque mission. Il capture un méchant non-mutant qui lui fait bobo et a voulu qu'il meurt..." répliquais-je presque férocement. Papa s'approcha et s'accroupit près de moi, je l'ignorai royalement. "Et ce mutant il a un nom ?" demanda-t-il calmement, Papa savait très bien que me brusquer augmenterait mon attitude boudeuse, et puis papa était un calme la plupart du temps. "Je ne sais pas." répliquai-je. "Pas de nom ? " dit Papa d'une voix étonnée. "Il ne le connait pas..." murmurai-je baissant les armes. Papa sourit quand je tournais à nouveau la tête vers lui, il le savait que je l'aimais trop pour le bouder longtemps, mais quand même... "Tu m'en veux car je ne t'ai pas tout dit hein ?" dit-il en s'asseyant sur mon lit, je grimpais sur ses genoux et posai ma tête sur son bras. "Oui un peu. C'est quoi cette histoire d'institut ? Et de crucifixion ? " avouai-je. " Erik avait un ami, il s'appelait Charles Xavier mais lui tu en as déjà entendu parlé..." dit papa tendrement en me caressant les cheveux. "Le puissant télépathe..." murmurai-je. Papa acquiesça avant de continuer en ces termes : "En 1998, il a crée une école pour aider les mutants à vivre avec les non-mutants il croyait que le dialogue allait créer l'harmonie. Cette école s'appelle l'institut Charles Xavier, elle accueille là bas les mutants de 12 à la majorité. Et elle leur rentre dans la tête le respect de tous pour être respecté." "Un peu comme ce qu'ils faisaient croire à maman à la Justice League." chuchotai-je. " Et pour la crucifixion ?" Le visage de papa s'assombrit, il arrêta son geste et son regard se perdit dans le vide, je le scrutais un peu apeuré. Je ne l'avais jamais vu ainsi. "Tu te souviens du papillon ? " demanda papa dans le vague. Je grimaçais en hochant un oui de la tête, je sentais mal la suite de la conversation. "Et bien ce jour là, des gens ont du mourir comme lui, des non-mutants qui créant des armes x, faisant souffrir des mutants, ils méritaient de mourir, c'était pour le bien, un sacrifice nécessaire pour le bien. Ils ont été mis sur une croix et 12 en sont morts, j'en ai moi même crucifié un et je l'ai vu crier ce chien, je l'ai vu hurler qu'il nous tuerait tous et au final il est mort, mort avant d'avoir fait du mal !" J'étais descendu des bras de papa terrifié, au bord des larmes. "Papa tu me fais peur...Il t'arrive quoi ?" Ma voix tremblait, il faut dire je n'avais jamais vu papa dans un tel état, il semblait comme revivre la scène. Il braqua son regard sur moi. " Ta mère est morte de leurs mains John, tu DOIS aider Erik !" Sa voix et son regard n'étaient pas comme d'habitude. Je me mis à pleurer. "Je sais papa ! Je sais ! Mais le papillon il avait rien fait ! RIEN ! Et puis...tu avais dit que la confrérie elle faisait le bien, elle voulait protéger les mutants des non-mutants ! Je savais qu'on se défendait mais les non-mutants pourquoi vous les avez pas emprisonnés ?" Je noyais mon visage de larmes à la fin de mon discours et papa se leva, je reculais terrifié, il prit au sol mon cheval- bâton en bois. "John, tu ne comprends pas à quel point ILS nous font du mal. IL FAUT parfois faire mal pour faire le bien et si je dois en venir à cet extrémité pour que tu comprennes ton rôle ESSENTIEL pour aider celui qui m'a sauvé, celui qui nous sauvera tous j'irai, j'ai toujours été patient avec toi et calme, mais aujourd'hui tu renies jusqu'à la mémoire de ta mère en les défendant !" Je reculais terrifié, papa ne m'avait jamais frappé mais ce souvenir semblait le plonger dans une rage sans contrôle et moi dans une terreur sans nom. "J'ai pas dit ça Papa! J'ai pas injurié maman ! J'ai juste dit que c'était peut-être pas la bonne méthode !" criai-je plein de peur. " C'est la méthode de celui à qui tu dois la vie !" cracha papa en levant le jouet. Peut-être n'avait-il jamais guéri de ce qui l'a rendu si fier, de ce meurtre mais j'étais trop terrifié pour y réfléchir et je levais les bras fixant inconsciemment chacun de ses gestes, par habitude, et alors que je le bâton descendait, je hurlais dans un dernier cri de désespoir horrifié : " Laisse moi tranquille !" Un lumière blanche entoura papa, le choc décuplait exceptionnellement mon don sans que je fasse exprès, sans que je contrôle rien, je savais juste une chose : J'avais peur, je voulais arrêter ce qui me terrorisait, point. La peau de papa se rida au fils des secondes, il trembla me suppliant de me calmer, mais j'étais trop choqué pour contrôler quoi que ce soit et même pour l'entendre. Papa ne pouvait pas se téléporter quand il était vraiment trop faible et là il faiblissait à une vitesse fulgurante. J'observais ses gestes désespérés et désespérément de plus en plus faibles. Je ne pouvais rien arrêter, trop pris par ma terreur. Quand papa s'écroula pour son dernier souffle, c'est d’épuisement que mon corps petit et frêle céda. "Pardon fiston...