The Heroic Age
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Nighshot - Origins

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Message  Katherine E. Bishop Dim 12 Juil 2015 - 21:06

    Ma magnifique main est rentrée dans le boite mystère où je retrouve mon sourire accompagné par les quelques claquements sur le bureau pour le suspense. Après quelques semaines, j’ai décidé d’aller par eux à place de réfléchir dans mon coin de la possibilité d’un nouveau pseudo. Je me suis aperçue quand je voulais trouver un nouveau pseudo, que je n’avais pas beaucoup de créativités. Alors, j’ai décidé de faire une activité très simple pour choisir ce nom. J’ai placé une boite mystère sur une table dans le couloir de nos appartements avec une boite et avec une phrases simple : « Vos propositions pour le nouveau pseudo de Kate. » Le tout était laissé avec un crayon et plusieurs feuilles. J’avais quand même laissé une semaine complète pour ses propositions et il avait quand même eu la disparition de plusieurs feuilles. Au moins, je me disais que le groupe participait activement à ce grand devoir de citoyen.

    J’avais fais une petite pression pour lire les suggestions à notre réunion spéciale. De toute façon, nos réunions se résument souvent à nos conneries qu’on pense pour nos prochaines fêtes. Parfois on discute des trafics de drogues ou encore des commerces illégaux, mais c’est surtout imprimé sur papier et après nos petites réunions, on commence à faire nos plans pour s’impliquer contre les différents groupes criminels. Billy m’avait demandé pourquoi je voulais changer de pseudos et mon explication reste très simple : J’ai pris Hawkeye II uniquement par une recherche simple sur l’internet. Durant l’attaque de 2010 de Thanos, il avait eu un archer étrange qui avait chassé plusieurs extraterrestres, qui avait choisit ce nom, et j’avais décidé de prendre ce nom juste par paresse.

    De plus, je crois que c’est le temps de briser une mauvaise foi, de me renforcer par une nouvelle identité que je pouvais avoir avec eux aujourd’hui. C’est peut-être exagéré pour essayer de trouver un pseudo, mais j’aime mieux le faire avec des amis que le faire seule, comme j’ai passé la plupart de temps de ma vie. Cela ne fait peut-être que six petit mois que je suis ici, que je sers ce café ou les muffins, mais je me retrouve enfin. Je sais que plusieurs d’entre eux ont douté de mes capacités au début, mais je sais qu’aujourd’hui, ils croient plus en moi que ma propre famille. Je prends une petite respiration en levant le premier papier au ciel avec un sourire joueur.


    « Imagine. Chacun de tes doigts qui se cassent à chaque respiration que tu oses concéder sans me donner de réponses valades, chacun de tes os qui ne demandent qu’à subir le même sort que le paquet de merde que tu es. Je viens quand même de te casser une main entière et tu penses toujours à la loyauté que tu peux avoir avec des personnes qui peuvent te faire bien pire. Tu crois vraiment qu’ils vont avoir plus de pitié que moi? Donne moi juste la place que tu ramasses la drogue et je te laisse les mécanismes de ton autre main en paix. » Les lumières sont assez fortes sur le terrain de basketball extérieur, le dernier dealer avait essayé de fuir par ce terrain fermé pendant la nuit. J’avais réussi à les suivre assez facilement dans divers quartiers et ce n’est pas vraiment comme plaisir que je lui fais du mal. Je sais que cette personne est sous les ordres des Yakuzas et je vais quand même leur faire un petit retour pour le piège qu’ils avaient organisé contre moi. Ce n’est pas vraiment par vengeance… peut-être un peu, mais c’était aussi par un principe intéressant. Ce groupe était en train de s’écrouler depuis quelques années, le Caïd s’était séparé de la branche japonaise de son organisation pour laisser un grand vide. C’est peut-être méchant pour plusieurs d’achever une organisation au sol, mais vu ce qu’on raconte dans les rues sur leurs crimes barbares, j’aime mieux en terminer avec ce groupe criminel.

    Ils ont peut-être quelques armes ou assassins qui peuvent être dangereux, mais les policiers commencent à effacer quelques bases. Il avait eu quand même un travail d’enquête très important de la part d’un enquêteur appelé Simpsons, comme la fameuse émission de télévision beaucoup trop populaire pour le produit actuel. Tout le monde savait très bien qui était le patron de cette organisation aujourd’hui, mais personne ne pouvait vraiment l’accuser. Ado Hikami était avant le lieutenant du Caïd avant de prendre la place principale des Yakuzas à New York. Avec ce que j’ai appris de Deathstroke, il avait aussi une place considérable dans la Main, enfin à ce qu’il reste de la Main aux États-Unis. Je m’attaquais peut-être à une organisation dangereuse, mais elle était affaiblie dans les faits.

    Je sors le premier nom de la boite pour déplier la feuille et lire la première suggestion.
    « Bowleye… » J’entends des petits rires autour de la table, surtout quand je le prononce d’une façon exécrable. Cela peut être bien dans les faits, mais au retour cela sonne beaucoup trop Boule-Eye pour être vraiment crédible. Je pense que c’est une suggestion non réellement sérieuse, enfin je l’espère vraiment parce que la personne qui a proposé ce pseudo, possède autant de créativité que moi de ce coté. Je dépose uniquement le papier sur la table avant de reposer ma main dans la boite pour trouver une nouvelle proposition.

    Le vendeur m’a facilement donné la place pour les transferts de drogue. C’était un entrepôt qui servait à une fausse compagnie, mais qui aidait beaucoup à leurs trafics. Durant ma première patrouille, j’avais remarqué une dizaine d’hommes qui protégeaient plus les livraisons avec quelques armements entre chaque. Au moins, depuis quelques semaines, Hiro avait quand même amélioré mon armure de base pour avoir des visions nocturnes comme dans les jeux vidéo d’espion. Cette vision me permettait aussi mieux de visualiser qui avait des armes et qui n’avait pas d’armes.

    Au moins avec le nouvel équipement, cela me permettait plus de faire des stratégies selon des ennemis que je pouvais calculer avant à place d’attaquer à l’improviste. Il me faut juste un point stratégique pour arriver et éviter de sauter comme une conne au centre des ennemis. J’ai toujours mon arc à flèche pour neutraliser quelques ennemis avant d’essayer de les réunir vers un point central. Alors je vise rapidement la drogue en premier qui sont dans plusieurs caisses, je mets juste un petit explosif dessus pour l’actionner bien plus loin. Cela réunit au moins quatre personnes sur dix, qui écoulent leurs frustrations et semblent appeler quelqu’un au téléphone. Pendant ce temps, je m’occupe facilement de trois hommes qui sont restés isolés pour vérifier les personnes autour de l’entrepôt. C’était très simple de les avoir, ils ont peut-être des armes, mais ils manquent de prudence pour la plupart. Les trois finissent assommer, mais deux vont se réveiller à l’hôpital avec des belles flèches qui traversent soit leurs jambes ou leurs mains. Trois autres restent loin de ceux qui se plaignent, mais en groupe.

    Je pense en terminer avec les quatre pleurnichards vers la fin. Je vais me débarrasser des membres les plus endormis et après je vais me taper les quatre plus énervés. Les trois premiers soldats que j’ai endormis n’ont pas permis encore une détection directe, alors je peux profiter de cet avantage pour bousculer les trois adversaires inattentifs. Le premier lance un cri aigu à cause de la flèche que j’ai planté dans sa jambe, je m’occupe des deux autres avec un coup rapide pour assommer le premier et un coup de pied sur sa gueule pour suivre l’inconscience de son ami. Le troisième est beaucoup plus facile à assommer vu son handicap physique. Un petit coup me suffit pour le mettre hors d’état de nuire.

    Je vois rapidement les trois autres gars qui arrivent et bien plus prêts au combat que mes six dernières victimes. Ils sont tellement impolis, ils ne se présentent même pas. Dès que j’esquive quelques de leurs coups, je vois bien qu’ils ont quand même des bases en arts martiaux. J’ai déjà vu certains de leurs mouvements quand ils m’ont attaqué une première fois. Au moins, je me suis un peu adapté pour cette situation et ils s’en aperçoivent assez rapidement quand je donne mon premier coup de pied digne du grand Billy Davis dans les engins de l’une de mes premières victimes.

    Il s’écrase au sol et c’est une petite surprise pour ses deux précieux amis. J’ai profité du temps de la petite surprise pour écraser mon autre poing au visage d’un criminel pour une chute aussi rapide du dernier soldat. Je ne sais pas trop de combien de temps a duré le combat, mais malgré qu’ils ne m’ont pas vraiment touché durant le combat, ils ont esquivé quelques de mes coups. On arrive au clou du spectacle, quand le dernier homme me pointe du doigt et une grosse brutasse remplie de stéroïde est à ses cotés. Je reste en position défensive en attendant uniquement le bon moment.


    « Ethanol… quoi? »
    Ils ont vraiment décidé de me troller aujourd’hui. C’est peut-être la quatrième suggestion et je ne vois pas une seule proposition sérieuse, mais bon il en reste quand même plusieurs. On était en train de me raconter pourquoi cette proposition, il existait une époque maudite où le gros cowboy de Tchernobyl d’Ethan Scott avait créé l’un de ses personnages super-héros sur un jeu de table appelé par ce pseudo . Je dépose le papier avec les autres pour continuer, on doit quand même essayer d’être sérieux.

    « Et tu es quoi toi? La gamine attardée qui essaie de se faire prendre au sérieuse? Tes parents ne t’ont jamais appris à éviter de chercher de la merde avec des personnes qui peuvent prendre ta tête en trophée? Et regarde toi, petite conne… tu fais combien? 130 livres au maximum? Peut-être 150 livres avec les muscles? Et tu crois être capable de te mesurer à moi? 400 livres de muscles purs, je te frappe une fois, tes yeux débarquent de ta tête, tes dents s’arrachent et tu crèves après trois minutes en agonisant de la pire manière possible. » Au moins, il s’est présenté lui. J’aime bien les attitudes sympathiques où tu racontes grandement ta vie avant d’aller frapper ta victime. Je ne connais pas vraiment son nom, mais sa réputation est toujours aussi importante dans les milieux criminels. C’est l’un des jumeaux Jeky, il existe bien de mystères autour d’eux, mais à ce que je sais, ils ont peut-être une grande force physique, mais ils ne sont pas vraiment doués au niveau martial.

    Il frappe mortellement le sbire à coté de lui qui hurlait beaucoup trop des insultes et qui voulait le couper à chacune de ses phrases. Il fonce ensuite directement vers moi en digne joueur de football américain. Je passe dessus par lui en premier avec une certaine facilité, il semblait assez surpris sur le moment. Il ajoute quelques mots encore, mais je reste muette tout le long. De toute façon, je comprends l’ensemble de sa stratégie, il veut juste m’attraper pour me fracasser quelques parts. Ce n’est pas vraiment un bon combattant, c’est juste une personne avec une bonne force. Je comprends pourquoi on le compare maintenant à Rhyno.

    Je dois juste attendre le bon moment pour le mettre hors combat, sa frustration augmente à chaque fois qu’il me rate et j’essaie surtout de le conduire vers le béton le plus solidifié pour qu’il se cogne la gueule là-dessus. Il ne doute pas vraiment, et après une minute, il fonce directement sur le mur en béton pour le sonner un peu. Je suis à quelques centimètres de sa position et puis il essaie de me donner un coup. Et pour cette fois, je ne recule pas, je vois bien que sa posture est différente et que son mouvement est bien plus lent. Je retiens le poing sur moi et je joue avec mes muscles du dos pour le faire virer au dessus de moi et le jeter au sol.


    « Ton bras doit faire le même poids que moi, et cela me suffit… » J’enroule mes jambes autour de son bras et je tiens sa grosse main pour le virer violemment et entendre le fameux craquement qui confirme la brisure. Jeky premier crie de douleur en me disant quelques insultes et en essayant de m’attraper avec le deuxième bras, mais je continue à rouler le bras cassé en voyant sa démarche défensive. Il a rapidement compris qu’il ne pouvait rien faire. Je me relève doucement, mais je ne vais pas faire l’erreur de la Vipère contre la Montagne dans Trône de Fer, l’une de mes flèches rentre dans son autre main.

    « J’espère que ton frère et Hikami profitent de leur dernière soirée de liberté. À l’aube, tout est terminé. » Je pratique ma voix intimidante comme dans les films de super-héros sombre et je le laisse sur place. Avant partir, j’appelle quand même les policiers pour mes nouveaux amis criminels qui risquent de terminer un petit moment en prison avec toutes les évidences de drogue et d’arme illégal qui trainent dans cet entrepôt.

    C’était première fois, je regarde mes doigts ensanglantés, je regarde mes jointures qui exposent la bagarre, je suis assez gênée de me soigner chez mon grand-père, mais cela fait assez longtemps que je traine cette idée d’aider les gens dans la rue. Cela commence plutôt mal, surtout que je n’ai pas vraiment calculé les blessures pour ma première intervention. Je dois vraiment me trouver un équipement, des armes et aussi un casque crédible pour cacher mon visage. Je dois aussi m’occuper de construire des abris, parce que dès ma première intervention, je me fais voir dans le garage de mon grand-père en train de soigner mes blessures avec sa trousse de premiers soins.