Ça fait trop mal...C'est trop important...Tu comprends ? Je suis fier de toi ! " dit papa en posant une main ridée à faire peur sur ma main enfantine. "Papa..."appelai-je dans un murmure faible avant de tomber dans l'inconscience. Quand je me réveillais, j'étais dans un hôpital, il y avait des policiers à la porte de ma chambre, je tentais de me rendormir pour ne pas me rappeler ce que j'avais fait. J'avais blessé papa, peut-être même...Je secouais la tête trahissant mon éveil à la dame au chignon et au costume sombre près de moi. Papa était un héros, il ne pouvait pas être mort....encore moins de mes mains... La dame se mit à caresser mes cheveux blonds, je la fixais de mes yeux noisettes. "Mon ange, je m'appelle Madame Simon je serai ton avocate, je...est-ce-tu te sens assez rétabli pour répondre à des questions ?" La dame était au bord des larmes, elle paraissait gentille mais je n'étais pas d'humeur, surtout qu'un flic ajouta en ricanant méchamment : "Le petit monstre a dormi trois jours, il a récupéré m'admoiselle !" " Laissez nous !" claqua le ton de la dame. Les policiers me regardèrent avec terreur puis lancèrent des regards inquiet à la dame. Ils n'avaient jamais vu un enfant de 7 ans ou quoi ? " Ça va aller laissez nous !" conclue sèchement la dame. Les policiers fermèrent le porte derrière eux. Je m'assis dans un : " Madame Simon...il est où mon papa...? Et ce n'est pas vrai que vous êtes une avocate, un avocat c'est un aliment alors ça ne peut pas être en couple..." Là la dame eut de grosses larmes sur les joues, je paniquais : " Je voulais pas dire que vous n'avez aucune chance juste...je sais si on peut parler longtemps avec un mari qui est un avocat...Et puis quand on a faim...bah on veut le manger...Mais comme on l'aime bah on le fait pas...du coup on a faim...." La dame éclata de rire entre ses larmes, elle était un peu bizarre en attitude quand même...et elle s'exclama: " Tu es vraiment un enfant de 7 ans ! Ça me rassure ! Je le savais mais ça me rassure !" "Bah oui que j'ai 7 ans ! Bon il est où mon papa ?" demandai-je encore. "Tu ne te souviens plus ?" dit soudainement triste la dame amoureuse d'un avocat en posant une main sur mon dos. Je baissais mon regard penaud : " J'ai énervé papa, je ne l'avais jamais vu aussi faché....Et je crois... je crois que j'ai blessé papa..." Voilà, ça y est je pleurais, pas de doute l'avocate et moi on formait une belle bande de pleurnichards ! Elle s'arrêta de pleurer en première et en me caressant le dos, elle dit : " La police a découvert un étrange liquide vert dans ta chambre, à quoi servait-il ?" Je cessais aussitôt de pleurer, elle était gentille la dame avocate mais ce n'était vraiment pas ses affaires ! Et encore moins le fait que ce jour là papa m'en avait donné beaucoup plus que d'habitude, parce-qu'il disait que Magneto allait bientôt faire son retour et qu'il fallait que je sois prêt ! Ce produit décuplait l'avancée de mon don et sans que je le sache, à une telle dose le faisait dérailler. "Je dirai pas !" me renfrognais-je donc. Elle soupira en me prenant dans ses bras, m'étouffant presque. "Où est papa ?" demandais-je un peu étouffé par le câlin. "Mon ange ton papa est mort." souffla-t-elle dans un sanglot. Des larmes coulèrent mais cette fois-ci sur mes joues. J'ai dû me rendormir car je ne me souviens plus du reste. Je me souviens juste de ce rêve qui suivit nos larmes à l'avocate et à moi. J'étais dans un labyrinthe, je pleurai complètement perdu. Tous les murs se ressemblaient et ils étaient en un épie de blé si dur que je ne pouvais ni les plier ni les faire céder de mon don. De toute façon je ne voulais pas utiliser mon don, il était sale et méchant car il avait tué papa.... Non c'est trop facile, c'est moi qui a tué papa ! Ma faute ! J'éclatais en larmes cascades errant en enfant perdu. Quand soudain deux bras entourèrent mes épaules, deux bras tendre comme un relan de prime enfance. Ce parfum, ces cheveux doux, cet amour réconfortant , mais pas de la même manière que papa, papa avait sa manière d'être génial mais cette manière là elle appartenait à une personne que j'ai peu connu, une personne qui s'appelle... “Maman !” Ma voix se brisa de larmes. “ Tout va bien, mon chéri, tout va bien, tout ira bien. “ A ces mots doux mes pleurs redoublèrent et je répétais “papa” avouant par la même ma culpabilité. Maman me serra encore plus fort mais c'était doux, pas