    Il ne va pas appeler mes parents ou un autre responsable, il veut me parler plus sérieusement. Je sais que c’est l’une des seules personnes qui a concrètement vu comment j’ai décroché de ce monde, mais j’ai vraiment peur du jugement qu’il va me porter.
    « Je sais que c’est difficile en ce moment Kate, mais je ne veux pas vraiment juger ce que tu es en train de faire. Je sais que tu t’entraines avec Luke Cage, je sais que tu veux faire quelque chose de bien dans ce monde, mais je sais aussi que tu es perdu et je peux le comprendre. Je peux comprendre que tu as de la difficulté de voir les gens autour de toi vivre normalement quand tu as perdu quelque chose de précieux dans ta vie, mais tu sais très bien que la violence ne va rien réglée à ce que tu essaies de faire aujourd’hui. Tu crois vraiment retrouver quelque chose en faisant tout ça? » Je n’ose pas vraiment le regarder, je sais très bien qu’il peut comprendre bien plus que les autres, vu qu’il a toujours mal pris la mort de sa femme, mais j’ai toujours trouvé mes motivations valables malgré tous les contre-arguments que je pouvais faire dans ma tête.

    « Quand j’étais jeune, vous n’avez pas arrêté de me passer la cassette de faire ce que je crois, de mettre toute ma motivation, ma force et ma volonté pour essayer de changer le monde, mais aussi que je me plaise dans ce travail. Je suis sûr que tu as aimé grand-mère au plus profond de ton être, je suis sûr que tu as passé chaque seconde avec elle d’une façon que peu de mots peuvent le décrire, mais un jour, elle a disparu. Elle est morte naturellement, mais elle a vécu l’une des plus belles vies avec toi. Elle a eu des enfants et vos enfants ont eu des petits enfants. Et peut-être que demain, tu vas devenir un arrière grand-père.

    Mais pour moi, c’est différent. Toi tu laisses un grand héritage familial, avec des valeurs altruistes et fortes, pendant que moi, je laisse un vide complet. Et même je crois être une honte pour toutes les belles valeurs que vous croyez. Aujourd’hui, je veux juste croire à ce que je veux faire. Ce n’est peut-être pas la meilleure solution ou le meilleur cheminement, mais ne croit pas que je fais ça parce que j’aime la violence, je fais ça parce que je déteste la violence. Je déteste voir les autres souffrir, je déteste voir les autres prendre des coups, je déteste voir des gens mourir sous des coups en restant impuissante. Je crois à ce que je fais, non parce que j’aime la violence, mais parce que je le combat. »


    Ils ont décidé de m’envoyer un avertissement pour ce soir. Ils savaient bien que je visais leurs principales bases dont un restaurant et ainsi qu’un temple bizarre. C’est à la deuxième base que j’ai reçu leurs messages. Je suis soulagée un petit moment, mais je m’aperçois surtout qu’ils sont vraiment amputés. Ils ne connaissent rien de ma vie, quand le Caïd connaissait quand même mon nom. À place de prendre en otage ma famille, ils ont décidé de prendre en otage la famille de l’enquêteur Simpsons. Ils veulent que je me rende ce soir sinon ils liquident la famille entière du policier. Cela fait trop méchant comme menace, mais je n’ai pas vraiment le choix.

    « Pas Nightblood, Kate. NIGHTBLOOOOOOOOOOOODDD! » Oui, il l’hurle le plus possible pour que tout le monde l’entende en bas. Et à chaque fois qu’il le dit, il l’hurle. Je sais qu’Ethan est complètement mongol, mais je lui faisais quand même confiance pour garder une certaine lucidité. Après environ une dizaine de trolls, je suis arrivée à une proposition qui semblait vraiment donné un élan d’enthousiasme à mon ami. Malgré l’hurlement à chaque, malgré son enthousiasme total, j’allais quand même refuser cette suggestion avec une cruauté digne du nom des Bishop.

    Le terrain est assez vague et vide, mais je vois bien que la famille du policier est là. Ado Hikami a même bougé ses fesses pour venir me confronter, il doit sentir son monde en train de se fermer. Ils ne sont pas beaucoup, mais le terrain donné, c’est surtout pour jeter les corps dans l’océan après. Les lumières sont un peu partout pour éviter que je commence à faire ma prédatrice. Je note quand même que le deuxième jumeau Jeky est là et au moins quatre personnes armées. Je décide de me rendre, mais je leur organise toujours un petit piège et c’est bien plus facile avec Hikami dans le coin.

    Ils ont commencé à s’agiter quand ils m’ont vu arrivé par le trajet principal. Hikami avait un grand sourire, mais je m’avance droit vers eux sans écouter vraiment leurs ordres. D’un petit coup, deux lumières rouges apparaissent sur le front du parrain de la mafia japonaise et un sur son cœur.
    « C’est tout mignon, crétin. Croire que tu m’as piégé de cette façon. Tu crois vraiment que j’ai fais ça par gentillesse? Depuis tout le début, j’ai été commanditée par le Caïd pour en finir avec toi. Et tu sais qui tient le sniper au loin? C’est le psychopathe adoré de Fisk… Bullseye. Je crois que c’est mieux que vous m’écoutiez. Vos armes, vous les jetez dans l’eau à coté. Et c’est vraiment stupide que tu viennes volontairement ici pour essayer de m’arrêter. Mais, il existe une solution pour qu’on finisse en bain de sang. Et tu connais ce que je veux, connard. » Au début, je ne pensais pas vraiment que cela allait marcher, mais Hikami n’a jamais eu de courage. Il ordonne à ses soldats de retirer les armes et il laisse la famille partir. J’attends juste que la famille soit au loin pour aller cogner l’un des gars. J’ordonne ensuite aux restes de ses soldats de partir. Ma technique Breaking Bad marche plutôt bien, mais d’un coup, les petits points lumineux rouges s’éteignent. Je sais que le sergent Simpsons doit être heureux de retrouver sa famille, mais il vient de briser un peu mon opération. Le deuxième jumeau comprend plus rapidement que le patron de la pègre et il commence à me foncer directement dessus.

    Il est bien plus rapide que son frère, il arrive même à toucher l’un de mes pieds quand il me fonce dessus pour arriver plus brutalement au sol. Je me relève dans l’immédiat, je tourne mon regard quelques secondes pour voir où Hikami commence à courir. Mais la grosse brute réussit à me donner un coup de pied, j’évite au moins de le recevoir sur ma tête, mais mon épaule écope de ce coté. Je dois en finir assez rapidement avec le deuxième jumeau pour éviter qu’Hikami fuie. Dès que je le vois foncer sur moi, je décide de mettre toute ma force dans une jambe et je lui donne un coup puissant sur sa jambe pour le faire plier. Il hurle de douleur, j’essaie de camoufler la douleur de mon pied, pour lui donner des coups de poings solides au visage. Après trois coups de poings, il tombe dans l’inconscience.


    « Ils te traqueront jusqu’au confins de la Terre pour avoir fait ça, salope. »
    Je pouvais finalement reprendre mon souffle, Hikami n’était pas très un bon combattant, ni un grand coureur, mais il avait toujours les meilleurs mots pour insulter une femme. L’enquêteur vient me revoir après coup, me proposant de partir, mais aussi en me demandant quelque chose de particulier.

    « Alors, Kate, si ce n’est pas NIGHTBLOOD, c’est quoi? » Je lui fais un petit signe de la tête vu que mon casque bloque toute expression faciale. Après avoir repris mon souffle, la réponse se définit par un débat d’une heure avec plein de débiles mentaux au sujet de mon nouveau pseudo.

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Message  Katherine E. Bishop Sam 10 Oct 2015 - 1:26

    On m’a souvent demandé sur certains appels à l’empathie si j’étais heureuse, si j’avais du plaisir à faire certaines activités ou à vivre des réunions avec de la famille et avec des amis. À une époque où je voulais faciliter ce lien, ma réponse était simple, elle s’affirmait par un simple « oui » et après la personne se concentrait sur son plaisir. En réalité, je pense que j’ai fais beaucoup plus de mal aux gens avec ce mensonge que les conforter, car au final, je ne changeais pas. On croyait par cette affirmation que je me sentais mieux quand c’était faux. Alors j’ai appris avec le temps de ne plus répondre à cette question, de juste ignorer la question, parce que dans les deux cas, je pouvais décevoir ma famille ou mes anciens amis. Les individus qui me posent cette question se retrouvent peut-être devant un mur, ils n’aiment peut-être pas recevoir de réponses, mais je pense qu’ils comprenaient mon malaise. Dans le pire des cas, je les déçois, mais ce n’est pas important pour eux. Je savais très bien que ma famille voudrait que je retrouve le sourire, que je retrouve le moment où je pouvais devenir comme les autres, comme une fille qui a fini son école pour se lancer à l’université, mais c’est différent.

    Quand j’ai coupé les ponts avec mes amis d’école, je sais très bien que certains voulaient conserver un lien avec moi, mais je n’ai pas vraiment pu les garder. Les mois et les années ont passé et on est tous retournés dans une certaine norme. C’est encore difficile à prononcer et peut-être que des gens ne vont jamais me croire vu le détachement que j’ai avec ma famille, mais je les aime toujours, je pourrais tout faire pour eux comme je peux tout faire pour mon ex, pour mon ancienne amie et encore plusieurs autres. Je sais que le changement de mon comportement a rebuté une tonne de personnes et je suis consciente que cela brise une envie de revenir vers moi. Peut-être que je devrais m’excuser, peut-être que je devrais me dire que finalement, malgré tout le malaise, certains liens ne vont jamais se casser.

    Mais j’ai l’impression de ne pas pouvoir revenir en arrière, de ne pas reprendre un lien, parce que j’ai brisé ce lien par l’incompréhension. Après l’évènement, c’est toujours ma mère qui m’a consolée, mon père n’aimait pas, il avait un malaise autour de cela et je pense sincèrement que notre lien s’est cassé quand on avait parlé du procès des quatre gars durant les fêtes. Ils voulaient vraiment une peine de mort pour tous, et moi avec le temps, je n’ai jamais voulu ce type de jugements pour eux. Parce que je refusais dans ma vie d’être incapable de les pardonner pour vivre avec un sentiment de vengeance. Je sais très bien que certains ne vont jamais apprendre, mais à ce moment dans ma vie, c’était à moi d’apprendre. Frustré par mon refus de son avis, il m’a juste dis quelque chose qui m’a brisé :
    « Mais Kate, tu penses à ton amie? Elle est morte violemment, tu ne voudrais pas un jugement pour elle? » Je pense que c’est l’un des seuls moments de ma vie que mon père s’est senti mal par ce qu’il avait dit. Il s’en est rendu compte par mon regard fuyant, par mes mains tremblantes et par ma respiration coupée. Il s’est excusé pendant un mois, il m’a même acheté une nouvelle console de jeu vidéo, mais à ce moment, ce lien était brisé. Il ne savait peut-être pas pourquoi, peut-être qu’il pensait que c’était parce qu’elle me manquait, peut-être parce que je le regrettais, mais en réalité, c’était juste parce que je me sentais encore coupable pour elle.

    Je vais toujours aimer mon père, il peut aimer regarder Donald Trump, il peut regarder Fox News, il peut juste copier les mêmes opinions que les connards qu’il écoute en tout temps, la plupart de mes amis le détesterait aujourd’hui, mais je vais toujours l’aimer. Il n’arrive peut-être pas à me comprendre, il n’arrive peut-être pas pourquoi je me suis autant détachée, mais dans son tort le plus profond, je ne peux que me reconnaitre par lui. Je refuse de concéder certains points, je refuse de renoncer à ce que je fais pour retomber dans la normalité banlieusarde comme lui refuse les marginaux pour éviter de perdre cette normalité qu’il a gagné. Je ne lui en veux pas pour la pression, je ne lui en veux pas pour des leçons moralisatrices chiantes ou je ne lui en veux pas pour m’avoir engueulé, mais il sait aujourd’hui que ce lien est partagé entre une obligation et un amour difficile.

    Pour ma mère, c’est différent. Elle m’aime, elle pourrait tout faire pour moi, mais elle refuse de voir la réalité, elle a toujours refusé d’en parler parce que je pense sincèrement que cela lui fait plus mal que moi. Je crois qu’après la première journée, elle a senti sa fille différente et elle l’a toujours senti différente après. Elle pouvait peut-être me donner toute l’affection possible, mais elle ne voulait pas savoir. Elle voulait peut-être que je retrouve le sourire, elle voulait peut-être que je retrouve le temps où j’aimais plus trainer avec ma famille, mais elle ne l’avait plus cette fille. J’aime autant ma mère que mon père, mais je pense que c’est plus difficile pour elle que les autres. Elle a arrêté de travailler à un moment, parce que c’était trop inviable de travailler dans un hôpital où elle avait vu sa fille complètement battue et à moitié morte.

    Je pense que dans les deux cas, ils ont arrêté de me poser la question si j’étais heureuse. Ils l’ont posé de nombreuses fois, mais quand j’ai arrêté de leur répondre pour laisser un silence. Alors pourquoi je reviens à ce moment bien précis? Pourquoi je décide de revenir à cette question? C’est qu’après dix années, qu’après une tonne de questionnement, après avoir rencontrer de nombreux thérapeutes, je pense qu’il existe le temps où je peux répondre à cette question sans mentir, sans rendre les autres malheureux et surtout sans penser à tout ce qu’il s’est passé avant.