étouffant. “Papa ne t'en veux pas, il Je te demande pardon, il ne s'en est jamais remis de la violence. Tu comprends ?” Je comprenais chaque note des mots de maman mais je m'en voulais tellement. “Tu ne dois pas rester sur ce qui s'est passé, tu as tellement grandi, papa a fait de toi un bon garçon, tu es encore petit aussi je m'en veux tellement de ne pas pouvoir être à tes cotés, te border le soir, t'aider , tu as de bonnes notes en lecture, tu aimes lire ?” Maman avait la voix qui tremblait, je répondis me voulant encourageant, en vain ma voix aussi tremblotait: : “ Je vous aime papa, maman !” Maman me caressa le dos dans un doux: “ Nous aussi alors souris mon chéri, vis vis de tout ton cœur et rends pour toi et les autres ce monde meilleur !” Je promis d'un hochement de tête. Maman me serra dans ses bras une dernière fois, son parfum son parfum de rosée. “Tout ira bien mon chéri.” A mon réveil, j'entendis des bruits de pas et reconnus le fort parfum d'eau de Cologne d'Endrix, ce rêve ou cette rencontre était-elle son œuvre ? Si c'est le cas je n'aurais jamais assez d'une vie pour l'en remercier. La dame avocate me reçut le lendemain et elle commença à m'expliquer que je serai entendu dans un endroit qui s'appelle “tribunal pour enfants” mais que je ne devais pas avoir peur, qu'elle serait là. Je lui assurai de pas m'inquiéter mais je crois qu'elle ne me crut pas. Alors qu'elle préparait son discours qu'elle nommait plaidoirie, je ne l'écoutais que d'une oreille distraite. Elle voulait plaider mon innocence en parlant de légitime défense et demandait à ce que l'institut Charles Xavier m’accueille en son sein malgré mon jeune âge. L'idée ne me plaisait guère mais c'était une école de mutants donc logiquement j'y développerai mon don. Et après je rejoindrai Magneto, il m'attendrait, je le savais qu'il m'attendrait, j'étais celui qui devait l'aider en manipulant le temps, comme maman mais en plus puissant, même si pour l'instant je ne vieillissais que les êtres vivants, papa espérait et moi aussi, d'autres don dont celui de manipuler le temps à proprement parlé. C'était fort probable que cela se déclenche vraiment. Papa était convaincu que contrôler et à pleine puissance, mon don permettrait de sauver beaucoup de mutants notamment en repassant en boucle une révolution de la Confrérie jusqu’à gagner. Il soupçonnait ce don pour la simple raison qu'il s'était déjà déclenché sur quelques secondes mais c'était si infime, qu'il attendait que cela se déclenche vraiment, que la machine à laver recule et avance quand je pose la main sur l'habitacle est une chose, que cette boucle de retour au passé puis futur dure quelques secondes certes mais le liquide vert n'avait développé que le vieillissement donc à part cet évènement les boucles passés/futurs ne s'étaient pas reproduites une seule fois. Et pourtant tout en développant mon premier don , j'attendais de pouvoir aider Magneto avec les autres en plus. Je l'attendais impatiemment. “ John, tu m'écoutes ? Tout va bien ?” se soucia l'avocate. “ Je vais bien !” dis-je en levant la main doucement pour la poser sur la sienne. Elle sourit. Cette fois elle était rassurée. Le juge accepta sa requête à la condition qu'un rapport lui soit envoyé sur mon comportement chaque mois. Dès le soir, je partis pour l'institut Charles Xavier, avec mon tout bagages un espoir de sauvetage et ''Doudou'' la statuette en bois de maman qui n'avait pas quitté ma poche, avec pour tout héros Erik ou Magneto.
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John Haydson- Messages : 10
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Re: John Haydson
Bienvenue être extrêmement intéressante.
Je vais t'envoyer un Visa pour visiter mon fameux pays dans l'avenir, chère Haydson.
Je vais t'envoyer un Visa pour visiter mon fameux pays dans l'avenir, chère Haydson.
Victor Von Doom- Messages : 326
Date d'inscription : 12/10/2015
Re: John Haydson
Bienvenue sur le forum!
C'est assez intéressant de faire un personnage aussi jeune!
Très hâte de te voir en jeu.
C'est assez intéressant de faire un personnage aussi jeune!
Très hâte de te voir en jeu.
Michelle J. Drew- Messages : 1286
Date d'inscription : 20/10/2015
Re: John Haydson
Très cool ce personnage!
Impatiente d'en lire plus.
Bienvenue à ce petit personnage.
Impatiente d'en lire plus.
Bienvenue à ce petit personnage.
Katherine E. Bishop- Messages : 795
Date d'inscription : 14/01/2015
Re: John Haydson
Bienvenu John,
Sympathique fiche et personnage, comme sur X-Men RPG
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Tessa- Messages : 500
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