    Je pense que j’ai perdu beaucoup dans ma vie, je pense que j’ai perdu de nombreux liens considérables et de nombreux amis, mais aujourd’hui c’est différent. Après dix années de confusions, dix années qui se sont perdus un peu partout, entre défoncer des gueules à Central Park et vivre dans l’incompréhension dans la maison familiale, je peux enfin trouver une réponse à cette question. C’était peut-être difficile durant les premiers mois, surtout par ma timidité, mais je ne peux pas comment vous expliquer cette envie de rejouer, de danser, de rire ou encore de faire la grosse mongole. C’était peut-être quelque chose que je recherchais au plus profond de mon être et qu’aujourd’hui, je peux répondre fièrement à cette question.

    Est-ce que je suis heureuse? Oui. Je suis heureuse, je suis heureuse de m’avoir trouvé une famille, un plaisir, une vie, un mystère et tout le reste. Je suis heureuse de pouvoir chanter Pokémon ou Digimon quand Darryl passe dans un couloir, comme je suis heureuse de jouer aux niveaux impossibles de Garfield de Super Mario Maker. Je suis autant heureuse de pouvoir danser avec Eloise que de m’entrainer avec Cassie. Je suis même heureuse de rencontrer des blagues à Connor ou à Rachel et qu’ils ne rigolent même pas. Je suis heureuse de vivre avec deux jumeaux dignes des Rasmokets qui se disputent comme des gros débiles pour rien comme je suis heureuse que Megan mange ma pizza et accuse Wolf. Je peux être même heureuse d’avoir planté une tente directement dans la chambre de Parker complètement ivre en parlant du Bois-Joli.

    Je suis heureuse de pouvoir me sentir appuyer, écouter et vivre avec Ethan, comme je suis heureuse de regagner une confiance par Walter. Je ne suis peut-être pas normale, mais aujourd’hui, je me sens accepter, je me sens revivre et j’espère pouvoir ressentir encore plus. Est-ce que je suis heureuse? Oui car aujourd’hui, l’important n’est plus de vivre une normalité, mais simplement de vivre avec une vraie famille.
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Message  Katherine E. Bishop Ven 27 Nov 2015 - 0:16


    Je pense souvent que j’agis trop en solo. On m’a fait la remarque durant les réunions dans « The Room », mais je ne me suis jamais rendue vraiment compte de ce détail avant, peut-être par habitude d’être souvent trop seule. Je ne vais pas commencer les grandes pensées mélodramatiques sur la solitude, il existe une tonne de personnes qui va pouvoir faire mieux que moi dans ce sens. J’ai toujours apprécié de rester seule durant mes opérations, bien que j’aurai vraiment appréciée de faire des missions avec Luke. Cependant avec les années, je me suis retrouvée beaucoup dans cette petite solitude. Je suis consciente de mes nombreuses erreurs depuis et je pense sincèrement que cela fait partie de mon évolution le plus naturel. Sans ma popularité dans certains journaux par mes actions à Central Park, la Young Force ne serait jamais venu me recruter. Alors je regrette nullement ce que j’ai fais ou ce que j’ai continué avec l’époque. Cependant, le coté trop solo peut être un grand problème pour mon avenir. Je dois vraiment me montrer plus communicative avec les autres pour être encore plus compétente en équipe.

    Alors pour m’aider à réfléchir à comment devenir plus collective, je vais me pencher sur un dossier solo… oui c’est particulièrement incohérent, mais je pense qu’avec cette magnifique incohérence, je suis de plus en plus proches de la Young Force. J’avais un peu le choix des dossiers aujourd’hui. Le Caïd devient de plus en plus puissant et avec le recul, je ne crois pas que je pourrais le concurrencer sans l’aide de la Young Force. Alors je pense que je vais plus me pencher sur les mafias un peu plus discrètes. Avec le démembrement des Yakuzas, je pense que je peux me pencher soit sur les Triades Chinoises ou sur la Mafia Russe. La dernière organisation criminelle avait commencée une véritable guerre avec les mafias italiennes et siciliennes.

    Finalement après avoir manger la dernière pointe de pizza de Megan, j’ai décidé de choisir les triades chinoises comme cibles. J’ai ramassé de nombreux dossiers sur leurs crimes et je suis toujours aussi intolérante envers le trafic d’humaine et les immenses réseaux de prostitutions qu’ils possèdent. Je sais très bien que je ne vais pas régler tous les problèmes ce soir, mais je pense quand même trouver des bonnes preuves pour noyer quelques fausses entreprises appartenant aux Triades Chinoises.

    J’ai déjà mes contacts pour retrouver quelques personnes affilées avec les Triades. Ils s’occupent des réseaux de prostitution et de relayer l’argent vers les bases. Vu que leurs réseaux sont un peu partout, ils les ont séparés en plusieurs territoires, donc de nombreuses bases dans toute la ville. L’organisation criminel se protège moins que le Caïd ou encore le Pingouin, parce qu’ils ne sont pas encore dans le collimateur dans des groupes de super-sécurité ou en guerres avec les autres mafias.

    Mon but est juste de suivre ceux qui ramassent l’argent pour casser des gueules dans leurs bases et après d’avertir les secteurs crime organisés de la police pour mettre fin aux réseaux. Cela crée peut-être un grand vide dans le milieu criminel, mais honnêtement, c’est vraiment le plus gros bordel de l’Histoire au niveau des crimes organisés. Déjà avec le Caïd, on ressent lourdement cette crise, alors quand la Famille Genovese est complètement foutue et que les Yakuza essaient uniquement de récupérer les contrats de déneigement pour survivre, c’est le temps de décapiter encore plus. Alors je pense sincèrement que c’est le temps de conclure un chapitre dans cette histoire. Cela ne me dérange même pas que le Caïd récupère le vide des autres groupes criminels, il est bien moins monstrueux que l’ensemble des criminels connus.

    Le travail se fait assez facilement pour la première base. Avec l’équipement fourni par Hiro, c’est encore plus facile de suivre la personne en question. En plus, ils sont uniquement quatre pour protéger la première base. C’est facile de rentrer et de casser des gueules. En plus, ils m’informent assez rapidement où se retrouvent les autres bases. Par leur manque de prudence, je ne crois pas que le patron de la Triade va vraiment se rendre compte de la faillite de l’une de leurs bases pour protéger les autres. Après avoir nettoyer une deuxième base et une troisième base, je confirme qu’ils n’ont pas vraiment renforcé leurs défenses.

    Mais je dois m’attendre à voir bien plus d’hommes dans les autres bases que je vise. Il m’en reste deux principalement où je sais que je vais avoir un peu plus de mal vu la construction et le but des bâtiments. Il va avoir beaucoup plus de personnes, mais je dois encore trouver le patron de la triade, parce que c’est cool de détruire la totalité de ses moyens, mais c’est beaucoup moins sympa de le laisser filer. Je vais commencer par le bar. Selon les doigts cassés d’une personne, le deuxième étage est rempli de mafieux en tout genre avec un trafic plus poussé.

    Encore une fois, je dois vraiment remercier pour les visions améliorées sur le casque d’Hiro. Je peux savoir où lancer directement ma flèche explosive pour éviter des mortalités et finalement rentrer comme dans les films d’actions avec la brume de guerre avec mon nouveau grappin. Ils ont peut-être des armes, mais je risque d’aller bien trop rapidement pour le temps de chargement des armes. J’accroche discrètement le grappin vers où ma flèche explosive va sautée. Vu l’explosion, cela risque surtout d’étourdir trois des mafieux et après, je vais avoir une certaine facilité pour m’en débarrasser des autres.

    Mon plan fonctionne bien. Je suis juste un peu déçu que mon grappin a cassé quand je me suis rendue sur place. Ils sont six et vu mon German Suplex sur le premier étourdi, les autres sont beaucoup trop confus pour se préparer et se battre avec crédibilité. J’ai même assommé deux mafieux en un coup en faisant le coup du Tornado en attachant mes deux jambes autour de son cou et le pousser sur un autre mec. Je pense que c’est mon record d’assommer deux personnes dans un seul coup. Après c’est facile pour les autres : J’offre un bon coup de pied d’Holly Holm sur la gueule de l’un deux des mafieux, un coup de genou sur un autre et je termine avec une clé de bras pour le dernier. Même je me dis que c’est un peu trop facile sur le coup. Soit les Triades Chinoises ne sont pas trop organisés, soit j’ai maintenant le pseudo talent martial de Carol pour botter des fesses bien plus rapidement que la moyenne.

    Je pense sortir par où que je suis rentrée, mais le mur s’est reconstruit avec une bonne vitesse, on dirait que ma flèche explosive n’a jamais existé. Je me tourne ensuite vers les criminels au sol, mais le paysage a complètement changé. Je commence à deviner doucement ce qu’il se passe. Je ne pense pas que c’est un télépathe, à mon avis, c’est juste un mec qui a des pouvoirs sur la peur. Hiro m’avait installé un brouilleur télépathique, mais pas vraiment un blocage pour les manipulations mentales non-psychiques. Je reconnais un peu le paysage et je sais ce qu’il cherche, mais j’essaie de me concentrer pour entendre où est le mec. Éloïse quand elle créé ses illusions, tu l’entends souvent danser.

    Je sais qu’il joue avec ma peur sur Central Park, mais il rajoute des détails parce qu’il en manque. C’est bizarre à dire, mais je ne me souviens pas parfaitement de ce qu’il s’est passé et j’espère ne jamais me rappeler vraiment ces évènements. Je sens un peu sa respiration venir vers moi, mais je ne crois pas vraiment qu’il était prêt à ce genre de réactions. Sa main, qui tenait son arme, tourne dans la mienne, comme un vrai danseur, mais avec un craquement supplémentaire. Il lance un cri de douleur assez intense avant que je le termine avec mon genou dans sa gueule.

    Tout revient à la normale après. J’essaie de me concentrer pour retrouver mon esprit, mais je dois trouver une place pour décompresser après. Il me reste une seule base à détruire, mais je pense que je vais m’arrêter après. Avec un grand recul sur le seul mutant des Triades, j’ai peut-être besoin d’un autre soutien durant ce type de missions. Je croyais uniquement retrouver des humains et j’ai sous-estimé un peu cette capacité d’adaptations autour des organisations criminelles. Je termine ce que je voulais faire, je vais mettre fin au réseau de la prostitution.

    Après je vais gérer le patron des Triades avec des membres de la Young Force. Le dernier bâtiment est surtout une réunion pour certains membres de la Triade pour jouer au poker entre les gros bonnets. Avec les renseignements ramassés, c’est assez facile à trouver, mais je suis un peu déçue par mon arrivé : La porte blindée est déjà ouverte et le gros mec qui doit garder la porte est déjà assommée. Est-ce que les Vengeurs ont déjà envoyé une personne pour les arrêter? En tout cas, je suis naturellement curieuse de voir qui s’occupe du groupe de criminel. Luke m’a déjà parlé de Daredevil et je suis vraiment intéressée d’en voir plus si c’est lui.

    Ouais. Je suis un peu déçue en voyant les héros de la rue. Ils ont tous des costumes bizarres dignes des héros des comics durant la guerre froide. Aucun ne semble avoir un costume de molécule instable. Un est habillé en vert avec des gants de plongeur jaune, l’autre avec un bouclier en plastique et habillé en Captain America du pauvre. Il a un vieux avec une batte de baseball et finalement une fille en bikini portant des pantalons latex. Bon… je dois être dans les fantasmes de Billy Davis.


    « Bordel, vous êtes quoi? »

    Ils ont quand même réussi à mettre la plupart des hommes au sol, je suis assez surprise par le résultat. C’est la fille qui décide de venir m’attaquer en premier, mais ses mouvements restent très lents que je peux m’occuper tout en comptant l’argent qu’il a sur la table du poker. Les autres passent ensuite à l’attaque, mais hormis le vieux qui semble savoir le combat de la rue, ils paraissent vraiment comme des amateurs. Cependant en les assommant, je repense un peu du pourquoi de ma soirée solo. Ils ont quand même eu le temps de tabasser ce centre d’opération pendant que je m’occupais des autres centres d’opérations. Alors le travail en équipe même dans des circonstances en solo, cela peut aider. J’espère au moins que je ne leur fais pas trop mal, ils semblent vouloir bien faire, mais je pratique ma légitime défense contre eux.

    Après avoir assommé le vieux, je pars. Les sirènes des policiers se font entendre et je n’ai pas trop envie de discuter pourquoi j’ai affronté les héros amateurs. Je n’ai pas vraiment pris le temps d’interroger les criminels pour savoir où est le patron, mais je pense que j’ai quand même trouvé les raisons pourquoi je dois plus travailler en équipe. En soit, les opérations pourraient être coordonné pour faire tomber facilement de nombreux groupes criminels en même temps. En plus, certaines compétences pourraient vraiment m’aider durant certaines situations. C’est vraiment rare que j’arrive à prendre compte des résultats ce que je cherchais, mais je pense l’avoir réalisé pour une première fois. C’est quand même un petit progrès à travers des limites que je me suis mise durant mes premières années de vigilance.
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Message  Katherine E. Bishop Ven 6 Mai 2016 - 0:34


    Deux années sont passées dans ma vie, deux années qui m’ont laissé aucun repos, parce qu’à la différence des dix années auparavant,  j’ai pu me poser des questions sur mon parcours. Au cours des deux dernières années, j’ai pu rencontrer des individus qui m’ont permis réellement de changer. J’ai toujours trouvé débile d’écrire un journal, parce que pour moi, c’est vraiment pour un comportement digne des adolescents ou adolescentes des films. Cependant, quelques petits écrits qui sont restés sur mon ordinateur, m’ont quand même permis beaucoup de changer. J’ai plusieurs souvenirs dans les écrits et dans les différents dialogues cohérents que je peux avoir avec les rares amis qui m’ont suivi. Souvent Charlene, l’une des mes rares amies de secondaire, qui est toujours dans les contacts de mon actuel téléphone portable, me posait souvent une question consacrée à la plupart de nos discussions sérieuses : Tu es heureuse au moins? Et comme la plupart de mes proches, j’ai toujours décidé de conserver un silence à place de répondre honnêtement et de les décevoir ensuite.

    Puis, il arrive ce temps où j’ai découvert la Young Force. Deux gros mongols ont décidé de me recruter pour le meilleur et le pire. Et si au début, j’étais très influencée par ma timidité et mon introversion, on m’a laissé une chance qu’à mon avis que je n’avais pas eu dans le passé. Bien que je ne croie pas que c’est la chance des autres, cette possibilité m’a laissée revenir sur les différentes étapes qui composent ma vie. J’ai peut-être laissé un vide particulier à certains de mes proches, qui ont été fortement déstabilisé par mon nouveau comportement et mon traumatisme. Je ne peux pas vraiment définir le problème et je pense qu’après des discussions avec les membres de ma nouvelle famille, il ne faut pas trouver un coupable dans mon passé, mais bien on peut mettre le problème dans un trouble non-qualifiable ayant bousculé la plupart de nos normalités.

    J’ai décidé de me retirer de cette normalité voulue par mes parents, mais j’ai toujours refusé de renier ce qu’ils étaient. Il avait tant de choses artificielles autour d’eux, que cela soit par mon frère qui discute de son golf, de mon père qui veut avoir une liste des citoyens pour savoir qui payent des impôts ou non, ou encore de ma mère qui semble absorber par les magasins pour parfois nous oublier, que je ne peux pas leur en vouloir. Pour normaliser la plupart de nos relations, ils ont essayé de me retrouver avec ces sujets quand j’étais incapable moi-même de passer une limite qui a paralysé une grande partie de ma vie.

    Il arrive le temps que la Young Force me transforme complètement. Non parce qu’ils ont voulu m’obliger une moralité ou un concept du bien, mais parce qu’ils ont décidé de m’accepter et de discuter avec moi normalement. C’est par cette phase que je peux dire aujourd’hui mon changement s’est défini grâce à eux. Entre mes brutalités partagées pour mon gros Ethan favoris par mes cruels German Suplex ou encore uniquement mes entraînements qui peuvent se définir par le suicide en affrontant une brute comme Cassandra dans le gymnase de la Young Force. J’ai aussi pu partager une tendresse que je croyais avoir perdu depuis longtemps, en donnant peut-être une figure de responsabilité au jeune Hiro Hamada, ou par ma relation très étrange avec Walter.

    Alors quand Charlene réussit à avoir une discussion continue avec moi par téléphone, et qu’elle peut enfin poser cette question : Tu es heureuse au moins? Je peux aujourd’hui répondre oui. Peut-être que cela ne paraît pas aujourd’hui, parce que je suis toujours dans ma timidité et mon introversion, et je garde peut-être des mauvaises habitudes pouvant purger des normalités relationnelles. Cependant, cette magie, qui compose la Young Force, m’a fait oublier un sens de la réalité pour admirer ce qu’ils étaient vraiment. Finalement, j’avais besoin d’uniquement ça pour être heureuse. Leurs parts d’anormalités ont confirmé que la vie ne se simplifie pas uniquement sur des buts préconçus dans plusieurs cultures.  

    Avec la Young Force, j’ai compris le sentiment qu’ils ont créé cette unicité qui nous lie. On n’affronte peut-être pas les ennemis de la société, on affronte nos peurs, nos préjugés et nos envies avec des personnes complètement différentes de notre personnalité, mais se relatant dans une perspective d’ouverture. C’est l’esprit peut-être que je cherchais depuis les années et qui se confirment ce que je suis et ce que je veux devenir. Cette symbiose confirme un bonheur nouveau et c’est avec cette fierté que je peux écrire que je suis heureuse aujourd’hui.

    Je suis heureuse parce que j’aime Walter, parce que j’aime Ethan, parce que j’aime Cassandra, parce que j’aime Darryl, parce que j’aime Hiro et je pourrais continuer très longtemps, ils m’apportent tous un bonheur que je ne pensais plus retrouver avant de les rencontrer. J’aime respirer la magie de ce groupe à place de m’étouffer avec des visions négatives que je pouvais avoir dans le passé. Cette magie rend possible maintenant cette réponse : Oui, je suis heureuse et j’espère que ce bonheur va pouvoir continuer éternellement non uniquement pour moi, mais aussi pour ma nouvelle famille.
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Message  Katherine E. Bishop Mar 28 Juin 2016 - 1:32


    Le Starbuck’s est devenu quelque chose de plutôt étrange depuis l’attaque de Carol. Enfin tous les Starbucks sont peut-être devenus très étranges depuis que les patrons de cette grosse chaîne de restaurant ont décidé de soutenir le projet de la Young Force avec d’innombrables commandites. Il a eu un changement étonnant dans sa forme et dans ses idées depuis l’apparition officiel du groupe faisant parti des éléments de la Young Force. Les journées ont changé, les gens ont aussi vu des modifications dans leurs comportements. La plupart des habitués reste dans notre restaurant, mais plusieurs nouveaux clients sont venus pour voir Megan, pour voir Cassie ou pour voir Connor travaillés. Je ne vais jamais comparer en des phénomènes de foire, ils sont devenus un symbole d’important pour plusieurs, qu’ils soient jeunes ou qu’ils soient vieux. Je ne peux pas expliquer la différence de leurs visions, je ne suis pas une experte dans ce domaine et je préfère éviter de juger pourquoi certains admirent aujourd’hui la Young Force.

    Dans des cas plutôt négatifs à mon avis, c’est pour avoir taper gratuitement Carol Danvers, une ambition que plusieurs rêvent, même dans les Vengeurs. Pour d’autres, ils retrouvent des souvenirs de leurs passés dans ce groupe. La Justice League a laissé rêveur pendant des décennies, laissant une image de l’humanité que peu de gens sont capables de répéter. Cette nostalgie est importante, parce que contrairement à l’immobilisme ou encore à la négativité, on est capable de retrouver des éléments pouvant nous forger grandement. Je me souviens des rares moments que j’ai passés dans ma vie dans un certain vide, où mes seuls repères restaient dans les témoignages comment la compassion et l’optimisme étaient le point centralisateur d’une force bien plus grande dans les faits divers de plusieurs journaux.

    Des individus plus jeunes sont encouragés par ce sentiment de reconnaissance. Je crois sincèrement, hors-delà l’image du fanboyisme que cela peut émerger, on laisse une autre place de bienveillance. On peut avoir peur de l’inconnu dans ce monde, mais les sentiments les plus perplexes que cela peut nous laisser faire, c’est bien de prouver qu’il n’existe pas juste crime, manipulation ou hypocrisie pour construire ce monde. Le point le plus important est derrière chacun des dessins crayonnés par l’un des fans de la Young Force, prouvant qu’on peut respirer quelque chose de neuf.

    Le sentiment de solitude m’a toujours laissé une énigme pouvant souvent me blaser des autres, me laissant paraître souvent déconnecter de la réalité et peut-être qu’aujourd’hui, je le regrette. Au moins, dans une certaine reconnaissance des actions de la Young Force, je peux enfin m’admettre de revivre dans le monde réel. Je ne suis pas obligée de suivre le modèle des autres pour me sentir bien, je ne suis pas obligée d’avoir des gosses et de faire des études à l’Université pour devenir quelqu’un. Parce que c’est plutôt simple de mon regard, j’ai trouvé une famille qui ne m’accepte pas uniquement en Nightshot, mais aussi qu’en Kate Bishop. Parfois, on n’adhère pas aux changements d’un individu, car cela nous déconnecte de ce qu’on a vécu avant dans notre vie. Mais ce changement est obligatoire, il est dans le sang de l’être humain et aujourd’hui, je suis convaincue que le changement peut être positif.

    On ne reste jamais la même personne devant des évènements, et c’est pour cette raison qu’un évènement a décidé de me changer. J’aime me dire que je ne suis plus seule dans mes combats, et aujourd’hui, je me sens bien plus connectée avec la plupart de mes amis que la majorité des membres de ma famille, mais je sais que je vais pouvoir me reconnecter avec ceux-ci, parce que mon sourire renaît d’un traumatisme que j’ai peut-être toujours refusé en mon sens. J’essayais peut-être de trouver des réponses chez les autres, mais cet esprit ne me convenait pas, parce que je pense que c’était à moi d’accepter pourquoi j’étais comme ça. Oui, ils acceptaient mal mon comportement, mais je pense qu’avec une réflexion plus poussée, j’acceptais aussi mal ce que je voulais devenir.

    Aujourd’hui, on a répondu à la plupart de mes questions, aujourd’hui, on ne me dit plus que mon comportement est nocif et aujourd’hui, je sens que mes actions ne se font plus dans le vide. J’admire cet aspect de moi-même, peut-être que je suis encore trop sévère avec moi-même, mais toutes les critiques portées par moi-même m’ont laissé le temps de comprendre pourquoi je pouvais toujours aimer les autres. C’est grâce à eux, aujourd’hui, que je consolide tout ce que je peux devenir. J’aime me ressentir revivre chez eux et j’aime encore plus faire des missions avec eux.

    Les mafias, les gangs de rues ou même plusieurs criminels d’un autre niveau peuvent nous craindre. J’aime faire des missions avec ceux-ci et j’aime que plusieurs me font confiance pour donner des indications, parce que je n’ai jamais l’impression que je donne des ordres ou que je rentre dans les leçons moralisatrices, je fais cela pour donner des conseils ou pour aller plus rapidement durant des opérations. Outre cet aspect physique et qui consolide nos buts de défense des rues, ils me donnent envie réellement de combattre sur d’autres aspects.

    Dire qu’à une époque, je pensais réellement qu’Ethan pouvait tout corriger par une télépathie ou encore vérifier ce qui ne fonctionnait pas, alors que la réponse du temps avec une famille était plus logique que la solution que je pensais du concret. Je ne vais jamais me reconnecter comme avant aux autres, mais les efforts se font sentir et certaines questions vont toujours rester. Je ne pense pas avoir raison dans ma démarche, mais je crois sincèrement que nous sommes une communauté pouvant émerger que du bien dans nos actions.

    Autrefois quand mes repères se fixaient uniquement autour de Jessica et de Luke, je peux dire que mes relations ont changé et aussi comment les établir. J’ai quand même donné un simple baiser à Walter, ce que je peux appeler du miracle, bien que ma réaction puisse être assez étrange peu après, je crois que celui-ci a beaucoup accepté mes lenteurs sur certaines actions. C’est une façon que je peux finalement boucler des malaises qui ont toujours une telle influence dans ma vie.

    J’ai même fais quelque chose qui me semblait impossible dans le passé. Dans un moment où j’avais oublié un nom, j’ai fais les efforts de renverser quelque chose. Cet effort se concrétise sur quelque chose de complètement abstrait pour la plupart des individus, mais qui se matérialise par un tableau, avec une photo, un nom et deux dates. La plupart des clients va voir ce tableau et croire que cette fille est une ancienne employée, tuée par un cancer ou dans un accident terrible, mais que pour moi, elle affiche une motivation de se souvenir que je n’avais pas avant. Je m’en voulais même pour avoir oublié son nom, et je ne crois pas que c’est très important de savoir comment elle est morte, parce que ce qui est primordial n’est pas comment sa vie s’est terminée, mais comment elle a été une être exceptionnelle.

    La voir sur une photo au Starbucks m’aide à me réconcilier avec moi et je pense sincèrement que cela peut aider même Hiro dans sa recherche de répondre à lui-même. C’est très individuel pour chacun et je peux comprendre que le sentiment général peut être très vague sur cette image. De toute façon, je pense que cette facette nous donne une force supplémentaire, plusieurs fans de la Young Force peuvent nous donner une image différente, cette image de mon amie était l’un des éléments les plus réconfortants que je pouvais avoir.

    Souvent on essaie souvent de représenter quelque chose par le symbolisme, que cela soit dans les films ou encore dans la littérature, mais certains objets ou individus représentant beaucoup plus que nos propres moments de solitudes. Et c’est par cette manière que je peux remercier concrètement la plupart de mes amis d’être toujours constamment là pour moi et pour mon combat.
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